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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 14 novembre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:07Avec Amandine Bégaud.
00:09Elle a eu cette question, les narcotrafiquants ont-ils franchi un nouveau cap à Marseille ?
00:14C'est la question qu'on se pose après l'assassinat du petit frère d'une des figures de la lutte contre le trafic de drogue,
00:20tuée par balle hier en plein jour.
00:23L'hypothèse d'un assassinat d'intimidation n'est pas écartée,
00:27elle est même étudiée de près, c'est ce que nous disait tout à l'heure sur RTL, le procureur de la République de Marseille.
00:33C'est évidemment une hypothèse qui est envisagée.
00:37Si tel devait être le cas, on pourrait dire qu'on a un point de bascule.
00:40Des victimes, des petites mains du trafic assassinées, on en a eu.
00:44On a eu des victimes collatérales, Marseille a durement payé,
00:47mais c'était des personnes qui se prenaient des balles perdues.
00:50Si on a des victimes totalement étrangères au trafic,
00:53et qu'on est là dans la logique de l'avertissement et des agissements,
00:57parce qu'il est simplement membre de la famille d'une personne active,
01:00effectivement, si tel devait être le cas, on aurait une véritable bascule.
01:04Ça serait naturellement particulièrement inquiétant.
01:07Dans l'actualité, également, les suites de la polémique autour de Xi'in et les magasins Xi'in,
01:12prévus dans cinq magasins BHV en région, sont reportés.
01:18C'est ce qu'annonce le patron du BHV, reporté de quelques jours, de quelques semaines.
01:21Précise-t-il, il faut, dit-il, qu'on adapte l'offre et la politique de prix.
01:27C'est pour ça que nous décalons de quelques jours ou quelques semaines ces ouvertures en région.
01:32Dans l'actualité, également, le Premier ministre Sébastien Lecornu,
01:37qui est en déplacement aujourd'hui à Albi.
01:40À l'instant, il estime qu'il faut réformer en profondeur les agences rationnelles de santé.
01:45Dans l'actualité, également, Kylian Mbappé, forfait pour le prochain match de l'équipe de France en Azerbaïdjan.
01:52Match prévu dimanche, alors que les Bleus se sont qualifiés, on le rappelle, hier,
01:57pour la Coupe du Monde de foot qui aura lieu l'été prochain aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.
02:03Après leur victoire, 4 à 0, c'était face à l'Ukraine.
02:06La météo, ça change très nettement aujourd'hui, Valérie Quintin.
02:11Et alors ce week-end, pas terrible ?
02:13Là, c'est la passation de pouvoir vers l'hiver la semaine prochaine.
02:16On y détend en même temps.
02:17Oui, c'est vrai, il fallait que ça arrive.
02:18Donc demain, on va avoir encore un ciel bien chargé, avec des averses assez fréquentes sur la moitié nord,
02:23mais surtout de grosses pluies orageuses, surtout en matinée, tout au long de la matinée d'ailleurs,
02:26entre la Drôme, l'Ardèche et le Vaucluse.
02:28Ça va commencer la nuit prochaine, donc il y aura un gros cumul d'ici demain midi environ.
02:33Pour tous les autres, donc un ciel quand même pas mal nuageux,
02:35mais du soleil tout de même, près de l'Atlantique ou encore près des Pyrénées.
02:38Des températures demain qui restent assez douces, malgré tout.
02:4015 à 17 degrés pour la moitié nord, 16 à 24 pour la moitié sud.
02:44Température qui baisse dimanche, 14 degrés de moyenne au nord, 17 au sud.
02:48Toujours un ciel bien gris au nord de la Loire, un petit peu plus de soleil en allant vers le sud.
02:52Des pluies encore soutenues dans l'est dimanche, évidemment de la neige en montagne.
02:55Et puis, tout ce petit monde va vraiment se transformer en hiver la semaine prochaine.
02:59Les températures repasseront sous la barre des 10 degrés, notamment au nord.
03:02Et forcément, la limite plus neige va descendre, sérieusement.
03:04Il est temps de ressortir les écharpes et les doudounes. Merci Valérie.
03:07Je ne comprends pas que dans notre beau pays, il n'y a pas une règle qui impose aux politiques une réduction drastique des déficits.
03:23Mais dès qu'ils commencent, pas quand on en est où on en est aujourd'hui.
03:26Il devrait y avoir pour moi des objectifs qui soient clairs, de réduction.
03:29Moi, j'ai travaillé plus de 20 ans comme directeur d'agence dans une très grosse entreprise.
03:33Chaque année, les budgets faisaient que jamais on n'aurait laissé passer un budget avec un déficit.
03:37C'est impossible. Il n'y a que des politiques qui sont capables de faire ce genre de choses.
03:41La réaction de Gérard après les propos ce matin, et on l'évoquait à l'instant dans le journal, du nouveau ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou,
03:49qui s'inquiète. Ils s'inquiètent pourquoi ? Parce que le compte n'y est pas, en tout cas pour ce qui est du budget de la Sécurité sociale.
03:5924 milliards de déficits prévus si tous les amendements votés sont retenus,
04:06alors même que le gouvernement tablait sur un déficit à 17 milliards.
04:10Alors pourquoi et comment expliquer que les députés n'arrivent pas à se mettre d'accord ?
04:14Quelles sont vos solutions à vous pour faire des économies ? On en débat et on va commencer avec Philippe. Bonjour Philippe.
04:21Bonjour Alandine.
04:22Vous nous appelez d'où Philippe ?
04:24Je vous appelle de Réunisson d'Alameuse.
04:27Il y a un petit grésillement, je ne sais pas si c'est votre téléphone.
04:31Oui, il y a beaucoup de vent, beaucoup de vent.
04:32Ah, vous êtes dehors, c'est du vent.
04:34Oui, oui.
04:34Bon, je ne sais pas si vous pouvez vous mettre un tout petit peu à l'abri.
04:38Oui, oui.
04:38Mais vous aussi, vous êtes très inquiet de voir comme ça ce déficit se creuser ?
04:44Absolument. Et ce qui est choquant, c'est de passer de 17 à 24 milliards.
04:47On nous annonce des grandes réformes, des économies à faire, mais en fait, on n'en voit pas de jour.
04:54Philippe, on ne vous entend pas très bien. Victor va vous reprendre et vous allez revenir à l'antenne dans un tout petit instant.
05:01Bonjour Gérard.
05:02Bonjour, bonjour Alandine.
05:04Vous nous appelez d'où ?
05:05De Nantes.
05:06De Nantes. Et alors vous aussi, ça vous inquiète ?
05:09Ça m'inquiète et puis ça me scandalise parce qu'en fait, on s'aperçoit qu'on nous bassine depuis des mois avec les budgets, avec la situation financière de la France.
05:17Et ils sont incapables de faire la moindre économie.
05:21La seule chose qu'ils sont capables, par contre, c'est d'inventer des nouvelles taxes.
05:23Ça, par contre, ils sont très inventifs.
05:24Mais incapables, tout simplement parce qu'aujourd'hui, ils sont tous en train de faire tout simplement leur petit marché pour les élections dans un peu plus d'un an.
05:31Et on voit que les deux seuls ministres qui sont inquiets par rapport à ça, c'est des ministres qui viennent de la société publique.
05:39Société civile, oui, qui ne sont pas des politiques.
05:41Oui, société civile, pardon, oui.
05:43Non, non, c'est vraiment scandaleux et puis c'est révoltant.
05:47Alors après, Gérard, vous dites qu'ils ne font que voter des impôts.
05:51L'une des raisons, sur le budget de la Sécu, en tout cas du creusement de ce déficit, c'est par exemple, ils ont dit non au gel des pensions de retraite.
05:59Les députés, ils ont dit non aussi à la taxation d'un certain nombre de produits.
06:07En fait, le problème, c'est que quand on essaye de faire rentrer de l'argent dans les caisses, à chaque fois, personne n'en veut, quoi.
06:13Ou les personnes concernées n'en veulent pas.
06:15Non, mais pourquoi ils n'en veulent pas ? Parce que je réinsiste, parce qu'aujourd'hui, ils font leur petit marché, parce qu'il ne faut surtout pas choquer les électeurs.
06:25Qu'est-ce que pensent les gens ? Qu'est-ce qu'ils s'imaginent ?
06:27Ils s'imaginent qu'on va marcher comme ça éternellement, la retraite qu'un jour on l'aura à 55 ans, puis à 50, mais les gens marchent sur la tête, quoi.
06:35Donc vous, vous seriez pour taxer un certain nombre de choses, ou par exemple, geler les pensions de retraite, au moins un certain temps, pour faire rentrer de l'argent dans les caisses ?
06:43Bien sûr. En tout cas, et puis après, il y a ainsi à faire. Il y a pensions de retraite et pensions de retraite.
06:47Bien sûr.
06:47La personne qui a 1 000 euros de pensions de retraite, bien sûr qu'il ne faut pas le faire.
06:50C'est comme l'histoire des travaux pénibles au niveau de la retraite.
06:55Ils sont incapables de faire, voilà, c'est tout ou rien, quoi.
06:58Aujourd'hui, il y a des choses à faire.
07:00Moi, je suis recrété, je travaille toujours parce que j'ai ouvert mon entreprise derrière.
07:04Je suis recrété. Si demain on me dit qu'il faut bloquer pendant un an, je ne vais pas mourir, même bien sûr, je n'en ai pas envie.
07:11Personne n'a envie.
07:11En fait, ce que vous regrettez, Gérard, c'est le manque de courage, finalement, des politiques.
07:15Exactement. Mais de toute façon, ça se saurait.
07:17Si les politiques avaient du courage, ça se saurait depuis le temps.
07:19Ça fait 40 ans qu'on est à la rue, complètement, financièrement, parce qu'ils n'ont pas de courage.
07:23Mais moi, je reviens sur une chose par rapport aux gens qui viennent de la société civile.
07:27C'est que la plupart, vous prenez le curriculum de tous ces politiques, ils n'ont jamais travaillé de leur vie.
07:31Donc, ils ne savent pas ce que c'est, et le courage, surtout, ils ne savent pas ce que c'est.
07:35Eux, ce qu'il faut, c'est qu'ils fassent plaisir aux électeurs, en leur vendant, en leur promettant n'importe quoi,
07:39qu'ils ne tiendront jamais derrière, d'ailleurs.
07:41Mais c'est comme ça que ça fonctionne depuis longtemps.
07:44Mais il faudrait qu'à un moment donné, il y ait des gens de courage qui disent, voilà, on arrête de jouer, on arrête de rêver,
07:50parce que ce qu'on oublie, c'est que c'est à nos enfants et à nos petits-enfants qu'on va laisser toute la misère.
07:55Parce qu'à un moment donné, ça s'arrêtera.
07:57On ne peut pas.
07:57Moi, j'ai fait des budgets pendant 30 ans dans diverses entreprises.
08:03Présentez à votre patron un budget, un an peut-être, parce qu'il y a des situations économiques,
08:08mais présentez-lui un budget de 3 ans déficitaire.
08:11Mais ça n'existe nulle part, ça n'existe nulle part.
08:14Gérard, restez avec nous.
08:16Philippe, ça y est, on vous a retrouvé.
08:18Oui, absolument.
08:18Ah, voilà, ça fonctionne beaucoup mieux.
08:21Gérard disait, c'est scandaleux et pas sérieux.
08:24Vous êtes d'accord avec ça ?
08:26Absolument. Et moi, je dirais à Gérard que, de toute façon, on a des politiques qui ne sont pas du tout à la hauteur de leur poste.
08:33Il y a des réformes à faire.
08:34La sécu est dans le rouge.
08:36La sécu, elle appartient à tout le monde.
08:37Mais ce qu'il ne faut pas oublier, vous avez les prescripteurs.
08:40Qui sont les prescripteurs ?
08:41Ce sont les médecins.
08:42Moi, je connais des gens qui ont pris une semaine de maladie pour aller au vendange.
08:46Je connais des gens qui ont pris dix jours pour aller installer leur fille dans une ville à côté parce qu'elle rentrait à la fac.
08:52Vous avez les cassos qui ne travaillent pas, qui consomment à outrance des médicaments.
08:56Vous avez la réforme de l'AME à mettre en place.
09:00Il y a plein de choses à faire.
09:00Mais Philippe, je prenais un exemple.
09:03Aujourd'hui, en France, en tout cas, c'est un peu le sentiment que parfois on a.
09:07Dès qu'on propose des économies, les personnes concernées crient au tollé.
09:14Je prends l'exemple parce qu'il est assez parlant.
09:16Mais encore une fois, ce n'est pas une volonté d'appuyer sur ce point-là.
09:20Mais par exemple, sur le gel des pensions de retraite, les députés ont rejeté cette mesure.
09:26Ils veulent que les retraites restent indexées sur l'inflation.
09:29Mais ça aurait permis de faire des économies.
09:31Sauf qu'ils ne l'ont pas fait parce que les retraités n'étaient pas contents.
09:34Gérard disait qu'il n'est pas question, par exemple, de taxer ou de geler les pensions des petites retraites.
09:40Effectivement, quelqu'un qui a 1 000, 1 200 euros par mois de retraite, on ne va pas y toucher.
09:45Mais des grosses retraites, 4 000, 5 000 euros, est-ce que là, ça ne vaudrait pas le coup de les geler ?
09:51Certainement.
09:52Mais là, nos politiciens n'ont pas le courage de le faire.
09:56Parce que ce sont leurs électeurs.
09:57C'est ça ?
09:58Il est là le problème.
09:59On veut faire plaisir aux électeurs.
10:00Moi, dans mon département, je vois l'ex-député se promener en ville, serrer des mains,
10:07parce que c'est la course comme candidat à la mairie.
10:10On raconte n'importe quoi.
10:12Le problème, c'est que nous avons les hôpitaux qui sont dans le rouge.
10:15De toute façon, nous n'allons pas pouvoir continuer longtemps comme ça.
10:18On est au pied du mur.
10:19Alors, de 17 milliards, on passe à 24 milliards, Amandine.
10:24Le problème, c'est que les médicaments sont moins remboursés.
10:26Vous avez des franchises médicales.
10:27Vous avez des dépassements d'honoraires.
10:29Je pense que notre ministre a dû aller à la même école que Bruno Le Maire.
10:33Moi, je mets en doute tous ces chiffres-là.
10:35C'est bien plus de 24 milliards.
10:36Vous pensez que c'est plus encore ?
10:37Le déficit.
10:38Là, c'est pour la CQ, il parle.
10:41Bien sûr, mais il y a des dépenses à outrance.
10:43Moi, j'ai travaillé 40 ans au centre hospitalier.
10:47Toutes les semaines, j'avais les mêmes individus en état d'ébriété.
10:51Ils étaient hébergés en une nuit aux urgences.
10:53Ça coûte 1 200 euros.
10:54Le lendemain matin, ils ressortaient.
10:55Dans l'après-midi, ils revenaient avec 2,50 grammes.
10:57C'était une fracture.
10:59Et des gens qui ne travaillent pas, ce sont des charges pour la société.
11:01Je suis désolé.
11:02Il y a un moment, il va falloir taper sur la table, dire stop, c'est fini, aux dépenses.
11:05Philippe et Gérard, restez avec nous.
11:07On va poursuivre le débat dans un tout petit instant.
11:09A tout de suite sur RTL.
11:09Bien sûr qu'il y a de quoi être inquiet lorsque l'on voit actuellement les discussions sur le budget et celui de la sécurité sociale.
11:30Que des dépenses, pratiquement aucune recette.
11:32Les députés sont prêts à voter n'importe quoi, à proposer des choses complètement irrationnelles, de manière à garder leurs électeurs.
11:43La réaction de Valérie après les propos de Jean-Pierre Farandou, le nouveau ministre du Travail, inquiet de la tournure des débats à l'Assemblée nationale.
11:51Le compte n'y est pas, dit-il.
11:53On est très très loin du compte même pour le budget de la Sécu.
11:56On en parle avec vous.
11:57Philippe et Gérard sont toujours avec nous.
11:58On va accueillir François.
11:59Bonjour François.
12:00Vous nous appelez d'où François ?
12:04Moi je vous appelle de Normandie.
12:05Orbec exactement.
12:06Orbec, c'est à côté de quoi ?
12:08À côté de Lisieux.
12:10Très bien.
12:11Vous êtes retraité.
12:12Je suis retraité.
12:14Et vous aussi, vous êtes inquiet ?
12:15Je suis inquiet, pas pour moi personnellement, mais je suis inquiet pour mes enfants, pour les petits-enfants.
12:21Je suis inquiet parce que je m'aperçois que, je dirais que le ministre actuel, M. Farandou,
12:27eh bien, il a pris le train en route pour quelqu'un qui était la FNCF.
12:31C'est pratique.
12:32Bien vu.
12:32Mais c'est un train qui est mauvais en direction, mais pas d'aujourd'hui, depuis le passage des 35 heures.
12:40Ah, pour vous, c'est là le nœud du problème ?
12:42Ah bah, le nœud du problème, il est là parce que malheureusement, c'était très agréable pour tout le monde de dire, on passe à 35 heures.
12:48Mais 35 heures, c'est moins de productivité, c'est moins de rentabilité dans les entreprises.
12:53Et puis, on s'est trouvé avec des entreprises qui ont délocalisé, qui sont parties à l'extérieur, avec moins de gens qui cotisent,
12:58moins de gens qui cotisent et plus de retraités.
13:01Donc, il y a une bascule qui se fait dans la balance qui n'est pas valable et qui ne peut pas durer.
13:06Ça veut dire qu'aujourd'hui, François, vous préconisez, vous, qu'on supprime les 35 heures ?
13:10Ça serait de revenir au moins à une chose importante, c'est qu'à dire, les 39 heures n'étaient pas très pénibles,
13:17parce que je m'aperçois que les gens qui font 35 heures vont aller faire du travail, malheureusement au noir à côté,
13:22pour subvenir à un manque de salaire qu'ils ont pu.
13:26Vous en connaissez beaucoup ?
13:28Oh là là, on pourrait faire une émission sur 3-4 jours, sur des gens qui, le week-end, vont partir,
13:35parce que malheureusement, ils ont travaillé, et parce que malheureusement, ils n'ont pas les moyens,
13:40avec le salaire actuel, de continuer de vivre normalement.
13:44François, des gens qui font quoi dans la vie, par exemple, sans citer de nom, mais quels métiers ?
13:48C'est-à-dire, en fin de compte, c'est presque tous les métiers,
13:51hormis les métiers de personnes qui vont gagner 3-4 000 euros par mois.
13:56Mais on va dire, tous les salaires en dessous,
13:59eh bien, ils vont essayer de trouver une solution pour faire un petit travail à côté,
14:03pour subvenir à leurs besoins.
14:05Et tout à l'heure, j'entendais un de vos auditeurs qui disait,
14:08je suis à la retraite, mais j'ai monté mon entreprise.
14:11Alors, c'est bien, parce qu'il a monté son entreprise,
14:14mais ça prouve que, peut-être que sa retraite, si elle avait été largement suffisante,
14:17il n'aurait peut-être pas monté son entreprise.
14:19Gérard, il est toujours avec nous, justement.
14:21Gérard, vous entendez ce que dit François ?
14:24Oui, oui, oui.
14:24Moi, ça n'a rien à voir.
14:25Moi, j'ai une retraite, j'ai une très bonne retraite,
14:28donc ça n'a rien à voir.
14:29C'est parce que, tout simplement, je considérais qu'il était trop tôt, à 61 ans,
14:32qu'on m'arrêtait de travailler.
14:34Et vous connaissez, comme François, des gens qui, effectivement,
14:38font un petit boulot le week-end pour combler les...
14:40Oui, oui, oui.
14:41C'est vrai ?
14:42Oui, oui.
14:42Je pense que tout le monde en a un peu autour de soi,
14:45avec des gens qui ont des...
14:46Bien sûr, comme disait François, il dit,
14:49des gens qui ont des bas salaires,
14:50et qui vont compenser à droite à gauche avec des petits jobs.
14:54Oui, oui, bien sûr.
14:54Mais alors, j'ai presque honte, mais moi, je découvre ça.
14:58Non, non, mais c'est vrai, je ne pensais pas que c'était aussi...
15:03Mais bien sûr.
15:04Oui.
15:05Bien sûr que j'ai répondu.
15:06C'est l'illustration que, une fois de plus,
15:08mais ça, on en parle très souvent avec vous, les auditeurs,
15:11que les salaires sont trop bas,
15:12et que même ceux qui travaillent, pour beaucoup,
15:14n'arrivent pas à s'en sortir à la fin du mois.
15:16C'est clair.
15:18Les salaires sont trop bas,
15:21parce que, simplement, il n'y a plus de possibilité pour les entreprises
15:24d'augmenter leurs salariés au niveau qu'ils voudraient,
15:27parce que les charges sont trop importantes.
15:30Là aussi, il va falloir que le gouvernement fasse quelque chose.
15:34Et puis, le gouvernement...
15:34Mais si on baisse les charges, François,
15:36ça fait moins de rentrées d'argent pour l'État.
15:38Je suis d'accord avec vous,
15:39mais il y a une chose qu'il faut se mettre quand même aussi en évidence,
15:43c'est que le gouvernement actuel, il n'est pas si bête que ça,
15:46parce qu'il a laissé la responsabilité qu'il avait de placer un budget
15:50à des parlementaires, en disant,
15:52si eux, ils ne réussissent pas, on dira,
15:54du coup, ce n'est pas de notre faute, c'est eux qui n'ont pas pu.
15:56Vous pensez que c'est important ?
15:59C'est une tactique aussi politicienne,
16:01c'est-à-dire que, de toute façon, ne pas fleurer,
16:03même si les députés ne se mettaient pas d'accord avec les sénateurs,
16:07que les sénateurs refusent les choses des députés,
16:10le gouvernement, en dernier ressort,
16:11pourrait utiliser, par exemple, l'article 47.1 de la Constitution
16:16pour faire passer le budget de la Sécu.
16:18Philippe, vous êtes d'accord avec ça,
16:20ces tactiques de la part du gouvernement ?
16:23Non, moi, je trouve, le gouvernement,
16:26je suis énormément déçu, mais successivement.
16:28Mais ce que je voudrais rajouter à l'auditeur,
16:30c'est vrai qu'il y a des gens qui travaillent au noir,
16:32comme il dit si bien,
16:33ce sont des gens qui ont travaillé toute leur vie,
16:34qui ont une retraite de 1 400, 1 500 euros,
16:36ils ont du mal à la fin du mois.
16:38Mais s'ils travaillent au noir, ces gens-là,
16:39ce sont des courageux.
16:40Regardez à l'échelon national,
16:42combien de gens qui ne travaillent pas
16:43et qui profitent du système social.
16:45Mais vous croyez vraiment, Philippe,
16:46qu'il y a tant de gens que ça,
16:49aujourd'hui, qui profitent encore du système,
16:50il y a quand même plus de contrôle ?
16:52Mais oui, il y en a énormément, Amandine,
16:54énormément, regardez les gens du voyage
16:56qui profitent du système,
16:58on se branche sur l'eau,
16:59on ne paye pas l'eau,
17:00on ne paye pas l'électricité,
17:01on est au RSA,
17:03on deal, on vend,
17:04mais il faut ouvrir les yeux,
17:06il faut arrêter de se mettre les yeux dans un carton,
17:09ce n'est pas possible.
17:10C'est un ciel ouvert, tout ça.
17:12Regardez combien de gens qui ne travaillent pas
17:13et qui deal, qui gagnent plus que d'aller travailler.
17:16Oui, alors, ce n'est pas non plus une majorité,
17:18mais effectivement, ça existe.
17:19Mais regardez ce qui se passe dans les grandes villes, Amandine,
17:22regardez les chiffres qui explosent,
17:24même dans les petites communes,
17:24maintenant, vous avez des jeunes qui ne travaillent pas,
17:27qui glissent à la précarité
17:28et qui préfèrent dealer
17:29que d'aller travailler en usine à 1 200-300 euros.
17:32Il y avait une idée de François Bayrou
17:33qui voulait de 35 heures passer à 36 heures.
17:35Il faut remettre les gens au travail,
17:37faire travailler les gens à 40 heures semaine,
17:40il faut du plein emploi.
17:42Un pays qui ne produit pas ne crée pas de richesse.
17:44Aujourd'hui, nos industries ferment
17:45et nous glissons dans la précarité.
17:48Il y aura du chômage,
17:49il y a moins de cotisants,
17:50donc il y a moins de recettes dans les caisses.
17:52C'est simple.
17:52Et nous avons nos grandes autorités
17:54qui dépensent à outrance.
17:55J'entendais tout à l'heure sur votre antenne
17:57qu'il n'y a rien à voir.
17:58Sébastien Lecornu
17:58qui voudrait faire une grande réforme des ARS.
18:00Mais les ARS, c'est une usine à gaz,
18:02ça ne sert à rien.
18:03Mais c'est peut-être pour les simplifier.
18:04Non, je n'en sais rien, moi.
18:06Mais ça ne sert à rien.
18:10Je vais vous citer deux cas de directeurs d'ARS
18:12qui sont nus dans mon établissement.
18:14Mais c'est à mourir de rire.
18:15C'est des gens qui ont des salaires phénoménales
18:16avec des voitures.
18:18Et on a créé des GHT,
18:19on a décousu Paul pour habiller René.
18:21Et au final, vous avez des établissements
18:22qui ne fonctionnent plus du tout.
18:24Regardez dans toutes les grandes villes,
18:25des services d'urgence qui ferment,
18:27des services qui ferment,
18:28on supprime des lits.
18:29Non, non, non.
18:30On a affaire à des gens qui sont incompétents.
18:32Je voudrais qu'on entende Didier aussi.
18:34Bonjour Didier.
18:35Oui, bonjour Amandine.
18:37Bonjour.
18:37Vous nous appelez d'où ?
18:39Alors moi, je vous appelle le bala.
18:40Actuellement, je suis à Clermont-Ferrand.
18:41Parce que vous êtes routier.
18:43Voilà, c'est ça.
18:43Tout à fait, c'est ça.
18:45Vous aussi, vous êtes inquiet et en colère
18:47comme Philippe, Gérard et François ?
18:48Oui, moi, je suis inquiet.
18:50Je vais vous dire quelque chose
18:51qui va être très rapide, en fait.
18:53On voudrait faire passer l'extrême droite
18:55qu'on ne s'y prendrait pas mieux.
18:57Pour vous, ça attise ?
18:59Bien sûr, mais bien sûr.
19:01Bien sûr qu'on va y avoir le droit.
19:03Ça, c'est une certitude.
19:05C'est une certitude.
19:07On fait des...
19:08Enfin, moi, je ne sais pas.
19:10Je ne sais pas.
19:10Là, on est carrément à côté de la plaque.
19:12Ce sont quand même des gens
19:13qui ont soit-disant des années derrière eux,
19:17mais des années de quoi ?
19:18Des années de rien du tout.
19:19La plupart, ils ne savent même pas
19:20combien coûte une baguette.
19:21La plupart des hommes politiques
19:22ou des femmes politiques ne savent pas.
19:23Qu'est-ce que vous feriez, vous, David,
19:24s'il y avait une...
19:25Didier, pardon,
19:26s'il y avait une mesure ?
19:28Déjà, contrôler toutes les aides
19:31qui sont données aux uns et aux autres
19:32et qui profitent, quoi, en fait,
19:35et qui n'en ont pas forcément besoin
19:36parce que, comme on dit tout le temps,
19:38ils vont travailler à côté.
19:39Ils vont travailler au noir.
19:40Moi, j'en connais.
19:41J'en connais.
19:42Vous aussi, vous en connaissez ?
19:43Mais bien sûr, mais bien sûr.
19:44Mais pas pour combler des petits salaires ?
19:48Non, bien sûr que non,
19:49parce que la plupart sont demandeurs d'emploi.
19:52Ils sont demandeurs d'emploi.
19:53Donc, ils touchent le chômage.
19:56Et puis, à côté, ils vont travailler.
19:58Et puis, comme ça,
19:59voilà, ils vont travailler la plupart.
20:01Alors, je n'ai rien contre.
20:02Attention, il faut bien se mettre dans la tête.
20:05Ce sont des étrangers européens.
20:07Moi, j'en connais des étrangers européens.
20:09Je ne citerai pas de nom de pays
20:10parce que je ne veux pas mettre un pays à dos.
20:14Mais ils touchent le RSA ou le chômage en France.
20:18Et puis, ils retournent dans leur pays.
20:20Et puis, ils vont faire construire la maison.
20:22Et ils vont faire des travaux dans la maison,
20:24dans leur maison.
20:25Et puis, ils vivent sur ce que donne l'État français.
20:29Et ce sont des étrangers européens, je précise.
20:32Parce que je ne voudrais pas qu'on dise après que je suis raciste.
20:35Ce sont des étrangers européens.
20:36J'en connais.
20:37J'en connais quelques-uns.
20:38Donc, il faut arrêter tout ça.
20:40Il faut arrêter...
20:40Monsieur Wauquiez, il avait raison quand il a dit l'autre jour sur votre antenne,
20:44il faut arrêter l'assistana.
20:45Mais bien sûr qu'il faut arrêter l'assistana.
20:47Moi, je travaille depuis l'âge de 16 ans.
20:49Je suis à la retraite actuellement.
20:50Je continue à travailler.
20:52Je continue.
20:53Je suis à la retraite depuis le 1er juillet 2024.
20:56Et là, j'arrête définitivement le 10 janvier.
20:58Le 10 janvier, j'arrête.
20:59J'arrête.
21:00Mais je continue à travailler.
21:02Je fais un cumul emploi-retraite.
21:04Mais combien il y en a comme ça ?
21:06Combien il y en a ?
21:07Combien il y en a ?
21:08Il y en a énormément.
21:09Moi, je dis aujourd'hui, attention, on va faire passer l'extrême droite.
21:13Ça, c'est une certitude.
21:15Et autre chose aussi qui me vient à l'idée.
21:21Pourquoi les hommes politiques, on ne les entend jamais dire,
21:23bon, allez, on va diminuer nos indemnités.
21:26Parce que ce ne sont pas des salaires, ce sont des indemnités.
21:28Et si je ne m'abuse, les indemnités...
21:30Ce n'est pas ça qui comblera les déficits, si je peux me permettre.
21:33Mais les symboles sont importants.
21:35Vous avez raison.
21:36Merci beaucoup Didier, François, Gérard et Philippe.
21:40Dans une grosse demi-heure, 14 heures, l'heure du crime avec Jean-Alphonse Richard.
21:45Bonjour Jean-Alphonse.
21:46Bonjour Amandine.
21:47Et alors, vous nous parlez aujourd'hui d'une histoire.
21:50Alors, je découvre une disparition d'une femme qui s'appelle un féminicide.
21:57C'est le début.
21:57C'est le début.
21:59La disparition, c'est le début.
22:00On est à Cancale, pas très loin de Cancale, en Bretagne.
22:04Effectivement, il y a cette femme qui disparaît.
22:05Elle s'appelle Adeline Piette.
22:07Elle a 34 ans.
22:08C'est une mère de 7 enfants.
22:10Mais aucune trace d'elle, pas d'indice.
22:13Et surtout, pas de corps.
22:14On ne trouve absolument rien.
22:16Elle adorait ses enfants.
22:17Donc, on va penser qu'effectivement, ce n'est pas possible qu'elle soit partie comme ça, cette femme.
22:20Le mari, vous l'avez dit, est le dernier à l'avoir vue vivante.
22:24Alors, évidemment, c'est le suspect.
22:26Il a un alibi.
22:28Est-ce que c'est lui qui est derrière cette disparition ?
22:31Ou bien, est-ce que c'est un autre homme qui aurait emporté Adeline ?
22:37Il y a un témoignage qui va tout changer.
22:38C'est le souvenir d'un enfant.
22:40Parfois, les enfants, des souvenirs qui remontent.
22:43Et ce souvenir, il va être terrifiant parce qu'il va aboutir sur un scénario qui a tout d'un film d'horreur.
22:49Adeline Piette, la mort au bout du jardin.
22:5214h, heure du crime.
22:54A tout à l'heure, Jean-Alphonse.
22:56Dans un instant, vous avez la parole et on va changer de sujet.
23:00On va parler des beaux-parents.
23:02Belle-mère, beau-père.
23:03Un enfant sur dix vit aujourd'hui dans une famille recomposée.
23:08Après une séparation, un divorce ou un décès.
23:11Et les notaires réclament un statut pour ces beaux-parents.
23:14Un statut légal.
23:15On en parle dans un instant.
23:16A tout de suite.
23:17Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
23:2150 centimes la minute.
23:2512h30, 14h.
23:27RTL midi, les auditeurs ont la parole.
23:29Avec Amandine Bégaud.
23:30Nous sommes une famille recomposée.
23:33J'ai trois enfants issus d'un premier mariage.
23:35Ils vivent avec leur beau-père maintenant depuis plus de dix ans.
23:40Nous avons un petit garçon.
23:42Nous nous sommes mariés.
23:43Par rapport justement à son statut de beau-père,
23:46est-ce qu'ils pouvaient envisager de faire bénéficier d'une partie de son méritage ?
23:51Aux trois aînés.
23:52Je trouve qu'aux yeux de la loi, ils devraient bénéficier d'un statut particulier.
23:56Le message d'Aude au 3210.
23:59Et Aude, on a décidé de vous rappeler.
24:01Bonjour Aude.
24:02Bonjour.
24:02Bonjour Amandine.
24:03Vous nous appelez d'où ?
24:05Je vous appelle Dardèche.
24:06Dardèche.
24:07Alors vous, vous êtes la maman de quatre enfants, si j'ai bien compris.
24:10Oui.
24:10Vous êtes remariée.
24:12Oui.
24:13Et donc en fait, vous avez trois enfants d'un premier mariage.
24:18Et vous avez fait votre quatrième enfant avec votre mari actuel.
24:22C'est ça ?
24:22Tout à fait.
24:22C'est bien ça.
24:23Et les trois aînés, avec quel âge quand vous avez fait la connaissance de leur super beau papa ?
24:28Parce que c'est comme ça que vous le décrivez.
24:30Exactement.
24:30Le petit dernier.
24:32Enfin du coup, mon troisième avait deux ans et demi.
24:35Ah oui.
24:35Donc ils étaient petits.
24:36Ils étaient petits.
24:37Oui.
24:37Ils étaient petits.
24:38Donc voilà.
24:39Ils les élèvent.
24:41Alors ils ont un papa qui est présent.
24:43Il y a un week-end sur deux, la moitié des vacances.
24:46Mais c'est vrai que le quotidien, oui, c'est lui qui les élève.
24:49Et vous avez déjà été confronté, enfin oui, il a déjà été confronté plutôt justement
24:55à ce problème-là, le fait qu'il n'y ait pas de statut légal ?
24:59Oui.
24:59Alors quand on s'est marié, on est passé devant le notaire.
25:03Et c'est vrai que sans me prévenir, en fait, il a posé la question au notaire en lui disant
25:07« Ben voilà, si un jour il devait m'arriver à moi quelque chose, parce qu'on parlait
25:10aussi d'héritage, je ne voudrais pas que tout parte uniquement à notre petit dernier,
25:16je voudrais aussi en faire bénéficier les trois aînés. »
25:19Et là, la notaire lui a dit « Ben non, en fait, il n'y a pas de statut, vous n'avez
25:22aucun lien aux yeux de la loi avec eux.
25:26Donc vous ne pouvez pas déshériter votre seul enfant pour en faire bénéficier, en tout
25:32cas même en partie, les trois autres. »
25:33Ah oui, donc demain, ce n'est pas du tout ce qu'on lui souhaite, mais s'il arrivait
25:37quelque chose, effectivement, ça reviendrait à votre enfant commun, en fait.
25:43Exactement, voilà.
25:44Et à l'école, ça pose des problèmes ou pas ? Tout à l'heure, dans le reportage
25:49avec Hermine Leclerc, il y avait une belle maman qui, elle disait « Tout bêtement,
25:53je ne peux pas signer, par exemple, les mots de l'école, etc. »
25:56Exactement, c'est ça.
25:58C'est-à-dire que les instituteurs le voient, il est là, il va même
26:03aux réunions parents-prof, mais effectivement, s'il faut signer le moindre papier, une
26:08autorisation, par exemple, de droit à l'image, ben non, il n'est pas censé signer ce
26:13papier.
26:14Et s'il vous arrivait quelque chose à vous, Aude, ce que je ne souhaite pas du tout,
26:18il n'aurait non plus aucune autorité sur… enfin, oui, il ne pourrait pas garder
26:23ses enfants dont ils s'occupent depuis qu'ils sont tout petits.
26:25Oui, et puis ça, vraiment, c'est une question, c'est un sujet dont on a déjà parlé,
26:31et c'est-à-dire que là, on se retrouvait à devoir séparer une fratrie avec des
26:37aînés qui, du coup, ne pourraient plus… enfin, je veux dire, légalement, en tout
26:40cas, entre les enfants, il n'y aurait plus de contact obligé possible.
26:45Et je me dis, finalement, pourquoi lui ne pourrait pas, s'il m'arrivait quelque
26:48chose, avoir un droit de garde ?
26:49Bien sûr.
26:50En accord avec leur papa, alors…
26:53Exactement, pour pouvoir garder un lien avec eux, bien sûr, bien sûr.
26:57Restez avec nous, Aude, parce qu'on a d'autres témoignages et je voudrais vous faire
27:00aussi dialoguer ensemble.
27:02D'ailleurs, on n'a que des mamans ou belles-mamas qui appellent.
27:06Julie, bonjour Julie.
27:08Oui, bonjour, comment allez-vous ?
27:10Ça va et vous ?
27:11Bien.
27:12Vous nous appelez d'où ?
27:13De Lyon, d'un petit village qui s'appelle Dij.
27:16Bon, et alors vous, vous êtes une belle maman ?
27:19Tout à fait.
27:20Donc voilà, je suis une belle maman depuis neuf ans.
27:24Donc, l'aînée a dix ans et la petite a huit ans.
27:29Et donc, du coup, il y a un mois, l'aînée, il s'est plein d'un mot de ventre.
27:34Donc, on la garde une semaine sur deux avec la maman.
27:39Et du coup, il s'est plein d'un mot de ventre.
27:41Donc, on l'avait, je l'ai emmené en urgence pédiatrique.
27:46Donc, on s'est présenté et du coup, l'infirmière m'a dit, mais vous êtes qui ?
27:51J'ai répondu, je suis sa belle-mère.
27:54Et là, toute une procédure avant la prise en charge.
27:57Ah oui, à l'hôpital ?
27:59À l'hôpital, oui.
28:00Il fallait qu'on remplisse, que le papa remplisse un droit, une autorisation pour moi,
28:06que je puisse avoir pour autoriser les médecins à consulter mon beau-fils.
28:13Et donc, par envoi de mail.
28:16Donc, ils ont envoyé des mails déjà au papa.
28:20Le papa a sorti, rempli, renvoyé le mail à l'hôpital.
28:25Et tout ça s'est passé 20 minutes avant la prise en charge de mon beau-fils qui s'avérait qu'il avait la pandécite.
28:31Ah oui, donc en plus, c'était un peu urgent quand même.
28:34Vous avez perdu du temps, ça aurait pu être dramatique.
28:35C'est ça, c'est ça.
28:36Et c'est la première fois que vous étiez confrontée à ce genre de difficultés ?
28:41Ah oui, oui, oui, oui.
28:42Oui, officiellement, dans l'administrative, oui.
28:46Mais c'est vrai que, point de vue de l'école, ils sont tout contents.
28:50Ils me montrent les papiers assignés de ça.
28:52Oui, parce qu'ils m'appellent Tata.
28:53Donc, oui, Tata, tiens, signe ça.
28:55Je fais, bah mon loulou, non, il faut papa parce que t'es là, voilà.
28:59Mais c'est vrai qu'administrativement, c'est compliqué.
29:03Ah oui.
29:04Et tout à l'heure, vous avez entendu Aude, j'imagine, qui est toujours avec nous,
29:07qui disait qu'elle, elle avait carrément anticipé,
29:10enfin, elle s'était vraiment posé la question au moment de se remarier.
29:14Vous, c'est quelque chose, vous n'en avez jamais parlé ensemble ?
29:17Alors, avec mon conjoint, c'est-à-dire que ça fait trois ans qu'on a acheté une maison,
29:22donc tout le monde vit ensemble.
29:23Et on se pose la question, justement, pour le, bah, comment dire, la suite,
29:31on ne sait pas ce qui peut arriver, mais pour le partage des biens
29:35et pour que, bah, que les enfants, ils ne soient pas lésés aussi bien d'un côté que de l'autre,
29:41parce que moi aussi, j'ai deux enfants.
29:42Parce que vous avez des enfants, vous aussi, oui, d'accord.
29:43Oui, il y en a deux, oui, oui, oui.
29:45Donc, deux enfants de votre, enfin, d'une première union, et le papa, un à deux ?
29:50Voilà, un à deux, voilà.
29:51D'accord. Et en commun, on n'en a pas.
29:53Et en commun, vous n'en avez pas.
29:55Et au quotidien, vous trouvez que c'est dur d'être une belle-mère ou pas ?
29:58Alors, au quotidien, pour moi ?
30:00Oui.
30:02Non, enfin, ça dépend des cas.
30:05Mais ce n'est pas un rôle facile, c'est pour ça que je vous pose la question.
30:08Non, c'est pas. Parce qu'on ne remplacera jamais la maman.
30:10Bien sûr.
30:11Comme le beau-papa, on ne remplacera jamais le papa.
30:13Voilà. Mais moi, je vois, dans notre cas, à nous, vu qu'on les a une semaine sur deux,
30:20je les élève à 50-50 en même temps que leur maman.
30:23Vous voyez ce que je veux dire ?
30:24Oui.
30:24On passe du temps énormément avec, les devoirs.
30:28Enfin, on fait partie vraiment d'une famille recomposée.
30:31Voilà. Et c'est vrai que parfois, mon rôle s'arrête à des choses que,
30:36« Non, mon loulou, je ne suis pas maman, je ne peux pas. »
30:39Oui, il y a un vrai lien affectif qui se crée.
30:42Oui, voilà.
30:43Mais il n'y a pas d'existence réellement reconnue.
30:47Non, c'est ça. Et je trouve ça dommage.
30:49Parce que, voilà, les enfants n'y sont pour rien dans la reconstruction familiale de l'un ou de l'autre.
30:57Mais je trouve que quand tout se passe bien, ça met quand même des freins à certaines choses, quoi.
31:03Je voudrais qu'on accueille Stéphane. Bonjour, Stéphane.
31:07Oui, bonjour.
31:08Vous nous appelez d'où ?
31:10De Lille.
31:11De Lille. Et alors, vous, vous êtes beau-père, beau-papa.
31:13Oui, je suis beau-père.
31:15Maintenant, en fait, quand j'ai rencontré mon épouse, elle avait déjà deux garçons.
31:19Oui.
31:20Et on a reu deux enfants ensemble.
31:22D'accord.
31:22Et je les mets tous les quatre.
31:24Bon, malheureusement, maintenant, le plus vieux est décédé d'un accident.
31:27Mais je les mets tous les quatre au même niveau.
31:30Très, très tôt.
31:31Moi, les garçons avaient sept ans et trois ans quand j'ai connu mon épouse.
31:36Pour moi, ils sont tous les quatre au même niveau.
31:38C'est mes enfants.
31:39Il n'y a pas de demi, il n'y a pas de ceci, de cela.
31:43J'entendais votre auditrice précédente qui disait qu'un papa ou une maman ne se remplacait pas,
31:49que ça restait un beau-père.
31:50Je suis tenté de dire que bien au contraire.
31:52Ça dépend, Stéphane, en fait, de la relation avec les papas et les mamans.
31:57Moi, très, très vite, les garçons m'ont demandé s'ils pouvaient m'appeler papa.
32:00Ah oui ?
32:01Oui, oui.
32:02Très vite, moi, j'avais mon appartement.
32:04Très tôt, ils m'ont demandé de venir habiter avec maman.
32:06Et ça fait déjà un moment qu'on pense, malheureusement, on n'en a jamais pris vraiment l'initiative,
32:14mais ça fait un moment qu'on pense à l'adoption simple pour dire que Melvin, maintenant,
32:19soit sur le même pied d'égalité que ses frères.
32:21Oui.
32:21Et puis, si jamais un jour il m'arrive quelque chose, il puisse toucher la même chose que ses frères.
32:26Mais ils voient leur père ?
32:29Comment dire ?
32:32S'ils veulent le voir, oui, ce n'est pas lui qui va faire la démarche pour aller les voir.
32:35Je pense qu'il a oublié la date d'anniversaire, il a oublié pas mal de choses.
32:40C'est là où je disais ce qui est compliqué, c'est qu'effectivement, il y a mille cas de figures,
32:44mille cas de familles re-composées, avec parfois des relations qui sont très bonnes
32:50entre les parents qui sont divorcés ou séparés, et puis d'autres fois, pas du tout.
32:55On a une très, très bonne relation avec les parents de l'ex-mari de mon épouse.
32:59Les parents de l'ex-mari, donc les grands-parents.
33:02Voilà, les grands-parents du plus vieux, maintenant.
33:05Mes garçons l'appellent mamie, on mange chez elles très régulièrement.
33:10Ce qui est formidable.
33:11Oui, voilà, elle n'y est pour rien cette femme.
33:14Ce n'est pas de sa faute que les enfants ont divorcé, et on ne doit pas priver les garçons
33:19non plus de leur grand-mère.
33:21Donc pour moi, non, il n'y a pas de barrière.
33:23Je suis le beau-père, je suis le père, je suis le demi-frère.
33:26Non, pour moi, ils sont tous au même niveau.
33:28À Noël, c'est les mêmes cadeaux.
33:30Et puis en plus, moi, le plus vieux qui est du premier mariage de mon épouse,
33:35il m'a fait le bonheur d'avoir une petite fille, là, cette année.
33:40Donc je suis grand-père.
33:41Vous êtes grand-père, ah oui.
33:42Voilà, alors je ne sais pas si on dit beau-grand-père.
33:44Alors certains diraient beau-grand-père.
33:46Maintenant, vous êtes grand-père, on va dire comme ça.
33:48Non, non, moi, je suis le papi, et je dis à tout le monde que c'est ma petite-fille.
33:53Non, non, ce n'est pas forcément les liens du sang, c'est aussi les liens du cœur.
33:59Mais c'est très joliment dit.
34:01Restez avec nous, Stéphane.
34:02Pauline est avec nous.
34:03Bonjour, Pauline.
34:05Vous, vous êtes belle-maman de trois enfants.
34:08Oui, depuis dix ans maintenant.
34:10Des enfants que vous avez connus à quel âge ?
34:12Eh bien, sept, neuf et douze.
34:16Ah oui, ils n'étaient pas grands.
34:18Voilà.
34:19Et depuis deux ans, je suis maman d'un petit garçon.
34:23Et c'est vrai qu'en fait, ayant connu les enfants petits,
34:27et donc du coup, dernière année maternelle, primaire, etc.
34:31Je n'ai jamais eu voie au chapitre.
34:34Alors même, qu'ils vivaient chez vous ?
34:35Ah ben, on les a une semaine sur deux depuis dix ans.
34:38Donc, comme disait une autre auditeuse tout à l'heure,
34:43effectivement, je travaille à 50-50 avec la maman.
34:47Et en fait, pour tout ce qui est devoir, pour tout ce qui est logistique, etc.,
34:53là, c'est OK.
34:54Mais par contre, dès qu'effectivement, ils venaient me voir pour signer un papier,
34:58ou même encore aujourd'hui, des décharges ou autres,
35:01je ne peux rien faire.
35:04Et j'ai eu le même cas au niveau de l'hôpital.
35:06Pareil, une semaine où on les avait,
35:08il y en a un qui se plaignait de douleur, de machin.
35:10Et en fait, moi, j'ai voulu partir à l'hôpital,
35:13sauf que j'ai été stoppée dans mon élan.
35:16Parce qu'en fait, même quand j'ai appelé le SAMU,
35:18on m'a dit, vous ne pouvez pas vous présenter avec l'enfant.
35:21Ouais, donc voilà.
35:24Mais donc oui, merci les notaires de penser à nous.
35:28Et par contre, petite info,
35:30alors ça, que je trouve vraiment pas logique,
35:34c'est qu'on a eu notre petit garçon en commun avec mon conjoint.
35:38Et aux yeux de la sécu,
35:41je suis considérée comme une maman de 4 enfants.
35:44Donc, j'ai eu un congé d'internité d'une maman de 4 enfants.
35:46Voilà.
35:48Mais ça, c'est dingue.
35:49Mais alors, attendez.
35:49Ah ben, on n'est pas mariés.
35:51Ben oui, vous n'êtes pas mariés.
35:53Non.
35:54Mais ce n'est pas du tout logique.
35:57Ah, c'est...
35:57Ben non, mais c'est ça qui est problématique.
35:59Alors oui, tant mieux.
36:00Mais ce n'est pas logique du tout.
36:02Et alors, petite question, vous n'êtes pas mariés,
36:04mais est-ce que vous déclarez vos impôts ensemble ?
36:07Pas du tout.
36:07Non plus ?
36:08Mais c'est bizarre.
36:08Non, et en fait, au moment de ma grossesse,
36:12j'ai appelé la sécu,
36:15pour savoir comment ça se passait, etc.
36:18Et ils ont fait le...
36:19Donc après, moi, j'ai parlé de mon conjoint.
36:21J'ai dit, ben voilà, il a 4 enfants.
36:22Et c'est là qu'on m'a dit,
36:23ben effectivement, vous êtes en famille recomposée.
36:26Donc, j'ai dû fournir le jugement de divorce
36:27qui confirmait qu'on les avait bien une semaine sur deux.
36:31Et du coup, j'ai eu un congémat,
36:33comme dit, d'une maman de 4 enfants.
36:35Mais vous savez quoi, Pauline ?
36:36On va vérifier cette information,
36:37parce que...
36:39Alors, que vous ayez eu droit, c'est formidable, etc.
36:41Mais si c'est le cas partout, tout le temps,
36:45effectivement, est-ce que votre enfant, il a quel âge ?
36:47Là, il va avoir 2 ans.
36:49Oui, donc c'est récent.
36:51Mais c'est une super info pour plein de belles-mères
36:53qui ont les...
36:55Et très peu le savent.
36:57Effectivement, on va essayer d'ici un quart d'heure
36:59de vérifier l'information.
37:01Brice, il va s'occuper de ça,
37:03Brice Dugény, qui est rédacteur en chef de l'émission.
37:05Mais j'ai même eu un courrier de la Fécu.
37:08Ah non, non, mais je vous crois, Pauline.
37:10Mais c'est une info pour les autres auditeurs
37:12qui peut être intéressante.
37:13Michael, bonjour.
37:15Oui, bonjour.
37:16Alors vous, vous êtes beau papa ?
37:18Voilà, tout à fait.
37:19Expliquez-moi, vous avez...
37:21Donc moi, j'ai deux garçons.
37:23Oui.
37:23Et ma dame a une petite fille,
37:26enfin une fille qui est fille unique.
37:28donc quand on s'est connus, elle avait sept ans.
37:30Vous êtes suroparleur, Michael.
37:32Oui, alors, attendez, je vais vous...
37:33Ah, parce que vous conduisez aussi ?
37:35Ah non, le téléphone au volant...
37:36Voilà, c'est bon, je me suis arrêté.
37:39C'est bon.
37:39Attention, et si vous êtes dans les Landes,
37:42c'est suspension de permis de six mois maintenant ?
37:44Oui, oui, oui.
37:45Vous avez entendu ?
37:46Non, non, on va éviter, on va éviter.
37:48Bon, et est-ce que comme Pauline, comme Julie,
37:53vous avez été confronté à des difficultés en tant que beau-père ?
37:57Oui, parce que ce que j'expliquais, en fait,
38:00il y a trois ans, j'ai eu un cancer.
38:02Et donc, bon, j'ai failli y passer.
38:05Et la première chose que mon ex-femme a demandé
38:07à ma nouvelle compagne,
38:09c'est l'épargne que j'avais dans la maison.
38:12Ah oui ?
38:12Oui, voilà.
38:14Pour savoir si...
38:15Pour savoir si elle pouvait...
38:16Voilà, pour savoir...
38:17Alors, bien sûr, c'était toujours...
38:19C'est pour les enfants, machin, tout ça.
38:21Mais bon...
38:21Voilà, donc, bon...
38:24C'était...
38:25Bon, ça m'étonne pas belle, hein, mais...
38:28Mais bon, voilà, mais ça a choqué...
38:31Les règlements de compte du divorce, ici, mais...
38:33Voilà, ça a choqué ma compagne.
38:35Ça a choqué...
38:36Elle m'a dit...
38:36Elle m'a dit ça, quoi.
38:38Elle m'a dit ça.
38:38Donc, voilà.
38:39Donc, sinon, oui, donc...
38:40Bon, papa, d'une petite Alice, là,
38:44que j'ai fait, comme je disais,
38:45c'est comme ma fille, quoi.
38:47J'ai même fait tatouer son prénom sur mon bras.
38:50Ah oui ?
38:50Voilà, donc on a...
38:51Ouais, ouais, ouais, non, non, non...
38:52Et vous l'avez tout le temps avec vous ?
38:54Elle voit son papa ?
38:56Alors, elle voit son papa une semaine sur deux.
38:57Alors, par contre, son papa, c'est un gars qui est génial.
39:00Ah, ça, c'est bien, aussi.
39:01Ouais, il est super.
39:02Franchement, il est compréhensif.
39:04S'il faut s'arranger pour changer les gardes ou les trucs comme ça,
39:07là-dessus, là-dessus...
39:08Donc, ça se passe super bien, vous ?
39:10Ça se passe super bien, voilà.
39:11Et moi, moi, c'est...
39:13Mais moi, je lui ai dit, tu sais,
39:14je ne veux pas remplacer ton papa.
39:15Moi, je suis Mika.
39:18Mika, c'est comme ça qu'il vous appelle.
39:20Voilà, moi, je ne suis pas ton pote,
39:22mais il y a du respect, mais voilà.
39:24Et puis, on fait des trucs ensemble.
39:26Demain, par exemple, on va voir un concert de métal.
39:29On va voir ma scénarie.
39:29Que tous les deux ?
39:31Ouais, puis avec un pote, avec un pote,
39:33mais ouais, mais...
39:34Elle voulait, ouais, puis elle était super contente.
39:38Ouais, super, on y va, ça y est, on peut le faire.
39:40Ouais, c'est sympa.
39:41Voilà, ouais, ouais.
39:42Et des fois, on part d'eux, on prend la voiture.
39:45Je dis, bah tiens, je vais là.
39:46Elle dit, bah, je viens avec toi.
39:47Et on peut parler.
39:48Et voilà.
39:49Et je pense que comme il n'y a pas maman,
39:50elle peut se confier, elle peut...
39:53Dire d'autres choses aussi.
39:54Voilà, d'autres choses.
39:55Et puis, bon, bah, ça reste entre nous.
39:57Et puis, voilà, quoi.
39:58Mais voilà, mais je suis...
40:00Et on est à cinq, là.
40:01Donc moi, j'ai deux petits gars.
40:04Donc ça m'a changé d'avoir une fille.
40:06Bah oui, c'est sympa aussi.
40:07C'est d'autres relations.
40:08Une fois où elle m'a tendu sa brosse à cheveux,
40:10puis qu'elle m'a dit, c'est moins une presse.
40:11Ouais.
40:13Bon, on s'adapte, non ?
40:14Vous avez réussi.
40:15Oui, oui, oui.
40:16J'ai regardé.
40:17Merci, YouTube.
40:19Bon, merci beaucoup, Mickaël.
40:21Et vous avez l'air d'être un super beau papa.
40:24Pauline, on a trouvé l'info.
40:26Effectivement, en fait, ce qui compte pour un congé maternité,
40:29c'est le nombre d'enfants à charge dans le foyer.
40:32Ouais, ouais.
40:33Donc, peu importe que ce soit directement les vôtres ou pas.
40:36Donc, vous, vous avez bénéficié de ça et vous avez été bien informé.
40:40Mais on peut le dire à toutes les futures mamans, par exemple.
40:43Oui.
40:44Si vous avez les enfants de votre conjoint qui vivent avec vous,
40:47eh bien, ça peut compter dans la durée du congé maternité.
40:49Je voudrais juste qu'on termine avec Dominique sur ce sujet.
40:52Bonjour, Dominique.
40:53Bonjour, Amandine.
40:54Bonjour à tous.
40:55Vous êtes juriste ?
40:56Oui, je suis avocat.
40:57Avocat.
40:58Et vous, vous êtes plutôt contre cette histoire de statut du beau-parent.
41:02Pourquoi ?
41:02Disons que je suis réservé.
41:05Déjà, je remercie les notaires parce que ça risque de nous donner du contentieux à nous, les avocats.
41:09Et ça risque de créer plus de problèmes que ça n'en résout.
41:12Par exemple ?
41:12Parce qu'ils se posent les questions, déjà, de la famille recomposée, mais qui se sépare.
41:16Et qui refait une famille d'un autre côté.
41:20Donc, vous avez des enfants qui ne sont pas du même père.
41:23Parfois, vous avez trois enfants de trois pères différents.
41:25Ça crée des problèmes parce que tous n'ont pas les mêmes droits, parce qu'ils n'ont pas les mêmes parents.
41:31Et puis, vous avez aussi, je vais dire, une espèce de boîte de pandore qui peut être ouverte par rapport à ça.
41:36Moi, j'ai un exemple concret.
41:40Je suis l'avocat d'un père d'une famille recomposée.
41:44Et il a voulu adopter la fille de sa compagne.
41:49Elle était d'accord, bien sûr.
41:51On fait la procédure.
41:53Et en cours de procédure, le couple se sépare.
41:56Et madame dit, je ne veux plus que tu sois le papa de ma fille.
41:59Ils étaient ensemble depuis plus de cinq ans.
42:01Et donc, la fille à qui on a dit, tu vas avoir un nouveau papa, etc.
42:05Et puis, lui, il dit, non, puisque tu t'en vas, je ne veux plus.
42:08Donc, il fait appel d'une décision qui lui a donné raison.
42:12C'est-à-dire qu'il a demandé l'adoption.
42:13Il l'a eue.
42:14Mais il fait appel en disant, mais je ne veux plus.
42:17Donc, vous voyez un peu les contentieux larvés par rapport à ça.
42:22Et puis, il se pose aussi la question des conflits entre le papa de sang, mais qui est parti,
42:29et le papa de cœur qui est resté.
42:32Vous voyez ?
42:33Donc, il peut y avoir, effectivement, énormément de conflits par rapport à ça.
42:39Et puis, il y a aussi la question de la succession.
42:42Et là, j'ai un autre cas où un monsieur très vieux, très riche,
42:47petite sa femme pour une dame très jolie, très jeune, qui a des enfants.
42:53Il a, de son vivant, transféré toute sa fortune à ses enfants
42:56en créant des sociétés, en leur cédant ses parts à lui.
43:00Et au moment où il décède, ses enfants, dans le premier lit, n'ont plus rien.
43:04Ah oui.
43:04Ils n'héritent de rien.
43:05Oui, effectivement, ça pose tout un tas de questions.
43:08Et merci de les avoir soulevées avec nous grâce à votre expertise d'avocat.
43:12Merci beaucoup, Dominique.
43:14Et merci à tous les beaux-parents qui nous ont appelés.
43:16C'était sympa de vous entendre.
43:18Sujet, tiens, qu'on nous retraîtera.
43:20Parce qu'il y a plein de fils à tirer autour de cette question.
43:24Dans un instant, on va chanter.
43:27On ne chante pas, Damien ?
43:28Damien, si, on va chanter avec Alain Souchon.
43:33Journée spéciale Souchon sur RTL.
43:36Allez, dites-nous quel est votre titre préféré.
43:38À tout de suite.
43:39Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
43:44ou appelez-nous au 30 de 10.
43:4650 centimes la minute.
43:50Journée spéciale Alain Souchon sur RTL.
43:53Bonjour, vous êtes sur RTL.
43:55Et aujourd'hui, c'est un peu ma maison.
43:57Alors je suis ravi de passer la journée avec vous.
44:00Full Sentimental qui est en tête de notre concours
44:11« Quelle est votre chanson préférée ? » d'Alain Souchon.
44:14Elle recueille presque 32% des voix.
44:16Alors si vous préférez « J'ai 10 ans, il y a de la rumba dans l'air »
44:19ou encore « Allô, maman bobo », vous pouvez voter.
44:22Ça se passe sur le site internet rtl.fr.
44:25Vous cliquez.
44:26Bonjour Victor.
44:27Bonjour Amandine, bonjour à tous.
44:28Et on a un cadeau pour les auditeurs.
44:29Exactement à l'occasion de cette journée spéciale, Alain Souchon,
44:32on est heureux de vous offrir, à vous les auditeurs qui participez à l'antenne,
44:35un double vinyle studio Saint-Germain
44:38où Alain Souchon revisite ses plus grands tubes
44:40avec ses deux fils, Our et Pierre Souchon.
44:43La pochette du vinyle est magnifique.
44:44Je l'ai en main pour ceux qui nous regardent sur rtl.fr
44:47ou sur l'application.
44:49Même ceux qui n'ont pas parlé de Souchon, ils l'auront tous.
44:51Tout à fait, depuis le début de la journée.
44:53Tous les auditeurs qui passent à l'antenne.
44:56Sylvie, bonjour.
44:57Oui, bonjour Amandine.
44:59Bonjour à tous les auditeurs.
45:00Parait-il qu'on vous appelle Souchonette ?
45:03Oui, tout à fait.
45:03C'est pour cette histoire.
45:05Oui, oui.
45:05En fait, j'ai découvert Souchon quand j'étais gamine.
45:12J'avais 10 ans.
45:13Je me rappelle de la première télé que j'ai vue
45:16où il chantait L'amour 1830.
45:18Et puis le déclic a vraiment eu lieu avec l'album Ram en 1980.
45:23Et donc, il fait partie de ma vie.
45:26C'est sûr que, comme dit mon entourage, ça partira avec la bête.
45:31Et donc, on me surnomme Souchonette.
45:35Et alors, c'est quoi votre chanson préférée de Souchon, vous ?
45:38Alors, moi, je préfère les chansons plus confidentielles.
45:41J'aime beaucoup, bien sûr, et si en plus, il n'y a personne,
45:46mais j'aime beaucoup Aura des pâquerettes.
45:48Aura des pâquerettes, tu ne la connais pas, celle-là ?
45:50Ah, voilà.
45:51Daniel, qui est en régie, va nous la trouver d'ici la fin de l'émission.
45:54Et puis, il y a des chansons, en fait,
45:56qui prennent une toute autre résonance sur scène.
46:00Par exemple, le baguette de L'Anne B-Way sur scène,
46:02c'est le frisson garanti.
46:04C'est extraordinaire, quoi.
46:07Sylvie, on va accueillir Béatrice, autre fan d'Alain Souchon.
46:10C'est une amie, c'est une amie.
46:12Ah, c'est une amie, c'est vrai, vous vous connaissez, autre fan ?
46:15On s'est connus à Sacrée Soirée, grâce à Alain,
46:19et j'avais fourni tous les supports de presse pour l'émission,
46:25et on s'est connus grâce à cette émission, oui.
46:27Oh, Béatrice.
46:29Oui, bonjour, Amandine.
46:30Bonjour.
46:31Coucou Sylvie.
46:32Coucou Béatrice.
46:34Que de souvenir, les concerts à Montréal et Québec,
46:36avec Alain à Londres, à Bruxelles.
46:40Voilà, on en a vécu des choses tous les deux.
46:42Bon, et vous Béatrice, c'est quoi votre chanson préférée ?
46:44Moi, ma chanson préférée, écoutez, celle qui a une résonance depuis 20 ans,
46:47c'est « Si en plus, il n'y a personne ».
46:49Parce que figurez-vous qu'il y a 10 ans,
46:51j'étais au concert d'Alain Souchon et Laurent Boulezie,
46:54qui chantaient tous les deux dans leur tournée en duo
46:57au Palais Douze de Bruxelles.
46:59Ils ont fait une minute de silence,
47:01puisqu'évidemment, il y a 10 ans,
47:02quand ils étaient sur scène, la veille,
47:05Paris était, donc, avec tous les événements que vous savez.
47:09Et j'avoue que depuis, voilà, c'est 10 ans, voire 20 ans,
47:14puisque cette chanson a 20 ans.
47:15À chaque fois qu'ils chantent cette chanson sur scène,
47:17il y a une telle émotion qui se passe.
47:19Il y a une salle d'applaudissements, mais qui est hors norme.
47:23Et bien souvent, il y a la « Standing Innovation »
47:26qui peut durer de 3 à 5 minutes.
47:27Moi, j'ai vécu des « Standing Innovation » après cette chanson,
47:30de 3 à 5 minutes.
47:32Sylvie, je pense que tu peux confirmer.
47:33Oui, je confirme.
47:34Je confirme.
47:36C'est vraiment un moment très, très fort dans les concerts.
47:40Bon, mesdames, les Souchonnettes,
47:42comme je vais vous baptiser, puisque c'est votre surnom, Sylvie.
47:45Je voudrais juste qu'on entende Johnny.
47:46Bonjour, Johnny.
47:48Oui, bonjour.
47:49Bonjour.
47:50Vous aussi, vous êtes assez fan d'Alain Souchon.
47:53Alors, j'aime bien ce que fait Alain Souchon.
47:56J'aime bien entendre Alain Souchon.
47:58Par contre, les propos qu'il a tenus tout à l'heure
48:02me font donner un avis, voilà, simplement.
48:10Ça vous a énervé ?
48:10Pour autant, ça ne m'a pas énervé,
48:13ça m'a plutôt fait sourire.
48:16Parce que je pense que de s'énerver,
48:18ce n'est pas une bonne chose.
48:19Mais ça m'a fait sourire.
48:22Comme je disais, j'aime bien ce qu'il fait.
48:24C'est doux, c'est gentil, mais c'est perché.
48:26Et si vous voulez, je pense que M. Souchon
48:29fait partie de cette génération de chanteurs,
48:32peut-être un peu 68ards, j'exagère peut-être,
48:35mais qui sont un peu en dehors du temps.
48:37Tant mieux, quelque part.
48:38Ils nous font des belles choses,
48:39ils nous font rêver,
48:39mais ils ne sont pas là pour faire de la politique.
48:41Après, il faut redescendre sur Terre.
48:43Vous voyez ce que je veux dire ?
48:44Merci, Johnny.
48:46Merci, je suis désolée de vous interrompre,
48:49parce que c'est la fin de cette émission.
48:50Mais merci beaucoup de nous avoir appelés
48:52cette journée spéciale Souchon.
48:53Elle va se poursuivre, bien sûr.
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