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  • il y a 5 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 24 novembre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:10Et à la une, cette allocution surprise de Sébastien Lecornu, alors que le budget a été rejeté vendredi à l'Assemblée,
00:17et qu'il arrive aujourd'hui au Sénat, le Premier ministre dénonce une forme de cynisme et les errements idéologiques de certains partis politiques,
00:24le Rassemblement National notamment et la France Insoumise, ils les accusent de bloquer la situation concernant le budget.
00:33Dans l'actualité également, cette polémique après cette sortie, cette permission de sortie accordée à un narcotrafiquant détenu
00:41dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais, permission de sortie pour employeurs,
00:49est-ce que ça vous choque ou au contraire vous trouvez ça tout à fait normal ?
00:53J'attends vos appels au 3210 et on va en débattre dans un tout petit instant.
00:57On reviendra aussi sur les rythmes scolaires et la fin proposée de la semaine de 4 jours au primaire
01:03par la Convention citoyenne sur les rythmes de l'enfant.
01:05Est-ce que vous trouvez que c'est une bonne idée ?
01:09Faut-il revenir à la semaine dans 5 jours comme c'est le cas notamment par exemple à Paris ?
01:13Est-ce que c'est mieux pour le rythme des enfants là aussi ?
01:16J'attends vos témoignages d'ailleurs que vous soyez parents, grands-parents ou enseignants.
01:19Vous composez le 3210 et puis on a appris il y a quelques minutes
01:22la disparition de la légende du reggae.
01:26Jimmy Cliff est mort à l'âge de 81 ans, c'est son épouse qu'il annonce sur les réseaux sociaux.
01:31La disparition de Jimmy Cliff annoncée il y a quelques toutes petites minutes.
01:55Il avait 81 ans.
01:58La météo, Louis Baudin, ça va être perturbé toute la semaine ?
02:02Ça va être perturbé une bonne partie de la semaine.
02:04Vous allez voir au fil des jours comme le temps va rester instable avec des nuages,
02:08de la pluie, de la neige en montagne.
02:10On l'a dit déjà aujourd'hui dans le sud, on surveille les quantités de pluie et de neige
02:13qui vont tomber du côté de la région Rhône-Alpes, notamment dans les Alpes du Nord,
02:18avec des températures en revanche en hausse.
02:19Demain, on va de nouveau basculer dans un flux nord à nord-ouest,
02:22donc très nette baisse des températures, mais avec encore des averses en forme de pluie
02:26ou de neige à basse altitude, des 600 mètres sur tous les massifs à un moment ou à un autre.
02:30Le vent nord atteindra 70 à 80 km heure près de la Moche ou encore sur le littoral méditerranéen
02:36où le ciel sera un peu plus dégagé, un peu plus d'éclaircies dans l'ouest.
02:39Mercredi, c'est quasiment la même chose, belles éclaircies dans l'ouest,
02:42encore des averses de neige en montagne à basse altitude.
02:45Toujours ce vent qui rendra les températures plutôt fraîches pour la période,
02:48de nouveau un peu en dessous des moyennes de saison,
02:50beaucoup de vent près de la Méditerranée, des gelées le matin.
02:54Jeudi, on va un peu inverser les choses, c'est-à-dire qu'il sera plus sec dans l'ouest
02:58et arriver d'une perturbation dans l'ouest avec une remontée des températures.
03:02Même chose pour la journée de vendredi,
03:03donc des nuages et de la pluie dans l'ouest en plus sec dans l'ouest,
03:06donc forcément plus froid.
03:07Et puis pour le week-end prochain, la première tendance est plutôt
03:10passage nuageux à l'humidité, de la neige en montagne.
03:14Bref, on a un vrai temps automnal pour cette semaine.
03:16Oui, presque hivernal.
03:17Non, non, c'est à toutes les températures, ça va, d'accord.
03:19Au niveau des températures, on revient à des valeurs de saison,
03:22donc on va dire automnal.
03:23C'est vous qui décidez.
03:24Merci beaucoup, Louis.
03:25Et puis je vous parlais de la disparition de Jimmy Cliff, sachez-le.
03:29Éric Jean-Jean vous proposera ce soir un bonus track spécial.
03:33Ce sera donc à 21h ce soir sur RTL.
03:36Pour l'heure, il est bientôt 13h05.
03:37Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
03:43Amandine Bégaud sur RTL.
03:45Je trouve que c'est pas mal, mais quand vous prenez un crédit pour vous acheter une maison,
03:51il y a une maison qui garantit que vous allez payer.
03:53Et je trouve que ça devrait être la même chose pour le prisonnier.
03:57Les personnes qui l'autorisent à sortir garantissent qu'il va rentrer.
04:00S'il ne revient pas, eh bien ce sont ces gens-là qui doivent finir le reste de sa peine en prison.
04:05Et voilà la réaction de Georges après cette polémique autour de cette autorisation de sortie.
04:13Je vous le rappelle, les faits détenus considérés comme l'un des plus gros narcotrafiquants
04:19qui a pu bénéficier d'une autorisation de sortie pour la journée, pour un entretien d'embauche à Lyon.
04:27Il a quitté ce matin la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais,
04:31a pris le train direction Lyon et doit revenir à 21h.
04:36RTL vous le révélait dès ce week-end et vous êtes très très nombreux à réagir.
04:40J'accueille à mes côtés Delphine Bouezel. Bonjour.
04:42Bonjour.
04:43Et merci beaucoup d'être avec nous ici en studio.
04:45Vous êtes avocate pénaliste et ancienne présidente de l'Observatoire international des prisons.
04:50C'est vrai que cette affaire, elle interpelle et j'avais besoin de vous aussi
04:54pour échanger avec les auditeurs et notamment nous rappeler la loi.
04:58On va d'abord accueillir Olivier. Bonjour Olivier.
05:00Bonjour Amandine. Merci de m'avoir sélectionné.
05:03Je vous en prie, vous nous appelez d'où ?
05:05Je vous appelle d'un tout petit village dans le Pays d'Auge, juste dans une vingtaine de kilomètres de Caen.
05:10Et il s'appelle comment ce petit village ?
05:12Alors, il s'appelle, tenez-vous bien, Saint-Ouen-du-Ménil-Augé.
05:17Oh, très bien.
05:19Ça donne envie.
05:20Oui, ça donne envie.
05:22Cette affaire de permission de sortie, ça vous a choqué vous ou pas ?
05:27Ah, le terme est faible.
05:29Je dirais plutôt écœuré.
05:31Écœuré dans le sens où, à diverses raisons, je vais vous expliquer en gros ce que j'ai dit à Victor tout à l'heure.
05:39Moi, en premier lieu, quand j'ai entendu cette annonce sur votre antenne,
05:43j'ai pensé tout naturellement à deux personnes dont on a beaucoup malheureusement entendu parler sur votre antenne,
05:50à savoir la maman et le frère Amine, qui ont perdu sauvagement leurs deux enfants.
06:00Moi, je me suis dit, si cette maman écoute, comme moi ce matin, votre antenne,
06:06quelle serait et quelle sera son attitude et ce qu'elle en pense ?
06:13Parce que, pour moi, je ne sais pas, mais je pense que là, on est en pleine hypocrisie de la justice.
06:25Je ne sais pas comment vous exprimez ça, mais moi, je me suis remémoré tout simplement un fait tragique
06:34qui, alors bien sûr, ce n'était peut-être pas le même chef d'accusation,
06:38bien sûr, ce n'était peut-être pas le même cadre légal,
06:42mais quand vous vous souvenez de l'affaire Mohamed Amra et, malheureusement,
06:47des circonstances dramatiques, encore une fois, que ça a engendré,
06:53je me dis, quelque part, on n'a pas pris la mesure de ce qui s'est passé ce jour-là
06:59et on recommence.
07:00Alors, des beaux discours, des déplacements de M. Darmanin, de M. Nounès, oui,
07:07mais depuis 30, 40 ans, voire même plus, rien, rien, rien n'a changé.
07:13En fait, c'est le double discours, Olivier, qui vous choque ?
07:15Le double discours, oui, et puis, au-delà de ça, ce monsieur, qui n'est quand même pas un saint,
07:25quand j'entends son avocate, ce matin, sur votre antenne, parler de rédemption,
07:32parce qu'il aurait eu un comportement tout à fait exemplaire, certes,
07:38alors c'est vrai que tout détenu a droit à une réinsertion, ça je l'entends,
07:44par contre, qu'on soit un petit peu moins laxiste en ce qui concerne les détentions
07:51et, à plus forte raison, quelqu'un comme celui-là, qui est détenu dans un quartier de haute sécurité,
07:58alors moi, je me pose la question, à quoi bon le laisser dans une prison hautement sécurisée,
08:06si c'est pour faire une bêtise pareille de le laisser sortir avec sa femme dans leur voiture personnelle ?
08:16Mais, mais, mais, mais, mais, on nage en plein délire !
08:18Olivier, je le disais, je suis avec Maître Bouezel, ici, en studio, qui est avocate spécialiste, maître,
08:25et c'est vrai, tous assez stupéfaits, puisqu'on nous dit que cette prison de Vendin-le-Vieille,
08:30je crois que vous avez certains de vos clients qui sont incarcérés,
08:33c'est une prison où on met les plus gros narcotrafiquants, les personnes les plus dangereuses, etc.
08:38Comme dit Olivier, on entend que, bien sûr, la réinsertion, c'est quelque chose d'important,
08:45qu'il faut travailler sur la sortie de prison, etc.
08:47Mais pourquoi mettre ces détenus si dangereux dans une prison
08:51et être capable de les laisser sortir une journée ?
08:53Ça paraît fou, quand même !
08:55Oui, alors, moi, je comprends les interrogations qui sont celles de votre auditeur,
09:00les vôtres, et celles de plusieurs autres personnes,
09:02que nous avons entendues, d'ailleurs, pendant tout le week-end.
09:04La première question, le quartier de lutte contre la criminalité organisée,
09:11QLCO, comme maintenant nous l'appelons, qui a ouvert au mois de juillet dernier,
09:16on peut déjà s'interroger si toutes les personnes qui s'y trouvent y ont leur place,
09:21et notamment des personnes qui ont été condamnées définitivement,
09:26dont maintenant le seul objectif, dans le cadre de l'exécution de la peine,
09:30c'est justement de préparer cette sortie.
09:32Mais il y a eu une évaluation, de fait, et on a décidé...
09:35Il n'y a pas d'évaluation, très clairement, je vous le dis vraiment,
09:38en fait, on nous a expliqué au ministère de la Justice que l'évaluation, elle se fait maintenant.
09:43C'est-à-dire qu'on a pris des noms,
09:47plusieurs avocats se sont battus, pour la cause, effectivement, de leurs clients,
09:50mais aussi pour comprendre et arriver à expliquer à certains de leurs clients
09:53pourquoi ils se trouvaient au quartier de Vendin-le-Vieille.
09:57Mais nous n'avons pas eu de critères définis.
10:02On nous a dit parce qu'ils sont détenus particulièrement signalés,
10:05ou parce que l'administration pénitentiaire considère qu'ils doivent aller dans ce quartier.
10:09Mais sincèrement, dans le cas du détenu qui nous intéresse,
10:11et on ne connaît pas le contenu de la fin,
10:14vous ne connaissez ni son histoire, ni son dossier,
10:16sauf qu'il s'est déjà évadé.
10:18En 2012 ou 2014 ?
10:19Oui, mais il s'est déjà évadé.
10:21Qu'est-ce qui nous dit que là, ce soir, il revient en 21h à la prison ?
10:25Réinvitez-moi demain matin, et on en reparle.
10:27Non mais, voilà, bien sûr.
10:29C'est très sérieux comme question.
10:30J'entends bien que ce soit sérieux.
10:32La permission de sortir, elle s'inscrit dans un processus de préparation à la sortie
10:36pour éviter justement que cette personne, comme d'autres personnes,
10:40vont être accompagnées pour la fin de leur peine et éviter une sortie sèche.
10:44C'est un test.
10:45Mais on nous parle de 2029 ou 2030 pour une éventuelle libération.
10:49Non mais ça paraît très loin.
10:50Oui, mais quand vous avez passé 15 ans en prison,
10:53un aménagement de peine doit être aussi sur du long terme.
10:56Je crois que cette personne est en prison depuis 15 ans.
11:00Ce qui implique que justement, la préparation à la sortie va demander plus de temps
11:05que pour quelqu'un qui va prendre un an
11:07et dont l'aménagement de peine aura lieu plus rapidement.
11:11Il aura été moins désocialisé par la prison.
11:13Là, l'intérêt, c'est justement de commencer les démarches.
11:16Et pour vous dire, pour les juges de l'application des peines
11:18et le président de la chambre de l'application des peines,
11:21qui sont deux magistrats indépendants qui ont statué,
11:24eh bien, c'est un test.
11:26Très clairement, ça va être un test pour eux de voir quand il va revenir.
11:32Vous voyez, je ne dis pas si il va revenir,
11:33mais quand il va revenir, le respect des obligations.
11:35C'est quand même dangereux de faire un test.
11:38Il y a des permissions de sortir tous les jours.
11:41Olivier, vous avez des questions à poser à Maître Boiselle ou pas ?
11:44Oui, Maître, parce que là, je vous écoute religieusement.
11:48Et là, je suis désolé, mais je ne suis bien sûr pas du tout d'accord sur vos propos.
11:59Pour la simple et bonne raison, c'est que, déjà,
12:02comment vous expliquez que le personnel pénitentiaire soit vent debout contre cette sortie ?
12:08Déjà, première question.
12:09Ensuite, j'entends tous vos arguments sur le fait qu'il faille beaucoup de temps
12:15pour, en quelque sorte, échafauder, construire la réinsertion d'un détenu.
12:22Certes, d'accord.
12:23Mais pour autant, vous n'avez quand même pas affaire à un petit fin,
12:27à un petit délinquant notoire.
12:31Là, on est en présence d'un gros narcotrafiquant.
12:35Vous l'avez exprimé vous-même.
12:37On n'est même pas sûr qu'il regagne sa cellule ce soir.
12:40On nous parle de surveillance légère.
12:44J'aimerais quand même qu'on définisse ce que peut être une surveillance légère en pareil cas.
12:50Et d'autre part, même s'il doit absolument passer cet entretien d'embauche
12:56pour un potentiel emploi,
12:59qu'est-ce qui l'empêchait de faire cet entretien d'embauche par vidéoconférence, tout simplement ?
13:08Olivier, restez avec nous et Maître Bouezel vous répond dans un tout petit instant.
13:11A tout de suite sur RTL.
13:20Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
13:24J'ai une solution pour ces juges d'application des peines.
13:28Puisqu'ils ont la pleine puissance et la décision finale,
13:32eh bien, il est entièrement responsable des conséquences de sa décision.
13:37C'est-à-dire que s'il arrive quoi que ce soit,
13:40il est responsable et il est pasible de jugement.
13:42Et voilà pour cette nouvelle réaction au 3210.
13:46Vous êtes très nombreux à nous appeler et à réagir après cette permission de sortie
13:51accordée à un détenu présenté comme un des gros narcons trafiquants
13:55qui a donc obtenu cette autorisation de sortie pour une journée
13:59pour aller passer un entretien d'embauche à Lyon.
14:02Détenu de la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais.
14:06Bonjour Victor.
14:07Bonjour Amandine, bonjour à tous.
14:08On a beaucoup de messages aussi sur les réseaux sociaux.
14:10Exactement, notamment sur l'application RTL où nous écrit
14:13« Rosen, je trouve très choquant le déplacement de ce détenu.
14:16Ne pouvait-il pas faire une visio ?
14:17Marie-Noël, la sortie me choque surtout car c'est l'un des 100 narco-trafiquants
14:21les plus dangereux de France. »
14:22Et puis une réflexion de Pierre.
14:24« Si le prisonnier n'a jamais la possibilité de préparer sa réinsertion,
14:28autant le condamner tout de suite à perpétuité.
14:30Comme ça, il n'y a plus de polémique. »
14:31Et voilà tous les avis qui s'expriment sur l'application RTL.
14:35Maître Delphine Bouezel est toujours avec nous, avocate pénaliste.
14:39Maître Olivier nous posait la question et il est toujours en ligne.
14:43Et on entendait une autre question.
14:46Pourquoi est-ce que ce rendez-vous, cet entretien d'embauche n'aurait pas pu se faire en visio ?
14:50Alors, je vais vous répondre tout d'abord.
14:52Je voulais répondre à Olivier que j'ai écouté également de manière très religieuse,
14:56que je n'ai pas émis le doute sur le fait que cette personne allait rentrer.
14:59Et j'ai même justement dit, quand il va rentrer, eh bien, réinvitez-moi.
15:04Non, après, j'entends toutes ces interrogations.
15:08J'ai pu dire tout à l'heure également que je pensais qu'il y avait des erreurs de casting,
15:13véritablement sur la création de ce QLCO et les affectations.
15:17C'est-à-dire que quand on nous dit qu'il y a les 100 plus gros narcotrafiquants de France avant d'un levier, c'est faux ?
15:22Moi, je pense que c'est faux.
15:23Je pense qu'on a raclé, pardon, et je suis désolée pour les personnes qui vont être concernées par ce que je vais dire,
15:29mais qu'on a raclé les fonds de tiroirs d'aller chercher des affaires très anciennes,
15:33de personnes qui n'ont plus de contact avec la criminalité organisée,
15:36qui sont dans des centres de détention ou des maisons centrales,
15:39en train de purger leur peine, étant condamnés, en train d'essayer d'aménager leur peine
15:44et de préparer la sortie, comme disait votre dernier auditeur,
15:47en disant, sinon, disons simplement qu'en fait, ils ne sortiront jamais de prison.
15:51Et puis, voilà.
15:52Et donc, qu'on a, parce que Gérald Darmanin avait dit les 100 plus gros narcotrafiquants,
15:58pour après nous dire d'ailleurs, et tous ne sont pas narcotrafiquants avant d'un levier,
16:02il y en a des personnes qui sont condamnées pour d'autres infractions,
16:04et qu'il n'avait pas les 100, mais qu'il y avait une vraie communication de sa part.
16:09Donc, c'est de la com' en fait, c'est ce que vous nous dites ?
16:11C'est ce que nous, nous ressentons, et c'est ce que nous voyons
16:14au travers des personnes qui ont été affectées là-bas.
16:18Après, sur la visio.
16:20Sur la visio, cet entretien, il aurait pu se faire en visio, non ?
16:27Écoutez, même les visios pour nous, avocats, ça n'existe pas.
16:30Avant d'un levier.
16:31Avant d'un levier.
16:31C'est-à-dire que vous avez des établissements pénitentiaires
16:33où on peut demander à l'administration pénitentiaire de nous organiser.
16:37On reste dans notre cabinet, on fait une visio avec un client.
16:39Et c'est le cas aussi pour certains magistrats qui veulent interroger ?
16:41Alors, voilà, sur certains magistrats, je ne sais pas si ça a été envisagé là,
16:45mais pour moi, ça n'était pas possible de faire la visio avec l'employeur.
16:49Mais peut-être que ce sera des choses qui vont exister par la suite.
16:53Mais voilà, je ne veux pas convaincre les personnes qui nous écoutent aujourd'hui comme ça,
17:01avec des arguments d'autorité parce que je suis avocate, avocate pénaliste avec des clients là-bas.
17:05Je veux juste qu'on comprenne qu'on nous a dit beaucoup de choses sur les critères,
17:10mais que ces critères ne sont pas définis.
17:12Et qu'une personne qui est en détention depuis déjà 15 ans,
17:16peu importe finalement la fin de peine, vous me disiez, 4 ans ou 5 ans,
17:20je crois que c'est même moins de 4 ans.
17:22Justement, c'est le moment aujourd'hui de préparer la sortie.
17:26Et que ces tests qui seront faits par les juges de l'application des peines
17:31sont des tests qui sont aussi pris en conscience par ces magistrats.
17:35Les magistrats de Vendin, donc de Béthune et de la Cour d'appel à Douai,
17:39sont des magistrats qui étaient déjà là.
17:41Je vais juste terminer sur cette idée.
17:43Oui, mais je voudrais vraiment, c'est aussi les auditeurs qui la font.
17:45Bien sûr, mais je veux les rassurer sur le fait que ce sont des juges
17:48qui ont l'habitude, puisqu'avant c'était une maison centrale
17:50avec aussi des gros profils.
17:52Donc ce sont des magistrats qui ont l'habitude du public qui est là aujourd'hui.
17:57Isabelle, bonjour.
17:59Oui, bonjour Amandine.
18:01Vous nous appelez d'où Isabelle ?
18:03De Rambuflier, à côté de Berges-sur-Mer.
18:06Vous avez entendu ce que nous disait Maître Bouezel.
18:10Comment vous souhaitez réagir ?
18:12Dans un premier temps, à l'annonce de la sortie de ce narcotrafiquant,
18:17j'étais sidérée.
18:20Je n'arrive pas à m'imaginer un instant que les juges soient aussi peu vigilants.
18:30Et puis ensuite, ma seconde réaction, c'est de dire comment il a eu connaissance d'un poste
18:35pour aller travailler, comment il va s'y rendre,
18:39sachant qu'au quotidien, on déploie des moyens énormes pour la surveillance de ces personnes.
18:45Et aujourd'hui, on le laisse sortir avec sa femme en voiture, prendre le train.
18:50J'ai cru comprendre qu'il prenait le train également.
18:52Alors on déploie des moyens de surveillance également, je suppose, sur l'extérieur.
18:57Je suis choquée.
18:58Alors, il n'y a pas de moyens pénitentiaires, nous disait tout à l'heure la porte-parole de l'administration pénitentiaire
19:03qui sont déployées pour le surveiller.
19:05Mais le ministère de l'Intérieur a dit qu'il y avait des moyens.
19:08Comment, juste d'un mot maître, comment un détenu peut être au courant d'un entretien d'embauche ?
19:15Si ça passe par l'avocat, par la famille ?
19:17Alors, pour trouver un emploi, pour effectivement préparer sa sortie,
19:21ça peut passer par la famille, ça peut passer par France Travail,
19:26ça peut passer par une aide apportée aussi par le conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation.
19:30Il y a effectivement diverses possibilités de contacter un employeur,
19:34que l'employeur soit intéressé.
19:37Il y a une enquête qui est faite sur l'employeur,
19:39c'est-à-dire qu'avant d'octroyer une permission de sortir,
19:42le juge de l'application des peines diligente une enquête par les fonctionnaires de police
19:47pour entendre l'employeur, s'assurer de la réalité de l'embauche.
19:50Donc, il y a des précautions qui sont prises avant même la commission
19:53à l'issue de laquelle on va octroyer ou pas cette permission de sortir.
19:57Isabelle, restez avec nous. Jean-Charles, bonjour.
20:00Oui, bonjour.
20:01Vous nous appelez de l'île sur la sorgue, c'est ça ?
20:02C'est ça, oui.
20:03Vous aussi, vous avez été choqué par cette permission de sortie.
20:09Oui, je crois qu'aujourd'hui, les narcotrafiquants ont suffisamment fait de morts.
20:15Et à Marseille, d'ailleurs, dernièrement, on se rappelle des deux gardiens de prison
20:19qui ont été tués sur un...
20:21Je n'ai plus le nom de deux gars qui s'étaient invadés et qu'on a rattrapés, heureusement.
20:25Je crois que les narcotrafiquants doivent être informés que s'ils sont en prison,
20:30ils ont des règles particulières qui ne leur laissent pas la liberté.
20:33C'est Mohamed Emra dont vous parlez.
20:35Oui, voilà, c'est ça. Il faut que les gens qui sont estampillés,
20:39ce n'est pas moi qui estampille, c'est la justice,
20:41les estampilles, narcotrafiquants,
20:43il y a des contraintes particulières par rapport à un prisonnier, on va dire, lambda.
20:50Vous entendiez ce que nous disait Maître Bouezel,
20:52c'est que visiblement, avant d'un levier, il y a un certain nombre de détenus
20:56qui ne seraient pas, si j'ose dire et avec des gros guillemets, si dangereux que ça.
20:59Qui le dit ? L'avocate ?
21:01L'avocate qui est ici et qui a des clients en prison.
21:03Eh oui, mais si, moi l'avocate le dit, c'est une avocate,
21:06bien sûr qu'elle a un discours d'avocate,
21:08mais il y a bien quelqu'un qui l'a estampillé narcotrafiquants, ce monsieur,
21:11par la justice, donc, que la justice aille balayer chez elle
21:14et faire son nettoyage pour qualifier les personnes de narcotrafiquants
21:18si elles le sont, et si elles ne le sont pas, de ne pas les qualifier,
21:22mais ce n'est pas là le problème.
21:23Le problème, c'est qu'aujourd'hui, les narcotrafiquants profitent de ce laxisme
21:28pour faire ce qu'ils veulent.
21:30Voilà.
21:31Maître ?
21:33Alors non, les narcotrafiquants ne profitent pas
21:35puisque c'est l'application des règles de la loi, la permission de sortir.
21:38Et c'est vrai que ce qui se surprend, c'est que le directeur de la prison était contre,
21:42le parquet a fait appel de cette décision, je veux dire, il n'y avait pas unanimité non plus.
21:45On est d'accord, c'est ce que j'ai compris en lisant effectivement les articles là-dessus,
21:49mais vous avez donc un magistrat, puis ensuite la cour d'appel,
21:53donc un autre magistrat qui ont eu un avis différent.
21:55Donc voilà.
21:57Après, j'entends, je comprends que je suis avocate et que, comme je défends un certain nombre de personnes,
22:03mais là, il y a eu le respect de la loi, il y a eu le respect aussi de...
22:07de respect, pardon, d'études criminologiques qui disent qu'il vaut mieux de toute façon,
22:15pour éviter toute récidive, avoir un accompagnement sur du long terme plutôt qu'une sortie sèche.
22:22On parle de narcotrafiquants, mais c'est aussi un dévoiement de la langue qu'on a depuis un an.
22:27Auparavant, on parlait de trafic de stupéfiants, de trafiquants de stupéfiants.
22:31Au moment où cette personne a été condamnée, il était un trafiquant de stupéfiants,
22:35il n'était pas un narcotrafiquant.
22:37Et tout ce même, ce changement aussi linguistique,
22:40interroge sur la volonté de punir, et j'entends,
22:44ces gens ont commis des infractions, doivent être punis,
22:48mais il ne faut pas obérer leur sortie de prison et surtout leur réinsertion.
22:51David, je voudrais vous donner la parole, juste une petite minute. Bonjour.
22:56Bonjour David.
22:57Donc, merci de me donner la parole.
23:00Merci à vous de nous appeler de Nancy, je veux dire.
23:02Tout à fait, exactement.
23:04Donc, moi, je voudrais simplement rappeler que si la permission fait débat,
23:09elle a quand même été décidée par un juge d'application des peines,
23:12pas par les médias, pas par les syndicats et pas par les responsables politiques.
23:18Le détenu a certes un passé lourd, et ça, personne ne le nie,
23:22mais la loi prévoit des permissions encadrées pour préparer la sortie,
23:26et ce n'est pas un cadeau.
23:27C'est un outil légal contrôlé pour éviter la récidive.
23:31On ne peut pas demander à la fois que les détenus changent,
23:34et on hurle au scandale dès que l'un d'eux fait une démarche pour travailler.
23:40Merci beaucoup, David, pour votre témoignage.
23:45Et effectivement, vous êtes assez partagé.
23:47Je disais qu'il y avait beaucoup d'appels,
23:49mais un certain nombre d'entre vous trouvent normal aussi qu'on travaille à la réinsertion.
23:55Et c'est pour ça qu'on voulait prendre le temps avec vous,
23:57Maître, aussi, d'expliquer quelles sont les règles.
24:00Merci beaucoup, Maître Bouéziac, d'avoir été avec nous.
24:02On poursuit le débat dans un instant.
24:04On va parler rythme scolaire, tout à fait autre chose.
24:06Et puis à 14h, comme chaque jour, vous avez rendez-vous avec Jean-Alphonse Richard,
24:10l'heure du crime. Bonjour Jean-Alphonse.
24:11Bonjour Amandine.
24:12Aujourd'hui, l'affaire Sophie Narme.
24:14Oui, tout à fait. C'est un suspense total autour de ce cold case.
24:18C'est le meurtre de la jeune agente immobilière.
24:20Vous l'avez dit, Sophie Narme, 23 ans.
24:22C'était à Paris en 1991.
24:24Frappé, violé, endormi à l'éther, étranglé avec sa propre ceinture.
24:30Suspense total, pourquoi ?
24:31Parce que dans cette affaire, il y a toujours deux suspects.
24:34Aujourd'hui, c'est rare, 35 ans après, deux suspects.
24:36Il y a le grêlé, François Vérove, tueur et violeur en série.
24:39Lui, il s'est suicidé.
24:41Et puis, plus étonnamment, il y a Dominique Pellicot, le violeur de Mazan.
24:45Il est mis à un examen, lui, pour ce viol et ce meurtre.
24:47Alors, il nie catégoriquement les faits.
24:50Même si ce crime ressemble effectivement à un viol qu'il a commis,
24:53le corps de Sophie Narme va être exhumé.
24:56C'est une question maintenant de jours et de semaines.
25:0034 ans après, est-ce qu'on va trouver un indice, une trace ADN qui va tout changer ?
25:04Je vous raconte tout ça dans l'heure du crime, évidemment.
25:06Énorme suspense autour de ce cold case.
25:08Sophie Narme à la recherche du meurtrier.
25:1114h, dans l'heure du crime, à tout à l'heure.
25:12À tout à l'heure, Jean-Alphonse.
25:14Les auditeurs ont la parole.
25:15La suite, dans un tout petit instant, je vous le disais, on va parler rythme scolaire.
25:18Faut-il revenir sur la semaine de 4 jours, repasser à 5 jours pour l'école primaire ?
25:23On en débat dans un instant.
25:24Combien de temps va-t-il falloir attendre pour que l'on réforme non pas la semaine, mais la journée scolaire ?
25:46Je parle pour les enseignements artistiques et sportifs qui doivent avoir une dimension académique.
25:53Il faut pour cela arrêter l'enseignement général à la mi-journée.
25:56Voilà, et la réaction de Didier autour de ce sujet sur les rythmes scolaires.
26:02Pourquoi est-ce qu'on vous en parle ?
26:03Eh bien, parce que la Convention citoyenne sur les rythmes de l'enfant a rendu ses conclusions hier.
26:08Une vingtaine de propositions.
26:09Alors, pas de gros big bang sur les vacances scolaires.
26:12On s'était interrogé, notamment sur les vacances d'été.
26:15Elle propose de passer de trois zones aujourd'hui à deux.
26:18La journée d'école des enfants, en revanche, pourrait être modifiée avec des débuts de cours plus tardifs pour les collégiens et lycéens.
26:25Des cours réduits et surtout, et c'est ce à quoi Didier faisait référence, la fin de la semaine de quatre jours aux primaires.
26:33Hortense Crépin, spécialiste d'éducation ici à RTL, est avec moi.
26:35Bonjour Hortense.
26:36Bonjour Amandine.
26:37On rappelle, cette semaine de quatre jours, cinq jours, parfois on n'y comprend plus rien quand on n'est pas complètement dedans.
26:43À Paris, par exemple, aujourd'hui, les enfants à l'école publique ont cours cinq jours par semaine.
26:48Il y a 80%, c'est ça des communes ?
26:4990%, absolument.
26:51Concrètement, si on parle de l'école primaire, les communes ont le choix entre deux systèmes.
26:55Soit quatre jours par semaine, donc on ne travaille pas le mercredi.
26:58Soit quatre jours et demi, donc on inclut le mercredi matin.
27:01Mais c'est un modèle très minoritaire.
27:03Il n'y a que 10% des mairies qui font ce choix.
27:05Les autres ont demandé une dérogation.
27:06Donc on parlait de Paris.
27:07Paris, quatre jours et demi.
27:09Château-Gontier en Mayenne, c'est la même chose.
27:10Voilà, et les enfants sortent du coup plus tôt le mardi et le vendredi à 15h30 au lieu de 16h30.
27:16En tout cas, c'est comme ça que ça fonctionne à Paris.
27:18Je ne sais pas si c'est le même modèle dans les autres communes.
27:20D'ailleurs, rappelez-nous et racontez-nous comment ça se passe chez vous.
27:23On va accueillir Amandine.
27:25Oui, bonjour Amandine.
27:27Vous nous appelez d'où ?
27:29Eh bien, de Bar-le-Duc, dans la Meuse.
27:30Très bien. Et vous avez deux enfants, vous ?
27:32J'ai deux enfants, voilà.
27:33Qui ont quel âge ?
27:35Alors, une fille de 5 ans, donc qui est en grande section,
27:38et un garçon de 12 ans, donc qui est en cinquième au collège.
27:42C'est pour ça qu'en fait, j'ai un peu le deux avis.
27:44Parce qu'en fait, si on met la semaine de 5 jours pour les enfants en primaire maternelle,
27:51ça veut dire qu'ils vont prendre plus tard le matin.
27:53Et en fait, le problème, il faut bien prendre compte,
27:56c'est que mettre les enfants plus tard à l'école,
27:58les parents vont quand même continuer à prendre leur travail,
28:01peut-être à 8h, 8h30, 9h.
28:03Moi, je prends à 9h.
28:05Je ne peux pas déposer ma fille à 9h à l'école et être à 9h à mon travail.
28:08Donc, ce qui veut dire que je vais devoir la mettre en service de garderie.
28:11Moi, dans ma commune, c'est 1,45€ l'heure de garderie,
28:15parce qu'une heure commencée, une heure due.
28:17Donc, le problème, en fait, il ne va pas être résolu.
28:20Alors, Amandine, je crois que...
28:21Le rythme des enfants ne va pas être soulagé pour autant.
28:249h, je crois, et Hortense va nous le confirmer.
28:26C'est pour les collégiens et les écrans.
28:27Absolument.
28:28Pour la Convention citoyenne, le rythme actuel,
28:31donc le début, votre enfant commence à 8h30, Amandine ?
28:34À 8h30.
28:35Oui, dans ça, ça ne bougerait pas parce que la Convention citoyenne
28:38et les experts, les médecins notamment,
28:40estiment que pour le cerveau et pour l'éveil,
28:43il n'y a pas de souci de commencer.
28:44C'est pour les ados.
28:45Pour les ados, en fait, leur cerveau est un peu englué le matin.
28:48Mais ils veulent quand même réimposer l'école,
28:50parce que moi, ma fille, pour le coup, n'a pas d'école le mercredi.
28:52Oui, et ça, ils veulent réimposer l'école le mercredi.
28:54Absolument.
28:54Alors, quels seront les horaires ?
28:57Puisque si aujourd'hui, c'est 8h30, 11h30, 13h30, 16h30,
29:02c'est pareil, elle va à la garderie de 16h30 jusqu'à 17h30, voire 18h.
29:07Donc, en fait, dans tous les cas,
29:09s'ils les mettent à l'école le mercredi matin,
29:13ça veut bien dire qu'on va réduire le rythme des 4 autres jours.
29:17Ils vont quitter certainement plus tôt.
29:18Mais dans tous les cas, qu'est-ce qu'on en fait quand ils vont quitter plus tôt
29:22et qu'on travaille ?
29:23C'est un faux problème, en fait.
29:24L'idée, justement, c'est ça.
29:26C'est de dire, on va mettre une journée en plus,
29:28mais de ce fait, on va réduire la durée des journées de classe.
29:32Donc, finir plutôt aux alentours de 15h30
29:35pour qu'ensuite, les élèves puissent aller faire leurs activités extrascolaires
29:39qui étaient souvent dévolues.
29:40Le mercredi était souvent dévolu à ça.
29:42Donc, on va lisser sur le reste de la journée.
29:44Mais c'est la difficulté que pointent beaucoup de parents comme vous, Amandine.
29:47C'est-à-dire, 15h30, il faut être devant l'école pour récupérer son enfant
29:51et l'accompagner à ses activités
29:53si vous n'êtes pas dans un établissement qui est proche des dites activités
29:56ou que l'établissement n'organise pas forcément.
29:58Oui, et donc, ça va revenir aux établissements et donc aux mairies.
30:01Absolument.
30:01De devoir organiser tout ça.
30:02De devoir organiser toutes ces...
30:04Bon, Amandine, vous trouvez que ce n'est pas une bonne idée.
30:06J'ai bien compris.
30:07Ce n'est absolument pas une bonne idée.
30:08Et votre fils qui est en 5e, les cours à 9h, c'est mieux ça ou pas ?
30:12Complètement.
30:13Alors là, pour le coup, oui, parce que même si...
30:15Enfin bon, il n'y a pas d'écran chez nous les soirs.
30:17Après, chacun fait ce qu'il veut.
30:18Oui, oui.
30:18Et malgré tout, il bouquine, il se couche...
30:21Enfin, il a du mal à s'endormir.
30:22Donc, c'est vrai que ce matin, il prenait 8h.
30:25Le réveil à 7h moins le quart pique un peu.
30:27Donc là, pour le coup, effectivement...
30:29Mais parce qu'au collège, les enfants sont en général plus indépendants.
30:34Il y a les transports scolaires.
30:35Mais c'est pareil.
30:36Les faire prendre plus tard, il faut quand même que les transports scolaires soient adaptés.
30:40Parce qu'il faut penser aux départements ruraux.
30:43Paris, ce n'est pas la France.
30:44Oui, bien sûr.
30:45On est dans des départements ruraux.
30:46Si le bus passe à 7h du matin, parce que ça arrive, franchement.
30:52Il y a des collèges ou même le lycée.
30:54Moi, j'avais une heure de bus.
30:55Je prenais le bus à 6h30 du matin.
30:57J'arrivais à 7h30.
30:59Et les cours commencent à 8h.
31:01Si le problème des transports scolaires n'est pas résolu, ça va être le même problème, en fait.
31:06Qu'est-ce que les gamins vont traîner pendant une heure en attendant que le collège ouvre ?
31:09Parce qu'il y a des lignes spécifiquement scolaires.
31:12Et il y a des lignes qui sont urbaines.
31:14Donc, il y amène tant des travailleurs que des personnes qui ont besoin d'aller faire leur course parce qu'ils n'ont pas de véhicule, que les étudiants.
31:20Donc, en fait, ce n'est pas qu'une histoire d'horaire.
31:23Il faut vraiment réviser tout le problème.
31:25En fait, je pense qu'on s'attaque à des faux problèmes parce que là, on parle des rythmes scolaires.
31:29Mais juste pour faire une petite aparté quand même.
31:32Moi, mon fils, là où il est, il a un prof qui a des soucis de santé, un prof d'anglais.
31:36Il est absent depuis presque deux mois.
31:38Il n'y a pas de remplacement.
31:40Il y a des profs sympas d'anglais qui prennent les heures quand ils peuvent.
31:43Il est remplacé une heure sur trois par semaine.
31:47Comme vous dites, il y a d'autres problèmes.
31:49Enfin, c'est ce que vous pensez, d'autres problèmes à gérer avant de s'attaquer à ça.
31:52Amandine, restez avec nous.
31:53On va accueillir un papa.
31:55Gaël, bonjour Gaël.
31:57Oui, bonjour.
31:58Vous nous appelez d'où ?
32:00De Concarneau.
32:01Et vous, vous avez deux ados.
32:03Oui, mais comme je disais à vos collègues, j'ai eu la même problématique.
32:07Je pense aussi aux parents qui sont en âge de rentrer toutes seules.
32:10Mais aux parents qui n'ont pas cette possibilité-là.
32:13On est en train de s'attaquer.
32:14C'est récurrent.
32:15C'est comme le changement d'heure.
32:16On en revient toutes les heures.
32:17C'est vrai.
32:18Non, mais vous avez raison.
32:19Et on n'avance pas.
32:20Je pense qu'il y a des sujets, un petit aparté, plus importants à traiter pour nos politiques
32:24en ce moment.
32:26Moi, je vois.
32:27J'ai comment ?
32:28Je viens de vous faire un peu d'infidilité parce que je suis rentré.
32:31Donc, j'ai coupé RTL.
32:32J'ai émis des infos télévisuelles.
32:34Je pense que la problématique, c'est surtout les écrans.
32:36Nous, on avait des journées plus longues que maintenant et on n'avait pas les écrans.
32:41S'ils sont crevés, les jeunes, c'est peut-être parce qu'ils font un peu trop d'écrans
32:44le soir à la maison.
32:46Et quand je vois, moi, ma grande qui est en première, elle travaille tous les jours.
32:50Elle fait 8h, 18h.
32:52Oui.
32:52À 17h30 et sur les 4 jours de semaine, plus le mercredi, elle fait de 8h à midi.
32:58Parce qu'avec les options, avec différentes choses, si on réduit les heures de cours,
33:05il va automatiquement, pour faire rentrer le même planning horaire de cours, il va falloir
33:10diminuer les vacances.
33:12On en revient au deuxième sujet qui est les zones.
33:15Déjà, il y a des périodes de l'année où avec 3 zones, c'est galère pour pouvoir
33:19avoir de l'offre touristique au niveau des résins.
33:21Si on enlève une zone, vous avez peur que ce soit encore plus compliqué.
33:26Et en même temps, ça simplifierait peut-être, je ne sais pas, je n'en sais rien.
33:31Pourquoi ils proposent deux zones au lieu de 3 ?
33:33Parce que concrètement, ça permettrait, les deux zones ne s'appliqueraient que pour
33:38les vacances d'hiver et les vacances de printemps, ce qui évite en gros de repartir
33:43en vacances à peine la dame de Noël avalée et à l'inverse, d'attendre plus de 10
33:49semaines pour certaines zones entre le moment où vous rentrez des vacances de printemps
33:52et le départ en grandes vacances.
33:54C'était des écarts qui avaient été constatés, notamment par les syndicats.
33:57Ce n'est pas quelque chose qui est neuf.
33:58C'est énorme.
33:59À plusieurs reprises, les syndicats en instance au ministère de l'Éducation nationale
34:03avaient dit qu'il faut faire comme ça.
34:04Donc, ça a été repris.
34:05Gaëlle, Amandine, restez avec nous.
34:07On va poursuivre le débat dans un tout petit instant.
34:08On va tout de suite sur RTL.
34:11Et on continue à évoquer ces conclusions de la grande convention citoyenne sur les
34:24rythmes de l'enfant qui propose notamment de revoir les journées de cours et même les
34:30semaines de cours de nos enfants.
34:32Elle propose la fin de la semaine de 4 jours aux primaires et un retour généralisé à
34:38la semaine de 5 jours.
34:39Et vous êtes nombreux à réagir, Victor, notamment sur les réseaux sociaux.
34:44Exactement comme Gilles sur l'application RTL.
34:46Il faut savoir ce qu'on veut.
34:47Si la priorité est le rythme des enfants, il va falloir que le monde du travail s'adapte.
34:51Et là, ça va coincer dans les entreprises.
34:52Et puis Céline, quand nous sommes obligés d'aller emmener nos enfants à l'école car les
34:57bus scolaires ne passent pas dans notre commune, comment est-ce qu'on va faire ?
35:01C'est ce que nous disait Amandine qui est toujours en ligne avec nous.
35:03Gaëlle est aussi toujours avec nous.
35:06On va accueillir Evelyne.
35:07Bonjour Evelyne.
35:08Oui, bonjour Gaëlle.
35:10Vous nous appelez d'où ?
35:11Moi, j'appelle Delanièvre.
35:14D'accord.
35:15J'ai fait plein de départements avant.
35:16Et vous avez été enseignante, c'est ça ? Et aujourd'hui, vous gardez des enfants.
35:19Voilà, j'ai été enseignante pendant presque 40 ans.
35:24Et puis à ma retraite, je suis devenue assistante maternelle.
35:29Ah oui, par choix ou pour combler, commencer votre retraite ?
35:34Par choix, parce que je ne me voyais pas à la retraite.
35:39J'avais besoin de faire quelque chose.
35:41J'ai eu une opportunité pour me faire agréer, enfin pour regarder une petite qui habitait à côté de chez moi.
35:47Et je suis en retraite depuis 2011 et je continue.
35:51D'accord.
35:51Et alors vous accueillez des enfants qui ont entre quel âge et quel âge ?
35:53Alors le plus jeune en ce moment, elle a 10 mois.
35:56Très bien. Et d'autres qui sont scolarisés, j'imagine ?
35:59Qui sont scolarisés. Alors après, c'est au-dessus, c'est 8 ans. Après, c'est collège.
36:05Bon. Et alors ce changement des rythmes proposés, vous en pensez quoi ?
36:09Alors moi, j'ai toujours été favorable à la semaine de 5 jours.
36:13Travailler depuis, enfin je crois que depuis que je suis dans l'enseignement.
36:18Parce qu'on a essayé à un moment de travailler le mercredi matin.
36:23Il y a eu une mise, je ne sais plus quelle année, 4 jours et demi, on travaillait le mercredi matin, je crois.
36:28Et puis on a vu le tollé des parents, des enseignants qui n'étaient pas d'accord et tout.
36:34On est revenu à la semaine de 4 jours.
36:36Oui.
36:37Enfin, on a laissé aux communes le choix.
36:40Et Hortense nous le rappelait, il y a 90% aujourd'hui des communes qui sont à la semaine de 4 jours.
36:44Voilà. Alors moi, j'étais en élémentaire quand on est passé, enfin j'étais, j'enseignais en élémentaire quand on est passé à 4 jours avec des RTT qui se sont mis en place.
36:57Et je me suis rendu compte que de toute façon, c'était catastrophique au niveau rythme par rapport aux enfants.
37:04C'est-à-dire qu'ils arrivaient le lundi, ils n'étaient pas du tout en route.
37:07On commençait à être performants le lundi après-midi.
37:10Le mardi, à 14h, ils étaient déjà en congé du mercredi.
37:16Le jeudi matin, alors là, c'était pire que les autres jours parce qu'il y avait toutes les activités du mercredi.
37:22Ils étaient fatigués.
37:23Donc là, pour remettre tout le monde en route, c'était compliqué.
37:26Et le vendredi, il y en avait, je ne sais pas, un quart de la classe qui partait en RTT avec les parents.
37:31Ah oui ?
37:32Non, non, mais voilà.
37:33Ce qui fait que j'ai trouvé cette mise en route, mais catastrophique.
37:37Et on se rend compte que de toute façon, même quand j'ai terminé en 2011, j'avais des enfants qui arrivaient, j'étais en maternelle, parce que j'étais beaucoup de maternelle,
37:47qui étaient fatigués à l'arrivée à 8h30, voire 9h.
37:51C'est-à-dire qu'ils avaient une heure de, ou une heure de garderie, ou une heure de télé, ou, enfin, parce que les parents, ils ont un rythme aussi qui est compliqué.
38:02Ils partent de bonne heure, ou ils se couchent très très tard, ils emmènent les enfants, ils sont devant la télé, il y en a beaucoup qui ont la télé dans la chambre, même en maternelle.
38:12Ce sont les écrans qui fatiguent nos enfants, c'est ce que vous voulez dire, Evelyne ?
38:15Il y a les écrans, et puis le rythme, le rythme, le rythme des, enfin, peut-être des familles aussi, parce que moi, je me souviens, nous, à 8h30, on était au lit.
38:26Mes parents, c'était 8h30 au lit.
38:28Mes enfants, à 8h30, ils ont toujours été au lit.
38:31Ils ont 45 ans maintenant.
38:33Alors, moi, j'ai un petit garçon de 10 ans, à 8h30, il est au lit.
38:35Je veux dire, il n'y a pas de générationnel, Evelyne, rassurez-vous.
38:42Ah bon, mais mon fils, c'est pareil, à 8h30, ils étaient au lit.
38:46Bon, maintenant, c'est un peu plus compliqué, ils sont un peu plus grands.
38:49Mais si on les habitue, petits, à être au lit très tôt, le lendemain matin, à 7h30, il n'y a pas de problème pour le donner.
38:57Ils sont en forme, oui.
38:58Non, c'est vrai.
38:59Mais quoi qu'il en soit, Evelyne, vous avez bien vu la différence entre le moment où on est passé de 5 à 4 jours, alors ?
39:06Moi, je trouve que c'est catastrophique.
39:09Moi, je récupère les enfants, les collégiens, même la petite de 8 ans qui rentre.
39:15Bon, c'est vrai qu'il y a un bus, je la récupère à 5h.
39:19Le temps de faire le goûter, et quand il faut se mettre au devoir, c'est très, très compliqué.
39:23C'est très compliqué, parce qu'ils ont leur 6h, voire 7h de boulot à l'école, et ce n'est pas la peine de leur demander quelque chose.
39:31Amandine, vous êtes toujours avec nous.
39:33Vos enfants, ils se couchent à quelle heure ? Ce n'est pas pour juger.
39:36Ah non, non, la petite qui a 5 ans va 8h30 après l'histoire, et le grand, à 9h, il est dans son lit, mais bon, il bouquine, parce que ce n'est pas un gros dormeur.
39:45Mais pour autant, tout le monde n'a pas, moi, je n'ai pas de télé dans les chambres, ni de l'un ni de l'autre, et même pas dans la mienne.
39:51Donc non, ce n'est pas notre façon de faire.
39:54Il n'y a plus d'écran, il a un téléphone portable avec des limites de temps, etc.
39:58Donc le soir, il bouquine, mais ce n'est pas un gros dormeur, il s'endort tard.
40:01Enfin tard, allez, à 9h30, 10h moins le quart, allez, 10h au grand, grand maximum,
40:06parce qu'il y a toujours un truc à aller rechercher dans le sac, ou vérifier qu'il a un truc à mettre dans le sac.
40:11Mais par contre, c'est vrai que le matin, quand il prend à 9h et qu'il se lève à 7h30, il n'y a pas de souci.
40:17C'est vrai que le parti se réveille de 7h moins le quart et un peu plus difficile quand il prend à 8h.
40:23Alors, qui commence tous à 9h ? Moi, ça ne me gêne pas, au contraire.
40:27Oui, mais pour les parents, Evelyne, comment on fait pour les déposer à 9h ? C'est un peu tard, non ?
40:31Alors, je sais, 9h, c'est un peu tard. C'est tout un système qui est à remettre en route.
40:35Oui, il faudrait revoir les entreprises.
40:37Parce que la priorité, c'est quand même l'avenir.
40:40Et l'avenir, ce sont nos enfants.
40:42Et tous ces problèmes de violence, peut-être que ça diminuerait un petit peu tous ces problèmes de violence.
40:51Aussi bien d'enfants qui sont laissés pour compte le matin, qui sont laissés pour compte le soir.
40:56Parce que moi, des fois, je fais de la chorale.
40:59Quand je passe dans la ville à côté où je traverse, et c'est une petite ville, 7000 habitants,
41:05à 10h30, on voit des gamins qui ne sont même pas sûrs qu'ils aillent au collège, qu'ils se promènent dans les rues.
41:10Dans les rues à 10h30, 22h30 ?
41:13Tout à fait.
41:14Ah oui.
41:15Je suis un peu outrée.
41:16Et on est en petite ville, où jusqu'à maintenant, en touchant du bois, il n'y a pas trop de problèmes.
41:22Donc, je pense qu'il y a tout un système à revoir.
41:26C'est pareil, les garderies, c'est très bien.
41:29Mais il faudrait qu'on puisse faire faire les devoirs aux enfants qui sont dans la garderie.
41:34Oui, oui.
41:35Et c'est loin d'être le cas, ça, Evelyne.
41:37Une heure et demie de garderie, on les récupère à 6h30.
41:40Ils n'ont pas envie de faire des devoirs, même d'apprendre une leçon, même de faire une lecture.
41:46Evelyne, restez avec nous, on va faire une toute petite pause, et puis on va retrouver Béatrice et Didier dans un instant.
41:50Restez avec nous, à tout de suite.
41:52Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
41:5650 centimes la minute.
41:57Au voiturer.
41:57Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
42:03Amandine Bégaud sur RTL.
42:06Encore une fois, c'est du grand n'importe quoi.
42:08De toute façon, si on parle des petites journées, en fait, les gens qui travaillent dans toute l'école, les gamins,
42:12au lieu de sortir à 15h30, ils finiront toujours à 17h.
42:15Et du coup, le mercredi, ce qui fait que ça fera des plus grosses journées pour les enfants.
42:19Et encore une fois, les gens qui travaillent seront toujours pénalisés.
42:22La réaction Didier sur ces changements proposés en matière de rythme scolaire, effectivement.
42:27Et c'est quelque chose qui revient beaucoup.
42:29Comment vont faire les parents ?
42:30On ne peut pas travailler et être à 15h30 à la sortie de l'école.
42:34C'est plein de bon sens.
42:36Béatrice, bonjour.
42:37Bonjour.
42:38Vous nous appelez d'où ?
42:40Alors moi, je vous appelle de Montèche.
42:41C'est une ville qui se trouve à côté de Montauban.
42:44Très bien.
42:44Et vous, vous êtes grand-mère ?
42:46Alors moi, je suis mamie.
42:47Oui, mamie, pardon.
42:49Combien de petits-enfants ?
42:50Sept.
42:51Ah oui, pas mal.
42:52Donc ça va du CP ou à l'école supérieure.
42:56D'accord.
42:57Et vous les voyez souvent ? Vous habitez dans la même région ?
43:00J'ai la chance d'en voir une partie, oui, souvent.
43:03Et de temps en temps, de les garder.
43:05À la sortie de l'école, justement.
43:06Parce que les parents, quand ils travaillent, ils font ce qu'ils peuvent.
43:08Bien sûr.
43:11Qu'est-ce que vous pensez ?
43:12La présidente auditrice disait de faire les devoirs pendant la garderie.
43:16Mais ce n'est pas possible.
43:17Le périscolaire, c'est des animateurs.
43:19Ce n'est pas des instits.
43:21Mais il faudrait peut-être repenser le périscolaire.
43:23C'est ce que vous voulez dire, Evelyne.
43:25Oui.
43:26Effectivement.
43:27Mais le périscolaire, si les enfants vont à l'école plus tard,
43:31donc c'est payer plus de périscolaire le matin, pour les parents.
43:35Cinq jours de cantine au lieu de quatre.
43:37Et couille du personnel périscolaire, s'ils ne travaillent plus mercredi après-midi,
43:41ils vont se retrouver au chômage.
43:42Et les maires des communes vont devoir payer.
43:45Pourquoi vous voulez qu'ils ne travaillent plus mercredi après-midi,
43:47ils devront toujours travailler ?
43:48Eh bien non, si c'est cinq jours.
43:50Non, mais quand on dit cinq jours, pardon, c'est quatre jours et demi, c'est ça ?
43:54Non, non, c'est cinq jours.
43:56Mercredi après-midi aussi ?
43:57Cinq jours.
43:57Ah, je n'avais pas compris.
43:59Et non, c'est cinq jours.
44:00Cinq pleins.
44:01Donc le personnel, il va se retrouver sans emploi.
44:04Cinq pleins, alors ça suppose.
44:04Oui et non, parce que ça va se terminer plus tôt l'après-midi,
44:08donc le périscolaire sera censé...
44:09Voilà, 15h30, en fait, le périscolaire est censé...
44:11Là où concrètement, le mercredi, les enfants allaient faire leurs activités,
44:15on peut imaginer qu'en tout cas, le périscolaire s'organisera
44:19pour qu'il y ait davantage de cours ou de leçons proposées
44:23le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi.
44:25Mais cela n'empêche que, un, il faut avoir un enfant
44:28que vous inscrivez au périscolaire ou à des activités extrascolaires,
44:32et puis, deux, de pouvoir l'y emmener,
44:34parce que si ce n'est pas à proximité immédiate...
44:35Non, mais le périscolaire, ça pourrait être fait par l'école,
44:38mais ça, c'est à charge des mairies.
44:40Oui, bien sûr.
44:42Absolument.
44:42Et puis, si vous embauchez une personne qui prend les enfants,
44:45par exemple, le mercredi après-midi, en périscolaire,
44:47de 14h à 18h,
44:50s'ils les prennent que de 16h à 18h,
44:52ils ne vont pas être payés au même tarif.
44:54Oui, non, non, vous avez raison, Béatrice.
44:56Et sur le rythme, quand vous observez vos petits-enfants,
44:59vous vous dites que restons comme ça, c'est très bien ?
45:03Ou effectivement, il faudrait peut-être changer ?
45:05Moi, mes petites-filles ont une à des problèmes de santé,
45:08donc à les rendez-vous le mercredi après-midi,
45:09donc aux psychomotriciennes, etc., orthophonistes,
45:13qui prennent justement les enfants le mercredi après-midi
45:15et qui gardent le samedi pour les adultes,
45:18ou les lycéens,
45:19et bien là, je ne sais pas comment ils vont faire.
45:21Je ne vois pas du tout.
45:23Donc tout ça, vous trouvez que c'est une mauvaise idée ?
45:26Mais ce n'est pas adapté au rythme des parents, quoi.
45:31Et puis les enfants, il suffit de les coucher tôt le soir.
45:34Il y a aussi, qu'est-ce qui fatigue les enfants
45:36d'avoir ce rythme scolaire,
45:39ou d'aller se coucher tard le soir avec un téléphone portable ?
45:41Oui, on est bien d'accord.
45:44Béatrice, on va accueillir Didier.
45:47Bonjour Didier.
45:48Oui, bonjour Hortense et bonjour Armandine.
45:50Vous êtes ancien prof de musique, c'est ça ?
45:53Oui, professeur de violon.
45:54Là, j'interviens en tant que professeur de violon
45:56et A. Hermon, qui a été sinistré.
45:59Je pense que je peux dire pour eux.
46:00Oui, oui, oui.
46:01Mais il faut faire beaucoup plus simple que ça.
46:04Il faut intégrer les conservatoires à l'éducation nationale,
46:08économie pour les municipalités.
46:09On arrête l'enseignement général ou en alternance ou à midi.
46:15Pour ceux qui font de la musique, le sport, c'est un peu différent.
46:17C'est les clubs, je ne sais pas comment ça marche.
46:19Le conservatoire, c'est un établissement scolaire.
46:23Et s'ils n'empêchent pas de faire du sport...
46:26Ils peuvent tous faire de la musique aussi, ça ne leur fera pas de mal, non ?
46:29Absolument.
46:30Alors là, je ne veux pas dire qu'ils peuvent faire de la musique.
46:32Mais alors, il faut décharger les professeurs des écoles.
46:35Ce n'est pas à eux, ce sont des généralistes.
46:37Moi, mon généraliste, il n'opère pas de l'apenticite.
46:41Donc, c'est une affaire de spécialiste.
46:43Les professeurs ont les oeils, ils sont au conservatoire.
46:45Donc, pour vous, on fait le matin, en primaire, les matières français, maths, histoire, géo, anciennement général.
46:52L'après-midi, on met la musique via les conservatoires.
46:55Ça ne coûte pas plus cher à qui que ce soit.
46:56Il ne faut pas oublier le sport.
46:57Et on s'arrange pour le sport.
46:57Et les conservatoires intégrés à l'éducation nationale.
47:01C'est un peu l'idée, déjà, quand on lit, effectivement, le matin, le rapport suggère matière, maths, français, etc.
47:07L'après-midi, des choses un peu plus pratiques, mais toujours l'école.
47:11Et notamment, apprendre la vie d'adulte, par exemple, la couture, le bricolage, etc.
47:14Et à partir de 15h30, la musique, le sport.
47:17L'idée de Didier est très bonne.
47:18Parce que, vous avez raison, la question qui se pose, c'est le coût pour les municipalités.
47:22Et effectivement, en intégrant les conservatoires, ça règle pas mal de problèmes.
47:26Et je voudrais une petite précision.
47:28La musique, comme le sport, ce ne sont pas des activités.
47:32C'est de l'enseignement académique.
47:34D'ailleurs, si on prend, par exemple, on étudie le violon,
47:37j'estime que la note, l'évaluation, doit compter dans la moyenne.
47:40Ce sont des disciplines, d'ailleurs, au collège et au lycée, effectivement, la musique et le sport.
47:45Donc, vous avez tout à fait raison.
47:46La musique au collège, mon Dieu.
47:48Elle n'existe plus au lycée.
47:50Et puis, bon, la musique en France, vous savez.
47:51Et puis, alors, attendez, au collège, on apprenait la flûte.
47:53Didier, c'était quand même un cauchemar.
47:55Quand on faisait...
47:55Bon, c'est un autre débat.
47:57Et je vous promets qu'un jour, on fera comment apprendre et initier les enfants à la musique de façon cohérente.
48:03Et on vous rappellera, Didier.
48:04Merci à tous pour vos appels.
48:07Demain, c'est la journée de lutte contre les violences faites aux femmes.
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