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  • il y a 4 mois
Aujourd'hui, c'est au tour de Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de Moselle, de faire face aux GG. - L’émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s’ouvrent et les points de vue s’élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d’expression est reine et où l’on en ressort grandi.

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00:00R.M.C. Face aux grandes gueules
00:03Face aux grandes gueules, Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement National, député de Moselle.
00:09Bonjour M. le député.
00:10Bonjour.
00:10Alors là, est-ce que vous l'attendiez celle-là ?
00:12Non, c'était la surprise de la rentrée.
00:15C'est le coup du père François.
00:16Bah oui, écoutez, je ne sais pas ce qu'il a appris à François Véroux.
00:18Peut-être que la peur, la peur de l'obstacle, peut-être qu'il a voulu reculer au dernier moment
00:22en se disant soit je me fais renvoyer à peau par la rue, soit par l'Assemblée Nationale au moment du budget.
00:28Je voudrais autant prendre les devants, autant décider de ma faim.
00:31C'est peut-être ce qui a animé le Premier ministre, parce que pour être très honnête,
00:34je n'ai pas compris son intervention.
00:36J'ai regardé pendant une demi-heure un Premier ministre qui expliquait qu'il avait tout mal fait,
00:39lui et ses prédécesseurs, et en conclusion, il disait comme on fait tout mal, faites-nous confiance.
00:44Est-ce que vous, vous donneriez la confiance au capitaine du Titanic ? Bien sûr que non.
00:47Donc, il y avait la réponse dans la question.
00:49En tout cas, nous, il nous a posé clairement la question, est-ce que vous nous faites confiance ?
00:51Est-ce que vous me faites confiance ? Et on lui répond les yeux dans les yeux.
00:54Pas une seconde, M. le Premier ministre, nous vous faisons confiance.
00:57Donc, ça veut dire que vous ne vous abstiendrez pas, vous voterez contre ?
00:59On votera contre, contre le matricage fiscal et cette radicalité fiscale
01:04qui s'est emparée du Premier ministre, contre le maintien du financement de l'immigration,
01:08contre l'assistanat qui gangrène notre société,
01:12contre l'augmentation du budget à l'Union Européenne.
01:14Je vais vous dire, nous, ce qu'on veut, c'est une règle d'or.
01:16Tant que l'État obèse n'a pas fait d'économie sur l'immigration,
01:20l'assistanat et le budget de l'Union Européenne,
01:22on ne demande pas un centime d'effort aux Français.
01:24– Revenons simplement sur le scénario du moment,
01:26avant d'écouter nos chroniqueurs, nos gigés qui vont vous poser des questions.
01:30Mais est-ce que, quand on regarde, il y a l'arithmétique.
01:34Vous êtes 577 députés à l'Assemblée nationale.
01:37J'imagine que l'hémicycle risque de faire le plein le lundi 8 septembre.
01:41– Ce serait une bonne chose.
01:42– Est-ce que François Bayrou, alors vous, vous votez contre,
01:45la France Insoumise vote contre, ce n'est pas une surprise,
01:47les communistes votent contre, les Verts votent contre,
01:50le Parti Socialiste dit qu'ils ne voteront pas la confiance,
01:55les LR disent « on sera aux côtés de François Bayrou »,
01:57est-ce qu'il a une petite chance de s'en sortir ou pas ?
02:01Arithmétiquement ?
02:02– Je ne suis pas devin.
02:04Moi, ce que je vois d'abord, c'est que les LR ont choisi leur camp.
02:06Je pense que les électeurs doivent l'entendre.
02:08Les LR sont pour la suppression de deux jours fériés,
02:10les LR sont pour la fin de l'abattement de 10% sur les retraités.
02:12Je pense que leurs électeurs seront heureux de la prendre.
02:14En tout cas, moi, je leur dis,
02:15« nous vous accueillerons à bras ouverts ».
02:17En revanche, il reste une inconnue dans l'équation.
02:20C'est les spécialistes de la vente aux enchères de la voix.
02:24C'est le Parti Socialiste,
02:25qui est la grande braderie électorale permanente.
02:29Est-ce qu'ils vont faire monter les prix pour sauver le gouvernement ?
02:31Est-ce qu'ils ont encore quelque chose à vendre,
02:33puisqu'ils ont déjà tous aidé à vil prix ?
02:36Est-ce qu'ils ont encore une âme ?
02:37Tout ça, ce sont des questions auxquelles je ne peux pas répondre
02:39pour un parti qui représente 1,5% des électeurs français,
02:42mais qui, du coup, se retrouvent presque clés à chaque fois,
02:45parce que, comme c'est un parti qui se vend au plus offrant,
02:48ils donnent toujours une chance à tous les perdants
02:50de se refaire la cerise.
02:51On verra bien.
02:52Il y a les liottes aussi,
02:53qui peuvent être une petite frise d'un point.
02:55Alors, les liottes, pour le coup,
02:56a toujours été un groupe indépendant avec liberté de vote.
02:59Donc, je ne vais pas avoir le même discours vis-à-vis d'eux.
03:02Moi, je ne vois pas comment on peut continuer
03:03avec François Béroux et la même politique.
03:05Et je vais vous dire,
03:06que ce soit François Béroux,
03:08M. Tartempion ou Mme Tartemolle,
03:10si c'est pour utiliser les mêmes vieilles ficelles
03:13que la Macronie utilise depuis le début,
03:15c'est-à-dire qu'on n'a pas de solution,
03:16donc on va taper sur les Français qui travaillent.
03:18Alors, à ce moment-là, il faut les dire,
03:19on leur a tous.
03:20Est-ce qu'on a entendu hier,
03:21c'est François Béroux dire,
03:22tout est négociable,
03:23tout est amendable,
03:24lorsqu'il a évoqué son programme
03:26pour les fameux 44 milliards d'euros.
03:29Donc, est-ce qu'il pourrait faire une concession,
03:31par exemple,
03:32sur les jours fériés
03:33au Parti Socialiste,
03:35en disant,
03:35écoutez, vous vous abstenez,
03:37et lorsque je présenterai mon budget,
03:39il n'y aura pas la mesure sur les jours fériés,
03:41par exemple.
03:41Et puis, hop, ça lui sauve la tête.
03:45Écoutez, on n'est pas à l'abri,
03:46mais moi, le Premier ministre que j'ai vu
03:47ne nous a pas proposé un programme,
03:49il ne nous a pas proposé des mesures,
03:50il a dit, la France va mal,
03:51et il a raison.
03:53Mais faites confiance à ceux
03:54qui l'ont amené dans le mur
03:54pour l'en sortir.
03:56Et signez-moi un blanc-seing.
03:58Et clairement, clairement,
03:59on ne peut pas le faire.
04:00Donc, je répète,
04:02ne pas s'en prendre aux Français qui travaillent,
04:04ne pas s'en prendre à ceux
04:05qui maintiennent ce pays à flot,
04:07malgré des gouvernants incompétents.
04:08Faisons une diète drastique
04:11de cet État obèse
04:12avant de s'en prendre aux Français.
04:14– C'est assez extraordinaire
04:16de vous écouter, M. Jacobelli.
04:17– Je vous le confirme.
04:18Mais moi, j'aime bien vous écouter aussi.
04:20– J'aime bien vous écouter aussi.
04:21– C'est un bon spectacle.
04:22Alors, d'abord, il faut vous féliciter,
04:25parce que vous, au moins,
04:26vous avez travaillé avant la politique.
04:28Il faut dire que même dans votre parti,
04:29il n'y en a pas beaucoup.
04:30Donc, bravo.
04:31Vous êtes un peu sec,
04:32s'il vous plaît.
04:33Vous êtes un peu sec, un peu hiératique.
04:37Ça fait longtemps que je voulais vous dire ça,
04:39vous ayant vu de nombreuses fois
04:40à la télévision.
04:41Avec un brouderillé,
04:42on aurait envie d'obtempérer quand même,
04:44parce que vous êtes un peu...
04:45Vous avez un petit côté autoritaire
04:46derrière le commercial.
04:48– C'est vous qui me dites ça ?
04:49– Oui.
04:50– Ah bah...
04:50– On badine, là.
04:53On badine, vous souriez, on badine.
04:55Mais on parle d'une situation...
04:56– J'ai souri ou je suis autoritaire ?
04:57– Non, mais on parle d'une situation
04:59qui est catastrophique.
05:00– Je vous le confirme.
05:00– Non, mais qui va être catastrophique,
05:03surtout avec ce que vous proposez
05:04et l'enthousiasme que vous mettez
05:06à transformer le parti de l'ordre
05:08des gens qui ont fondé votre parti
05:10qui étaient des gens pour l'ordre.
05:12Vous allez transformer votre parti
05:13en apôtre du désordre.
05:15Vous allez aux côtés de ceux
05:17qui vont mettre la chienlit
05:18des sédicieux,
05:19des quasi-révolutionnaires.
05:20Vous leur donnez le quitus
05:22pour mettre la France
05:23quasiment à feu et à sang.
05:25Est-ce que vous vous rendez compte
05:26de la responsabilité que vous prenez,
05:28M. Jacobelli ?
05:29– Mais j'espère que vous avez pris
05:30un peu de vacances.
05:30Je vous trouve bien nerveux
05:31et bien caricatural.
05:32Si on regarde la situation,
05:35nous, nous en appelons
05:35à la démocratie,
05:37au vote du peuple.
05:38Aujourd'hui, nous voulons
05:39effectivement qu'il y ait
05:40une dissolution de l'Assemblée nationale.
05:41Parce qu'il y a eu
05:42une magouille terrifiante.
05:44Vous avez eu une alliance
05:44qui va de Laurent Wauquiez
05:46à Jean-Luc Mélenchon
05:47pour empêcher
05:48le Rassemblement national
05:49de diriger le pays.
05:50Je crois que ça ne marchera pas deux fois.
05:51Il faut une majorité à ce pays.
05:52Alors, non, non, mais...
05:53– Vous permettez, vous attaquez,
05:55vous allez faire tomber.
05:56– Laissez-moi parler.
05:56– Puisque je suis sec,
05:57je vais faire tomber.
05:57– Vous dites que je suis sec
05:59et autoritaire,
06:00je vais faire preuve d'autorité
06:01et je vais vous répondre.
06:02Nous, nous avons un programme
06:04à proposer aux Français.
06:05On ne peut pas continuer comme ça.
06:06Bien sûr qu'il y a
06:07le mur de la dette.
06:08Bien sûr qu'il faut bien gérer
06:09nos finances publiques
06:10avec un budget à l'équilibre.
06:11Mais pour ça,
06:12il faut faire des économies.
06:134 milliards sur les agences,
06:1510 milliards sur l'immigration,
06:165 milliards sur le budget
06:17de l'Union européenne,
06:19des autres milliards
06:19sur les dépenses
06:20de services publics
06:22mal fléchées.
06:23Tout ça, ce sont
06:24des mesures concrètes.
06:25Alors, sortez de la caricature.
06:27Vous savez,
06:27vous êtes probablement
06:28le meilleur avocat
06:29d'Emmanuel Macron.
06:29– On peut dire beaucoup de choses
06:29avec des mots.
06:30Vous êtes en train
06:31de faire tomber le gouvernement.
06:32Et avec le gouvernement,
06:34s'il te plaît,
06:35la France dans l'abîme
06:36pour un projet budgétaire
06:38alors que votre projet économique,
06:40pardon de le dire,
06:41M. Jacobelli,
06:42il est catastrophique.
06:43Il se traduit par 100 milliards
06:45de dépenses en plus.
06:45– Mais qu'est-ce que vous racontez ?
06:47– Vous n'êtes pas crédible.
06:48Alors, quand je pense
06:48que vous étiez comptable,
06:49je suis vraiment navré.
06:51– Écoutez,
06:52je n'ai jamais été comptable
06:53de ma vie,
06:53mais c'est un métier
06:54que je respecte.
06:55Je n'ai pas été non plus
06:56danseur étoile
06:57et je n'ai pas non plus
06:58été évêque.
06:58Voilà, je vous le dis,
06:59ça vous permettra
07:00d'éviter de dire des bêtises.
07:01– Vous êtes des responsables financiers.
07:02– Ça vous permettra
07:02d'éviter de dire des bêtises
07:04à l'antenne.
07:04Comme les 100 milliards
07:05que vous annoncez,
07:07travaillez vos interventions.
07:08On n'est pas
07:09au petit théâtre de bouvard.
07:11Simplement,
07:12nous, nous pensons
07:13que les 40 milliards,
07:14et c'est même probablement
07:15un peu plus qu'il faut faire,
07:16d'économies sont trouvables
07:18dans les mauvaises dépenses.
07:19Comment vous pouvez expliquer
07:20qu'on s'endette toujours plus ?
07:22La pression fiscale
07:22augmente toujours plus,
07:24mais qu'en même temps,
07:25si je puis me permettre l'expression,
07:26le service public se dégrade.
07:27Ça veut dire qu'on est mal géré.
07:29Votre solution,
07:29c'est de continuer
07:30à mal gérer le pays
07:31plutôt que de tenter
07:32une alternative
07:33qui représenterait
07:33le rassemblement.
07:34Mais le chaos,
07:35c'est aujourd'hui,
07:35réveillez-vous !
07:36Le chaos migratoire,
07:37le chaos sécuritaire,
07:38le chaos financier,
07:39c'est aujourd'hui.
07:40– Vous vous souvenez,
07:40ça c'était le commencement du chaos.
07:42On ne parle pas de politique aérie,
07:43là, monsieur Jacob.
07:43– Non, mais les émeutes
07:44l'année dernière, monsieur,
07:45c'est l'immigration,
07:46c'est l'insécurité
07:46et c'est clairement pas
07:47ce qu'on réfère à ça.
07:48– Emmanuel,
07:49Barbara et Jérôme,
07:51juste avant de vous donner la parole,
07:52simplement pour que
07:53ceux qui nous suivent
07:54comprennent bien,
07:55c'est-à-dire que le 8 septembre,
07:57on ne sera pas
07:58dans le débat budgétaire,
07:59on sera dans une déclaration,
08:01on sera quasiment presque
08:02un copier-coller
08:05de ce que François Bayrou
08:06a dit hier
08:07sur la gravité
08:08de la situation,
08:09les 44 milliards.
08:09On ne sera pas sur du fond,
08:11on sera sur de la forme.
08:12Et ce qu'il dira aux députés,
08:13c'est voilà,
08:14la situation.
08:15Alors il rajoutera peut-être
08:16quelques mesures
08:17dans son discours
08:18et dit,
08:18est-ce que vous me faites confiance
08:20pour mener à bien
08:22ce programme ou pas ?
08:25Et donc les députés
08:26vont dire,
08:27on vous fait confiance ou pas ?
08:27Mais on ne sera pas
08:28dans le dur budgétaire.
08:30Donc pourquoi ne pas lui dire,
08:31ok, on y va,
08:32vous votez ou vous abstenez
08:34et puis ensuite
08:35quand arrive le budget,
08:36ben là, bram,
08:37ça tombe.
08:37– Mais il ne vous aura pas échappé
08:38que c'est l'attitude
08:39du Rassemblement National
08:39depuis le début.
08:40C'est un de nos reproches d'ailleurs
08:41de ne pas sauter en permanence
08:43sur l'idée de la censure.
08:44Mais de dire en genre raisonnable,
08:46attendons de voir le budget
08:47qui nous est présenté,
08:48attendons de voir les marges
08:49de manœuvre
08:50et en fonction de ça,
08:51on censure ou on censure pas
08:52dans l'intérêt général.
08:53Mais ce n'est pas nous
08:54qui avons voulu griller une étape,
08:55c'est le Premier ministre
08:56en disant,
08:57vous n'allez pas juger.
08:57– C'est le Président de la République
08:58puisque visiblement,
08:59c'est de concert.
08:59– Absolument.
09:00Et d'ailleurs,
09:00il faut que ce soit de concert
09:01pour que l'Assemblée nationale
09:02soit convoquée le 8 septembre.
09:04Et que nous dit François Béroux ?
09:05Avant même toutes les mesures,
09:06avant de débattre sur les mesures,
09:07je ne vous demande pas
09:08de me garder
09:09ou de m'éjecter à ce moment-là,
09:11mais bien avant,
09:12simplement sur la confiance.
09:13Donc ça veut dire quoi ?
09:14C'est son bilan.
09:15Ça veut dire le bilan de la Macronie,
09:16ça veut dire le bilan de Mme Borne
09:17qui est au gouvernement,
09:18de M. Darmanin qui est aux finances
09:19et qui est à nouveau au gouvernement,
09:20de M. Valls.
09:21Eh bien, ce bilan, on le connaît.
09:23C'est beaucoup de dettes,
09:241000 milliards simplement
09:25pour Emmanuel Macron.
09:26C'est une France qui est dans le chaos.
09:29M. De Villiers,
09:29vous devriez le dire.
09:30Chaos sécuritaire,
09:32chaos d'immigration, etc.
09:33Et d'appliquer un autre programme.
09:35Et c'est là que vous n'écoutez pas
09:36ce que je dis.
09:36C'est dommage,
09:37parce que ça pourrait être intéressant
09:38dans un débat.
09:38Nous, on veut proposer un mot.
09:40Nous, on veut proposer justement
09:43un débat sur les idées
09:44en mettant en place
09:45des élections anticipées
09:46pour que les Français
09:47choisissent une majorité
09:48de projet
09:48et donc un programme
09:50pour régler les problèmes
09:51de la France.
09:51Aujourd'hui, on n'a pas
09:52de majorité de projet.
09:53Barbara et ensuite Giro.
09:54Moi, j'ai juste une petite question
09:56d'ordre stratégique
09:57parce que je ne comprends pas bien
09:58la stratégie.
09:59À titre personnel,
10:01je pense qu'après la dissolution,
10:03ce n'est pas une dissolution
10:04qu'aurait dû faire M. Macron,
10:05c'est démissionner.
10:06Donc voilà, je ne comprends pas
10:07pourquoi le Rassemblement National
10:08appelle encore de nouveau
10:10à une dissolution
10:11parce que si on dissout,
10:12supposons que M. Macron
10:13décide de dissoudre,
10:15on va dire mi-septembre,
10:16le temps d'organiser,
10:17on n'est pas sorti
10:19avant en novembre.
10:21Il vous resterait quoi
10:23pour gouverner
10:23à peine un an et quelques
10:25jusqu'à 2027 ?
10:26En supposant que vous étiez élu,
10:27je veux dire, à la majorité.
10:28Bien sûr.
10:29Vous avez en un an,
10:30certes, vous allez proposer
10:32un budget, on est d'accord,
10:33vous auriez une majorité,
10:34vous proposeriez votre budget.
10:35Mais je ne pense pas
10:36qu'en un an,
10:37il y aurait suffisamment
10:37de recul pour les électeurs
10:39pour se faire un avis
10:40sur votre capacité
10:41de gouvernance.
10:42Donc, est-ce que
10:43la meilleure des solutions
10:44pour les Français,
10:46pas pour le Rassemblement National,
10:47pour les Français,
10:48ce ne serait pas d'abord
10:49de passer en disant
10:50maintenant, ça suffit,
10:52ça fait déjà un an et demi,
10:53un an que ça dure,
10:54on n'en peut plus,
10:55il faut la démission
10:56d'Emmanuel Macron
10:56dans un geste gaullien,
10:58pas en lui disant
10:58moi je ne suis pas d'accord
10:59avec la destitution
11:00pseudo-révolutionnaire
11:01de M. Mélenchon,
11:02je suis pour que M. Macron
11:04revienne à la raison
11:05de façon républicaine
11:06et gaullienne
11:06et qu'il comprenne
11:07que peut-être que justement
11:08il sauvera son bilan
11:09en s'en allant
11:10alors qu'il va le couler
11:11en restant.
11:12Mais il n'est pas De Gaulle
11:13qui veut,
11:13le problème il est bien là,
11:15vous avez raison
11:15que ce serait la meilleure
11:16des solutions
11:16parce que le rail ball
11:17des Français...
11:17Mais vous n'y poussez pas ça
11:18puisque vous vous appelez
11:18à la dissolution.
11:19Mais nous n'avons pas
11:20de pouvoir sur l'esprit
11:21d'Emmanuel Macron,
11:23celui qui est autour
11:24de cette table
11:24arrive à déchiffrer
11:25la stratégie
11:26s'il y en a une
11:27d'Emmanuel Macron
11:27mérite un prix Nobel.
11:30Honnêtement,
11:30on a quelqu'un
11:31dont on a l'impression
11:32que les décisions
11:33sont plus dues
11:33à une ruade
11:34qu'à une réflexion.
11:35Donc moi je ne peux pas
11:36tout miser,
11:37nous ne pouvons pas
11:38tout miser sur le départ
11:39d'Emmanuel Macron
11:40qui serait évidemment
11:41la meilleure des solutions.
11:42Nous en tant que parlementaires
11:43et que groupe responsable
11:44on propose des choses
11:45réalistes.
11:48Jérôme,
11:49M. Giacobili reste avec nous
11:50ensuite après la pub,
11:50je vous reste,
11:51donc on aura encore
11:52de la discussion.
11:52Est-ce qu'on peut pour une fois
11:53être un peu pragmatique ?
11:54Parce qu'il y a un paramètre
11:55effectivement,
11:55et vous en avez parlé,
11:56c'est Macron.
11:57Tout ce qui isole Macron
11:58le renforce.
12:00On le sait,
12:01tout ce qui le rend
12:02décisionnaire
12:03le renforce.
12:05Et vous ne pourrez pas
12:06forcer le président
12:08à partir
12:09ou à prendre
12:10telle ou telle décision.
12:11On en est là.
12:12Donc on en est
12:13à encore deux ans
12:14de catastrophe économique
12:15dans ce pays.
12:17Une fois qu'on a fait
12:18ce diagnostic,
12:20est-ce que
12:20les différents partis politiques,
12:22parce qu'aujourd'hui
12:22on est dans une espèce
12:23de triomvirat
12:24où chacun veut tirer
12:25le truc pour lui
12:26et essayer de prendre
12:27le pouvoir
12:28le plus rapidement possible.
12:29Sauf que
12:30ceux qui payent
12:31une addition
12:31plus que lourde
12:32et qui vont la payer
12:33encore plus fort,
12:34c'est les Français.
12:36Et en particulier
12:36ceux qui font vivre la France,
12:37ceux qui emploient,
12:38etc.
12:39Parce que ça va très mal
12:40et qu'on ne peut pas
12:41se permettre
12:41une crise institutionnelle.
12:42Et on y va.
12:43Donc une fois
12:43qu'on a fait ce diagnostic,
12:45est-ce que les partis
12:45ne peuvent pas
12:46pour une fois dire
12:47on met de côté les choses,
12:48on avance en ligne,
12:50on essaye de faire
12:50un truc d'union national,
12:51sauf que,
12:52effectivement,
12:53Bayrou par sa décision
12:53va à l'encontre de ça.
12:55Mais Bayrou,
12:55c'est que le Premier ministre.
12:57C'est que le Premier ministre.
12:58Bayrou,
12:58il passera.
12:59Mais derrière Bayrou,
13:00il va falloir reconstruire
13:01et peut-être reconstruire
13:02ensemble pour ce laps de temps
13:03qu'on a jusqu'à ce que Macron
13:04s'en aille.
13:05Mais tout le monde.
13:06Avec la LFI ?
13:07Mais bien sûr,
13:07tout le monde.
13:08Tout le monde.
13:09C'est difficile,
13:10c'est le topiste,
13:10c'est tout ce qu'on veut.
13:11Mais on n'a pas le droit
13:12de laisser juste le temps
13:14défiler.
13:15Parce que des gens meurent
13:17économiquement,
13:18parce que des gens meurent
13:19socialement,
13:20parce que des gens meurent
13:20sanitairement.
13:21Voilà,
13:22c'est tout le même.
13:25je le signe.
13:27Moi aussi,
13:27j'en ai ras-le-bol
13:28et permettez-moi l'expression
13:29que ceux qui maintiennent
13:30ce pays à flot
13:31soient toujours les victimes
13:32de la mauvaise politique
13:33par l'augmentation
13:34de la pression fiscale,
13:36par la perte de droits.
13:37On leur demande maintenant
13:37de travailler deux jours
13:38gratuitement en plus
13:39comme si ceux qui travaillaient
13:40ne travaillaient pas déjà assez.
13:41C'est plutôt ceux qui ne travaillent pas
13:42qu'il faudrait les voir.
13:43Donc tout cela n'a pas de sens,
13:44vous avez complètement raison.
13:45Dans un monde idéal,
13:47que toutes les bonnes volontés
13:48se rassemblent
13:48pour l'intérêt général,
13:50ce serait formidable.
13:51Mais ce à quoi vous arriveriez,
13:53c'est le plus petit
13:53dénominateur commun ?
13:55Quel est le lien
13:55entre un LFI ?
13:57Et nous, honnêtement,
13:58il n'y en a pratiquement pas.
13:59Donc ce n'est pas possible.
14:00En revanche,
14:02là où nous proposons quelque chose,
14:03c'est de donner
14:04une majorité à ce pays.
14:05C'est justement ce manque
14:06de majorité cohérente
14:07qui amène le pays dans le mur.
14:09C'est-à-dire qu'ils ne sont
14:10d'accord sur rien.
14:11Chaque ministre veut devenir
14:12président de la République
14:13et il n'y en a pas deux
14:13qui sont d'accord entre eux.
14:14Comment voulez-vous réformer le pays ?
14:15Mais ça, LFI dit la même chose que vous.
14:16C'est là où vous avez...
14:17Non mais on peut toujours
14:19à faire le même constat.
14:20Donc nous, on veut
14:20qu'il y ait une majorité pour le pays
14:22et c'est aux Français
14:22et seulement à eux de décider.
14:24Laurent Jacobelli,
14:25vous restez avec nous
14:25parce qu'il y a eu
14:26des déclarations importantes
14:27ce matin aussi.
14:28On a entendu le ministre
14:29de l'Économie,
14:30M. Lombard,
14:31dire que c'était
14:32une mise sous tutelle.
14:34Ce n'était pas quelque chose
14:35d'inenvisageable de la France.
14:36On verra si vous êtes d'accord ou pas.
14:37On a le mouvement du 10 septembre
14:39et François Bayrou,
14:41lui,
14:41va peut-être sortir le 8.
14:42Donc comme ça,
14:43il ne sera pas dans la NAS le 10.
14:45Voilà.
14:45On a le cas de Marine Le Pen
14:47pour les éventuelles
14:48élections législatives aussi
14:49où elle ne pourra pas
14:51se représenter à ce moment-là.
14:52Bon, on va continuer
14:53la discussion avec vous.
14:54Laurent Jacobelli,
14:55porte-parole du Rassemblement National,
14:56députée de Moselle.
14:57RMC.
14:58Alain Marshall,
14:59Olivier Truchot,
15:01Les Grandes Gueules.
15:021, 2, 3, 4.
15:09Les GG, Les Grandes Gueules
15:10sur RMC, RMC Story
15:12dans Les Grandes Gueules.
15:13Aujourd'hui, nous sommes avec
15:14Laurent Jacobelli,
15:15le député Rassemblement National
15:16de Moselle,
15:17porte-parole du RN
15:18pour évoquer la situation politique
15:20dans laquelle nous sommes.
15:22Le scénario très probable
15:23tel qu'il se présente aux Français
15:25d'ici 15 jours
15:26et à la représentation nationale,
15:28c'est qu'au moment de son discours
15:29de politique générale,
15:30François Bayrou n'est pas la confiance
15:32et donc derrière, il tombe.
15:33Et dans ces cas-là,
15:34s'il tombe,
15:35eh bien,
15:36à Emmanuel Macron,
15:37soit le pouvoir
15:38de dissoudre de nouveau
15:39ou alors,
15:40il y a peut-être l'hypothèse
15:41de dire
15:42« Exit François Bayrou,
15:43j'ai la carte Sébastien Lecornu,
15:46le ministre des Armées
15:47ou Gérald Darmanin,
15:48le garde des Sceaux.
15:49Il garde à peu près
15:50le gouvernement
15:50et c'est reparti pour un tour,
15:52Laurent Jacobelli. »
15:52Oui, on peut changer le casting.
15:53Le problème, c'est qu'il faut changer
15:54et le metteur en scène
15:55et le scénario.
15:56Voilà, le metteur en scène,
15:57c'est Emmanuel Macron
15:58et le problème qu'on a aujourd'hui,
15:59c'est avec la politique
16:00d'Emmanuel Macron
16:01et c'est le scénario.
16:02On ne peut pas continuer
16:03d'être dans un pays
16:04où la croissance est en berne,
16:06où les industriels n'ont qu'une idée,
16:07c'est de se carapater à l'étranger,
16:09où nos cerveaux veulent aller
16:10travailler à l'étranger
16:11et où, par contre,
16:11toute la misère du monde
16:12et où tous ceux
16:13qui n'ont pas été formés
16:14veulent venir toucher
16:15les aides sociales
16:15dans notre pays.
16:16Tant qu'on continuera comme ça,
16:17vous aurez une minorité
16:18de gens qui travaillent
16:19pour nourrir tout un tas de gens
16:20qui les regardent faire
16:20et qui en profitent.
16:21Tout cela n'est pas possible.
16:23Donc, il faut changer
16:23radicalement de politique.
16:25Il faut une alternance politique.
16:27Et pour ça, il faut
16:27une dissolution
16:29et des élections législatives.
16:31Sauf que Marine Le Pen
16:32ne pourra pas être candidate.
16:33D'abord, Marine Le Pen
16:34sera candidate
16:35et puis nous verrons bien
16:36ce que les...
16:37Il y a l'inéligibilité
16:39qui court.
16:39Tout à fait,
16:39mais il y aura recours
16:40et on verra bien
16:41ce qu'il apparaît.
16:42Mais je ne sais pas
16:42si vous connaissez bien
16:43Marine Le Pen,
16:44mais quand on la connaît,
16:45ça fait des décennies
16:46qu'elle se bat pour le pays
16:47au détriment parfois
16:49et de sa vie personnelle
16:50et de tout un tas de choses
16:52qui lui arrivent.
16:53Elle n'a pas une vie facile
16:54et donc c'est quelqu'un
16:55qui ne met pas son intérêt personnel
16:56ou son sort personnel
16:57avant le reste.
16:58Et si la décision,
17:00c'est qu'il y ait une dissolution,
17:01qu'elle ne puisse pas être candidate
17:02mais que c'est pour les biens
17:03de la France,
17:04je la connais,
17:05elle n'hésitera pas une seconde.
17:06D'ailleurs, elle l'a dit,
17:07elle demande la dissolution
17:08de l'Assemblée nationale.
17:09Moi, je dirais simplement
17:10au-delà de...
17:12Une gentillesse.
17:13De votre relative logoré
17:15où vous mélangez tout.
17:16Moi, je vous dirais simplement,
17:17monsieur Jacobelli,
17:18les yeux dans les yeux.
17:19On a eu les émeutes
17:20en juillet dernier.
17:21Oui.
17:22Dans une stratégie
17:23de parti politique,
17:25vous précipitez la France
17:26dans une future catastrophe nationale,
17:28économique et sécuritaire.
17:31Un gouvernement intérimaire
17:32alors qu'on est en crise
17:33préatomique avec la Russie.
17:35Cette censure,
17:36elle est à nouveau irresponsable.
17:38On a bien vu que la censure
17:39du gouvernement Barnier
17:40nous a précipité plus bas.
17:41Mais là, ce n'est pas d'une marche
17:43qu'on va descendre.
17:44C'est tout un escalier
17:45et on ne sait pas
17:45ce qui va se passer en bas.
17:46Et donc, toi,
17:46tu veux les garder ?
17:47Tu veux garder la même équipe ?
17:48Vous avez oublié deux choses.
17:49Vous avez oublié deux choses.
17:51La pluie de sauterelles
17:52et le tsunami.
17:52Et je pense qu'on y était.
17:54Et l'invasion des extraterrestres.
17:55Trois choses, excusez-moi.
17:57Vous êtes en train de m'expliquer,
17:58mais c'est une logique
17:59que j'ai du mal à comprendre,
18:00mais c'est la vôtre
18:01et je la respecte,
18:02que ceux qui ont mis le feu
18:03seront les meilleurs pompiers.
18:05Vous m'expliquez
18:06et qu'il y a eu des émeutes.
18:06Pourquoi il y a eu des émeutes ?
18:07Parce qu'il n'y a plus de sécurité
18:08dans les quartiers,
18:09mais ça, ce n'est pas
18:09le Rassemblement National.
18:10Je crois que si on avait respecté
18:11nos mesures,
18:12nous n'en serions pas là.
18:13Parce qu'il y a une sur-immigration
18:15qui ne respecte pas
18:16les règles de la République,
18:17mais ça, ce n'est pas
18:18le Rassemblement National
18:18qui l'a mis en place.
18:20Et parce qu'en face,
18:21vous avez, notamment
18:22dans certaines communes,
18:23des gens qui pactisent
18:24soit avec les dealers,
18:25soit avec le communautarisme.
18:27Donc, vous êtes en train
18:27de nous dire que ce système
18:28a mis la France à feu et à sang
18:30et que c'est pour ça
18:31qu'il faut le garder.
18:33Vous êtes quelqu'un d'intelligent,
18:35vous comprenez très bien
18:36ce que j'ai voulu dire.
18:37Ah oui, je comprends très bien.
18:38Vous pouvez très bien
18:38faire preuve d'esprit
18:39de responsabilité,
18:40mais votre enthousiasme
18:41de parti politique
18:42vous amène à une aventure terrible.
18:43Mais notre responsabilité,
18:44monsieur,
18:45c'est de prendre les rênes
18:46de ce pays qui va mal,
18:47d'y ramener l'ordre républicain,
18:49l'ordre économique,
18:50la fierté d'être français,
18:51la fierté d'investir en France,
18:52que les Français soient prioritaires
18:54dans leur pays.
18:54Oui, c'est ça notre responsabilité.
18:55Oui, mais attendez l'élection présidentielle.
18:56Si vous voulez louer
19:00l'action d'Emmanuel Macron,
19:02libre à vous.
19:03Il se trouve que vous êtes
19:04aujourd'hui de plus en plus minoritaire
19:06et la démocratie veut que ce ne soit pas
19:07les minoritaires qui dirigent,
19:08mais les majoritaires.
19:09Justement, j'ai une question
19:10sur les questions de majoritaire
19:11et de minoritaire.
19:12Si vous étiez aux affaires,
19:14le vrai problème aujourd'hui
19:15que vous avez réglé,
19:16c'est d'essayer de stopper
19:17la fuite en avant délirante
19:20de la dette,
19:20et notamment de la dette publique,
19:22avec les fameux intérêts de la dette,
19:24puisque maintenant,
19:25monsieur Lombard,
19:25commence évidemment
19:26à faire peur à tout le monde
19:27en nous disant
19:28qu'on n'est pas loin
19:28des 100 milliards
19:29d'intérêts de la dette sous peu.
19:31Mais ceci étant,
19:32il n'a pas tort.
19:33Ils se sont bien gardés
19:33de nous le dire
19:34il y a encore 2-3 ans.
19:35Le problème,
19:36c'est que notre dette,
19:38monsieur Jacobelli,
19:38vous le savez,
19:39n'est plus une dette souveraine.
19:40Vu que nous sommes
19:41un des rares pays au monde
19:42à avoir plus de 50%
19:43de nos créanciers
19:44qui sont des non-résidents.
19:45Et ça, c'est monsieur Macron,
19:46puisque c'est en jovier 2023
19:47que la dette française
19:49a dépassé les 50%.
19:51France Trésor refuse,
19:53elle l'a fait dans le passé,
19:55mais aujourd'hui,
19:56France Trésor refuse
19:57de dire aux journalistes,
19:58aux économistes
19:59qui sont les détenteurs
20:00de la dette française.
20:02Qu'est-ce que vous savez aujourd'hui ?
20:04Parce que peut-être que demain,
20:05si vous êtes aux affaires,
20:05vous allez être, vous aussi,
20:07pied et poing lié
20:07par nos créanciers
20:08qui ont peut-être
20:09des intérêts économiques,
20:10des intérêts diplomatiques
20:12qui ne sont pas
20:12les intérêts de la France
20:13et auxquels vous serez obligés
20:14de céder,
20:15comme peut-être
20:15ce que fait monsieur Macron
20:16depuis quelques mois,
20:17vu qu'il a des changements
20:18de pied diplomatiques
20:19assez étonnants,
20:20qui seraient peut-être
20:20en lien avec nos créanciers.
20:22Est-ce que vous vous engagez,
20:23vous,
20:23à ce qu'on sache,
20:24parce que c'est quand même
20:25la moindre des choses
20:25que les Français sachent
20:27qui sont les détenteurs
20:27de leur dette ?
20:28Mais bien sûr,
20:29c'est eux qui remboursent,
20:30c'est leur pays,
20:30c'est leur argent.
20:31La moindre des choses,
20:32c'est que nous agissions
20:34en toute transparence
20:35et comme vous l'avez dit,
20:36c'est une perte de souveraineté
20:38et pas seulement
20:38une souveraineté industrielle
20:40qui est visible malheureusement,
20:41pas seulement une souveraineté alimentaire
20:43que nous vivons chaque jour,
20:44mais une souveraineté diplomatique
20:46et vous l'avez dit,
20:47quand quelqu'un vous prête de l'argent,
20:49c'est très compliqué
20:49d'aller critiquer son allié.
20:51Tout le monde aura compris
20:51de quoi on pouvait parler
20:53et ça explique peut-être
20:54une certaine politique internationale
20:55d'Emmanuel Macron.
20:56En revanche,
20:57en plus de la transparence,
20:58il faut des garanties aux Français.
20:59Je crois que les mots,
21:00ils en ont un peu marre
21:01et de dire à chaque fois
21:01on va faire des efforts
21:02et chaque année,
21:03la dette augmente.
21:04C'est de dire on va arrêter,
21:05on va faire des budgets
21:06à l'équilibre.
21:07Bien sûr,
21:07nous rembourserons notre dette.
21:08Comment vous allez faire en un an ?
21:09Là,
21:10Ah, pas en un an,
21:11d'accord.
21:11Le budget que nous présenterons,
21:13en tout cas la première année,
21:14si nous sommes au pouvoir
21:15et que les Français
21:16nous font cette chance
21:16et que Jordan Bardella
21:17est Premier ministre,
21:18sera à l'équilibre.
21:19Nous irons comment
21:20à cet équilibre ?
21:21Je vous le répète,
21:22nous arrêterons
21:23de dépenser de l'argent
21:24pour accueillir
21:25ceux qui viennent légalement
21:26et illégalement en France
21:27qui ne viennent pas pour travailler
21:28mais profiter des aides sociales.
21:29Ça c'est infime
21:29à côté des dépenses supplémentaires.
21:30Deuxièmement,
21:30des dizaines de milliards.
21:32Deuxièmement,
21:32nous ferons la chasse
21:33aux mauvaises dépenses.
21:34Les agences qui ne servent à rien
21:35si ce n'est à recaser
21:41Merci de le dire.
21:44La fonction publique territoriale
21:46qui fonctionne en couche
21:47dont on peut se demander
21:48parfois si elle est utile
21:50et le mauvais investissement
21:51dans la fonction publique
21:52par exemple sur la santé,
21:54il faut miser sur les médecins,
21:55pas sur les administratifs
21:56des agences régionales de santé
21:58qui finalement bloquent le système.
22:00Toutes ces mesures de bon sens
22:01devront être prises.
22:03Ce sont des dizaines
22:04et des dizaines de milliards
22:05d'économies
22:06qui permettront d'équilibrer les budgets.
22:07Mais pourquoi est-ce que
22:08le gouvernement ne le prend pas ?
22:10Parce que ça demande du courage.
22:11Ça demande parfois
22:12de s'affronter
22:12à des courants de pensée
22:14ou à des lobbies.
22:15Mais surtout,
22:16ça irrite la gauche.
22:19Or, aucun gouvernement
22:20aujourd'hui
22:21ne veut irriter la gauche
22:22notamment sur la question
22:23de la fonction publique
22:24et notamment
22:24sur la question de l'immigration.
22:26Irriter la gauche
22:27n'est pas quelque chose
22:27qui nous fait peur.
22:29Nous respecterons le programme
22:30sur lequel nous serons engagés
22:32auprès des Français.
22:32Et croyez-moi,
22:33en un an,
22:34on pourra déjà montrer
22:35qu'on peut agir.
22:36Il n'y aura pas tous les problèmes.
22:37Vous êtes déplaisant
22:38mais vous l'êtes depuis le début.
22:40Vous êtes devenu
22:41un parti de gauche.
22:42Donc, vous n'avez pas
22:43le problème d'hériter la gauche.
22:44Alors, je suis comptable,
22:45danseur étoile, évêque
22:46et de gauche.
22:46Ma famille aura appris
22:47beaucoup de choses aujourd'hui
22:49et j'en profite pour la saluer.
22:50Bruno Retailleau dit
22:51que ce serait voter
22:51contre les intérêts
22:52de la France,
22:53voter contre la confiance
22:54de Bayrou.
22:55Donc, vous votez
22:56contre les intérêts
22:56de la France ?
22:57Il sait de quoi il parle.
22:58Moi, je crois qu'il passe son temps
23:01à voter contre les intérêts
23:02des électeurs
23:03qui lui ont fait confiance.
23:04Comment on peut aujourd'hui
23:05être un électeur LR
23:06et voir un ministre
23:07comme M. Retailleau
23:08accepter la situation
23:11dans laquelle nous sommes
23:11avec l'Algérie,
23:13accepter la question
23:14des retraites
23:16comme elles sont abordées
23:16aujourd'hui par M. Bayrou
23:18et de dire qu'on va
23:18ratiboiser nos retraités.
23:20Comment il peut accepter
23:21de faire travailler
23:22les Français
23:23deux jours de plus ?
23:23C'est lui qui prône
23:24en permanence
23:24la valeur travail
23:25sans rémunération.
23:27M. Retailleau
23:27est pris dans une nasse.
23:29En fait, il a trois
23:29intérêts divergents.
23:30Maintenir à flot
23:31un parti qui est mort,
23:32moribond.
23:33Deuxièmement,
23:34sa candidature éventuelle
23:35à la présidentielle.
23:36Troisièmement,
23:36son rôle dans le gouvernement.
23:37M. Retailleau,
23:38c'est trois en un
23:39mais trois fois plus
23:40d'initiative.
23:41Juste une dernière chose,
23:42je donne la parole ensuite.
23:43Éric Lombard,
23:44le ministre de l'économie,
23:46dit ce matin
23:46qu'on voit les bourses plonger,
23:48la fragilité économique française.
23:50Yassim,
23:51une mise sous tutelle
23:52de la France,
23:53ce n'est pas exclure,
23:55ce n'est pas inenvisageable.
23:56Qu'est-ce que vous en dites ?
23:57Et que c'est ridicule.
23:58Aujourd'hui,
23:59on nous prête encore
24:00de l'argent
24:01à des taux trop élevés
24:02et on ne devrait pas
24:02emprunter autant.
24:03Là-dessus,
24:03on est d'accord.
24:04Mais la France n'est pas
24:05dans cette situation.
24:06On nous explique que la France,
24:07c'est la Grèce,
24:07il y a 10 ou 20 ans.
24:08Elle en est pas loin.
24:10Si, la trajectoire est très mauvaise.
24:11La dette française
24:12n'est plus une valeur refuge.
24:13Il y a deux choses.
24:14Il y a l'état de la situation
24:15aujourd'hui.
24:16Et la courbe,
24:17la courbe que nous suivons
24:18est très mauvaise.
24:19Mais nous,
24:20ce que nous disons aux Français,
24:20c'est que nous n'en sommes pas
24:21à ce point-là.
24:22Et moi,
24:22j'aimerais leur lancer
24:22un message d'espoir.
24:23Il n'y a pas de fatalité.
24:24Le fatalisme et la peur
24:26sont les deux armes,
24:27les deux mamelles
24:27du macronisme.
24:29Il n'y a pas de fatalité.
24:30On peut remettre
24:31les choses en ordre.
24:32Il faut le faire vite,
24:33en revanche.
24:34On n'a pas des décennies devant nous.
24:35Mais il n'y a aucune fatalité
24:36à cette politique.
24:37Deux questions rapides.
24:38D'abord,
24:38sur la politique extérieure.
24:39On est victime
24:40d'attaques en permanence,
24:42que ce soit numérique
24:43ou que ce soit
24:43de déstabilisation
24:44venant de puissances étrangères,
24:45notamment de la Russie,
24:46et en particulier
24:47dans le secteur sanitaire.
24:48On a vu un mouvement
24:49le 10 septembre
24:50qui a été lancé à la base,
24:51et Raphaël Grappi
24:52de BFM
24:53l'a bien démontré,
24:55par justement
24:56des bots
24:56qui ont fait
24:571000 tweets par jour
24:58sur ce mouvement
24:59et ensuite les politiques
24:59s'y sont greffées.
25:01On a vu un président de parti,
25:02Mélenchon Bopal-Nommé,
25:03qui a paraphrasé
25:04Poutine sur Zelensky
25:06en disant
25:06mais cet homme-là
25:07n'est plus élu,
25:09sa parole n'a plus
25:10aucune valeur,
25:10etc.
25:12Moi j'aimerais entendre
25:13quand même
25:13la position
25:14du Rassemblement national
25:15par rapport
25:16à la Russie,
25:18parce que c'est pas clair
25:18quand même,
25:19c'est pas clair.
25:20Or,
25:22tu le rappelais tout à l'heure,
25:22on est quand même
25:23sous menace
25:24et sous menace
25:25réelle à avérer
25:26puisqu'on est attaqué
25:26tous les jours.
25:27Alors c'est pas des attaques armées
25:28mais c'est des attaques numériques,
25:29c'est des attaques
25:30de déstabilisation.
25:31Et puis la deuxième chose,
25:32la deuxième question
25:32qui est toute autre chose
25:33mais qui est tout aussi importante,
25:35je ne vois pas chez vous,
25:36pas plus que dans les autres parties,
25:39mettre à la place fondamentale
25:42qu'elle doit avoir
25:43l'impact sur nos sociétés
25:44de l'intelligence artificielle.
25:46C'est-à-dire qu'on va vivre
25:47un virage
25:47qui est un virage
25:48phénoménal et révolutionnaire
25:50qui va changer complètement
25:51nos sociétés
25:52et on a l'impression
25:52qu'on continue à faire
25:53comme si ça n'existait pas.
25:55Non,
25:55rappelez la Russie,
25:56vous avez une minute.
25:57Alors très rapidement
25:57sur la Russie,
25:58est-ce que la Russie
25:59essaye de nuire
25:59aux intérêts français ?
26:00C'est une évidence.
26:01Est-ce qu'il faut protéger
26:02les intérêts de notre pays
26:03notamment des fausses informations ?
26:06C'est une évidence
26:06et c'est pour ça d'ailleurs
26:07que nous demandons nous
26:08à ce que l'investissement
26:09dans la défense
26:09qui passe aussi par la cyberdéfense
26:11soit maintenu.
26:11Mais il n'y a pas que la Russie.
26:13Il y a un certain nombre
26:14de pays qui soutiennent
26:15la Palestine
26:16et qui du coup
26:17alimentent l'antisémitisme
26:18en France
26:19avec des relais
26:19toujours les mêmes d'ailleurs
26:20de la France insoumise.
26:22Dès qu'il faut nuire au pays,
26:23ils sont là
26:23et Mélenchon en tête.
26:24Donc j'espère que j'ai été clair.
26:26Oui, la Russie
26:27veut nuire aux intérêts français
26:28et non,
26:29nous ne laisserons jamais
26:30aucun État,
26:30y compris la Russie,
26:31nuire aux intérêts
26:32de notre pays.
26:33C'est pour ça que nous sommes
26:33patriotes et souverainistes.
26:34Deuxième question,
26:36très bonne question.
26:37Si on ne prévoit pas
26:38l'intelligence artificielle,
26:39nous la subirons.
26:40Et donc il faut très clairement
26:41des budgets de recherche
26:42et développement.
26:42Moi j'ai été très surpris
26:43par l'Union Européenne.
26:44Quand les Etats-Unis
26:45et la Chine
26:45ont commencé à investir
26:46massivement sur le développement
26:48de l'intelligence artificielle,
26:49l'Union Européenne
26:49a investi massivement
26:50sur le contrôle
26:52de ce que l'on avait le droit
26:53de faire
26:53avec l'intelligence artificielle.
26:55La norme avant la création,
26:57la matraque avant le génie,
26:58je crois qu'il faut
26:59qu'on sorte de cette politique.
27:00Un dernier mot.
27:01Le 10 septembre,
27:01vous en serez ou non ?
27:02Une fois encore,
27:04quand nous n'organisons pas
27:05un mouvement,
27:05nous laissons les gens
27:06évidemment libres d'agir
27:07mais nous disons
27:08que nous avons des limites.
27:09La limite c'est l'ordre public,
27:11c'est ne pas casser,
27:12ne pas détruire.
27:13Et moi je suis très inquiet
27:14de voir Jean-Luc Mélenchon
27:15à la manœuvre
27:16avec tous ses alliés
27:17et ses sbires
27:17parce que Jean-Luc Mélenchon
27:18ça veut dire drapeau palestinien
27:20et ça veut dire black bloc.
27:21Si c'est ça
27:22qui prétend défendre demain
27:23l'intérêt des Français
27:24alors il y a une confusion
27:25terrible entre ces Français
27:26qui sont malheureux
27:27de travailler
27:27et qui n'ont pas de quoi
27:29faire la fin de mois
27:30et ces idéologues
27:32qui veulent faire
27:33de la France
27:34l'arrière-cour du Hamas
27:35ou la base arrière
27:36de l'antisémitisme.
27:36C'est fini,
27:37merci Laurent Jacobelli
27:38des prix du Rassemblement National
27:39porte-parole du RN,
27:40merci d'avoir été
27:41avec les GG.
27:41Merci d'avoir regardé cette vidéo
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