- il y a 8 heures
Aujourd'hui, c'est au tour de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, de faire face aux GG. - L’émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s’ouvrent et les points de vue s’élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d’expression est reine et où l’on en ressort grandi.
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00:00R.M.C. Face aux grandes gueules
00:03Face au GG avec Nicolas Dupont-Aignan, il est avec nous, président de Debout la France. Bonjour.
00:11Bonjour à vous tous.
00:12C'est le langage militaire d'un chef. Voilà ce qu'a dit Catherine Vautrin à propos des propos du chef d'état-major des armées. Vous êtes d'accord avec ça ?
00:20Je ne savais pas que le chef d'état-major des armées était devenu ministre de la Défense.
00:25Les déclarations du chef d'état-major m'ont indigné pour deux raisons.
00:30Sur la forme, ce n'est pas à lui de faire ce type de déclaration.
00:34Il est là pour exécuter des ordres politiques, il est là pour mettre en musique,
00:38il n'est pas là pour remplacer la ministre de la Défense ou le président de la République.
00:43Mais en fait, il a été envoyé parce qu'il n'a pas pris cette décision de parole aussi grave sans avoir été envoyé.
00:49Donc c'est en fait, il a pris la parole sur commande.
00:54Mais le plus grave, c'est sur le fond. On est en plein délire.
00:57On est en plein délire parce que les enfants qui meurent aujourd'hui,
01:02les petits français qui meurent, ils meurent où ?
01:05Ils ne meurent pas en Ukraine.
01:06Ils ne risquent pas de mourir en Ukraine si on est sage.
01:09Ils meurent dans nos quartiers à cause des narcotrafiquants.
01:12Ils risquent de mourir en Martinique.
01:13Il y a eu un homme tué, un enfant.
01:15Donc moi, je ne supporte plus cette espèce de propagande de diversion alors que la France affronte des défis mais colossaux.
01:25Je ne parle pas des défis économiques et sociaux.
01:26Je ne vois pas pourquoi vous opposez la lutte contre le narcotrafic et le fait que la France et l'Europe veuillent se protéger des tentatives de Poutine de vouloir récupérer son empire.
01:39Je ne vois pas le rapport.
01:40Non, en fait, on peut faire les deux.
01:41Non, parce qu'en fait, ils ne le font pas.
01:43Ce n'est pas des militaires qu'on envoie dans le quartier.
01:44Ce que je veux dire, c'est que le pouvoir politique ne fait pas son boulot vis-à-vis des vrais défis sur notre sol
01:51et invente une menace imaginaire pour distraire l'attention des Français.
01:55C'est imaginaire ce qui se passe en Ukraine ?
01:57Non, ce n'est pas imaginaire pour l'Ukraine et c'est une tragédie.
02:00Mais pour la France, moi je suis chargé de la France.
02:03Et je vous dis que pour la France, le vrai défi aujourd'hui, c'est l'insécurité, les narcotrafiquants, ce qui se passe dans notre pays.
02:12J'aimerais que l'État fasse son boulot là où on l'attend.
02:16Non, mais quand des militaires vous disent, il n'est pas le seul à le dire,
02:21vous disent attention, il faut se préparer, ça ne veut pas dire qu'on va rentrer en guerre,
02:24mais il faut être suffisamment fort pour faire comprendre à Poutine qu'on ne se laissera pas faire.
02:30Vous n'écoutez pas les militaires.
02:32Quand ils disent qu'il faut plus de budget, qu'il faut se réarmer,
02:36et donc il faut expliquer aux Français pourquoi on se réarme,
02:39vous dites non, c'est que de la com', c'est Macron ?
02:41Non, attendez, je suis suffisamment en tant que gaulliste attaché à la défense nationale
02:46et j'ai toujours demandé l'augmentation des budgets de défense, raisonnable,
02:49qui a fait la force de dissuasion.
02:51Il y a une chose de se préparer et d'être prêt à toute éventualité,
02:56il y a une autre chose que d'affoler les esprits,
02:59de créer un climat malsain dans le pays,
03:02de détourner l'attention et, comment dire...
03:05Mais pourquoi le général Mando détournerait l'attention ?
03:07Mais parce que ce n'est pas son boulot le général Mando,
03:09il ne l'a pas à s'exprimer.
03:11Non, excusez-moi.
03:11Ah si ?
03:12Non.
03:12Ah oui, il ne doit pas parler.
03:13La grande muette.
03:14Jamais le général de Gaulle, François Mitterrand, Jacques Chirac,
03:18n'aurait accepté et n'aurait fait faire ça.
03:22Donc c'est voulu.
03:23Donc c'est une erreur d'aller devant les maires.
03:25Mais il peut aller devant les maires pour parler de défense civile s'il veut,
03:28mais ça a été voulu.
03:30Et ça fait partie d'une stratégie beaucoup plus vaste,
03:33de création de tensions pour, encore une fois,
03:36évacuer la tension des Français sur leurs problèmes.
03:39faire croire que finalement, ce n'est pas si grave si vous crevez de faim,
03:43ce n'est pas si grave si vous êtes au chômage,
03:45ce n'est pas si grave si vous vous faites agresser en Seine-Saint-Denis à la BNP.
03:49C'est rien, puisqu'on est menacé par la Russie.
03:52Et ça fait partie de cette logorée qu'on voit bien d'Emmanuel Macron,
03:55qui en perdition, essaye de créer cette tension,
03:58au point d'ailleurs de vouloir censurer l'information.
04:01C'est extrêmement grave.
04:02Je voudrais que les Français, à un moment, réagissent et ne se laissent pas abuser.
04:05Par ailleurs, je vous signale qu'il y a un plan de paix qui est mis sur la table,
04:08que la France, au lieu, a son siège au Conseil du Sécurité de l'ONU,
04:12et qu'il y a eu une occasion inespérée de paix en Ukraine,
04:16et qu'il faudrait mieux désamorcer ce conflit par la négociation,
04:20plutôt que d'entraîner la guerre dans un conflit suicidaire.
04:22C'est un plan de paix très favorable aux Russes.
04:25C'est le point de vue.
04:26Moi, je ne le crois pas, comme Trump.
04:28Je crois, au contraire, que c'est un conflit très ancien, très compliqué,
04:32et qu'on ne doit pas mettre le doigt dedans.
04:35Je l'ai toujours dit, je n'ai jamais changé d'avis.
04:37Et je pense que la France est ruinée,
04:38et qu'elle ne doit surtout pas partir dans cette folie.
04:41Je crois que nos finances ne sont quand même pas en état de se lancer là-dedans.
04:44Voilà, c'est tout.
04:45Et quand on a un fou à la tête de l'État...
04:47On a un fou ?
04:47On a un fou à la tête de l'État.
04:49Le président Macron est fou ?
04:50Oui, je le pense.
04:51Je l'ai toujours pensé, mais là, je le pense.
04:53C'est-à-dire que quand un chef d'État
04:57qui a ruiné le pays,
05:00qui est désavoué par les Français,
05:02qui a des problèmes considérables dans le pays,
05:05au lieu d'ailleurs d'aider son gouvernement
05:06à essayer de faire avancer K1, K1 à la boutique,
05:09je me place de leur point de vue,
05:10est en train de créer une psychose dans le pays
05:12qui nuit au moral des Français,
05:15qui nuit à l'économie des Français,
05:17je me dis qu'il y a un problème.
05:19Il y a un problème psychologique grave.
05:21Je le pense.
05:22Donc je le dis.
05:22Laura ?
05:23Ça va me faire bizarre ma phrase,
05:24mais je suis d'accord avec M. Dupont-Aignan.
05:26Je n'étais pas prête à dire cette phrase un jour.
05:27Je suis désolée,
05:28mais là, pour le coup, je vous rejoins.
05:31Les territoires français sont déjà engagés.
05:32Une pensée pour les dom-toms
05:33qui meurent de faim, de soif, d'insécurité chez eux.
05:36Les quartiers sont en guerre.
05:38Les campagnes...
05:39Alors, les quartiers sont en guerre du narcotrafic.
05:41Les campagnes sont en guerre sur un plan économique.
05:44Et encore une fois, je continue à le dire,
05:47si les Français sont entendus par leur politique
05:49et qui sont écoutés et sécurisés,
05:52ils iront volontiers.
05:53Et je ne vois pas en quoi me dire
05:55qu'il faut que j'emmène mes enfants à la guerre
05:56va réarmer la France.
05:57Faites, moi, qu'on me prenne des impôts
05:59pour réarmer mon pays,
06:00qu'on crée une dissuasion militaire.
06:02Non, mais c'est ce qu'ils demandent.
06:03C'est ce qu'ils demandent, le général de Mandon.
06:05C'est pas ce qu'il dit.
06:07C'est pas ce qu'il dit, malheureusement.
06:08C'est juste ce qu'il a dit.
06:09Non, c'est pas ce qu'il a dit.
06:10C'est là ce qu'ils essayent de...
06:11Non, non, dans ce discours, il l'a dit.
06:12Il l'a dit qu'il faut...
06:13Je suis d'accord avec ça.
06:15Mais encore une fois,
06:16ce monsieur ne vient pas comme ça dire
06:19de lui-même, sur le plateau, il est dit.
06:22Moi, j'ai quand même une fâcheuse tendance à penser
06:24que M. Macron, là, il utilise quand même
06:26depuis quelques mois tous les stratagèmes
06:27pour rester le plus longtemps possible au pouvoir
06:30avec lui.
06:32Et que là, personnellement,
06:33la seule façon pour moi que je vois
06:35un M. Emmanuel Macron de rester au pouvoir,
06:38c'est de mettre la loi martiale.
06:39État de guerre, état d'urgence,
06:40il n'y a pas d'élection.
06:41Vous pensez qu'on va vers ça ?
06:42Je pense qu'il y a une stratégie préméditée,
06:44organisée, parce que les fous peuvent être intelligents.
06:49Attention.
06:51Et ce qui me choque beaucoup,
06:53je suis très attaché à la défense nationale.
06:55Donc, je ne suis pas un gauchiste anti-défense nationale,
06:57vous pouvez le reconnaître.
06:59Mais on oublie qu'on a une force de dissuasion nucléaire
07:02que le général de Gaulle a voulu
07:03pour sanctuariser le territoire national.
07:06Et le général de Gaulle disait toujours quelque chose.
07:09On ne peut faire les guerres qui sont les nôtres,
07:11mais pas les guerres des autres.
07:13Et ce qui me choque depuis le début dans ce conflit,
07:16c'est qu'on cherche à nous entraîner
07:18et à mettre de l'huile sur le feu,
07:20alors qu'on a l'occasion historique avec Trump,
07:23qu'on aime ou qu'on n'aime pas Trump,
07:24qu'il veut faire la paix
07:25et qu'on a une solution de paix possible.
07:28Et donc, j'en ai assez de cette espèce
07:30de désinformation sur ce qui se passe là-bas,
07:33de faire croire que les Russes
07:34vont attaquer la France.
07:36C'est grotesque.
07:37Il n'y a pas un expert militaire
07:38qui peut croire cette fable.
07:40Même des généraux ont dit...
07:42Non, mais les Russes peuvent attaquer
07:43un des alliés de la France.
07:45Si les Russes attaquent les Pays-Baltes,
07:46on fait quoi ?
07:47Si, si, d'abord.
07:48Mais on n'est pas chargé de la sécurité des Pays-Baltes.
07:51Donc on laisse faire.
07:51On laisse faire.
07:52Non ?
07:52Pas obligatoirement.
07:54Attention, attention, attention.
07:56Je vais finir ma phrase,
07:57parce que c'est grave
07:57et je ne veux pas créer d'ambiguïté.
08:00Deux choses.
08:00D'abord, les Russes ont du mal
08:01à gagner un quart de l'Ukraine.
08:05L'OTAN a des forces.
08:06L'Ukraine n'est pas dans l'OTAN,
08:08je vous le rappelle.
08:09Pour les Pays-Baltes,
08:10la Pologne et les autres,
08:12c'est dans l'OTAN.
08:12Nous avons une clause d'assurance.
08:14Au cas par cas.
08:16Ce que je dis simplement,
08:17c'est qu'il ne faut pas...
08:19On a une réponse pour la France.
08:21Il a du mal à gagner une guerre
08:22contre l'Ukraine,
08:23qui n'est pas partie d'OTAN.
08:24Les Français sont responsables de la France.
08:26Moi, je n'enverrais pas
08:27mourir des enfants français
08:29pour n'importe quel conflit.
08:31Notre boulot de la France,
08:32c'est de désamorcer les conflits.
08:34Et en attendant,
08:35il y a un conflit en Ukraine
08:36qui est une tragédie.
08:37Et si on l'avait désamorcé
08:38avec la fermeté vis-à-vis de Poutine,
08:40bien évidemment,
08:41mais aussi vis-à-vis de Kef.
08:43Les torts sont partagés.
08:45Je le maintiens depuis le début.
08:46Trump le dit enfin.
08:47Les torts sont partagés.
08:49Vous avez le conflit
08:49entre Israël et la Palestine.
08:52On n'a pas pris parti
08:52d'un côté ou de l'autre.
08:53On essaye,
08:54en se fâchant avec les deux côtés d'ailleurs,
08:56de désamorcer.
08:57Et d'ailleurs,
08:58le président Macron,
08:59dans cette affaire,
08:59je pourrais être en désaccord,
09:00a essayé de désamorcer.
09:02Et il en a pris plein la figure.
09:04Il faut être honnête.
09:04On n'est pas parti
09:05dans un camp ou dans un autre.
09:08La France a trop de difficultés
09:10non traitées,
09:11trop de misères,
09:13trop de dangers,
09:14trop d'insécurité
09:15pour se lancer comme ça.
09:17Et c'est en fait
09:17une manipulation du président
09:19à bout de souffle
09:20pour se maintenir au pouvoir.
09:21Ségolène Royal,
09:23qui n'est pas de mon bord politique,
09:24l'a très bien dit hier soir.
09:25Comment se maintenir au pouvoir ?
09:26Comment ça ?
09:27Parce que dans 18 mois,
09:2917 mois,
09:30c'est terminé.
09:31Si d'ici des 7 mois,
09:34il peut enclencher
09:37des choses très graves.
09:39Et vous pouvez avoir
09:40des articles 16,
09:42l'article 16,
09:43pas de budget en fin d'année,
09:45une politique de la peur.
09:47Vous savez,
09:48le pire n'est jamais loin
09:49avec des gens comme ça.
09:50Moi, je suis désolé,
09:52j'ai mon devoir d'homme politique,
09:54au moins de dire aux Français,
09:56regardez un peu au fond les choses.
09:58Ne cédez pas à la peur.
09:59La peur n'est jamais bonne conseillère.
10:02Pour un peuple
10:02comme pour un individu.
10:04Ça ne veut pas dire
10:04qu'on ne doit pas être éveillé.
10:05Vous pensez que c'est juste
10:06la déclaration du chef
10:09de l'état-major,
10:10c'est juste
10:11un coup de marketing politique.
10:14Vous ne pensez pas
10:14que le gars
10:14qui est quand même
10:16à la tête
10:18des armées françaises,
10:20c'est un cri du cœur
10:21et qui dit
10:21attention,
10:23on est faible.
10:24Je ne crois pas du tout.
10:25Je crois que c'est...
10:26On est faible,
10:26vous ne savez pas,
10:27par le courage des Français.
10:28Vous pensez que celui-là,
10:30il est manipulé,
10:31on lui fait dire.
10:32Je connais trop
10:33l'armée française
10:34et son sens du devoir.
10:35Vous ne pensez pas
10:36qu'on est en permanence
10:37dans la thèse
10:38du complot permanent ?
10:40C'est pas du complot ?
10:40Simplement,
10:41peut-être cet homme
10:42dit avec son cœur,
10:44attention.
10:45Un chef d'état-major
10:46des armées,
10:47monsieur,
10:47ne prend pas la parole.
10:49Un chef d'état-major
10:50des armées
10:51ne prend pas la parole
10:52devant le congrès
10:53des maires de France
10:53avec une telle phrase.
10:55Il l'a fait !
10:55Je finis,
10:56ne prends pas la parole
10:57sans que ces mots
10:59aient été montrés
11:00au président de la République,
11:02pesés...
11:02Parait que non.
11:03Du côté de l'élision,
11:04on dit non.
11:04C'est validé.
11:04Mais c'est impossible.
11:06Emmanuel Macron
11:07n'était même pas au courant.
11:08Impossible.
11:09Et s'il n'était pas au courant,
11:11c'est encore plus grave.
11:12Merci,
11:13merci Nicolas Dupont-Aignan
11:14d'être passé par
11:15l'EGG.
11:17Merci à vous,
11:18président de Boula France.
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