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  • il y a 2 jours
Aujourd'hui, c'est au tour de Franck Allisio, député RN des Bouches-du-Rhône et candidat à Marseille, de faire face aux GG. - L’émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s’ouvrent et les points de vue s’élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d’expression est reine et où l’on en ressort grandi.

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Transcription
00:00RMC, face aux grandes gueules.
00:05Il est député Rassemblement National des Bouches-du-Rhône et candidat à la mairie de Marseille.
00:08C'est Franck Alizio qui est avec nous. Bonjour.
00:10Bonjour.
00:11Franck Alizio, il manquait, Joule, ce week-end, à la marche pour ce jeune homme qui a été tué par les narcotrafiquants à Marseille.
00:21Les rappeurs marseillais, d'une manière générale, peut-être Joule.
00:23Il manquait Joule, il manquait les rappeurs marseillais.
00:26Il y avait, au milieu des Marseillais, parmi les Marseillais, comme j'en ai fait le choix,
00:32plutôt que dans une forme de carré VIP où tous les élus venus de Paris sont venus faire leur cirque,
00:38et on l'a mal vécu.
00:39Il y avait des personnalités comme Pablo Longoria.
00:42Il y avait le cardinal Aveline, mais il n'y avait pas, dans le public, des Marseillais, au milieu des Marseillais, parmi les Marseillais, les rappeurs.
00:51Je ne sais pas, après, je ne suis pas là pour juger la présence ou l'absence des uns ou des autres.
00:56Si vous jugez la présence des Parisiens.
00:59Ah oui, c'est en revanche, oui.
01:00Vous pensez aux Marseillais ?
01:01Les présences des Parisiens, ou de certains d'ailleurs, élus marseillais, qui ont une part de responsabilité dans ce qui se passe.
01:08Oh, par exemple, toute la clique des élus écologistes qui n'ont pas voté la loi narcotrafic un an plus tôt.
01:16Nous, on l'a voté.
01:17Ce sont des larmes de crocodiles ?
01:18Pardon ?
01:19Ce sont des larmes de crocodiles ?
01:20C'est pire que ça.
01:21C'est du cynisme, cette manière de venir se jeter sur les caméras.
01:26Moi, j'ai vu le porte-parole, je ne dirais pas, de l'un des candidats à la mairie de Marseille,
01:29se jeter sur les journalistes pour faire un maximum de médias.
01:33Enfin, je ne sais pas.
01:33Moi, on m'a appris que quand je venais à un enterrement, je ne me mettais pas devant la famille.
01:37Je me mettais devant la banderole.
01:41Éric Dupond-Moretti est venu ?
01:43Le scandale des scandales, Éric Dupond-Moretti, l'avocat de ceux qui tuent, franchement, Dupond-Moretti avait sa place de partout, sauf ici même.
01:55C'est Éric Dupond-Moretti qui avait aussi parlé du goût du sang sur les joints, donc il était conscient aussi de la dangerosité du trafic.
02:02Qu'est-ce qu'il a fait en tant que ministre de la justice ? Qu'est-ce qu'il a fait ?
02:05Lui-même se disait que le ministre des détenus, M. Dupond-Moretti, était le pire de ce gouvernement face à cela.
02:14On est entre nous, la présidente de l'Assemblée nationale, qui en a fait des tonnes aussi dans la...
02:19Madame Bronte-Pierre ?
02:19Enfin, surjoué.
02:21Tout cela m'a...
02:23Oui.
02:23Tout cela m'a écœuré.
02:26On ne vient pas, on se met parmi les Marseillais.
02:30Si on vient, si on a envie, mais on se met parmi les Marseillais.
02:32Et on ne vient pas faire de la politique spectacle dans un moment comme celui-ci.
02:39À l'Assemblée nationale, on est dans la politique spectacle, on est dans le grand n'importe quoi en ce moment, en ce qui concerne le budget.
02:45Franck Alizio ou pas ?
02:46Évidemment.
02:47Depuis le début, on dit que c'est un cirque.
02:48Alors qu'est-ce que vous voulez y faire ?
02:49C'est le gouvernement qui décide comment il procède.
02:52Pourtant, Sébastien Lecornu a dit hier dans son intervention, qui n'était pas prévu d'ailleurs, à la télévision,
02:56qui pensait qu'il y avait encore une majorité pour arriver à sauver le budget.
02:59Je veux dire, une voix pour ce budget, une voix sur 577, ça ferait sourire si ce n'était pas grave.
03:09Depuis le début, ce gouvernement n'a aucune majorité.
03:13Par définition, le budget n'a aucune majorité.
03:16Tout cela est bien lié.
03:17Le Président se refuse à une dissolution, dont acte, c'est son droit.
03:21Nous, on considère que c'est la seule solution pour s'en sortir.
03:23Il ne veut pas une dissolution.
03:24À partir de là, ce budget ne sera pas voté d'ici à la fin de l'année.
03:27Mais ils écartent les ordonnances, qu'on ne souhaite pas évidemment, mais qui, nous depuis le début, on dit qu'ils vont passer en force.
03:33Ils ont renoncé au 49-3.
03:35Ils auront soit les ordonnances, soit la loi spéciale.
03:38Mais la loi spéciale, ça ne reporte le problème.
03:40Ça ne fait que reporter de quelques semaines.
03:42Ça reporte le problème qu'en janvier, février, voilà.
03:45Donc il faudra bien un budget.
03:46Mais c'est de votre faute.
03:47Moi, j'ai bien attentivement écouté Sébastien Lecornu.
03:51Il a dénoncé le cynisme des oppositions.
03:54Je pense qu'il vous ciblait.
03:56D'ailleurs, il a dit LFI et RN.
03:58Donc vous êtes aussi responsable de ce foutoir.
04:01Vous savez, c'est comme un psychanalyse.
04:02On dit quelque chose et on pense autre chose.
04:03Moi, je pense que le cynique dans cette affaire et celui auquel il pensait, c'est quelqu'un qui ne lui facilite pas la tâche non plus.
04:07Il s'appelle Gabriel Attal.
04:08Gabriel Attal, ça fait des mois et des mois qu'il ne facilite pas la tâche à la France et aux Français.
04:12C'est notamment en ayant fait une alliance contre nature lors des dernières solutions et qui a empêché une majorité claire de porter au pouvoir Jordan Bardella en tant que Premier ministre.
04:22Aujourd'hui, il y aurait un budget.
04:24Et en plus, ce budget conviendrait à des gens aussi différents que LR, Horizon, nous-mêmes, évidemment, l'UDR.
04:30Parce que tout simplement, il y aurait 45 milliards de baisse d'impôts et 55 milliards de baisse de dépenses.
04:36C'est ça, notre contre-budget.
04:37Ce serait ça, le budget Bardella.
04:38Et au lieu de ça, on a évidemment un pays ingouvernable et évidemment, ça a des conséquences sur le pays.
04:44Ça vous profite politiquement et ça, c'est un peu cynique de le dire.
04:47Par définition, quand vous incarnez l'alternance...
04:50Quand on voit Jordan Bardella qui est sacré président de la République dans un sondage, le sondage Odoxa,
04:57et qui battrait d'ailleurs n'importe quel adversaire au second tour d'Édouard Philippe à Mélenchon en passant par Glucksmann ou Attal.
05:05Alors, j'imagine que vous vous appréciez.
05:07Mais attention, quand on est favori trop tôt, ce n'est pas bon signe.
05:11Vous avez tout à fait raison.
05:12Le problème, c'est que tous, là, on commence à avoir un peu d'expérience dans les pattes.
05:16Jordan, il a 30 ans, mais il a 10 ans d'expérience politique dans les pattes.
05:20Moi, j'en ai encore plus.
05:21Marine, encore plus.
05:22On garde la tête froide.
05:24On gardait la tête froide en 2022, quand on mettait tout en bas et qu'on nous était passé par tout le monde,
05:29les mois qui précédaient l'élection.
05:31On garde la tête froide quand c'est des sondages comme ça.
05:34On est à 18 mois.
05:36Donc, on est dans notre couloir.
05:37On continue à proposer ce que l'on considère ce qu'il y a de mieux pour la France.
05:43Un sondage, ça donne quelque chose à un moment T.
05:45Aujourd'hui, et ce n'est pas le premier sondage qui dit ça,
05:47il y a une tendance lourde qui exprime un sentiment, un choix lourd,
05:53une tendance confirmée lourde des Français.
05:56Ça veut dire quelque chose en 18 mois ?
05:58Je ne sais pas.
05:59En tout cas, ça veut dire quelque chose aujourd'hui.
06:00En revanche, et ce n'est pas que le Marseillais qui vous parle, c'est factuel.
06:04En revanche, ça dit quelque chose pour les municipales dans 4 mois.
06:06Vous le sentez à Marseille ?
06:08Parce que là, dans 4 mois, ils ne parlent pas que pour Marseille.
06:09Ça veut dire quelque chose de l'état de l'opinion dans 4 mois.
06:12Évidemment.
06:13Vous pouvez devenir maire de Marseille ?
06:14Évidemment.
06:15Et je ne vous aurais pas dit ça il y a 6 mois.
06:176 mois, je vous aurais dit, je vais sur quelque chose de difficile,
06:20mais on y va.
06:21C'est ma ville, je fais tout pour et puis on y va.
06:24Aujourd'hui, les retours terrain,
06:27les ralliements de tous les élus de terrain.
06:29Un élu de terrain, c'est le premier des électeurs,
06:32c'est celui qui sent les électeurs.
06:33Ce qui se passe en ce moment à Marseille pendant notre campagne,
06:38c'est ce qu'on lit dans les sondages.
06:40Les votes locaux auront une portée nationale ?
06:42Ça veut dire que les gens qui voteraient éventuellement RN
06:44ou insoumissent avec...
06:46Ça va dans les deux sens, tout à fait.
06:47Ça va dans les deux sens.
06:48Je pense que le climat national va influer sur les municipales
06:52parce qu'on sent que les Français sont très politiques.
06:54C'est pour ça que vous n'avez pas intérêt à la dissolution, alors, en fait.
06:56Ah ben, intérêt, c'est le pays qui a intérêt à la dissolution.
06:59On vient de le dire.
07:00Non, le pays n'a pas intérêt à plonger encore dans l'incertitude
07:03parce que rien ne dit qu'il y aurait une majorité.
07:04Ah parce que là, il n'y a pas d'incertitude ?
07:05On vient de le dire, on n'arrive pas à boucler un budget.
07:07Bien sûr, mais rien ne dit qu'il y aurait une majorité
07:09à l'issue de cette dissolution non plus.
07:10Moi, je ne connais pas d'autre meilleur moyen
07:12pour trancher un problème en démocratie,
07:14en particulier sur la cinquième publique,
07:16que rendre le pouvoir au peuple.
07:17À partir de là, le peuple lui-même prend ses responsabilités.
07:20Mais ça va dans les deux sens.
07:21Pour terminer, oui, il y aura un climat national
07:23qui va influer sur les municipales
07:25et les résultats des municipales
07:26vont évidemment influer sur la présidentielle
07:29qui sera quelques mois après, un an après.
07:31Abel ?
07:31Alors vous, vous avez l'ambition
07:33d'incarner l'alternance à Marseille.
07:36C'est une ville que je connais très bien.
07:38Je n'y vis pas, mais j'y suis deux à trois fois par mois
07:40pour des activités où j'interviens auprès des jeunes
07:42dans les quartiers nord.
07:43J'y suis encore lundi prochain.
07:45Vous savez dans quel état la ville a été laissée
07:47après des années de magouilles politiques
07:49tout parti confondu, j'ai envie de dire ?
07:51Quel est votre projet pour la jeunesse
07:53dans une ville où les jeunes se plaignent
07:55qu'il n'y a rien pour eux ?
07:57Dans une ville où tous les foyers sont gangrénés
07:59par la prostitution des mineurs ?
08:00Il n'y a pas un foyer à Marseille
08:02où il n'y a pas des filles qui sont victimes
08:04de l'exploitation ?
08:05Et on sait très bien qu'avec la question
08:07du narcotrafic qui fait l'actualité,
08:09que beaucoup de dealers se dirigent
08:11vers le proxénétisme parce que ça leur permet
08:13de mieux passer sous les radars.
08:15Donc j'aurais voulu savoir quel est votre projet
08:17par rapport à la jeunesse.
08:18Et deuxième question, on sait qu'il y a
08:19un gros problème au niveau des offices HLM
08:22sur Marseille.
08:22D'ailleurs, à plusieurs reprises, on m'a dit
08:24Abel ne rentre surtout pas dans ce sujet
08:26parce que c'est tellement dark,
08:27ça peut être dangereux pour toi.
08:28Donc qu'avez-vous à faire aussi sur ce sujet
08:31qui incarne la jeunesse et les offices HLM ?
08:34Les jeunes déjà.
08:35Vous avez raison, nous voulons incarner
08:38l'alternance tout simplement
08:40parce qu'aujourd'hui, les Marseillais,
08:42on le sent, veulent un vrai changement.
08:44Et le vrai changement, pour répondre à votre question,
08:46là, tout de suite, à Marseille, c'est l'ordre.
08:48C'est le retour de l'ordre.
08:49Le vrai changement, c'est l'ordre.
08:50Il n'y a pas d'autre mot.
08:51Donc, pour la jeunesse, comme pour tous les Marseillais,
08:55il vaut mieux un Marseille en ordre
08:57parce qu'un Marseille en ordre,
08:59c'est un Marseille, pour prendre une expression
09:01très connotée à gauche,
09:03c'est un Marseille qui vit mieux ensemble,
09:05concrètement.
09:06C'est un Marseille qui recommence
09:07à produire de la richesse,
09:09à produire de l'emploi.
09:10Mais l'ordre, c'est l'État
09:11qui l'incarne, l'ordre régalien.
09:13Depuis plusieurs années,
09:15on a donné assez de moyens aux maires
09:17pour qu'ils puissent aussi avoir
09:18une responsabilité en matière de sécurité.
09:20Puis l'ordre, ça dépasse l'ordre dans les rues.
09:22C'est l'ordre dans les rues,
09:23c'est l'ordre dans les poubelles,
09:24c'est la saleté.
09:24Chez nous, c'est un vrai sujet.
09:26C'est l'ordre dans les écoles,
09:27parce que les écoles primaires,
09:29là aussi, rôle du maire.
09:29Oui, mais donc aux jeunes qui se plaignent,
09:31vous leur présentez seulement le mot ordre ?
09:34Non, évidemment.
09:35Je vous dis que c'est le préalable.
09:36C'est le préalable.
09:38C'est-à-dire qu'une maman,
09:39quelle que soit son origine,
09:40quelle que soit sa religion,
09:43quel que soit le quartier où elle habite,
09:45eh bien, ce qu'elle veut éviter à tout prix,
09:47que son gosse de 13 ans
09:49soit déscolarisé
09:52et devienne guetteur à 13 ou 14 ans
09:54et qu'il se prenne une balle dans la tête
09:56dans un règlement de compte
09:57à 15 ou 16 ans.
09:58Bon, vous voyez, la maman,
10:00elle a besoin d'ordre,
10:01où qu'elle soit, y compris,
10:02et surtout, j'ai envie de dire...
10:03Mais ça, ça ne répond pas à ma question.
10:04Et on sait que Marseille, c'est une ville.
10:06Une mesure, une mesure concrète, ça répond.
10:08Voilà pour les jeunes,
10:08parce qu'on sait qu'au kilomètre carré,
10:10vous avez une densité de maman en deuil
10:12qui est très importante à Marseille.
10:13Mais qu'est-ce que vous proposez aux jeunes
10:15qui s'ennuient effectivement
10:16lors de la sanction, la répression ?
10:17Ça, il en faut.
10:18Mais en préambule,
10:19qu'est-ce que vous faites comme projet ?
10:20Eh bien, une fois que j'ai rétabli l'ordre,
10:22je mets le paquet sur...
10:24Je résume en une formule,
10:26mais que je peux développer.
10:27Je préfère que les jeunes deviennent
10:29fort logiquement entrepreneurs que guetteurs.
10:32Voilà.
10:32Et aujourd'hui, à Marseille,
10:34le seul espoir...
10:35Enfin, le seul espoir.
10:36La seule tentation,
10:37c'est devenir guetteur.
10:39C'est caricatural, je vous dis.
10:40Mais du coup, vous répondez...
10:41Je suis désolé, mais caricatural.
10:42Vous n'avez pas de projet pour les jeunes.
10:43Moi, je vous parle de jeunes filles
10:44qui sont dans des réseaux de prostitution des mineurs.
10:46Je vous parle des foyers qui sont...
10:48Ça, c'est la responsabilité.
10:48Oui, c'est le département aussi, bien entendu.
10:50Je le sais, parce que c'est eux
10:52qui financent la zone.
10:53Mais vous, vous êtes maire.
10:54Sur la jeunesse,
10:57il faut redonner le goût de réussir,
11:00le goût de travailler,
11:01le goût d'entreprendre.
11:02Par exemple, il faut une vraie...
11:04Moi, c'est quelque chose...
11:05Ça fait partie de tout un ensemble de choses.
11:08Mais chaque année,
11:09il faudrait identifier
11:10plusieurs centaines,
11:12je ne sais pas, ça peut être 200,
11:13ça peut être 300,
11:14projets portés par un jeune
11:16ou un moins jeune, d'ailleurs,
11:18visant à créer son activité,
11:19à créer son entreprise,
11:21à Marseille,
11:21à créer son propre job
11:23et lui donner une forme de bourse
11:25pour qu'il puisse réaliser son projet.
11:28Ça, ça donnerait un espoir.
11:30Moi, ce que je veux redonner,
11:31c'est l'espoir.
11:32Après, évidemment, c'est global.
11:33On le voit bien,
11:34il va y avoir le tournant
11:35dans l'intelligence artificielle.
11:36Moi, j'aimerais qu'à Marseille,
11:38on se concentre sur la formation,
11:40les écoles, les universités,
11:43les instituts,
11:44sur les métiers
11:45qui vont encore exister dans 10 ans.
11:47Dans 10 ans,
11:48on ne sait pas quel métier va exister.
11:49Eh bien, on sait,
11:50c'est là où il y aura
11:50le plus d'interventions
11:51de l'humain.
11:52Donc, ça veut dire
11:53les métiers de service,
11:55l'aide à la personne,
11:56c'est du concret,
11:57mais ça emploie des gens
11:58qui n'ont parfois pas
11:59de très haute classification.
12:01Sur l'industrie,
12:02le savoir-faire humain aussi.
12:03Mais comment vous voulez sortir ?
12:04Vous ne répondez pas du tout
12:05à la question depuis tout à l'heure.
12:06Je ne réponds pas la question.
12:07Je vous écoute avec beaucoup de...
12:08Vous voulez une mesure concrète
12:09sur la jeunesse ?
12:10Ça n'existe pas, madame.
12:11Vous n'avez pas de programme.
12:13Alors, laissez-moi finir
12:14depuis tout à l'heure.
12:14Vous dites,
12:15et je suis la première
12:16à déplorer...
12:16Je viens de vous dire une mesure concrète.
12:17Laissez-moi finir ma phrase,
12:18s'il vous plaît, monsieur.
12:19Je vous laissez parler
12:20avec beaucoup de sérieux
12:20et beaucoup de respect.
12:21C'est notre invité,
12:22c'est normal.
12:23Je vous invite juste
12:23à faire la même chose
12:24pour que je puisse poser ma question.
12:25Depuis tout à l'heure,
12:25je vais vous entend dire
12:26et c'est très bien
12:27et c'est louable
12:27et j'aimerais,
12:28mais j'aimerais,
12:30je veux,
12:30je souhaite...
12:32Qu'est-ce que vous faites
12:33concrètement ?
12:34Par exemple,
12:35moi je vous donne
12:35un exemple tout simple.
12:36Je souhaite qu'il y ait
12:37pour les délinquants sexuels
12:38un fichier public
12:40pour que l'ensemble des gens
12:41soient répertoriés.
12:47parce qu'apparemment
12:47vous avez du mal
12:48à répondre à Abel
12:48qui vous donne un exemple
12:49de réponse
12:50et de solution concrète.
12:52Concrètement,
12:53quelle est l'une des actions
12:54que vous allez faire
12:55pour l'ordre ?
12:57Ah, pour l'ordre ?
12:58C'est très clair.
12:59Vous avez raison,
12:59c'est très clair sur l'ordre.
13:00Concrètement,
13:01on multiplie par trois
13:02le nombre de policiers
13:04municipaux.
13:05Voilà.
13:05On fait de Marseille,
13:07évidemment,
13:08armé, formé,
13:09équipé,
13:10on met le paquet,
13:11on met ce qu'il faut.
13:12Voilà.
13:12Ça coûtera la proposition,
13:13en plus elle est chiffrée,
13:14vous voyez,
13:14c'est concrète,
13:15c'est concrète,
13:17d'euros pour multiplier
13:18par trois
13:19le nombre de policiers
13:20municipaux aujourd'hui
13:21à Marseille.
13:21Il y en a 700,
13:22c'est les chiffres du maire,
13:23certains disent moins.
13:25Il y en a 700,
13:26moi je veux qu'on approche
13:26les 2000,
13:27je veux qu'on approche
13:28les 2000 pour avoir
13:29le meilleur ratio
13:30du nombre de policiers
13:31municipaux par habitant.
13:33Et l'air de rien,
13:34du bleu,
13:35de la police municipale
13:35qui est aussi une police
13:36de proximité au quotidien,
13:38ça change la vie.
13:39Je double le nombre
13:40de caméras,
13:40de vidéos,
13:41surveillance.
13:42Ça aussi,
13:42c'est un vrai choix.
13:43Le maire a fait un gel
13:45pendant quatre ans
13:46sur les cinq ans de mandat
13:47avec aucune caméra
13:48de vidéosurveillance.
13:49Je double le nombre
13:50de caméras de vidéosurveillance,
13:52ça aussi,
13:52ça change la vie
13:53des Marseillais.
13:54Je crée,
13:54comme ça a été fait
13:55par Louis Alliot
13:56à Perpignan,
13:57une brigade anti-stup
13:58municipale.
13:59Voilà,
13:59ça aide la police nationale.
14:01Et puis,
14:01je vais taper à Paris
14:02lorsqu'on me retire
14:03des policiers nationaux,
14:04ce que le maire de Marseille
14:05n'a pas fait,
14:06ni d'ailleurs Jean-Claude Godin,
14:07ni M. Payan,
14:09lorsqu'on nous a retirés
14:10de 2017 à 2020,
14:12300 policiers nationaux.
14:14Voilà,
14:14le bilan de la Macronie
14:15à Marseille,
14:16c'est 300 policiers
14:17municipaux nationaux
14:18en moins
14:19au moment où on avait
14:19une explosion de l'insécurité
14:21et du trafic de drogue.
14:22Vous voyez,
14:22là c'est du concret
14:22en matière...
14:23Vous restez avec nous,
14:26Franck Alizio,
14:27parce qu'on va revenir
14:28aux affaires nationales aussi
14:29avec ce qu'a dit
14:30le chef d'état-major
14:32des armées
14:32sur les enfants,
14:34le correctif apporté
14:35par Emmanuel Macron,
14:36le président de la République,
14:37son idée de service militaire
14:38et la proposition
14:39de Laurent Wauquiez
14:40aussi d'interdire
14:41le voile
14:42aux mineurs.
14:43Franck Alizio,
14:44député Rassemblement National
14:45des Bouches-du-Rhône
14:46et l'invité des GG.
14:47A tout de suite.
14:49RMC.
14:51Alain Marshall.
14:52Olivier Truchot.
14:53Les Grandes Gueules.
14:541, 2, 3, 4.
14:55C'est Franck Alizio
15:05qui est notre invité
15:07pour le FASOGG,
15:08le député Rassemblement National
15:09des Bouches-du-Rhône,
15:10candidat à la mairie de Marseille
15:11avec aujourd'hui
15:12Laurent Varton-Martinez,
15:13Abel Boyer,
15:14Jean-Loup Bonamie.
15:14Jean-Loup ?
15:15Justement,
15:16je vais vous poser une question.
15:17Alors, c'est un peu vieux,
15:18mais 1995,
15:20Chirac-Baladur,
15:21la guerre des chefs à droite,
15:22est-ce qu'on va assister
15:23à la même chose
15:24au Rassemblement National
15:25entre Marine Le Pen
15:26et Jordan Bardella ?
15:27Est-ce que si Marine Le Pen
15:29est inéligible,
15:29ce qui a l'air quand même
15:30de lui peser psychologiquement,
15:32est-ce que je peux comprendre,
15:33est-ce qu'elle va vraiment
15:33accepter la candidature,
15:35peut-être même la victoire
15:36de Jordan Bardella ?
15:37Et si Jordan Bardella gagne,
15:38quelle sera la place
15:39de Marine Le Pen ?
15:40Est-ce qu'elle sera
15:40Premier ministre,
15:41ministre de l'Intérieur,
15:42ministre de l'Écologie ?
15:44Dites-nous.
15:45C'est une bonne question,
15:46d'autant plus que j'ai la réponse.
15:47Ah bah parfait.
15:48Mais voilà.
15:51Ministre de l'Écologie,
15:52des PTT.
15:52La réponse est très claire,
15:55ce ne sera pas,
15:56on est à des années-lumière
15:57de Chirac-Baladur,
16:00il n'y a pas de compétition,
16:01comment dire,
16:02Jordan a été identifié,
16:05a été, comment dire,
16:06formé,
16:07a été mis en avant,
16:10mis en lumière,
16:10enfin bref,
16:11par Marine,
16:12qui a eu cette sagesse,
16:14c'est rare en politique,
16:15de se dire,
16:16le pays et les idées,
16:18c'est plus important que moi.
16:19Donc s'il m'arrive
16:19quelque chose d'un jour,
16:20il y a quelques années,
16:21elle ne pensait pas
16:21à une illusibilité,
16:22c'était impensable
16:23d'arriver à une décision
16:24de justice aussi folle.
16:26Mais elle disait toujours,
16:27je pense qu'elle a souvent dit
16:29devant vous,
16:29mais devant nous encore plus,
16:30si je passe demain sous un bus,
16:32elle disait toujours,
16:33si je passe demain sous un bus,
16:34les idées doivent continuer.
16:36Donc c'est Jordan.
16:37Pendant des années,
16:38elle a cherché,
16:39elle a trouvé Jordan,
16:40et ce sera Jordan.
16:41Et elle n'a jamais été
16:42d'aucune ambiguïté là-dessus.
16:43Donc si demain,
16:45Marine est empêchée,
16:46et nous ne le souhaitons pas,
16:47vous le savez,
16:47et elle ne le souhaite pas,
16:48et on se battra jusqu'au bout,
16:50mais si elle est empêchée,
16:51eh bien on se battra jusqu'au bout
16:53également avec Jordan
16:54pour gagner cette présidentielle.
16:56Et si Jordan gagne ?
16:58Elle a dit qu'elle ne serait pas
16:59premier ministre de Jordan.
17:00Elle ne veut pas,
17:01en effet,
17:01ce n'est pas son truc
17:02qu'on connaît Marine.
17:02Mais si finalement,
17:05elle peut se présenter,
17:06c'est très frustrant pour lui,
17:07parce que là,
17:08il est dans la peau d'un candidat,
17:09il a un sondage incroyable,
17:10ça va être frustrant quand même
17:12à gérer,
17:13être obligé de s'effacer.
17:15Je connais Jordan maintenant
17:16depuis une paire d'années.
17:18Comment dire ?
17:18Il ne serait pas là sinon,
17:20c'est un type intelligent,
17:21il sait très bien,
17:22il a très bien en tête
17:23l'intérêt du pays.
17:25Il sera dans son tour ?
17:26Il sait ce qu'il doit à Marine,
17:27il sait ce qu'il peut faire
17:29à Matignon,
17:30et il se prépare à Matignon.
17:32Donc il sera Matignon
17:33si Marine Le Pen l'a l'idée.
17:34Exactement,
17:35le ticket,
17:35il est déjà annoncé
17:36et il se réalisera.
17:38Mais vous avez entendu
17:39Emmanuel Macron,
17:40ce matin,
17:41à propos du nouveau service national
17:43qu'il veut mettre en place
17:45sur la base du volontariat,
17:47il a dit
17:47il ne s'agit pas
17:48d'envoyer nos jeunes en Ukraine,
17:50est-ce que ça vous rassure ?
17:51Ah oui,
17:51un petit peu,
17:52parce que ce qu'on entendait
17:53depuis un certain temps,
17:54quand le chef d'état-major parle,
17:55on se dit que peut-être
17:56qu'il a été en lien,
17:57et puis c'est la petite musique
17:59depuis quelques mois.
18:01Si on n'a pas compris
18:02qu'il fallait absolument
18:04détourner le regard
18:06des deux premières menaces
18:07de notre pays,
18:08c'est-à-dire,
18:08on le voit au quotidien,
18:10les Français le voient au quotidien,
18:11nous le voyons au quotidien,
18:13c'est-à-dire,
18:13le terrorisme islamiste
18:15et le narcoterrorisme
18:16pour aller nous parler
18:17d'un danger,
18:18d'une menace,
18:19mais qui n'est pas aussi immédiate
18:22et aussi meurtrière
18:23que les deux premières,
18:24c'est une technique
18:25de communication.
18:26– Vous êtes rassuré par Emmanuel Macron.
18:28– Et on est rassuré par Emmanuel Macron.
18:29– Et ce nouveau service militaire ?
18:31– Je n'ai pas trop bien compris
18:32pour un peu changer
18:32parce qu'on peut aujourd'hui,
18:33si vous voulez faire
18:34quelques mois dans l'armée,
18:35si vous voulez faire
18:36votre service militaire volontaire,
18:37aujourd'hui vous pouvez le faire,
18:38j'ai des amis qui l'ont fait,
18:39vous pouvez le faire.
18:40Donc encore une fois,
18:41on est sur…
18:41– C'est de la com ?
18:42– Oui, il fallait donner
18:44un contre-pied à ce qu'avait dit
18:45le chef d'état-major
18:46qui était allé un petit peu trop loin.
18:48Vous savez, on a l'impression
18:48qu'il lance des ballons d'essai,
18:49bon, ça fait vraiment du bruit,
18:51donc du coup on revient.
18:52Oui, pour moi c'est de la com.
18:54– C'est de la com ?
18:55– Donc tout ce que fait le président,
18:56malheureusement,
18:57depuis des années, des années,
18:58j'ai envie de dire,
18:58depuis qu'il est président.
18:59– Oui, parce que quand même
19:00le chef de l'état dit
19:01nous aurions taire d'être faibles
19:03face à la menace russe.
19:04Il dit quand même
19:05qu'il y a une menace russe,
19:06qu'il faut être prêt.
19:07Est-ce qu'il y a une menace russe ?
19:09– Je ne suis pas un spécialiste.
19:11– Vous ne pouvez pas botter en touche.
19:13Est-ce qu'il y a une menace russe ?
19:14– Oui ou non ?
19:14– La Russie aujourd'hui
19:16n'est pas un ami.
19:17La Russie a agressé un pays
19:19à partir de là.
19:21Potentiellement,
19:22il y a une menace russe.
19:23Et par définition,
19:24la France doit se préparer,
19:26l'armée française,
19:28nous devons nous préparer
19:29à, quel que soit l'adversaire en face,
19:32à avoir les moyens
19:34de nous défendre.
19:35Et Dieu sait que nous n'avons pas
19:36parce que ça fait,
19:37alors depuis quelques mois,
19:38depuis quelques années,
19:39on commence à redresser
19:40tout petit peu,
19:40mais pendant des années,
19:42des décennies,
19:43on a endommagé,
19:44notre appareil militaire industriel.
19:45– Donc la Russie est une menace
19:47parce que le rassemblement
19:48a toujours été un peu ambigu
19:49vis-à-vis de la Russie.
19:50– Non, on n'a pas d'amis,
19:52on n'a pas d'influence,
19:54non !
19:54– Il faut choisir son camp,
19:56savoir qui sont nos amis,
19:58qui sont nos adversaires.
19:58– Aujourd'hui,
19:59la Russie n'est pas l'allié
20:00de la France,
20:02voilà.
20:02Maintenant,
20:03à partir de là,
20:04on se prépare.
20:04– Vous soutenez le plan
20:05de paix américain en Ukraine ?
20:08– Je soutiens un petit peu,
20:09moi je ne parle pas
20:10de quand on est arrivé.
20:11Il y a deux têtes chez nous,
20:13il y a Jordan Bardella
20:14et Marine Le Pen,
20:15c'est-à-dire ça.
20:15Jusqu'à nouvel ordre,
20:16nous on soutient tout ce qui va
20:17vers la paix,
20:19tout simplement.
20:20– Vous êtes en train de nous dire
20:21que si Jordan Bardella
20:22gagne les élections,
20:23au moins on saura
20:24que vous ne serez pas
20:24le ministre des Affaires étrangères
20:25du RN.
20:26– Ça, c'est à peu près acquis.
20:28Vous nous annoncez aujourd'hui
20:29que peut-être Marine Le Pen
20:30sera ministre de l'écologie,
20:31mais vous,
20:31vous ne serez pas ministre
20:32des Affaires étrangères.
20:32– Mais même le ministre,
20:33je ne veux pas être maire de Marseille,
20:35pas ministre des Affaires étrangères,
20:36je vous pourrai tout de suite,
20:37mais quand bien même
20:38le ministre des Affaires étrangères,
20:39il obéit
20:40à la chef de l'État
20:41et au Premier ministre.
20:43– À la chef de l'État,
20:44Marine Le Pen.
20:44– Là, en l'occurrence,
20:45jusqu'au bout.
20:46– Le plan A,
20:47c'est Marine Présidente,
20:49Jordan Premier ministre.
20:50– Monsieur Alizio,
20:51faut-il interdire le voile
20:52aux mineurs ?
20:54Le port du voile ?
20:55– Évidemment.
20:56– Évidemment.
20:56– Vous soutenez la proposition
20:57de Laurent Wauquiez ?
20:58– Oui.
20:59– Est-ce qu'il faut interdire
21:01les autres signes religieux
21:02aux mineurs aussi,
21:03comme la quipa,
21:03ou les croix,
21:04très ostentatoires ?
21:05– Réponse déjà.
21:06– Pour moi,
21:09ce n'est pas comparable.
21:11Il n'y a pas de prosétyne.
21:14Ça ne veut pas du tout
21:14dire la même chose
21:15par rapport aux valeurs
21:17de notre pays,
21:18à l'égalité entre l'homme
21:19et la femme.
21:20Donc, je ne fais pas
21:22un signe égal
21:22entre une croix,
21:23une quipa et un voile.
21:26Et sur les mineurs,
21:26évidemment,
21:27il y a quelque chose
21:28de choquant à voir.
21:29– Vous envoyez beaucoup
21:30à Marseille ?
21:30– Des jeunes filles,
21:31comme on a vu à l'Assemblée.
21:33– Et à Marseille,
21:33vous envoyez ?
21:34– Oui, évidemment.
21:35Évidemment.
21:35Mais pour vous dire,
21:36moi, j'ai grandi
21:37dans un quartier
21:38classe moyenne,
21:39classe populaire
21:40dans l'est de Marseille.
21:42Il y a une grande surface.
21:45Pour ne pas faire de pub,
21:46au Champs-Saint-Loup.
21:48Il y a 20 ans,
21:49quand j'étais jeune,
21:50c'était une fois
21:52me voilé sur 10,
21:53sur 20.
21:54Aujourd'hui,
21:54c'est une sur 3
21:55ou sur 4.
21:56Vous voyez qu'évidemment
21:57que c'est une réalité.
21:58Évidemment que c'est une réalité.
22:00Mais encore une fois,
22:01c'est une question
22:02qu'il faut se poser.
22:04Et c'est un combat
22:04par rapport à la laïcité.
22:07Et à terme,
22:08c'est le voile
22:08dans l'espace public
22:10en général.
22:11Mais je dis à terme
22:12parce que vous avez compris
22:13que si demain,
22:14on fait une loi,
22:15il faut qu'une loi soit appliquée.
22:16Nous, on décrète une loi.
22:18Donc ça se fera par étape.
22:19Mais le but, c'est ça.
22:20Donc évidemment,
22:21les mineurs,
22:21c'est la priorité.
22:22Comment s'applique ça,
22:22justement ?
22:23Je vous dis,
22:24c'est pour ça que c'est par étapes.
22:25Par étapes.
22:26Vous commencez par les enfants
22:26et ensuite les adultes.
22:27Exactement.
22:28Vous voulez l'interdire
22:29pour les adultes.
22:29Vous commencez par les enfants
22:31et on finit dans tout l'espace public.
22:32Mais comment on l'applique concrètement ?
22:34À un moment donné,
22:35ça va être...
22:36Admettons que ça...
22:37On dresse des contraventions.
22:37À un moment donné,
22:38on dresse des contraventions.
22:39On dresse des contraventions.
22:40Et puis il y a un changement
22:42dans l'état.
22:42On va avoir une mère
22:43ou un père avec sa fille
22:44et pour lui mettre une contravention.
22:45Il y a un débat à voir.
22:46Eh bien oui,
22:47dans les faits,
22:48je suis désolé.
22:49Mais quelqu'un se promènerait
22:51à je ne sais quel
22:52signe distinctif
22:54extrémiste.
22:56Est-ce que vous feriez la même chose,
22:57pardonnez-moi,
22:58parce que c'est un combat
22:59qui me tient à cœur.
23:00Est-ce que vous feriez la même chose,
23:01par exemple,
23:02avec les femmes orthodoxes,
23:03juives orthodoxes,
23:04qui se couvrent la tête
23:06d'une perruque,
23:07qui mettent des manches longues
23:08jusqu'au poignet
23:09et des collants
23:10jusqu'au bas des chevilles ?
23:12Est-ce que ça,
23:13vous arrivez à le distinguer
23:15comme un signe ?
23:16Moi, non.
23:17Je vais vous donner
23:18ma définition pour moi.
23:20Moi, je n'arrive pas
23:20à voir si quelqu'un a une perruque
23:21ou non, par exemple.
23:22Je vais vous l'expliquer.
23:23C'est exactement pour la même raison
23:24qu'elles portent toutes les deux ça.
23:26C'est-à-dire que vous avez
23:27la femme musulmane
23:27qui porte le voile par pudeur
23:29et je me suis suffisamment énervée
23:31tout à l'heure
23:31pour dire à quel point
23:33je détestais ça.
23:34Mais ça m'agace
23:35de la même manière
23:36qu'une femme juive orthodoxe
23:37sous prétexte
23:38qu'elle a une perruque
23:39ne pose pas problème.
23:40Moi, la dame
23:41qui est extrême
23:42au point de se couvrir la tête
23:44et de se couvrir le corps
23:44de la tête aux pieds,
23:45pour moi, le problème
23:46est complètement identique.
23:48Je vous réponds.
23:49Encore une fois,
23:50que le problème
23:51soit identique ou non...
23:53Qu'est-ce qui vous pose problème,
23:54par exemple, monsieur,
23:54excusez-moi,
23:55dans le voile ?
23:56Moi, je sais pourquoi
23:57je suis contre.
23:57Qu'est-ce qui vous pose problème
23:58dans le voile ?
23:59La soumission de la femme.
24:00Le fait qu'un jour...
24:03Il y a un deuxième argument
24:04qui est beaucoup plus fort
24:06pour moi.
24:07C'est qu'un jour,
24:09celles qui ne le portent pas
24:10seront montrés du doigt
24:12et devront rester chez elles
24:13et seront menacées
24:14d'être agressées
24:15si elles ne le portent pas.
24:17Vous voyez,
24:17ça ne marche pas
24:18avec la femme orthodexe
24:20parce qu'il n'y a pas
24:21une menace
24:21qu'elle soit agressée
24:22parce qu'elle ne le porte pas.
24:23Ça va être la police
24:24de la religion en France,
24:25en fait.
24:26Non, la police de la laïcité.
24:28Pour continuer
24:29à vivre ensemble,
24:31quelle que soit notre religion,
24:32il faut laisser la religion
24:33à la maison.
24:34C'est comme ça.
24:35Voilà.
24:35Dernière question,
24:36Jean-Louis Bonnevi.
24:37Sur le voile en 5 secondes,
24:38mon ami qui est bien connu
24:39Patrick Buisson,
24:40Marine Le Pen,
24:41était à son enterrement.
24:42D'ailleurs,
24:42disait qu'interdire
24:43le voile aux adultes
24:44serait, je cite,
24:44une énorme connerie.
24:45Mais bon.
24:46Et simplement,
24:49sur un autre point,
24:51moi j'ai posé une...
24:51La semaine dernière,
24:52on a reçu quelqu'un
24:53que vous connaissez
24:54qui est Julien Audoul.
24:55On lui a posé une question.
24:56Moi, je n'ai pas bien
24:56compris la réponse.
24:58Si Jordan Bardet
24:59ou Marine Le Pen
25:00sont à l'Elysée,
25:01la retraite,
25:01c'est à quel âge ?
25:02Et comment on finance ?
25:04La retraite,
25:04ça peut être
25:04après 42 ans d'annuité.
25:07Donc, ça peut très bien
25:08être à 42 ans d'annuité.
25:10Moi, j'ai commencé
25:11à travailler véritablement
25:12à 24 ans.
25:13Eh bien, je serai
25:13à la retraite
25:14à 66 ans.
25:15Et comment on finance ?
25:16Oui, c'est plus généreux
25:17que si c'est actuel.
25:18Parce que là, du coup,
25:18ça pose des problèmes
25:20de financement.
25:20Aujourd'hui,
25:21comment on finance ?
25:22Vous savez que le budget,
25:23c'est des priorités politiques.
25:25Aujourd'hui,
25:26comment on ose encore financer
25:27une contribution
25:28à l'Union Européenne
25:29en France
25:30qui a doublé ?
25:30Je dis bien
25:31doublé depuis 2005.
25:32Il n'y a aucun budget public
25:34qui a doublé depuis 2005.
25:35Le budget,
25:36la contribution française
25:37à l'Union Européenne,
25:38elle a doublé.
25:38Comment on fait
25:40pour continuer
25:40à financer une immigration
25:42qui coûte 20 milliards ?
25:44Mais vous ne répondez pas
25:45à la question des retraites.
25:45Eh bien, je fais
25:46les quelques centaines de millions
25:47que me coûtent les retraites.
25:48Beaucoup plus.
25:49Non, non, non, non.
25:51Du fait de la démographie ?
25:52Avec les 42 ans d'unité,
25:54non.
25:55Les quelques centaines de millions
25:56que ça me coûte,
25:56je les prends
25:57sur tous les autres postes budgétaires,
25:59sur les 1200 agences
26:00qui coûtent 80 milliards,
26:01sur tout ce qui fait
26:02aujourd'hui
26:03que le train de ville d'État
26:04est hors contrôle,
26:05que l'immigration
26:06est hors contrôle,
26:06que la fraude
26:07est hors contrôle,
26:08que la contribution
26:09à l'Union européenne
26:09est hors contrôle.
26:10Quand vous ajoutez tout ça,
26:11vous avez 60 milliards
26:12d'économies chaque année.
26:14Vous voyez,
26:14on est très très très loin
26:15des quelques centaines de millions
26:17que coûterait
26:18une réforme des retraites
26:19plus juste socialement
26:21et plus efficace au final
26:23ou tout aussi efficace
26:24budgétairement.
26:25Merci Franck Alizio,
26:27député Rassemblement National
26:28des Bougirons.
26:28Merci d'être passé
26:29par les GGLI.
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