00:0016h46, dans la famille chaque jour un expert de marché vient disrupter les scénarios contrariés.
00:07Le consensus, c'est Andrea Twainy pour Saxo qui nous rejoint aujourd'hui et en fil rouge puisqu'il était aussi avec nous il y a une heure.
00:14Rebonjour Andrea.
00:15Rebonjour.
00:15Welcome back.
00:17On se projette sur l'année prochaine, sur 2026, c'est les signes noirs, les fameux signes noirs,
00:21ces imprévus qui pourraient disrupter tous les scénarios de marché l'an prochain.
00:24Vous les publiez chaque mois de décembre, les signes noirs de l'année suivante.
00:27Vous en proposez 9 pour 2026, alors on en a évoqué 3 tout à l'heure, c'était à 15h40 et c'est à retrouver en replay d'ailleurs.
00:34Sur l'application BFM Business, franchement ça décoiffe à vos scénarios.
00:37Et le problème c'est qu'aucun des scénarios n'est vraiment impossible.
00:41Chacun trouve son taux de probabilité au-delà de zéro.
00:44Et si ne serait-ce qu'un seul des scénarios venait à advenir, à se produire, ce serait un chamboulement total pour les marchés.
00:51On va donc se lancer dans vos autres signes noirs de l'année prochaine.
00:53Vous êtes prêts ?
00:54Avec la France.
00:56La France en 2026.
00:57Je l'adore celui-là.
00:59Je l'adore.
01:00Il est merveilleux.
01:01Ça tâche bien là.
01:02Tenez-vous bien votre photo.
01:03C'est extraordinaire.
01:04C'est parti.
01:04La France en 2026 pourrait être un signe noir.
01:06Expliquez-nous.
01:07Eh oui.
01:07La France en 2026 pourrait être un signe noir.
01:09Et si on regarde attentivement, c'est peut-être le signe noir qui pourrait avoir le plus de probabilité de se réaliser.
01:15En tout cas, ce n'est pas celui qui est le plus délirant.
01:17Le scénario, il explique que la France serait réveillée par les marchés financiers.
01:22Les marchés financiers prennent le pouvoir du Premier ministre et donc force la France à prendre des décisions et des mesures structurelles qu'on attend depuis des années pour essayer de rétablir un peu une situation économique concevable.
01:34Cette situation, elle commencerait avec une adjudication ratée, donc une adjudication qui ne trouverait pas de demande par rapport à l'offre qui est proposée.
01:46Et donc, du coup, ça déclencherait un phénomène de panique sur les marchés.
01:49On aurait une hausse rapide des rendements obligataires.
01:51On est légèrement en dessous de 3,5% aujourd'hui.
01:53On passerait à 6%.
01:54On aurait un spray de France-Allemagne qui toucherait les 400 points de base.
01:57Et puis, on aurait aussi une explosion des CDS souverains.
02:01Donc, du coup, pas d'autre solution pour la France que de réagir.
02:05Réagir dans l'urgence, c'est jamais bon.
02:07Donc, du coup, ça voudrait dire de l'austérité et des mesures qui seraient prises à la hâte par le gouvernement pour essayer de rassurer les marchés.
02:14À savoir, du coup, gel de dépense publique, révision des prestations sociales, privatisation et bien sûr, réforme des retraites.
02:20C'est un sujet qui nous plaît beaucoup en France.
02:23Donc, du coup, c'est des mesures qui viseraient à restaurer la confiance des marchés.
02:27Point quand même négatif pour la France.
02:29C'est vrai que la BCE intervient de moins en moins.
02:31Le PEPP n'existe plus.
02:33Et du coup, la Banque Centrale Européenne choisirait dans ce scénario de rester en retrait en attendant d'avoir des réformes claires de la France.
02:41Ce scénario, il nous rappelle un petit peu celui de l'Angleterre et du mini-budget listrousse qui a été un peu moins dramatique que les chiffres qui sont exposés ici.
02:49Mais qui a quand même été un mini-crack pour les guilts anglais et qui a eu, du coup, des conséquences.
02:55Sauf qu'eux n'avaient pas la BCE.
02:57Eux avaient l'intervention de la Banque d'Angleterre.
02:59Ils n'avaient que la Banque d'Angleterre.
03:00Alors, vous dites, si la France se retrouve réveillée par le marché, si les marchés financiers obligent à un changement de Premier ministre,
03:07la BCE pourrait ne pas agir.
03:09C'est-à-dire que ce serait effectivement un gros disrupteur pour nous Français, un grand signe noir, bien sûr, mais pas forcément la cause d'une chute de la zone euro.
03:17Si c'était un risque, la BCE agirait et viendrait sauver la France dans ce cas-là.
03:20Exactement. Dans un premier temps, dans le scénario, on limite, donc du coup, on aurait limite down sur le CAC.
03:24Donc, ça veut dire que les contrats futurs, eux, ils toucheraient du coup la limite autorisée de cotation ou en tout cas de mouvement sur la journée.
03:30On aurait un euro-dollar qui reviendrait quand même à la parité sur une période très court terme où il y aurait du coup une réaction en chaîne.
03:38Mais pour le moment, en tout cas à court terme, la BCE, elle, préférerait dans ce scénario rester en retrait,
03:43attendre une réaction du gouvernement français, des mesures claires, nettes et surtout crédibles pour redresser la situation.
03:50Une fois ces mesures présentes, là, elle accepterait de jouer le jeu et de venir au soutien des marchés.
03:54Moi, j'avais une petite question pour les auditeurs ou les téléspectateurs qui ne sont pas forcément à l'aise avec les mécanismes de marché.
03:59C'est quoi le minimum down à partir de quand le CAC ne code plus ?
04:04Alors, c'est fixé par la place boursière.
04:05C'est Euronext qui fixe une limite, une limite haute et une limite basse.
04:09À partir du moment où on a atteint ce niveau, ce niveau, il peut varier.
04:12Une fois que ce niveau est atteint, ça veut dire qu'on suspend la cotation,
04:15le temps de vérifier les mouvements, les transactions qui ont été faites
04:17et essayer de ramener un certain équilibre de marché pour éviter justement d'avoir un décrochage trop sévère.
04:22Quelle probabilité que ça arrive ?
04:24Les marchés réveillent la France, obligent à un changement de gouvernement
04:26et finalement mettent la France devant ses responsabilités sans aide de la BCE.
04:30La BCE privilégiant, elle aussi, va laisser la France se débrouiller pour qu'enfin elle se réforme et s'assainisse.
04:35Quelle probabilité que ça arrive d'après vous ?
04:37Sabrina ?
04:38Ça s'est arrivé déjà aux Etats-Unis où Trump, c'est le marché obligataire qui l'a un peu réveillé.
04:43C'est vrai, c'est vrai.
04:44Et puis le scénario décrit par Andrea et les équipes de Saxo,
04:48on l'a déjà vu en 2012 avec les pays du Club Med,
04:51l'Italie et aussi l'Espagne.
04:54Mais on dit toujours la France, c'est pas pareil, c'est tout big, tout fail.
04:57Sauf qu'ils ont osé aussi bouger Donald Trump.
04:59C'est ça.
04:59C'est tout big aussi, ça n'a pas empêché le marché de faire la loi.
05:02Alors, en probant ?
05:03Oui.
05:03La probabilité que ça arrive ?
05:04Oui.
05:05Allez, je dirais 60.
05:07Ah, t'y crois alors ?
05:08Je pense que ça va arriver.
05:0960%.
05:09Allez, moi je suis comme ça, je suis joueuse.
05:12Waouh.
05:14Combien, Antoine ?
05:15Moi, je mettrais 30% pour réveiller un petit peu la belle endormie.
05:21Non, il y a plusieurs choses.
05:22C'est vrai qu'on a parlé de l'instant l'Estrus avec le Royaume-Uni
05:26qui a connu 48 heures de vraies grosses crises.
05:29Nous, on n'a pas de fonds de pension.
05:31On n'a pas ce risque systémique-là qui nous met en échec et mat.
05:34Et là, effectivement, l'Estrus, elle n'avait qu'à retirer son plan.
05:37Il n'y avait pas d'autre solution.
05:39Et puis, on a deux avantages.
05:41On a un pays qui sait très bien collecter l'impôt.
05:45Mais jusqu'à quand, en fait ?
05:47Jusqu'à quand, il y a le consentement à l'impôt ?
05:48Évidemment, parce que là, on a le mur de flou.
05:50L'autre truc qui nous sauve, c'est qu'on a d'excellents traders à France Trésor
05:54qui arrivent à très très bien caser notre dette.
05:57Et je dirais, on a l'avantage de nos inconvénients.
05:59C'est-à-dire qu'on a un rendement qui est quand même super appétissant
06:03pour un pays qui a quand même notre track record niveau dette.
06:08Mais voilà, il faut se réveiller.
06:10Un incident de crédit et une adjudication qui part.
06:13Ne serait-ce qu'un tout petit peu mal.
06:16Là, c'est un signal désastre.
06:17D'autant qu'il y aura un grand changement l'an prochain pour nous, Français.
06:19Parce que c'est vrai que les marchés se sont toujours délectés de la dette française.
06:23Les Allemands aussi vont émettre de la dette.
06:25Autant que nous.
06:26Ça va nous rendre un tout petit peu moins appétissants.
06:30Il y aura davantage d'émissions de dette l'année prochaine
06:32que ce qu'on a connu cette année.
06:33Donc beaucoup plus de stress pour le marché.
06:36Et la vraie question qu'on peut se poser aussi sur la France.
06:38Tout à l'heure, Guillaume, vous avez dit
06:39« too big to fail », mais c'est aussi « too big to save » potentiellement la France.
06:43Et donc ça, ça peut être une question qu'on peut se poser jusqu'à…
06:46Dans quelle mesure on peut vraiment sauver la France
06:47si jamais il y avait un vrai choc obligataire ?
06:49Les signes noirs de l'année 2026.
06:51Ces scénarios peu probables, mais loin d'être impossibles.
06:54Un autre signe noir, alors beaucoup plus léger,
06:56que vous identifiez chez Saxo pour l'an prochain.
06:58Il est chouette celui-là.
06:59Taylor Swift.
07:00Oui, oui, Taylor Swift.
07:01Et alors Travis Kels, on dit ça ?
07:03Travis Kels, je suis un peu…
07:04C'est le joueur de Kansas City.
07:06Oui, c'est ça.
07:08Travis Kels et Taylor Swift se marient en 2026.
07:11« Faisons un rêve ».
07:12Et leur mariage dope la croissance mondiale.
07:14Vous êtes sérieux ?
07:15Tout à fait.
07:16Alors le mariage, lui, il est prévu.
07:18Donc là-dessus, il n'y a pas de problème.
07:19Ce qui a ce signe noir, ou en tout cas ce scénario,
07:22il aurait deux aspects.
07:23Un aspect purement sociétal.
07:25Donc ce mariage, il aurait des conséquences directes.
07:27Donc ce mariage, il se suivrait par une annonce d'une naissance.
07:30Et donc du coup, une décision d'un couple superstar aux États-Unis.
07:34On a déjà parlé de Taylor Swift qui pouvait influencer potentiellement la politique américaine.
07:38On en a parlé pendant l'élection de Trump.
07:40On en a parlé à plusieurs reprises de son impact sur la société américaine
07:43et surtout sur les jeunes.
07:45Et donc du coup, ce qui est intéressant dans ce phénomène,
07:47dans ce scénario et l'aspect sociétal,
07:49c'est en gros de dire que ce couple-là déciderait,
07:52suite à l'annonce de la naissance de leur enfant,
07:54de se mettre en retrait,
07:55de se retirer un petit peu de cette vie de projecteur qu'ils ont aujourd'hui,
07:59d'aller vivre dans le Midwest, un petit peu au calme,
08:01loin de New York et Los Angeles,
08:03et d'avoir une présence en ligne beaucoup moins importante.
08:07C'est-à-dire de quitter un peu les réseaux sociaux,
08:09d'interdire à leurs enfants d'avoir des écrans avant l'âge de 12 ans.
08:13Donc vraiment de changer complètement la société dans laquelle on vit aujourd'hui.
08:17Ils deviennent amiches, ils deviennent amiches.
08:18Non, je présente.
08:19Pas à ce point, mais en tout cas adopter un rythme de vie complètement différent,
08:24loin des projecteurs, loin de ses réseaux sociaux, loin de ses écrans.
08:26Et donc du coup, ça, ça va favoriser un mouvement de déconnexion numérique
08:29et ça va changer un petit peu l'aspect de la vie familiale telle qu'on la connaît aujourd'hui.
08:33Et il y a une grosse influence de Taylor Swift.
08:35Donc si elle prend cette décision-là, on peut imaginer que beaucoup de ses fans
08:38pourraient suivre du coup ce chemin-là.
08:40Et du coup, la conséquence derrière que ça, au-delà de la société,
08:43c'est qu'on aurait évidemment des sociétés du coup de réseaux sociaux,
08:46toutes ces sociétés technologiques qui sont ancrées dans les réseaux sociaux.
08:50On pense à MetaGoogle par exemple, qui serait peut-être un peu plus en retrait,
08:53qui vont souffrir un petit peu de ce changement de société.
08:55Et à l'inverse, par contre, ça va relancer la croissance.
08:58Ça va relancer la croissance dans des secteurs de l'économie réelle,
09:01l'immobilier par exemple, tout simplement aussi, pourquoi pas,
09:04bricolage, décoration, construction, tous ces secteurs-là qui pourraient du coup profiter.
09:08On parle quand même dans le scénario d'un point de croissance
09:11qui pourrait être gagné par an en cas de changement de ce paradigme sociétal.
09:16Et donc du coup aussi un changement démographique parce qu'une hausse de la natalité.
09:19Oui, tout à fait.
09:20D'accord, paradoxalement, parce qu'on pourrait se dire,
09:22au contraire, on casse le modèle dans lequel,
09:25le système technologique dans lequel on est en train de se précipiter,
09:27on casse, ça va faire moins de croissance.
09:29Non, on peut le prendre par l'inverse et se dire, ça relancera la démographie,
09:32ça relancera la croissance.
09:33Et nos systèmes de retraite, est-ce qu'on doit miser sur Taylor Swift
09:36pour sauver le système de retraite alors et son mariage ?
09:39Faites probabilité.
09:41En tant que le mariage, ça c'est sûr,
09:43elle va organiser trois enterrements de vie de jeune fille,
09:45elle est vraiment au taquet sur son mariage.
09:47Par contre, oui, sur ce moment-là,
09:51ça paraît un peu plus difficile,
09:52même si les Swifties sont assez puissants.
09:56Antoine en est, Antoine est un power Swiftie, Antoine.
09:59N'importe quoi.
09:59Tu n'aimes pas Taylor Swift ?
10:01Je serais incapable même de te citer une chanson.
10:04C'est elle qui chantait Shake It Off ?
10:06Oui, c'est ça.
10:07Ah oui, j'en connais une.
10:08Oui, voilà.
10:08Ma fille qui écoutait ça un moment.
10:11Bon, je sais juste les blagues sur elle que,
10:13de toute manière, pour aller à l'épicerie du coin,
10:16elle prend son avion d'affaires,
10:18ça stimule l'activité économique.
10:20Ce n'est pas faute de l'avoir dit
10:21quand elle était en tournée,
10:23de voir qu'un petit peu comme Mansa Moussa Keïta,
10:26elle passait quelque part.
10:27Il y avait un surcroît d'activité économique autour de ça.
10:30Et ça, je veux bien le croire.
10:32Maintenant ?
10:32Oui.
10:33De là à renverser la table et...
10:35De là à refiner.
10:37C'est ça, là, non.
10:39Imaginez.
10:40Oui, mais c'est marrant.
10:40Il est marrant, le signe noir, quand même.
10:42Parce que là, on est clairement dans l'influence poussée à l'extrême.
10:45Un autre signe noir.
10:47Allez, un petit dernier.
10:47Alors, tout à l'heure, vous nous parliez de la Chine
10:48qui pourrait, pourquoi pas, adosser son yuan,
10:51son yuan offshore à l'or.
10:53La Chine n'arrête pas d'accumuler de l'or.
10:54Est-ce qu'elle cherche à, à terme, pourquoi pas,
10:57adosser son yuan à l'or ?
10:58C'est un signe noir que vous identifiez pour 2026
11:01et ça participerait à la dédollarisation du monde.
11:03On en parlait tout à l'heure dans la bourse cash.
11:04C'est à retrouver la bourse cash en replay.
11:05Et puis, un petit dernier, là, pour la route, Andrea,
11:09à parler d'intelligence artificielle.
11:12Dans vos signes noirs, une entreprise désignerait à sa tête
11:16un modèle d'intelligence artificielle en 2026.
11:20Exactement.
11:21L'intelligence artificielle qui prend le rôle du CEO,
11:24président directeur général d'une entreprise
11:25et qui, du coup, serait à la tête des décisions
11:27qui seraient prises par cette entreprise.
11:29Alors, à quelques conditions.
11:30Déjà, cette intelligence artificielle,
11:31ça serait une intelligence artificielle développée en interne.
11:35Il y aurait aussi des garde-fous.
11:37Ça serait, du coup, le conseil d'administration
11:39qui gérerait les décisions prises par intelligence artificielle
11:42et qui aurait, le président du conseil d'administration,
11:44un droit de veto.
11:45Et aussi, autre point quand même important,
11:47il y aurait un co-CEO qui serait, cette fois-ci, un humain
11:51et qui pourrait aussi contrôler les décisions prises
11:53par cette intelligence artificielle.
11:55Mais ce qu'on se rend compte dans ce scénario,
11:56c'est que l'intelligence artificielle poussée, justement,
11:59à son paroxysme, de là à la mettre à la tête d'une société,
12:02ça peut fonctionner parce qu'elle a une capacité, justement,
12:05à analyser quotidiennement des millions de données
12:07de statistiques propres à l'entreprise
12:09et donc, du coup, améliorer la performance,
12:11les délais de livraison, les pertes, les marges.
12:13Et donc, même si, au départ, il y avait beaucoup de critiques,
12:16notamment venant des syndicats, des régulateurs,
12:18des critiques sur des questions éthiques,
12:21notamment de pertes d'emploi,
12:23des mesures sociales qui auraient pu avoir des conséquences graves,
12:26au final, il y a eu des résultats probants dans ce scénario.
12:30L'initiative a été adoptée par d'autres entreprises
12:32où la vision humaine, en gros, est exécutée par l'intelligence artificielle.
12:36C'est comme ça qu'il faut le comprendre
12:37et donc, du coup, ça fait peut-être un peu moins peur, dit comme ça.
12:40Mais en tout cas, les conséquences que ça aurait directement sur les marchés,
12:43c'est une forte croissance pour les entreprises d'infrastructures,
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