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  • il y a 3 jours
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.

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00:00BFM Business et la Tribune présentent le 18-19 d'Edwis Chevrillon.
00:10Bonsoir à tous, bienvenue dans ce 18-19 où évidemment on va revenir sur cette mobilisation.
00:15Est-ce que c'est un pari réussi pour les syndicats ?
00:18Une démonstration de force vis-à-vis du Premier ministre.
00:21On sait qu'il suit de très près cette manifestation d'aujourd'hui.
00:24Et quel enseignement va-t-il en tirer ?
00:27On en parlera dans un instant avec François Omri, le président de la CFE-CGC.
00:31Il devrait être avec nous d'ici quelques minutes.
00:33Il a pris ses pieds, le taxi, le métro pour nous rejoindre.
00:38Et puis ensuite on fera le débrief de cette journée.
00:40Quelles conséquences encore une fois avec Franck Morel, avocat, expert à l'Institut Montaigne,
00:45conseiller du Premier ministre Édouard Philippe et qui a travaillé avec quatre ministres du travail.
00:49Et puis il y aura Franck Dedieu, directeur adjoint de la rédaction de Marianne,
00:52Adrien Dutricorno, ex-journaliste du Monde aujourd'hui, directeur conseil de l'agence Marc
00:56et Caroline Morisseau, bien sûr, notre expert social à BFM Business.
01:00Mais tout de suite, le journal avec Stéphanie Collot.
01:06BFM, il est toujours sur 18h. Bonjour Stéphanie.
01:08Bonjour Edwige.
01:09Et on commence par cette journée de mobilisation.
01:11C'est un peu l'heure du bilan.
01:13Les syndicats sont satisfaits.
01:15Oui, il y avait plus d'un million de manifestants dans toute la France selon la CGT.
01:2012 000 à Rennes, 14 000 à Lyon, 15 000 à Marseille.
01:23Environ 11% des agents de la fonction publique d'État étaient en grève aujourd'hui,
01:27principalement dans l'éducation nationale.
01:30C'est deux fois plus que lors du mouvement Bloquons-Tout la semaine dernière.
01:33Chez EDF, on dénombre 17% de grévistes avec des baisses de charges d'électricité
01:38équivalentes à quatre réacteurs nucléaires.
01:41La leader de la CGT, Sophie Blinet, estime que la journée est un succès.
01:44Pour son homologue de la CFDT, Marie-Lise Léon, c'est un avertissement très clair au gouvernement
01:49avant l'annonce des mesures budgétaires.
01:52Les pharmaciens, eux aussi, faisaient grève aujourd'hui.
01:5518 000 officines étaient fermées sur environ 20 000.
01:59Les pharmaciens dénoncent la baisse des taux de remise dont ils bénéficient sur les médicaments génériques
02:04qui représentent un tiers de leur marge.
02:07En marge de la mobilisation syndicale, les rendez-vous à Matignon continuent.
02:11Sébastien Lecornu recevait ce matin Eric Ciotti.
02:14qui lui présentait sa proposition de budget.
02:17Puis le Premier ministre a déjeuné avec les chefs des partis du Bloc central.
02:21Un rendez-vous pour resserrer les liens et discuter des axes de négociations possibles.
02:27Hugo Babé.
02:28Oui, ce déjeuner avait deux objectifs.
02:31S'assurer que Renaissance, Horizon, Les Républicains, UDI et le Modem
02:35soutiennent le futur gouvernement de Sébastien Lecornu
02:38et notamment sa copie budgétaire.
02:41De leur faire part des points d'accord possibles avec la gauche,
02:45notamment les socialistes,
02:47et discuter des compromis qui pourraient être faits.
02:49Car l'état d'esprit du socle commun a changé.
02:53Un cadre du Modem me confiait qu'il y avait pas mal d'évolution,
02:57pas mal d'ouverture,
02:58qui n'était pas forcément le cas sous les anciens premiers ministres, les précédents.
03:03Et sur quel point Sébastien Lecornu pourrait faire des compromis pour la gauche ?
03:09Déjà, plusieurs cadres du Bloc central évoquent la nécessité d'une justice fiscale,
03:13une demande principale de la gauche.
03:16Pas jusqu'à la taxe Zuckmann,
03:18mais pourquoi pas une contribution sur le patrimoine non productif
03:21pour répondre à la demande des socialistes sur la taxation du patrimoine professionnel.
03:27Ou alors le maintien de la contribution différentielle sur les hauts revenus
03:31qui devait être arrêtée dans le prochain budget.
03:35Certains députés suggèrent également une augmentation de la flat tax.
03:39Et concernant les retraites, la piste elle aussi est envisagée.
03:43Pourtant c'est une ligne rouge, toujours une ligne rouge pour les Républicains.
03:47Et si on a pu lire le retour possible du conclave,
03:50ou même une potentielle suspension,
03:54la solution pourrait être d'avancer la clause de revoyure
03:57prévue en octobre 2027 pour discuter d'un aménagement
04:02avant un projet plus global, débattu pendant l'élection présidentielle.
04:07La gauche pourrait ainsi voir certaines de leurs propositions envisagées, voire acceptées.
04:13Merci Hugo Babé.
04:15C'est l'annonce du jour dans la tech.
04:175 milliards de dollars, c'est ce que Nvidia met sur la table
04:20pour entrer au capital de son rival Intel.
04:22Les deux groupes vont développer conjointement des puces pour PC et des centres de données.
04:28Le titre Intel prend 30% à Wall Street.
04:31C'est la fin d'un feuilleton épique qui durait depuis un an.
04:34Danone renonce à racheter Lifeway Foods,
04:37spécialiste américain de kéfir et des probiotiques.
04:40C'est une PME familiale valorisée à 515 millions de dollars.
04:44Le groupe invoque des différences culturelles.
04:47Et puis Pierre Moscovici va quitter la Cour des comptes.
04:50L'information a été confirmée dans un document diffusé en interne.
04:54Le premier président de l'institution quittera son poste en janvier.
04:58Sa candidature a été proposée en qualité de nouveaux membres français
05:01de la Cour des comptes européenne.
05:0418h04 sur BFM Business, les marchés.
05:10Les marchés avec Antoine Larigauderie.
05:12Antoine, le CAC reprend des couleurs aujourd'hui.
05:14Oui, une belle journée après deux journées de baisse.
05:16On est en hausse de 0,87%.
05:21On clôture à 7 854 points avec des volumes d'échange très corrects à 3,3 milliards.
05:27Mais alors évidemment, toute cette frénésie autour d'Intel et d'NVIDIA
05:33a provoqué une très forte hausse de l'ensemble de la tech.
05:36Plus 2,7% pour l'Euronext Tech Leaders.
05:38Et le leader du CAC 40, c'est ST Micro,
05:40qui gagne 4,6% à 24,19 euros.
05:43Leader du SBF 120, c'est Soitec.
05:46Plus 10,4% à 36,19 euros.
05:49A noter également l'ensemble du compartiment technologique.
05:52Capgemini, plus 3,17, 127,05 euros.
05:55Dassault Systèmes, plus 2,94 à 28,33.
05:58À la baisse, on retrouve Publicis.
05:59Plus forte baisse du CAC à moins 1,5%.
06:0182,08 euros.
06:03Et Exocense, des prises de bénéfices sur le secteur de la défense.
06:08Moins 3,14%.
06:09Plus forte baisse du SBF 120 à 41,60 euros.
06:11Attention, ça se tend sur l'obligataire
06:15après les chiffres du chômage américain
06:17qui était supérieur aux attentes.
06:18On a le 10 ans américain
06:20qui remonte de 10 points de base d'un coup
06:21après la décision de la Fed hier soir.
06:23Plus, on est à 4,11% là en ce moment.
06:27Et 3,53 pour la dette française 10 ans.
06:293,51 pour la dette italienne.
06:32Merci beaucoup Antoine.
06:33Merci Stéphanie.
06:34Vous on retrouve à 19h.
06:36Tout de suite, le 18-19.
06:39BFM Business et la Tribune présente
06:41Le 18-19 d'Edwis Chevrillon
06:46Bienvenue dans ce 18-19
06:51qui est un petit peu évidemment mouvementé
06:53puisque nous attendons François Omryl,
06:55le président de la CFE-CGC.
06:57Il devrait être avec nous d'ici quelques instants.
07:00Alors la grande question, c'est de savoir
07:01si c'est un pari réussi pour les syndicats.
07:03Surtout, une démonstration de force
07:05dans les négociations vis-à-vis du Premier ministre
07:07Sébastien Lecornu
07:08qui, encore une fois,
07:10suit, paraît-il, de très près cette mobilisation.
07:13On va essayer de décrypter,
07:14de mesurer les enjeux de cette journée
07:17avec Franck Dedieu,
07:19directeur adjoint de la rédaction de Marianne.
07:21Bonsoir.
07:22Bonsoir Adrien.
07:22Merci d'être avec nous.
07:24Adrien Tricorneau,
07:25directeur conseil de l'agence Marc,
07:27ex-journaliste du Monde.
07:28Bonsoir Adrien.
07:29Bonsoir Adrien.
07:29Merci d'être là.
07:30Merci à vous.
07:30Caroline Morisseau,
07:31notre experte sociale
07:32que vous connaissez évidemment très bien
07:33sur BFM Business.
07:34Bonsoir Caroline.
07:35Bonsoir.
07:35Et dans un instant,
07:36Franck Morrell qui sera avec nous,
07:37avocat, expert à l'Institut Montaigne.
07:39Et donc lui,
07:40il a été conseiller du Premier ministre
07:42Édouard Philippe
07:42et puis il a été dans quatre ministères,
07:45quatre cabinets du ministère du Travail.
07:47Ça veut dire qu'il connaît un peu
07:47tous ces négociations.
07:49Caroline, je commence par vous.
07:50Est-ce qu'on peut dire
07:50que la démonstration de force
07:51est réussie à vos yeux pour les syndicats ?
07:53Franchement, oui.
07:54C'est un mouvement
07:54qui a été bien suivi.
07:55Pour l'instant,
07:55on n'a pas les chiffres officiels.
07:56On est obligé de se fier
07:58aux chiffres des syndicats.
08:00Mais il y aurait eu entre 800 000
08:02et 1 million de manifestants.
08:05Oui, selon Sophie Bina,
08:06dans les cas de la CGT.
08:07Selon Sophie Bina, la CGT.
08:08800 000 selon Marie-Lise Léon
08:10de la CFDT.
08:11Donc on est sur un mouvement
08:12qui a été nettement plus suivi
08:13que le 10 septembre dernier.
08:15En revanche,
08:15on est quand même très loin
08:16des mobilisations
08:17lors de la réforme des retraites
08:19en 2023.
08:20Donc c'est un beau succès.
08:21Ça va permettre aux partenaires sociaux
08:23et au PS
08:24de peser dans la négociation.
08:26Après, ce n'est pas colossal non plus.
08:29Bonsoir, Franck Morel.
08:30Vous avez réussi à arriver.
08:32Est-ce que pour vous,
08:32le fait que ça ne soit pas
08:33au même niveau,
08:34on est prudent encore,
08:36au même niveau
08:37que la mobilisation
08:38contre la réforme des retraites,
08:40c'est quand même un succès
08:41en demi-teinte ?
08:43Oui, après,
08:44il faut être prudent
08:45avec les comparaisons
08:46parce que la réforme des retraites...
08:47C'était un peu d'enjeu quand même.
08:48Il y a eu 14 manifestations.
08:50Il y en avait eu 14 déjà en 2010
08:52avec un pic à 1,2 millions de dollars.
08:54Je crois.
08:55Même plus,
08:55s'ils sont montés
08:56à plus de 2 millions sur...
08:57Après, si on prend les chiffres polis,
08:59chaque fois,
08:591,2 million en 2010
09:01comme en 2023.
09:04On est,
09:05si je prends un élément de comparaison,
09:06on doit se situer
09:07à peu près
09:07au niveau du 1er mai 23
09:09puisqu'on était
09:11à un peu moins de 800 000
09:12le 1er mai 23.
09:14Et là,
09:14la comparaison
09:15fait peut-être plus sens
09:16parce qu'on était
09:17le 1er mai 23
09:18sur un mouvement
09:19qui n'était pas
09:20un mouvement dédié
09:21à un texte spécifique,
09:23à un projet particulier.
09:26Et je dirais que c'est à la fois
09:27la force et la faiblesse
09:28de ce mouvement.
09:30La force parce qu'effectivement,
09:31la capacité de mobiliser
09:32quand même
09:32entre 700 et 800 000 personnes
09:34sans qu'il y ait
09:35un point de cristallisation particulier.
09:37On ne parle plus
09:37des jours fériés,
09:38particulièrement.
09:39Et la faiblesse parce que,
09:40justement,
09:40ça reste extrêmement diffus.
09:42Et donc,
09:44la question qu'on peut se poser,
09:45c'est demain,
09:46qu'est-ce qui se passe ?
09:47Oui,
09:47parce qu'il y avait de tout
09:49dans les cortèges
09:50parce qu'il y avait
09:50des pharmaciens,
09:51il y avait des chauffeurs
09:52de taxi,
09:52il y avait des professeurs
09:54de l'éducation nationale.
09:57Franck Dedieu,
09:57Adrien Tricorno,
09:58ou l'inverse,
09:59comme vous voulez.
09:59Allez-y, Franck.
10:00Oui,
10:01alors ce caractère
10:02un peu composite
10:03et disons-le
10:04un peu nébuleux
10:05peut être aussi une force.
10:08C'est-à-dire que
10:09vous avez,
10:10par rapport
10:10au bloc en tout,
10:13d'abord déjà
10:13quatre à cinq fois
10:14plus de personnes,
10:16mais également,
10:17je dirais,
10:18un dénominateur commun
10:19tout de même
10:20autour du travail.
10:22Et je pense que
10:23ce qui est important
10:23dans ce genre
10:25de réunion,
10:26enfin de manifestation,
10:28c'est la question
10:30aujourd'hui,
10:32pour que c'est un relais
10:32dans l'opinion publique,
10:34la question du travail.
10:35Parce que ça charrie,
10:37bien sûr,
10:38le pouvoir d'achat,
10:39est d'une certaine mesure
10:43quand même
10:43pas de violences.
10:44Alors il y a eu
10:45évidemment
10:45une tentation
10:46d'intrusion.
10:46Il y a des tensions
10:47là en mars du cortège.
10:48Et en général,
10:48c'est en fin de cortège
10:49quand la nuit tombe.
10:51C'est toujours là
10:51où ça arrive.
10:51Voilà, exactement.
10:52Donc on ne va pas
10:52trop s'avancer.
10:53Il y a eu quand même
10:54au niveau de Bercy
10:56une tentative d'intrusion
10:57qui rappelait
10:58quelque part
10:59la commune de Paris
11:00où je le rappelle
11:01le ministère des Finances
11:02a été mis à feu
11:03à 100 rue de Rivoli.
11:05Mais je ferme
11:06la parenthèse.
11:07là où ça a de l'importance
11:08et je pense qu'il faut
11:09le distinguer
11:10du nombre aujourd'hui.
11:11Parce que heureusement
11:12ou malheureusement,
11:13ce n'est pas véritablement
11:14le monde
11:14par rapport au gilet jaune
11:15ou par rapport à Bleu Contou
11:17qui va faire
11:17la force
11:19d'un mouvement
11:19aujourd'hui.
11:20Et c'est pour ça
11:21que le monde du travail
11:22a son importance
11:22parce qu'il coagule.
11:23c'est quand même
11:24l'opinion publique.
11:25Vous pouvez avoir
11:25des manifestations
11:27qui finalement
11:28mobilisent peu de personnes
11:29et qui ont un relais
11:30très puissant
11:31dans l'opinion publique
11:31et c'est ça qui
11:32quelque part
11:33permet de mesurer
11:34la vocation
11:36par rapport
11:36aux effets politiques
11:39d'une manifestation.
11:40Alors,
11:40Franck Morel,
11:41vous voulez réagir
11:42après Adrien Tricordeau ?
11:43Je serais plus prudent
11:44parce qu'effectivement
11:44l'exercice de prévision
11:46à la matière
11:47est toujours un exercice
11:48hautement délicat.
11:50Moi,
11:51je voudrais quand même
11:51pointer une chose
11:52qui me paraît important
11:53de souligner,
11:53c'est que je trouve
11:54quand même
11:55que c'est un motif
11:55de satisfaction
11:56que la journée du 18
11:58soit mieux maîtrisée
12:00et plus importante
12:01que celle du 10
12:02parce que
12:03ce qui me faisait peur,
12:05ce qui m'effrayait
12:06dans la journée du 10
12:06c'est précisément
12:08l'absence d'intermédiation,
12:09la remise en cause
12:10de tout corps intermédiaire,
12:13toute prétention
12:13à représenter
12:14avec les risques
12:15de débordement potentiel
12:17qu'on a bien connus
12:18avec les gilets jaunes
12:20puisqu'on parle même
12:21de risque de gilets jaunisation
12:23entre guillemets
12:24des relations sociales.
12:25Donc je dirais
12:25que c'est plutôt pas mal
12:26qu'un mouvement
12:27qui est encadré,
12:30organisé
12:30par des corps intermédiaires,
12:32par les organisations syndicales
12:33principalement.
12:34l'inter-syndicale
12:35avec quand même
12:35les 8 syndicats
12:36qui ont défilé dans la rue.
12:38C'est plutôt pas mal.
12:38Je mettrais un bémol
12:39en revanche
12:40par rapport à la question
12:41des pharmaciens
12:42sans occulter
12:44l'importance du travail.
12:45Je suis le premier à dire,
12:45on y reviendra sans doute
12:46que la question du travail
12:47devrait être centrale,
12:49doit être centrale
12:50bien évidemment,
12:51mais le caractère composite
12:53est quand même plutôt
12:54je pense un motif de faiblesse
12:56parce que je pense
12:56qu'il peut y avoir
12:57des contradictions précisément
12:59dans les revendications
13:00des uns
13:00par rapport à celles des autres.
13:01Il y a aussi des kinés d'ailleurs
13:04qui protestent
13:05contre le report
13:05de leurs augmentations
13:06et donc quand même
13:07sur la valeur de leur travail.
13:09Effectivement,
13:09ce qui est étonnant
13:10c'est qu'il y a un nouveau
13:10Premier ministre,
13:11il n'y a pas encore de projet.
13:13Les aspérités,
13:13vous l'avez dit,
13:14les deux jours fériés
13:15ont déjà disparu.
13:17Donc tout ça,
13:17ça révèle des racines profondes.
13:19En fait,
13:19ce n'est pas si étonnant que ça
13:21et c'est plutôt bon signe
13:22qu'effectivement
13:23dans le cadre
13:23d'un mouvement social,
13:24ça fait partie
13:24de la démocratie sociale,
13:25le droit de faire grève,
13:26le droit de manifester
13:28et ça peut trouver
13:29un aboutissement
13:31manifestant en France
13:32selon le ministre de l'Intérieur.
13:33Pardonnez-moi.
13:34Non, non, pas du tout.
13:36Effectivement,
13:37les racines du mal,
13:38on les connaît depuis très longtemps
13:39en dehors même
13:39de tout projet gouvernemental.
13:41C'est quand même
13:41la polarisation
13:42du monde du travail.
13:43C'est le fait
13:43qu'il y a énormément
13:44de travailleurs pauvres,
13:45qu'il y a une dualité
13:46du marché du travail
13:47de plus en plus importante.
13:48Donc il y a une demande de justice
13:49qui heureusement
13:50ne s'est pas exprimée
13:50dans des mouvements plus violents
13:51qui sont très portés
13:52par les réseaux sociaux
13:53et il y a de la violence.
13:54Mais ce n'est pas
13:54l'essentiel du problème.
13:55C'est un problème
13:56quand même depuis 30 ans
13:57si on regarde les études
13:58que Dominique Médard
13:59et d'autres,
14:00les études europhones
14:00de la Commission européenne
14:01qui montrent
14:02qu'il y a une dégradation
14:03des conditions de travail
14:04pour la majorité
14:05des salariés en France
14:05et des non-salariés
14:06puisqu'il y a des nouvelles
14:07formes d'emploi plus précaires.
14:09Donc il y a un malaise
14:10dans le monde du travail
14:11qui est assez profond
14:12et qui s'exprime
14:14et c'est bien naturel
14:15et c'est bien souhaitable
14:16qu'il s'exprime.
14:17Mais la question
14:19que je vous poserai après
14:19comme ça
14:19vous allez pouvoir réfléchir
14:20parce que moi
14:21imaginez que vous êtes
14:22Sébastien Lecornu
14:23en train de regarder les images.
14:25Vous dites quoi ?
14:26Juste avant
14:26je voudrais voir
14:27avec Caroline Morisseau
14:28qu'est-ce qui va se passer là ?
14:29Parce qu'on a entendu
14:30même hier
14:31je recevais Frédéric Souillot
14:32de Force Ouvrière
14:33il y aura des mouvements
14:34grève, grève générale derrière
14:35qu'est-ce qui peut se passer ?
14:37Est-ce que c'est un rebondissement
14:38cette journée ?
14:39Non ça c'est la posture
14:40de Frédéric Souillot
14:42FO
14:42c'est la posture aussi
14:43de la CGT
14:44mais en réalité
14:44les syndicats
14:47ne sont plus divisés
14:48qu'il n'y paraît
14:48et ça va être compliqué
14:49sans doute
14:50de mobiliser dans la durée
14:51ce que nous disent
14:51la plupart des responsables syndicaux
14:53en coulisses évidemment
14:54parce qu'ils n'ont pas intérêt
14:55à le dire dès maintenant
14:56c'est qu'ils vont quand même
14:57avoir du mal
14:58à mobiliser dans la durée
14:59parce que leurs troupes
15:00ont été échaudées
15:01par les 14 journées
15:02de mobilisation
15:03sur la réforme des retraites
15:04en 20
15:04puisque finalement
15:05la réforme s'est appliquée
15:06parce que les mots d'ordre
15:09comme on l'a dit
15:10sont beaucoup plus diffus
15:11ils mobilisent
15:12sur une forme
15:13de ras-le-bol généralisé
15:14avec des tas de mots d'ordre
15:15pouvoir d'achat
15:17justice fiscale
15:18franchise médicale
15:19et donc c'est compliqué
15:20par rapport effectivement
15:21à une mobilisation
15:22avec un seul mot d'ordre
15:23sur la réforme des retraites
15:25et parce qu'aussi
15:26leurs positions
15:26sont quand même
15:27relativement divergentes
15:29vous voyez bien
15:29par exemple
15:29sur la réforme des retraites
15:30entre la CGT
15:31qui veut toujours la brogation
15:32Frédéric Souillot
15:33de FO qui veut toujours la brogation
15:35et la CFDT par exemple
15:37qui ne demande plus
15:37que la suspension
15:38donc ils ne sont pas
15:39parfaitement synchros
15:40et ça va être compliqué
15:41de reconduire le mouvement
15:42dans la durée
15:43Je suis complètement en phase
15:44avec ce que vous dites
15:46Alors prenez-vous
15:47pour Sébastien Lecornu
15:48vous qui avez été à Matignon
15:49Je pense que pour Sébastien Lecornu
15:51vu depuis Matignon
15:52le constat de la journée aujourd'hui
15:55n'est pas forcément négatif
15:56paradoxalement
15:57c'est-à-dire qu'effectivement
15:59on a eu quelque chose
16:00qui a plutôt été bien maîtrisé
16:01par les corps intermédiaires
16:02qui sont les interlocuteurs
16:04du gouvernement
16:04on a évité
16:06pour l'instant en tout cas
16:07vous l'avez dit
16:08le côté
16:08le truc qui part
16:09de manière non maîtrisée
16:11on n'a pas pour l'instant
16:13de feuilletonnage
16:14entre guillemets
16:15annoncé
16:15et on n'a pas de raison
16:17point de cristallisation
16:19on va dire
16:20spécifique
16:20qui pourrait nourrir
16:21un feuilletonnage
16:22et donc
16:24je crois que
16:24par rapport
16:25vu depuis Matignon
16:26c'est plutôt
16:27une indication
16:28de continuer
16:29la séquence
16:30qui vient de s'amorcer
16:31de discussion
16:31avec les parlementaires
16:32de recherche
16:34d'une voie de sortie
16:35sur le budget
16:36qui ne va pas être simple
16:36ça ne veut pas dire
16:37que tout est gagné
16:38et que c'est simple
16:39mais en tout cas
16:40après
16:40il y a un ensemble
16:41de messages
16:42qui sont véhiculés
16:43et je pense
16:44qui trouvent une résonance
16:45dans l'opinion publique
16:46à travers un certain nombre
16:47d'études d'opinion
16:48c'est le besoin
16:48d'envoyer un certain nombre
16:49de signaux
16:50sur l'aspect rééquilibrage
16:52alors dans la colonne plus
16:54on pourrait dire
16:55de signaux
16:56sur l'aspect rééquilibrage
16:57dans la colonne moins
16:57on pourrait dire
16:58que c'est toujours facile
16:59de dire qu'il faut que ce soit
17:00l'autre que soi-même
17:01qui paye
17:02c'est la difficulté aussi
17:04fustile riche
17:05ou moins riche
17:06mais en tout cas
17:06c'est la difficulté
17:08de l'exercice
17:09et donc voilà
17:10c'est peut-être
17:11effectivement le constat
17:12le constat qui pourrait être tiré
17:14à court terme
17:14en première analyse
17:15comme ça
17:16Franck Dedieu
17:16vous partagez ce sentiment
17:17que finalement
17:18c'est pas forcément
17:19une mauvaise nouvelle
17:20pour le nouveau Premier ministre
17:22je suis d'accord
17:23avec Franck Morel
17:24c'est l'occasion
17:26ou jamais
17:26de se distinguer
17:28dans la méthode
17:29de son prédécesseur
17:30François Bayrou
17:30c'est-à-dire
17:31c'est le point de départ
17:32d'une négociation
17:34avec les corps intermédiaires
17:35parce qu'on l'a vu
17:36de façon assez surprenante
17:37François Bayrou
17:38qui vient de cette gauche
17:40pardon
17:41de ce centre
17:42démocratie chrétienne
17:43est habitué
17:44justement
17:44au corps intermédiaire
17:46et il en a fait fi
17:47deuxièmement
17:48c'est aussi l'occasion
17:49de se dire
17:50j'entends un message
17:51et je suis favorable
17:53à l'effort d'équilibre
17:54et je suis assez content
17:55que ce terme d'équilibre
17:56revienne un peu
17:57sur le devant de la scène
17:59dans les médias
18:00pourquoi ?
18:01parce que ce qui caractérisait
18:02sur le plan budgétaire
18:04l'effort exigé
18:05par
18:06Michel Barnier
18:08et François Bayrou
18:08c'était en gros
18:10cette règle
18:10deux tiers de l'effort
18:12doit peser
18:13sur la baisse
18:14de la dépense
18:15et un tiers de l'effort
18:16doit peser
18:17sur l'augmentation
18:18des impôts
18:19et je pense que les français
18:20et on le voit bien
18:21dans toutes les études
18:22d'opinion
18:23ils sont favorables
18:24ils savaient bien
18:25qu'ils ont pris conscience
18:26c'est peut-être un actif
18:27peut-être de François Bayrou
18:28ils ont pris conscience
18:29de la nature du problème
18:30de la dette
18:31et de la nécessité
18:32de ne pas faire
18:33du 6% de déficit
18:34par an
18:34donc il y a l'idée
18:35tout de même
18:36d'arriver à quelque chose
18:37qui peut-être
18:38doit tourner
18:39autour de 30 à 40 milliards
18:41d'efforts
18:41mais le sujet
18:43quand même essentiel
18:44et là on vient presque
18:45à une notion de classe
18:46à une notion de classe
18:48c'est-à-dire que
18:49eh bien il faut que
18:50dans la mesure
18:51où il y a un gisement fiscal
18:52très fort
18:53lié à des plus-values
18:54boursières
18:55et des plus-values immobilières
18:56de la part d'une infime minorité
18:57il soit
18:58mis à contribution
18:59pour que
19:00au nom d'un certain
19:01patriotisme économique
19:02tout le monde
19:03puissent rééquilibrer
19:04ça c'est la deuxième partie
19:05de notre débat
19:06vous faites une transition
19:07ou alors je vous
19:08non parce qu'il y a
19:08Franck Morin qui veut réagir
19:09mais d'abord Adrien Trigourneau
19:10je voulais juste réagir
19:12sur un point
19:12dans l'équation
19:13n'oublions pas
19:14un élément extrêmement important
19:16c'est que le choix
19:16il n'est pas entre
19:17le budget de nos rêves
19:18et un budget
19:19le choix il est entre
19:20pas de budget du tout
19:21et un budget
19:22on en est là aujourd'hui
19:24on en est là aujourd'hui
19:25et je pense que
19:26cette équation-là
19:28elle chemine aussi
19:29dans l'esprit
19:29d'un certain nombre
19:30de groupes parlementaires
19:31qui vont jouer un rôle
19:33dans la prise de décision
19:34alors est-ce que le mouvement
19:35il va reprendre
19:38déjà la première
19:39la première demande
19:40des manifestants
19:41quand ils parlent
19:42c'est le pouvoir d'achat
19:43c'est ce qui est un petit peu
19:44c'est très diffus
19:45évidemment ça retrace
19:46mais c'est quand même
19:47le pouvoir d'achat
19:47et toutes les enquêtes
19:48d'opinion montrent
19:48qu'aujourd'hui
19:49c'est la première
19:49préoccupation des français
19:50donc déjà avant de refaire
19:51des jours de grève
19:52régulièrement
19:53beaucoup de gens
19:55ont des problèmes
19:55de pouvoir d'achat
19:56ils n'ont pas très envie
19:56de se brayer de salaire
19:57donc en fait
19:57ils ont envoyé un signal
19:58maintenant il faut voir
19:59effectivement
19:59comment Sébastien Le Cornu
20:02leur renvoie la balle
20:03et c'est là
20:04on en vient
20:04à la deuxième partie
20:05de votre question
20:05qu'est-ce qu'il ferait
20:06évidemment
20:07il est contraint
20:08de rééquilibrer
20:09et d'aller vers des mesures
20:10plus de justice fiscale
20:11et sociale
20:11qui se trouvent
20:12vont très bien aussi
20:13avec un éventuel
20:15soutien du PS
20:17à un budget
20:18mais on n'en est pas encore là
20:18Juste avant de parler
20:20de la fameuse taxe
20:21du totem socialiste
20:23Caroline Morisseau
20:24est-ce qu'on a parlé
20:25vaguement un petit peu
20:26de la réforme des retraites
20:27on dit que le conclave
20:29pourrait repartir
20:30Ludovic Souillot
20:30qui n'y a pas participé
20:32dit évidemment non
20:33on voit même que
20:34Marie-Lézé Léon
20:35de la CFDT
20:36n'est pas très favorable
20:37non plus
20:38mais en même temps
20:40on voit que
20:40on pourrait avoir
20:42la clause de revoyure
20:43qui a été prévue en 2027
20:45sur la réforme des retraites
20:46pourrait être avancée
20:48ils sont où
20:49les petites portes de sortie
20:51que pourrait entre-ouvrir
20:52sur le plan social
20:54Sébastien Le Cornu ?
20:55Il y a deux pistes
20:56qui circulent
20:57sur la réforme des retraites
20:58c'est soit de reprendre
21:00enfin le gouvernement
21:00reprendrait à son compte
21:01tous les accords
21:03ou les petits accords
21:04qui ont pu être conclus
21:05entre les partenaires sociaux
21:06lors du conclave
21:07amélioration
21:08des retraites
21:09des pensions
21:10des femmes
21:11certaines mesures
21:12sur la pénibilité
21:13baisse de l'âge
21:15d'annulation
21:15de la décote
21:16ça c'est la première piste
21:17on reprend les conclusions
21:18du conclave
21:19et les points d'accord
21:20qu'on réussit à être trouvés
21:21et on les transcrit
21:22dans le prochain
21:23projet de loi
21:24et la deuxième piste
21:26c'est effectivement
21:27c'est plus nouveau
21:28ça c'est une piste
21:30qui a émergé
21:30lors d'un déjeuner
21:32entre Sébastien Le Cornu
21:33et les députés
21:34du socle commun
21:35c'est effectivement
21:35on avance
21:36la clause de revoyure
21:38qui était prévue
21:38en 2027
21:40on rentre dans une sorte
21:41de conclave politique
21:42et on voit
21:43quels aménagements
21:44on pourrait faire
21:45pour essayer
21:45de sortir de l'impasse
21:46sur les retraites
21:47et de donner des gages
21:48au PS
21:48sans pour autant
21:50suspendre
21:51dès maintenant
21:51enfin ça ne veut pas dire
21:52suspension
21:53ça veut dire
21:53on rouvre les discussions
21:54on voit comment
21:55on peut s'en sortir
21:56Franck Morel
21:57vous qui êtes à l'origine
21:57de tous les mots
21:58d'aujourd'hui
21:59je suis très sceptique
22:01sur un tel sujet
22:02on le voit bien
22:02vous avez cité
22:04un certain nombre de choses
22:05vous n'avez cité
22:05que des choses qui coûtent
22:06vous n'avez cité
22:08aucune mesure
22:09susceptible de contribuer
22:11à l'équilibre
22:11du régime d'après
22:12avait été sur la table
22:13par exemple
22:14dans les discussions
22:15du conclave
22:15la question
22:16de la prise en considération
22:18du fait que
22:18les personnes
22:19qui partent en carrière longue
22:20ont une espérance
22:22de vie à la retraite
22:23plus longue
22:23que celles
22:24qui ne partent pas
22:25en carrière longue
22:25oui mais ils n'ont pas
22:26conclu là-dessus
22:26et donc ça ne fait pas
22:27partie des points d'accord
22:28mais dans les discussions
22:29était une sorte de deal
22:31sur le fait de dire
22:32on va serrer la vis
22:34un petit peu
22:35sur les carrières longues
22:35parce qu'on a raté
22:37la cible
22:37à travers les carrières longues
22:38la cible
22:38c'était précisément
22:39la pénibilité
22:40et on va réorienter
22:42les économies
22:43générées
22:44à travers un serrage
22:45de vie
22:45sur les carrières longues
22:45pour mettre en place
22:47un certain nombre
22:48de mesures
22:48relatives à la pénibilité
22:49donc je crois
22:51que c'est ça aussi
22:52qui fait que l'exercice
22:52est compliqué
22:53parce que
22:54si on aborde
22:55les questions de retraite
22:56uniquement avec des dépenses
22:57supplémentaires
22:58sauf que
22:59suspendre la réforme
23:00des retraites
23:00comme le demandent
23:01les socialistes
23:02ou comme le demandent
23:03la CFDT
23:03ça coûterait
23:043 milliards d'euros
23:05dans l'immédiat
23:06bien sûr
23:06d'où la question suivante
23:08si vous voulez
23:09dans ce qu'évoque
23:11le PS
23:12il y a 4 ou 5 items
23:14un compromis
23:16suppose peut-être
23:17d'obtenir satisfaction
23:18sur certains
23:19et pas sur d'autres
23:20et pour le coup
23:21la réforme des retraites
23:22ça me paraît
23:22extrêmement compliqué
23:23beaucoup plus
23:24que la question
23:25des contributions
23:26et bien on va voir
23:28c'est notre invité
23:29qui est enfin arrivé
23:30est d'accord avec vous
23:31on marque une pause
23:32on se retrouve tout de suite
23:33avec François Omrile
23:34qui a réussi à arriver
23:36à tout de suite
23:36la tribune présente
23:38le 18-19
23:42d'Edwin Chevrillon
23:43au retour dans ce 18-19
23:47où on essaye de voir
23:48quel impact ça va avoir
23:49sur la suite
23:50cette journée de mobilisation
23:51est-ce que c'est un succès
23:52ou pas
23:53alors pour certains
23:54ça l'est
23:54plus d'un million
23:55dit Sophie Binet
23:56et tiens
23:56lui il est arrivé avec nous
23:57François Omrile
23:59président de la CFE CGC
24:00que j'en profite pour saluer
24:02bonsoir François Omrile
24:03bonsoir
24:03vous voyez
24:04vous avez connu
24:04la galère des français
24:06des parisiens
24:07vous avez pris
24:08le métro
24:09le taxi
24:09vos pieds
24:11pour arriver
24:11finalement vous êtes là
24:12merci beaucoup
24:13vous êtes content
24:14satisfait ou pas
24:15est-ce que c'est un succès
24:16500 000
24:17dit le ministre de l'intérieur
24:181 million
24:19dit Sophie Binet
24:20vous vous dites quoi ?
24:22écoutez moi j'en sais rien
24:23j'ai pas ma calculette
24:24moi je vous dis
24:25que c'est un succès
24:25pourquoi ?
24:26parce que
24:27je suis le président
24:28de la CFE CGC
24:29je m'intéresse
24:30au niveau de mobilisation
24:31de mes militants
24:32techniciens
24:33agents de maîtrise
24:34car
24:34privés
24:34et fonctions publiques
24:35moi je sais
24:36qu'ils étaient
24:36très mobilisés
24:37dans toutes les fédérations
24:38ils étaient présents
24:39dans les cortèges
24:40en province
24:41à Paris
24:41moi je peux vous dire
24:42qu'au moins
24:43sur le plan qualitatif
24:44l'adhésion de mon organisation
24:46à ce mouvement
24:46et le niveau de mobilisation
24:48des militants
24:49que moi
24:49je fréquente
24:51depuis plusieurs semaines
24:52je vais dans les
24:52dans les âgés
24:53dans les séminaires
24:55les intercentres
24:55etc
24:56je vois que le niveau
24:57de mobilisation
24:57est très fort
24:58derrière ça
24:59il y a des chiffres
25:00il y a toujours
25:01une contingence
25:02de calendriers
25:03qui génère un chiffre
25:04il y a des gens
25:05qui n'ont pas pu rejoindre
25:06le cortège
25:06peut-être que
25:07d'autres médias
25:09le détailleront
25:09tout ça ça existe
25:10mais en tout cas
25:11moi je considère
25:12que c'est une grande réussite
25:13oui
25:13ils n'ont pas pu rejoindre
25:14le cortège
25:15pourquoi ils ont été
25:15empêchés par les
25:16ils arrivaient un peu tard
25:17et aux endroits
25:18où ils voulaient rentrer
25:19le baril
25:21en revanche
25:21il y a une grande mobilisation
25:23quand même en région
25:24oui tout à fait
25:26c'est classique
25:27mais Rennes
25:28Marseille
25:28Nantes
25:28oui il y a une mobilisation
25:31d'un grand niveau
25:32partout en France
25:33effectivement
25:34alors c'est très marrant
25:34parce que
25:35ceux qui comptabilisent cela
25:36avec une grande précision
25:38souvent ils se comparent
25:39les villes les unes
25:40par rapport aux autres
25:41ceux de Nantes
25:42vont dire
25:42on a fait mieux
25:43que telle ville
25:44à telle époque
25:45justement parce que
25:46la question quand même
25:47savoir si c'est une démonstration
25:48de force ou pas
25:49et si c'est mieux
25:52que la réforme
25:53que la mobilisation
25:54contre la réforme des retraites
25:55a priori non
25:56c'est un peu moins bien
25:58non mais attendez
25:59la réforme des retraites
26:00il y a eu 15 journées
26:01il y a eu des journées
26:02à plus de 1 million
26:04je crois qu'il y en a eu
26:053 ou 4 ou 5
26:06où il y a eu plus
26:06de 1 million de personnes
26:07et bon voilà
26:09on s'est heurté
26:11au mur de l'Elysée
26:12à Emmanuel Macron
26:13qui jamais n'a voulu
26:14nous recevoir
26:15qui a tout bloqué
26:16et effectivement
26:17on peut considérer
26:18que sur ce plan là
26:19la mobilisation
26:21de 2023
26:22cette démonstration
26:24de force sociale
26:25et bien
26:26n'a pas obtenu
26:27le résultat attendu
26:28mais tout ça
26:29c'est au débit
26:29d'Emmanuel Macron
26:30c'est lui qui a créé
26:32le désordre social
26:33quel enseignement
26:34vous en tirez
26:34ce soir
26:35qu'est-ce que vous allez
26:36demander
26:37à Sébastien Lecornu
26:39c'est exactement ça
26:40le contexte a changé
26:41c'est un rapport de force
26:42aujourd'hui
26:42c'est quand même
26:43passé pas mal de choses
26:44depuis 2023
26:44je crois que
26:45chacun ici l'a constaté
26:47la dissolution
26:48deux premiers ministres
26:51qui ont été défaits
26:52etc
26:52bon
26:53on a aujourd'hui
26:54un nouveau premier ministre
26:55et moi je pense
26:55qu'il faut lui donner
26:56sa chance
26:57moi j'ai envie
26:57de lui faire confiance
26:58mais il ne pourra
27:00obtenir un résultat
27:02qui sera porté
27:03à son crédit
27:04que s'il se détache
27:06du macronisme
27:06la vérité c'est ça
27:07c'est que tout le monde
27:09le présente
27:09comme étant un peu
27:11l'enfant finalement
27:12d'Emmanuel Macron
27:12mais moi ce que j'espère
27:14c'est que de ça
27:16il ne fera que peu de cas
27:18et qu'il saura
27:19s'en affranchir
27:20pour proposer
27:21devant l'Assemblée nationale
27:22un projet
27:23un projet de gouvernance
27:25pour le coup
27:25puisque c'est le premier ministre
27:26et il en sera responsable
27:28avec à l'appui
27:29de ce projet
27:30un budget cohérent
27:31et bien dans lequel
27:32les revendications
27:33que nous nous portons
27:35au nom du corps social
27:36et bien il les aura
27:37pris en compte
27:38d'une certaine façon
27:39on pourrait dire
27:39que dans cette manifestation
27:41on lui donne un peu
27:42un ultimatum
27:43mais on lui fait confiance
27:44on lui dit que
27:45et bien il y a
27:46des marges de manoeuvre
27:47confiance pour faire quoi
27:47en deux mots
27:48et après je suis sûre
27:50que les autres
27:50auraient des questions
27:51à vous poser
27:52confiance pour faire quoi
27:53pour revoir sur
27:53l'abrogation
27:54suspension de la réforme
27:55des retraites
27:56tout à fait
27:56tout à fait
27:57moi je pense que
27:58s'il fait ça
27:58ce sera un acte politique
27:59très fort
28:00et qui sera porté
28:01à son crédit
28:01alors c'est quoi
28:03grosso modo
28:03ça serait
28:04de créer une clause
28:05de revoyir
28:07plutôt que prévu
28:08c'est de créer
28:09une commission
28:10paritaire
28:11abroger la réforme
28:12des retraites
28:12ou la mettre
28:13en suspension
28:13par ailleurs
28:14prendre des engagements
28:15pour mettre
28:16un terme
28:17à cette dépense
28:19incroyable
28:20de l'état
28:21c'est plus de 200 milliards
28:22qui sont déversés
28:23vers les entreprises
28:25sans aucun discernement
28:26ni contrôle
28:27et après on vient
28:28mais je dis ça
28:3010 ou 15 fois
28:31sur ce plateau
28:31mais c'est la réalité
28:33des choses
28:33moi je ne dis pas
28:35qu'il faut arrêter
28:36je dis simplement
28:37qu'il faut le faire
28:37avec plus de discernement
28:39et surtout
28:39avec la mesure
28:41de l'efficacité économique
28:42in fine
28:43c'est ça qui est important
28:44et bien peut-être
28:45puisqu'il l'a annoncé
28:46il est vraiment en rupture
28:48et bien à ce moment-là
28:49il ira dans ce sens
28:50et nous on est prêt
28:50je n'ai pas envie
28:55de dresser
28:56le palmarès
28:56des mobilisations
28:57parce qu'à ce jeu-là
28:59on note
29:01les circonstances historiques
29:02dans lesquelles
29:03se déroule
29:03une manifestation
29:04entre 2023
29:05et aujourd'hui
29:06il y a quand même
29:06quelque chose
29:07qui s'est appelé
29:08une crise de régime
29:09et on y est toujours
29:09donc on ne doit pas
29:10appréhender
29:11une manifestation
29:12à l'onde de cette
29:13bataille de chiffres
29:14qui finalement
29:15ne m'intéresse pas beaucoup
29:16il y a quand même
29:17un point commun
29:18je vous ai entendu
29:19monsieur Omrille
29:20et Franck Morel également
29:23entre la revendication budgétaire
29:26et la revendication
29:27des retraites
29:27il y a quand même
29:28un point commun
29:29ce sont deux sujets
29:29un fiscal
29:30un social
29:31mais dans les deux cas
29:33et c'est pour ça
29:34que peut-être
29:35cette mobilisation
29:35est-elle la première étape
29:37d'un renversement politique
29:39quelque part
29:40d'un renversement
29:40du totem macroniste
29:42c'est que
29:42dans les deux cas
29:43il y a une notion
29:44de déséquilibre
29:45de l'effort
29:45je l'ai dit tout à l'heure
29:47déséquilibre budgétaire
29:48au déficit
29:50des classes moyennes
29:51et au bénéfice
29:52des classes aisées
29:53dans la première version
29:55Barnier et Bayrou
29:56déséquilibre au niveau
29:58des retraites
29:58les retraites
29:59les français ont bien compris
30:00ces considérations démographiques
30:03il y aura moins d'actifs
30:05il y aura plus de retraités
30:06oui ils l'ont bien compris
30:07simplement
30:07ils exigent
30:08au même titre que le budget
30:09un équilibre
30:11des efforts
30:11et il se trouve que
30:13dans ce projet
30:15des retraites
30:16ce sont les seuls salariés
30:17qui sont appelés
30:18à faire des efforts
30:19pas les retraités aisés
30:21pas les héritiers
30:23pas le capital
30:24donc effectivement
30:26au titre
30:27non pas que la révolution
30:28pas du tout
30:29au titre
30:30d'une forme d'équilibre
30:31de nature
30:32à pacifier les choses
30:33il y a peut-être
30:34je dirais
30:35des choix à prendre
30:36des curseurs à bouger
30:37Adrien Tricorneau
30:40pardon
30:40Franck Morel
30:41et puis après
30:41la réponse
30:42de François Morel
30:44l'équilibre
30:45c'est bien le sujet
30:46et Franck en a parlé
30:48Franck de Dieu
30:49en a parlé
30:49c'est aussi
30:50une question intergénérationnelle
30:51et j'avais envie
30:52de vous demander
30:52est-ce que vraiment
30:53François Morel
30:54en tête de votre agenda
30:56il y a la question
30:57des retraites
30:58parce que
30:58est-ce qu'il n'y a pas
30:59l'assurance chômage
30:59qui serait quand même
31:01un marqueur plus important
31:02enfin même un sujet
31:03c'est pas une question
31:04de communication
31:04un sujet plus important
31:06pour le monde du travail
31:07les baisses d'indemnisation
31:08qui sont prévues
31:09dans la réforme du chômage
31:10est-ce que la question
31:11du pouvoir d'achat
31:11et de la rémunération
31:13du travail
31:13n'est pas aujourd'hui
31:14plus important
31:15que la question
31:16des retraites
31:17je réponds maintenant
31:18ou j'attends que
31:18alors Franck Morel
31:20je vais dire quelques mots
31:21je ferai à François Morel
31:22si vous pouvez garder
31:24la réponse
31:25il a envie
31:26de vous provoquer
31:28François Morel
31:28non
31:29de provoquer
31:30non
31:30parce que
31:31je voudrais saluer
31:32les paroles
31:33que je qualifierais
31:34de responsables
31:35du discours
31:35qu'a tenu
31:36François Morel
31:37quand il a
31:38eu des propos
31:39plutôt bienveillants
31:39sans rien céder
31:41sur ses convictions
31:42bien évidemment
31:42sur le fond
31:44par rapport au premier ministre
31:45et ça je crois
31:46que c'est quelque chose
31:47d'important
31:47dans le constat
31:49que l'on peut faire
31:49dans la comparaison
31:50notamment qu'on peut faire
31:51entre le mouvement
31:51d'aujourd'hui
31:52et le mouvement
31:52du 10 septembre
31:53entre un mouvement
31:54organisé par les organisations
31:56syndicales
31:56et un mouvement
31:57qui ne l'est pas
31:58donc ça c'est un point
32:00important
32:00après bien évidemment
32:01ça ne vous surprendra pas
32:02je ne suis pas du tout
32:03d'accord avec vous
32:04sur un certain nombre
32:05de choses que vous avez
32:06mis sur la table
32:07et notamment sur le fait
32:08qu'effectivement
32:09on a une situation budgétaire
32:10qui est extrêmement préoccupante
32:12et qui va supposer
32:13qui va impliquer
32:14que l'on fasse des efforts
32:15ça me paraît évident
32:16alors il y a la question
32:17de la justice
32:18vous l'avez dit
32:18c'est une question importante
32:19mais elle ne doit pas
32:21occulter la nécessité
32:23de faire des efforts
32:23en gros
32:24c'est pas
32:25c'est les autres qui payent
32:26et moi je paye rien du tout
32:27ça ça me paraît être
32:28un point important
32:28après il y a des choix
32:30dans les négociations
32:31dans les discussions
32:32il y a des choix
32:33vous avez fort justement
32:35mis sur la table
32:36la question de l'assurance chômage
32:38et de ce qui avait été
32:39remis sur la table
32:40est-ce que c'était le moment
32:41de le remettre sur la table
32:42moi j'ai eu l'occasion
32:43d'être assez sceptique
32:44par rapport à ça
32:45puisque la convention
32:47vient d'être signée
32:47au mois de novembre
32:48de l'an passé
32:49donc c'était un petit peu compliqué
32:51mais je pense que
32:52dans les échanges
32:53qui veulent avoir lieu
32:54et c'est le propre
32:55d'ailleurs du dialogue social
32:56c'est le propre
32:57des compromis
32:58des discussions
32:59il y a des choses
33:00sur lesquelles on peut avancer
33:01et des choses sur lesquelles
33:01on ne peut pas avancer
33:02il y a des choses
33:03plus simples que d'autres
33:04voilà à bon entendeur
33:05à bon entendeur
33:06salut en tout cas
33:07c'est ce que je voulais
33:08mettre en avant
33:09salut François
33:11je vais répondre
33:12moi je pense
33:16qu'aujourd'hui
33:17qu'est-ce que vous mettez
33:18en tête de l'agenda
33:18social pour vous
33:19je vais répondre
33:20d'abord à Franck
33:21et puis après vous
33:22pour moi la question
33:24numéro un
33:25j'étais ce matin
33:26sur un plateau de radio
33:26avec Pierre Gattaz
33:28ancien patron du MNF
33:29et on est tombé d'accord
33:30sur presque tout
33:31la priorité pour la France
33:33aujourd'hui
33:33c'est de tirer l'économie
33:35vers le haut
33:35d'investir dans la recherche
33:37d'investir dans les emplois
33:38de qualité
33:39tout ce qui n'est pas
33:40à l'ordre du jour
33:41de tous les programmes
33:43que nous avons eu
33:43depuis plusieurs années
33:44c'est ça le sujet
33:46numéro un
33:46tant qu'on n'aura pas fait ça
33:48dit autrement
33:49tant qu'on n'aura pas
33:50rompu avec le macronisme
33:52avec cette politique
33:53de l'offre
33:53qui coûte des milliards
33:54et qui ne produit pas
33:55de résultats
33:56et bien on n'y arrivera pas
33:57et qui est favorable
33:58aux entreprises
33:58bien sûr que non
34:00il n'y a jamais eu
34:01autant de faillite
34:02en France que dans l'année 2025
34:04c'est évidemment pas favorable
34:05aux entreprises
34:05c'est une manière
34:08de récupérer
34:09le niveau de faillite
34:10qu'il y avait
34:11avant le Covid
34:12on peut en discuter
34:13simplement
34:14moi je suis factuel
34:15je dis que non
34:16ça ne profite pas
34:17au tissu économique
34:17je l'ai dit
34:18je n'ai pas arrêté
34:19de le dire
34:20on n'enrichira pas
34:21la France
34:22en appauvrissant les Français
34:23c'est quand même pas compliqué
34:24de comprendre ça
34:25maintenant je vais répondre
34:26sur les priorités
34:27dans l'agenda
34:27et je vais dire
34:29que la priorité
34:30numéro un aujourd'hui
34:30c'est le financement
34:31de la maladie
34:33dans la protection sociale
34:34ça c'est le sujet
34:35numéro un
34:36il y a un rapport
34:37de 1 à 7
34:38en termes d'équilibre
34:40entre ce qui est
34:41du domaine de la CNAV
34:42je rappelle
34:43c'est 175 milliards d'euros
34:44l'ordre de grandeur
34:45la maladie
34:46c'est 220 milliards
34:47donc on est vraiment
34:48dans le même ordre
34:49de grandeur
34:49et bien aujourd'hui
34:50on a un problème
34:51effectivement
34:51de financement
34:52d'assiettes
34:53de financement
34:53de la protection sociale
34:54on vient d'aujourd'hui
34:55c'est le discours général
34:57il faut réduire
34:59les dépenses de santé
34:59moi je trouve
35:00que c'est scandaleux
35:01et c'est très grave
35:02très déprimant
35:03dans notre pays
35:04l'efficacité
35:05de la dépense de santé
35:06oui
35:07qu'on vient de nous dire
35:08que c'est super
35:09d'augmenter
35:10les dépenses d'armement
35:11et que l'objectif
35:13c'est de diminuer
35:14les dépenses de santé
35:15franchement
35:16si on veut avoir
35:18un discours
35:18super déprimant
35:20on ne peut pas dire
35:21autrement
35:21moi je dis que c'est bien
35:22les dépenses de santé
35:22la transition démographique
35:23du vieillissement
35:24de la population
35:24c'est même quasiment impossible
35:26on sait qu'il y a une tendance lourde
35:27de les augmenter
35:28de façon à ce que les gens
35:29soient mieux soignés
35:30que pour le coup
35:32on revienne dans le bon sens
35:33sur la question
35:34de la mortalité infantile
35:35etc
35:35tout un tas de choses
35:37qu'on remette
35:37des infirmières scolaires
35:39etc
35:39ce qui a tendance à disparaître
35:40je ne vais pas vous en faire des tonnes
35:42donc pour vous
35:42c'est la maladie d'abord
35:43la maladie d'abord
35:44et l'assurance chômage aussi
35:46alors sur l'assurance chômage
35:47le problème
35:48il est que
35:48depuis plusieurs années
35:50l'État considère
35:51que c'est une
35:51comment dire
35:52c'est une bourse
35:53dans laquelle il peut puiser
35:54à façon
35:55et pour récupérer de l'argent
35:57qu'est-ce qu'il fait
35:57il tape sur les chômeurs
35:58il dit parce que
35:59nous on continue
36:00de payer les cotisations
36:01la vérité c'est ça
36:02nous on cotise
36:03et en fait l'État il dit
36:04ben voilà
36:05j'ai ici ce petit tiroir caisse
36:07de temps en temps
36:07je vais prélever dedans
36:08il impute à l'assurance chômage
36:10des dépenses
36:11qui ne sont pas de la nature
36:12d'indemnisation
36:12ça c'est vrai
36:13depuis la fusion
36:14de la NPE
36:15et de l'Unédic
36:17depuis France Travail
36:18n'en parlons pas
36:19il a prélevé 12 milliards d'euros
36:21dans l'Unédic
36:22alors même qu'on était
36:23en excédent
36:23et qu'on aurait pu
36:24se désendetter
36:25et la réforme
36:26qui était proposée
36:27par Gabriel Attal
36:28que par ailleurs
36:29il se permet
36:30transgression absolue
36:32de reproposer en PPL
36:33vous savez
36:35franchement
36:35il faut être culotté
36:36et bien
36:36qui a été retoqué
36:37par les circonstances politiques
36:40elle consistait finalement
36:42à diminuer
36:43les droits
36:44dont nous faisons l'acquisition
36:47par nos autorisations
36:47c'est un système
36:48assuranciel
36:49il vient nous voler
36:50nos droits
36:50pour pouvoir alimenter
36:52le budget d'Etat
36:52comment vous voulez
36:53qu'on accepte ça ?
36:54et bien on va marquer une pause
36:55et on va essayer
36:55de trouver une solution
36:56juste après
36:56le 18-19
37:01d'Edwis Chevrillon
37:02retour dans le 18-19
37:06avec mes invités
37:07François Omri
37:08le président de la CFE CGC
37:09et avec vous
37:10face à vous
37:11comme vous voulez
37:11Franck Morel
37:12avocat
37:13expert à l'Institut Montaigne
37:14qui a été à Matignon
37:16vous l'avez rencontré
37:17notamment sur les questions
37:18de travail
37:19Franck Daudieu
37:19directeur adjoint
37:20de la rédaction de Marianne
37:21Adrien Trécorneau
37:22directeur conseil
37:23de l'agence Marc
37:24Franck Morel
37:25vous voulez vous répondre
37:26peut-être
37:26François Omri
37:27je voulais répondre
37:29sur la question
37:30de l'assurance chômage
37:31effectivement
37:31l'assurance chômage
37:32il faut qu'on mette en musique
37:33la convention de novembre 2024
37:35avant même de parler
37:36de la quatrième
37:36qui a été signée
37:37donc il faut appliquer
37:38cette convention
37:39et moi je voudrais saluer
37:41le fait que
37:41dans cette convention
37:42on a repris
37:43un certain nombre de choses
37:44qui avaient été actées
37:45d'ailleurs
37:45dans les réformes précédentes
37:46et notamment dans celles
37:47qui avaient été
37:48mises en place
37:48en 2020
37:50mais derrière
37:54cette question
37:54de la convention
37:55d'assurance chômage
37:55je voudrais mettre en exergue
37:56un point
37:57qui me paraît important
37:57c'est que
37:58beaucoup de points
37:59qui font débat aujourd'hui
38:00et qui tournent aujourd'hui
38:01en boucle
38:03tournent autour
38:04de la question
38:04de la place du travail
38:05de la centralité du travail
38:07dans la vie des individus
38:08et dans la capacité
38:11du travail
38:13de tenir ses promesses
38:14et donc
38:15il y a beaucoup d'attentes
38:17sur ce sujet
38:18sur le fait
38:20qu'un certain nombre
38:20de nos concitoyens
38:21ont l'impression
38:22à tort ou à raison
38:23mais souvent à raison
38:24que ça n'est pas
38:26par le travail
38:27qu'ils vont améliorer
38:28leur situation
38:28à court
38:29ou à moyen terme
38:30et donc il faut
38:31évidemment travailler là-dessus
38:32alors travailler là-dessus
38:33ça veut dire se poser
38:33un certain nombre
38:34de questions structurelles
38:35l'une d'entre elles
38:36étant
38:36on a un modèle social
38:38qui est soumis
38:39à rude épreuve
38:40du fait de la démographie
38:41démographie pardon
38:43du fait du vieillissement
38:44et il faut prendre en compte
38:47cet aspect
38:49et poser la question
38:50du financement
38:51de notre modèle social
38:52est-ce qu'on a raison
38:53de faire asseoir
38:54le caractère principal
38:56du financement
38:57de notre modèle social
38:58sur le travail
38:59c'est une vraie question
39:00Adrien Tricorneau
39:01c'est le moment
39:05de faire des choix
39:06donc c'est pour ça
39:07que je vous posais
39:07cette question tout à l'heure
39:08parce qu'en fait
39:08on ne peut pas tout faire
39:09c'est contraint
39:09et c'est l'intérêt
39:10de ces périodes
39:11c'est que ça nous oblige
39:11à révéler des choix
39:12et aujourd'hui
39:13la pauvreté est plus jeune
39:14qu'âgée
39:15la figure de la pauvreté
39:16c'est la mère
39:17c'est l'évolution de société
39:18c'est la mère célibataire
39:1990% des familles monoparentales
39:21c'est une femme
39:22qui élève seule ses enfants
39:23et là on voit bien
39:24que les minima sociaux
39:25ne suffisent pas
39:27à sortir de la pauvreté
39:28aujourd'hui
39:30on voit aussi même
39:31que le travail
39:32ne suffit pas
39:32à sortir de la pauvreté
39:33c'est pas seulement en France
39:35c'est des évolutions structurelles
39:36des polarisations
39:377% dans l'OCDE
39:38des travailleurs sont pauvres
39:39et donc quelle réponse
39:41finalement on a face à ça
39:42plutôt qu'uniquement
39:43poser la question
39:44du temps passé à la retraite
39:47pour moi la question
39:48du temps passé à la retraite
39:49c'est pour les métiers pénis
39:50pour les gens
39:51qui ont une espérance de vie
39:51qui est limitée
39:52et à mon avis
39:53la grande injustice
39:54et la non compréhension
39:55de ces réformes
39:56c'est ça d'abord
39:57mais aujourd'hui
39:58on a quand même
39:58un phénomène massif
39:59c'est pour ça
40:00que tous les calculs budgétaires
40:01personne ne les écoute
40:02c'est que l'INSEE
40:03nous dit que l'an dernier
40:04on a atteint
40:05le record de pauvreté
40:06depuis que la statistique
40:07de pauvreté en France
40:08elle est calculée
40:0915,4%
40:10la manière de compter
40:11a changé quand même
40:12en 1996
40:13mais si on s'adresse
40:15aux gens de l'INSEE
40:16qui l'ont fait
40:16ils vous expliquent
40:17qu'en fait
40:17avant il n'avait pas de statistiques
40:18et qu'on est revenu
40:19au niveau de pauvreté
40:20des années 70
40:20alors qu'entre temps
40:21il y a des primes pour l'activité
40:23il y a des gens
40:23qui travaillent
40:23comme un complément
40:24on n'arrive pas
40:24à aller sortir de la pauvreté
40:25et pourtant
40:26les minima sociaux
40:27c'est seulement 4%
40:29du total de la protection sociale
40:30est-ce qu'il n'y a pas
40:31des choses à faire
40:32aussi dans ce domaine
40:33c'est pas les retraites
40:34c'est pas la maladie
40:35pas très rapidement
40:35parce qu'il y a un point important
40:37qui est le rééquilibrage
40:37le taux de proveté
40:39est réduit d'un tiers
40:40du fait de nos aides sociales
40:41quand même
40:41c'est un point
40:42qu'il faut souligner
40:43parce que notre système
40:44a beaucoup de défauts
40:45et il faut travailler
40:46sur ces défauts
40:47mais on a quand même
40:48un rééquilibrage
40:49extrêmement important
40:50du fait de nos aides sociales
40:51je crois qu'on est
40:52tout à fait d'accord sur ça
40:53parce qu'avant
40:54avant aides sociales
40:55on a 21,7%
40:56c'est-à-dire
40:57plus d'une personne
40:58sur cinq
40:59absolument
40:59qui est quand même
41:00en dessous du seuil de prové
41:01ce qui est très grave
41:02mais notre système social
41:03il s'épuise
41:04à corriger des inégalités
41:05structurelles
41:06des polarisations
41:07qui augmentent
41:08François Omril
41:09pas forcément là-dessus
41:10il faut qu'on avance
41:11il y a une chose à dire
41:11mais
41:12moi sur la question
41:14du salaire
41:14le fait que le travail
41:15ne paye plus suffisamment
41:17à la cour des salaires
41:18c'est mesurable
41:19dans les branches
41:19où les observatoires
41:21font des calculs
41:22très précis
41:23branche par branche
41:24la courbe des salaires
41:25petit à petit
41:26sur le temps long
41:27sur 20 ans
41:28sur 30 ans
41:29petit à petit
41:30s'écrase
41:31sur les minimas
41:32voilà
41:32c'est pas compliqué
41:33c'est mesurable
41:34partout
41:34donc en fait
41:35la frange de personnes
41:37qui sont
41:38on va dire
41:38entre le niveau
41:40de pauvreté
41:40et le niveau de pauvreté
41:42plus 10
41:42plus 20%
41:43elle ne fait que s'étendre
41:45donc il suffit
41:45qu'on monte
41:46de façon mécanique
41:48la prise en charge
41:50et bien on en attrape
41:50de plus en plus
41:51le problème
41:52c'est ça
41:52c'est cette précarité salariale
41:54qui fait que la courbe
41:55de salaire
41:55en fonction
41:56de la qualification
41:57des responsabilités
41:59de l'expérience
42:00etc
42:00on va dire
42:01ce qui a toujours été retenu
42:03comme principe
42:04d'équilibre
42:05des salaires
42:06et d'un principe
42:08de négociation
42:08et bien
42:09par des effets
42:10de talons
42:10on les a fait baisser
42:12baisser baisser
42:12et il suffit
42:13qu'il arrive n'importe quoi
42:14dans la vie de quelqu'un
42:15Faut-il supprimer
42:16les exonérations
42:17de charges
42:18de cotisations sociales
42:20puisque c'est ça
42:20le gros magot
42:22en fait
42:22quand on vous dit
42:23qu'il y a 200 milliards
42:24d'aides versées
42:25aux entreprises
42:26vous avez
42:2780 milliards
42:28qui sont
42:28qui sont dus
42:29à ces exonérations
42:30de cotisations sociales
42:32au niveau du SMIC
42:33voire un peu plus
42:34est-ce que vous dites
42:35il faut les supprimer
42:36en fait il y a
42:36trois parties
42:37il y a les exonérations
42:40de cotisations
42:40il y a le CICE
42:42donc
42:43qui a zappé
42:44la cotisation
42:45de 4,05%
42:46à l'assurance chômage
42:47au passage
42:48à la charge
42:49des employeurs
42:50ce qui fait que désormais
42:51à travers la CSG
42:52finalement c'est les salariés
42:53qui payent la cotisation patronale
42:55vous avouerez
42:56c'est quand même
42:56fort de café
42:57donc
42:57non il faut cibler
42:59moi je dis
43:00il faut intervenir
43:02sur le secteur économique
43:02mais pour la partie
43:03exonération
43:05elles ouvrent
43:06la trappe
43:06à bas salaire
43:07en le fait
43:08elles financent
43:09la déqualification
43:10dans des entreprises
43:12et des secteurs économiques
43:13pour lesquelles
43:14il n'y a pas
43:14de compétition internationale
43:16voilà
43:17c'est quand même
43:17pas compliqué
43:19de le comprendre
43:19le deuxième point
43:20c'est les interventions
43:22directes
43:22les aides directes
43:24là encore
43:25il y a beaucoup à dire
43:26sur leur efficacité
43:27et les dispositifs
43:29à mettre en place
43:30pour essayer un petit peu
43:31de les redresser
43:32et surtout
43:32d'évaluer l'efficacité
43:34et enfin
43:35il y a tous les dispositifs
43:36fiscaux
43:36alors là
43:37c'est la messe
43:38il y en a plus de 2800
43:40et on nous a dit
43:41désormais
43:41c'est une vérité officielle
43:42qui est certifiée
43:43par le Sénat
43:44que même la haute administration
43:46ne sait pas
43:47pourquoi
43:47on a mis en place
43:49tel dispositif
43:50pourquoi on ne l'a pas mis
43:51et ce qu'il rapporte
43:53ou ce qu'il coûte
43:53donc c'est quand même
43:54un peu cascaïen
43:55Franck de Dieu
43:56il faut qu'on bascule
43:58un peu sur la fiscalité
43:59parce qu'il ne reste
43:59que 5 minutes
44:00vous ce que vous réclamiez
44:01tout à l'heure
44:02et un peu à juste titre
44:03c'est en disant
44:04il faut un rééquilibrage
44:05fiscal
44:06on voit bien
44:07qu'aujourd'hui
44:08tout le débat politique
44:10il est focalisé
44:11sur la fameuse
44:12taxe d'Ukman
44:13derrière
44:15c'est
44:15est-ce qu'il faut
44:16faire payer
44:16les riches
44:17les ultra-riches
44:18et comment
44:19et à votre avis
44:20quelle peut-être
44:20la réponse
44:21de Sébastien Lecornu
44:22je pense que
44:25j'en profite
44:26pour montrer
44:26la une de Marianne
44:27puisque c'est
44:28il faut le faire
44:29enquête sur le dernier
44:30greniard de Macron
44:31c'est vous qui avez
44:31le papier Franck de Dieu
44:32c'est pas moi
44:33mais il est excellent
44:34il y en avait un lecteur
44:36assidu
44:36qui s'appelle
44:37Franck Omry
44:37il nous a dit
44:38qu'il achetait ça
44:39depuis le début
44:39qu'est-ce qui va se passer
44:41je pense que vous avez
44:43c'est toujours
44:43le fameux débat
44:44entre la base taxable
44:46et le taux de taxation
44:47alors on est sur
44:48BFM Business
44:49on peut être un peu technique
44:49la base taxable
44:50c'est quand même
44:52elle est à l'avantage
44:53de la taxe Zuckman
44:54c'est-à-dire que vous avez
44:55un gisement fiscal
44:56je l'ai dit
44:57on a fait un petit calcul
44:59à Marianne
44:59sur la base des chiffres
45:00de challenge
45:01sur les six dernières années
45:04donc depuis
45:04avant le Covid
45:06vous avez les dix premières familles
45:07qui ont vu
45:08leur plus-value potentielle
45:10augmenter de 260 milliards
45:11c'est-à-dire 50%
45:13ils ont un taux de...
45:14mais c'est la bourse
45:15et l'immobilier
45:15vous savez ça mieux que moi
45:16oui c'est la bourse
45:17et l'immobilier
45:18et alors
45:18cette richesse
45:19virtuelle
45:20c'est quand même
45:21un gisement fiscal
45:21et il est difficile
45:23même qu'on vienne
45:24de la droite
45:24ou de la gauche
45:25de résister
45:25à ce gisement fiscal là
45:27ça je peux vous dire
45:28ça fait 30 ans
45:29que j'observe
45:29les pérégrinations
45:33budgétaires
45:33c'est tout de même
45:34difficile
45:35c'est encore plus difficile
45:36quand
45:37et je l'ai vu cette semaine
45:38il y a un sondage
45:39qui est sorti
45:40sur l'appréciation
45:42la volonté
45:43à 89%
45:44des français
45:45par l'Ipsos
45:46pour le Parti Socialiste
45:48pour le Parti Socialiste
45:49non mais avec une question
45:50qui pouvait être peut-être
45:51vous avez quand même
45:5386% des gens
45:54qui sont favorables
45:55à imposer
45:56les hyper riches
45:57ce qui est intéressant
45:58c'est que vous avez
45:5992% des électeurs
46:00de renaissance
46:01et 89%
46:02des électeurs
46:03de l'air
46:03et là
46:04tout de même
46:05et on en revient
46:06à cette histoire
46:07des corps intermédiaires
46:08dont vous parliez
46:08plus tôt
46:09en début d'émission
46:10où il doit y avoir
46:11une sorte de correspondance
46:12entre l'opinion publique
46:14et je dirais
46:15ce qui les représente
46:16quand vous avez
46:17un tel
46:19je dirais
46:20écart
46:21d'opinion
46:22entre
46:22l'opinion publique
46:24et les représentants
46:26c'est à chaque fois
46:27un coup de pioche
46:28dans le fossé
46:29qui distingue
46:30la base des élites
46:31et ça
46:31si vous voulez
46:32il y a un moment donné
46:33quand vous êtes
46:34premier ministre
46:36vous essayez
46:36quelque part
46:37de recoudre
46:38avec l'opinion publique
46:39François Amrille
46:40est-ce que c'est un sujet
46:41pour vous ?
46:41Est-ce que d'abord
46:41vous êtes favorable
46:42à la taxe Juckman ou pas ?
46:45A cette question-là
46:47je ne vais pas répondre
46:47parce que pour moi
46:50une telle distorsion
46:51on vient de parler
46:52du niveau de pauvreté
46:53qui augmente
46:54finalement il y a deux indicateurs
46:56que personne ne conteste
46:57depuis une vingtaine d'années
46:58la pauvreté augmente
46:59et le nombre de milliardaires
47:01la fortune des milliardaires
47:02augmente
47:03donc moi
47:04je fais la relation
47:06de cause à effet
47:07vous pourrez me contester
47:10la logique de ça
47:11mais c'est un peu
47:12la tendance de l'époque
47:13et moi je pense
47:15qu'une certaine façon
47:16une telle concentration
47:17une telle disproportion
47:19dans le partage
47:20de la valeur
47:21c'est une forme
47:22de pollution sociale
47:23et économique
47:23et moi ce que je dis
47:25c'est que la taxe Juckman
47:26finalement
47:26c'est un peu
47:27une lutte
47:28contre la pollution
47:29quand elle est constituée
47:31ce serait bien plus efficace
47:33d'agir en amont
47:34et d'empêcher
47:36cette sur-accumulation
47:37par des moyens
47:38j'allais dire
47:42des règles
47:42de fonctionnement
47:43et de gouvernance
47:44dans les entreprises
47:45et dans la chaîne
47:46de valeur
47:46qui permettent
47:47une meilleure répartition
47:49de la valeur
47:49et une accumulation
47:52un petit peu moins forte
47:54de capital
47:56et de ressources
47:57je pense que ce sera
47:58une solution
47:58beaucoup plus harmonieuse
48:00et beaucoup plus efficace
48:01et qui par ailleurs
48:01remettrait un petit peu
48:03de morale aux gens
48:03dernier point
48:04je suis bien fondé
48:06à intervenir
48:07sur ce sujet là
48:08parce que je représente
48:09les gens
48:09la classe moyenne
48:10la classe moyenne supérieure
48:11les techniciens
48:11les agents de maîtrise
48:12et les cadres
48:13qui sont toujours là
48:15bien présents
48:15quand il s'agit
48:16pour le gouvernement
48:17d'aller chercher
48:18un petit peu plus
48:19sur la fameuse base taxable
48:22eux ils sont toujours là
48:23les régimes sociaux
48:24dont Bruno Le Maire disait
48:26le système social
48:27il est généreux
48:27c'est l'encadrement
48:28qui le solvabilise
48:29c'est nos cotisations
48:30qui permettent
48:31au régime d'exister
48:32et quand il s'agit
48:33à leur sortie
48:33de nous taper dessus
48:35spécifiquement
48:35dans l'assurance chômage
48:36par exemple
48:37en imposant la dégressivité
48:38pour les allocations
48:39pour les cadres
48:40moi je dis
48:40c'est plus que scandaleux
48:42c'est dégueulasse
48:43et ça détruit
48:44la cohérence
48:44et la solidarité
48:46dans la société
48:46Franck Morel
48:49vous avez le droit
48:49à trois secondes
48:50tout le monde devra
48:53faire des efforts
48:53voilà
48:54c'est ça
48:56ça sera le mot de la fin
48:57ça vous va
48:57Franck Ombril
48:57comme mot de la fin
48:58même le patronage
48:59je pense qu'on est d'accord
49:00il faut partager
49:03partager les efforts
49:03partager les efforts
49:04merci François Ombril
49:05en tous les cas
49:05nous avoir rejoint
49:06président de la CFSGC
49:08merci Franck Morel
49:09d'avoir été
49:10François Morel
49:11voilà
49:11Franck Morel
49:12c'était la tournée des Franck
49:16heureusement qu'il y a un Adrien
49:17Adrien Trécorneau
49:18merci à tous
49:19de nous avoir suivis
49:20bien sûr
49:20bonne soirée
49:21tout de suite
49:21Stéphanie Collot
49:22pour le journal de l'écho
49:23le 18-19
49:27d'Edwige Chevrillon
49:28sur BFM Business

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