- il y a 5 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 17 novembre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:07Avec Amandine Bégaud.
00:09Et à la une, cette commande record, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien,
00:16qui annonce à RTL qu'il va acheter 100 rafales à la France.
00:20100 rafales, c'est énorme, ça ce sont les mots d'Emmanuel Macron,
00:24qui attend d'ailleurs, tiens, en ce moment même, le président ukrainien à l'Elysée.
00:30Ce soir, le président français recevra les chefs d'entreprise des entreprises françaises
00:35qui ont décidé d'investir cette année en France dans le cadre du sommet Choose France.
00:40Dans l'actualité également, à Grenoble, l'adolescent grièvement blessé par balière est toujours dans le coma.
00:46Selon le procureur, il s'agirait d'un mineur isolé de presque 14 ans, né en Algérie,
00:50mais dont l'identité n'est toujours pas certaine à cette heure.
00:53Et puis à Roubaix, c'est une jeune femme de 18 ans qui a été retrouvée morte hier après-midi dans son appartement.
00:59D'après le parquet de l'île qui a ouvert une enquête, de nombreuses capsules de protoxyde d'azote ont été retrouvées dans son logement.
01:06Il pourrait s'agir d'une overdose de protoxyde d'azote.
01:11La météo avec vous, Louis Baudin.
01:14On disait chute des températures aujourd'hui, ça va se poursuivre dans la semaine avec même de la neige en pleine.
01:20Exactement.
01:21Alors on l'a dit aujourd'hui, pas en pleine.
01:22On en aura à basse altitude sur quasiment tous les massifs.
01:25Demain, on aura encore des averses formes de pluie entre la Normandie et toutes les régions situées au nord de la Seine.
01:31Ailleurs, on aura une petite accalmie avec un temps plus sec des brumes le matin et ensuite du soleil l'après-midi.
01:35Retour des gelées demain matin dans la plupart des régions, sauf en bord de mer et dans l'extrême sud.
01:40Donc les gelées, ça aussi c'est un phénomène nouveau par rapport à ces derniers jours.
01:45Et puis pour la journée de mercredi, on va surveiller l'arrivée d'une perturbation par le nord avec de l'air froid.
01:50Elle donnera d'abord de la pluie et ensuite de la neige dans la nuit de mercredi à jeudi jusqu'en pleine.
01:55Peut-être sur la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais à coup sûr entre la Bourgogne et les régions du nord-est.
01:59Encore plus vrai pour la journée de jeudi.
02:01Notamment jeudi matin, neige possible de la Normandie jusqu'au nord-est en pleine.
02:06Elle tombera évidemment sur les reliefs.
02:08Vendredi peut-être une petite accalmie puis de nouveau un temps très perturbé pour le week-end prochain
02:12avec certainement de la neige en montagne et peut-être jusqu'en pleine.
02:16Mais vous savez qu'au-delà de 2-3 jours avec la neige, restons prudents.
02:19Je rappelle que la semaine dernière, on disait qu'il faisait trop chaud.
02:23On avait des températures anormalement élevées pour la saison.
02:26Comment ça s'explique ce grand écart là ?
02:27Tout simplement parce qu'on a eu un gros contraste entre le nord et le sud
02:33que ça a créé ce qu'on appelle des ondulations.
02:35Donc avec à un moment la partie chaude qui était chez nous.
02:38Et là maintenant l'opposé, donc la partie froide qui arrive au cours de ces prochains jours.
02:43Merci beaucoup Louis.
02:44Et Louis, je rappelle que vous serez demain avec moi et toute l'équipe d'RTL Midi et des auditeurs ont la parole
02:57au Salon des Mers Porte de Versailles à Paris.
03:00Si vous voulez venir nous voir, on sera sur le stand West France, mon village.
03:04Et on évoquera bien sûr les municipales.
03:07C'est dans quatre mois, on a décidé d'aller au plus près de vos élus pour savoir quelles étaient leurs préoccupations.
03:12On parlera aussi sécurité et narcotrafic car ça fait désormais partie des priorités des Français pour ces municipales.
03:20Je ne suis absolument pas d'accord avec l'auditeur qui dit que les consommateurs de drogue sont des gens malades.
03:27Donc il ne faut pas taper dessus.
03:28On ne force pas les gens à consommer de la drogue.
03:32Le consommateur est parfaitement responsable.
03:35Il faut avoir l'argent pour l'acheter.
03:36Ces gens-là participent à ces trafics.
03:38Donc oui, il faut condamner les gens qui consomment de la drogue et beaucoup plus durement.
03:44Faut-il ou non sanctionner plus durement, plus sévèrement les consommateurs de drogue ?
03:49Le débat est relancé après ces deux drames.
03:52La mort la semaine dernière à Marseille du petit frère d'Amin Kessassi.
03:56Vous savez, c'est ce jeune homme qui lutte depuis plusieurs années maintenant contre le trafic de drogue à Marseille.
04:04Et puis hier à Grenoble, c'est un adolescent de 13 ou 14 ans, on n'a pas encore son âge précis,
04:11qui est décédé.
04:13Visiblement, lui, était lié au trafic de drogue.
04:16Bonjour Jacques.
04:18Oui, bonjour.
04:18Vous nous appelez d'où ?
04:20Dessu-du-sur-Loire.
04:21Et vous, donc, vous êtes favorable à plus de sanctions contre les consommateurs ?
04:26Je pense surtout qu'ils doivent se sentir bien plus concernés qu'ils ne le semblent être
04:30compte tenu des drames qui peuvent se produire
04:32et puis des impacts sur toute la société que ça peut avoir.
04:36Aujourd'hui, moi, je suis assez surpris que dans les médias,
04:39on puisse parler pendant des minutes et des minutes de narcotrafic, de trafiquants,
04:43sans jamais évoquer un instant que tout ça n'existerait pas s'il n'y avait pas d'acheteurs.
04:47Donc, moi, je pense que la sensibilisation passe par là.
04:51On ne doit pas parler de trafic de drogue,
04:53on doit parler de consommateurs de drogue qui entraînent des trafics.
04:56Ce sont les consommateurs qui sont aussi, d'après vous, responsables de tous ces drames.
05:02Je me souviens de Gérald Darman, ministre de l'Intérieur, il y a encore quelques mois,
05:06qui avait vivement, justement, pointé du doigt ces consommateurs.
05:09Vous êtes d'accord avec ça ?
05:10Complètement.
05:12Alors qu'effectivement, des gens qui sont parfaitement addicts à des drogues dures, etc.,
05:17passent par des soins et que ce soit encore la société qui paye.
05:21Mais c'est logique parce qu'ils ne sortiront pas de la drogue si on ne les soigne pas.
05:25Je suis d'accord.
05:26Mais avant de devoir en arriver là, on a été le premier acheteur, le premier consommateur.
05:31Et là, il faut que la sanction tombe tout de suite
05:33et qu'elle soit suffisamment forte pour qu'on n'ait pas envie de revenir.
05:36Jacques, je ne sais pas si vous avez entendu dans le journal,
05:38Vincent Serrano nous expliquer, par exemple, ce qui se passe en Belgique
05:41où la possession de cannabis est passible de 5 ans de prison.
05:46Chez nous, c'est 1 an de prison, donc 5 fois plus.
05:49Et malgré tout, le trafic, il perdure là-bas.
05:51Vous savez, en France, il y a déjà des peines d'amendes qui existent potentiellement.
05:57Bien sûr.
05:58Est-ce qu'elles existent ?
06:00Est-ce qu'on recueille effectivement des amendes suite à des endarmes
06:05qui arrêtent des consommateurs ou des porteurs de drogues ?
06:07Je ne suis pas sûr.
06:08Enfin, je n'ai pas d'informations, mais j'ai des doutes.
06:11Restez avec nous, Jacques.
06:13On va accueillir Maxime.
06:14Bonjour, Maxime.
06:16Bonjour.
06:16Vous nous appelez d'où ?
06:18De Sergi-Pontoise.
06:20Et alors, vous, vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
06:21Il ne faut pas sanctionner davantage les consommateurs ?
06:24Le seul problème, déjà, je tiens à dire bonjour à Jacques.
06:30La seule chose, c'est que ça ne fonctionne pas.
06:33Comme vous dites, en Belgique, ils ont augmenté pour essayer de faire peur.
06:38Ça ne fonctionne pas.
06:39Tous les pays qui ont regardé la chose d'une autre manière
06:43ont eu, par contre, des choses très grandes dans l'évolution des consommateurs.
06:48Au Portugal, il faut savoir que toutes les drogues sont dépénalisées.
06:51Toutes les drogues, par contre, toutes les drogues sont aussi interdites.
06:54Par contre, le consommateur n'est pas forcément puni.
06:58Ce qui fait que ces dix dernières années,
07:01ils n'ont presque plus de toxicomanes dans les rues.
07:04Tout est géré.
07:05Ce que nous disait Vincent Serrano, c'est que c'est un exemple à part,
07:09visiblement, le Portugal.
07:10Si vous prenez l'exemple des Pays-Bas, c'est tout l'inverse qui se produit.
07:14Les Pays-Bas, aujourd'hui, sont gangrénés par la corruption.
07:17Il y a des magistrats, des journalistes qui ont été menacés et même tués.
07:22Alors, la seule chose, c'est que les Pays-Bas, on est quand même dans un pays...
07:26Alors, je pense que, malheureusement, on est un des pays d'Europe
07:31où il y a le plus de réseaux, parce que même ceux du Pays-Bas
07:33sont en français la macromafia.
07:37Elle est connue du sud de l'Espagne aux Pays-Bas.
07:40Et c'est les États qui ont laissé prospérer ça.
07:42Le trafic de stupéfiants, il vient en très grande majorité du Maroc.
07:48Le Maroc, c'est les frontières de l'Europe.
07:51Il faut arrêter de se cacher.
07:53Les trafiquants en bas des cités, ils n'ont pas de poids lourds,
07:55ils n'ont pas d'avions, ils n'ont pas de bateaux.
07:58En fait, c'est une hypocrisie.
07:59L'argent circule, l'argent sert à tout le monde.
08:04Et par contre, c'est le peuple qui va en payer les conséquences,
08:07en bas de son immeuble.
08:08Ça ne fonctionne pas, en fait.
08:10Donc, on peut continuer.
08:12Al Capone, quand il y a eu la prohibition de l'alcool aux États-Unis,
08:16ça tirait dans tous les sens.
08:17Il y avait de la mafia.
08:19On peut lui donner mille noms différents.
08:21Le jour où Al Capone a été arrêté et qu'ils ont enlevé la prohibition,
08:24il n'y avait plus ces soucis-là.
08:26Donc, pour vous, on dépénalise complètement ?
08:28Bien sûr.
08:29Mais on interdit la consommation ?
08:31Non, on dépénalise, on laisse la consommation.
08:34Par contre, on interdit le trafic autour de ces réseaux-là.
08:36Et de dire que le consommateur peut faire pousser.
08:38On parle d'une plante qui pousse dans les jardins, quand même.
08:41Donc, on pourrait très bien laisser les gens,
08:43laisser leurs plantes, qu'il n'y ait pas de trafic autour de ça.
08:46Mais vous, vous parlez que du cannabis, Maxime ?
08:49Entre autres, ça nous permettrait de nous concentrer sur les autres, en fait.
08:53Non, mais parce que j'ai l'impression,
08:55enfin, je ne suis pas une grande connaisseuse,
08:56mais que ce n'est plus le problème aujourd'hui.
08:59Il y a la cocaïne, toutes les drogues de synthèse.
09:01Alors, le souci, c'est que l'interdiction interdit d'en parler,
09:07d'avoir une pédagogie autour.
09:08Moi, depuis que je suis petit, on m'explique que fumer un joint,
09:11je pense qu'on est plus ou moins dans la même génération,
09:13j'ai 35 ans, fumer un joint...
09:15Je suis un peu plus jeune que vous, mais...
09:16Prendre de la coke, c'est pas bien et c'est la même chose.
09:21Non, ce n'est pas les mêmes échelles.
09:23Et puis l'alcool, c'est pareil.
09:25Quand on boit un verre d'alcool ou qu'on fume un joint,
09:27on ne tombe pas drogué du jour au lendemain.
09:29Par contre...
09:29Oui, mais c'est interdit, Maxime, fumer un joint.
09:32Oui, mais c'est ce qui nous empêche d'avoir...
09:34Le discours que j'ai avec vous à l'heure actuelle...
09:36Vous êtes consommateur, vous, Maxime ?
09:38Pas régulier.
09:39Mais occasionnel.
09:41Je voudrais juste vous faire échanger avec Jacques.
09:45Oui, parce que moi, je...
09:47Et là, on s'éloigne de ce qui alimente tous les jours
09:50vos consommations de temps en temps.
09:53C'est vos 10, vos 20, vos 30 euros
09:55qui vont alimenter ce que vous appelez comme le trafic venant d'ailleurs.
09:58Mais non, c'est votre billet que vous avez mis
10:01lorsque vous avez acheté votre drogue pour vous faire plaisir
10:03qui alimente le trafic et qui fait qu'à un moment donné,
10:06des gens sont tués.
10:07Enfin, il faut rester réaliste sur l'origine du problème.
10:11Maxime ?
10:11Je suis tout à fait d'accord avec vous que c'est 20 euros.
10:14Mais ce qui est dingue, c'est que...
10:16Il n'y a pas d'endroit...
10:18Enfin, maintenant, on a du...
10:20C'est ce qu'ils appellent comment dans les tabacs ?
10:22Du CBD.
10:23Mais ça, c'est encore autre chose.
10:25Voilà.
10:26C'est quand même du cannabis.
10:27Et il faut savoir qu'avec le CBD,
10:28on est quand même positif au volant.
10:30Donc, il y a un moyen qui a été mis en place
10:33pour qu'on puisse garder notre liberté.
10:37Mais ça ne fonctionne pas.
10:39Donc, je veux bien qu'on dise que tout le monde doit aller en prison.
10:42Mais les gens qui vont...
10:42Non, mais des amendes !
10:44Jacques, lui, propose un...
10:45Moi, je ne dis pas forcément la prison, enfin, je ne dis pas.
10:49Mais la prise de conscience que c'est votre billet de 10 euros
10:52de tous les jours ou d'une fois toutes les semaines
10:54qui fait le problème,
10:56c'est vous sensibiliser, un, sur le plan médiatique,
10:58qu'on en parle et qu'on en parle,
10:59plutôt que de vous éloigner de vos responsabilités
11:01en parlant de narcotrafic, etc.,
11:04qui éloignent complètement la responsabilité du consommateur.
11:07Et puis, quand les gendarmes peuvent se concentrer sur les acheteurs,
11:10eh bien, ils le font.
11:10Et effectivement, c'est des amendes.
11:11Et après tout, mettre 20 euros dans votre drogue
11:14ou dans une amende,
11:15eh bien, ça reviendra plutôt dans l'époque de l'État.
11:17Et voilà.
11:19C'est le concevoir, là.
11:20Ils ont forcément...
11:21La seule chose, c'est que les gendarmes,
11:23ils n'ont pas le temps.
11:24On n'a plus d'effectifs.
11:25En fait, on fait courir des gens...
11:26Mais Maxime, pardon.
11:27Maxime, je crois que c'est 250 euros d'amende,
11:33les amendes qu'on doit payer sur le champ.
11:37Si demain, l'amende, elle était à 2000 euros,
11:39est-ce que vous, ça ne vous dissuèderait pas, par exemple ?
11:42Mais moi, je ne fume pas dans la rue,
11:43donc les gendarmes, ils ne vont jamais me trouver.
11:45D'accord.
11:46Mais vous ne pensez pas que ça en dissuèderait d'autres ?
11:48Mais malheureusement.
11:49Et puis, alors, la seule chose,
11:51c'est qu'on parle quand même de drogue.
11:52Donc, à partir du moment où il y a un manque,
11:55moi, je ne suis pas du tout dans cette situation-là.
11:58Mais à partir du moment où il y a un manque,
11:59où il n'y a plus de raisonnement,
12:01vous pourrez leur mettre 3000 euros,
12:02ils le feront, à part ne pas nourrir leurs enfants,
12:04c'est tout ce qu'ils feront.
12:05Et Maxime, quand vous entendez Jacques vous dire,
12:07vous, consommateur, même occasionnel,
12:10vous êtes aussi responsable, d'une manière ou d'une autre,
12:13des drames, je pense,
12:14au petit frère d'Amine Kessassi, par exemple,
12:16qui a été abattu à Marseille.
12:18Mais il faisait quoi, le grand frère d'Amine Kessassi ?
12:22Son grand frère, lui,
12:24il a été tué dans le cadre d'un règlement de compte.
12:26Lui, il était mouillé dans le trafic de drogue.
12:27Le petit frère.
12:28Le petit frère, lui, il voulait devenir policier.
12:31Amine Kessassi, il se bat depuis des années contre ça.
12:34Et a priori, c'est pour l'intimider
12:37que son petit frère a été tué.
12:39Donc, c'est les copains de son grand frère ?
12:41Non.
12:42C'est des gens qui trouvent qu'Amine Kessassi
12:44a sans doute trop parlé.
12:45Et qui était le grand frère de...
12:48Oui, mais je l'ai dit et Amine Kessassi le dit.
12:51Pardon, Maxime, je vous pose une question.
12:53Est-ce que vous, en tant que consommateur,
12:55même occasionnel, vous n'avez pas l'impression
12:56d'être un tout petit peu responsable de temps en temps ?
12:58C'est une question, je ne juge pas.
12:59Mais bien sûr, bien sûr.
13:01Mais la seule chose, c'est quel est le moyen
13:02de ne pas en être responsable ?
13:04De plus consommer.
13:06Mais il y en a partout en Europe.
13:08Allez, vous savez quoi, Maxime ?
13:09On va poursuivre le débat
13:10parce que c'est intéressant de vous entendre et d'échanger.
13:13Restez avec nous.
13:14On fait une toute petite pause
13:15et on se retrouve dans un instant sur RTL.
13:17A tout de suite.
13:18...
13:18Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
13:20ou appelez-nous au 30 de 10.
13:2250 centimes la minute.
13:26Amandine Bégaud.
13:27RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
13:30Il n'y a pas de trafiquant de drogue
13:32s'il n'y a pas de consommateur.
13:33Multipliez par 10 les sanctions,
13:35vous diviserez par 10 le trafic.
13:37Ça marche pour le tabac,
13:38ça marchera pour les drogues.
13:40Il faut juste un peu de courage politique.
13:41Voilà le message de Charles au 30 de 10.
13:45Faut-il ou non sanctionner plus durement
13:47les consommateurs de drogue ?
13:49Le débat, je vous le disais, est relancé
13:50après ce drame la semaine dernière à Marseille
13:53mais aussi hier à Grenoble
13:55où un ado de 13 ou 14 ans,
13:58mineur isolé, a été très grièvement blessé.
14:01Il est toujours dans le coma à l'heure où on se parle.
14:03On est toujours avec Jacques et Maxime.
14:05Maxime, je voudrais vous remercier
14:07parce que vous êtes à peu près le seul
14:09le seul d'ailleurs pour l'instant
14:11à nous avoir appelé au 30 de 10
14:13pour vous, vous prononcer
14:15contre le durcissement des sanctions.
14:18Mais c'est important d'entendre
14:19toutes les voix et tous les avis sur RTL.
14:22Je voudrais qu'on donne la parole à Pierre.
14:23Bonjour Pierre.
14:25Bonjour.
14:25Vous nous appelez d'où Pierre ?
14:27Alors je suis du côté de Cognac, en Charente.
14:29Et vous êtes agriculteur, c'est ça ?
14:31Voilà, oui, voilà, voilà.
14:32Bon, pour vous, qu'est-ce qu'il faut faire
14:34face à ce narcotrafic ?
14:36Pour les amendes, là, vous avez eu des intervenants.
14:41Je crois que vous y étiez, Madame Bégaud,
14:43avec M. Soto.
14:44Un policier, en deux secondes,
14:46il a démontré que ça n'a rien donné
14:47parce que beaucoup de consommateurs
14:49qui fument dans la rue
14:52se promènent sans pièce d'identité
14:54et sans argent, ils n'ont pas de revenus.
14:56Donc l'amende, hop, c'est clair, c'est net,
14:59ça sera inefficace.
15:01Alors il faut faire quoi pour vous, Pierre ?
15:03Alors, pour moi, déjà, pour moi,
15:05les trafiquants de drogue, tout ça,
15:06comme je disais à la personne,
15:09ce sont des chefs d'entreprise.
15:10Pour moi, je les considère comme des chefs d'entreprise.
15:13Tout simplement, il y a des entrées et des sorties.
15:15Et c'est surtout qu'ils connaissent la loi
15:17sur le bout des ongles.
15:18Ils connaissent toutes les faiblesses judiciaires
15:20et policières de notre pays.
15:22Donc ils auront toujours 10 coups d'avance.
15:24Pour moi, ce qu'il faut,
15:25pour enrayer ce problème,
15:27du moins, les dégâts humains,
15:31je parle des dégâts humains,
15:32entre un chauffeur Hubert
15:34qui sait prendre deux balles dans la tête
15:37par un mineur ou autre chose.
15:40Il y a eu des catastrophes.
15:41Il y a eu à Marseille encore
15:42une jeune fille qui était en train d'étudier
15:45pour une école de droit,
15:46etc.
15:49Et je pense que vous ne connaissez pas tout.
15:51Il doit y en avoir d'autres, malheureusement,
15:52qui ne sont pas été...
15:54Donc c'est des drames.
15:55Pour moi, il n'y a que la force militaire.
15:56C'est-à-dire que, désolé de dire ça,
15:59on sait où il se trouve.
16:00On s'assoit un peu sur les droits de l'homme.
16:02Je sais que je suis dur.
16:03Vous allez vous faire hurler au standard.
16:06Mais il faut s'asseoir un peu
16:07sur les droits de l'homme.
16:08Aller interroger par des militaires,
16:10des spécialistes de la coercition
16:12dans les prisons.
16:13Parce qu'il se trouve, les tueurs,
16:15ceux qui ont les manettes en commande,
16:17ce sont les tueurs.
16:18Ils sont dans les prisons.
16:19Vous le savez.
16:20On a eu plusieurs exemples
16:22qui ont été démontrés
16:23à partir des prisons.
16:24Hop, je vais sur Telegram.
16:25Toc, toc.
16:26Ah, 2000 euros.
16:27Bon, allez hop.
16:27On trouve un petit gars.
16:29Un lampiste
16:29qui n'a rien dans la cervelle
16:32pour aller abattre
16:34une personne lambda,
16:37un innocent,
16:38un autre trafiquant.
16:40Pour moi, c'est la force militaire.
16:41Donc pour vous, on envoie l'armée
16:43dans ces quartiers ?
16:45Oui.
16:45Mais c'est partout, en fait.
16:46Pardon, Pierre.
16:47Mais aujourd'hui...
16:48On fait étape par étape.
16:50D'abord, dans les prisons.
16:51Parce qu'on sait
16:52que les principaux trafiquants
16:53se trouvent dans les prisons.
16:54Donc il n'y a pas besoin
16:55d'aller les chercher.
16:56On les a enfermés.
16:57Ça ne les empêche pas de venir.
16:58Mais Pierre, vous savez que l'armée,
16:59les militaires ne sont pas
17:00des officiers de police judiciaire.
17:01Ils ne peuvent pas interpeller les gens.
17:03En plus.
17:04C'est-à-dire qu'ils prennent contact
17:06avec la police judiciaire.
17:07Ils leur disent
17:08tel individu, tel individu.
17:10On sait qu'il se trouve là.
17:11Vous y allez.
17:12On y va.
17:13Parce que quand c'est pareil,
17:14c'est des gens,
17:15quand je vous dis,
17:15ils connaissent très bien les lois.
17:17Ils savent qu'ils auront droit
17:19à des avocats.
17:20Et ceci, et cela.
17:21Regardez en prison,
17:22à Condé-Sor-Sar.
17:24Il y a des avocats militants
17:25des droits de l'homme
17:25qui ont dit
17:26c'est inhumain.
17:27C'est inhumain d'être inhumain
17:29avec des gens inhumains.
17:30On marche sur la tête.
17:32Regardez au...
17:32J'ai à rebondir.
17:34Regardez au Japon.
17:35Les prisons japonaises,
17:37ils ont réglé le problème.
17:40Ils ont eu délinquance.
17:42Mais la délinquance,
17:43c'est beaucoup moins brutal
17:44avec les personnes lambda.
17:48C'est la peur de la...
17:50Ils n'ont pas peur.
17:52Ils n'ont pas peur.
17:52Ils savent très bien
17:53qu'ils sont intouchables.
17:54La justice et la police
17:55n'est pas assez puissante
17:56pour les avoir.
17:57Pierre, restez avec nous.
17:58On va faire réagir Maxime
18:00dans un instant.
18:01Avant cela,
18:01je voulais prendre Valérie.
18:02Bonjour Valérie.
18:04Valérie ?
18:05Oui.
18:06Bonjour.
18:07Oui, je vous entends.
18:08Vous nous appelez d'où ?
18:09Marseille.
18:10De Marseille.
18:10Oui, voilà.
18:13Et j'imagine que ce qui s'est passé
18:15la semaine dernière
18:16vous a touché.
18:18Alors, ça m'a touché.
18:20Évidemment, ça m'a touché.
18:21Bon, après,
18:22c'est vrai que je n'habite pas
18:24le quartier
18:24où malheureusement
18:25ce drame s'est passé.
18:27Donc, je suis un petit peu moins
18:29concernée.
18:32mais malgré tout,
18:35moi, ça me met
18:36dans un état de rage
18:37parce que, je vais vous dire,
18:38comme disait
18:39l'auditeur précédent,
18:42l'armée,
18:43il a parfaitement raison.
18:44Il faut être très sévère
18:45parce qu'on ne s'en sortira pas.
18:47Et ces gens-là
18:48font la loi.
18:48Alors, non, non, non et non.
18:50Donc, il faut punir
18:53les consommateurs,
18:55les dealers,
18:56les revendeurs.
18:57Et le monsieur
18:58qui parlait juste avant,
18:59il a parfaitement raison
19:00de dire que
19:01c'est souvent à partir
19:02des prisons.
19:03Donc, il faut faire...
19:05Il faut prendre le taureau
19:07par les cornes,
19:08quoi, je veux dire.
19:08Il y en a marre.
19:09Il y en a marre.
19:10C'est Samia Ghali
19:11qui, il y a quelques années,
19:12disait qu'il faut envoyer
19:13l'armée.
19:15Eh bien, oui,
19:16l'armée,
19:17oui, pourquoi pas,
19:18bien sûr, bien sûr.
19:19Alors, vous, vous dites
19:20que ce ne sont pas
19:21des policiers
19:21de la police judiciaire.
19:23Ce ne sont pas les mêmes...
19:24OK, mais il faut arrêter.
19:26À un moment donné,
19:27quand c'est trop,
19:29c'est trop.
19:30L'armée, c'est pour la guerre,
19:31Valérie ?
19:31Vous avez le sentiment
19:32qu'aujourd'hui, à Marseille,
19:33on est dans une guerre ?
19:34Mais complètement.
19:35Mais il n'y a pas
19:35qu'à Marseille
19:36qu'on est en guerre.
19:37C'est une vraie entreprise, quoi.
19:38On est en guerre
19:38sur tout le territoire français.
19:40Surtout le territoire français.
19:42Ça fait combien de temps ?
19:43Vous avez toujours vécu
19:44à Marseille, Valérie ?
19:45Oui.
19:46Et vous voyez
19:47les choses se dégrader ?
19:49Ah, mais complètement.
19:50Mais complètement.
19:51Mais complètement.
19:53Moi, je vais vous dire,
19:53j'ai 62 ans, d'accord ?
19:55Il y a des quartiers
19:56où je ne vais plus.
19:58Je n'ai pas envie
19:59de me prendre une balle
20:00dans la tête.
20:03Voilà, je suis désolée.
20:05Et alors, ça me fait
20:05énormément rire.
20:08Rire de manière...
20:11Je rire jaune, quoi.
20:12Parce que quand on entend
20:13un mineur de 13 ans.
20:15Mais je suis désolée.
20:16les mineurs de 13 ans,
20:18s'ils sont assez adultes
20:21pour faire ce qu'ils font,
20:23il faut les punir
20:24comme des adultes.
20:25Eh bien, voilà.
20:26Et peut-être que ça pourrait réfléchir
20:27ceux qui arrivent derrière.
20:29Voilà, c'est tout.
20:31C'est...
20:32On ne peut plus se promener
20:34dans la rue.
20:34Moi, quand j'avais
20:3520, 22 ans
20:37et qu'on allait...
20:38On sortait.
20:39On allait danser.
20:41On était dans les rues.
20:42Il se passait...
20:44Alors, c'est vrai.
20:45Il y avait des quartiers
20:46plus chauds que d'autres.
20:48On évitait.
20:49Certaines rues.
20:50Voilà, surtout quand on était
20:51une jeune femme.
20:52Mais maintenant, c'est partout.
20:54Maintenant, c'est partout.
20:55Maxime,
20:56vous êtes toujours avec nous.
20:58Qu'est-ce que vous...
20:59Comment vous réagissez
20:59en entendant Pierre et Valérie ?
21:01Alors, déjà, je suis...
21:03Dans le fond, c'est dramatique
21:05et on vit une situation
21:06qui est catastrophique
21:07et je les rejoins là-dessus.
21:09Maintenant, la chose que je dis,
21:10c'est que déjà,
21:11la situation dans laquelle on est,
21:12je vais rendre hommage
21:12à notre Premier ministre,
21:14un de nos premiers ministres,
21:15c'est que ça ne fait pas
21:1510 ans qu'elle existe,
21:16ça ne fait pas 20 ans,
21:17ça ne fait pas 30 ans.
21:18Comme dit la dame,
21:19elle a 62 ans.
21:20Il y a 30 ans,
21:21il y avait déjà
21:22des fumeurs de cannabis
21:23et il y avait déjà.
21:24Là, le fait...
21:25Oui, il n'y avait sans doute
21:27pas autant de drame
21:28lié au narcotrafic.
21:29Il n'y avait pas autant d'argent autour.
21:30Le problème, c'est l'argent.
21:32Enfin, c'est que...
21:34Moi, je veux bien
21:35qu'on mette l'armée partout.
21:37Regardez les JO à Paris,
21:38comment c'était merveilleux.
21:40Paris, il n'y avait plus
21:40de délinquance.
21:41Mais on est les premiers
21:42à dire qu'il y avait
21:43des uniformes
21:45à chaque carrefour.
21:47Donc, moi, je veux bien
21:47qu'on le fasse.
21:48Mais on n'est plus dans une société
21:49qui n'aura les moyens
21:50de le faire.
21:51Nos prisons sont pleines
21:52à craquer.
21:53Les histoires des narcotrafiquants,
21:54alors ça, moi,
21:55ça me traumatise
21:56parce qu'en fait,
21:57les prisons, effectivement,
21:58de haute sécurité...
21:59Enfin, tous les quartiers
22:00de haute sécurité en France
22:01sont pleins.
22:02Oui, mais ils ne sont pas
22:02pleins de narcotrafiquants.
22:04Ils sont pleins
22:04d'agresseurs sexuels
22:06qu'on protège
22:06parce qu'il ne faut surtout pas
22:07qu'ils aillent en face des autres
22:09qu'ils risqueraient
22:09de tomber sur des vrais méchants.
22:10Bon, il y a aussi
22:11des narcotrafiquants dans l'eau
22:12et des terroristes.
22:14Oui, mais il y en a moins en moins.
22:14Ils font exprès
22:15de les mettre
22:15dans d'autres quartiers
22:16parce que, justement,
22:18eux, ils continuent
22:19dans ces quartiers-là
22:22à...
22:22comme disait le monsieur
22:24à gérer depuis...
22:25Oui, mais c'est pour ça
22:25qu'ils sont mis dans des...
22:27Donc, ça ne les coupe pas.
22:28C'est pour ça
22:29qu'ils sont mis
22:29dans les prisons
22:30de haute sécurité.
22:31Mais on a...
22:33Enfin, au bout d'un moment,
22:34qu'on prenne la racine,
22:35vraiment,
22:35le cannabis,
22:36il ne vient pas
22:37des champs des Français.
22:38Le cannabis,
22:39il vient du Maroc.
22:40Donc, au bout d'un moment,
22:41si vraiment l'État français
22:42a les capacités
22:43de mettre la pression,
22:45eh bien, qu'on aille voir
22:45avec le Maroc.
22:46C'est eux qui intègrent.
22:47Le seul chose,
22:48c'est qu'on n'a pas les moyens.
22:49Si demain, le Maroc,
22:50on bloque réellement
22:52les stupéfiants.
22:53Vous ne pensez pas
22:53qu'ils risquent d'avoir
22:54des problèmes
22:55avec de la migration ?
22:56Donc, au bout d'un moment,
22:58arrêtons cette...
22:59Ça ne fonctionne pas.
23:00Moi, messieurs, dames,
23:01je suis tout à fait
23:01d'accord avec vous.
23:02Mettez des gendarmes partout,
23:04faites que les gens payent.
23:05Mais comme a dit la dame,
23:06ils ne payeront pas,
23:07ils ne sont pas imposables,
23:08on ne peut pas
23:09leur prendre l'argent.
23:10On va les mettre en prison,
23:11c'est la société
23:11qui va payer.
23:12Donc, moi,
23:13je veux bien tout ça.
23:14Mais oui,
23:15il faut remettre
23:16un système dans notre société
23:17où les jeunes
23:18ont envie de bosser
23:19ou...
23:20Mais, à l'heure actuelle,
23:23on n'a plus l'argent
23:24de pouvoir le faire.
23:25Maxime,
23:26il y a Jean-Alphonse Richard
23:28qui m'a rejoint en studio.
23:29Bonjour Jean-Alphonse.
23:30Bonjour Amandine.
23:31On va bien sûr évoquer
23:32le sommaire de l'heure du crime
23:34tout à l'heure
23:34à 14h dans un instant.
23:36Mais ces questions
23:37de narcotrafic,
23:38narco-banditisme,
23:39vous les avez couverts
23:40pendant des années
23:41ici à RTL.
23:42L'idée d'envoyer l'armée
23:43dans les quartiers,
23:45ça fait des années
23:46qu'on en parle.
23:47Oui, ça fait des années
23:48et chaque fois,
23:48c'est un réflexe
23:49d'affichage.
23:50Parce que l'armée,
23:51il faut bien savoir,
23:52elle n'est pas formée
23:53pour ça.
23:54On pense toujours
23:55à la garde nationale américaine
23:56qui était appelée
23:57lors des émeutes,
23:58qui a été appelée
23:59encore récemment
24:00à Chicago,
24:01en Californie,
24:02etc.
24:03On fait un parallèle
24:03avec ça.
24:04Mais ça ne marche pas
24:05comme ça.
24:05L'armée,
24:06on l'utilisait un peu
24:07pour tout et pour rien.
24:08Finalement,
24:09à une époque,
24:09on l'utilisait
24:09pour aller ramasser
24:10les poubelles
24:11dès lors que les ébouilleurs
24:12étaient en grève.
24:13Donc,
24:13ce n'est pas du tout
24:14leur job.
24:15Le job de l'armée
24:16n'est pas du tout
24:17le maintien de l'ordre
24:18dans les quartiers,
24:19sauf...
24:20Mais Valérie disait
24:20qu'on est en guerre.
24:22Oui,
24:23mais encore une fois,
24:24c'est une guerre
24:24qui est...
24:25Je suis d'accord,
24:26la guerre contre les narcos,
24:27elle n'est pas nouvelle.
24:29Mais ce n'est pas l'armée
24:30qui va résoudre
24:30la guerre contre les narcos.
24:32Il faut faire confiance
24:33aux forces de police
24:34qui existent,
24:34qui remontent des enquêtes,
24:35qui remontent des trafics,
24:37qui remontent des réseaux.
24:39C'est ça qui est important.
24:40Mais l'armée en question
24:41n'est pas formée
24:43pour faire des enquêtes
24:44et pour remonter
24:45sur, effectivement,
24:47des bandes
24:47ou des trafics.
24:49Ça, c'est important.
24:50Donc, c'est un petit peu
24:50un coup d'affichage,
24:51je crois.
24:52Merci beaucoup,
24:53Jean-Alphonse,
24:53pour cet éclairage.
24:54Et donc,
24:55on vous retrouve tout à l'heure,
24:56l'heure du crime,
24:56à partir de 14h,
24:57comme chaque jour sur RTL,
24:59avec aujourd'hui
24:59les disparus de la 26.
25:01Absolument,
25:02c'est un très vieux cold case
25:03et peut-être sur le point
25:04d'ailleurs d'être résolu.
25:06Les morts
25:06à six mois d'intervalle,
25:08c'était en 1985,
25:09dans l'Aisne,
25:10de Sophie Borca,
25:1116 ans,
25:11Christelle Houdin,
25:1213 ans.
25:13Elles se ressemblaient,
25:14même allure,
25:14même blondeur,
25:15même lycée.
25:16Elles ont été emportées
25:17et tuées par un homme
25:18en voiture.
25:19Ce sont des crimes sexuels,
25:20évidemment,
25:20c'était en 1985.
25:2234 ans après les faits,
25:23un homme est interpellé,
25:25c'est un retraité.
25:26Il travaillait à l'époque
25:26comme vigile
25:27sur cette autoroute,
25:29l'A26,
25:31c'est le fil rouge
25:32de cette histoire.
25:33Est-ce que c'est le meurtrier ?
25:34Est-ce qu'il y a une possibilité ?
25:36Il a été très longuement interrogé.
25:38Je vous raconte tout
25:39dans cette enquête,
25:40tous les détails.
25:41Sophie Borca,
25:42Christelle Houdin,
25:4334 ans de silence.
25:44Ça sera 14h dans l'heure du crime.
25:46A tout à l'heure.
25:46A tout à l'heure, Jean-Alphonse.
25:48Et nous, on poursuit bien sûr
25:49le débat.
25:49Faut-il ou non
25:50sanctionner plus durement
25:52les consommateurs de drogue ?
25:54Vous avez la parole
25:55au 3210.
25:55A tout de suite.
25:57Amandine Bégaud.
25:58RTL Midi.
25:59Les auditeurs ont la parole.
26:0112h30, 14h.
26:04RTL Midi.
26:05Les auditeurs ont la parole.
26:07Avec Amandine Bégaud.
26:09Non seulement,
26:09il faut taper au porte-monnaie.
26:10Je crois qu'un PV
26:11à 3 000 euros,
26:122 000, 3 000 euros,
26:13c'est le minimum.
26:14Mais il faut l'appliquer.
26:16C'est-à-dire qu'il faut aller
26:17faire des retenues sur salaire.
26:19Il faut aller faire des retenues
26:20sur tout ce qui est
26:21prestations sociales
26:23qu'il faut supprimer.
26:25Voilà le message de Denis
26:26au 3210.
26:27Et vous êtes très, très nombreux
26:28à réagir à cette question.
26:30Faut-il ou non
26:31durcir les sanctions
26:32à l'égard des consommateurs
26:34de drogue ?
26:35Bonjour Victor.
26:36Bonjour Amandine.
26:36Bonjour à tous.
26:37On a beaucoup de messages
26:38sur les réseaux sociaux
26:40et sur l'application RTL.
26:41Exactement.
26:42Comme Frédéric qui nous dit
26:43vouloir sanctionner
26:44les consommateurs de drogue
26:45n'est-ce pas un aveu de faiblesse
26:46face aux trafiquants ?
26:48Et puis Christophe Farouan,
26:49les drogués,
26:49quelle que soit leur drogue,
26:50sont avant tout des malades.
26:52Il ne faut pas condamner pénalement.
26:53Cela ne fonctionne pas.
26:54Le moyen le plus simple
26:55serait d'avoir une réelle
26:56efficacité.
26:59C'est l'obligation légale
27:00de soins.
27:01Pour continuer d'en parler,
27:02je vous propose
27:02d'accueillir Maxime.
27:03Bonjour Maxime.
27:04Alors un autre Maxime,
27:06puisqu'on est toujours
27:07avec le précédent.
27:09Maxime,
27:09vous nous appelez d'où ?
27:10Moi, je me rappelle
27:12de Châteauroux.
27:13Très bien.
27:13Et vous êtes, vous,
27:14consommateur de cannabis ?
27:16Oui, je suis consommateur, oui.
27:17Et pénaliser,
27:19sanctionner plus durement
27:20les consommateurs,
27:20vous y êtes favorable ou pas ?
27:22Non, en fait,
27:23je trouve que déjà,
27:24on est pas mal sanctionné.
27:26Après, moi,
27:26comme je disais tout à l'heure
27:27aux standardistes,
27:28moi, je suis de Châteauroux,
27:29donc dans l'Inde,
27:30c'est vraiment la campagne.
27:32Et quand j'entends
27:32qu'on vient dire
27:33que les consommateurs
27:34peuvent alimenter
27:35le narcotrafic
27:36et les assassinats
27:36qui peuvent se passer
27:37dans des grandes villes,
27:38je trouve ça un peu aberrant.
27:40Vous allez dire
27:40que ce sont les mêmes organisations,
27:44ceux qui vendent
27:44à Marseille ou à Châteauroux,
27:46ça peut dépendre
27:47de même trafiquants ?
27:49Oui.
27:50Dans mon cas,
27:50moi, par exemple,
27:51je fais ma consommation,
27:53je la fais pousser chez moi,
27:54vu que c'est des plantes
27:55qui se poussent dans le jardin.
27:57Donc, du coup,
27:57moi, en fait,
27:58je veux bien qu'on me dise
27:59qu'on va sanctionner plus
28:00ceux qui alimentent
28:02le réseau des narcotrafiques.
28:04Mais du coup,
28:04moi, dans ce cas-là,
28:05à quel endroit je me situe,
28:08je ne vois pas pourquoi
28:09je serais plus pénalisé
28:11par rapport à d'autres
28:12alors que je fais pousser
28:12ma propre consommation.
28:13Mais vous en achetez,
28:14vous le disiez.
28:15Ça vous arrive ?
28:16J'en ai acheté, oui.
28:17J'en ai acheté pendant un temps,
28:18effectivement.
28:19Mais bon,
28:20pour moi,
28:20dire que ça alimente
28:21les assassinats
28:22qui sont à Paris,
28:23Marseille,
28:23oui.
28:25Alors, attendez,
28:26Maxime,
28:27on ne vous entend plus très bien.
28:29Ah, pardon, excusez-moi.
28:29Non, oui,
28:30parce que vous bougiez
28:31peut-être en même temps.
28:32Oui, voilà,
28:33je fais la campagne.
28:33C'est pour ça.
28:34Non, mais du coup,
28:35pour moi,
28:37c'est un petit peu exagéré
28:39de dire qu'on participe
28:40à des assassinats,
28:42concrètement.
28:44Après,
28:44je peux être d'accord
28:45sur le fond
28:46que, voilà,
28:47sur le terme,
28:48au niveau de la drogue,
28:49il y a un problème en France.
28:50Alors, Maxime,
28:54on ne vous entend
28:55vraiment pas très bien.
28:56On va stabiliser
28:56juste la ligne.
28:57Je vais faire réagir
28:58Pierre en attendant.
29:00Pierre,
29:00vous êtes toujours avec nous.
29:02Vous,
29:02vous disiez,
29:03il faut déployer l'armée.
29:04Quand vous entendez,
29:05Maxime,
29:05dire,
29:05moi,
29:06depuis Châteauroux,
29:06je n'ai pas du tout
29:07l'impression
29:07d'être responsable
29:08de ce qui peut se passer
29:09à Marseille,
29:09qu'est-ce que vous avez
29:10envie de lui dire ?
29:11Après,
29:15s'il pousse,
29:16s'il fait ses propres plantes,
29:19s'il produit sa propre consommation,
29:22non,
29:23il est,
29:24objectivement,
29:25il n'est pas responsable.
29:26Après,
29:27s'il achète sa consommation,
29:29oui,
29:29ça alimente le trafic,
29:30forcément.
29:31Mais là,
29:31qu'on achète sa consommation,
29:34on alimente le trafic.
29:36Ça,
29:37c'est factuel.
29:39Et le souci,
29:41je pense,
29:42vous savez,
29:44quand on achète
29:45n'importe quelle drogue,
29:47je vais faire un parallèle
29:49avec le moyen technologique
29:51génial
29:52qui est le smartphone.
29:53Quand on achète un smartphone,
29:55on n'a pas idée
29:56de ce qu'on achète,
29:57en fait.
29:57On alimente des dictatures,
29:59on alimente des réseaux terroristes
30:01qui contrôlent les mines,
30:02qui contrôlent les matériaux,
30:06l'esclavage des personnes
30:08qui travaillent dans ces mines
30:11pour extraire tous ces matériaux.
30:13On n'a pas conscience
30:14de ce que l'on fait,
30:17en fait.
30:17Ce n'est pas pour stigmatiser
30:19et en vouloir ou non.
30:21Valérie,
30:21vous êtes aussi toujours avec nous.
30:24Vous avez entendu Maxime ?
30:26Oui.
30:27Alors,
30:28le monsieur qui fait pousser
30:29son herbe dans son jardin,
30:31qui se consomme...
30:31C'est illégal,
30:32je rappelle que consommer
30:33du cannabis tout court,
30:34c'est illégal.
30:35Quelques dents qui viennent.
30:37Non, non, non,
30:37mais je sais bien
30:38que c'est illégal.
30:39Mais bon,
30:40je ne pense pas
30:41que ce soit un tueur,
30:43un tueur, quoi.
30:45Alors,
30:45il fait sa petite culture,
30:47il fait sa petite conso,
30:48bon.
30:50Voilà.
30:51Moi,
30:51je suis...
30:52Moi,
30:53le problème,
30:54c'est que
30:54quand on habite
30:55dans une grande ville,
30:57eh bien,
30:57le problème,
30:59il est différent, quoi.
31:01Voilà.
31:02On a toujours peur.
31:03Moi,
31:03j'ai une petite fille
31:03de 5 ans,
31:04je me dis,
31:04mais dans 10 ans,
31:05qui me dit
31:06qu'elle ne va pas rencontrer
31:08quelqu'un ?
31:09Voilà.
31:09Maintenant,
31:10si elle consomme
31:11deux pétards,
31:12voilà,
31:13ça,
31:14ce n'est pas très grave.
31:15Oui,
31:16non,
31:16mais Valérie,
31:16c'est illégal.
31:17Moi,
31:17je me dois
31:18de le dire
31:18à l'antenne.
31:19Mais vous avez
31:20parfaitement raison.
31:21C'est illégal,
31:22il ne faut pas le faire.
31:23Et j'espère bien,
31:24j'espère bien
31:25que ma petite fille
31:26qui a 5 ans aujourd'hui
31:27ne le fera jamais.
31:28mais en même temps,
31:34comment dire,
31:35voilà,
31:36après,
31:36une fois qu'on a mis
31:37le pied dedans,
31:38vous pouvez m'impéter,
31:39après,
31:40vous faites un rail,
31:41après,
31:41voilà,
31:42et ça passe vite
31:43à la drogue dure
31:45et compagnie,
31:46quoi.
31:46Merci.
31:47Je vais vous dire,
31:48moi,
31:48mon métier,
31:49je suis aide-soignante,
31:50j'ai travaillé 40 ans
31:51à l'hôpital
31:51et j'ai travaillé
31:52dans des services
31:53où il y avait
31:53des toxicomanes.
31:55On me dit,
31:55bon,
31:55c'est pas beau à voir,
31:57quoi,
31:57c'est pas beau à voir.
31:58Et en plus,
31:59c'était aussi,
32:00bon,
32:00dans les années,
32:01malheureusement,
32:0290,
32:03tout ça,
32:03où il y avait
32:04beaucoup de patients
32:05avec le sida
32:06et compagnie,
32:07donc c'est pas beau,
32:08c'est pas beau à voir
32:09du tout,
32:09du tout.
32:10Maxime de Châteauroux,
32:11on vous a retrouvé.
32:12Oui.
32:13Oui.
32:13Valérie disait,
32:15les grandes villes,
32:16il faut quand même
32:16rappeler aujourd'hui
32:17que de la drogue,
32:18pardon,
32:19on en trouve partout,
32:20même à la campagne.
32:21Ça,
32:21vous nous le confirmez ?
32:23Ah oui,
32:23oui,
32:23de la drogue,
32:24on en trouve partout.
32:24Alors après,
32:25moi,
32:25pour le coup,
32:25je suis consommateur
32:26uniquement de cannabis.
32:27Je n'ai jamais pris
32:28d'autres drogues,
32:29mis à part l'alcool,
32:30parce que pour le coup,
32:31l'alcool,
32:32ça reste aussi
32:32un gros fléau
32:33dans notre pays.
32:34Par contre,
32:34c'est en libre accès
32:35dans les supermarchés,
32:36stations de service,
32:36tout ça.
32:37C'est un peu là aussi,
32:38l'hypocrisie,
32:39elle est un petit peu là,
32:39parce qu'on veut durcir
32:41un peu les amendes
32:42pour les consommateurs.
32:44Au final,
32:44je ne pense pas
32:45que ce soit nous
32:45les plus dangereux.
32:46Vous n'avez pas le sentiment
32:47que tous les consommateurs
32:48sont un peu dans le déni ?
32:52Dans le déni,
32:52ça dépend.
32:53Vous savez,
32:53moi,
32:53je vais prendre mon cas personnel.
32:56Ça fait un an
32:56que je n'ai pas touché
32:57à l'alcool,
32:58parce que j'ai eu des problèmes
32:59de santé avec l'alcool,
33:00j'ai été alcoolique.
33:01Vous voyez,
33:01depuis un an
33:01que je ne bois plus l'alcool,
33:03je me sens beaucoup moins dangereux
33:04aujourd'hui
33:05qu'en consommant du cannabis.
33:08Vous conduisez,
33:09par exemple,
33:09après avoir consommé du cannabis ?
33:12Pas après.
33:13Par exemple,
33:14le dernier joint
33:15que j'ai fumé,
33:16c'était hier soir.
33:17Je ne fume pas
33:18en prenant la route le matin.
33:20Je travaille avec mon véhicule,
33:21donc je ne prends pas de risque.
33:22Même si je sais pertinemment
33:23que si la police m'arrête
33:24ou la gendarmerie m'arrête,
33:25mon permis risque de sauter
33:26à quel moment.
33:27Vous risquez d'être positif.
33:28Je risque d'être positif.
33:30Après,
33:30je le sais.
33:31Vous avez conscience,
33:32Maxime,
33:33ce que je répétais,
33:34et c'est très important
33:34que je le dise à l'antenne,
33:35que c'est tout simplement interdit
33:37même si vous le faites
33:37posségez-vous.
33:38Ah oui,
33:38complètement.
33:40J'en suis complètement conscient.
33:41Je vais vous dire,
33:42franchement,
33:42ça fait 15 ans
33:43que je consomme du cannabis.
33:45Je n'ai jamais eu de soucis
33:45avec la justice
33:46par rapport à ça.
33:48Et du coup,
33:49honnêtement,
33:51je pense que si un jour
33:53j'avais été arrêté,
33:53on m'avait contrôlé
33:54positif au cannabis,
33:55je pense qu'aujourd'hui,
33:56j'aurais certainement
33:57arrêté ma consommation.
33:59Et pourquoi vous n'arrêtez pas ?
34:00Je ne veux pas jouer
34:01mon réalisatrice,
34:02mais...
34:03Oui,
34:03non,
34:03complètement.
34:04Là,
34:05pour le moment,
34:06en fait,
34:06pour moi,
34:07c'est plus un espèce
34:09de soulagement.
34:10Je finis ma journée,
34:11je fume mon petit pétard,
34:12je suis avec des copains,
34:13maintenant que je ne bois plus
34:14d'alcool en plus de ça,
34:16je vais fumer un pétard
34:17à la limite
34:17au lieu de boire
34:18quelques verres.
34:19Voilà,
34:19ça va être ça pour moi,
34:20l'usage du stupéfiant.
34:23Et après,
34:24après,
34:25quand on voit
34:25qu'il y a le tabac
34:26qui est en libre consommation,
34:27l'alcool,
34:28et même maintenant
34:29les trucs qu'ils mettent
34:30dans les ballons et tout,
34:31donc je trouve que
34:31c'est un petit peu exagéré
34:32de venir dire que nous,
34:33consommateurs de cannabis,
34:34on va venir nous taper dessus
34:35en priorité
34:36avec des amendes,
34:37des choses comme ça,
34:38alors que bon,
34:39je trouve qu'au niveau déjà
34:40de tout ce qui est permis
34:41de conduire et amendes,
34:42on est déjà bien servi quand même.
34:44Maxime,
34:45restez avec nous,
34:45on va poursuivre le débat
34:46dans un tout petit instant
34:47et je rappelle que
34:48l'usage,
34:49qu'il s'agisse de cannabis
34:50ou de toute autre drogue,
34:51ectasie,
34:52cocaïne ou tout autre,
34:53est interdit en France.
34:55Voilà,
34:56quand on vous entend,
34:56si les auditeurs tombent
34:57à l'instant sur RTL,
34:59ils peuvent se dire
34:59oh là là,
34:59mais qu'est-ce qu'ils font ?
35:00C'est interdit
35:01et on le rappelle.
35:02On poursuit le débat
35:03dans un instant,
35:03à tout de suite.
35:04Contactez-nous gratuitement
35:06via l'appli RTL
35:07ou au 30 de 10.
35:0850 centimes la minute.
35:10Souturé.
35:12Amandine Bégaud,
35:13RTL Midi,
35:14les auditeurs ont la parole.
35:16Faut-il ou non
35:16durcir les sanctions
35:17contre les consommateurs
35:19de drogue ?
35:20Le débat,
35:20je vous le disais,
35:21est relancé
35:21après ce drame
35:22hier à Grenoble,
35:24mais aussi celui de Marseille
35:26la semaine dernière.
35:27On est avec Cédric.
35:28Bonjour, Cédric.
35:30Je suis très content
35:31de vous avoir au téléphone.
35:32Moi aussi,
35:33je suis ravie.
35:34Je vous le dis,
35:35vous êtes très belle,
35:36mais je suis marié
35:36et vous aussi,
35:37je crois.
35:38Oui, oui, oui.
35:38Mais ça fait quand même
35:39toujours plaisir,
35:40on a le droit de le dire.
35:41Exactement.
35:42Bon, merci beaucoup, Cédric.
35:43Vous êtes pompier,
35:44c'est ça, à Paris ?
35:45C'est ça, pompier de Paris.
35:47Et vous,
35:48vous êtes favorable
35:49à des sanctions plus fermes
35:50à l'égard des consommateurs ?
35:51Expliquez-nous.
35:53Des sanctions tout court,
35:54tout simplement,
35:54parce qu'effectivement,
35:55en intervention,
35:56ça nous arrive
35:56d'aller sur la voie publique,
35:57faire des interventions
35:58avec des gens qui sont
35:59soit alcoolisés,
36:00mais ce n'est pas le débat
36:01aujourd'hui,
36:01mais qui ont consommé
36:03de la drogue.
36:04Du coup,
36:04on va les prendre en charge
36:05parce que leur état de santé
36:06nécessite une prise en charge
36:07et ces personnes
36:08vont finir à l'hôpital.
36:09Donc, à la fin,
36:10ils vont ressortir,
36:11ils ne vont pas passer
36:11leur vie à l'hôpital.
36:13Et à la fin,
36:14c'est vous,
36:14c'est moi qui payons
36:15parce que ces gens-là,
36:16ils ne payent pas d'amende.
36:17Puisque vous l'avez dit,
36:18c'est illégal,
36:19mais ce qui serait bien,
36:20c'est qu'effectivement,
36:21on fasse le calcul,
36:23il y a eu un déplacement
36:24des secours,
36:24il y a eu une intervention
36:25à l'hôpital,
36:25il y a eu une prise en charge
36:26à l'hôpital,
36:27tout ça,
36:28ça a un coût.
36:28Alors,
36:29ces gens-là,
36:29la plupart,
36:30vous allez me dire,
36:30effectivement,
36:31ne sont pas solvables,
36:31c'était dans le débat,
36:33mais je pense qu'il y a
36:33d'autres moyens
36:34de faire payer les gens.
36:36Je parle des tiges,
36:38tout simplement.
36:39C'est vrai que moi,
36:39quand j'arrive à Paris,
36:40je vois souvent...
36:40Les travaux d'intérêt général.
36:42Voilà.
36:43Le périph est sale,
36:44ce n'est pas propre.
36:46Je pense que ces gens-là,
36:47au lieu d'être en prison,
36:48ce n'est peut-être pas leur place,
36:50on pourrait les faire nettoyer les rues,
36:51on pourrait leur faire faire
36:52tout simplement des tiges,
36:55tout simplement.
36:56Leur faire payer ce que ça coûte
36:58parce que personne n'a notion
36:59de combien ça coûte,
37:00en fait,
37:01on s'en fiche.
37:02C'est un dû,
37:03j'ai fumé,
37:03je ne me sens pas bien,
37:04mais c'est illégal.
37:07Donc voilà,
37:07je pense que je ne vois pas
37:09qui ne peut pas être d'accord avec ça.
37:10Moi,
37:11je ne souhaite pas
37:12que payer pour les autres.
37:13C'est illégal,
37:14c'est illégal.
37:14Moi,
37:15je vous donne un exemple.
37:16Il y a deux ans,
37:17j'étais sur la Roche-sur-Yon en vélo.
37:19Il y a eu une opération
37:20de la police municipale.
37:22Je me suis fait contrôler,
37:24j'avais bu,
37:25j'étais sur mon vélo,
37:26j'ai payé 65 euros.
37:29Donc,
37:29j'ai payé,
37:31j'étais sur mon vélo.
37:32À vélo.
37:32Ah ouais ?
37:33Parce que c'est illégal.
37:35Bien sûr que c'est illégal,
37:36mais je veux dire,
37:36c'est rare quand même
37:37qu'il y ait des amendes,
37:38des contrôles d'alcoolémie.
37:39Mais tout juste être alcoolisé
37:40sur la voie publique,
37:41c'est illégal.
37:41Oui,
37:42bien sûr,
37:44il y avait été sanctionné
37:45dans ce cadre-là.
37:46C'est une opération
37:47de la police municipale,
37:48voilà.
37:49Restez avec nous,
37:50Cédric,
37:50on va accueillir Mario.
37:51Bonjour Mario.
37:52Oui,
37:52bonjour.
37:53Vous nous appelez d'où ?
37:54Je vous appelle de Trémy,
37:56je vous laissez dans l'un.
37:57Très bien.
37:57Et alors,
37:58vous aussi,
37:58vous êtes,
37:59enfin vous aussi,
38:00non,
38:00je dis vous aussi
38:00parce que Maxime
38:01est toujours avec nous.
38:02Vous êtes consommateur,
38:03mais vous êtes favorable,
38:04vous,
38:04à un durcissement des sanctions.
38:07C'est exactement ça.
38:08En fait,
38:08deux choses l'une.
38:10Quitte à favoriser
38:11un durcissement,
38:12autant que les recettes
38:14de ces différentes amendes
38:15soient reversées
38:16pour une aide
38:17pour les consommateurs
38:18qui ne puissent arrêter.
38:20Je pense qu'il y a
38:20beaucoup de consommateurs
38:21en fait qui consomment
38:22mais c'est une addiction.
38:24Donc,
38:24on aura beau
38:25durcir la loi,
38:27si aucune aide,
38:29plus grandes aides
38:30ne nous sont pas proposées,
38:32on va continuer à le faire.
38:34C'est pas...
38:35J'entendais des auditeurs
38:36tout à l'heure
38:37qui disaient
38:37qu'il fallait
38:39faire intervenir l'armée.
38:41Mais c'est une blague.
38:41C'est-à-dire que
38:42pour arrêter l'escalette
38:43de la violence,
38:44vous allez rajouter
38:44plus de violence
38:45pour en arrêter.
38:47C'est un peu ridicule.
38:48Et vous, Mario,
38:50si les amendes
38:51étaient plus fortes
38:53et plus systématiques,
38:55vous arrêteriez
38:56de consommer de la drogue ?
38:58C'est ce que je vous dis ?
38:59Absolument pas.
39:00Ah non ?
39:01Alors,
39:01absolument pas.
39:02Par contre,
39:02si jamais...
39:04Parce que je suis...
39:05C'est une addiction.
39:06C'est-à-dire que moi,
39:06quand je me lève le matin,
39:08je ne peux pas manger
39:08avant d'avoir fumé.
39:10le week-end,
39:12c'est pareil.
39:13Le vendredi soir,
39:14mon week-end ne commence pas
39:15si je n'ai pas fumé.
39:16Donc,
39:18à partir de ce moment-là,
39:19je trouve que je suis bloqué,
39:21en fait,
39:21si vous voulez.
39:22Donc,
39:22vous avez conscience
39:23de faire quelque chose d'illégal ?
39:25Voilà.
39:25Mais vous dites,
39:26je ne peux pas m'en passer.
39:27En fait,
39:28vous dites,
39:28je suis malade.
39:29je n'ai pas forcément
39:31d'aides
39:31qui sont mises
39:33à disposition
39:34ou pas aussi...
39:36Je veux dire,
39:37si on finance des aides
39:38pour aider les consommateurs,
39:40derrière,
39:40je pense qu'il s'en aura
39:41plus de temps.
39:42Mais vous,
39:43vous avez déjà essayé
39:44de faire des démarches
39:44parce qu'il existe des...
39:46J'ai déjà fait des démarches.
39:47C'est ce que j'expliquais
39:48au standard juste.
39:49Moi,
39:49ça fait deux ans à peu près
39:50que j'essaie d'arrêter.
39:52Et donc,
39:52j'y arrive un petit temps,
39:53puis après,
39:53je replonge,
39:54puis après,
39:54j'y arrive un petit...
39:55Enfin,
39:55voilà,
39:55moi,
39:56ça fait deux ans
39:56que je suis en allé-retour,
39:58en fait.
39:58Donc,
39:58à la rigueur,
39:59moi,
39:59je veux bien
39:59qu'ils durcissent les lois
40:01parce que finalement,
40:02c'est quelque chose d'illégal.
40:03Ça emmène plein de violences.
40:04C'est vrai.
40:05Mais derrière,
40:06s'ils durcissent les lois,
40:07faites en sorte
40:08d'aider les consommateurs.
40:09C'est-à-dire,
40:10ne récupérera pas le bénéfice,
40:12les recettes,
40:13pardon,
40:13de ces amendes
40:14pour aller,
40:14je ne sais pas,
40:14les investir dans le pays.
40:16Investir dans les consommateurs.
40:17Les consommateurs les ont payés.
40:19Faites en sorte
40:19de les aider
40:20avec cet argent-là.
40:23Cédric,
40:23vous êtes toujours avec nous,
40:24pompiers de Paris.
40:25Qu'est-ce que ça vous inspire,
40:26ce que nous dit Mario ?
40:27Moi,
40:28ça m'inspire
40:28qu'en fait,
40:29on entend
40:30à longueur de journée,
40:31on n'a plus de sous,
40:32on n'a plus de sous.
40:33Mais moi,
40:33je pense que le bon père de famille
40:34qui respecte les lois
40:36et qui sait tout,
40:37je ne vois pas pourquoi
40:38il paieraient pour les autres.
40:39Donc,
40:39ceux qui ne respectent pas les lois,
40:42il faut tout simplement
40:42les faire payer.
40:43Et ça,
40:43ce n'est pas de l'injustice
40:44de faire payer
40:45ceux qui ne respectent pas les lois.
40:46C'est simplement la justice,
40:47recadrer,
40:48remettre au centre
40:49vraiment ce qui est important
40:50et que quelqu'un,
40:51il paye un petit peu,
40:52même s'il n'a pas d'argent,
40:53il va faire des travaux
40:54d'intérêt généraux ou général,
40:55je ne sais pas comment on le dit.
40:56C'est l'intérêt qui est général.
40:58Et bien voilà,
40:58c'est comme ça qu'on dit,
40:59donc c'est l'intérêt qui est général.
41:00Et en plus,
41:01vous me faites un cours de français,
41:02donc vous êtes formuleux.
41:03Mais non,
41:04parce que c'est parce que
41:05vous me posez la question,
41:06c'est pour ça que je vous ai répondu.
41:07C'est pour ça que je dit tige.
41:08Et donc voilà,
41:09je pense que si tout le monde
41:10paye un tout petit peu,
41:11c'est comme les incoupos,
41:12c'est comme tout le reste.
41:13Forcément,
41:14il y a des débats
41:14parce qu'on va toucher le voisin
41:16et pas l'un et pas l'autre
41:17et moi je veux bien,
41:18mais pas lui.
41:18À partir du moment
41:19où tout le monde
41:20payera un tout petit peu,
41:21je pense que tout le monde
41:22s'en sortira beaucoup mieux.
41:24Bon, Cédric,
41:24restez avec nous,
41:26Mario aussi,
41:27on poursuit le débat
41:28dans un tout petit instant.
41:29A tout de suite.
41:41Et vous êtes très très nombreux
41:48à réagir autour de ce débat
41:50sur le narcotrafic.
41:51Faut-il ou non
41:53sanctionner plus durement
41:54les consommateurs ?
41:56C'est pour ça qu'on poursuit le débat
41:58parce que vous êtes nombreux
41:59à réagir,
42:00pour ou contre d'ailleurs.
42:01On va accueillir Stéphane.
42:03Bonjour Stéphane.
42:04Oui, bonjour Amandine.
42:05Vous nous appelez d'où ?
42:07À côté de Salon de Provence.
42:09Très bien.
42:09Et alors vous,
42:10vous êtes un ancien toxicomane ?
42:12Oui, tout à fait.
42:14Ça date d'ici...
42:15Je peux me permettre
42:15de vous demander votre âge ?
42:17Oui, j'ai 54 ans.
42:18D'accord.
42:18J'ai été toxicomane
42:19jusqu'à l'âge de 25 ans,
42:21de 20 à 25 ans à peu près.
42:23Et vous avez également
42:24vendu de la drogue ?
42:27Oui, à l'époque,
42:28pour me payer ma consommation,
42:29effectivement.
42:30Effectivement.
42:32Et vous consommiez quoi ?
42:34Héroïne, cocaïne essentiellement
42:35et achiche aussi.
42:36Ok.
42:37Je rappelle que tout ça
42:38est interdit.
42:39certains d'entre vous
42:40doivent se dire
42:41que je le dis beaucoup,
42:42mais je le dis pour les auditeurs
42:43qui nous rejoindraient
42:44et qui se diraient
42:45oh là là,
42:45ils donnent la parole comme ça
42:47à des gens
42:47qui nous parlent de la consommation.
42:49Mais allez-y Stéphane,
42:50ça m'intéresse.
42:50Je suis soignant
42:51et que je m'en suis sorti
42:53déjà depuis 30 ans.
42:55Ayant connu
42:56les deux côtés de la barrière
42:57à tout niveau,
42:59j'entends beaucoup de choses
43:00que je peux approuver
43:03et que des fois
43:03me font un peu
43:04bondir les poils.
43:07Pour expliquer un petit peu
43:08mon point de vue,
43:09je ne vais pas faire
43:10l'apologie de ça.
43:11Je déconseille à n'importe qui
43:12de prendre ce que ce soit,
43:14tout comme de l'alcool
43:15et n'importe quelle autre
43:16sorte d'addiction.
43:18Si on peut éviter,
43:19c'est très bien.
43:20Maintenant,
43:20ce qui me gêne un petit peu,
43:22c'est qu'on oublie un peu
43:23l'histoire de la drogue
43:24de tout ça
43:25parce que le narcotrafic
43:26et les punitions
43:27de gens associés
43:28au narcotrafic,
43:29ce n'est pas nouveau.
43:30Ce n'est pas nouveau du tout.
43:31Il ne faut pas oublier
43:32que la France a vendu
43:33légalement de l'opium
43:33pendant 50 ans
43:34qui finançait nos colonies.
43:37Mais aujourd'hui Stéphane,
43:39vous, vous êtes contre
43:39le fait de sanctionner
43:40plus durement
43:41les consommateurs.
43:41Pourquoi ?
43:42Les consommateurs, oui,
43:43parce que c'est une hypocrisie
43:45avec la drogue aujourd'hui.
43:46J'entendais le pompier
43:47le monsieur d'avant,
43:48je me souviens un peu
43:48Il est toujours là, Cédric.
43:50D'accord, enchanté, Cédric.
43:51Je peux être d'accord avec lui
43:52sur certaines choses,
43:53effectivement,
43:54mais je pense que ce n'est pas
43:54le consommateur
43:55parce que, regardez,
43:56avec l'alcool,
43:57il faudrait punir à ce moment-là
43:59tous les gens.
43:59Aujourd'hui, la violence
44:00qui revient en puissance...
44:01Mais l'alcool, pardon Stéphane,
44:02ce n'est pas interdit
44:03de consommer de l'alcool
44:04aujourd'hui avec modération.
44:06Oui, je suis bien d'accord.
44:07C'est vrai que la loi,
44:08il faut la respecter aujourd'hui.
44:09L'alcool n'est pas interdit.
44:10La drogue l'est.
44:11Mais c'est pour peut-être
44:12se poser les questions
44:13un peu plus loin
44:14que juste réprimer, réprimer.
44:15Réprimer le trafic,
44:16je suis tout à fait d'accord.
44:18À haut niveau.
44:19Comme j'étais d'accord,
44:20même moi,
44:20en tant que consommateur
44:21que d'avoir des amendes
44:22quand on s'est attrapé
44:23parce que c'est la loi,
44:24c'est comme ça,
44:25je suis hors la loi.
44:26Eh bien, si je me fais attraper,
44:27je dois assumer
44:28ce que j'ai toujours fait.
44:30Et je ne vais pas m'échapper
44:31ou essayer d'écraser
44:32un policier pour ça.
44:33Quand on s'est attrapé,
44:33on s'arrête
44:34et on assume.
44:35Mais voilà,
44:36il faut reprendre le contexte
44:37dans toute sa globalité.
44:38Mais Stéphane,
44:39s'il n'y avait plus de consommateurs,
44:41il n'y aurait plus de trafic ?
44:41Mais il n'y aura toujours
44:42des consommateurs.
44:43C'est une utopie.
44:44C'est comme avec l'alcool.
44:45Depuis des milliers d'années,
44:46l'alcool existe.
44:47Il y a toujours eu des consommateurs.
44:48Il faut reprendre le problème
44:49dans sa globalité
44:50et ne pas ne voir que
44:51par un prisme répressif.
44:54Surtout que ceux
44:54qui parlent de la répression,
44:56c'est ceux qui ont couvert
44:57quand même le trafic
44:57pendant des années.
44:58Je veux rappeler quand même
44:59que la mairie de Marseille
45:00a été reconquise
45:00à la fin de la Seconde Guerre mondiale
45:02par M. Defer
45:02et un associé
45:03qui était une des familles
45:04des mafioses de Marseille.
45:06M. Pasqua, à l'époque,
45:08couvrait certaines choses.
45:10J'étais dans le milieu
45:11et je sais de quoi je parle.
45:12Il y a même des documentaux
45:13qui sont faits
45:14de plus en plus là-dessus.
45:16Ils ont peut-être sous-estimés
45:18plutôt que couverts.
45:19Oui.
45:20Non, couverts.
45:22Je vous laisse
45:23la responsabilité
45:24de ces propos-là.
45:25Oui, parce que
45:25j'étais à Corbeillet-Eson
45:26à l'époque
45:27dans mon trafic
45:27et je peux vous dire
45:28que dans ces régions-là,
45:30les responsables locaux,
45:33tant qu'il n'y avait pas
45:33de problème dans les cités,
45:34machin,
45:35venaient nous aider
45:36à financer nos associations
45:37tant que le quartier
45:38restait calme.
45:39C'est connu depuis des années.
45:40Ça a toujours fonctionné
45:41comme ça.
45:42Mais il faut faire quoi,
45:43Stéphane, du coup ?
45:45D'après vous ?
45:45Il faut taper plus haut.
45:46Il faut taper beaucoup plus haut.
45:48Mais ça veut dire
45:48que c'est les États.
45:49La Syrie a bien produit
45:50du Cap-Tagon pendant des années.
45:52La Chine, aujourd'hui,
45:53produit du fentanyl.
45:54Je veux dire,
45:55vous voyez,
45:55le problème,
45:55il est beaucoup plus large.
45:57Oui, mais on n'a pas
45:57les bras pour ça, si ?
45:59Pour l'instant,
46:01je pense qu'on n'a pas les bras.
46:02Mais ça va même
46:03beaucoup plus loin.
46:04Parce qu'aujourd'hui,
46:04les gens ont des problèmes
46:06de salaire,
46:06ont du mal à vivre.
46:07Moi-même,
46:08aujourd'hui,
46:08pour gagner plus de 100 euros
46:10par jour,
46:11il faut que j'aille faire
46:11de l'intérim,
46:12sinon je ne vis pas.
46:13Alors que sachant
46:14que les gens qui vous livrent
46:15la drogue aujourd'hui
46:16gagnent 200 à 250,
46:17voire 300 euros par jour.
46:19Merci beaucoup, Stéphane.
46:21En tout cas,
46:21pour votre témoignage,
46:22je suis désolée,
46:22je suis obligée de vous couper
46:24parce qu'on arrive
46:25à la fin de l'émission.
46:26Karl, je m'excuse,
46:28mais on vous reprendra
46:29peut-être demain,
46:30Karl,
46:31si vous êtes disponible.
46:32Merci à Cédric
46:32de nous avoir appelés.
46:34J'embrasse au passage
46:34tous les pompiers de Paris
46:35parce qu'ils nous sont
46:36bien utiles,
46:37très souvent.
46:38Merci beaucoup, Cédric.
46:39Vous transmettrez le message.
46:40Demain,
46:40on sera au Salon des Mères
46:42à Portes de Versailles
46:44à Paris,
46:44en direct,
46:45RTL Midi,
46:46les auditeurs ont la parole.
46:47Si vous voulez venir nous voir,
46:47on est sur le stand
46:48West France,
46:49Mon Village,
46:50et on évoquera
46:50à la fois les questions
46:51de narcotrafic,
46:52mais aussi les questions
46:53de sécurité.
46:54Ça fait partie des préoccupations
46:56des Français
46:57à 4 mois,
46:58tout juste des municipales.
46:59On sera avec des maires
47:00pour voir comment on peut
47:01essayer de régler
47:03ces problèmes-là.
47:04N'hésitez pas
47:05à passer nous voir.
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