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  • il y a 2 semaines
Aujourd'hui, c'est au tour de Jean-François Copé, maire LR de Meaux, de faire face aux GG. - L’émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s’ouvrent et les points de vue s’élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d’expression est reine et où l’on en ressort grandi.

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Transcription
00:00R.M.C. Face aux grandes gueules
00:03Et c'est le maire Les Républicains de Maux, Jean-François Copé, qui est avec nous. Bonjour M. le maire.
00:10Bonjour.
00:11Vous êtes soulagé, Sébastien Lecornu, plutôt qu'Olivier Faure à Matignon ?
00:14Oui, oui, oui. Dans cet océan de mauvaises nouvelles, c'en est une bonne.
00:18Parce que Sébastien Lecornu, moi je le connais depuis une vie,
00:22c'est quelqu'un d'extrêmement solide,
00:25travailleur, ce qui va faire un petit changement,
00:27et qui d'autre part connaît parfaitement ses dossiers.
00:33Mais pourquoi ça marcherait avec Lecornu alors que ça échouait avec Michel Barnier et François Bayrou ?
00:37Ne me demandez pas non plus de défendre l'impossible.
00:40Vous connaissez ma position, vous savez combien je suis extrêmement sévère
00:44sur cette situation de blocage politique.
00:48Ce n'est pas un blocage institutionnel, c'est un dysfonctionnement politique.
00:51À partir du moment où on ne veut pas admettre une évidence,
00:54c'est que sous la Ve République, il faut, pour que la France fonctionne,
00:57un président de la République avec une majorité absolue à l'Assemblée.
01:00Sinon, ça ne marche pas, tout le système est bloqué.
01:03Depuis quasiment maintenant un an et demi, on vit un cauchemar avec cette dissolution.
01:08Et donc, on a un président de la République qui ayant fait le choix
01:10que quoi qu'il arrive, ce qui comptait c'était sa personne
01:13et qu'il reste à son bureau de président,
01:16tout le reste est bloqué.
01:16Et donc, les gens vivent une espèce de descente aux enfers à cause de ça.
01:20Donc, dans ce contexte-là, le fait d'avoir quelqu'un de solide
01:23qui ne raisonne pas avec l'idée qu'il faut augmenter les impôts,
01:30qu'il ne faut rien faire en matière de sécurité ou le moins possible,
01:33voire dépénaliser le cannabis, je l'ai lu ou entendu,
01:37ça nous fait un changement.
01:38Mais pour que le budget passe, il va devoir faire des concessions,
01:41notamment à la gauche.
01:42Donc, on est parti d'un budget de 44 milliards d'euros d'économie,
01:47enfin d'efforts sur les dépenses publiques,
01:49avec des recettes et des dépenses un peu en moins.
01:52Il va devoir faire des concessions.
01:53Donc, ça veut dire qu'il va forcément donner des gages,
01:56sans doute sur des augmentations d'impôts,
01:59sur moins de dépenses publiques.
02:00Moi, encore une fois, je veux bien tout ce qu'on veut,
02:02mais il y a un moment où l'idée qu'on s'intéresse à l'intérêt du pays,
02:06c'est peut-être pas complètement absurde.
02:09Penser qu'on va régler les problèmes de la France
02:11sans baisser les dépenses et en augmentant les impôts,
02:14quand on voit l'état de pression fiscale démentielle,
02:17et c'est l'ancien ministre du Budget qui vous le dit,
02:19auquel on est arrivé aujourd'hui, c'est dingue.
02:21C'est dingue.
02:22Donc, quand j'entends Olivier Faure annoncer la liste
02:25des dizaines de milliards d'impôts, de hausses d'impôts qu'il veut faire...
02:29Sur les plus riches, il dit.
02:30Oui, enfin, vous savez, le système de sur les plus riches,
02:32à la fin, tout le monde est le riche de quelqu'un.
02:34Moi, je vous dis franchement, le coût des plus riches,
02:36c'est quand même toujours les classes moyennes qui payent.
02:38Parce qu'en réalité, taper les plus riches,
02:40les plus riches, ils se barrent.
02:41Il ne faut pas se raconter d'histoires, ils s'en vont.
02:43Ils ont tous les moyens de se délocaliser,
02:45tout le monde le sait.
02:46Bon, il y a d'ailleurs déjà des mouvements depuis la dissolution,
02:49parce que les gens, ils ont compris,
02:50de gens qui quittent la France.
02:51parce qu'ils préfèrent payer moins d'impôts,
02:55mais en payer quand même,
02:56pour pouvoir continuer de bosser.
02:58Donc, vous avez des gens qui, dans ce contexte-là,
03:02ils quittent la France parce qu'ils en ont les moyens.
03:03Sur qui ça retombe ?
03:04Sur ceux qui n'ont jamais droit à rien.
03:07Enfin, je suis désolé, je vous dis un truc
03:08que tout le monde dit sur votre antenne,
03:10mais c'est la vérité.
03:11Moi, je suis maire de Meaux,
03:13d'une ville où on a beaucoup de ces Français, justement,
03:17qui sont au milieu, voilà,
03:18et qui en ont vraiment marre de payer.
03:20Et je les comprends.
03:21D'accord, mais encore une fois,
03:22pour faire passer un budget,
03:23il faut trouver une majorité.
03:25Alors, c'est le deuxième sujet.
03:26Vous avez raison.
03:27Sauf que les concessions,
03:29moi, mon point de vue,
03:29c'est qu'une concession qui fait du mal au pays,
03:31il ne faut pas la faire.
03:32Voilà, il y a un moment, il faut s'arrêter.
03:33Donc, ça veut dire que le cornu, il va tomber, donc ?
03:37Si on suit votre avis, il va tomber.
03:39Moi, je l'ai dit régulièrement.
03:42Les mêmes causes produiront les mêmes effets.
03:43Il ne faut pas qu'on se mente.
03:45La seule solution, je l'ai dite,
03:47c'est qu'il faut qu'Emmanuel Macron,
03:48comme l'avait fait le général de Gaulle en d'autres temps,
03:51disent, il y a eu un rejet,
03:53j'en tire les conséquences,
03:55je n'arrive pas à dégager de nouvelles majorités absolues,
03:58donc, je quitte mes fonctions
03:59pour rendre la parole aux Français.
04:01Mais pas sur une dissolution,
04:03parce que là, ça va être encore 577 circonscriptions,
04:06accords électoraux, magouilles et compagnie,
04:08et on va se retrouver encore
04:09avec quelque chose qui ne sera pas clair.
04:11C'est l'élection présidentielle qui est le cœur du chose.
04:13Il ne faut pas qu'il parte en 24 heures.
04:15Il faut qu'il prépare les choses.
04:16Moi, ce que j'ai proposé, c'est de dire qu'il annoncerait,
04:18mais il ne le fera pas, donc voilà,
04:20c'est de dire, dans 6 mois, je pars,
04:22au lendemain des municipales,
04:23là, à partir de la fin mars 2026,
04:26il y a un mois ou un mois et demi de campagne,
04:28ça nous amène à mai,
04:29et là, il y a une élection présidentielle
04:30qu'on annonce 8 mois avant,
04:32ce qui permet aux forces politiques de s'organiser,
04:34de choisir leur candidat,
04:35de présenter un projet.
04:37Parce que sinon, ça veut dire quoi ?
04:38Ça veut dire que Bardella,
04:39dont on ne sait absolument pas ce qu'il pense,
04:41puisque tout est sur TikTok,
04:42c'est-à-dire des séquences de 30 secondes
04:44qui ne ressemblent à rien,
04:45c'est-à-dire, de mon point de vue,
04:46le néant du débat politique,
04:48à un moment aussi grave
04:49où on a besoin de gens expérimentés,
04:51c'est irresponsable.
04:52Oui, mais vous créez un précédent,
04:53c'est-à-dire que dès qu'il y aura
04:54un président impopulaire,
04:55ils le sont tous à un moment donné,
04:57sous la Ve République,
04:58même le général de Gaulle,
04:59à un moment donné, a été impopulaire,
05:01donc dès qu'il y aura des mauvais sondages,
05:02dès qu'on perdra une élection intermédiaire,
05:04il faudra que le président parte,
05:05donc on ne respecte plus les mandats.
05:06Mais il n'y a pas de précédent,
05:07ce n'est pas un précédent.
05:08Le précédent, c'est d'avoir 10 sous
05:10et de ne plus avoir de majorité absolue
05:12et de ne voir qu'il n'y a aucune majorité
05:13qui peut se dégager.
05:14Il n'y aurait pas eu une majorité du RN absolue
05:16pour une cohabitation ?
05:17Au moins, il y aurait eu à ce moment-là
05:19une cohérence.
05:19Parce qu'il ne fallait pas le faire
05:20le fonds républicain,
05:21il ne fallait pas se désister.
05:22Moi, de toute façon,
05:23je suis totalement opposé
05:25à cette idée qu'on puisse choisir LFI
05:27plutôt que le RN.
05:28Pour moi, les deux sont à combattre.
05:31Un double fonds républicain, en fait.
05:33Il faut surtout...
05:34Vous voyez, le débat, il est très intéressant,
05:36celui que vous posez.
05:37Parce que, de mon point de vue,
05:38ce n'est pas uniquement
05:39entre la gauche et la droite.
05:40C'est des partis dits de gouvernement,
05:43c'est-à-dire des partis qui savent
05:44que les problèmes sont compliqués,
05:46qui ont à leur tête des professionnels
05:47qui traitent les problèmes dans la durée,
05:49et le parti populiste
05:50qui fait croire aux gens
05:51que tout ça peut se régler en deux minutes.
05:53Sauf que les partis populistes
05:53n'ont jamais été au pouvoir
05:54et ils disent, essayez-nous
05:55parce qu'on a essayé
05:56les partis dits de gouvernement
05:57et ils nous ont mis dans cette situation.
05:59Alors, les partis populistes
06:01n'ont jamais été au pouvoir.
06:02Non.
06:02Les Insoumis, le RN,
06:03on ne les a jamais vus au pouvoir.
06:05Et là où je me dis,
06:06vous avez la mémoire qui flanche,
06:08comme beaucoup de gens.
06:09C'est ça qui fait
06:10la raison pour laquelle
06:12moi, je ne lâcherai pas l'affaire.
06:14Parce qu'en réalité,
06:15ils ont été au pouvoir.
06:16Ils ont été au pouvoir
06:17tout au long de l'histoire.
06:19Ils ont alterné
06:19avec les mouvements démocratiques
06:20et je vais même vous dire mieux,
06:21c'est que les partis démocratiques
06:22au pouvoir,
06:23ils ont été moins longtemps au pouvoir
06:24que les partis populistes
06:26ou extrémistes.
06:27Et c'est pour nous
06:27pas un petit sujet.
06:28Vous voyez ?
06:29Parce qu'en réalité,
06:30la technique de gouvernement
06:31d'un parti populiste,
06:32c'est de choisir des boucs émissaires.
06:33C'est de radicaliser les minorités.
06:35C'est de dire
06:35le problème, c'est...
06:36Alors, ils choisissent.
06:37C'est l'immigré,
06:38c'est le juif,
06:39c'est le capitaliste.
06:40Il y a toujours
06:40un bouc émissaire à détruire.
06:41Voilà.
06:42Ça dépend des...
06:43Choisissez entre Mélenchon et Le Pen.
06:44C'est les mêmes techniques.
06:45Le parti de gouvernement,
06:47c'est un parti
06:47qui essaie de rassembler
06:48le plus grand nombre.
06:49C'est plus compliqué.
06:50C'est un effort.
06:51D'ailleurs, de manière générale,
06:52la dictature, c'est la facilité.
06:53La démocratie, c'est un effort.
06:54Vous voyez ?
06:55Et vous avez compris
06:56que les deux,
06:57chacun dans leur genre,
06:58côté Le Pen
06:58comme côté Mélenchon,
07:00ils veulent absolument...
07:01C'est le moment de la dictature, les deux.
07:02L'approche même
07:03qui est la leur
07:04est celle, effectivement,
07:06de remettre en cause
07:07toute une série d'éléments
07:08de liberté.
07:09Alors, on peut être pour,
07:10on peut être contre.
07:11Je rappelle simplement
07:11que quand on leur donne le pouvoir,
07:13historiquement,
07:14ils ont du mal à le rendre.
07:15Voilà.
07:15Alors que nous,
07:16on a, par définition,
07:17on n'est pas parfait.
07:18Churchill l'avait dit,
07:19les démocraties,
07:20effectivement,
07:21c'est le pire des régimes
07:22sauf tous les autres,
07:23mais c'est un vrai choix de société.
07:24Et le problème,
07:25c'est que quand on a basculé
07:26de l'autre côté,
07:27le retour en arrière,
07:28eh bien, il est quasiment...
07:29Oui, mais je suis coupé
07:29dans le scénario qui est le vôtre,
07:31avant de donner la parole
07:32à l'OGG,
07:32c'est-à-dire d'un départ
07:33du président de la République.
07:35Qu'est-ce qui se passe dans le pays,
07:36alors ?
07:36Tout est gelé ?
07:37Qu'est-ce qu'on fait ?
07:38Ça veut dire qu'à partir du moment
07:39où il y a une élection présidentielle
07:40anticipée,
07:41pendant six semaines,
07:42il y a une campagne présidentielle.
07:43Oui, mais avant.
07:44Si vous dites,
07:45après les municipales,
07:46qu'est-ce qui se passe d'ici ?
07:47Entre maintenant et les municipales,
07:49on a un gouvernement
07:50qui doit passer un budget,
07:51vous savez, de toute façon,
07:52aujourd'hui,
07:53c'est déjà un président impuissant.
07:55Le problème,
07:55c'est qu'on est dans une espèce
07:56de tartufferie générale,
07:57en fait.
07:58C'est-à-dire que tout le monde
07:58fait semblant.
07:59C'est-à-dire que vous avez
08:00Bayrou qui fait semblant,
08:02il vous a dit
08:02je vais me battre comme un chien,
08:04tu vas te battre comme rien du tout,
08:05tu vas être de toute façon
08:05mis en minorité.
08:07Vous avez les ministres
08:08qui ont fait des réformes énormes,
08:09ben non les gars,
08:10vous ne pouvez pas faire
08:10de réformes énormes
08:11puisque vous n'avez pas
08:11de majorité.
08:12Et vous avez le président
08:13qui vous fait croire
08:14qu'il a tous les pouvoirs
08:15alors qu'il n'en a plus aucun.
08:16Bon, donc,
08:16c'est un jeu de dupes
08:18qui est absolument insupportable.
08:20Et les Français
08:20qui adorent la politique,
08:23parce que les Français,
08:24ils adorent la politique
08:24et ils adorent l'histoire.
08:25Ils détestent l'économie,
08:26ils détestent la géographie,
08:27mais ils adorent l'histoire
08:28et ils adorent la politique.
08:29Donc les Français,
08:30même ceux qui aiment le plus
08:30la politique,
08:31ne le supportent plus.
08:32Vous savez ce qu'ils disent
08:33les Français ?
08:34En dehors des maires,
08:35ils aiment bien le maire
08:36parce que le maire,
08:37il fait le boulot.
08:37Un maire qui ne fait pas
08:38le boulot,
08:38il est viré.
08:39Il a porté de baffes.
08:40Exactement.
08:42Alors que le ministre,
08:43il est lointain,
08:44il est réputé.
08:45On ne le connaît pas.
08:46Voilà, etc.
08:47Donc,
08:47une espèce de dissociation.
08:49Puis comme en plus
08:49on a interdit aux maires
08:50d'être députés,
08:51encore une de ces folies,
08:53donc les maires qui sont
08:53les seuls à pouvoir raconter
08:54quand même ce qu'ils vivent
08:55puisqu'ils sont au cœur
08:56des problèmes de grande précarité,
08:58des problèmes économiques,
09:00des problèmes de sécurité,
09:01ne peuvent pas aller à l'Assemblée
09:02pour le raconter,
09:02ils n'ont plus le droit
09:02d'être députés.
09:03Donc,
09:04tout ça est ni fait ni à faire.
09:05Voilà,
09:05c'est n'importe quoi.
09:06Ce sont d'ailleurs très souvent
09:07les maires d'accord
09:08avec les Français.
09:09Vous êtes encore républicain,
09:09M. Copé ?
09:10Parce que là,
09:10vous nous avez décrit...
09:11Encore républicain,
09:11c'est-à-dire ?
09:12Au Parti de Républicain.
09:13Oui, bien sûr.
09:13Parce que là,
09:14vous nous avez décrit quand même
09:15des gens qui ont été
09:15mangés dans la gammelle et tout,
09:16mais vous l'avez dit,
09:17le cornu vient de chez vous.
09:18Il y en a plein.
09:18Donc en fait,
09:19vous ne devez pas être content
09:20qu'un rétaillot aille au gouvernement
09:21il y a un an.
09:22Alors,
09:23je cherche avec vous
09:23quel est le lien
09:24entre ce que je viens de dire
09:25et la question que vous vous posez.
09:26Vous allez nous expliquer
09:26qu'en fait,
09:27votre problème,
09:28c'est d'avoir des hommes politiques,
09:29peu importe la couleur,
09:30qui vont manger dans la gamelle.
09:31Alors,
09:31du macronisme,
09:32que là,
09:32aujourd'hui,
09:32vous vous l'avez appelé
09:33à sa fin définitive,
09:34on est d'accord,
09:34aujourd'hui,
09:35la plupart des gens
09:35veulent la fin du macronisme.
09:37Mais le macronisme,
09:37c'est quand même
09:37d'avoir récupéré
09:38tous ceux qui voulaient
09:39manger à la gamelle
09:39il y a 7 ans,
09:417-10 ans,
09:41et puis aujourd'hui,
09:51vous pouvez vous le faire
09:52entre vous,
09:52mais moi,
09:53je ne peux pas accepter
09:53cette phrase,
09:54d'accord ?
09:54Parce que s'engager
09:55dans une fonction ministérielle,
09:57dans une fonction municipale,
09:59c'est un honneur,
09:59d'accord ?
10:00– Le municipal,
10:00on est d'accord,
10:00mais ministériel,
10:01c'est quoi ?
10:01– Non, non,
10:01ministériel,
10:02je suis désolé,
10:03heureusement…
10:03– Vous avez bien vu ?
10:04– Non, non, non.
10:05Quand on est ministre de la Défense,
10:06quand on est ministre de l'Intérieur,
10:07quand on est ministre de l'Éducation nationale,
10:09quand on est ministre de la Santé,
10:10excusez-moi,
10:10on a des responsabilités
10:11au ministre des Finances,
10:12comme j'ai pu l'être,
10:13c'est des responsabilités
10:14majeures pour le bien du pays,
10:15on le fait pour le bien du pays.
10:16Point numéro un.
10:16Point numéro deux,
10:17point numéro deux,
10:18j'ai été favorable
10:19à ce que les LR
10:21soient au gouvernement de Macron
10:22pour limiter les dégâts.
10:23Bah, excusez-moi,
10:24heureusement.
10:24Heureusement qu'on a Bruno Retailleau
10:26à l'intérieur,
10:26là, aujourd'hui,
10:27aujourd'hui,
10:27vous voyez ?
10:28– Aujourd'hui, juste,
10:28peut-être.
10:29Parce que depuis un an,
10:30il a fait quoi ?
10:30On est d'accord ?
10:31– Il a fait une loi
10:32sur les narco-trafiquants
10:33qu'on est bien content d'avoir
10:34parce qu'elle a amélioré
10:35considérablement
10:35les moyens de la police
10:36pour lutter contre...
10:37C'est loin du compte,
10:38mais c'est déjà pas mal.
10:38– Vous voyez ça avec Clermont-Ferrand,
10:39ça attire à balles réelles partout
10:40en ce moment.
10:41En fait, vous êtes en train
10:41de nous expliquer
10:42ce pourquoi les Français
10:43aujourd'hui se sont énervés
10:44parce qu'en fait,
10:44vous êtes en train de nous dire
10:45« Ah, c'est bien,
10:46heureusement qu'il y a un territoire
10:46à l'intérieur. »
10:46Mais en un an,
10:47on a vu des villes moyennes
10:48et des villes un peu plus petites
10:49même partir en feu.
10:51Vous le voyez bien
10:51avec Clermont-Ferrand-Royer.
10:52– Vous avez raison,
10:53mais ne me dites pas ça à moi
10:54parce que je vais vous dire
10:54je suis comme vous le savez
10:55maire de Meaux
10:55et nous, à Meaux,
10:57la sécurité,
10:58on a pris ça très très au sérieux.
10:59J'ai 180 effectifs
11:01de police municipale armée,
11:03j'ai 350 caméras,
11:04on a diminué la délinquance
11:06par deux,
11:06on a augmenté
11:07le taux d'élucidation par deux.
11:08Vous savez pourquoi ?
11:09Parce que nous,
11:09on a un continuum de sécurité
11:10et qu'on fait le boulot.
11:11Les villes que vous citez,
11:12ce sont des villes
11:13dans lesquelles les maires,
11:14principalement de gauche,
11:15je ne veux pas vous gâcher la journée,
11:16principalement de gauche,
11:17ont refusé,
11:18voir écolo,
11:18ont refusé
11:19de mettre des polices municipales armées
11:21et de mettre des caméras.
11:22Et ils sont tous étonnés
11:23parce qu'ils ont des problèmes
11:24avec des points de deal.
11:25C'est technique,
11:26un point de deal,
11:26quand il n'y a pas de caméras,
11:27c'est plus facile.
11:28Donc moi, je vous dis,
11:29très simplement,
11:30sur ces sujets,
11:31il y a une différence
11:32entre la droite et la gauche.
11:33Fatima ?
11:33Alors, je suis d'accord avec vous
11:35lorsque vous parlez
11:35de tartufferie générale.
11:37En revanche,
11:38je suis en opposition avec vous
11:41lorsque vous balayez
11:42d'un revers de manche
11:44Bardella
11:44en disant
11:45tout est sur TikTok,
11:47c'est le néant
11:47du débat politique.
11:49Selon moi,
11:50vous sous-estimez...
11:52Non, je suis complètement
11:52en désaccord avec vous
11:53parce que pour moi,
11:55vous sous-estimez
11:55le pouvoir de TikTok.
11:57Moi, j'ai des élèves
11:58dans ma classe,
11:59leur information
12:01vient de TikTok.
12:02Donc le pouvoir
12:03de ce qu'on aime
12:05ou pas,
12:05ce réseau,
12:06il existe
12:06et beaucoup de jeunes
12:07s'informent.
12:08Et parfois,
12:09ils vont commencer
12:10comme un apéritif
12:11à être sur TikTok
12:12et après,
12:13aller s'intéresser.
12:15Et Jordan Bardella
12:15utilise très bien
12:16ce média.
12:17On peut dire
12:18ce qu'on veut,
12:18il l'utilise
12:19tel qu'il doit être.
12:20C'est des formats courts,
12:21donc il le fait,
12:22c'est de la construction
12:22d'images.
12:23Donc je trouve ça
12:24dommage,
12:25voire dangereux
12:26que vous négligez
12:26ce réseau-là
12:27pour votre famille.
12:28Question très intéressante
12:30que vous posez,
12:31très intéressante.
12:32Et comme vous êtes professeur,
12:33c'est très bien
12:33qu'on ait cet échange.
12:35Quand je dis que TikTok,
12:36c'est le néant
12:37du débat politique,
12:37c'est parce que pour moi,
12:39et je l'ai appris
12:39de mes professeurs,
12:41le débat,
12:42c'est quelque chose
12:42qui doit être construit.
12:44Et pour construire
12:45une problématique,
12:46il faut justement
12:47prendre les quelques minutes
12:48qui vont bien
12:49pour introduire,
12:51non pas simplement
12:51un flash,
12:52mais pour introduire
12:53une ou deux idées
12:54sur lesquelles
12:54on peut lancer
12:55une discussion.
12:55Et elle n'a pas besoin
12:56d'être très cérébrale,
12:57très intellectuelle.
12:58Il y a des questions
12:58très pratiques
12:59que l'on peut poser.
13:01Le problème de TikTok,
13:02et vous le savez
13:03puisque beaucoup d'enseignants
13:04le dénoncent,
13:05c'est qu'ils conduisent
13:06un certain nombre
13:07de jeunes
13:07à la facilité intellectuelle,
13:10là où nous devons
13:10essayer de les guider
13:11vers quelque chose
13:11de plus structuré.
13:12Et ça n'empêche pas
13:13d'aller sur TikTok.
13:14Nous on va sur TikTok aussi.
13:15Il y a même un mot pour ça,
13:16c'est le pourrissement,
13:17je ne vais pas dire
13:17c'est le brain,
13:19ça va faire pourrir le cerveau.
13:21Je suis d'accord.
13:22Voilà,
13:23donc on dit bien
13:23la même chose.
13:24Mais ce réseau existe,
13:27et le fait d'y être,
13:29c'est un peu...
13:30Ce n'est pas le réseau
13:30qui est critiqué,
13:31c'est le fait que Bardella
13:32n'aille pas au-delà
13:33d'une pensée de TikTok.
13:34C'est ça mon point.
13:34C'est ça mon point.
13:35Mais c'est faux.
13:36Mais non,
13:37c'est pas faux malheureusement.
13:38On peut être contre lui
13:42je ne fais pas partie
13:43de sa famille politique,
13:44mais par honnêteté intellectuelle,
13:45on ne peut pas dire de lui.
13:47On dit qu'il se sert
13:48très bien TikTok,
13:49mais ça ne veut pas dire
13:50que son programme
13:51se résume à TikTok.
13:52Je trouve ça malheureusement.
13:53D'autant plus que vous allez
13:54devoir comme droite
13:55vous définir,
13:56vous commencez déjà
13:56à avoir la définition
13:57sans doute d'une droite
13:59républicaine,
14:01d'une droite avec une forme
14:02de carrure,
14:03c'est ce que vous voulez incarner.
14:04Là, je suis d'accord avec vous,
14:05c'est sans doute
14:05ce vers quoi il faut aller,
14:08mais sans caricaturer
14:09l'extrême droite
14:10comme l'extrême droite.
14:11Moi, je pense que vous allez
14:12devoir faire plus
14:14que ça que je pense.
14:15D'accord, ok,
14:16mais moi, je veux bien
14:17tout ce qu'on veut,
14:18mais il y a au moins
14:19un minimum de rigueur
14:20intellectuelle à avoir.
14:21Tant pis,
14:21je veux bien passer
14:22pour l'arrogant de service.
14:25De toute façon,
14:25je suis né avec,
14:26ce n'est pas un problème.
14:27Mais il y a une chose
14:28que je vais quand même vous dire.
14:29Ça s'assume bien.
14:30Oui, très bien.
14:31Non mais moi,
14:32ce qui me gêne,
14:32alors écoutez,
14:33pour faire cette parenthèse,
14:33ce qui me gêne,
14:34ce n'est pas du tout
14:34les gens qui ont la grosse tête.
14:36Je vous dis,
14:37je suis né avec.
14:37C'est des gens
14:37qui l'apprennent.
14:39Du coup,
14:39ils se prennent super,
14:41ils ne vous reconnaissent plus.
14:42Ils ne savent pas la gérer,
14:42ceux-là.
14:42Ils ne vous reconnaissent plus,
14:43vous voyez,
14:43parce que du coup,
14:44ils se croient importants.
14:44Moi, je n'ai jamais eu
14:45ce problème-là.
14:45C'est depuis ma naissance.
14:48Je travaille,
14:48un mec sérieux,
14:49limite un peu ennuyeux,
14:50mais au moins,
14:51il assume.
14:53Moi, mon point,
14:53il est très simple
14:54et je veux vraiment
14:55le partager avec vous.
14:56L'histoire de Jordan Bardella,
14:58je vous assure,
14:58ce n'est pas juste
14:59pour dire
15:00qu'il n'est que sur TikTok.
15:02Quand je vous dis
15:02les queues sur TikTok,
15:03c'est parce que
15:03j'ai un peu de pratique
15:05du débat public.
15:07Lorsque vous avez quelqu'un
15:08qui, à chaque fois
15:09qu'on lui pose
15:10une question un peu difficile,
15:11un peu profonde
15:12sur ce qu'il propose
15:13en matière économique,
15:14sur ce qu'il propose
15:14en matière fiscale,
15:15sur ce qu'il propose
15:16en matière sécuritaire,
15:17la réponse standard,
15:18c'est,
15:18écoutez,
15:19on ne va pas recommencer,
15:19on vous l'a déjà dit dix fois.
15:21Or ça,
15:22c'est typiquement
15:23le discours populiste.
15:24C'est celui qui consiste
15:25à ne surtout pas vouloir
15:25se dévoiler
15:26parce qu'en fait,
15:28les remèdes
15:29qu'il veut apporter
15:29sont soit inefficaces,
15:31soit dangereux.
15:32Et il ne veut surtout
15:34pas prendre ce risque.
15:35C'est comme ça
15:35que tous les partis populistes
15:37d'extrême droite
15:38et d'extrême gauche
15:38au XXe siècle
15:40ont pris le pouvoir.
15:42Ils sont gentils,
15:43c'est le double langage,
15:45ils aiment les enfants,
15:46ils aiment les animaux.
15:47Oh non,
15:47comment vous pouvez penser ?
15:48Oh,
15:48ne ressortez pas encore
15:49l'extrémisme,
15:50monsieur,
15:51machin,
15:51madame.
15:52La réalité,
15:53c'est que ce sont
15:53des techniques hyper connues.
15:54Mais dès que vous rentrez
15:55dans le détail,
15:56vous dites,
15:56qu'est-ce que vous allez faire
15:57pour si, ça ou ça ?
15:58Comme par hasard,
15:58vous ne les voyez plus.
15:59Et alors que pour nous,
16:00qui tentons d'essayer
16:01de démontrer des choses,
16:02forcément c'est plus long,
16:03forcément c'est plus compliqué,
16:05parce que les problèmes
16:05sont compliqués.
16:06C'est moins compréhensible.
16:07C'est beaucoup plus clair
16:08et non c'est comme ça.
16:09Jean-François Copé,
16:10maire Les Républicains de Mont-Rest avec nous.
16:12J'ai pu améliorer
16:13ma capacité pédagogique.
16:14Bruno Poncé,
16:15Cheminot,
16:16Fatima Hidounoua,
16:16professeure de français,
16:17Didier Giraud,
16:18agriculteur,
16:18dans un instant,
16:19on va évoquer avec vous,
16:21monsieur le maire,
16:21justement,
16:21cette journée,
16:22bloquons tout.
16:23Qu'est-ce qu'elle dit du pays ?
16:25Est-ce qu'il faut vraiment
16:26tenir compte ?
16:27Sur quoi elle peut déboucher ?
16:28Restez avec les GIG,
16:29il est 11h20.
16:30Vous écoutez RMC,
16:45vous regardez RMC Story,
16:46nous sommes à la radio,
16:47nous sommes à la télé,
16:48aujourd'hui avec nos trois grandes gueules,
16:50Fatima Hidounoua,
16:50la prof de français,
16:51Bruno Poncé,
16:52le Cheminot de Vienzon,
16:53et puis l'agriculteur de Saône-et-Loire,
16:55Didier Giraud,
16:56on regarde le contexte politique du moment,
16:59avec le maire de Maud,
17:00le maire des Républicains de Maud,
17:01Jean-François Copé.
17:03Question Didier Giraud.
17:04Didier.
17:05Du coup,
17:06j'aimerais avoir votre avis sur ce mouvement,
17:08parce que Bloquons tout est en train de démarrer,
17:11ce qu'on voit,
17:12c'est des feux de poubelle,
17:13et on a fait le constat,
17:15vous l'avez posé clairement,
17:17le vrai problème,
17:18c'est Macron,
17:19ce n'est pas les premiers ministres
17:21qui valent,
17:21c'est qui de toute façon
17:22ne feront qu'une réforme,
17:24parce qu'ils ont zéro majorité.
17:27Comment vous voyez évoluer
17:28ce mouvement ?
17:29Est-ce que ça peut prendre
17:30comme les gilets jaunes ?
17:31Est-ce que Macron va arriver
17:32le tour de passe-passe,
17:34de faire rentrer tout le monde
17:35à la maison,
17:36et de faire un petit débat citoyen
17:38qui calme tout le monde,
17:39ou est-ce que ça peut devenir
17:40une vraie révolution ?
17:42En fait, si vous voulez,
17:43moi j'ai pas mal d'expériences
17:45d'ordre public,
17:47dans la vie qui a pu être la mienne,
17:49j'ai été ministre délégué intérieur,
17:50j'ai eu un certain nombre de sujets,
17:52mais en fait,
17:53on ne sait jamais comment un mouvement
17:54peut tourner.
17:55Parfois, on dit
17:55ça va très bien se passer,
17:56et ça se passe très mal,
17:57à l'inverse, ça peut faire pchit, etc.
17:59La seule chose que je veux dire
18:00à propos du mouvement
18:01qu'on vit là,
18:01c'est qu'il n'y a aucune
18:01ambiguïté possible,
18:03Mélenchon est à la manœuvre maximum.
18:05C'est que lui,
18:06il a récupéré le mouvement
18:07à la première seconde,
18:09ils ont mis en place
18:09toute leur mécanique,
18:11parce que c'est un parti
18:12d'extrême-gauche,
18:13donc qui est dédié
18:13à prendre la rue,
18:14avec la violence,
18:16tout ça est très théorisé,
18:17vous savez,
18:17c'est Trotsky,
18:18il n'y a rien inventé,
18:19ni pour l'extrême-droite,
18:20ni pour l'extrême-gauche.
18:21Donc en réalité,
18:27désormais une milice organisée,
18:28c'est les Black Blocs,
18:29qui en vérité sont des gens
18:31qui sont absolument capables
18:32de tout,
18:33et face auxquels
18:34la République doit être
18:36extrêmement ferme,
18:37extrêmement ferme,
18:38et de ce point de vue,
18:39je pense qu'on a la chance
18:40d'avoir un ministre de l'Intérieur,
18:41un ministre de la Justice
18:42qui savent très bien
18:43de quoi ils parlent l'un et l'autre,
18:44et qui font ce qu'ils doivent faire.
18:47Oui, mais est-ce qu'on n'est pas
18:47en train de dédourner le mouvement,
18:49parce qu'on a eu,
18:50depuis ce matin au 32-16,
18:51des gens qui soutiennent
18:52ce mouvement Bloquons-Tout,
18:54qui ne sont pas des Black Blocs,
18:55qui ne sont pas l'étra-gauches,
18:57qui ont volé leur mouvement.
18:58En général, d'ailleurs,
18:58ce sont plutôt des artisans,
19:00des entrepreneurs, etc.,
19:02qui trouvent qu'on paye
19:02trop d'impôts,
19:03alors d'ailleurs,
19:03c'est pas ce que dit Mélenchon.
19:04Mais c'est marrant,
19:05c'est que le mouvement de base,
19:08en fait,
19:09la majorité silencieuse,
19:12c'est-à-dire celle
19:13qu'on n'entend pas beaucoup,
19:14qui veut bien manifester,
19:16mais qui n'a aucune envie
19:16de violence,
19:17ni quoi que ce soit,
19:18elle ne supporte plus
19:19l'overdose fiscale.
19:21Et ce que lui propose
19:22la gauche et l'extrême-gauche,
19:23c'est d'en rajouter.
19:24On dit, non, non,
19:25c'est que pour les riches.
19:25En fait, non,
19:26ce ne sera pas que pour les riches,
19:28parce que pour un Mélenchoniste,
19:30quasiment tout le monde est riche.
19:31Donc, on est dans une approche
19:33qui est extrêmement malsaine,
19:35de récupération politicienne,
19:37qui a trait au fait
19:38que comme on n'a pas aujourd'hui
19:39une Assemblée nationale
19:40stable et solide
19:42avec une majorité solide,
19:43les extrêmes
19:44s'en donnent à cœur joie.
19:45Et c'est tout notre drame.
19:46C'est tout notre drame.
19:47Donc, je ne sais pas
19:48combien de temps ça va durer,
19:49personne ne le sait.
19:50Ce que je sais, en revanche,
19:51c'est qu'il faut que la République
19:52soit très ferme,
19:53et y compris, malheureusement,
19:54alors qu'on a un gouvernement
19:55démissionnaire.
19:56Les LR sont quand même
19:57dans une position
19:58que vous représentez
19:59un peu particulière.
20:00Vous avez dit,
20:01heureusement qu'on est là,
20:02on empêche finalement
20:03les macronistes
20:05de faire n'importe quoi.
20:06Mais au bout d'un moment,
20:08plus vous restez avec
20:09des gens impopulaires,
20:11plus vous risquez quand même
20:13d'être liés à eux.
20:15C'est une vraie question.
20:16Dans un vrai rendez-vous
20:17ensuite électoral,
20:18on risque de ne pas vous le pardonner.
20:20Alors, c'est une vraie question,
20:21et moi, j'ai toujours été partisan
20:22que LR soit au gouvernement,
20:24et je me suis fait souvent objecter
20:26à juste titre,
20:27ouais, mais vous êtes sympa,
20:28mais on va nous mélanger
20:28avec Macron.
20:29En fait, je pense qu'on ne va pas
20:30nous mélanger avec Macron,
20:31parce qu'on est surtout là
20:33pour faire ce que Macron
20:34n'a pas voulu faire,
20:35dans le domaine notamment
20:36régalien,
20:38les questions de sécurité,
20:39de justice,
20:40d'immigration.
20:42Et on voit bien
20:43que les ministères
20:45qui ne sont pas tenus
20:46par des ministres LR
20:47sont plus faibles.
20:48Regardez, moi, je vois
20:49le travail remarquable
20:50de Philippe Tabarro
20:51au transport,
20:52qui a tout de suite
20:53fait preuve d'un courage
20:54et d'une fermeté absolue,
20:56notamment au moment
20:56de la grève
20:57des contrôleurs aériens,
20:59qui a dit les choses.
21:00Bon,
21:00Bruno Retailleau,
21:01je vous en ai parlé,
21:02on peut dire la même chose
21:02d'Annie Gennevard
21:03à l'agriculture.
21:04Enfin, c'est des gens
21:04qui savent de quoi ils parlent,
21:05vous voyez ce que je veux dire ?
21:06Bon,
21:07en réalité,
21:08les ministres de gauche,
21:11les quelques-uns,
21:11alors ils ne sont pas socialistes,
21:12heureusement pas socialistes,
21:13mais que le ministre de gauche,
21:14ils sont un peu
21:15à la difficulté.
21:16Par exemple,
21:16Mme Borne à l'éducation ?
21:19Voilà,
21:19ça pour moi,
21:19c'est vraiment terrible,
21:20parce que là,
21:21pour le coup,
21:21on a une action
21:22qui n'est pas lisible du tout,
21:23avec un certain nombre
21:24de décisions un peu emblématiques
21:25qu'on a du mal à comprendre.
21:27Bon,
21:27voilà,
21:27qu'est-ce que vous voulez
21:28que je vous dise ?
21:28Je ne suis pas là non plus.
21:29Mais je vois bien la difficulté,
21:31donc on est à la fin
21:32du quartier.
21:32L'hélicité,
21:33et puis surtout la présidentielle.
21:34Il faudra qu'on explique
21:35aux Français,
21:36je pense qu'ils le voient bien.
21:37La primaire avec les macronistes,
21:38là,
21:38on ne comprendra plus rien.
21:39Ah,
21:40mais de toute façon,
21:40il ne faut qu'on ait
21:40qu'un seul candidat
21:41à droite et au centre-droite.
21:43On fera avec les gens de droite,
21:44la primaire,
21:45donc les macronistes.
21:47Vous avez des millions
21:47de Français de droite
21:48qui ont voté Macron quand même.
21:50Oui,
21:50mais ceux-là,
21:50ils ne vont pas
21:51à la primaire de droite.
21:51Non,
21:52mais on est d'accord,
21:52mais surtout,
21:52c'est que les noms marquants
21:53de la macroniste,
21:54c'est des gens de droite.
21:55Oui,
21:56bien sûr.
21:56c'est une faillite,
21:57ça veut dire que les gens de droite
21:58sont partout.
21:58Mais je n'ai pas dit
21:58que les malaprenistes
21:59étaient une faillite.
21:59Tu n'arrives pas à comprendre
22:00comment on fait
22:00pour nous assumer le bilan
22:02à la fin.
22:02Non,
22:03écoutez,
22:04quand même,
22:04il y a des choses
22:05qu'on assumera.
22:05Moi,
22:05je suis désolé,
22:06Macron n'a pas tout fait mal
22:07quand même non plus,
22:07il ne faut pas passer
22:08à l'excès inverse.
22:09Le premier quinquennat de Macron,
22:10il y a eu des mesures
22:11sur l'attractivité économique
22:12de la France
22:13qui ont été super bonnes
22:14et qui font qu'on est
22:15un des pays
22:15les plus attractifs
22:17pour les investissements étrangers
22:18jusqu'à ces soubresauts actuels.
22:20Donc ça,
22:20c'est la partie positive.
22:22La partie négative,
22:23elle est sur le régalien.
22:24Oui,
22:24mais Jean-François Copé,
22:25je suis désolé,
22:26mais factuellement,
22:27on est au septième
22:29premier ministre
22:29d'Emmanuel Macron.
22:30Majoritairement,
22:31ce sont des LR
22:32qui ont été à Matignon.
22:33On a commencé
22:33avec Édouard Philippe,
22:34il y a eu Jean Castex,
22:35alors ensuite,
22:36il y a eu une parenthèse
22:38macroniste
22:39avec Borne et Attal,
22:41et puis ensuite,
22:42Michel Barnier,
22:43François Bayrou,
22:43alors il n'est pas LR
22:44mais il est plutôt centre droit,
22:45et puis maintenant,
22:45le cornu qui vient des LR.
22:47Donc quand même,
22:47à un moment donné,
22:48on se dira,
22:48bon ben c'est quand même
22:49la droite qui a gouverné.
22:50Alors si je peux me permettre,
22:51peut-être que là,
22:52justement,
22:52on aura besoin
22:53d'une séquence
22:53un petit peu plus longue
22:54qu'un simple TikTok
22:55de 12 secondes,
22:56ce qui va nous permettre
22:57de rappeler que
22:58le premier quinquennat
22:59s'est plutôt correctement déroulé,
23:01et c'est ce qui fait d'ailleurs,
23:02et c'était tenu
23:03plutôt effectivement
23:04par des personnalités de droite,
23:05vous les avez citées,
23:06Édouard Philippe par exemple.
23:07Le deuxième quinquennat
23:08débarque avec Mme Borne
23:09au bout d'un an,
23:10c'était un désastre,
23:11de son propre aveu
23:12à M. Macron lui-même,
23:14puis il a mis Gabriel Attal,
23:15il n'a même pas eu le temps
23:16d'avancer avec Gabriel Attal
23:17puisqu'il a dissous tout de suite
23:18parce qu'en fait,
23:19les gazettes ont raconté
23:20qu'il détestait aussi
23:21Gabriel Attal,
23:21je parle d'Emmanuel Macron.
23:23Voyez,
23:23n'en quoi,
23:23on ne peut pas mettre
23:24sur le même plan
23:24ce qui s'est passé
23:25avec Michel Barnier
23:26ou même avec Bayrou
23:27pour une raison simple
23:27puisque là,
23:28pour le coup,
23:28c'est après dissolution
23:29où on essaie de vivoter
23:31comme on peut
23:32dans cette période.
23:33Donc vous ne pouvez rien mélanger.
23:33Vous pensez que les Français
23:34auront cette approche fine ?
23:36Mais je pense que les Français
23:37sont très bons en politique.
23:39qu'ils ont tout compris
23:41et qu'il nous appartiendra
23:42surtout à nous
23:43de proposer
23:44pour la prochaine présidentielle
23:45une nouvelle donne
23:46dans laquelle on dira maintenant
23:47une rupture
23:48avec la partie émolliante
23:51du macronisme,
23:52la partie centriste.
23:54En même temps,
23:55je dis un truc
23:56puis je dis le contraire
23:57puis je veux que c'est personne.
23:58Alors vite,
23:59dès que j'ai parlé
24:00un peu de sécurité,
24:01le lendemain,
24:01je dis à bas le colonialisme.
24:03Enfin vous voyez,
24:03il y a un moment,
24:04il faut que ça s'arrête tout ça.
24:05Il faut qu'on ait quelque chose
24:06qui soit clair.
24:07Les trois ans de Covid,
24:08c'est quand même la droite
24:09qui était au pouvoir
24:09et trois ans de Covid,
24:10c'est là où on a ouvert les vannes
24:11et aujourd'hui on se retrouve
24:12avec des milliards de dettes
24:13en supplément.
24:14C'est la droite de le pouvoir,
24:15on est d'accord,
24:15Edouard Philippe et Castex
24:16et Bruno Le Maire à Bercy.
24:18Moi je vais vous dire une chose,
24:19puisqu'on parle du Covid,
24:20en deux secondes,
24:21je pense vraiment
24:22que la France
24:23a été remarquable
24:24pendant la période du Covid.
24:25Depuis le président de la République
24:27jusqu'au personnel soignant,
24:30aux dirigeants économiques,
24:32on a fait
24:33dans cette période horrible
24:34un travail de résistance remarquable.
24:37En revanche,
24:38la faute historique de Macron,
24:42c'est d'avoir maintenu
24:43la totalité des aides post-Covid
24:44après que l'épidémie soit terminée.
24:47Là où Mme Mélanie,
24:48qu'est-ce qu'elle a fait ?
24:49Dès qu'elle a pris le pouvoir,
24:50elle a coupé
24:51tous les dispositifs d'aide Covid
24:53qui n'avaient plus de raison d'être
24:54et elle est en train
24:54de baisser son déficit.
24:56Si nous avions fait ça,
24:57l'histoire ne serait pas la même.
24:59Et qu'il a fait une erreur historique.
25:00C'est une erreur historique du chèque
25:01dès qu'il y en a un qui réclame.
25:02Bravo.
25:03Voilà.
25:03Mais là, vous,
25:04dans la perspective
25:06d'une élection présidentielle,
25:08aujourd'hui,
25:08les partis politiques traditionnels,
25:09désolé de revenir là-dessus,
25:10ils n'ont pas la cote.
25:11Quand on regarde les intentions
25:12de vote des Français,
25:13ils sont plutôt,
25:14et on le sent aujourd'hui,
25:15dans le dégagisme.
25:16Alors, c'est Mme Le Pen,
25:17M. Bardella,
25:18et je vais aimer les histoires
25:19juridiques,
25:20judiciaires plutôt,
25:21de côté.
25:22Donc, c'est vers eux
25:24que les Français
25:25ont envie de se tourner quand même.
25:26Mais vous avez totalement raison.
25:28Et pourquoi ?
25:28Parce que beaucoup de Français,
25:29aujourd'hui,
25:30c'est triste,
25:30mais c'est la vérité,
25:31mettent en doute la démocratie
25:32en disant finalement,
25:34la démocratie,
25:35elle est insincère.
25:36Regardez, les gens,
25:36ils disent des trucs
25:37qu'ils ne les font pas
25:37quand ils sont élus.
25:38Elle est inefficace.
25:39Vous n'avez pas les résultats.
25:40Puis en plus,
25:40il n'y a pas de chef.
25:41Donc nous,
25:42notre travail,
25:42il est là.
25:43C'est-à-dire que d'un côté,
25:44ça ne suffira pas
25:44de dénoncer les populistes.
25:46Il faut que nous,
25:46on fasse notre boulot.
25:47Il faut qu'on reconstruise
25:49une offre à droite
25:50dans laquelle
25:53on va parler d'efficacité.
25:53Vous avez pris l'exemple
25:54de Mme Méloni.
25:55Mme Méloni,
25:56c'était Mussolini
25:57qui devait revenir au pouvoir
25:58en Italie.
25:59Elle était traitée de fasciste.
26:00Or là,
26:00maintenant,
26:00vous la prenez pour exemple.
26:02Les Français se disent aussi,
26:03comme vous dites,
26:04ils sont très politiques,
26:04ils se disent,
26:05mais finalement,
26:05Méloni,
26:06c'est peut-être
26:07la Le Pen française
26:08ou la Le Pen italienne.
26:09À ceci,
26:09c'est que Le Pen,
26:10elle est pour diminuer
26:12l'âge de la retraite
26:12là où Mme Méloni
26:16pour des hausses massives
26:18d'impôts.
26:19Elle se fiche complètement
26:20des finances publiques.
26:21Elle est plutôt même
26:21très socialiste.
26:23Là où Mme Méloni
26:23est plutôt
26:24dans une politique de l'offre.
26:26Donc, excusez-moi,
26:26ça ne fait pas la même chanson quand même.
26:28Première remarque.
26:29Et puis,
26:29deuxième remarque
26:30que je veux quand même faire,
26:31c'est que dans tous les cas de figure,
26:33nous,
26:33il faut qu'on construise une offre.
26:35On ne va pas simplement dire
26:36voter pour nous
26:36parce qu'on est là.
26:37Là, on continuera
26:37de faire 4%.
26:38Il faut donc reconstruire
26:40un leadership.
26:41C'est une excellente question.
26:42On n'a pas de leadership.
26:43On n'a pas de leadership.
26:44Donc, c'est pour ça
26:45que je ne vois pas
26:45d'autre solution
26:46que d'organiser
26:47au sein de la droite
26:48une primaire,
26:49que tous ceux
26:49qui veulent y aller
26:50montrent ce qu'ils ont
26:51dans le ventre
26:52aux Français.
26:52Vous irez, vous ?
26:53Non, ils sont déjà neufs.
26:55Ça suffit.
26:56Enfin, vous avez un président.
26:57C'est Laurent Wauquiez.
26:59Oui, pourquoi ?
26:59Non, c'est le président de Poil.
27:00C'est Bruno Rottagio.
27:02Pardon, c'est il a perdu.
27:03C'est Bruno Rottagio.
27:04C'est le président de Tête.
27:04Je réajuste pour le logiciel.
27:06Vous voulez que je vous dise
27:07comme tout le monde
27:07dans cette affaire-là
27:08veut y aller.
27:09Parce qu'on en a 8 ou 9.
27:10La liste est même effrayante.
27:12Alors que plus d'un candidat,
27:13on est sûr de ne pas être
27:13au deuxième tour.
27:14C'est-à-dire que si
27:14on a un candidat et demi,
27:16là, à ce moment-là,
27:17vous pouvez prendre
27:18votre boîte de popcorn
27:19et regarder le match
27:20entre LFI et RN.
27:21Par exemple, dans la primaire,
27:22vous incluez Édouard Philippe
27:22mais lui ne veut pas
27:23aller dans la primaire.
27:24Il l'a dit clairement.
27:25Moi, tout ce petit monde,
27:26ils sont bien gentils
27:26mais s'ils ne veulent pas
27:27faire de primaire,
27:28il faut qu'ils m'expliquent
27:29comment ils veulent y aller
27:29tout seuls.
27:37Vous avez Gérald Darmanin
27:39très bien placé
27:40dans les sondages
27:41qui dit pourquoi pas moi.
27:42Vous avez Bruno Le Maire
27:44qui dit moi j'ai quand même
27:45été un ministre d'économie
27:46je voudrais peut-être y aller.
27:46Michel Barnier aussi.
27:47Vous avez Michel Barnier
27:48à juste titre.
27:49Vous avez Bertrand peut-être.
27:50Vous avez David Lissnard
27:53aussi qui nous dit
27:53pourquoi pas moi
27:54je voudrais me tester, etc.
27:56Bon, je vous l'ai fait tous.
27:57On est à 8 ou 9.
27:59Vous me demandez
27:59s'il faut que j'y aille aussi.
28:00Non, je ne vais pas être le 9ème.
28:01Il y a un moment, ça va.
28:03Vous êtes sûr que la primaire
28:04ça a réussi à la droite ?
28:05C'est vraiment un truc de droite à primaire.
28:07Moi je trouve que ça abîme
28:09l'image de la droite à la primaire.
28:11C'est un peu que même d'écologie.
28:12On est tous d'accord.
28:14Ça abîme.
28:14Sauf qu'il y a un moment
28:15il va bien falloir qu'on me dise
28:16comment on...
28:17Ou alors on le joue aux fléchettes.
28:19Dernière question Fatima.
28:20Dernière question.
28:20Le duel.
28:21J'ai rebondi lorsque vous parliez
28:23de Jordan Bardella.
28:24Je vais rebondir sur ce que vous disiez
28:25au sujet de Mélenchon.
28:26Vous avez dit
28:27c'est Mélenchon qui est à la manœuvre
28:29un peu pour expliquer
28:30tous ces mouvements.
28:32Moi j'étais sur place.
28:34Je suis allée voir
28:35et je regardais justement
28:37est-ce qu'il y avait des LFI
28:38qui étaient présents comme politiques.
28:40Il y avait beaucoup de citoyens
28:41de gens que je reconnaissais
28:42parce que c'était des parents d'élèves
28:44ou des choses comme ça
28:45dans la ville où j'habite
28:46et où j'enseigne
28:47et même la ville d'à côté
28:48où je suis allée voir.
28:50Et beaucoup de citoyens
28:51qui étaient un peu démunis même.
28:53Qui n'avaient pas envie de bloquer.
28:54Qui cherchaient.
28:55Symboliquement.
28:56On n'est pas entendus.
28:57Comment on fait ?
28:58Qu'est-ce que vous leur dites à eux ?
29:00Parce que c'est trop facile.
29:02C'est trop rapide de dire
29:03Mélenchon est derrière
29:04comme si ces gens étaient
29:05tous des pantins
29:06avec le Mélenchon marionnettiste.
29:09Vous me posez la question.
29:11Ce que je leur dirais
29:12si j'avais la possibilité
29:13d'être en réunion avec eux
29:14ce que je fais moi-même
29:15dans ma ville d'ailleurs.
29:16Je leur dirais que
29:17si on veut vraiment s'en sortir
29:18il va falloir accepter l'idée
29:20que les Français puissent travailler
29:22un peu plus longtemps.
29:23Par exemple,
29:24une demi-journée de plus par semaine
29:25en étant surpayés
29:26durant cette demi-journée supplémentaire.
29:28Qu'avec ça,
29:28ils régleront leurs problèmes de revenus.
29:30Et que la croissance
29:31qu'ils auront généré par ce travail
29:33ça va permettre de financer
29:34la baisse de la dette.
29:35Donc plus d'impôts
29:36et pas de hausse d'impôts
29:38et d'autre part
29:38de financer les moyens de sécurité
29:39dont on a besoin.
29:40Ce contrat,
29:41il faut qu'on le propose aux Français
29:42pour la prochaine présidentielle.
29:44Tous les autres pays
29:44d'Europe
29:45sont à 39 heures,
29:47sont à 67 ans
29:48pour la retraite.
29:49Moi je dis
29:49si on est capable
29:50de produire un peu plus de travail
29:52ça va régler le pouvoir d'achat
29:54de millions de Français
29:55parce qu'on le surdopera
29:56cette demi-journée supplémentaire.
29:57Mais à partir du moment
30:00où vous avez de l'activité
30:01ça crée de l'activité.
30:02Et ensuite
30:02on a un pays merveilleusement généreux
30:04pour accompagner
30:05ceux qui sont dans la précarité.
30:06C'est le plus beau pays du monde
30:07pour ça.
30:08Et vous savez
30:08si vous me permettez
30:09juste de finir là-dessus
30:10on a parlé de Churchill
30:12ces derniers temps.
30:12Finalement Bayrou
30:13est-ce que c'était peut-être Churchill ?
30:15Il ne faut pas
30:15que la mémoire flanche.
30:16Vous savez
30:16en juin 40
30:18Churchill
30:18il parle du sang
30:19la sueur et les larmes
30:20parce qu'à l'époque
30:21on parlait de la guerre
30:22de la déportation
30:23et de la mort.
30:23Aujourd'hui le débat c'est
30:24est-ce qu'on dérembourse
30:25le Deliprane
30:25et est-ce qu'on déplace
30:26le rond-point près de chez nous ?
30:28Moi je vous dis
30:28juste une chose là-dessus.
30:29C'est pas la même chose.
30:30Il faut absolument
30:31que chacun renoue
30:32avec l'histoire
30:33avec la mémoire
30:34et avec la chance immense
30:35que nous avons
30:36d'être dans ce pays de France
30:37où le plus fragile
30:39est accompagné.
30:40Et si on veut s'en sortir
30:41il faut qu'on travaille plus
30:42pour financer tout cela
30:43et c'est ça qui fera
30:44la grandeur de la France.
30:45Merci Jean-François Copé
30:46et les Républicains
30:47de mots d'avoir été avec nous.
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