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  • il y a 5 jours
Aujourd'hui, c'est au tour d'Edwige Diaz, députée RN de Gironde, de faire face aux GG. - L’émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s’ouvrent et les points de vue s’élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d’expression est reine et où l’on en ressort grandi.

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Transcription
00:00C'est la députée Edwige Diaz, députée Rassemblement National, qui est des nôtres aujourd'hui.
00:08Bonjour, vous êtes élue de Gironde.
00:10Bonjour madame, vous êtes les rois ?
00:13Je vais vous venir vers les faiseurs de rois, c'est ça ?
00:16Non, vous êtes les rois de la censure.
00:21Franchement, on ne peut pas parler de ce sujet avec autant de légèreté.
00:25Non, mais sérieusement, on se demande pourquoi vous allez à Matignon cet après-midi ?
00:29Alors sans doute par courtoisie, mais finalement, ça finit toujours par soit un vote de défiance ou une censure avec le Rassemblement National.
00:37Est-ce que c'est de notre faute, en réalité ?
00:39Tout dépend du comportement qu'adoptera le Premier ministre.
00:44Vous voyez, nous en fait, on a de la constance.
00:47Nous disons, il faut qu'Emmanuel Macron tire les enseignements des résultats des dernières élections.
00:52A savoir que le Rassemblement National est devenu le premier groupe parlementaire.
00:57Donc, il y a 11 millions d'électeurs derrière nos 125 députés, 140 si on rajoute nos alliés d'Éric Ciotti.
01:04Et donc, en fait, on ne peut pas faire comme si ces gens n'existaient pas.
01:06Alors, qu'est-ce que vous demandez précisément ?
01:08Eh bien, nous lui demandons une politique de rupture avec le macronisme.
01:11Alors, c'est pour ça que nous allons à ce rendez-vous.
01:14Marine et Jordan s'y rendront tout à l'heure aux alentours de 16 heures.
01:17Nous y allons sans illusion et sans naïveté.
01:20Parce que c'est vrai qu'il serait difficile d'imaginer que M. Lecornu, qui a été mis là,
01:26parce que, justement, c'est un prochissime d'Emmanuel Macron,
01:29c'est peut-être difficile à envisager qu'il mette en œuvre une politique de rupture.
01:34Mais notre devoir, c'est de lui proposer...
01:35Rupture, c'est le terme qu'il a pourtant employé.
01:38Il a dit rupture.
01:39Oui, justement, très bien.
01:41Eh bien, qu'il concrétise ses propos.
01:44Ce serait quoi la rupture valable pour vous, alors ?
01:46La rupture, vous voyez, c'est qu'il faut qu'il s'attaque au tabou,
01:52au totem, en fait, que cette Macronie ne veut pas toucher.
01:56La question de l'immigration, de la contribution de la France au budget de l'Union européenne,
02:02de la lutte contre la fraude, de la fin des subventions aux énergies intermittentes.
02:07En fait, tout ce que les macronistes ont mis en place,
02:11encouragé, subventionné depuis des années,
02:14et qui conduise notre pays à se retrouver dans la situation économique, budgétaire, sécuritaire, migratoire...
02:20Mais une mesure concrète ?
02:22Une mesure concrète ?
02:26Sur l'immigration, par exemple ?
02:27Oui.
02:27Eh bien, prenons-en.
02:28Alors, on en a toute une série,
02:30qui sont d'ailleurs disponibles sur le site Internet du Rassemblement National.
02:33Mais par exemple, on pourrait réserver les allocations familiales, par exemple,
02:39aux familles dont au moins l'un des deux parents est français.
02:42Ce qui nous permettrait de réaliser beaucoup d'économies.
02:45Et en fait, sur toutes les parties, les prestations sociales non contributives,
02:50eh bien, il faut, oui, appliquer une priorité nationale dans l'attribution de ces sommes,
02:55qui sont considérables et qui doivent...
02:58Voyez, nous, on considère que l'argent des Français doit favoriser d'abord la natalité française.
03:02D'accord, mais aujourd'hui, il reçoit le PS.
03:04D'ailleurs, il a commencé par le PS, c'est un signe, ce matin,
03:07et ensuite, vous, cet après-midi, au RN.
03:09Est-ce qu'il peut à la fois satisfaire les socialistes et vous satisfaire ?
03:14En effet, c'est difficile.
03:16Mais en même temps, il fait ce qu'Emmanuel Macron lui demande de faire,
03:19c'est-à-dire de constituer un accord de non-censure,
03:22qui, pour moi, ne correspond pas du tout à une vision politique,
03:24où il souhaite mettre en place un gouvernement,
03:29où c'est l'alliance des contraires.
03:30Enfin, je dirais, évidemment, c'est impossible.
03:31Donc, en fait, derrière M. Lecornu,
03:34derrière M. Lecornu, c'est M. Macron qui doit prendre acte de cette situation.
03:38Et c'est pour ça qu'avec Marine Le Pen, nous avons exposé deux solutions.
03:41C'est où la démission d'Emmanuel Macron,
03:43et je crois que l'immense majorité des Français s'en réjouirait,
03:46ou alors c'est qu'Emmanuel Macron procède à une dissolution de l'Assemblée nationale
03:49pour permettre à notre pays de retrouver une majorité,
03:53de la stabilité...
03:53Un an et demi après qu'on ait voté, vous pensez que le résultat serait différent ?
03:57Alors oui, je pense qu'il serait différent, parce que vous vous souvenez que l'année dernière,
04:00il y a eu ce barrage anti-républicain, ces alliances de la honte,
04:04qui ont réuni les Républicains et la France Insoumise.
04:07Et en fait, Jordan Bardella avait annoncé que ces alliances, contre nature,
04:11conduiraient au blocage de notre pays.
04:14Et je pense que beaucoup de Français se sont rendus compte qu'ils ont été trompés l'année dernière,
04:17parce qu'on leur a dit, si c'est une majorité Rassemblement National,
04:20« Ah ben ça sera la catastrophe économique, sécuritaire, etc. »
04:23Sauf que là, en fait, on voit bien que c'est toujours les macronistes qui sont en place,
04:27et que la catastrophe économique, elle est d'actualité.
04:30On se demande vraiment où sont passés les Mozart de la finance.
04:33En tout cas, c'est sûr qu'ils ne sont pas au gouvernement.
04:35Antoine.
04:37Moi, je me pose une question sur l'attitude du RN aujourd'hui.
04:41C'est chercher à tout prix une nouvelle dissolution en essayant d'obtenir la censure à tout prix,
04:50ou est-ce que vraiment vous pourriez être en mesure de dealer des choses, de négocier des choses ?
04:56Moi, je pense qu'il n'y aura pas de nouvelle dissolution.
04:59Il y a trop de blocages.
05:01Vous analysez la politique probablement mieux que moi.
05:04Je crois que c'est illusoire d'attendre une dissolution,
05:07et encore plus illusoire d'attendre la démission d'Emmanuel Macron.
05:10Et donc, dans cette situation de blocage,
05:13défendez ce pour quoi les électeurs ont voté pour vous.
05:16Vous évoquiez l'immigration dans l'actualité.
05:18Il y a ce grand référendum sur l'immigration portée par Philippe Devilliers.
05:23Eh bien, chiche, vous allez voir le Premier ministre.
05:25Vous lui dites, on ne va pas être d'accord, surtout.
05:28Vous avez besoin de monde pour éviter une censure.
05:31Eh bien, nous, nos demandes, c'est ça.
05:33Les mesures que vous venez d'évoquer.
05:36Et pourquoi vous ne faites pas ça ?
05:37Pourquoi vous ne faites pas gagner du temps à la France en essayant d'obtenir ça tout de suite ?
05:40En fait, je pense que précisément, on fera gagner du temps à la France
05:43s'il y a une dissolution de l'Assemblée nationale.
05:45Parce que là, en fait, ce que vous décrivez,
05:46ce ne sont que des mesures qui ne vont pas régler la situation.
05:50En fait, nous, nous nous basons sur la Constitution.
05:52Vous voyez, qui dit, qui prévoit que quand il y a un blocage,
05:54il y a une solution pour sortir de ce blocage.
05:56Parce qu'en fait, là, moi, je n'envisage pas qu'on reste pendant encore un an et demi
06:00dans cette situation paralysante, où il n'y a pas d'investissement,
06:05où les chefs d'entreprise ont peur pour leur avenir,
06:08où les particuliers, eh bien, pareil, en fait, sont paralysés.
06:13Il y a une ambiance morose absolument indescriptible.
06:16Vous voyez, je suis élue en Gironde,
06:18et les habitants de ma circonscription me disent, en fait, on ne fait plus rien.
06:21Donc, il y a une situation de paralysie, mais aussi paralysante
06:25pour tous les projets d'avenir.
06:27Donc, en fait, moi, je n'ai pas envie qu'on reste dans cette situation,
06:30parce que cette situation entraîne des conséquences que l'on connaît déjà,
06:34c'est-à-dire une aggravation du déficit,
06:36une croissance en berne et des investissements qui sont à l'arrêt.
06:41Donc, en fait, il y a deux solutions.
06:42C'est ou on reste comme ça et la situation s'aggrave,
06:45ou alors Emmanuel Macron fait preuve de responsabilité,
06:47il procède à une dissolution de l'Assemblée nationale,
06:49et on donne une chance au pays de retrouver une majorité.
06:52Et donc, c'est parti ensuite pour une cohabitation, c'est ce que vous souhaitez ?
06:55Avec Jordan Bardella à Matignon ?
06:57Oui, oui, en fait, voilà, la Constitution prévoit,
06:59Emmanuel Macron s'occupera de ses prérogatives constitutionnelles,
07:03et Jordan Bardella de ses prérogatives constitutionnelles.
07:05Fatima ?
07:06À l'époque de Philippot, le Rassemblement national avait joué l'image,
07:13dans sa communication, d'un côté socialement de droite et économiquement de gauche, entre guillemets.
07:21Ma question, elle est sur la taxe Zuckman.
07:24Vous en êtes où ?
07:25Et est-ce que le Rassemblement national est un parti qu'on pourrait qualifier de parti libéral ou non ?
07:31Le Rassemblement national est un parti souverainiste qui défend, oui, la liberté entrepreneuriale.
07:37Voilà, la liberté entrepreneuriale.
07:40Après, nous nous sommes très attachés aux services publics,
07:42et c'est notamment pour cette raison que nous étions opposés à la privatisation pour les lignes TER, vous voyez.
07:48Donc, en fait, c'est pour ça que je ne peux pas nous qualifier ni de libéral ni d'antilibéral.
07:51En fait, nous sommes une entité à part, quelque chose qui n'a pas encore été essayé par le pays,
07:56et que nous, nous souhaitons appliquer, voilà, notre philosophie, nous souhaitons l'appliquer la plus rapidement possible.
08:01La taxe Zuckman.
08:01Sur la taxe Zuckman, nous avons dit que nous y étions particulièrement opposés pour plusieurs raisons.
08:07Déjà, parce que c'est typiquement une taxe qui va freiner l'investissement,
08:10ou alors, pire, qui risque de faire des chefs d'entreprise français,
08:14et bien, du coup, en fait, qu'ils vont vendre leur part à des capitaux ou à des chefs d'entreprise étrangers.
08:19Et quand vous êtes un parti souverainiste, vous n'avez pas envie que votre richesse,
08:22que ce patrimoine industriel, par exemple, tombe aux mains des étrangers.
08:28Donc, nous ne sommes pas favorables à cette taxe, dont la promotion est assurée par une personne qui se présente comme un économiste,
08:34mais dont je rappelle qu'il a signé une tribune de soutien au Nouveau Front Populaire il y a quelques mois.
08:40Donc, c'est quand même quelqu'un qui est très orienté.
08:42Et donc, ce n'est pas étonnant qu'il soutienne cette mise en oeuvre par la gauche.
08:45Mais vous proposez quand même une taxe ?
08:46Vous proposez quand même une taxe sur...
08:48L'impôt sur la fortune financière, voilà.
08:50En fait, c'est le remplacement de l'IFI.
08:53Vous voyez, l'impôt sur la fortune immobilière, nous souhaitons le remplacer.
08:56Donc, ce n'est pas une création de nouvelles taxes, c'est un remplacement.
08:58Il faut supprimer l'IFI, qui repose sur le patrimoine immobilier.
09:01Exactement, et on le remplace par l'impôt sur la fortune financière.
09:03Pourquoi ? Parce que nous sommes en partie très attachés à l'enracinement.
09:07Et donc, nous ne souhaitons pas que les biens immobiliers et aussi les biens professionnels
09:12rentrent en considération, soient pris en charge dans l'évaluation de cette taxe.
09:16Parce que, en fait, nous nous considérons plutôt qu'il faut taxer la spéculation, en fait.
09:20Vous taxez, c'est quoi ? Les dividendes ?
09:22Oui, c'est les super profits, c'est les surdividendes, ça peut être une partie des assurances-vie.
09:29En fait, c'est tout ce qui est spéculatif, vous voyez, l'inverse de l'enracinement.
09:33Oui, mais vous aussi, donc, comme la gauche, pour de nouveaux impôts ?
09:36Non, parce que c'est un remplacement.
09:37Eux, en fait, c'est en plus de tout.
09:38D'accord.
09:38Voilà, à chaque fois qu'il y a la gauche au pouvoir, ils rajoutent des impôts, vous voyez.
09:42Moi, je suis élue en Nouvelle-Aquitaine, qui est aussi une région dirigée par la gauche.
09:45Eh bien, je peux vous dire qu'à chaque fois que le projet de loi de finances, que le PLF, donne une possibilité à une région de créer des impôts,
09:53eh bien, la région Nouvelle-Aquitaine s'en saisit.
09:55Je vais vous donner un exemple.
09:56Le versement mobilité régionale, en fait, c'est une taxe qui est autorisée par le gouvernement
10:01et qui autorise les régions à prélever une taxe sur la masse salariale.
10:06Et donc, vous imaginez, les entrepreneurs, évidemment, qu'ils vont arrêter d'embaucher
10:10parce qu'ils ne pourront plus payer cette taxe qui est un prélèvement particulièrement injuste.
10:16Donc, les socialistes, en fait, c'est toujours taxer plus pour, au final,
10:20toujours moins de redistribution et toujours moins de justice sociale.
10:23Alors, tu as eu ta réponse à combien ?
10:24Oui, c'était pour éclaircir.
10:26Bruno Ponset, Cheminot.
10:28Moi, tout à l'heure, je l'ai dit, on m'a rentré dedans en disant que, moi, j'ai bien entendu votre projet,
10:31c'est soit dissolution, soit destitution de Macron, ou en tout cas son départ.
10:35Pas destitution.
10:35Vous voulez son départ, mais pour avoir son départ avec lui, vous aurez une destitution.
10:39Dessitution, c'est pas possible.
10:40Qu'il démissionne, quoi, en fait.
10:43Qu'il annonce, je pars.
10:46Oui, je pense qu'il peut faire preuve de responsabilité.
10:48À un moment donné, M. Macron, il doit bien voir, même s'il est dans sa tour d'ivoire,
10:52même s'il ne fait plus beaucoup de terrain, il doit quand même bien voir
10:55que je crois que c'est 80% des Français qui ne le portent pas dans leur cœur.
10:58Donc, il ne peut pas éternellement gouverner contre son peuple.
11:02Et sur la destitution, je veux bien dire un mot.
11:04Allez-y, allez-y.
11:05Donc, en fait, ça, c'est quelque chose qui est brandi par les mélenchonistes.
11:08Peut-être que M. Mélenchon fait ça pour essayer de faire oublier qu'il a appelé à voter pour M. Macron en 2017, en 2022,
11:14puis faire élire ses députés en 2024 aussi.
11:16Non, il avait dit Nini en 2022.
11:19Rappelez-vous, il a dit Nini.
11:19Ah non, non, il a dit on lutte contre Marine Le Pen, etc.
11:22Donc, en fait, la destitution, c'est quelque chose qui n'est pas possible, en fait, parce que c'est un article de la Constitution.
11:29Et avant même que, admettons, si jamais le texte se retrouve au sein de l'Assemblée nationale,
11:34c'est-à-dire après avoir passé l'étape du bureau de l'Assemblée, la commission des lois, etc., etc.,
11:38il faut qu'il y ait deux tiers des parlementaires qui votent pour cette destitution.
11:43Donc, en fait, c'est impossible, ni à l'Assemblée nationale, ni au Sénat.
11:46Et parce que, même au Sénat, regardez combien il y a de sénateurs mélenchonistes.
11:50Mais il n'y en a aucun.
11:52Donc, en fait, il n'y aura aucun parlementaire qui soutiendra M. Mélenchon,
11:57à part environ les 70 députés LFI qui l'a à l'Assemblée nationale.
12:02Donc, en fait, c'est n'importe quoi ce que raconte M. Mélenchon.
12:04Est-ce que ce n'est pas trop facile de dire, finalement, c'est le problème de Macron,
12:07il doit démissionner ou il doit dissoudre,
12:09alors que, finalement, le problème, c'est celui de l'Assemblée nationale ?
12:12Il y a une Assemblée qui est comme ça.
12:13C'est les Français qui l'ont voulu.
12:14Alors, vous pouvez regretter le front républicain,
12:16mais enfin, les Français, on ne leur a pas mis un fusil sur...
12:19Non, mais je pense qu'on les a trompés.
12:20Oui, mais d'accord, mais on ne leur a pas mis un fusil sur la tempe,
12:23et ils ont voté comme ça.
12:24Donc, c'est à vous de vous débrouiller, en quelque sorte.
12:26Alors, certes, ce n'était pas vraiment la cinquième du général de Gaulle.
12:29Là, on revient plutôt à la quatrième publique.
12:31Mais c'est à vous, entre parties, de trouver les moyens de gouverner ensemble.
12:35Ça durera le temps que ça durera.
12:37Ah, ça ne sera pas génial, mais il y a des solutions de développement.
12:40Alors, admettons, admettons.
12:41Moi, je vais juste vous poser une question.
12:43Est-ce qu'au Rassemblement national, nous avons fait preuve de sectarisme ?
12:47Jamais.
12:47Nous, à chaque fois...
12:48Non, mais rappelez-vous, madame, excusez-moi, je ne veux pas vous couper,
12:49mais l'année dernière, Jordan Bernet a dit,
12:51moi, je veux bien être Premier ministre si j'ai une majorité absolue.
12:53Il savait tout de même qu'il n'y en aurait pas.
12:55S'il avait accepté d'être Premier ministre,
12:56peut-être qu'on aurait dit que c'était Premier ministre,
12:57et peut-être que ça marcherait mieux.
12:58Moi, je n'y crois absolument pas.
12:59Je crois même que c'était une catastrophe.
13:00Mais vous, en fait, c'est vous qui avez dit l'année dernière,
13:01nous, on ne veut pas, on veut avoir une majorité absolue.
13:03Vous ne l'aurez pas.
13:04Et même là, c'est des solutions, vous ne l'aurez pas.
13:05Oui, alors, en fait, là, vous confondez deux calendriers.
13:09L'année dernière, les élections n'avaient pas encore eu lieu.
13:11Donc, c'est normal que Jordan dise,
13:13j'irai à Matignon si j'ai la majorité absolue.
13:15Là, la question qu'on me pose, c'est aujourd'hui,
13:17c'est-à-dire les élections passées.
13:19Donc, aujourd'hui, est-ce qu'on peut s'entendre ?
13:20Donc, moi, je vous repose la question.
13:22Quel parti politique fait preuve de sectarisme à l'Assemblée nationale ?
13:25Certainement pas le RN.
13:27Parce que nous, nous avons voté que ce soit un amendement.
13:29Les propositions de loi, les projets de loi,
13:31nous les votons toujours dès qu'elles vont dans le bon sens.
13:32Par contre, prenez l'inverse.
13:34À chaque fois que nous, nous déposons un amendement,
13:36il est systématiquement rejeté.
13:37À l'occasion de nos niches parlementaires,
13:39nos propositions de loi,
13:40qui sont largement plébiscitées par les Français,
13:42sont systématiquement rejetées.
13:44Regardez, l'année dernière, moi, j'étais rapporteur
13:46de la loi visant à systématiser l'expulsion des délinquants étrangers.
13:49Je crois que 80% des Français souscrivent à cette mesure.
13:52Et, au banc, il y avait le ministre délégué,
13:55donc, en fait, celui qui travaillait avec M. Rotaillot.
13:57Donc, M. Rotaillot, dont on entend clamer partout
13:59sur les plateaux de télévision
14:00qu'il faut faire preuve de plus de fermeté avec l'immigration.
14:03Qu'est-ce qu'ils ont voté ?
14:04Les LR, au banc,
14:06eh bien, ils ont voté contre notre proposition de loi.
14:08Donc, en fait, c'est facile de dire, on peut s'entendre.
14:10Mais nous, on est d'accord, en fait, pour s'entendre.
14:12On en fait la preuve.
14:13Mais par contre, les autres, à notre égard, ne le font pas.
14:16Donc, en fait, comment voulez-vous que nous, on travaille
14:18avec des gens qui ne veulent pas travailler avec nous ?
14:19Le bloc LRPS est toujours là, bien en place.
14:22Et marche main dans la main, quoi.
14:23Vraisemblablement, oui, parce que si M. Lecornu
14:26veut aujourd'hui gouverner avec le PS
14:28et qu'il garde des LR dans son gouvernement,
14:31oui, ça voudra dire que quand Marine Le Pen, il y a 10 ans,
14:33disait que c'était l'UMPS,
14:34elle avait raison une fois de plus avant les autres.
14:36Vous restez avec nous, Edwige Diaz,
14:38député Rassemblement National de Gironde,
14:39parce qu'on va évoquer dans un instant
14:42la journée d'action de demain.
14:43Alors, qui s'annonce, après ce que dit le ministre de l'Intérieur,
14:46massif du point de vue de la mobilisation,
14:49mais c'est surtout la crainte
14:50de nouveaux affrontements,
14:52peut-être même de chaos
14:54dans Paris, notamment.
14:55Allez, vous restez avec nous, il est 11h20,
14:57la discussion continue.
14:58Revenons à nos affaires politiques
15:00avec Mme Diaz.
15:01Demain, c'est une grosse journée de mobilisation.
15:03Vous craignez la casse ?
15:04Oui, malheureusement.
15:06Malgré les 80 000 policiers ?
15:07Oui, alors déjà, je voudrais avoir
15:09une pensée respectueuse
15:12à l'égard des 80 000 policiers
15:13qui vont être à nouveau mobilisées
15:15et dont une partie, hélas,
15:18servira malheureusement
15:19à l'extrême gauche
15:21pour exprimer sa haine anti-police,
15:24parce que malheureusement,
15:25nous y sommes habitués.
15:27Et oui, je crains les débordements,
15:28puisque depuis qu'Emmanuel Macron
15:30est au pouvoir,
15:30que ce soit sur les manifestations,
15:32vous savez, le pass sanitaire,
15:34réforme des retraites,
15:35et maintenant,
15:36les revendications
15:37qui sont par ailleurs légitimes,
15:39ben oui, il y a toujours eu de la casse.
15:40Et vous soutenez cette journée quand même ?
15:43Au-delà de la casse, on verra,
15:44mais cette journée de mobilisation,
15:45vous la soutenez ou pas ?
15:46Nous, on soutient les revendications.
15:48Ça, c'est sûr que le matraquage fiscal,
15:50ça suffit,
15:51la purge sociale, ça suffit.
15:52Maintenant, manifester,
15:54ce n'est pas une fin en soi, en fait.
15:55Les gens, aujourd'hui, vont dans la rue
15:56parce qu'ils n'ont pas d'autres possibilités
15:58pour exprimer leur désarroi.
16:00C'est-à-dire que si Marine Le Pen
16:02avait été présidente de la République,
16:04vous savez qu'elle a mis au cœur
16:05de son projet présidentiel
16:06la question du pouvoir d'achat,
16:07je ne pense pas que la semaine dernière,
16:09il y aurait eu les mouvements de bloc en tout
16:11et certainement que demain,
16:13il n'y aurait pas eu de grève
16:14ou alors une grève pas aussi suivie.
16:17Ça, c'est un scénario invérifiable.
16:19Aussi, parce qu'en fait,
16:20les personnes qui vont manifester,
16:22c'est des personnes qui, notamment,
16:23vont dire qu'on n'a pas assez de pouvoir d'achat.
16:24Vous vous souvenez des mesures
16:25proposées par Marine Le Pen,
16:27notamment la baisse de la TVA
16:28de 20 à 5,5% sur le gaz,
16:30le fuel, l'électricité, etc.
16:32Ben oui, en fait,
16:33avec le projet de Marine Le Pen,
16:34on redonnait aux Français
16:35entre 150 et 200 euros
16:37de pouvoir d'achat par mois.
16:38Donc, en fait,
16:38les Français n'auraient pas été
16:39à ce point obligés
16:41d'exprimer leur...
16:42Ouais, c'est ça,
16:43leur exaspération dans la rue.
16:45Oui, mais redonner du pouvoir d'achat
16:46via une base de la TVA,
16:48tout ça, il faut le financer.
16:49Et on se dit,
16:49si le RN était au pouvoir,
16:51on n'est pas sûr quand même
16:52qu'on réglerait notre problème de dette.
16:54Parce que moi,
16:54quand je regarde votre programme,
16:55c'est quand même un programme
16:56assez dépensier.
16:57Vous maintenez la retraite à 62 ans,
17:00donc ça, c'est de l'argent,
17:00ça coûte de l'argent.
17:02Vous redistribuez l'argent au français,
17:04très bien,
17:05mais il faut bien le trouver.
17:06Et je ne vois pas bien
17:06où sont les économies.
17:08Vous ne dites pas précisément
17:09on va supprimer
17:10tant de postes de fonctionnaires,
17:11en tout cas,
17:12on ne va pas remplacer
17:12tant de départs à la retraite.
17:14Vous ne le dites pas,
17:15ça reste très flou.
17:15Je vais vous le répéter.
17:17Non, vous dites, par exemple,
17:18on va supprimer
17:19des strates administratives,
17:20on ne sait pas lesquelles,
17:21on ne sait pas qui
17:22sont concernés
17:24derrière ces strates administratives.
17:26Je vais vous répondre
17:27de manière très synthétique,
17:28évidemment,
17:29parce que si je veux faire
17:29une conférence sur le budget,
17:30il faudrait me laisser deux heures.
17:32En tout cas,
17:32ce que je veux dire,
17:33c'est qu'à chaque PLF,
17:36à chaque fois qu'il y a le budget
17:37qui est présenté
17:37à l'Assemblée nationale,
17:38nous présentons un contre-budget.
17:40Et là-dedans,
17:41vous avez toutes les lignes budgétaires
17:42que nous modifions.
17:44Donc, le projet
17:44que nous avons présenté
17:45aux Français en 2022,
17:47il était chiffré
17:47et nos contre-budgets
17:48sont systématiquement chiffrés.
17:50Déjà, Marine Le Pen a dit
17:51qu'évidemment,
17:52parmi les points cardinaux
17:53de notre programme,
17:54il y avait le remboursement
17:55de la dette.
17:55Vous voyez,
17:55nous, on ne s'appelle pas Mélenchon,
17:56on ne dit pas qu'on va
17:57s'attendre sur la dette.
17:57C'est quoi votre plan d'économie ?
17:58Le plan d'économie,
17:59il est très clair,
18:00il est axé notamment
18:01sur la question de l'immigration.
18:03Je vous en ai parlé.
18:04Réserver les prestations sociales
18:06aux Français,
18:08sur les logements sociaux,
18:09pareil.
18:10Eh bien, écoutez,
18:11nous, on avait chiffré
18:12au moment de l'élection présidentielle,
18:13la partie économie sur l'immigration,
18:16c'est à peu près 15 milliards d'euros
18:17d'économie par an.
18:18Donc, sur un quinquennat,
18:19ça fait quand même
18:20un petit paquet d'argent.
18:21Ensuite, je vous ai parlé tout à l'heure
18:23de la contribution
18:23au budget de l'Union Européenne
18:25parce que la France
18:26donne toujours plus
18:27de milliards d'euros
18:28à l'Union Européenne
18:29qui nous en rend toujours moins
18:30et qui, en plus, nous explique,
18:32nous impose la manière
18:33dont on doit dépenser cet argent.
18:35La question sur la fraude,
18:36rien n'est fait sur la fraude.
18:37Moi, je me souviens
18:37qu'Abriel Attal
18:38avait annoncé un grand plan
18:39de lutte contre la fraude.
18:41Ce n'est pas vrai.
18:41La fraude sociale,
18:42la fraude sociale,
18:43rien n'est fait sur cela.
18:44Les agences d'État,
18:46pareil,
18:46dont contribuables associés
18:47à estimer le coût
18:48à plusieurs dizaines
18:49de milliards d'euros.
18:51Oh, ben,
18:51il y a plein de trucs à faire.
18:53Parce qu'on dit toujours
18:53les agences d'État
18:54mais on ne rentre jamais
18:55dans les détails.
18:55Par exemple,
18:55tenez,
18:56l'ADEME,
18:56à mon avis,
18:57il y a quelque chose à faire.
18:58Vous voyez,
18:58l'ADEME qui est une agence
19:00très coûteuse
19:00qui finance des campagnes
19:02de publicité
19:03pour dire à quelle fréquence
19:04on doit laver son slip.
19:05La question du Césaire,
19:06vous savez,
19:07ses conseils économiques,
19:08sociaux, environnementaux
19:09qui existent au niveau
19:10de l'Union Européenne,
19:11de l'État
19:12mais aussi du conseil régional.
19:13Moi, vous voyez,
19:14je suis conseillère régionale
19:15de Nouvelle-Aquitaine
19:21dont on se doute
19:23de l'utilité.
19:24Et puis,
19:24il y a toutes ces agences
19:24qui servent à recaser
19:25les anciens,
19:26les députés battus,
19:27les ministres remerciés,
19:28etc.
19:29Je pense par exemple
19:30au commissariat au plan,
19:31vous savez,
19:32ce qui a permis
19:33à M. Bayrou
19:33de bien vivre
19:34avant qu'il soit nommé
19:35Premier ministre.
19:36Et qui est-ce qu'on retrouve
19:37à la tête de cet organisme ?
19:39M. Beaune.
19:39Tiens, voilà,
19:40qui est-il ?
19:40Un ancien ministre.
19:42Vous savez,
19:43le Haut Conseil à l'égalité.
19:44Au pouvoir,
19:45il n'y aura jamais
19:45de recasage
19:46des amis RN battus ?
19:47Non, en fait,
19:48parce que si vous voulez,
19:49nous, on se présente
19:49comme étant différents
19:50des autres.
19:50On ne sait pas pour mener...
19:51Oui, vous pouvez le garder.
19:53On ne sait pas pour mener
19:53la même politique.
19:54Le Conseil d'État, par exemple,
19:55le Conseil constitutionnel,
19:56qu'est-ce que vous en faites ?
19:56Non, mais ça, en fait,
19:57ils sont préservés
19:58par la Constitution.
19:59Donc voilà,
19:59on ne va pas toucher
20:01à tout ça dans l'immédiat.
20:01Il y a beaucoup de choses
20:02à faire d'abord.
20:04Du coup, voilà,
20:05et je pourrais continuer
20:06la liste,
20:07mais vous voyez,
20:07juste ce que je veux vous dire,
20:08en fait,
20:09c'est que...
20:09Et pardon,
20:09juste un dernier point,
20:10parce que vous avez parlé
20:11de la réforme des retraites.
20:12Oui, en fait,
20:12notre réforme des retraites,
20:13ce n'est pas juste
20:14une question de comptabilité,
20:17c'est aussi une question
20:18de vision pour la société.
20:20Et on ne peut pas juste dire
20:21la réforme des retraites
20:22de Marine Le Pen coûte cher
20:23et encore pas tellement
20:24parce qu'on l'a estimé
20:25à 10 milliards d'euros.
20:26Non, mais d'accord,
20:26mais oui,
20:27mais il faut mettre en perspective
20:28la relance de la natalité
20:30que l'on opère
20:31et la relance de la productivité
20:32que l'on opère
20:33parce qu'en fait,
20:34en matraquant fiscalement
20:35les chefs d'entreprise,
20:38forcément qu'en matraquant fiscalement
20:40les chefs d'entreprise,
20:41ils n'ont pas envie
20:41de développer leur boîte,
20:42ils n'ont pas envie de s'engager,
20:43ils n'ont pas envie d'investir.
20:44Et c'est pour ça, en fait,
20:45qu'on arrive quasiment
20:46dans une période
20:47de récession économique,
20:48un climat qui est anxiogène
20:49pour les chefs d'entreprise.
20:50La retraite à 62 ans
20:51dans une Europe,
20:52dans un continent européen
20:53où elle est à 65,
20:5466, 67 ans,
20:55ça paraît complètement incondruire.
20:56Attendez, attendez, regardez.
20:58Ok, alors,
20:59admettons,
20:59on fait travailler tout le monde
21:00jusqu'à 65 ans.
21:01Sauf qu'à partir déjà
21:02de 55 ans,
21:03vous êtes considérés
21:04comme enseignants
21:04sur le marché du travail.
21:05Et regardez,
21:06tous ceux qui sont
21:06en arrêt maladie,
21:08en incapacité de travail,
21:09en invalidité...
21:10Plus les seniors
21:11restent au travail.
21:12Non, mais non,
21:12parce que regardez,
21:13qu'est-ce qu'ils vont faire
21:14les gens qui ne peuvent plus travailler ?
21:16Ils vont se mettre au chômage.
21:17Et du coup,
21:17quelle va être la conséquence ?
21:19Ils n'auront pas
21:19toutes leurs annuités,
21:20donc ils vont toucher
21:21moins en retraite.
21:22Et c'est comme ça
21:22que vous organisez
21:23la précarisation des Français.
21:25Et puis aussi,
21:26juste un petit mot,
21:27parce qu'on arrive
21:27au moment des élections municipales
21:28bientôt,
21:29si vous n'avez pas
21:29les jeunes retraités
21:30pour s'impliquer
21:32dans les associations
21:32ou pour s'impliquer
21:33dans les conseils municipaux,
21:34très sincèrement,
21:35je me demande
21:35qui va faire tourner
21:36nos communes rurales.
21:37Moi, vous savez,
21:38je viens de la droite.
21:39J'ai longtemps été militant
21:41dans une autre vie à droite.
21:43Non, j'ai commencé à droite,
21:45rassure-toi.
21:46Bruno, tout est dur
21:47quand on est à droite.
21:49Je suis libéral.
21:50Je suis profondément libéral.
21:52Et votre réforme des retraites
21:54qui coûte encore 10 milliards,
21:56vous l'avez dit,
21:57je ne vois pas non plus
21:58de suppression d'impôts massifs,
22:02d'allègements de charges,
22:03alors que dans la situation du pays...
22:05Je vous en supplie,
22:06liez notre programme, quoi.
22:07Franchement,
22:08je ne vous promets pas
22:09venir sur ce plateau
22:09et me dire
22:09que vous n'avez pas vu.
22:10J'ai bien regardé
22:12et on est très, très loin
22:14du choc libéral
22:16dont la France a besoin
22:19pour se remettre en place.
22:20Je ne vous ai pas dit
22:20que j'étais ultra libérale.
22:20Non, ce n'est pas être ultra libéral
22:23que de baisser les charges.
22:24Vous parliez des petits patrons.
22:25Je vous ai dit
22:26qu'on voulait baisser les charges.
22:27Je ne vais pas vous couper la parole
22:29mais je vous réponds après.
22:30Redonnez-nous quelques exemples
22:32alors de manière très précise
22:33parce que moi,
22:34j'ai le sentiment
22:35que le RN
22:36demeure trop marqué
22:38par la tendance française
22:39à croire que l'impôt
22:40et les charges
22:41vont résoudre nos problèmes.
22:42Les RNs sont socialistes ?
22:43Je ne fais pas jusqu'à là.
22:44T'as vu que j'ai été
22:44économiquement.
22:45Économiquement,
22:46j'ai été un petit peu plus
22:47modéré que ça
22:48mais vraiment,
22:49je ne vois pas
22:50le choc libéral
22:50que moi j'espère dans notre pays.
22:52Nous, déjà,
22:52il n'y aura pas de choc libéral
22:54parce que nous ne sommes pas
22:54des ultra libéraux.
22:55Par contre,
22:56je vous ai dit tout à l'heure
22:57Je vous ai dit
22:58libéral
22:59Je ne vous ai dit
22:59pas à ceux qui caricaturent
23:01les positions des autres.
23:02Vous l'avez trop souffert.
23:03Je vous ai dit tout à l'heure
23:04qu'on soutenait
23:05la liberté entrepreneuriale.
23:07Et je vais vous dire,
23:08je vais vous donner un exemple.
23:08Regardez,
23:09Macron, en 2022,
23:10candidat à la présidentielle,
23:11annonce pour s'octroyer
23:14le vote des chefs d'entreprise
23:15qu'il va supprimer la CVAE.
23:17Cotidation sur la valeur ajoutée
23:18des entreprises.
23:19Il dit,
23:19c'est génial,
23:20on va aider les entreprises
23:21parce qu'il faut relancer
23:21la croissance,
23:22la compétitivité des boîtes,
23:23etc.
23:23Donc, ok.
23:25Sauf qu'on arrive en 2023.
23:27PLF 2023,
23:27il dit,
23:28ah bon,
23:28finalement,
23:29on va faire une exonération
23:30maintenant
23:31et une exonération plus tard.
23:33On arrive au PLF
23:34de l'année dernière,
23:35eh bien,
23:36il nous dit,
23:36oh là là,
23:37du coup,
23:37on va reporter
23:38la deuxième partie
23:39de l'exonération.
23:40Vous feriez quoi ?
23:40Ma question,
23:41c'est vous.
23:41L'impôt sur les sociétés,
23:42vous le baissez ?
23:43Je vais vous dire,
23:44nous,
23:44dans notre programme,
23:45ce n'était pas la suppression
23:45de la CVAE.
23:46Mais comme nous sommes
23:47des personnes responsables,
23:49Jordan Bardella avait écrit
23:50à Emmanuel Macron
23:51quand il avait été reçu
23:51dans le cadre des rencontres
23:52de Saint-Denis,
23:53il avait dit,
23:53monsieur le président de la République,
23:54vous avez donné votre parole
23:56au chef d'entreprise,
23:56il faut maintenant
23:57que vous appliquez
23:58la suppression de la CVAE
23:58qu'il n'a toujours pas fait.
24:00Vous êtes au pouvoir demain
24:00ou près de toi ?
24:00Nous, dans notre programme économique
24:01qui est là aussi disponible
24:03sur le site internet
24:03et je vous amènerai un exemplaire
24:05la prochaine fois, promis.
24:06Nous avions proposé
24:07la baisse de la CFE
24:09qui était précisément
24:09un impôt de production inutile
24:11et qui vient alourdir
24:12la compétitivité des entreprises.
24:14Et nous souhaitons aussi,
24:15en fait,
24:16mettre en place
24:17une incitation
24:18à la relocalisation
24:20des entreprises
24:21et notamment
24:21dans notre vision
24:23de démétropolisation
24:24de la société,
24:25nous voulions supprimer
24:26donc dans certains secteurs
24:27la C3S.
24:28Voilà.
24:29Et en fait, voilà.
24:30C'est la cotisation
24:31de solidarité
24:32des entreprises.
24:33Voilà, en fait,
24:34c'est une charge
24:34dont on peut procéder
24:36à un allègement.
24:38Voilà, c'est la contribution sociale
24:39de solidarité des sociétés.
24:40Madame Diaz,
24:41on veut un truc très clair.
24:44On veut qu'on dise...
24:44Franchement, je suis en train
24:45de vous dire,
24:46je vous dis,
24:46la CVAE,
24:47c'est grâce à nous
24:47qu'elle est en train
24:48d'être activée
24:49et je vous dis,
24:49on supprime la CVAE.
24:50Ça paraît très anecdotique.
24:51Moi, j'espèrerai qu'un jour
24:52dans notre pays en France...
24:52Non, mais la CVAE,
24:52c'est 22 milliards d'euros
24:53pour les boîtes.
24:54Si on veut soutenir
24:54les entrepreneurs,
24:55on baisse l'impôt
24:56sur les sociétés.
24:57C'est ce que j'ai en train
24:57de vous dire, en fait.
24:58On baisse les impôts
24:59de production.
24:59Je suis en train de vous dire.
25:00Je vous ai donné l'exemple
25:01tout à l'heure...
25:02L'impôt principal,
25:03c'est l'impôt sur les sociétés.
25:0422 milliards d'euros,
25:05en fait, pour la CFE,
25:05donc vous ne pouvez pas dire
25:19quand même de vous donner
25:20des mesures qui,
25:21à mon avis,
25:21donneront une large
25:23respiration aux sociétés.
25:24Oui, mais c'est plus marginal
25:24que si vous baissez...
25:25Et je vous ai dit
25:26qu'on s'opposait
25:27au versement mobilité
25:29que les régions
25:30peuvent maintenant prélever
25:31sur les entreprises.
25:32Donc, franchement,
25:32mettez-y du vote.
25:33Je vous parle.
25:34CFE, C3S, CVAE
25:37et versement mobilité.
25:38Dernière question, Fatima.
25:39Dernière question.
25:40Vous avez dit
25:40que vous étiez très sensible
25:41justement aux pétitions,
25:43aux référendums,
25:45donc à la voix du peuple.
25:47Contre la loi Duplomb,
25:48on a réuni sur Internet
25:512 millions de signatures
25:52sur le site de l'Assemblée.
25:55Le rapporteur,
25:55celle qui a été nommée rapporteur,
25:59c'est une députée RN
26:00qui avait voté,
26:02enfin qui était pour
26:02la loi Duplomb.
26:04Est-ce que vous avez changé d'avis
26:05côté RN ?
26:06Non, on n'a pas changé d'avis
26:08sur la loi Duplomb.
26:10Nous considérons que
26:11telle qu'elle a été présentée
26:12à l'Assemblée nationale
26:13et votée d'ailleurs
26:15par l'Assemblée nationale,
26:17elle répondait en partie
26:18aux aspirations des agriculteurs,
26:19évidemment,
26:20pour redonner du souffle
26:21aux agriculteurs,
26:22leur redonner confiance en eux,
26:23il faut aller beaucoup plus loin.
26:24Vous savez que Marine
26:25est attachée à la question
26:26du protectionnisme intelligent,
26:28du localisme,
26:29nous voulons sortir
26:30l'agriculture des traités
26:31de libre-échange
26:31avec la terre entière.
26:33Mais voilà,
26:33mais en fait là,
26:34sur cette loi Duplomb,
26:36oui,
26:36en fait,
26:37elle émanait
26:37du terrain
26:39et les agriculteurs
26:40nous disaient
26:40nous avons besoin
26:41de cette loi Duplomb.
26:44Est-ce que vous avez signé
26:45la pétition
26:48de Philippe Devilliers ?
26:49Non,
26:49je ne l'ai pas signé
26:50parce que,
26:51écoutez,
26:52je ne l'exclus pas.
26:53En tout cas,
26:53ce que je veux dire,
26:54c'est que le référendum
26:55sur l'immigration,
26:55je pense que les Français
26:56savent que Marine Le Pen
26:58le souhaite
26:59et le demande
27:00depuis des années.
27:00Mais là,
27:00vous vous êtes fait doublé
27:01par Philippe Devilliers ?
27:01Ben non,
27:02en fait,
27:03parce que,
27:03non mais en fait,
27:03attendez,
27:04c'est très bien
27:04que tout le monde demande
27:05un référendum
27:05sur l'immigration,
27:06tant mieux,
27:06peut-être que ça permettra
27:07à Emmanuel Macron
27:08de nous entendre
27:08un petit peu plus.
27:09En tout cas,
27:10c'est dans notre programme
27:11présidentiel.
27:12Oui,
27:12on va lui dire,
27:13évidemment,
27:13on va le répéter,
27:14en fait,
27:14ça fait des années,
27:15moi,
27:15oui,
27:15ça fait trois ans
27:15que je suis députée,
27:16douze ans que je suis
27:17au Rassemblement National
27:17et en fait,
27:18vous pouvez obtenir des choses
27:21avec votre position.
27:21Mais Devilliers,
27:22il est des vôtres ou pas ?
27:23Ben en tout cas,
27:24je pense qu'il appartient
27:25au corps national,
27:25oui,
27:26il n'a pas sa carte au RN
27:27mais je pense qu'il appartient
27:28au corps national
27:29et en fait,
27:29plus on est nombreux
27:30à demander un référendum
27:33sur l'immigration,
27:33c'est très bien.
27:34Or,
27:35Rassemblement National,
27:36premier parti de France,
27:37premier groupe parlementaire,
27:39eh bien oui,
27:39je le dis,
27:39nous l'avons demandé
27:40par voie de référendum,
27:41c'était dans le programme
27:42de Marine Le Pen.
27:43Merci Edwige Diaz,
27:45pardon,
27:45excusez-moi,
27:46depuis le Rassemblement National
27:47de Gironde
27:47d'avoir été avec nous
27:48dans les GG.
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