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  • il y a 7 semaines
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 04 novembre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:08Avec Amandine Bégaud.
00:10Et j'attends vos réactions après cette proposition étonnante pour lutter contre le tabagisme.
00:15Un député veut créer une génération sans tabac.
00:18Il propose d'interdire à partir de 2032 la vente de cigarettes à tous les enfants nés après 2014.
00:25Bonne idée ou pas, vous réagissez.
00:27C'est au 30 de 10, dans l'actualité également la suite du scandale des poupées sexuelles vendues sur la plateforme Shein.
00:35Et à l'instant sur RTL, le porte-parole de Shein France dit avoir les noms de ceux qui ont acheté ces poupées.
00:42Il se dit prêt à les donner à la justice si elle les lui réclame.
00:48C'est sans aucun doute le plus prestigieux des prix littéraires.
00:51Le prix Goncourt vient d'être attribué.
00:53L'annonce du 123ème prix Goncourt qui a été attribué à Laurent Mauvignier pour la maison vide.
01:02Laurent Mauvignier donc prix Goncourt 2025 pour la maison vide.
01:07Et puis du foot ce soir avec ce PSG Bayern Munich en Ligue des champions.
01:12Les deux meilleures équipes de ce début de saison.
01:14Ce sera à suivre en direct sur RTL.fr et sur l'application RTL Coup d'envoi à 21h.
01:21La météo Anthony, une belle journée, douce journée aujourd'hui.
01:25Est-ce que ça va continuer demain ?
01:26Oui, ça continue demain à deux exceptions près, les mêmes qu'aujourd'hui.
01:30La Bretagne avec demain encore un ciel couvert et deux, trois pluies.
01:33Même chose entre le Languedoc et les Cévennes.
01:35Partout ailleurs ce sera toujours aussi sec, très agréable.
01:39Mais le voile de nuage dans la moitié ouest sera de plus en plus dense.
01:42Ce ne sera donc plus bleu, ce sera une atmosphère un peu laiteuse.
01:45Mais reste en sèche, lumineuse et agréable.
01:48Le vent de sud va se renforcer.
01:50On frôlera les 100 km à l'heure en Occitanie.
01:53Et ce vent va encore accentuer la douceur demain.
01:55On sera généralement au nord comme au sud entre 17 et 20 degrés demain après-midi.
01:59Sans doute 18 à Paris, 20 à Rennes et à Nantes.
02:02Et des pointes à 21 à 24 degrés entre Aquitaine et Occitanie.
02:06Donc très très grande douceur demain.
02:08Et puis jeudi, on retrouvera la pluie dans la moitié ouest et dans le sud.
02:12Avec des cumuls sans doute importants et à surveiller en Occitanie.
02:16Surtout vers le Languedoc-Roussillon.
02:17Une région qui a besoin d'eau mais ce sera à surveiller quand même.
02:20Les températures vont baisser, ça restera doux.
02:22Et puis pour le week-end, vendredi inclus, on retrouvera les pluies plutôt dans la moitié sud.
02:27Au nord, ce sera calme et nuageux.
02:28Les températures vont continuer leur baisse et on retrouvera pour dimanche les normales de saison.
02:3413 au nord, 16 au sud, ce ne sera pas frais.
02:36Ce sera simplement normal pour un mois de novembre.
02:37Merci beaucoup Anthony Kazmarek.
02:41Jusqu'à 14h.
02:43Les auditeurs ont la parole.
02:44Amandine Bégaud sur RTL.
02:48Est-ce que j'irais dans une des prochaines boutiques de Chine ?
02:50Bien évidemment que non.
02:52Ces sociétés-là ne devraient pas exister.
02:54Histoire des poupées, que Chine participe à 100% à l'enquête divisantée par.
02:58Par les autorités françaises.
03:00Pour obtenir éventuellement les noms ou coordonnées d'ordinateurs de gens qui ont commandé des poupées d'enfants.
03:06S'ils le font vraiment ? Parfait.
03:07Ils doivent coopérer.
03:08Et s'ils ne devraient pas exister.
03:10Voilà ce que nous a dit Pascal.
03:12Bonjour Pascal.
03:14Bonjour.
03:14Vous nous avez laissé ce message.
03:15On a décidé de vous rappeler.
03:18Merci.
03:18Merci à vous surtout.
03:20Vous nous appelez d'où ?
03:21De Châtenay-Malabry.
03:23Très bien.
03:23Et vous êtes retraité, c'est ça ?
03:25Ah oui.
03:26Bon.
03:28Retraité, vous faisiez quoi dans la vie ?
03:30Ah ben écoutez, j'ai fait du théâtre d'abord.
03:32Pour suivre ensuite, après de la musique, sur 40 années de métier d'assureur.
03:37Ah oui, ce n'est pas la même chose.
03:39Ah non, rien à voir.
03:40Ah oui, j'ai raté.
03:41J'ai raté, j'ai raté.
03:42Bon, non.
03:44Revenons à ce qui nous intéresse aujourd'hui.
03:48Chine, vous avez entendu, j'imagine, à la fois ce matin avec Marc-Olivier Fogiel,
03:52le patron du BHV, qui dit qu'il a hésité à cesser sa collaboration avec Chine,
03:57mais que finalement non, ça va bien continuer.
04:01Et l'espace prévu dans son magasin, censé ouvrir demain, ouvrira bien.
04:06Ça, ça vous choque ou pas ?
04:07Est-ce qu'ils auraient dû renoncer d'abord le BHV ?
04:10Alors, écoutez, d'abord, merci à toute l'équipe de tout ce que vous faites.
04:14Merci également à Laurent Courbet.
04:17Chers auditeurs.
04:18Oui, Julien Courbet.
04:19Alors, chers auditeurs, oui, effectivement, je pense qu'il n'aurait pas dû poursuivre la collaboration.
04:27Ce qui est étonnant, d'ailleurs, c'est qu'il l'ait commencé.
04:28Il n'est pas ce qu'il a commencé.
04:30Enfin, on ne va pas rentrer dans le détail de ce qui est à côté.
04:32Parlons du sujet, et puis, c'est proprement, je crois qu'en France, le Mont-Blanc,
04:38je crois qu'on a atteint le sommet, si vous voulez, on est au sommet de tout, dans tous les domaines.
04:42Et là, c'en est un de plus, mais je crois qu'il y en a marre.
04:45Donc, il faut quand même savoir pousser son coup de gueule de temps en temps.
04:48Pour moi, bien sûr, il n'aurait pas dû l'accepter depuis le départ.
04:51Il n'aurait même pas dû y penser.
04:52Voilà.
04:52Ensuite, là, il devrait faire demi-tour.
04:55Il aurait dû faire demi-tour.
04:57Bon, on sait à peu près pourquoi il ne va pas faire demi-tour.
05:00Ce que je vois simplement, c'est que la Chine, je ne parle pas de Chine,
05:03la Chine arrive en France du test grand V, par tous les canaux possibles,
05:07puisqu'ils ouvrent même à Paris, au BHV.
05:10Et ça va ouvrir, il y a un certain nombre de magasins galeries Lafayette en région,
05:14Limoges, Dijon, Reims.
05:16J'ai entendu.
05:17Mais si vous voulez, on ne peut pas arrêter une armée comme ça.
05:20Mais c'est un scandaleux, proprement scandaleux.
05:22Je suis scandalisé.
05:23Et il vous a convaincu, le porte-parole de Chine France,
05:26quand il dit « oui, je donnerai les noms si la justice me les demande ».
05:29Écoutez, là, c'est encore du langage, on dirait un homme politique,
05:32pourtant, ça n'en est pas un.
05:34C'est oui et non, vous savez, c'est des trucs normands.
05:37Oui, peut-être, oui, non.
05:38Il m'a convaincu.
05:40Globalement, non.
05:42Bon, en tout cas, vous, vous n'irez pas dans ces magasins ?
05:44Interdit, madame.
05:46Ce n'est même pas la peine d'en parler.
05:48Pascal, restez avec nous et je voudrais qu'on échange avec Cathy.
05:50Bonjour, Cathy.
05:51Bonjour.
05:52Vous nous appelez d'où ?
05:54De Sarpotry, dans le Nord.
05:55Dans le Nord.
05:56Et vous ?
05:58Alors, moi, j'attends que ça, qu'il y ait une boutique Chine
06:00qui couvre près de chez moi.
06:01Ah, vous n'attendez que ça ?
06:02Ah oui, oh mon Dieu, je n'attends que ça.
06:05Ce n'est qu'une goutte d'eau, cette histoire de poupée, là,
06:09qui est sortie juste au moment où il y avait la collaboration avec BLH, là,
06:15je ne sais pas croire.
06:16BHV et certaines garnies la faillite.
06:18C'est bizarre, c'est sorti au moment de ça.
06:20Bon, non, mais ça ne vous a pas choqué, cette histoire de poupée, pardon ?
06:23Jusqu'à t-il ?
06:24Ça choque, ça choque, mais pour chercher ça, il faut vraiment être vicieux.
06:30Il faut être vicieux pour trouver ces choses-là.
06:32Moi, ça fait des années que je commande sur Chine, AliExpress, Tému.
06:38Je n'ai pas sur mon algorithme de choses comme ça.
06:42Je n'ai pas de choses comme ça.
06:44Il faut être vicieux pour faire ça.
06:45Et c'est sorti encore au bon moment pour emmerder les Français.
06:49Moi, je travaille, je suis assistante maternelle.
06:51Je ne gagne pas lourd.
06:53Je n'ai pas les moyens d'aller acheter des trucs français à 50, 60, 70 euros.
06:59Moi, Chine, ça me va très bien.
07:02Et donc, même s'ils ont vendu ces poupées sur leur plateforme, vous leur resterez fidèles ?
07:08Oui, oui.
07:09Et j'attends qu'ils fassent des magasins pour concurrencer un peu Kiabi et tout ça,
07:14où c'est extrêmement cher.
07:15Comme j'expliquais à la dame qui m'a eu au téléphone,
07:20moi, je suis un peu rondelette.
07:21Je fais du 44, 46.
07:24Vous savez que si je vais à Kiabi, c'est très cher.
07:27Je ne peux m'acheter qu'un truc pour 20 ou 30 euros.
07:31Moi, sur Chine, je suis habillée à la mode et je peux me payer tous les mois.
07:37Je prends 50 à 60 euros d'affaires tous les mois parce que je suis une très bonne cliente.
07:42Et bien, j'ai 5, 6, 7 affaires par mois.
07:47Ça me va très bien.
07:48Pascal, vous entendez le témoignage ?
07:50Moi, je n'ai pas été retraitée de l'assurance, donc je ne gagne pas beaucoup ma vie.
07:54Je fais ce que je peux.
07:55Et je ne comprends pas qu'on n'arrête pas de taper comme ça sur les gens.
08:01Moi, ce monsieur, il fait ce qu'il veut.
08:03Pourquoi il dit non, il ne faut plus qu'il y ait de Chine et tout ?
08:06Chacun fait ce qu'il a envie.
08:08Moi, je n'irais pas dire à quelqu'un, va t'habiller à Kiabi, c'est bien, c'est très bien si tu peux le faire.
08:13Moi, je ne peux pas le faire.
08:14Et je veux me faire plaisir, j'achète sur Chine.
08:17Là, je suis en train de faire ma décoration de Noël.
08:19Je vais sur Chine, je vais faire la maison pain d'épices.
08:24Il n'y a que sur Chine, Tému et AliExpress que je trouve des choses qui ne sont pas chères.
08:29Cathy, je voudrais qu'on entende la réaction de Pascal.
08:32Et Cathy, vous n'êtes pas effectivement du tout une exception.
08:35On rappelait les chiffres, ce sont plus de 20 millions de Français.
08:38Plus de 20 millions qui achètent chez Chine.
08:41Pascal, qu'est-ce que vous voulez répondre ?
08:44Oui. Bonjour, madame du Nord. J'adore le Nord. J'ai beaucoup d'amis dans le Nord.
08:51Maintenant, si on veut rester, par les temps qui court, ce n'est pas facile et ça devient rare.
08:56Mais si on veut rester correct les uns avec les autres, je n'ai pas critiqué, madame, nullement votre métier, ni vos revenus.
09:03Alors, les attaques personnelles, je n'en veux pas.
09:07Ensuite, par rapport aux remarques, je comprends parfaitement, madame, et j'ai entendu qu'il y a 2, 3, 4 millions, je ne sais pas,
09:12de personnes qui n'ont pas beaucoup d'argent, je le comprends parfaitement,
09:16et qui, effectivement, sont contraints, sont obligés, par nécessité, d'aller dans ce type de site internet.
09:24Maintenant, ça ne fera même plus des sites, ça fera des boutiques.
09:26Je peux le comprendre, mais je n'ai pas à vous dire si vous devez y aller ou pas, madame.
09:30Je donne mon jugement personnel, c'est tout.
09:32Alors, quand vous disiez, il faut vraiment être vitieux pour aller trouver sur le site de, je ne sais plus, de TEMU, tout ce que vous voulez, les 4, là, Alibaba aussi,
09:45il faut vraiment être vitieux pour aller trouver ce genre d'objet ?
09:50Ah oui, il faut être vitieux.
09:51Mais madame, vous n'êtes sûrement pas vitieuse, vous, parce que vous irez pour acheter des vêtements, des trucs.
09:56Mais vous savez, on a bon nombre d'hommes vitieux en France.
09:58Ben oui, eux, ils sont contents de trouver ça, sur le truc.
10:01C'est ça que je veux vous dire, ce n'est pas après vous, madame.
10:03Mais ils le trouveront ailleurs, monsieur, ils le trouveront n'importe où.
10:06Il y a des boutiques qui vendent des choses comme ça en France.
10:09Ah, ah, ah, ah, ah, ah, on connaît ça, on connaît.
10:11Madame, madame, madame.
10:12Non, c'est interdit, Cathy, Cathy, Cathy, Cathy, Cathy, juste, non, non, non.
10:17Mais vous n'avez pas compris ce que j'ai dit.
10:19Mais si, attendez, laissez-moi parler.
10:21Cathy, on a tout à fait compris, et effectivement, chacun est libre d'acheter où il veut, quand il veut, comme il veut.
10:27En revanche, des poupées comme ça, là, elles sont interdites en France.
10:31Ce n'est pas juste une poupée sexuelle, Cathy.
10:33Ce sont des poupées qui ont l'allure d'un enfant et qui sont à usage de pédophiles.
10:40C'est comme consulter des photos pédopornographiques.
10:43Donc, on ne parle pas juste de poupées sexuelles.
10:46Par ailleurs, j'ai un auditeur qui me dit, par SMS au 64 900, est-ce normal que quand je tape le mot poupée sur Google, j'ai la suggestion de poupées gonflables enfant ?
10:58Ah, tiens.
10:59Voilà.
11:00Donc, Cathy, vous comprenez la nuance.
11:01Et ce n'est pas...
11:02On vous...
11:03Enfin, Pascal, il ne vous accuse pas du tout d'aller acheter.
11:07Enfin, chacun, encore une fois, achète où il veut.
11:09Là, on parle, en fait, de poupées qui s'adressent à des prédateurs sexuels.
11:13Point.
11:14C'est dingue.
11:14Ça a été retrouvé, par exemple...
11:16Mais c'est normal.
11:17Vous allez taper sur la semaine poupée, vous n'allez tomber que sur ça, puisque tous les médias, tout Internet, tout TikTok ne sait que ça.
11:26Mais ça ne vous choque pas, ça ?
11:28Oui, ça me choque.
11:29Mais qu'est-ce que vous voulez y faire ?
11:31Qu'est-ce que vous voulez y faire ? Rien.
11:32Ce n'est pas Shine qui est responsable de ça.
11:35Ah, ils ont dit que ça.
11:36Ils sont responsables.
11:38C'est les gens qui commandent.
11:40On ne peut pas aller dans la tête des gens.
11:42On ne peut pas aller voir les gens qui commandent ça.
11:44Ça, c'est très bien ce qu'a dit M. de Shine.
11:47Il n'a qu'à donner les noms.
11:48Et les pervers qui ont acheté ça, au moins, ils se trompent peut-être.
11:51Et on sera peut-être un petit peu écoeurés, parce que souvent, les gens qui achètent ces choses-là, ce n'est pas des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent.
11:59Ce n'est pas des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent.
12:01Le débat, il n'est pas là, Cathy.
12:02Il n'est pas sûr d'avoir de l'argent ou pas d'argent.
12:04On va poursuivre la discussion dans un instant.
12:05Pascal et Cathy, restez avec nous.
12:07A tout de suite.
12:07Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 30 de 10.
12:1350 centimes la minute.
12:14Vous ne pouvez pas y faire.
12:16Amandine Bégaud.
12:18RTL midi.
12:19Les auditeurs ont la parole.
12:21Monsieur Frédéric Merlin fait confiance au patron de Shine.
12:24Écoutez, grand bien lui ça.
12:26Faire confiance au niveau affaires, business, parce qu'ils ont retiré temporairement ces poupées sexualisées.
12:33Bravo.
12:34Bref, c'est le prix citron.
12:36Monsieur Merlin, il fait des affaires.
12:38Grand bien lui ça.
12:39Moi, je préfère qu'on protège les enfants.
12:42Le message de Françoise au 30 de 10 qui réagissait donc à ses propos du patron du BHV, Frédéric Merlin, ce matin sur RTL.
12:51Il a un temps hésité à poursuivre cette collaboration avec Shine après ce scandale des poupées sexuelles.
12:58Mais l'espace prévu au sein du BHV ouvrira finalement bien demain à Paris.
13:04Comme prévu, vous êtes nombreux à réagir.
13:07On est avec Pascal et Cathy toujours.
13:09Et puis Laurent, bonjour Laurent.
13:12Bonjour.
13:13Vous nous appelez de Grasse, je crois.
13:15Exactement, de Grasse dans les Alpes-Maritimes.
13:17Vous êtes chauffeur de taxi ?
13:19Exact.
13:20Bon, et alors vous, pour ou contre Shine ?
13:22Pour.
13:23Pour.
13:25Pas à 100% avec cette histoire de poupée à l'effigie d'enfant.
13:30Mais pour plein d'autres choses, c'est vraiment des produits qui sont...
13:35On devient addict à ce genre de gadgets et de bêtises.
13:39Pour ceux qui en ont besoin avec des produits à moindre coût, c'est évidemment très intéressant.
13:45Moi, pour moi, c'est dans le cadre du gadget et de la recherche du petit objet incongru que je retrouve sur les sites chinois.
13:55Voilà.
13:55Et vous êtes client ? Vous avez l'habitude d'acheter ?
13:59Ma famille me dit en plaisantant que je dois avoir une statue à mon effigie en Chine.
14:05Parce que vous achetez beaucoup ?
14:07Pas mal.
14:08Mais vous achetez quoi, Laurent ?
14:10Parce que, par exemple, Cathy nous disait qu'elle s'y habillait et que, pour elle, c'était une façon de s'habiller à moindre coût.
14:15Mais vous, vous achetez quoi ?
14:16Ce sont des couteaux, des outils, des liquides pour telle ou telle surface, des produits pour...
14:25Le dernier achat un peu conséquent, c'était une brosse reflative de nettoyage sur batterie.
14:31Voilà, des choses comme ça, des souffleurs, des...
14:33Et vous êtes satisfait, c'est de bonne qualité ?
14:36Écoutez, par rapport au prix, oui, je suis entièrement satisfait.
14:40Et puis, quand ça ne marche pas, avec les mails, on se fait rembourser ou on renvoie le produit.
14:46Je n'ai pas de problème.
14:47Après, ce ne sont pas des super produits non plus.
14:49S'il y a un prix bas, il y a une raison.
14:54Mais pas uniquement que de la qualité, il y a d'autres raisons, évidemment.
14:59Merci beaucoup, Laurent, pour votre témoignage.
15:01Restez avec nous, si vous n'êtes pas au volant de votre taxi.
15:04On va accueillir Denise.
15:05Bonjour, Denise.
15:06Bonjour.
15:07Vous nous appelez d'où, Denise ?
15:09Je vous appelle de hier, dans les salles.
15:11Et j'ai un magasin de vêtements, surtout pratiquement de l'enfant,
15:14que j'essaye de vendre, parce qu'actuellement, c'est la catastrophe.
15:16Alors, je suis très en colère avec Chine.
15:20Et je suis aussi très en colère, excusez-moi de le dire,
15:23avec cette personne qui est indique d'acheter ses vêtements chez Chine.
15:27Je lui propose une chose, qu'elle travaille dans les conditions
15:31dans lesquelles les pauvres employés en Chine travaillent pour Chine.
15:35Et là, peut-être qu'elle changerait d'objectif.
15:37Mais alors, Denise, vous disiez, j'ai un magasin de vêtements pour enfants.
15:44Oui, ça fait 40 ans.
15:45Ils sont fabriqués où, vos vêtements ?
15:47J'en ai...
15:48Ah oui, mais alors, attention.
15:50Parce qu'en Chine, il y a deux sortes de fabrication.
15:53Il y a la fabrication de qualité et la fabrication de la cochonnerie.
15:56Je suis polie.
15:58Mais par exemple, j'ai des robes pour petites filles,
16:00parce qu'évidemment, ce n'est pas pour les garçons,
16:02qui sont faites en France.
16:03Et ça, c'est sûr, c'est fait en France.
16:04Le tissu est français.
16:06Et en moyenne, ils sont à 15 euros.
16:08Voilà.
16:08Et vous vendez aussi des produits chinois ?
16:11Obligé.
16:13Obligé.
16:13Mais comment vous savez dans quelles circonstances ils sont produits, ces produits ?
16:20J'imagine que vous n'êtes pas allé vérifier si c'est peut-être dans les mêmes usines que Chine, en fait ?
16:25Non, parce que la fabrication, elle est très bien faite.
16:29Et le tissu, il y a la composition du tissu.
16:33Et en tant que commerçante, vous souffrez de la concurrence de ce type de plateforme ?
16:38Oui, madame.
16:40Non seulement je souffre, mais encore actuellement, je ne veux pas me faire flamme.
16:44Si.
16:44Et c'est à pleurer.
16:46C'est à pleurer.
16:46Au bout de 40 ans de magasin, que j'en suis à rien faire, c'est catastrophique.
16:52Je ne comprends pas.
16:53Honnêtement, je ne comprends pas.
16:55Je fais tout pour avoir des choses à la mode, et personne ne vient.
16:59Mais je ne retourne même pas la tête devant mes trois vitrines.
17:02Je ne sais pas.
17:03Je ne comprends pas.
17:04Et ça, c'est à cause de ces plateformes ?
17:07Oui.
17:09Oui.
17:09Oui, c'est à cause de ça.
17:10C'est à cause de ça.
17:12Cathy, juste, vous êtes toujours avec nous.
17:13Vous entendez cette commerçante qui nous dit que ces plateformes, elles tuent le commerce ici en France ?
17:22Oui, mais ce n'est pas ma faute à moi.
17:23De toute façon, tous les vêtements sont fabriqués soit au Bangladesh ou en Chine.
17:32Non, pas tous.
17:33Non, pas tous.
17:35Pas ensemble, Denise.
17:37Denise, Denise.
17:38Ne parlez pas en même temps.
17:39Oui, ils sont françaises.
17:41Et moi, je suis désolée, mais j'ai des habits qui viennent de Chine, de Shine, depuis 5-6 ans.
17:47Ils n'ont aucun défaut.
17:49Je veux dire, c'est des vêtements qu'on peut très bien trouver.
17:51Je suis une adepte des vestes.
17:53J'adore les vestes.
17:55Je les achète sur Shine parce que des modèles originales et tout, il n'y en a pas dans le commerce.
18:01Mais Cathy, juste quand vous entendez, je comprends.
18:05Et encore une fois, ce n'est pas un jugement.
18:06Comme tout le monde, on a beaucoup de soucis, nous aussi.
18:10Les assistantes maternelles, il va falloir se penser sur ce cas-là.
18:13Il n'y a plus d'enfants.
18:14On est en manque de travail.
18:16C'est tout le monde.
18:17Quand on sait à quel point c'est difficile de trouver une assistante maternelle...
18:21Ici, il y a beaucoup d'assistantes maternelles qui n'ont pas de travail.
18:27Parce qu'il n'y a pas d'enfants.
18:30Voilà.
18:30Donc, en fait, vous vous dites, ce n'est pas grave, c'est la vie.
18:33C'est la vie.
18:34Et puis, pourquoi moi, je ne pourrais pas me faire plaisir ?
18:37Si j'ai envie, je veux m'acheter deux vestes.
18:40Si j'achète deux vestes à 40 euros, je n'ai pas envie d'aller chez un commerçant qui va me vendre une veste à 50 euros.
18:45Denise, juste répondez à Cathy.
18:47Je n'ai rien à répondre.
18:50La seule chose, c'est que, par exemple, pour l'État, un article à 2, 3, 4, 5 euros, il n'y a pas de TVA.
18:57Que sur un article à 20 euros, il y a davantage de TVA.
19:01Voilà où sont l'économie.
19:03Je voudrais qu'on accueille Isabelle.
19:04Bonjour Isabelle.
19:06Bonjour.
19:07Et merci de nous avoir appelé.
19:09Vous nous appelez d'où ?
19:10J'habite à côté de Soissons.
19:12Très bien.
19:13Et alors, vous, vous êtes grossiste pour le BHV, c'est ça ?
19:16Alors, fournisseur.
19:17Fournisseur.
19:18Je travaille dans une entreprise qui vend des articles de quincaillerie d'ameublement pour le BHV.
19:24Et effectivement, ce matin, j'ai écouté l'interview de Marc-Olivier Fogiel avec Frédéric Merlin.
19:30Alors, au-delà de la polémique, parce qu'effectivement, on ne peut pas accepter que Chine vende des objets sexuels.
19:38Et au-delà de la polémique, effectivement, qu'on achète du vêtement en Chine.
19:41Moi, je voulais partager avec les auditeurs l'expérience que beaucoup de fournisseurs du BHV subissent en ce moment.
19:49C'est-à-dire que le BHV nous a passé des commandes l'année dernière, en octobre, novembre, décembre, jusqu'en février.
19:57Et que ces commandes, qui ont été livrées par nous, n'ont toujours pas été payées.
20:02Donc, aujourd'hui, nous sommes dans l'attente d'un règlement entre 25 et 30 000 euros.
20:06Alors, ce n'est pas une énorme somme, mais pour une PME comme la mienne, c'est quand même très conséquent.
20:11Et quand j'entends M. Merlin dire « j'ai dépensé beaucoup d'argent pour accueillir Chine »,
20:17M. Merlin, ce serait bien déjà que vous ayez réglé vos dettes auprès des gens qui vous ont fourni de la marchandise.
20:23Alors, Isabelle, Marc-Olivier Fogiel l'a interrogé ce matin sur ce point.
20:27Frédéric Merlin, écoutez sa réponse.
20:30Nous, on a racheté le BHV il y a deux ans.
20:32Il perdait entre 15 et 20 millions d'euros.
20:33Il devait fermer.
20:34On a réussi à gagner 10 millions d'euros dès la première année.
20:36En payant vos fournisseurs ?
20:37En payant nos fournisseurs, oui, je vous l'affirme.
20:39Non, non, non, en payant nos fournisseurs, avec des délais de paiement qui sont très longs.
20:42Je l'ai expliqué plusieurs fois, c'est lié aussi à des systèmes.
20:45Ce n'est pas bien, on pourrait faire mieux.
20:46Mais vous savez quoi, nos systèmes, on les a à partir de ce vendredi.
20:48Donc, on saura désormais répondre à toutes ces problématiques-là.
20:51Voilà, il parle d'un problème de système et qu'à partir de vendredi, tout devrait être réglé.
20:57Vous y croyez ?
20:57Écoutez, j'aimerais bien, mais il y a eu des engagements qui ont été pris.
21:01Effectivement, ça fait un an qu'on nous dit qu'ils ont des problèmes informatiques.
21:04Ils ont changé, effectivement, de système informatique entre Galerie Lafayette et BHV.
21:09Mais, écoutez, je ne manquerais pas de vous rappeler.
21:12Mais oui, alors Isabelle, effectivement, d'ici une semaine, on peut se refaire le point.
21:18Vous nous rappelez et on voit effectivement si les engagements sont tenus.
21:27Et on ne manquera pas de rappeler Frédéric Merlin aussi, si ce n'est pas le cas.
21:32Merci à tous pour vos témoignages.
21:35On va changer de sujet dans un tout petit instant.
21:37Et puis, à 14h, bien sûr, comme chaque jour, vous retrouvez Jean-Alphonse Richard, l'heure du crime.
21:44Alors, Jean-Alphonse, bonjour.
21:45Bonjour.
21:46J'en profite pour dire que tous les auditeurs qui passent aujourd'hui à l'antenne vont recevoir votre livre en cadeau,
21:52l'heure du crime spécial cold case.
21:54C'est passionnant et donc c'est cadeau pour tous les auditeurs qui passent à l'antenne.
21:58C'est le deuxième opus, oui, avec des cold cases uniquement.
22:01Et aujourd'hui, je vous propose un cold case, mais on va très loin celui-ci.
22:05Il est complètement inaudit, inédit.
22:06On va dans la Sierra Nevada, au nord de la Californie.
22:10Alors, c'est un décor, je vous plante le décor parce qu'on a l'impression d'être en délivrance.
22:14Le film, avec des forêts profondes, il y a ce bled perdu.
22:17Puis, il y a un chalet dans lequel on va découvrir un massacre.
22:20Trois personnes tuées à coups de couteau et de marteau.
22:23Une mère de famille, un de ses fils, une adolescente tuée.
22:26Et puis, une petite fille de la maison aussi qui a disparu.
22:29Elle avait 12 ans.
22:30Alors, c'est une expédition punitive.
22:33Mais pourquoi s'en prendre finalement à cette famille, les Sharps, dans ce coin perdu du bout du monde ?
22:38Le pire, c'est que dans ces histoires, on sait très vite ce qui a pu se passer.
22:43On a des doutes et on a même peut-être des suspects là, sous la main.
22:46Ils sont immédiats.
22:47Et pourtant, le shérif, il ne va rien faire du tout.
22:51L'enquête va se refermer.
22:5230 ans de silence.
22:53Elle est en train de ressortir aux Etats-Unis.
22:55Cette enquête, c'est absolument passionnant.
22:57C'est l'affaire de la famille Sharps.
22:59Tu ris au chalet numéro 28.
23:02Heure du crime.
23:0314h.
23:03A tout à l'heure, ma chère Amandine.
23:04A tout à l'heure, Jean-Alfrance.
23:06Nous serons bien sûr fidèles au poste.
23:08Dans un instant, on va parler des wagons.
23:10Faut-il des transports plutôt ?
23:12Faut-il des wagons réservés aux femmes dans le métro, dans le train par exemple ?
23:17Vous êtes pour, vous êtes contre.
23:18Vous nous appelez au 3210.
23:19A tout de suite sur RTL.
23:21Jusqu'à 14h.
23:22RTL midi.
23:23Les auditeurs ont la parole.
23:25Avec Amandine Bégaud.
23:2912h30, 14h.
23:30RTL midi.
23:31Les auditeurs ont la parole.
23:33Avec Amandine Bégaud.
23:35Avec ma femme, nous sommes allés à Dubaï.
23:37Et il y a des wagons qui sont uniquement réservés aux femmes et aux femmes accompagnées d'enfants.
23:42Je trouve ça très très bien.
23:44Sauf quand on se trompe et qu'on monte dans ce wagon.
23:47Et là, tout le monde nous regarde avec des yeux assez étonnants.
23:49C'est une mesure tellement simple à mettre en place que je ne comprends pas qu'il y ait encore des détracteurs.
23:55Je suis tout à fait contre le fait de mettre des femmes dans des wagons uniquement réservés aux femmes.
24:02Nous sommes faits pour vivre ensemble.
24:03Je pense que ce sont les parents qui doivent éduquer leurs garçons à être polis et corrects vis-à-vis des femmes.
24:09Donc la vie, c'est vivre ensemble.
24:12Et ça, vous le connaissez.
24:12Et oui, c'est le slogan d'RTL, vivre ensemble.
24:16Merci à vous, Marie-Joëlle, pour votre message au 3210.
24:19D'ailleurs, on va vous retrouver dans un instant, Marie-Joëlle, pour évoquer cette pétition.
24:23Et je vous en parlais dès hier ici sur RTL.
24:26Réclamant la mise en place de wagons réservés aux femmes dans les transports en commun.
24:31Le nouveau préfet de police de Paris, aujourd'hui, a dit qu'il était contre.
24:36Et vous, qu'en pensez-vous ? On en débat ensemble.
24:38Bonjour Valérie.
24:40Bonjour Slandine.
24:41Vous nous appelez d'où, Valérie ?
24:43Là, je suis dans le sud actuellement.
24:46Mais sinon, je vis à Paris.
24:47Bon. Et alors, vous, vous êtes contre l'instauration de ces rames genrées ?
24:53Oui, moi, je suis également contre.
24:56Parce que je pense qu'on peut tout simplement mettre plus d'agents de sécurité.
25:02Et surtout, je pense que les usagers du métro doivent aussi savoir réagir lorsqu'il se passe quelque chose.
25:10Et ça, je pense que dans notre pays, les gens ne bougent plus suffisamment quand il arrive quelque chose à l'un des voyageurs.
25:21Vous avez déjà eu peur, vous, Valérie, dans le métro, par exemple ?
25:25Non, je n'ai jamais eu peur.
25:28Par contre, il m'est arrivé d'intervenir quand j'ai vu quelquefois des choses qui risquaient de dégénérer ou que des gens se faisaient embêter.
25:39Et justement, je pense que quand on réagit, souvent, ça pousse les autres également à réagir.
25:46Je ne sais pas si vous vous rappelez de cette étude qui avait été publiée il y a quelques mois.
25:49Près de 100% des femmes, c'était 97 ou 98%, disaient, s'étaient déjà fait, regardaient, abordaient, insultaient, même parfois touchaient dans le métro.
26:00Ce que je veux dire, c'est que toute femme dans le métro, sans être forcément en danger, mais en tout cas, est embêtée.
26:06Est-ce que ces rames, ce ne serait pas la solution ?
26:09Ben, bon, moi, je ne suis pas pour, mais il faut dire que, en ce qui me concerne, je ne me laisse pas se faire.
26:17Donc, vous voyez, un jour, j'ai failli me faire voler dans mon sac.
26:23Et finalement, j'étais tellement furieux que j'ai mis un coup de sac à la personne.
26:28Valérie, restez avec nous, on va accueillir William. Bonjour, William.
26:33Bonjour, Amandine.
26:34Alors, je parlais du métro, mais ça ne concerne pas que le métro, ça peut être dans les trains aussi.
26:40Vous nous appelez d'où, vous, William ?
26:42Alors, actuellement, je suis sur la route, parce que moi, je suis chauffeur-livreur longue distance.
26:46Donc, j'habite dans les Yvelines à Poissy.
26:48Et là, actuellement, je suis à côté de Saint-Amand-Mauron.
26:50D'accord, très bien. Oui, effectivement, ça fait pas mal de routes.
26:54Vous en pensez quoi de cette mesure ? Il faut des wagons réservés aux femmes, des rames réservés aux femmes ?
27:00Moi, je pense qu'il faudrait, à partir d'une certaine heure le soir, alors je vais vous expliquer plusieurs cas.
27:05Moi, avant d'être chauffeur, je travaillais, j'étais agent de sûreté dans les autobus pour Île-de-France Mobilité jusqu'à fin août.
27:12Dans les bus, le soir, il y avait Mme Pécresse à instaurer l'arrêt à la demande, déjà,
27:19pour éviter que les femmes soient isolées et compagnie.
27:22La SNCF, à côté de ça, dans les trains de nuit, qui relient Brillançon et le sud de la France,
27:27a instauré le wagon pour femmes, les compartiments pour femmes.
27:31Ça existe déjà à la SNCF, je ne savais pas.
27:33Bien sûr, les trains de nuit, vous êtes une femme, vous pouvez demander le wagon,
27:38il y a une voiture qui est réservée, ou une partie d'une voiture voyageur qui est réservée pour les femmes.
27:44Voilà, c'est ça, c'est ça.
27:45C'est ça. Et si vous voulez, il y avait une expérimentation qui avait été faite il y a quelques années sur la ligne J du Transilien,
27:54donc sur le secteur de Paris Saint-Lazare.
27:56Alors là, ça ne concernait pas forcément les femmes, mais ça concernait les agressions et les actes de vandalisme.
28:01Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que sur ces lignes-là, notamment la ligne qui relie Paris Saint-Lazare à Mante-la-Jolie via Poissy ou via Confluence à Tonorine,
28:07le soir, c'est assez tendu. On passe par des banlieues qui sont un peu chaudes, donc forcément, ils ont mis en place des agents de sécurité.
28:15Il y a des maîtres chiens dans les trains à deux niveaux, et la SNCF, pour éviter que les voyageurs soient troublés à l'avant ou à l'arrière des trains,
28:22avait bloqué la première voiture en tête et la dernière voiture en queue, ce qui fait que les voyageurs étaient tous rassemblés entre...
28:28C'était des trains de six voitures, donc ils étaient tous rassemblés dans les quatre roues de voiture, et bien pourquoi pas ne reprendre cette expérience-là aujourd'hui,
28:37avec ces deux voitures-là, mettre des agents de sécurité, synophiles comme il y a dans les trains, dans ces wagons-là, pour que les femmes puissent voyager en toute sécurité.
28:46Vous avez des proches, des femmes autour de vous qui se sont senties déjà en danger dans les transports en commun ?
28:52Moi, j'ai ma meilleure amie, un soir, qui m'a téléphoné, qui m'a dit « Écoute, William, je te garde au téléphone, ça ne va pas, j'ai l'impression que ça ne va pas bien se passer ».
29:06Je lui dis « Essaye de te mettre là où il y a du monde, et au pire des cas, si tu ne le sens pas, va derrière le conducteur et tu préviens le conducteur ».
29:13Moi, je suis passionné de trains, j'adore ça, je connais les trains, donc forcément, je lui ai dit de faire ce qu'il y avait à faire, en l'occurrence, je pense que c'est...
29:20Mais oui, et de plus en plus, aujourd'hui, vous savez, il y a de plus en plus de femmes, aujourd'hui, moi, j'en ai dans mon entourage,
29:28qui refusent de sortir tard le soir, parce que les transports ne sont pas sécurisés.
29:33Alors attention, on ne va pas jeter la pierre à tout le monde, parce que la SNCF a quand même des agents de surveillance général qui font le taf.
29:40Par contre, le préfet de police, il faudrait peut-être qu'il se réveille un petit peu.
29:44Soi-disant, il y a des effectifs. Alors déjà, que la police nationale est en manque cruelle d'effectifs,
29:48il n'y en a pas tant que ça, là. La BRF, le soir, on ne les voit pas beaucoup.
29:52On les voit en gare, on les voit très très peu dans les trains, on voit plus la surveillance générale de la SNCF,
29:57la SUG ou le GPSR à la RATP, mais on ne les voit pas tant que ça.
30:01Après, ce n'est pas de leur faute, il n'y en a pas.
30:03Non, s'il n'y en a pas, effectivement, ce n'est pas directement de leur faute, mais en tout cas, ça reste un sujet, la sécurité dans les transports.
30:09Restez avec nous, William, parce que c'est très intéressant de ce que nous vous racontez.
30:13On va accueillir Marie-Joëlle. Bonjour, Marie-Joëlle.
30:15Bonjour.
30:16Vous nous appelez d'où ?
30:17Je vous appelle des Bouges-du-Rhône, près d'Aix-en-Provence, qui est une ville qui s'appelle Cabriès.
30:23Et je peux me permettre de vous demander votre âge ?
30:26Eh bien, ma pauvre, ben oui, vous me le demandez, mais je vais juger là-dessus.
30:3085 ans.
30:31Qu'est-ce qui sonne chez vous, là, Marie-Joëlle ?
30:34Pardon ?
30:35Il y a quelque chose qui sonne ?
30:36Oui, oui, c'est mon téléphone, je ne sais pas, donc je me mets plus loin, voilà.
30:39D'accord.
30:40Alors, on y va.
30:41On y va.
30:42Vous êtes contre ces wagons ?
30:43Ah, je suis contre tout à fait, tout à fait, tout à fait, j'ai horreur de la discrimination,
30:49je ne supporte pas, donc hommes et femmes, nous devons vivre ensemble, et bon, et comme
30:56je l'ai dit, à votre charmant jeune homme qui m'a appelé, ou moi, jeune homme, je ne
31:02sais pas, bon, ça c'est une aparté.
31:04C'est Victor que vous avez eu, oui.
31:05Oui.
31:06Bon, il est jeune, il est jeune.
31:07Si, si.
31:08Il est très jeune, voilà, ça s'entendait à savoir.
31:10Bon, donc, j'estime que nous, oui, je répète, donc, nous, on va vivre ensemble, les hommes
31:16et les femmes, aux parents à apprendre aux garçons à être bien, et aux femmes à se défendre.
31:20Voilà.
31:21Oui, mais Marie-Joëlle, je ne sais pas si vous avez écouté ce que disait notamment
31:24William.
31:25Oui, j'ai écouté.
31:26Et on a tous dans notre entourage, et enfin, moi, j'en ai déjà fait l'expérience, et
31:30dans notre entourage, on a tous des jeunes filles qui, aujourd'hui, se sont faits, pour
31:34être très, très claires, embêtées dans le métro, dans le train, qui hésitent à sortir
31:38le soir parce qu'elles se font.
31:40Je ne vais pas dire que je n'ai jamais été embêtée, embêtée, bon, vous avez
31:44un mec qui vous colle, vous lui donnez un coup de genou et il comprend.
31:50Oui, mais Marie-Joëlle, tout le monde n'est pas comme vous.
31:52Eh bien, justement, il faut apprendre, voilà, c'est tout.
31:55Et deuxièmement, les trains de nuit, je les ai faits, souvent.
31:58Par contre, là, je suis assez d'accord pour la nuit, pour avoir des compartiments,
32:03je ne dis pas des wagons, je dis des compartiments réservés aux femmes et avec des...
32:08Et oui, ça, c'est assez logique.
32:09Bon, mais ça, ça existe déjà, effectivement, dans certains trains de nuit.
32:12Non, ça se fait, oui.
32:14Mais ça, j'ai beaucoup... Bon, je le fais, mais vraiment, je suis contre.
32:18Et deuxièmement, et c'est ce que j'ai dit, mais ça, vous ne l'avez pas passé,
32:21donc je le répète, c'est aussi privilégier certaines religions extrémistes
32:27qui veulent, justement, qu'il y ait une différence entre hommes et femmes.
32:31C'est ça, votre inquiétude ?
32:33Il faut lutter contre ça, voilà.
32:35Vous comprenez ce que je veux dire ?
32:36Mais je comprends complètement, oui.
32:37Il y a des pays où, effectivement...
32:40Sans du tout d'idées idéologiques patacoufas, je dis simplement qu'il faut faire attention à ça.
32:47Nous sommes quand même dans une république.
32:50Il faut lutter pour ça.
32:51Et non, je ne suis pas d'accord.
32:53Point.
32:53Bon, restez avec nous, Marie-Joëlle et William, on va tout d'un instant retrouver Jean-Jacques
32:58qui, lui, a observé comment ça se passait à Dubaï, justement.
33:02A tout de suite.
33:04Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 30 de 10.
33:0750 centimes.
33:08Au Japon, vous avez des rames dans les TER, dans les métros, réservées aux femmes, aux enfants, aux jeunes filles, mais pas seulement.
33:26Mais vous avez aussi des wagons qui ne sont pas réservés.
33:29Une personne a le choix, a le choix de monter dans le wagon qu'il souhaite.
33:32Et voilà pour le message de cet auditeur qui nous explique qu'au Japon, il existe ce team de rames
33:38et on a le choix d'y monter ou pas des rames réservées aux femmes et aux enfants.
33:44Bonne idée ou pas.
33:45Une pétition, en tout cas, qui a déjà récolté plus de 13 000 signatures, milite pour.
33:50Le préfet de police de Paris lui a dit qu'il était plutôt contre.
33:53Et vous, on continue à en débattre.
33:56D'ailleurs, je remarque une petite chose au standard, c'est que toutes les femmes qui nous appellent sont contre
34:00et tous les hommes qui nous appellent sont pour.
34:02J'imagine qu'il y a bien des femmes qui sont favorables à cette disposition.
34:07Des femmes qui auraient notamment été embêtées dans le métro ou dans le train,
34:09ou même agressées, parce que ça arrive quand même régulièrement,
34:12qui sont favorables.
34:13Si c'est votre cas, n'hésitez pas à nous appeler au 30 de 10.
34:17Bonjour Thierry.
34:19Oui, bonjour Amandine, bonjour à tous.
34:21Vous nous appelez d'où ?
34:22J'appelle de Mont-de-Lieu, exactement.
34:25Très bien.
34:25Et alors vous, vous êtes plutôt favorable, en tout cas pas contre ces rames ?
34:29Alors, je suis mitigé.
34:30Avant, j'habitais à Paris.
34:32J'entends dans le sens où ces rames de métro, on parle de rames avec que des femmes et des enfants dedans,
34:38à condition qu'elles soient aussi sécurisées, parce qu'on peut avoir l'effet loup dans la bergerie.
34:42On va avoir une rame de métro pleine de femmes, ça peut attirer la convoitise de gens pas très très clairs.
34:48Et donc, une cible, ce n'est plus ni moins qu'une cible.
34:54À savoir que des rames mixtes, il peut y avoir des hommes, effectivement, comme disait tout à l'heure une de vos auditrices,
35:00peu de personnes bougent maintenant.
35:02Moi, quand j'habitais Paris, j'ai foutu un mec dehors, parce qu'il était en train de toucher une femme qui n'osait pas se défendre.
35:06Ça s'est passé dans le métro, ça ?
35:09Dans le métro à Paris, oui, tout à fait.
35:10Donc, racontez-nous, qu'est-ce qui s'est passé ?
35:12Eh bien, aux heures d'affluence, on était tous debout.
35:15Et puis, devant moi, il y avait une femme qui était debout.
35:17Puis, il y avait un gars qui était devant moi.
35:19Et puis, je t'envoie les mains et je frotte.
35:20Et si et ça, cette pauvre femme n'osait pas bouger.
35:23Et en fait, j'ai pris le gars.
35:25Et à la station suivante, je lui ai dit, tu dégages de là.
35:27Alors, tout le monde s'est écarté.
35:28Je lui ai foutu le mec dehors.
35:30Tout le monde m'a remercié.
35:31S'il veut ce que vous avez fait.
35:31Mais je lui ai dit, je ne suis pas tout seul au monde.
35:33Oui, c'est ça.
35:34Et trop peu de personnes interviennent.
35:36Voilà.
35:37Alors, ce que je veux dire, c'est que dans des rames,
35:38exclusivement remplies, excusez-moi le terme,
35:41parce que de femmes et d'enfants,
35:42il n'y aurait pas d'hommes pour les défendre.
35:44À condition que ces rames soient sécurisées
35:45par des agents de sécurité en masse.
35:47Parce que ces rames-là, pleines de femmes et d'enfants,
35:51de gens peut-être plus fragiles, seront des cibles.
35:55À savoir aussi, on pense des hommes qui agressent des femmes.
35:57Il y a des femmes qui sont agressives envers d'autres femmes aussi.
35:59Donc, il y a des femmes...
36:02Moi, j'ai été pompier pendant 23 ans.
36:05J'ai vu dans certaines cités,
36:06il y a des femmes qui n'avaient rien à envier à des hommes aussi.
36:10Donc, dans des rames de femmes,
36:13il peut y avoir aussi des femmes agressives,
36:14des personnes pour les défendre.
36:16Et en même temps, je pense que c'est un petit peu...
36:17Je comprends certaines femmes qui sont contre,
36:19parce qu'on veut l'égalité des sexes.
36:21Et ça peut être un petit peu rétrograde et rabaisser la femme,
36:23de l'éloigner des hommes.
36:25Qu'on fasse ça, mais qu'on donne le choix,
36:27comme on parlait tout à l'heure...
36:28On parlait comme au Japon,
36:29ce que nous disait l'auditeur qui a laissé un message.
36:31Voilà.
36:32Parce qu'une femme accompagnée avec son mari,
36:33bien sûr qu'elle ne va pas aller dans le wagon réservé aux femmes.
36:35Elle va rester avec son mari ou son conjoint.
36:38Mais une femme seule,
36:39peut-être qu'elle peut se sentir aussi en insécurité
36:42si le wagon n'est pas sécurisé.
36:45On arrive dans le principe,
36:47le loup dans la bergerie.
36:48Le loup arrive,
36:49il voit des proies potentielles,
36:51il va foncer dedans.
36:52Il n'y a pas suffisamment d'agents de sécurité
36:55pour empêcher justement ces agressions.
36:57Donc je dirais,
36:58je suis mitigé.
36:59Si les wagons sont archi-sécurisés
37:01pour protéger les femmes,
37:02oui.
37:02S'il n'y a pas la sécurité
37:04pour protéger les femmes et les enfants dans les wagons,
37:06où là,
37:06elles seraient en danger,
37:07mais encore plus que dans un wagon mixte,
37:10où des hommes pourraient potentiellement défendre les femmes,
37:12comme moi j'ai fait.
37:12si c'est sécurisé,
37:15oui.
37:16Si ce n'est pas assez,
37:17non.
37:17Parce que là,
37:17ce serait encore pire.
37:18Thierry,
37:18merci beaucoup.
37:19Restez avec nous.
37:20On va accueillir David.
37:21Bonjour David.
37:22Oui,
37:22bonjour RTL.
37:23Bonjour à tout le monde.
37:24Vous nous appelez Fontainebleau,
37:25c'est ça ?
37:26Absolument,
37:27oui.
37:27Seine-et-Marne.
37:28En Seine-et-Marne.
37:28Vous,
37:29vous n'êtes pas du tout pour ces wagons ?
37:32En fait,
37:32c'est ce que j'expliquais à votre collaborateur.
37:35Je suis contre ces wagons
37:37pour la simple et bonne raison
37:38qu'encore une fois,
37:39dans notre très beau pays français,
37:40on est encore une fois
37:42où on est le problème.
37:43C'est-à-dire qu'on a tout simplement
37:44un énorme problème de fermeté
37:46dans ce pays.
37:47C'est-à-dire que là,
37:48on a un problème,
37:49effectivement,
37:49ces pauvres femmes se sont agressées,
37:51se sentent en insécurité,
37:52et ma femme la première.
37:54Mais le gros problème
37:55qu'on rencontre aujourd'hui,
37:56est-ce que vous trouvez normal,
37:57je vous pose cette question,
37:58en 2025,
37:59qu'on ne soit pas,
38:00vous,
38:01femme,
38:01en sécurité,
38:02dans un wagon ?
38:03Je suis d'accord,
38:04mais moi je suis comme votre femme,
38:05si je suis toute seule le soir
38:07dans le métro,
38:08par exemple,
38:08je ne me sens pas en sécurité.
38:10Alors,
38:10c'est pour ça que c'est ce que j'expliquais
38:13à votre collaborateur,
38:15je suis pour que ces wagons existent,
38:17parce qu'il faut une solution pour vous,
38:19parce que ce n'est pas normal
38:20ce qui se passe,
38:20ce n'est pas normal,
38:22mais à court terme,
38:24c'est une bonne solution.
38:25Par contre,
38:25à long terme,
38:26le gros souci qu'on a,
38:27c'est qu'on n'a pas peur dans ce pays,
38:29on n'a peur de rien,
38:30on a le droit de tout faire.
38:31Donc aujourd'hui,
38:32il faudrait encore une fois,
38:33c'est simple,
38:34il faut envoyer un message.
38:35Le gars qui vient,
38:36qui agresse une femme,
38:37qui agresse un enfant,
38:38ou même un homme,
38:39il faut qu'il mange.
38:40Aujourd'hui,
38:41il ne se passe rien.
38:42Et alors,
38:42le gros problème,
38:43vous savez,
38:43moi je suis d'origine portugaise,
38:44alors encore une fois,
38:45ça ne vaut peut-être pas grand-chose,
38:46mais au Portugal,
38:47ça n'existe très peu.
38:49Pourquoi ?
38:50Parce qu'au Portugal,
38:51vous prenez le métro,
38:52vous,
38:52je parle à vous,
38:53vous prenez le métro,
38:54vous vous faites agresser,
38:55croyez-moi qu'il y a du monde qui bouge.
38:57En France,
38:57on va bouger,
38:58on va prendre le portable,
38:58on va vous filmer.
38:59Voilà ce qui va se passer,
39:05vous dites qu'au Portugal,
39:06les gens dans la rame interviennent.
39:09Ah non,
39:09mais attendez,
39:09moi j'ai vécu quelque chose
39:10cet été au Portugal,
39:11je n'ai jamais vu ça.
39:12J'ai vu quelqu'un,
39:13j'ai vu quelqu'un
39:14qui a voulu voler le sac à main
39:16d'une dame,
39:17plaque française,
39:18sur une station de service,
39:19les Portugais se sont mobilisés,
39:21il y a un mec qui a pris sa bagnole,
39:23c'est mis devant l'autre,
39:24l'autre est arrivé derrière,
39:25ben croyez-moi qu'il a rendu
39:26très très vite le sac à main.
39:27Parce que c'est la seule solution,
39:29il faut simplement être en cohésion,
39:32ça s'appelle vivre ensemble.
39:33Moi, demain,
39:34je suis dans la rame de métro avec vous,
39:35vous vous faites agresser,
39:37et ben c'est pas grave
39:37si j'en prends une,
39:38mais croyez-moi.
39:39Mais je pense, David,
39:40en fait,
39:41et c'est très difficile de,
39:42on ne va pas juger,
39:43mais je pense que les gens ont peur,
39:45en fait,
39:45s'ils ne disent rien.
39:46Ah mais bien sûr,
39:47mais tout le monde a peur.
39:47Parce qu'ils sont terrorisés,
39:48qu'ils se disent
39:49si on se prend un coup de couteau
39:50parce qu'on a voulu défendre.
39:52Je suis complètement d'accord avec vous,
39:54mais regardez,
39:55si on prend encore un autre exemple,
39:57quand on voit ce qui se passe,
39:58par exemple,
39:58alors ça n'a rien à voir
39:59avec ce sujet,
40:00mais avec Cheyenne,
40:01vous trouvez normal
40:02qu'aujourd'hui,
40:03on a un magasin
40:04qui va ouvrir vendredi au BHV
40:06avec des poupées
40:07qui ont été vendues.
40:08Alors ça n'ira pas dans le magasin.
40:08Non,
40:09il n'y aura pas de poupées
40:10dans le magasin.
40:11ça n'ira pas dans le magasin,
40:12mais est-ce que vous vous rendez compte
40:13du nombre de détraqués
40:15qu'on a autour de nous ?
40:16Des poupées qui ont été vendues en France,
40:17il y en a combien
40:18qui ont été vendues ?
40:19Mais il n'a pas voulu nous le dire,
40:20le porte-parole de Cheyenne.
40:21Bien sûr qu'il n'a pas voulu vous le dire.
40:22Alors qu'il n'a pas voulu le dire
40:23parce qu'il sait très bien
40:25qu'il y a un vrai problème,
40:26il n'y a plus de filtre.
40:28Et aujourd'hui,
40:28le gros problème
40:29qu'on rencontre partout,
40:30encore une fois,
40:30j'ai 38 ans,
40:31on n'a peur de rien.
40:32On n'a plus peur de son père,
40:34on n'a plus peur d'y mettre à l'école
40:35et on n'a plus peur des flics.
40:37Donc aujourd'hui,
40:37on fait des rames de métro
40:38pour les femmes.
40:39C'est quoi la prochaine étape ?
40:40La prochaine étape,
40:41c'est quoi ?
40:42Moi,
40:42je suis un homme,
40:44je n'ai pas envie,
40:45demain,
40:45je me trompe de rame,
40:46je n'ai pas envie
40:47qu'on me regarde
40:47avec des yeux
40:48comme si je pouvais faire
40:49du mal à quelqu'un.
40:50Je ne suis pas d'accord.
40:51David,
40:51restez avec nous.
40:52On poursuit le débat
40:53dans un tout petit instant
40:54et je vous redonne la parole.
40:55A tout de suite, David.
40:58Les auditeurs ont la parole
41:00avec Amandine Bégaud.
41:06RTL Midi,
41:07les auditeurs ont la parole.
41:1113h53 sur RTL,
41:12on poursuit le débat.
41:13Faut-il des wagons,
41:14des rames
41:15réservés aux femmes
41:16et aux enfants
41:17dans les transports
41:18en commun ?
41:19On en parlait
41:20avec David
41:21à l'instant.
41:22Vous êtes toujours
41:22avec nous.
41:23On va accueillir
41:24Jean-Jacques.
41:25Bonjour Jean-Jacques.
41:26Bonjour Amandine.
41:28Vous nous appelez
41:29de Marbonne,
41:29je crois.
41:31Exactement.
41:33Et alors vous,
41:34vous trouvez ça
41:34plutôt bien ?
41:36Écoutez,
41:36on a découvert ça
41:37avec ma femme.
41:38On est allé
41:39à l'exposition
41:39universelle de Dubaï.
41:41Je crois que c'était
41:42en 2023.
41:44Et en rentrant
41:45le soir,
41:45on a pris un wagon,
41:46on est rentré
41:47dans le wagon.
41:48Et là,
41:48on s'est aperçu
41:49qu'il n'y avait
41:50que des femmes
41:51avec des enfants
41:52et qu'ils me regardaient,
41:53qu'ils me regardaient.
41:54Et là,
41:54on s'est aperçu
41:55sur les écriteaux
41:56que c'était
41:56un wagon
41:57réservé aux femmes.
41:59donc,
42:00je ne suis pas sorti
42:01du wagon,
42:02mais j'ai pu prendre
42:03le petit couloir
42:03à côté
42:04et je me suis installé
42:05sur le wagon
42:06d'à côté.
42:07Et après,
42:08on a discuté
42:09avec ma femme,
42:09on a dit
42:09mais beaucoup de femmes
42:12sont en insécurité
42:14le matin
42:14quand ils prennent
42:15le métro
42:16ou le soir
42:17quand ils rentrent
42:18chez elles.
42:19Quand elles rentrent
42:19chez elles,
42:20eh bien,
42:20pourquoi pas faire
42:21la même chose
42:21en France ?
42:22Il suffit
42:22de mettre
42:23un wagon
42:24spécial pour ça.
42:25Les femmes
42:26qui veulent y aller,
42:27y vont.
42:27celles qui ne veulent
42:28pas y aller,
42:29elles vont dans
42:29le wagon d'à côté.
42:31On n'arrivera pas
42:32aujourd'hui
42:33à arrêter
42:34tous les pervers.
42:36C'est une solution
42:36très, très simple.
42:38Pourquoi pas
42:39la mettre en place
42:40tout de suite ?
42:40Jean-Jacques,
42:41restez avec nous
42:42parce qu'on a
42:43un certain nombre
42:44de messages aussi
42:45via l'application
42:46RTL
42:46et sur les réseaux sociaux
42:48dont un qui vous répond
42:50Jean-Jacques
42:50puisque vous nous aviez
42:51laissé un message.
42:52Bonjour Victor.
42:53Bonjour Amandine,
42:53bonjour à tous.
42:54Oui exactement,
42:54il y a David
42:55sur la page Facebook
42:56qui nous dit
42:56quand je vois
42:56qu'on est en train
42:57de citer Dubaï
42:58en exemple,
42:58je ne suis pas sûr
42:59que cet Émirat
43:00soit un exemple
43:01sur le plan
43:01du droit des femmes
43:02et puis Martine
43:03allait dans la foulée
43:04on en est rendu là.
43:05Il n'y a pas
43:06d'autres solutions
43:06pour lutter
43:07contre ces violences
43:08comme par exemple
43:08des agents de sécurité
43:09dans les rames.
43:10Ça, ça serait dissuasif.
43:11C'est vrai,
43:12merci beaucoup Victor.
43:13C'est vrai Jean-Jacques
43:14que Dubaï
43:15est quand même plus...
43:16En matière
43:17de discrimination
43:18des femmes
43:18c'est quand même...
43:20Non mais regardez
43:21le taux de criminalité
43:23à Dubaï.
43:24Oui mais c'est pour
43:25des régions religieuses
43:26Jean-Jacques
43:26à Dubaï.
43:28Non, non,
43:28c'est le plus faible
43:29du monde.
43:29Vous pouvez laisser
43:30votre portable
43:30sur une table,
43:31personne ne va vous le voler.
43:33Alors, bien sûr,
43:34c'est peut-être
43:34le mauvais exemple
43:35que ce soit Dubaï
43:36mais il y en a
43:37plein d'autres pays
43:37qui font la même chose.
43:39Oui, il y a le Japon
43:40et il y a des pays
43:41en Europe
43:42qui le font également.
43:43C'est une solution
43:44très très simple
43:45et je ne comprends pas
43:46et on est bien en France
43:4750% pour,
43:4950% contre
43:50et ce qui me surprend
43:51aussi c'est que
43:52ce sont les femmes
43:53qui sont contre.
43:54Enfin, je ne sais pas
43:55l'insécurité
43:56des femmes
43:57dans les transports
43:58en commun.
43:59Il n'y a pas besoin
44:00d'être allées
44:01dans les transports
44:01en commun
44:02tous les soirs
44:02pour le voir.
44:03Mais je suis assez étonnée
44:04qu'on n'ait pas
44:05de jeunes filles
44:05effectivement notamment
44:06qui nous aient appelées
44:08sur ce sujet.
44:09Thierry, vous vouliez réagir
44:10aux propos de Jean-Jacques ?
44:12Bien sûr, bien sûr.
44:12La comparaison entre Dubaï
44:14et la France
44:14n'a rien à voir.
44:15C'est qu'à Dubaï
44:17et dans les pays
44:17comme le Japon
44:18il y a une vraie justice.
44:19Les gens ont peur.
44:20Dès qu'ils vont faire
44:20un larcin
44:21ils vont prendre cher.
44:23En France
44:23comme disait David
44:23tout à l'heure
44:24on ne prend rien.
44:25Donc on ne peut pas
44:26comparer Dubaï
44:28et le Japon
44:28avec la France.
44:29La justice en France
44:30c'est complètement laxiste.
44:31Une femme qui se fait
44:32agresser et violer
44:33le gars il va être dehors
44:34avec un bracelet.
44:34Il n'y a plus de justice
44:35en France.
44:36Donc pourquoi ?
44:37Pourquoi on intervient
44:38nous-mêmes
44:38à un moment donné ?
44:39Ne comparez pas
44:40monsieur Jean-Jacques
44:41ne comparez pas
44:42Dubaï et la France.
44:43Oui à Dubaï
44:43on va vous poser un portable
44:45on ne va pas vous le prendre.
44:45Pourquoi ?
44:46Parce que le voleur
44:46quand il est pris
44:47il va être emprisonné.
44:49En France
44:49il n'aura rien.
44:50Et puis je voudrais
44:51ajouter quelque chose
44:52j'étais en train
44:52de vérifier
44:53depuis quand les femmes
44:53ont le droit
44:54de conduire à Dubaï
44:55ça date que depuis 2001.
44:57Exactement.
44:58Oui.
44:59C'est sans doute
45:00pas pour des raisons
45:00de sécurité
45:01que les femmes
45:02prennent des rames
45:03à part à Dubaï.
45:04Jean-Jacques.
45:05D'ailleurs
45:06ce n'était pas ça
45:06que je voulais citer.
45:08C'est tout simplement
45:09avec ma femme
45:10on a découvert ça
45:11là-bas.
45:11Vous avez découvert
45:12l'existence de ça.
45:13Peu importe
45:14où on se situe
45:16ça aurait été
45:16en Allemagne
45:17ou en Belgique
45:18ça aurait été pareil.
45:19On a découvert
45:20ce système
45:21alors c'était
45:22à partir de 17h le soir
45:24ce wagon réservé
45:25aux femmes
45:26on a trouvé ça génial
45:27que ça soit
45:28à Dubaï
45:29en Belgique
45:29en Suisse
45:30il ne faut pas
45:31te méprendre
45:32sur le fait
45:33que j'ai dit
45:33j'ai découvert ça
45:34à Dubaï.
45:35Non j'aurais pu
45:36découvrir ça ailleurs.
45:38Est-ce que ces wagons
45:38sont sécurisés ?
45:40Est-ce que ces wagons
45:40sont sécurisés ?
45:41Est-ce que les wagons
45:42à Dubaï
45:43les femmes sont libres
45:44dans le wagons
45:44donc un agresseur
45:45peut rentrer
45:45comme un loup
45:46dans une vergerie ?
45:47C'est ça.
45:47C'est ces femmes
45:48qui ne sont pas protégées.
45:49Je vous assure
45:49que ça bougerait
45:52quand même.
45:52Bon je ne vais pas
45:53rentrer dans tous les détails
45:54mais là aujourd'hui
45:55on est en France
45:56et je dis simplement
45:57ce serait une très bonne idée
45:59de mettre ça en place.
46:01Valérie, Marie-Joëlle
46:02les deux femmes
46:03de cette discussion
46:04je vous laisse le mot
46:04de la fin
46:05à toutes les deux
46:05Valérie d'abord.
46:07Ben
46:08j'ai pas bien entendu
46:10Amandine.
46:10Ah non non
46:12c'était pour vous laisser
46:14le mot de la fin
46:15pour conclure le débat
46:17Marie-Joëlle peut-être ?
46:18Je trouve très triste
46:19ce que vient de dire
46:20le monsieur
46:21d'abord parce qu'il est allé
46:23à Dubaï
46:24et deuxièmement
46:25d'accepter
46:27je dis
46:29deuxièmement
46:30d'accepter
46:31qu'il y ait
46:31des wagons pour femmes
46:32à ce moment-là
46:34si moi je viens
46:35parce que j'ai que
46:35des mecs chez moi
46:36alors je pars avec eux
46:38ils vont de leur côté
46:40et moi je me retrouve
46:40toute seule dans un wagon
46:41non
46:42je ne suis pas d'accord
46:44la vie est ensemble
46:45toi
46:46et ce sera exactement
46:47ce que je dis
46:48et jusqu'à la fin
46:50de ma vie
46:50je le dirai
46:51en plus
46:52je vais vous dire
46:52tout simplement
46:53puisqu'on a cité
46:55mon âge
46:55et bien je sors
46:56toute seule
46:57le soir je rentre
46:59très tard du cinéma
47:00je suis même allée
47:01chercher de l'essence
47:02à 23h
47:04à une pompe à essence
47:05et je pense aussi
47:07que votre attitude
47:08peut quelquefois
47:09je dis bien
47:10quelquefois
47:11dissuader
47:12certaines personnes
47:13voilà
47:14c'est tout
47:14merci beaucoup
47:15Marie-Joëlle
47:17toutes les opinions
47:18s'expriment
47:18vous le savez
47:19chaque jour sur RTL
47:20vous avez la parole
47:21entre 13h et 14h
47:22et aujourd'hui
47:23tous ceux qui sont intervenus
47:24à l'antenne
47:25repartent avec
47:26ce livre
47:27l'heure du crime
47:28spécial cold case
47:29le deuxième tome
47:30signé Jean-Alphonse Richard
47:31Jean-Alphonse
47:32qu'on va retrouver
47:32dans un instant
47:33pour un cold case
47:34américain
47:34oui dans la suite
47:35oui dans la suite
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