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  • il y a 1 heure
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 20 novembre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:10Et à la une, Marseille. Marseille qui attend des actes deux jours après les obsèques du jeune Mehdi Kessassi, tué par balle il y a une semaine.
00:19Tout juste, crime d'intimidation, disent les autorités. Les ministres de la justice et de l'intérieur sont sur place.
00:25Dans l'actualité, également cette offensive, la première sans doute du froid.
00:3153 départements sont en vigilance jaune, alerte à la neige et au vergras, une grosse moitié est du pays, plus les Pyrénées.
00:40Et le ministre des Transports appelle d'ailleurs chacun d'entre nous à prendre ses précautions pour ce week-end.
00:45Et on va voir ça attentivement avec vous, Peggy, parce qu'effectivement, cet épisode neigeux, il n'est pas terminé.
00:52Alors, pour égayer un peu tout ça en musique de Noël...
00:55Ben voilà, comme ça on est dans l'ambiance.
00:56C'est vrai qu'on aura encore de la neige demain, alors moins de précipitations globalement,
01:00mais on peut avoir quelques flocons possibles jusqu'en pleine, un peu partout sur une bonne partie est du pays, jusqu'en Ile-de-France.
01:06Attention, surtout le matin, au risque de verglas dans le sud-ouest,
01:10parce qu'on aura du regel et puis on aura un peu de pluie et neige mêlée vers le Midi-Toulousain.
01:14Pareil, pluie et neige mêlée vers la Normandie, comme ces derniers jours.
01:17Là où le temps restera sec et même ensoleillé, ce sera vraiment sur l'ouest du pays,
01:22entre la Bretagne, la façade aquitaine et près de la Méditerranée,
01:25mais avec beaucoup de vent et les températures encore plus froides.
01:28Vendredi et samedi seront les deux journées les plus froides de cette séquence.
01:31Demain, on aura des gelées généralisées sur tout le pays,
01:34sauf sur les côtes de la Manche et de la Méditerranée,
01:36mais sinon on sera entre moins 4 et moins 1 degré le matin.
01:39Sur l'ensemble du pays, j'ai bien précisé.
01:413 à 6 degrés au nord l'après-midi, 6 à 9 dans le sud et près de la Manche
01:45et jusqu'à 11 seulement près de la Méditerranée.
01:47Et donc samedi, ça risque d'être difficile,
01:49parce que quand le ministre dit prenez vos précautions pour ce week-end...
01:52En fait, samedi, on aura des températures particulièrement froides,
01:55donc il faut faire attention au regel, mais le temps sera sec,
01:57sauf près de la Bretagne et du Cotentin-Oulant, on aura des pluies.
02:01Et dimanche, dans la nuit de samedi à dimanche,
02:04c'est là qu'il va falloir être prudent,
02:05parce qu'on a une perturbation qui arrive,
02:07qui va amener de la pluie sur des sols.
02:093, exactement, donc il y aura des phénomènes glissants
02:11et qui vont glisser jusqu'à l'est du pays,
02:14donc soyez très vigilants.
02:15Merci beaucoup Peggy, on continuera bien sûr à vous accompagner,
02:19aussi bien demain et tout au long du week-end,
02:21et à vous rappeler ces gestes de prudence.
02:23Il est bientôt 13h03.
02:26Jusqu'à 14h,
02:28les auditeurs ont la parole,
02:30Amandine Bégaud sur RTL.
02:32C'est pas notre guerre, je ne vois pas pourquoi mes enfants y restent à la guerre,
02:36c'est hors de question, pourquoi en fait on y restait à une guerre,
02:38dont on n'est pas, entre guillemets, responsable.
02:40Il n'a pas d'enfant, il ne peut pas savoir ce que c'est.
02:42Je ne vois pas pourquoi on parlerait en fait de guerre,
02:44comme si c'était normal d'aller blagueur des enfants, tuer.
02:48Suite à la déclaration du chef d'état-major,
02:50tout le monde lui tombe dessus,
02:52peut-être qu'on n'a pas envie de voir,
02:54ni d'entendre,
02:54qui pourrait éventuellement nous assurer.
02:56Donc on est un peu dans le déni,
02:58et on est dans une situation où on préfère s'appuyer sur toi.
03:02Et voilà, vous êtes nombreux à réagir,
03:05comme Jennifer et Jean-Claude,
03:07au 3210,
03:08après ces propos du chef d'état-major des armées.
03:11C'était mardi,
03:12devant les maires,
03:14réunis en congrès porte de Versailles à Paris,
03:16notre pays doit être prêt
03:18à accepter de perdre ses enfants.
03:20Voilà ce qu'a dit celui qui dirige l'armée.
03:24Ça vous fait beaucoup réagir.
03:26On va commencer avec vous, Sandrine.
03:27Bonjour Sandrine.
03:28Bonjour Amandine.
03:29Vous nous appelez d'où ?
03:30De Haumont, dans le Nord.
03:31Et alors, comment vous avez réagi en entendant ces propos ?
03:35Très mal.
03:37Très mal.
03:38Très mal,
03:39et puis je suis en colère,
03:40puisque en fait,
03:42on n'a pas à nous dire
03:43que dans trois ans,
03:45dans deux ans,
03:45dans trois ans,
03:46on va perdre nos enfants.
03:47Non, pas du tout.
03:47On n'a pas envie de perdre nos enfants.
03:49On n'a pas,
03:50je veux dire,
03:51pour ma part,
03:51je n'ai pas mis des enfants au monde
03:53pour les voir mourir à la guerre,
03:55hors de question.
03:55Et mes enfants ne veulent pas les combattre.
03:59C'est tout à fait logique
04:00et responsable de leur part.
04:02Ils ont une vie à faire
04:03et c'est encore des jeunes en plus.
04:05Vous avez combien d'enfants ?
04:06Ils ont quel âge ?
04:07Alors moi,
04:07j'ai six enfants
04:08et j'ai quatre majeurs.
04:10Donc,
04:10quatre garçons
04:11qui pourraient partir.
04:12Donc,
04:12j'en ai de 18
04:13à bientôt 26 ans.
04:15Donc,
04:16bon,
04:16après les jumeaux,
04:18bon,
04:18voilà,
04:18ils ont 13 ans.
04:20Enfin,
04:20des faux jumeaux,
04:21donc six garçons.
04:21mais comment dire ?
04:23Mais j'ai quand même
04:24quatre garçons
04:25qui seraient susceptibles
04:26de partir.
04:27Et vous imaginez,
04:28vous,
04:28une mère,
04:29voir partir
04:30quatre de ses enfants
04:32à la guerre ?
04:33Voir même,
04:34on va dire,
04:35son mari,
04:35parce que mon mari,
04:36a beau avoir 50 ans,
04:38il serait réserviste,
04:40forcément.
04:42Mais non,
04:43c'est impensable.
04:44Moi,
04:45je ne suis pas d'accord
04:45et surtout pour une guerre
04:47qui ne nous appartient pas.
04:48nous ne l'avons pas demandé,
04:50cette guerre.
04:50C'est M. Macron
04:52qui insiste
04:53pour avoir
04:55un petit,
04:55excusez-moi,
04:56du terme bisbi
04:57avec la Russie.
04:58Moi,
04:58je pense que
05:00ce monsieur
05:01ne n'a pas
05:02conscience
05:03de l'impact
05:04que ça pourrait apporter
05:05dans les familles.
05:07Nos enfants,
05:08M. Mandon
05:09dit,
05:11il faut,
05:12comment dire,
05:12finalement,
05:13il faut qu'on,
05:13pendant 2-3 ans,
05:14qu'on s'habitue
05:15à dire au revoir
05:16à nos enfants.
05:16Non, mais où va-t-on ?
05:19Non, non,
05:20c'est hors de question.
05:22Pourquoi faire peur
05:22comme ça aux gens ?
05:23Pourquoi,
05:24je veux dire,
05:25les enfants,
05:26je veux dire,
05:26moi,
05:27j'ai des enfants de 13 ans
05:27qui l'ont vu,
05:28forcément,
05:29ils ont un minimum
05:31d'accès
05:31sur les réseaux sociaux.
05:32Ils nous ont posé
05:33des questions.
05:34Ils vous ont posé
05:34des questions,
05:35vos enfants ?
05:35Ah oui.
05:36Ah oui, oui, oui.
05:37Ils nous ont posé des questions.
05:37Donc inquiets, j'imagine.
05:39Inquiets.
05:40Ma fille m'a dit,
05:41mais maman,
05:42ça veut dire quoi ?
05:44Mes frères,
05:45ils vont partir à la guerre ?
05:46Donc j'ai dit,
05:48non,
05:48Eowine ne te mets pas
05:50dans cette position.
05:52Oui,
05:53mes enfants de 13 ans,
05:54donc mes faux jumeaux,
05:56Eowine et Naël,
05:58sont inquiets également
05:58pour leurs frères
05:59parce qu'ils savent
05:59bien qu'eux,
06:00non,
06:01mais leurs frères
06:02partiraient.
06:03Et quel impact
06:04nous aurions dans le pays ?
06:06Parce que toutes les guerres,
06:07on ne va pas se le cacher.
06:08on a quand même vécu
06:10déjà deux guerres mondiales
06:12depuis 1914.
06:15Et en fait,
06:15ça a impacté aussi
06:16le quotidien des Français
06:18puisque les bombes,
06:20les, comment dire,
06:22tout ce qui va avec la guerre,
06:24c'était quand même,
06:25le pays a été fortement impacté.
06:26On ne va pas refaire l'histoire
06:27de toute façon.
06:28Sandrine,
06:29il y a eu aussi
06:29des guerres plus récentes
06:30avec des Français
06:31qui sont morts au combat.
06:32On a recherché les chiffres.
06:3490 soldats français
06:35qui sont morts
06:36en Afghanistan
06:37entre 2004 et 2013.
06:4058 au Sahel
06:41entre 2013 et 2022.
06:44C'est peut-être
06:45à ces enfants-là
06:47que pensait
06:48le chef d'état-major,
06:49non ?
06:50Oui,
06:50non,
06:50je ne pense pas.
06:51Je ne pense pas
06:52parce que,
06:53moi,
06:54je vais vous dire,
06:55on va être transparent
06:55parce que je pense
06:56que vous êtes une radio
06:57qui est quand même
06:58transparente.
06:59Moi,
07:00je pense très sincèrement
07:01que M. Macron
07:02veut avoir son nom
07:03dans les annales,
07:04veut faire partie
07:05de l'histoire
07:05et qu'en faisant une guerre,
07:08son nom serait marqué
07:09dans les livres d'histoire,
07:10forcément.
07:11Vous comprenez ce que je veux dire ?
07:12Sauf qu'il nous parle
07:12d'une guerre
07:13d'ici trois ou quatre ans
07:14et en évoquant
07:15ce que disent
07:15les services
07:16de renseignement européens.
07:17Je ne sais pas
07:17si vous avez entendu
07:18ce que nous disait
07:18le général Desportes.
07:20Sandrine,
07:20je voudrais vous faire échanger
07:21avec d'autres auditeurs
07:22et on comprend bien sûr
07:24l'angoisse de la maman
07:25que vous êtes.
07:27Et puis les mamies
07:29parce que vous avez
07:30deux fidèles auditrices
07:31dans l'Aisne
07:32qui sont mamie,
07:33enfin mamie-cœur
07:34et mamie-mamie-mamie.
07:36Embrassons-les,
07:37elles s'appellent comment ?
07:37C'est Claudette et Béatrice.
07:38C'est Claudette et Béatrice.
07:40Elles demeurent
07:40à Mènes Vraies dans l'Aisne
07:41et franchement,
07:42elles vous écoutent tous les jours.
07:43Elles écoutent RTL.
07:44Je leur fais des gros bisous.
07:45C'est gentil pour elles.
07:47Restez avec nous Sandrine
07:48et on va échanger
07:48avec Lilian notamment.
07:50Bonjour Lilian.
07:51Bonjour.
07:52Vous nous appelez d'où ?
07:54Des bouches du rône.
07:54Des bouches du rône.
07:55Je peux me permettre
07:56de vous demander
07:57ce que vous faites dans la vie ?
07:58Je suis fonctionnaire.
07:59Vous êtes fonctionnaire.
08:00Dans quelle administration ?
08:01Peut-être que vous ne voulez pas le dire.
08:02L'aviation civile.
08:03D'accord.
08:05Vous entendez ce que dit Sandrine ?
08:08Oui,
08:09mais j'ai l'impression
08:10qu'il y a beaucoup
08:11d'amalgame et de mélange.
08:13à qui ça va faire plaisir
08:20de perdre ses enfants
08:21si jamais on va à la guerre.
08:22Après,
08:22le chef d'état-major des armées
08:23parle bien des militaires.
08:25Après,
08:25il faut savoir
08:26que la guerre nous concerne
08:27ou elle ne nous concerne pas.
08:28J'ai suivi un petit peu
08:30le propos de l'auditrice.
08:34La guerre,
08:35d'abord,
08:35elle dit qu'elle ne nous concerne pas.
08:36Après,
08:36elle dit qu'elle nous concerne
08:37avec les deux dernières
08:39guerres mondiales
08:39qui ont concerné la France.
08:41Le chef d'état-major des armées
08:42il donne une information
08:43qui nous...
08:45Enfin,
08:45il donne des renseignements
08:46selon ses informations.
08:47Heureusement...
08:48Vous dites qu'il est dans son rôle ?
08:50Oui, oui,
08:50moi je pense qu'il est dans son rôle.
08:51Il est militaire.
08:52Il est militaire,
08:53c'est le chef d'état-major des armées.
08:54Donc,
08:54il donne les informations
08:55en fonction des renseignements
08:57qu'il a.
08:58Heureusement qu'il ne nous donne pas,
08:58qu'il ne nous dit pas
08:59d'où viennent les...
09:00Enfin,
09:01quel type de renseignement il a
09:02et on ne veut pas le savoir.
09:03Il vaut mieux qu'on ne le sache pas.
09:04Mais lui,
09:05c'est tout à fait son rôle
09:06de nous dire
09:07de se préparer éventuellement
09:08à un conflit.
09:10Si demain le conflit
09:11concerne la France
09:12ou pire,
09:13il arrive en France.
09:14On sera bien content
09:15qu'il y ait des militaires
09:16qui aillent se battre.
09:17Mais moi,
09:17je suis papa aussi.
09:18Et ça ne me fait pas plaisir
09:19d'envoyer mes enfants à la guerre
09:20si jamais ils veulent faire militaire.
09:22Mais les gens qui sont militaires
09:23et qui s'engagent dans l'armée,
09:26il y a bien un but derrière.
09:28C'est qu'ils sont prêts
09:30à aller combattre.
09:33Mais ça ne fait plaisir à personne.
09:34Mais pour vous,
09:37le rôle
09:38du patron des armées,
09:42c'est d'abord de préparer,
09:44d'anticiper une éventuelle guerre
09:45pour, j'imagine,
09:46qu'elle n'ait pas lieu.
09:49Ou en tout cas,
09:49être prêt au mieux
09:50si elle devait avoir lieu.
09:53Oui.
09:54Je pense que le chef-état-major
09:55des armées,
09:56alors après,
09:57je ne suis pas spécialiste,
09:58mais son but,
09:59c'est de préparer l'armée
10:00pour une guerre
10:03si jamais,
10:04ce n'est pas pour la dissuasion.
10:06À la limite,
10:07j'allais dire,
10:07le rôle de la dissuasion,
10:08c'est plus le rôle des politiques.
10:10Mais si jamais il y a un conflit,
10:11lui, son travail,
10:13c'est que derrière,
10:13il y ait des militaires
10:14et il y ait une armée
10:15qui répond de présent
10:16et qui soit efficace.
10:17Si demain,
10:17il y a une guerre
10:18qui nous arrive,
10:18parce qu'on ne sait pas
10:19ce qui va se passer
10:20quand on regarde
10:21l'état du monde en général,
10:24si la guerre,
10:25elle arrive en France,
10:26qui c'est qui va défendre
10:28le pays ?
10:30Ce n'est pas tous ceux
10:32qui veulent qu'il n'y ait pas
10:33de guerre
10:34ou qui sont pour la paix,
10:37universelle,
10:38ça n'existe pas,
10:39ça n'existe plus,
10:39ça, maintenant.
10:40Donc,
10:41il faut être prêt.
10:43Si on a une armée,
10:44c'est pour se préparer.
10:45On n'a pas des militaires
10:47pour aller jouer,
10:50pour s'entraîner à la guerre.
10:53À un moment donné,
10:54s'ils s'entraînent,
10:54c'est pour potentiellement
10:55y aller un jour.
10:56Sandrine,
10:56vous entendez ce que dit Lilian ?
10:58Qu'est-ce que vous avez
10:58envie de répondre ?
10:59Moi, je suis tout à fait
11:00d'accord avec vous,
11:01avec lui.
11:02Il n'y a pas de problème.
11:04Mais en fait,
11:04dans toute guerre
11:05qu'il y a eu,
11:06d'abord,
11:06on envoie l'armée,
11:07mais après,
11:07on envoie qui ?
11:08Des civils.
11:09Des civils qui n'ont rien demandé,
11:11qui sont dans l'obligation
11:12de participer à la guerre.
11:14Moi, c'est dans ce but-là
11:15que je témoigne.
11:16C'est-à-dire que nous,
11:17mes enfants ne sont pas militaires,
11:19donc forcément,
11:20ils ne partiront pas
11:21en priorité,
11:22puisque c'est l'armée
11:24qui partirait.
11:25mais d'un autre côté,
11:28après l'armée,
11:29on a toutes les guerres.
11:32C'est les civils
11:32qui ont suivi.
11:36Sandrine et Lilian,
11:37restez avec nous.
11:38On va poursuivre le débat
11:39dans un tout petit instant
11:40et donner la parole
11:41à un ancien militaire
11:43et à un militaire
11:44pour aussi nous expliquer
11:46qui serait mobilisé ou pas,
11:48s'il devait y avoir un conflit.
11:51Parce que ça aussi,
11:51c'est ça qui crée
11:52les inquiétudes.
11:53Vous restez avec nous,
11:54on se retrouve dans un tout petit instant.
11:55A tout de suite.
11:57Envoyez-nous vos messages
11:58sur l'application RTL
11:59ou appelez-nous
12:00au 30 de 10.
12:0150 centimes la minute.
12:02Inspiration.
12:04Amandine Bégaud.
12:05RTL Midi.
12:06Les auditeurs ont la parole.
12:08À l'essai de perdre ses enfants,
12:09je trouve que c'est
12:10une phrase qui est lourde
12:12de sens.
12:13On n'est pas fait
12:13pour vivre dans un climat de guerre.
12:15Elle m'a choquée.
12:16Encore plus venant
12:16d'un chef d'État militaire
12:19qui, lui,
12:21est apte à faire la guerre
12:22et qui a déjà
12:24certainement combattu
12:25pour son pays.
12:26Et c'est très bien pour lui.
12:27Mais ce n'est pas le cas
12:28de tous les Français.
12:30Et en tout cas,
12:30moi,
12:31et que ce soit dans mon entourage proche,
12:32il y a d'autres priorités.
12:33Puis après,
12:34il y a encore
12:34toute cette histoire
12:35de moi,
12:35j'associe à de la propagande.
12:37On va mettre un sujet
12:38qui fait très peur,
12:38très très peur sur la table
12:39pour étouffer tout le reste
12:41en permanence.
12:42Et c'est pénible.
12:43La réaction d'Abigail
12:45au micro-RTL
12:46de Vincent Serrano
12:48après donc
12:48ses propos polémiques
12:50du général Mandon,
12:51le chef d'État-major
12:52des armées.
12:53Si notre pays flanche
12:55parce qu'il n'est pas prêt
12:57à accepter
12:58de perdre ses enfants
12:59parce qu'il faut
13:00dire les choses,
13:03de souffrir économiquement
13:04parce que les priorités
13:05iront à de la production
13:06de défense,
13:07par exemple.
13:08Si on n'est pas prêt
13:09à ça,
13:10alors on est en risque.
13:11Bonjour Jennifer.
13:13Bonjour.
13:14Vous nous appelez d'où ?
13:15Grenoble.
13:16Pardon,
13:17je n'ai pas entendu.
13:18Grenoble.
13:18De Grenoble, oui.
13:19Vous nous aviez laissé
13:20un message qu'on a d'ailleurs
13:21entendu tout à l'heure
13:22en tout début d'émission
13:23et on vous a rappelé,
13:25vous aussi,
13:25vous êtes inquiète
13:26après ces propos ?
13:27Oui,
13:27je suis inquiète
13:28parce que j'ai l'impression
13:31qu'on veut nous mettre
13:31dans un climat
13:32où en fait
13:34va régner la peur.
13:36D'ici deux, trois ans,
13:38la guerre,
13:38les choses comme ça.
13:39perdre nos enfants.
13:41Alors oui,
13:42peut-être qu'ils parlent
13:42au départ des militaires
13:44mais comme le disait
13:46l'auditrice Sandrine,
13:48Sandrine qui est toujours
13:49avec nous.
13:49Oui,
13:50c'est les civils
13:50qui partiront après,
13:52les maris,
13:53les enfants,
13:53mais dans quel monde
13:55on vit ?
13:56Pour moi,
13:59c'est hallucinant
14:00d'entendre des choses
14:01comme ça.
14:02Pour un conflit
14:02qui de base
14:03n'est pas le nôtre,
14:04on a été aidés,
14:06c'est bien,
14:06mais j'ai l'impression
14:08qu'en fait,
14:08tout a été...
14:10Oui,
14:10il veut sa pierre
14:12à l'édifice,
14:13le président.
14:14Mais je pense
14:15qu'il y a d'autres moyens
14:15de le faire
14:16et il y a un moment,
14:18lui,
14:19je suis désolée
14:20de le dire,
14:21il n'a pas d'enfants.
14:22Après lui,
14:24ça s'arrête.
14:24Nous,
14:24on a des enfants
14:25et nous,
14:26après nous,
14:27ça ne s'arrête pas.
14:28Moi,
14:28je ne vois pas
14:29pourquoi je devrais me dire
14:30mes enfants,
14:31ce n'est pas grave au cas où.
14:32J'en perds un,
14:32j'en perds deux,
14:33le mari,
14:33non,
14:34on ne peut pas
14:36se dire
14:38que c'est au cas où
14:39on fait la guerre,
14:40les militaires,
14:40même pour les militaires,
14:41je veux dire,
14:41ils ont des familles.
14:42Et pourquoi on ferait...
14:44Moi,
14:45de toute manière,
14:45ce climat comme ça,
14:47d'envoyer des armes,
14:48des choses comme ça,
14:49de faire la guerre...
14:49Mais cette guerre,
14:49elle a été déclenchée
14:50par Vladimir Poutine.
14:52Exactement.
14:53Ce n'est pas la guerre
14:54d'Emmanuel Macron.
14:55Oui,
14:55mais pourquoi
14:56il ne sait pas se taire
14:57quand il y a des...
14:58J'ai l'impression
14:58qu'il essaye un petit peu
14:59de mettre un petit peu
15:00la poudre
15:02au bout du canon
15:02et je sors une punchline
15:05et je t'en sors une autre.
15:06Ce n'est pas lui,
15:07c'est le chef d'état-major
15:08des armées.
15:09Non,
15:09mais oui,
15:09mais bon,
15:10on va dire qu'à chaque fois,
15:12je ne sais pas,
15:13tout ça,
15:15j'ai l'impression
15:16qu'il n'est pas non plus
15:17blanc comme neige.
15:19Après,
15:19oui,
15:19le chef d'état-major,
15:20lui,
15:21est-ce qu'il a été répété
15:22ce que le président
15:23a été lui faire dire ?
15:26Je comprends
15:26qu'il est obligé
15:27de le dire
15:27pour nous mettre en tête
15:28qu'il y a un risque,
15:30c'est sûr,
15:31mais oui,
15:31on est vraiment
15:32dans un climat
15:33qui fait peur,
15:36qui fait très peur.
15:37Jennifer,
15:37restez avec nous,
15:38on va accueillir Stéphane.
15:39Bonjour Stéphane.
15:40Bonjour Stéphane.
15:41Et puis je donnerai aussi
15:42la parole à Bruno.
15:43C'est important
15:43parce que vous êtes militaire,
15:44vous.
15:45Oui,
15:45on est en activité.
15:46Voilà,
15:47en activité.
15:47je les écoute
15:48depuis tout à l'heure,
15:50le général,
15:50il a dit si,
15:51si,
15:52si,
15:53le mot si.
15:54La personne là
15:55que j'entendais
15:56qui disait
15:56de Grenoble,
15:57je suis aussi
15:59de cette région-là.
16:00Demain,
16:01s'il y a la guerre,
16:02elle va attendre quoi
16:02que ses enfants
16:03se fassent tuer devant elle,
16:04les gens,
16:05elles pensent
16:05que les personnes
16:06qui vont venir,
16:07ils vont dire
16:08ouais,
16:08non,
16:08non,
16:08non,
16:09lui,
16:09ne le touchez pas,
16:10il est civil.
16:12Tout le monde est pareil.
16:12Il y a 68 millions
16:14de militaires en France.
16:16Il faut arrêter
16:16de se voyer la face.
16:18Demain,
16:18s'il y a la guerre
16:19à nos portes,
16:20on prendra tous les armes.
16:21À part si on veut
16:22que la France
16:22soit coupée en deux.
16:23Comme à l'époque,
16:24c'est vite vu.
16:26Il y a deux solutions.
16:27Ou on prend les armes
16:28ou on se fait taper.
16:29C'est deux choses.
16:30J'ai des questions,
16:31Stéphane.
16:31Très concrètement,
16:32d'abord,
16:32est-ce que vous pensez
16:33que le chef d'état-major
16:34des armées
16:34est dans son rôle ?
16:36Oui ?
16:36Il est tout à fait
16:37dans son rôle.
16:38Il a prévenu,
16:39il est sorti,
16:42on n'a même pas à écouter
16:43ce qu'il a à dire.
16:45On n'a même pas à savoir.
16:47Il a parlé au maire,
16:48il n'a pas parlé,
16:49il n'a pas pris un micro,
16:50il ne s'est pas mis devant.
16:51Oui, mais il savait
16:51que c'était filmé,
16:52c'est une réunion
16:53qui est ouverte
16:54et donc que ce serait diffusé.
16:56Soit,
16:56c'est vrai,
16:58c'est filmé,
16:59tout le monde peut le voir,
17:00tout le monde peut l'entendre.
17:01C'est sorti de son contexte.
17:03Il parle au maire.
17:04Nos enfants,
17:05oui,
17:06nos enfants,
17:06ma fille,
17:07bien sûr,
17:08ma fille,
17:09elle a entraîné.
17:10Je lui explique
17:10c'est quoi la guerre,
17:11c'est quoi en Afghanistan,
17:13ce qu'on a fait,
17:14au Mali,
17:15ce qu'on a fait,
17:16ce que la France fait
17:17dans certains pays.
17:18Le président,
17:19il ne veut rien faire.
17:20Qu'est-ce qu'il veut faire ?
17:21Je les entends
17:24depuis tout à l'heure,
17:24ils disent oui,
17:25le président,
17:26il veut mettre
17:26sa pierre à l'édifice.
17:27Quelle pierre à l'édifice
17:28il veut mettre ?
17:29Ce n'est pas lui
17:29qui a créé les guerres.
17:30Ce n'est pas lui
17:31qui est parti chercher
17:31le conflit.
17:32Le conflit vient à nous,
17:34à nous,
17:35à nous défendre.
17:36Stéphane,
17:37vous vous faites,
17:38vous vous êtes affecté
17:41où ?
17:42Moi,
17:43je suis affecté,
17:45je n'ai pas réellement
17:47de régiment,
17:47je ne suis pas statique.
17:51C'est système,
17:53je ne suis pas statique,
17:54non,
17:54je ne suis pas dans un,
17:54je ne sais pas,
17:56je ne sais pas comment
17:57vous l'expliquez.
17:57Ma question,
17:58c'était que je voulais savoir
17:59si vous discutiez entre vous,
18:01est-ce que vous avez
18:02le sentiment
18:03qu'effectivement,
18:05non seulement,
18:07la France se prépare
18:08à un conflit,
18:09alors j'allais dire imminent,
18:10ce n'est pas forcément imminent,
18:11on parle de...
18:12On ne sait pas.
18:13Voilà,
18:13mais est-ce que,
18:14un,
18:14on se prépare vraiment,
18:15est-ce que vous,
18:17vos supérieurs,
18:18vous vous préparez
18:19tous les jours,
18:20est-ce que vous avez
18:20l'impression
18:21que ça monte en pression ?
18:22Non.
18:23Non ?
18:23Non,
18:23ça ne monte pas en pression.
18:24C'est un entraînement difficile
18:29pour avoir une guerre facile.
18:31Au plus on se prépare,
18:32au plus ce qui va nous arriver,
18:34si ça vient nous arriver,
18:35comme il a dit,
18:36si on est prêts.
18:38Nos enfants,
18:39c'est nos enfants,
18:40ce n'est pas vos enfants,
18:42c'est nos enfants.
18:43Mais bien sûr,
18:44nos enfants,
18:45personne ne va attendre vous.
18:46Moi aussi,
18:47si une personne vient chez vous,
18:48vous agressez,
18:49il y a votre fils,
18:50il y a une arme,
18:51il va bien la prendre
18:51pour défendre votre domicile.
18:52Eh bien là,
18:54c'est pareil,
18:54la France,
18:54c'est mon domicile.
18:56C'est le domicile
18:57de 68 millions de Français.
18:59Eh bien,
18:59on va bien se défendre.
19:01On ne va pas attendre
19:01assis sur une chaise
19:02qu'on nous attaque.
19:03Est-ce que c'est quelque chose
19:04dont vous parlez
19:05entre vous,
19:07militaires ?
19:07Entre nous,
19:07oui,
19:07entre nous,
19:08on en parle.
19:09Mais trois quarts,
19:09on est d'accord,
19:10on est tous d'accord.
19:11Et ça vous inquiète
19:12ou non ?
19:13Ben non,
19:14pourquoi ça nous inquiète
19:15plus qu'autre chose ?
19:15Je ne sais pas,
19:16est-ce qu'on entend souvent
19:17que l'armée française
19:18n'est pas prête
19:20en cas de conflit ?
19:22Quand je suis à l'extérieur
19:24dans un autre pays,
19:25je suis armé.
19:26Quand je suis dans un autre pays,
19:28quand j'étais au Mali,
19:30Oui,
19:30vous avez été au Mali
19:31en mission.
19:32En mission.
19:33J'étais armé,
19:33j'avais mon arme sur moi.
19:35En France,
19:36je suis nu.
19:37Je suis nu ici,
19:38chez moi,
19:39je suis nu.
19:40Je me promène,
19:41je peux très bien
19:42prendre une balle
19:42par un type
19:43qui passe en voiture
19:47parce qu'il veut
19:48mitrailler un bar.
19:50Oui,
19:50ça c'est...
19:50Ouais,
19:51c'est ça,
19:52voilà.
19:52Et là,
19:53ça peut être en guerre aussi.
19:54Je ne sais pas,
19:55à un moment donné,
19:56je ne sais pas,
19:56déjà,
19:57il faudrait qu'ils arrivent
19:57à réfléchir un petit peu,
19:59à voir,
19:59à enlever les œillères
20:00qu'ils ont,
20:01à arrêter d'être focalisés
20:02toujours sur le président.
20:03Ce n'est pas le président,
20:04c'est nous.
20:05C'est nous qui commandons,
20:07c'est nous qui l'envons mis là-haut.
20:08Donc,
20:08à nous,
20:09à gérer la situation.
20:10Stéphane,
20:11restez avec nous.
20:11je voudrais qu'on accueille Bruno.
20:13Bonjour Bruno.
20:15Oui,
20:15bonjour Amandine,
20:16bonjour à tous.
20:17Vous nous appelez d'où ?
20:18Temple,
20:19Temple Velle.
20:19Vous écoutiez,
20:20j'imagine,
20:21attentivement ce que disait Stéphane.
20:22Vous êtes d'accord avec lui ?
20:24Je rejoins tout à fait
20:25ce qu'il a dit.
20:27En fait,
20:27si vous voulez,
20:28moi j'ai 65 ans.
20:29S'il fallait reprendre
20:30de la réserve
20:31et y aller,
20:32je suis prêt.
20:33À vous y rire ?
20:35Bien sûr.
20:36On a un pays,
20:37on a un drapeau.
20:38C'est à nous.
20:39Moi,
20:40ce que je ne veux pas revivre,
20:40c'est ce que je ressens aujourd'hui
20:43à travers l'histoire.
20:44On revit 1936,
20:47l'avant-guerre,
20:48l'avant-guerre de la deuxième
20:49qui ne devait jamais arriver
20:50et tout le monde était joyeux,
20:52tout le monde y ont gaspillé le pognon
20:53alors que les généraux disaient
20:55il faut armer le pays,
20:57la guerre arrive.
20:59C'est ça qu'il faut reprendre l'histoire
21:00et non pas dire
21:02d'aller faire une pleureuse
21:03à droite à gauche.
21:04Je sais que c'est méchant ce que je dis.
21:07Mais il faut comprendre
21:08qu'à un moment donné,
21:10on va être dans un milieu hostile.
21:13On l'est déjà
21:13avec nos banlieues,
21:15notre histoire.
21:16On mitraille partout
21:17et ce monsieur Stéphane
21:19qui parlait disait
21:20moi,
21:21si j'avais mon arme
21:22sur moi,
21:24si on mitraille,
21:25je peux répondre.
21:26Mais oui,
21:27on en est là.
21:28Mais vous êtes d'accord
21:28dans une guerre préparée,
21:30c'est une guerre réussie.
21:32Alors,
21:32j'entendais ce matin,
21:34par rapport aux propos
21:36du chef d'état-major des armées,
21:38c'est vrai que
21:39ça aurait pu être dit
21:40par le ministre des armées,
21:43par le premier ministre
21:44ou le chef de l'État.
21:45Bon,
21:45il l'a dit,
21:46mais il a pris ses responsabilités.
21:48Mais moi,
21:48je l'admire.
21:49Moi,
21:50je l'admire.
21:50Parce qu'il a parlé
21:52au nom d'anciens généraux
21:55qu'on avait avant
21:56et qui disaient
21:57qu'on était un pays
21:58de mollassons,
22:00tout simplement.
22:01Un pays mollasse
22:02où on attendait
22:03que ça vienne,
22:05on n'allait pas prévoir,
22:06il ne fallait pas faire
22:07ceci et cela.
22:08Vous savez,
22:09j'ai un ami
22:10qui est militaire
22:11dans l'Est,
22:12son régiment
22:13a quitté la caserne.
22:15Ils ne savent pas
22:15où ils sont.
22:17Ils sont le long
22:17des frontières de l'Est.
22:20Donc,
22:20ça veut dire quoi ?
22:22Concrètement,
22:22ça veut dire quoi ?
22:23Attendez,
22:24le long des frontières de l'Est,
22:25pardon,
22:25je n'ai pas compris là.
22:26Oui,
22:26ils ont quitté
22:27leur base,
22:30leur campement
22:31dans l'Est
22:31et ils sont partis
22:33le long des frontières
22:34qui appartiennent
22:35à l'OTAN.
22:36Parce qu'il faut rappeler
22:37peut-être aux Français
22:38qu'on fait partie
22:39d'un pacte
22:39qui s'appelle l'OTAN
22:40que si jamais
22:42certains s'amusent
22:44à mettre un pied
22:45en Pologne,
22:47c'est parti.
22:48Oui.
22:48Il faut que les Français,
22:51bien sûr,
22:52c'est dommage.
22:52On ne peut pas dire
22:53oui,
22:54on est pour,
22:54on est contre.
22:55Moi,
22:55je suis contre
22:56parce qu'il faut
22:57la négociation,
22:59la géopolitique,
23:00elle est mauvaise
23:01en ce moment.
23:02Il faut rétablir
23:03l'ordre mondial
23:04et être lucide.
23:06Mais la lucidité
23:07passe aussi
23:08par le renforcement
23:08de nos armées.
23:10Et ça,
23:10c'est impératif
23:12parce que le jour
23:13où ça va partir,
23:15on sera prêt.
23:16ça,
23:16c'est sûr.
23:17La force navale,
23:18j'ai encore entendu
23:19ce matin,
23:20nos sous-marins sont prêts,
23:22l'aviation est prête,
23:24tout le monde est prêt,
23:26sauf le peuple
23:26qui n'y croit pas.
23:28Mais si le peuple
23:29n'y croit pas,
23:30qu'il écoute
23:30les informations
23:31et qu'il s'y colle
23:32à la réalité.
23:33Merci beaucoup Bruno.
23:34On va poursuivre
23:35la discussion.
23:35Restez avec nous
23:36dans un tout petit instant.
23:38À 14h,
23:39comme chaque jour,
23:39sur RTL,
23:40c'est l'heure du crime.
23:41Vous avez rendez-vous
23:41avec Jean-Alphonse Richard.
23:42Bonjour Jean-Alphonse.
23:43Bonjour Amandine.
23:44Au programme aujourd'hui,
23:45l'affaire Maureen Jacquier.
23:47Voilà,
23:47on va à Toulouse
23:48avec le meurtre
23:49de Maureen Jacquier.
23:5019 ans,
23:50c'était l'une
23:51des plus jeunes
23:52mécaniciennes
23:52chez Airbus.
23:54Elle a été tuée
23:54chez elle.
23:5562 coups de couteau,
23:56on s'est acharné.
23:57Maureen avait des amis,
23:58beaucoup,
23:59des ennemis,
23:59aucun.
24:01Du moins,
24:01elle le croyait-elle
24:02parce que c'est
24:02parmi ses collègues
24:03d'Airbus
24:04que va se concentrer
24:06l'enquête.
24:06Plus de 100 auditions
24:07dans ce personnel
24:08et puis enfin,
24:09un suspect.
24:11Alors,
24:11il nie cet homme,
24:12il a un alibi,
24:13il a des réponses
24:13à presque toutes les questions.
24:15Est-ce qu'il est le meurtrier
24:16de la mécanicienne d'Airbus ?
24:18Ça,
24:19il faudra écouter
24:19l'heure du crime,
24:20évidemment,
24:20pour le savoir.
24:21Maureen Jacquier,
24:22le visiteur du petit matin.
24:2414h,
24:25à tout à l'heure.
24:26À tout à l'heure,
24:27Jean-Alphonse,
24:27vous restez avec nous.
24:29Le débat se poursuit
24:30et on continue
24:31d'évoquer ses propos
24:33du chef d'état-major
24:34des armées.
24:36Faut-il ou non
24:36s'inquiéter ?
24:37Vous réagissez.
24:38À tout de suite.
24:38Et vous continuez
24:54à réagir
24:55aux propos
24:56du chef d'état-major
24:57des armées.
24:58Notre pays
24:59doit être prêt
25:00à accepter
25:00de perdre ses enfants.
25:02On est toujours en ligne
25:03avec Sandrine,
25:03Bruno et Stéphane.
25:04Je voudrais qu'on accueille Marc.
25:05Bonjour Marc.
25:07Bonjour.
25:07Vous êtes maire
25:09d'Hivergauche
25:10de l'Union
25:11près de Toulouse.
25:12Combien d'habitants
25:13votre commune ?
25:1412 500.
25:1512 500.
25:16Vous n'étiez pas
25:17au congrès des maires
25:19quand le chef d'état-major
25:21a prononcé cette phrase.
25:23Mais en tant qu'élu,
25:24quelle a été votre réaction ?
25:26Au début,
25:27j'ai à peine cru
25:28et j'ai été profondément choqué
25:29qu'on puisse
25:30inviter des maires
25:32à aller voir
25:32les habitants
25:33de leur commune
25:34pour qu'ils propagent
25:36l'idée
25:36que leurs enfants
25:37vont mourir.
25:38C'est une vision
25:40qui propage la mort
25:41ou l'idée de la mort.
25:42Moi, ce que je pense,
25:43c'est que si certains
25:45considèrent qu'il y a
25:45un risque de guerre,
25:47alors il faut tout
25:48mettre en œuvre
25:49pour que la paix
25:50l'emporte
25:51et non pas se dire
25:52qu'il faut se préparer
25:52à mourir.
25:53Moi, je sors des cérémonies
25:54du 11 novembre
25:55qu'on a célébrées
25:56comme dans toutes
25:57les villes de France.
25:58On était dans
25:58le monument aux morts,
25:59on a lu le nom
26:00des poilus
26:01qui sont morts
26:02pendant la guerre 14-18
26:03et les enfants
26:04des écoles
26:06ne disaient plus jamais
26:06la guerre.
26:07Et 15 jours après
26:08ou 10 jours après,
26:09on a le chef d'état-major
26:10qui vient devant nous
26:11en nous disant
26:11bientôt ce sera la mort
26:13pour vos enfants.
26:13C'est absolument
26:14scandaleux,
26:15c'est insupportable
26:17de voir qu'on puisse
26:19tenir de tels propos.
26:20la guerre
26:22c'est toujours l'enfer.
26:24La première victime
26:24de la guerre
26:25c'est toujours la vérité.
26:26Donc nous,
26:27on va tout faire
26:28pour éviter la guerre.
26:29Mais vous ne pensez pas
26:30qu'il faut s'y préparer
26:31au cas où ?
26:32C'est comme nous disaient
26:33Bruno et Stéphane.
26:35On ne sait pas
26:36ce qui peut se passer
26:38dans les années qui viennent.
26:39Le général Desportes
26:41tout à l'heure
26:41nous disait
26:42qu'il y a un certain
26:42nombre de services
26:43de renseignements
26:44qui évoquent
26:46une possible attaque
26:48de la Russie
26:49sur les territoires
26:50de l'OTAN.
26:52Il vaut peut-être
26:52mieux se préparer, non ?
26:54La Russie
26:55qui n'arrive même pas
26:57à conquérir
26:57l'Est de l'Ukraine
26:59qui menacerait
27:00c'est possible
27:01que ce soit
27:02c'est possible
27:03ce qu'on dit simplement.
27:05Je vous rappelle
27:05qu'on disait
27:05qu'elle n'attaquerait pas
27:06l'Ukraine.
27:07Vous vous en souvenez ?
27:08Oui, non mais je ne suis pas
27:09en train de dire
27:09ce que je vous dis simplement
27:10c'est que ce discours-là
27:12je ne sais pas
27:13s'il n'est pas
27:15pour préparer les esprits
27:16à des sacrifices financiers
27:18importants dans les budgets
27:19de façon à pouvoir
27:20atteindre le but
27:22qui a été fixé
27:22je crois par Trump
27:23aux pays occidentaux
27:25qui est de consacrer
27:265% de leur PIB
27:27aux industries de défense.
27:29Donc si c'est ça
27:30l'objectif
27:30de nous faire peur
27:32de nous terroriser
27:32parce que quand on dit
27:33quand on vient voir quelqu'un
27:34et qu'on lui dit
27:35tes enfants vont mourir
27:36ça peut être la terreur
27:38si ce discours
27:39est propagé
27:40avec le seul but
27:41de pouvoir faire passer
27:42auprès des opinions
27:43une croissance
27:44à 5%
27:45du PIB
27:46des dépenses
27:47dans l'industrie militaire
27:48c'est absolument irresponsable.
27:49En tout cas
27:50qu'importe tout cela
27:51moi ce que je dis
27:52c'est que
27:52quand on sort du 11 novembre
27:54avec l'émotion
27:54qu'il y a eu
27:55de ces millions de morts
27:56qu'on ne vient pas propager
27:58les maires ne sont pas là
27:59pour propager un discours
28:00sur la mort
28:01ils sont là au contraire
28:02pour propager un discours
28:03sur la vie.
28:04Marc je voudrais qu'on fasse réagir
28:06Stéphane qui est toujours avec nous
28:07qui est lui-même militaire
28:08Stéphane vous entendez
28:09Marc qui est donc maire
28:10et qui effectivement
28:11ne se voit pas aller dire
28:12à ses habitants
28:14il a raison
28:15il ne va pas aller dire
28:16à ses habitants
28:17oui préparez vos enfants
28:18c'est tout à fait normal
28:19mais c'est ce qu'a dit
28:21le chef d'état-major
28:22non il a dit
28:23si
28:23si
28:24si
28:25si ça vient à nos portes
28:27si
28:27non
28:28je ne sais pas
28:28reprenez le discours
28:30alors c'est où j'entends mal
28:31où j'ai dû avoir des babes
28:33sur des bouchons d'oreilles
28:35qui je ne sais pas
28:36non non non
28:37il a dit si
28:38la guerre
28:39il a dit si
28:40vos enfants
28:42si
28:43si
28:43et
28:44même sans ça
28:45si nos enfants
28:46doivent aller à la guerre
28:47et alors
28:48Marc
28:51oui
28:52et alors
28:54et alors
28:54écoutez moi je me bats
28:56ils doivent y aller
28:57vos enfants
28:57s'ils doivent aller à la guerre
28:58ils ne défendront pas
28:59votre domicile
28:59dites moi
29:00ça se déconner
29:01sincèrement
29:01entre nous
29:02si demain
29:03vos enfants
29:03ils doivent défendre
29:05votre domicile
29:05on parle pas du pays
29:07on parle de votre domicile
29:08s'il y a des gens
29:09qui viennent attaquer votre domicile
29:10est-ce que vos enfants
29:11le défendent ou pas
29:12écoutez moi
29:13la question que vous posez
29:14c'est tout
29:14oui ou non
29:15c'est tout
29:15j'attends juste un oui ou non
29:16ce que je vous dis
29:16répondez moi juste
29:18oui ou non
29:18le but d'un pays
29:19le but d'un pays
29:21d'un grand pays
29:21comme la France
29:22c'est de faire en sorte
29:23que la paix
29:23l'emporte partout
29:24partout
29:25donc les discours
29:26bellicistes
29:27que vous tenez
29:28m'effraient
29:28ils sont terrorisants
29:30pour des gens comme nous
29:31qui nous occupons de ville
29:32de faire en sorte
29:33que des enfants
29:33aillent à l'école
29:34apprennent à lire
29:35apprennent à écrire
29:36et que des gens
29:37viennent nous dire
29:37il faut leur dire
29:38qu'ils se préparent à la mort
29:39c'est insupportable
29:41c'est une idée insupportable
29:42mais moi je suis allé à l'école
29:44pour apprendre
29:45je suis allé à l'école
29:46j'ai été
29:47on a tous été éduqués
29:48quand même
29:49c'est
29:49nos enfants
29:51mais
29:52ma fille
29:53elle va à l'école
29:53tous les jours
29:54et c'est pas pour autant
29:55que je l'explique pas
29:56que demain
29:57ça peut être
29:58ça peut arriver à nos portes
30:00qu'au Mali
30:00en ce moment
30:01les russes sont partis
30:03que ça sent mauvais
30:05on sait pas
30:06ce qu'il peut advenir
30:06ça peut venir à nos portes
30:10merci beaucoup
30:11débattons-nous
30:11pour que la paix
30:12l'emporte
30:12tout le temps
30:13mais ça n'existe pas
30:14la paix
30:15si ça existe
30:16Stéphane
30:17la paix quand même
30:17on peut pas dire
30:18que ça n'existe pas
30:19merci en tout cas
30:20pour vos témoignages
30:21Stéphane
30:22Marc
30:22je remercie aussi
30:23Bruno
30:24je voudrais juste
30:25qu'on entende David
30:26David bonjour
30:27bonjour
30:29comment ça va
30:30ça va bien
30:31et vous
30:31vous nous appelez de Chine
30:32oui
30:34j'appelle de Chine
30:36où j'y suis installé
30:38depuis 25 ans
30:38parce que j'ai dû partir
30:40pour mon travail
30:40mais je voudrais réagir
30:42un petit peu
30:43aux propos
30:43que
30:44que
30:44que
30:45que
30:45que
30:45que
30:46que
30:46que
30:46oui
30:47ouais ouais
30:48non
30:48il pourrait simplement
30:49dire que
30:50tous mes prédécesseurs
30:52ils ont eu un discours
30:53complètement différent
30:54ça c'est vrai
30:55moi
30:56écoutez
30:57je
30:57les propos
30:59qui ont été
30:59prononcés
31:00pour moi
31:01ce général
31:02il a voulu faire
31:03ce général des armées
31:05il va
31:06il a voulu
31:07prévenir
31:07voilà
31:08pour mieux prévenir
31:09que dérir
31:10moi c'est mon point de vue
31:11de mon point de vue
31:13d'un vu extérieur
31:14mais moi je passe à mon pays
31:15j'ai mes filles
31:16qui sont en France
31:17bon moi je travaille
31:18à l'étranger
31:19d'accord
31:19ok
31:20c'est bien
31:21mais
31:21c'est pas que j'ai peur
31:24pour mon pays
31:24parce que j'ai confiance
31:25en mon pays
31:26ce matin
31:27chez
31:27chez Marc-Olivier Fogel
31:28il y avait un général
31:29des armées
31:30celui qui conduit un bateau
31:31de la marine
31:32de la marine
31:34excuse-moi
31:34et donc lui
31:35il a bien expliqué
31:37que
31:37qu'il n'y avait
31:39aucun souci
31:39il était plus rassurant
31:40effectivement
31:41mais il s'agit de
31:42se préparer
31:43c'est ce qu'il expliquait
31:44et d'ailleurs
31:44c'est ce qu'explique
31:46un certain nombre
31:46de militaires
31:47je vous rappelle
31:47que le précédent
31:48chef d'état-major
31:49lui avait dit
31:50que l'armée française
31:52n'avait pas forcément
31:53la capacité
31:53de tenir très longtemps
31:54en cas de conflit
31:56merci beaucoup David
31:57je suis désolée
31:57c'était très court
31:58mais on est pressé
31:58par le temps
31:59mais je voulais absolument
32:00vous donner la parole
32:00depuis Pékin
32:01RTL on peut l'écouter
32:02partout
32:03et vous avez vu
32:04vous pouvez même
32:05réagir
32:06depuis le monde entier
32:07c'est ça la magie
32:09l'application RTL
32:09vous cliquez sur l'onglet
32:10réagir
32:11ou vous nous appelez
32:11au 3210
32:12on va changer de sujet
32:13le duod aujourd'hui
32:15et la question
32:16de l'emploi
32:16des personnes
32:18en situation
32:18de handicap
32:19à tout de suite
32:20contactez-nous gratuitement
32:22via l'appli RTL
32:23ou au 3210
32:2450centimes
32:25de point fr
32:26Amandine Bégaud
32:28RTL midi
32:29les auditeurs ont la parole
32:31je suis non-voyant
32:33et kinésithérapeute
32:34moi j'appelle
32:34surtout pour dire
32:35que c'est toujours
32:35très très compliqué
32:36d'avoir de l'accessibilité
32:38et de l'aide
32:39je suis obligé
32:40d'avoir plusieurs heures
32:41de secrétariat
32:41par semaine
32:42pour lire les courriers
32:43lire les ordonnances
32:44des médecins
32:44j'ai réussi à avoir
32:45une aide
32:46qu'il faut renouveler
32:47tous les 3 ans
32:47si j'ai pas l'aide
32:48je sais pas du tout
32:49comment je finance
32:50ces aides humaines
32:51de secrétariat
32:52le message de Thibaut
32:54son témoignage
32:55au 3210
32:56alors qu'on parle
32:57de l'emploi
32:57des personnes
32:58en situation
32:58de handicap
32:59pourquoi on vous en parle
33:00aujourd'hui ?
33:00parce que c'est
33:01le duoday
33:028ème édition
33:03vous savez c'est une journée
33:04pendant laquelle
33:05une personne
33:06en situation
33:06de handicap
33:07vient partager
33:08le quotidien
33:09d'une personne
33:11dans une entreprise
33:13et on accueille
33:14ici avec toute l'équipe
33:16d'RTL midi
33:17Arthur
33:17qui est avec nous
33:18depuis ce matin
33:20Arthur
33:20je le rappelle
33:21je te tutoie
33:22parce que je te tutoie
33:23depuis tout à l'heure
33:23donc je continue
33:24attaché parlementaire
33:26au Sénat
33:27et tu as 26 ans
33:28je ne me trompe pas
33:2926 ans
33:2927 dans quelques jours
33:31très bien
33:31on va accueillir
33:33Philippe au standard
33:34bonjour Philippe
33:35oui bonjour
33:36merci à votre collaborateur
33:39qui m'a gentiment rappelé
33:40tout à l'heure
33:40bon très bien
33:41vous avez quel âge
33:43vous Philippe ?
33:44alors moi
33:44je suis un peu plus vieux
33:45que Arthur
33:46et je vais avoir 68 ans
33:47dans quelques jours
33:48ah bah aussi
33:49vous voyez
33:49vous avez peut-être
33:49le même jour
33:50et j'ai le même handicap
33:53que Arthur
33:54que Arthur
33:54d'accord
33:55donc depuis la naissance
33:56voilà
33:57et ça vous a
33:59j'imagine
34:00gêné tout au long
34:02de votre carrière
34:03vous êtes à la retraite
34:03aujourd'hui
34:04alors je suis retraité
34:05effectivement aujourd'hui
34:06mais je suis toujours actif
34:07puisque je suis président
34:08de mon association
34:08ici à Caen
34:09oui je suis toujours actif
34:12ça m'a gêné
34:13alors oui
34:13comme je dis à votre collaborateur
34:14la différence
34:16quand on est en situation
34:19de handicap
34:19on l'a tout le temps
34:20et dans l'emploi également
34:22parce que
34:23on regarde souvent
34:24le handicap
34:25et très peu les compétences
34:27ouais
34:27et un exemple concret
34:30vous faisiez quoi
34:30comme métier Philippe ?
34:31je travaillais dans le secteur bancaire
34:33dans le secteur bancaire
34:34et alors vous avez vécu quoi ?
34:35de la discrimination
34:36des regards
34:37on peut dire ça comme ça
34:38au départ il y avait
34:38de la discrimination salariale
34:39puisque
34:40avant de me payer
34:42comme on aurait dû me payer
34:44depuis le départ
34:45il a fallu que je fasse mes preuves
34:46ah vous n'aviez pas
34:47le même salaire
34:48que les autres
34:48pour le même emploi ?
34:49il y avait une différence
34:49de salaire oui
34:50bon ça les choses ont changé
34:51aujourd'hui
34:52on ne paye pas moins
34:54une personne en situation
34:55de handicap
34:55à compétence égale
34:58tant mieux
34:58et j'espère que c'est le cas
34:59oui bien sûr
35:00non Arthur
35:00oui bah on ne paye pas moins
35:01sauf que la difficulté
35:02c'est que du coup
35:03enfin c'est pas une difficulté
35:04mais comme on ne paye pas moins
35:05une personne handicapée
35:05et heureusement
35:06vous avez encore
35:08beaucoup de recruteurs
35:08qui effectivement
35:09préfèrent ne pas embaucher
35:11les personnes handicapées
35:12parce qu'elles ont des doutes
35:13sur les compétences
35:14et elles préfèrent
35:15nous interroger d'abord
35:15sur notre handicap
35:16donc elles préfèrent
35:17pour la plupart
35:18ne pas forcément embaucher
35:19ah oui
35:21c'est toujours le combat
35:22qu'il faut mener
35:23alors évidemment
35:23il ne faut pas être misérabiliste
35:25et moi je veux être
35:26porteur d'espoir
35:27évidemment
35:27moi j'ai fini ma carrière
35:30Arthur la commence
35:31il y a encore beaucoup
35:32de temps devant lui
35:32j'espère que ça va
35:34s'améliorer évidemment
35:35mais il faut toujours
35:36lorsqu'on est en situation
35:37dans le travail
35:38ou ailleurs d'ailleurs
35:39toujours montrer
35:41qu'on peut faire les choses
35:41qu'il faut se battre
35:42à longueur de journée
35:43en faire beaucoup plus
35:44que les autres
35:45tout à fait
35:45pour avoir le même
35:47pour avoir la même reconnaissance
35:49il faut faire le double
35:50de boulot
35:51pour avoir la même reconnaissance
35:52Philippe restez avec nous
35:53on va accueillir Isabelle
35:54bonjour Isabelle
35:55bonjour Amandine
35:56bonjour Arthur
35:57vous nous appelez d'où ?
35:58bonjour Isabelle
35:59alors moi j'appelle
36:00du Loiret
36:01et pour nous parler
36:02de votre mari je crois
36:03voilà c'est ça
36:04mon mari est un travailleur
36:06handicapé
36:07et quand j'entendais
36:08votre auditeur
36:09qui disait
36:09sur la reconnaissance
36:10bah lui il n'en a pas
36:11il a 20 ans d'ancienneté
36:13il a eu deux accidents
36:14de travail
36:15donc la reconnaissance
36:17il n'en a pas
36:17parce qu'il est payé
36:19moins que ses autres collègues
36:20mais comment ça se fait ça ?
36:22et pas plus tard encore
36:24qu'aujourd'hui
36:25son directeur lui a dit
36:26bah c'est parce que
36:27tu ne fais pas de production
36:28donc son coefficient
36:30et son salaire
36:31est plus bas
36:32que ses collègues
36:33il travaille dans la métallurgie
36:34c'est ça ?
36:35c'est ça
36:35donc il est quoi ?
36:37ouvrier ?
36:38ouvrier
36:38ouvrier
36:39dans la métallurgie
36:40et pardon
36:42quel type de handicap
36:44il souffre ?
36:45alors lui
36:46il a eu
36:46la clavicule de casser
36:48donc il a dû être opéré
36:49parce qu'il n'arrivait
36:50plus à lever le bras
36:51et encore aujourd'hui
36:53il a des difficultés
36:54donc il a été
36:55il a eu des restrictions
36:57médicales
36:58déjà il a fallu
36:59se battre avec
37:00l'employeur
37:01pour appliquer
37:02les restrictions
37:03et il est toujours
37:05en train de dire
37:06à son employeur
37:07bah non ça je ne peux pas
37:08le faire
37:08ça je ne peux pas le faire
37:09alors qu'ils ont le document
37:10c'est une bataille
37:13sans fin quoi
37:13c'est une bataille
37:14sans fin
37:15et comme vous avez vu
37:17en janvier 2024
37:18la convention nationale
37:19de la métallurgie
37:20a été modifiée
37:22et bah mon mari
37:23il s'est retrouvé
37:24de 155
37:25son coefficient
37:26il est passé
37:27à 1-1
37:27et aujourd'hui
37:28il demande
37:29pourquoi
37:30il est recalé
37:31à ce classement là
37:33bah on lui explique
37:35qu'il ne fait pas
37:35d'efforts
37:36il ne fait pas
37:37de réalisation
37:38mais il travaille
37:39il fait ce qu'on lui demande
37:40Arthur
37:42vous voulez réagir
37:43non mais
37:44le témoignage
37:45d'Isabelle
37:45corrobore un peu
37:46ce qu'on constate
37:48depuis des années
37:49et la difficulté
37:50qu'on a aussi
37:51c'est aussi
37:52qu'avant d'atterrir
37:53dans l'emploi
37:54on a aussi tout un tas
37:55de complexités
37:56administratives
37:57pour obtenir
37:58les reconnaissances
37:58travailleurs handicapés
37:59vous savez je suis rentré
38:00au Sénat
38:00la mienne est arrivée
38:01à expiration
38:02puisque je n'étais plus étudiant
38:03donc j'ai dû en redemander une
38:05et en l'occurrence
38:06ça a mis 14 mois
38:07pour l'obtenir
38:08dans mon département
38:09parce que la maison départementale
38:11des personnes handicapées
38:11est complètement engorgée
38:13comme dans la plupart
38:13des départements
38:14d'ailleurs parce que
38:15ce qu'on ne dit pas
38:15c'est qu'il n'y a plus d'argent
38:17mais c'est comme
38:17ce que nous racontait Thibaut
38:18qui a laissé un message
38:20qui est kiné
38:20donc non-voyant
38:21et qui doit tous les 3 ans
38:23renouveler
38:24sa demande d'aide
38:26pour le secrétariat
38:27pardon il n'est pas là
38:29donc je ne sais pas
38:29mais Thibaut il est non-voyant
38:31il sera non-voyant
38:31a priori
38:32toute sa vie
38:34enfin en fait
38:35c'est plein de démarches
38:36comme ça qui s'accumulent
38:37ce sont des démarches
38:38qui s'accumulent
38:39qui sont épuisantes
38:40à la fois pour la personne
38:40qui travaille
38:41pour les entourages aussi
38:42pour les médecins
38:43on ne le dit pas assez
38:44parce que les médecins
38:45sont du coup obligés
38:45de refaire les certificats
38:47médicaux à chaque fois
38:49donc ça engorge aussi
38:50les consultations
38:52et au-delà de ça
38:53surtout on se retrouve
38:54avec un système
38:55où quand c'est un
38:56parce que pour moi
38:56c'était un renouvellement
38:57et je suppose que pour Thibaut
38:58c'est un renouvellement aussi
38:59en plus il fait un métier formidable
39:01qui est celui de kinésithérapeute
39:02et on sait qu'on en a besoin
39:03en ce moment
39:03on nous annonce
39:07à chaque fois
39:07des chocs de simplification
39:08que pour ceux
39:10qui ont un handicap
39:10depuis notamment la naissance
39:11on va renouveler
39:13à chaque fois
39:13sans avoir besoin
39:15de refaire un dossier
39:15et la réalité
39:17c'est que
39:17comme ce sont
39:17des maisons départementales
39:18et bien on a
39:19cet objectif-là
39:22n'est pas rempli
39:23dans tous les départements
39:24encore aujourd'hui
39:24il y a des groupes
39:25avec des inégalités territoriales
39:27Isabelle et Philippe
39:28vous restez avec nous
39:29on continue à échanger
39:31dans un tout petit instant
39:32à tout de suite
39:32Jusqu'à 14h
39:35Amandine Bégaud
39:37vous donne la parole
39:37sur RTL
39:38Amandine Bégaud
39:43RTL Midi
39:44les auditeurs ont la parole
39:45Et on continue
39:47à évoquer la question
39:48de l'emploi
39:49des personnes
39:50en situation de handicap
39:51à l'occasion
39:52de ce duod
39:53on va accueillir
39:53Pierre-Rick
39:53Bonjour Pierre-Rick
39:54Bonjour Amandine
39:56Bonjour à tous
39:56Vous nous appelez d'où Pierre-Rick ?
39:58De Vendée
39:59De Vendée
40:00Et vous alors
40:01vous êtes non-voyant
40:01c'est ça ?
40:03Non-voyant depuis 12 ans
40:04oui
40:04Et depuis
40:06vous ne travaillez plus
40:08parce que vous ne trouvez pas d'emploi
40:10c'est ça ?
40:11Je ne trouve pas d'emploi
40:12France travaille
40:13je ne veux pas leur jeter la pierre
40:15mais bon
40:15voilà
40:16ils n'êtes pas trop là-dessus
40:18ils vont vous envoyer
40:19des offres d'emploi
40:21qui ne correspondent pas
40:22par exemple
40:23conducteur de train
40:24Ah oui ça c'est sûr
40:25que ce n'est pas possible
40:26Vous avez quel
40:27on en rie
40:28il vaut mieux en rire
40:29écoutez
40:29Vous avez quelle formation
40:31Pierre-Rick ?
40:32Moi je suis bouché
40:33Vous êtes bouché
40:34et vous pourriez
40:36vous ne pourriez pas travailler
40:37dans une boucherie si ?
40:38Ah non non non
40:39ça ne serait pas possible
40:40peut-être
40:41peut-être
40:41du préparateur de commande
40:43ou quelque chose comme ça
40:44mais
40:45le problème
40:46c'est que
40:47c'est que
40:48quand j'ai rendez-vous
40:49avec Pôle emploi
40:50enfin France Travail
40:51c'est que
40:52c'est que
40:53moi il y a tout un protocole
40:55à mettre en place avant
40:56c'est
40:56c'est comment je me rends
40:57l'entreprise
40:58c'est
40:59c'est tout un protocole
41:01qu'ils ont du mal
41:02à comprendre
41:02et
41:03et que les entreprises
41:05ne mettent pas forcément
41:06en place non plus
41:07bah oui voilà
41:08c'est ça
41:09c'est que
41:09après
41:10c'est les entreprises
41:11c'est
41:12il y a tout un
41:13tout un
41:14tout plein de choses
41:15à mettre en place
41:16avant d'aller au boulot
41:17en lui-même
41:18on ne peut pas me dire
41:18demain tu commences
41:19dans telle entreprise
41:21c'est pas possible
41:21et dites nous
41:23ce que vous cherchez
41:23parce que si jamais
41:24quelqu'un vous entend
41:25après je ne cherche pas
41:27spécialement
41:28quelque chose
41:29de
41:29voilà
41:31après ce que je peux trouver
41:32et après c'est toujours pareil
41:34c'est au niveau des revenus
41:35il faut savoir que
41:35si aujourd'hui je travaille
41:37je
41:38même si je faisais
41:39un demi-temps
41:39admettons
41:40je
41:41mes revenus
41:42seraient moins importants
41:43que ce que je
41:44ça c'est vrai
41:45vous perdriez
41:45vous perdriez
41:46pardon une partie
41:47des allocations
41:48que vous avez
41:48c'est ça
41:48voilà c'est ça
41:50si je perdrais
41:51une partie
41:51je perdrais quand même
41:52500 euros par mois
41:53donc
41:54ce qui n'est pas
41:55négligeable
41:56bien sûr
41:57merci beaucoup
41:58Pierrick
41:58pour votre témoignage
41:59restez avec nous
41:59je voudrais aussi
42:01qu'on parle
42:01d'un sujet
42:02dont on parle moins souvent
42:03qui est le handicap
42:04invisible
42:05avec Imad
42:06alors Imad
42:06j'explique pour
42:07nos auditeurs
42:08d'ailleurs certains d'entre vous
42:09l'ont peut-être déjà eu
42:10au téléphone
42:10Imad
42:12il travaille ici
42:12à RTL
42:13depuis le mois
42:14de décembre dernier
42:14bientôt un an
42:16et c'est lui
42:17désormais
42:18qui écoute
42:19tous les répondeurs
42:20que vous nous laissez
42:20sur l'application
42:22qui les sélectionne
42:23qui dit
42:23tiens lui on devrait
42:24le rappeler
42:24etc
42:25Imad
42:26hier je raconte
42:27toute la vérité
42:28on évoquait
42:29ce duodet
42:30on évoquait la venue
42:31d'Arthur
42:31qui est avec nous
42:31aujourd'hui
42:32etc
42:32et tout d'un coup
42:33tu nous as dit
42:34moi aussi
42:35je souffre d'un handicap
42:37exactement
42:37bonjour Armandie
42:38bonjour à tous
42:39je suis dyspraxique
42:40et en fait
42:41le problème de la dyspraxie
42:42c'est un handicap invisible
42:43donc les personnes
42:44peu de personnes
42:45savent ce que c'est
42:46finalement
42:46et c'est quelque chose
42:48qui altère tout ce qui est
42:49motricité fine
42:50donc c'est à dire
42:50faire ses lacets
42:51écrire correctement
42:52manger proprement
42:53on en met partout
42:54parfois quand on mange
42:55et le problème c'est que
42:56comme c'est un handicap
42:57invisible et peu connu
42:58j'ai reçu pas mal
43:00de discriminations
43:01surtout dans ma scolarité
43:02puisque les professeurs
43:04ne savent pas ce que c'est
43:04finalement
43:05et c'était compliqué
43:07d'abord à apprendre
43:08qu'on est
43:09soi-même handicapé
43:10apprendre ce qu'on a
43:12vraiment
43:12et faire valoir ses droits
43:13parce que c'est ce que
43:14j'ai appris au fur et à mesure
43:15de ma scolarité
43:16que j'avais des droits
43:17en tant que personne handicapée
43:18il fallait que je les fasse valoir
43:21et que j'avais des droits
43:22comme les autres
43:23donc voilà
43:24c'était quelque chose
43:25de pas évident
43:26parce que quand on a
43:26un handicap invisible
43:27on a un peu ce syndrome
43:29de l'imposteur finalement
43:30parce que
43:30on se sent pas
43:32entre guillemets
43:32la société nous
43:33nous fait sentir
43:35qu'on n'est pas assez handicapé
43:36et
43:36et que
43:37on a l'impression
43:38de se cacher derrière
43:39finalement nos difficultés
43:40et j'ai eu la chance
43:42durant mon parcours
43:43de rencontrer des gens
43:44qui connaissent
43:44ce que c'est la dyspraxie
43:45qui m'ont aidé
43:46et à ce moment là
43:46ça apaise pas mal quand même
43:47parce que c'est vrai
43:48que c'est pas évident
43:49de parler de la dyspraxie
43:50et pour rentrer dans la vie active
43:51c'est quelque chose
43:52qui a été compliqué ou pas ?
43:53j'ai eu des problèmes
43:54alors c'est pas évident
43:55parce qu'on se pose la question
43:56est-ce qu'on en parle
43:57est-ce qu'on en parle pas ?
43:57comme ça se voit pas
43:58exactement
43:58on se dit
43:59en fait
43:59ce qui est important de dire
44:00c'est qu'on est en situation
44:01d'handicap
44:02c'est-à-dire que dans la vie
44:02de tous les jours
44:03il y a des moments
44:03où on va être normaux
44:04entre guillemets
44:04on va réussir à faire
44:05les choses correctement
44:06et puis il y a des moments
44:07où la situation d'handicap
44:10nous rattrape
44:10et on est obligé
44:11d'en parler finalement
44:12et ça m'est déjà arrivé
44:13à un moment
44:15où j'ai demandé un stage
44:16et j'ai été pris
44:18donc c'était dans le journalisme
44:18donc j'ai fait des études
44:19de journalisme
44:20j'ai été pris
44:20c'était sur des articles
44:22à écrire
44:22donc j'avais passé
44:23le test avec
44:24voilà
44:25comme il fallait
44:26Brio
44:26voilà avec Brio
44:27je voulais pas le dire
44:28mais avec Brio
44:28et ensuite
44:30j'ai parlé avec ma référente
44:32handicap de mon école
44:33elle m'a dit
44:34parce que j'ai senti
44:35qu'à la longue
44:35ça pourrait être compliqué
44:36pour moi d'écrire
44:37beaucoup d'articles
44:37dans une journée
44:38donc elle m'a conseillé
44:39d'en parler
44:39et ce que j'avais proposé
44:41aux recruteurs
44:41c'est de passer
44:42une journée bénévole
44:43venir un samedi
44:44bénévolement
44:44voir si j'étais capable
44:45de le faire
44:45et quand j'ai parlé
44:47de mon handicap
44:47il a commencé
44:48à être un peu réticent
44:49et finalement
44:50il m'a dit
44:50que ça pourrait pas
44:50correspondre
44:51par rapport à ses attentes
44:52alors que ton dossier
44:53avait fonctionné
44:55et que le test
44:56avait été approuvé
44:57donc voilà
44:58moi c'est une situation
44:58que j'ai rencontrée
44:59d'autres
44:59on en rencontrait
45:00parfois différentes
45:05absolument en parler
45:05aujourd'hui
45:06je trouve que c'est important
45:07je trouve que la dyspraxie
45:08et d'autres handicaps invisibles
45:09ce sont malheureusement
45:10des troubles
45:11et des handicaps
45:11dont on ne parle pas assez
45:13beaucoup de professeurs
45:14ne savent pas ce que c'est
45:15et au final
45:16ils sont discriminants
45:17sans le vouloir
45:18je peux pas non plus
45:19leur en vouloir
45:19parce que derrière
45:20quand on ne sait pas
45:21c'est difficile
45:22d'adapter son discours
45:23à des personnes
45:24en situation d'handicap
45:26donc voilà
45:27je voulais vraiment dire
45:28à toutes les personnes
45:29qui sont dyspraxiques
45:30qu'il faut se battre
45:30dans la vie
45:31et que c'est important
45:33de faire valoir ce droit
45:33vous avez des droits
45:34renseignez-vous sur vous-même
45:36battez-vous
45:36et voilà
45:37c'est important
45:37de passer ce message-là
45:39bon bah écoute
45:39bravo Iman
45:40et en tout cas
45:41nous c'est un bonheur
45:42de t'avoir au quotidien
45:43avec nous
45:43comme c'était un vrai plaisir
45:45Arthur de t'accueillir
45:46ici à RTL
45:48et de nous accompagner
45:50pour ce RTL midi
45:52on aura l'occasion
45:53de reparler
45:53sans doute aussi
45:54de l'école
45:55parce que je sais
45:56que pour toi aussi
45:56ça a été compliqué
45:57et on a souvent
45:58des témoignages
45:59de parents
46:00qui nous disent
46:00qui galèrent
46:01tu reviendras
46:03quand tu veux
46:03Arthur pour évoquer
46:04tout ça
46:05j'en profite
46:05pour dire que le duodet
46:06c'est utile
46:07parce que le travail
46:07que tu as aujourd'hui
46:08c'est grâce au duodet
46:10effectivement
46:11c'est grâce au duodet
46:12donc aujourd'hui
46:12c'est mon huitième duodet
46:14c'est mon huitième duodet
46:15donc depuis sa création
46:16et donc l'année dernière
46:17effectivement
46:18on m'avait proposé
46:18de faire le duodet
46:19au Sénat
46:20au sein des services du Sénat
46:21et lors d'un temps d'échange
46:23avec le président Larcher
46:24le président de la commission
46:25des affaires sociales
46:27chacun était amené
46:28un peu à décrire
46:29son parcours
46:30et j'ai pris le micro
46:31j'ai expliqué ce qui m'arrivait
46:32qu'avec un bac plus 5
46:33malgré un bac plus 5
46:34étant handicapé
46:35je ne trouvais pas de boulot
46:36et bien il y a une sénatrice
46:37qui a fait le tour de l'amphi
46:39qui est venue me voir
46:40qui est venue me proposer un emploi
46:41et donc
46:41voilà
46:43je la remercie
46:44et au nom de
46:44beaucoup de personnes handicapées
46:45je veux passer ce message
46:47elle m'a donné ma chance
46:48et
46:48les personnes handicapées
46:50n'attendent que ça
46:50qu'on leur donne la possibilité
46:52d'exprimer leurs compétences
46:53merci beaucoup Arthur
46:55d'avoir été avec nous
46:56merci à toi
46:57Imad
46:58merci à vous
46:58l'heure du crime
46:59dans un tout petit instant
47:00Jean-Alphonse
47:01à Toulouse avec le meurtre de Maureen
47:03Jacques
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