- avant-hier
Aujourd'hui, c'est au tour de Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, de faire face aux GG. - L’émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s’ouvrent et les points de vue s’élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d’expression est reine et où l’on en ressort grandi.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00RMC face aux grandes gueules
00:02Il s'agit de Jean-Philippe Tanguy, le député RN de la Somme. Bonjour !
00:09Vous n'avez pas de regrets ?
00:11Non, bon enfin ça m'arrive de temps en temps, mais pas vraiment politique.
00:14Parce que vous auriez pu censurer François Bayrou depuis des mois ?
00:17Non, pas du tout, parce que ça n'aurait rien changé, puisque même un gouvernement technique ou même M. Bayrou qui aurait géré les affaires courantes aurait présenté la même chose.
00:24D'ailleurs M. Barnier, l'année dernière, avait présenté le budget qu'avait préparé M. Attal, donc ça c'était encore une fumisterie.
00:30J'aurais aimé provoquer une dissolution par une censure, mais malheureusement ça ne se passe pas comme ça.
00:35Et là vous allez la provoquer à l'automne prochain ?
00:37Oui, le contexte est un peu différent, c'est-à-dire que M. Macron peut dissoudre, mais surtout là on a un projet, si vous voulez, sur table, qu'on peut arrêter.
00:45Parce que la censure sur la non-réforme des retraites n'aurait pas rétabli la retraite à 62 ans.
00:50Ça c'était une fumisterie de certains qui voulaient s'acheter une bonne conscience.
00:53Là on peut bloquer un mauvais budget pour la France, mauvais budget parce qu'il est injuste, mais surtout parce qu'il est aussi toxique économiquement.
01:00Pourquoi ?
01:01C'est-à-dire que les mesures qui sont proposées ne vont pas rétablir les comptes publics, ça va provoquer, ou en tout cas nous mettre dans une situation proche de la récession.
01:09Il y a l'OFCE qui est un centre de réflexion économique qui a estimé la perte à un point de PIB des mesures récessives que veut prendre M. Bayrou.
01:17Pourquoi ? Parce que taper sur les classes populaires et moyennes, foutre la trouille aux acteurs économiques, continuer à augmenter les impôts et à faire très peu de dépenses structurelles.
01:27Pour 1 euro de réduction de la dépense structurelle, il va y avoir 20 euros d'impôts, de prélèvements et de spoliation diverses.
01:34Les dépenses continuent à augmenter, parce que ça on l'a découvert hier en commission finance.
01:38En fait les dépenses vont continuer à augmenter de 29 milliards d'euros.
01:40Oui on est quasiment à 30 milliards d'euros de dépenses supplémentaires.
01:43Donc finalement on dit qu'on va faire des économies, mais on continue à dépenser plus.
01:47Oui mais pour les acteurs économiques, pour les familles tout simplement, ils entendent des injonctions contradictoires en permanence.
01:52On leur dit on va faire des économies, le lendemain ils entendent bah non on fait plus de dépenses.
01:55Donc tout le monde est paumé, les gens qui peuvent se le permettre épargnent parce qu'ils ont peur de se faire plumer,
02:01ce en quoi malheureusement ils n'ont pas tort.
02:03Et donc l'économie s'affaiblit, on n'investit pas, ils ont peur de l'avenir.
02:06Donc tout ça n'a aucun sens et surtout on ne touche pas à cet état obèse, à cette surréglementation de partout,
02:13à ces codes qui ont créé des normes qui ne servent à rien.
02:16Et pourtant François Bayrou a dit qu'il allait revoir les normes, qu'il allait revoir les agences de l'État,
02:20peut-être en supprimer quelques-unes.
02:21Écoutez, on jugera sur pièce, mais ça fait, comment dire,
02:25M. Macron avait été élu sur ce programme de simplification de la vie économique
02:28et depuis qu'il a été élu, que ce soit le code de l'immobilier, le code de l'urbanisme,
02:33le code de l'environnement, le code des marchés publics, alors là c'est le pompon,
02:36tout ça s'est alourdi, sans aucun service pour les gens.
02:39Parce que si on crée des normes utiles pour la sécurité, pour la sûreté, pour un environnement de qualité,
02:44pourquoi pas ? Mais ce n'est pas ce qui s'est passé.
02:46Il y a tellement de normes que plus personne ne comprend rien,
02:48que vous êtes maire, vous êtes maîtresse d'école, vous êtes infirmière,
02:53vous êtes fonctionnaire à la préfecture, vous êtes entrepreneur,
02:56vous ne savez plus à qui vous adresser et vous êtes paralysé dans votre action.
02:59Donc vraiment aujourd'hui il y a une espèce de convergence des luttes, paradoxalement,
03:03de tous ceux qui veulent être utiles à la population
03:05et qui sont tous paralysés par cette bureaucratie qui coûte cher,
03:08mais qui ruine les énergies, qui ruine les initiatives,
03:12et donc ceux qui veulent faire quelque chose de leur vie, ils s'en vont.
03:15Un quart de l'effort budgétaire demandé repose sur des hausses d'impôts.
03:20C'est Charles Le Courson qui dit ça, vous êtes d'accord avec ce constat ?
03:22Je suis parfaitement d'accord avec lui, je l'ai dit aussi sur mes propres analyses.
03:26Mais même M. Coquerel, vous savez, qui est président de la Commission des Finances,
03:29qui est insoumis, moi je ne fais pas dans le sectarisme.
03:31On fait tous les trois la même analyse en ayant des forces politiques très différentes.
03:34Parce qu'on essaie de regarder les choses telles qu'elles sont.
03:37Donc moi immédiatement, j'ai informé Marine Le Pen et Jordan Bardella
03:39pendant la conférence de M. Berroux, que ce n'était pas des économies.
03:42Et moi j'invite vraiment les journalistes, les commentateurs,
03:46à ne pas reprendre cet élément de langage de M. Berroux,
03:49qui est un mensonge, ce n'est pas des économies.
03:50Il n'y a pas d'économies.
03:51Il y a 1,8 milliard d'économies qu'ils appellent structurelles,
03:54en fait c'est la réforme de l'assurance chômage.
03:55Donc ce n'est même pas des économies sur le train de vie de l'État.
03:58Mais si quand on dit par exemple, on ne va pas remplacer un fonctionnaire sur trois
04:01partant à la retraite, on fait des économies ?
04:03Oui, alors c'est 3 000 fonctionnaires, et j'attends de voir où ce sera.
04:06Mais c'est très peu.
04:07Et puis, si vous voulez, moi ce qui me dérange là-dedans,
04:09quand on dit qu'il y a 3 000 fonctionnaires de trop,
04:11vous vous rendez compte quand même la violence pour les personnes qui travaillent,
04:14qui font leur métier, on a l'impression qu'ils sont inutiles.
04:16Ce n'est pas le problème des fonctionnaires, c'est organiser les fonctions.
04:19Et ce n'est pas de la démagogie ce que je dis,
04:20c'est qu'il faut que l'État arrête de toujours mettre la responsabilité
04:23sur ceux qui exécutent ces ordres.
04:25Oui, mais enfin on embauche chaque année une vingtaine ou trente mille fonctionnaires.
04:29Ce n'est pas ce que je dis, monsieur.
04:30Je dis qu'il faut que l'État se réforme lui-même,
04:32qu'il pense aux fonctions, quelles missions il faut remplir,
04:34comment il faut les remplir, avec qui il faut les remplir.
04:36Mais au final, est-ce qu'il faut plus ou moins de fonctionnaires ?
04:38Et là, on verra.
04:38Est-ce qu'il faut plus ou moins de fonctionnaires ?
04:40Parce que vous n'êtes pas très clair au Rassemblement National sur cette question.
04:42Si on est clair, le raisonnement, ça ne doit pas être celui-là.
04:45Ça doit être l'État doit penser.
04:45D'accord, j'ai bien compris.
04:46Mais au final, ça fera plus ou moins de fonctionnaires ?
04:48Au final, ça fait moins de fonctionnaires.
04:49Mais sauf que le raisonnement, excusez-moi,
04:51le respect pour les personnes, c'est important dans la vie.
04:54Ce n'est pas le même.
04:54C'est dire que c'est l'État qui doit repenser son action.
04:56Donc il faut redéfinir les missions de l'État.
04:58Par exemple, le nombre de collectivités territoriales.
05:00Nous, on est pour supprimer deux strates.
05:02Il y a des fonctionnaires qui travaillent dedans.
05:03Mais ce n'est pas eux qui ont choisi.
05:04Quelles strates vous supprimez ?
05:05L'intercommunalité et la grande région.
05:08Ce n'est pas les fonctionnaires qui ont choisi d'être mis à ces places-là.
05:09Donc ce n'est pas de leur faute.
05:11C'est des gens qui ont choisi ça.
05:11Personne dit que c'était de leur faute.
05:12Mais si, bien sûr que si.
05:13Quand on écoute un certain nombre de dirigeants politiques,
05:15c'est la faute des fonctionnaires qui sont fainéants.
05:17Ils sont trop nombreux, tatati, tatata.
05:19Ce n'est pas le cas.
05:20C'est l'organisation de l'État qui pose problème.
05:22Oui, et si on ne réfléchit pas comme ça,
05:23mais comme un chef d'entreprise.
05:24Si un chef d'entreprise dit à ses employés
05:26« Vous êtes des moiriens, c'est votre faute si l'entreprise ne fonctionne pas. »
05:28Vous croyez que l'entreprise, elle ira mieux ?
05:30Non.
05:30C'est au chef d'entreprise, à l'entrepreneur,
05:32à la personne qui est en responsabilité,
05:34qui est quand même payée avec un meilleur salaire
05:36pour être en responsabilité d'ailleurs,
05:38d'assumer ses choix.
05:39Et puis s'ils ne sont pas capables, ils dégagent.
05:41Mourad Moudjelal, Flora Guevalli, Didi Jérôme Mourad.
05:45Moi, il y a une de vos idées de départ que vous avez abandonnées
05:48et qui aujourd'hui me semble mériter la réflexion,
05:52c'est la perte de notre souveraineté.
05:56C'est quand même difficile puisqu'on a perdu notre souveraineté.
05:58Aujourd'hui, on parlait de normes.
05:59Je pense que les plus grandes, elles viennent de Bruxelles.
06:02Les normes européennes, on a perdu notre monnaie.
06:05On a perdu notre liberté d'action.
06:06Aujourd'hui, je veux dire,
06:07un président de la République, un Premier ministre
06:10est un représentant de Bruxelles quelque part pour moi
06:12puisque tout se décide par des gens
06:14pour qui on n'a pas voté en plus souvent là-haut.
06:16Est-ce qu'aujourd'hui, vous ne pensez pas qu'il faudrait avoir,
06:18même si ça peut choquer, cette réflexion
06:20de savoir si finalement,
06:24cette appartenance à l'Europe
06:25ne nous fait pas du mal aujourd'hui ?
06:27C'est sûr que cette appartenance à l'Europe
06:29nous fait beaucoup de mal.
06:30Malheureusement, nous avions alerté des gens plus brillants qu'on avant moi,
06:33Philippe Seguin, Jean-Pierre Chevènement,
06:35Charles Pasqua, tous ces gens,
06:37avaient alerté les Françaises et les Français.
06:39Mais la situation, elle est comme ça.
06:40C'est-à-dire qu'avec 3 300 milliards d'euros de dettes,
06:42non plus de la moitié, malheureusement,
06:44est détenue par des intérêts étrangers,
06:45en particulier américains, il faut bien le dire,
06:47la France n'a plus sa souveraineté.
06:49Et donc, comment dire,
06:50le rétablissement de l'économie,
06:52c'est pour rendre du pouvoir d'achat des gens,
06:53mais c'est aussi, comme le voulait le général de Gaulle,
06:55pour que la France soit indépendante.
06:56La dernière fois qu'il y a eu le rétablissement des finances publiques,
06:58c'était le plan PINER-EF du général de Gaulle.
07:00C'était un plan d'effort, mais d'effort utile,
07:02pour que la France soit libre,
07:03et qu'elle soit puissante économiquement,
07:05avec des réformes sociales,
07:06parce que dans ce plan, par exemple,
07:07c'est là où est né l'intéressement à la participation pour les gens.
07:10Donc il est très possible de faire des plans de redressement,
07:12de souveraineté, vous avez raison, monsieur,
07:14de retour de notre souveraineté,
07:16qui ne soit pas forcément un coup de matraque sur les gens.
07:18Parce que c'est ça aussi.
07:20C'est-à-dire, on a l'impression que toute réforme de l'État
07:22doit forcément être pénitentielle,
07:24doit être une punition qu'il faudrait payer,
07:26qu'il faudrait souffrir.
07:27Non, comment dire, on peut libérer les énergies,
07:30on peut faire des efforts,
07:31qui à la fin, fassent gagner de l'intérêt aux gens.
07:33Oui, enfin, tous les pays autour de...
07:35Libérer les énergies, c'était le slogan d'Emmanuel Macron,
07:38vaguement, en 2017.
07:39On voit, dix ans après, que ça n'a pas très bien marché.
07:42C'est quoi, c'est quoi, vous, votre...
07:44C'est quoi vos idées principales pour réduire la dette ?
07:47C'est quoi la recette, alors, la bonne recette ?
07:49C'est quoi la recette RN ?
07:50Parce qu'on vous entend critiquer,
07:52mais on ne vous entend pas trop proposer.
07:53Ben si, je pense que j'ai donné un certain nombre de pistes là,
07:55mais si vous voulez, il faut déjà reprendre le contrôle de l'immigration,
07:58faire la différence...
07:59Mais c'est quel rapport entre le budget et l'immigration ?
08:00Ben si vous voulez, quand vous avez 500 000 personnes
08:02qui rentrent dans notre pays par an,
08:03plus les clandestins,
08:04forcément, ça pèse sur les services publics,
08:06vous pouvez me reposer...
08:07Parce qu'il y a, par exemple, des étudiants
08:08qui restent moins et qui repartent...
08:09Oui, mais ça coûte...
08:10Enfin, il repart, il reste rarement six mois, un étudiant,
08:12mais ça coûte aussi des étudiants, madame.
08:14Ben si, il y a des échanges de six mois,
08:14ou des Erasmus.
08:15Très bon exemple que vous avez donné,
08:16il y avait une réforme qui avait été votée
08:17pour que les étudiants paient des droits d'entrée à l'université.
08:20Ça a été voté par les gouvernements
08:21et ce n'est pas appliqué par les présidents d'universités
08:23qu'on a décidé de ne pas le faire.
08:24On change de sujet là.
08:25C'est vous qui avez parlé des étudiants.
08:27Je veux bien que la copie de Bayrou ne soit pas la bonne,
08:29mais vous, la vôtre, c'est de lutter l'immigration.
08:30On peut faire des économies sur l'immigration.
08:32Quel rapport ?
08:33Il y a des métiers en tension qui n'arrivent pas à recruter ?
08:34Non, il n'y a pas.
08:35Il y a 5 millions de chômeurs et dans la Somme,
08:36moi, je peux vous dire que je reçois des gens
08:37qui aimeraient bien travailler,
08:38mais quand vous êtes en concurrence
08:39avec un pauvre monsieur, une pauvre femme
08:41qui accède des conditions de travail indignes
08:43parce qu'elle est clandestin,
08:44vous ne pouvez pas lutter
08:44quand vous êtes un honnête français
08:46ou une honnête française qui veut travailler.
08:47On ne peut pas lutter
08:48avec la concurrence des clandestins qui sont exploités.
08:50Donc ça, c'est la faute des patrons, alors ?
08:52Mais bien sûr qu'il y a des patrons voyous.
08:52Mais peut-être que ce modèle économique
08:53ne marche que comme ça aussi.
08:54Mais je ne crois pas, moi, je ne crois pas.
08:55Et vous dites qu'il y a trop de normes
08:57dans le droit du travail
08:57et en même temps, vous dites que les patrons
09:00abusent du droit du travail ?
09:02C'est des mauvaises normes.
09:03Non, c'est des mauvaises normes.
09:04Je l'ai dit tout à l'heure.
09:05Vous pouvez réécouter ce que j'ai dit.
09:06Il y a des bonnes normes,
09:07il y a des mauvaises normes.
09:08Et aujourd'hui, dans le droit du travail
09:09par la restauration,
09:10il y a beaucoup de mauvaises normes
09:11et il y a des droits qui ne sont pas assurés.
09:13Vous savez, par exemple,
09:13on parle des jours fériés.
09:14Dans la restauration, à part le 1er mai,
09:16les jours fériés ne sont pas payés.
09:17Est-ce que c'est normal ?
09:18Je n'en suis pas sûr.
09:18Mais revenons sur les économies.
09:20Évidemment, baisser la contribution
09:21à l'Union européenne.
09:22Ça va être...
09:23Alors, ils vous ont écouté
09:24parce que ça va baisser.
09:25Ça va passer de 7,3 à 5,4.
09:27Je devais voir.
09:28Mais on a encore déficité.
09:29Oui, mais c'est surtout
09:30que c'est une baisse de la hausse.
09:31Donc, ça devait augmenter de 7.
09:32Donc, on devait passer de 25 milliards
09:35à 32 milliards.
09:3632 milliards,
09:36qu'on donnait à l'Union européenne.
09:37Donc, baisser la contribution
09:38à l'Union européenne ?
09:38Oui.
09:39Non, mais ce qui est quand même intéressant,
09:40c'est que ce n'était jamais possible.
09:41Ça fait 7 ans qu'on nous expliquait
09:43que baisser même d'un centime
09:44la contribution à l'Union européenne,
09:45c'était le Frexit.
09:46Bon, visiblement,
09:46c'est devenu possible.
09:54administratif.
09:55La suppression des normes inutiles,
09:57c'est entre 20 et 30 milliards d'euros.
09:58Et en plus,
09:59en créant de la richesse,
09:59évidemment.
10:00Lutter contre un certain nombre
10:01de gros fromages.
10:02J'attends de voir lesquels.
10:03Vous dites vous-même
10:04que le travail n'est pas assez encadré.
10:05Regardez, par exemple,
10:06le code de l'immobilier...
10:07Moi, ce que j'entends
10:07quand j'entends les cas du RN,
10:08c'est tout et son contraire,
10:10en fait, dans les propositions.
10:10Je ne vois pas en quoi
10:11j'ai dit le contraire.
10:12Mais par exemple,
10:12le code de l'immobilier,
10:13il a granci de 180%
10:15depuis Emmanuel Macron.
10:16Je n'ai pas l'impression
10:24qui permettent d'assurer,
10:25par exemple,
10:25qu'il n'y ait pas de bactéries
10:26dans l'alimentation.
10:27Évidemment, on est tous pour.
10:28Et des normes qui consistent
10:29à imposer de refaire
10:30200 fois son étable
10:32ou 200 fois le lieu
10:33où il y a les vaches.
10:35Et on n'a sûrement pas compris
10:36ce que ça avait apporté
10:36ni aux vaches ni aux consommateurs.
10:37J'ai une dernière question
10:38très naïve.
10:38M. Macron, en 2017,
10:40toute sa vision,
10:42c'était de dire
10:42on va libérer les énergies.
10:43Tout à fait.
10:43Vous vous souvenez,
10:44on va faire moins de normes, etc.
10:46Avant lui,
10:47même M. Hollande,
10:48il avait un ministère
10:49de la modernisation de l'État,
10:51je ne sais plus comment ça s'appelait,
10:52qui avait la même vocation.
10:53Et avant lui encore,
10:54M. Sarkozy avait la même vocation.
10:56Donc il y a trois présidents
10:57de la République
10:58avec des couleurs politiques différentes
11:00qui ont échoué.
11:01Pourquoi vous,
11:02vous allez réussir ?
11:04Parce que si vous voulez,
11:04malheureusement,
11:05on a confié le harem aux eunuques.
11:08Ce sont des gens
11:09qui ne sont pas courageux,
11:10qui sont lâches
11:11et qui sont la caricature
11:12de même, M. Macron.
11:13C'était entre le mauvais énarque
11:16et le banquier d'affaires,
11:18ce qui prouve que c'était
11:18un mauvais énarque
11:19et pas un serviteur
11:19de la nation.
11:20Voilà, malheureusement,
11:21les Français ont été trompés
11:23avec un homme
11:24qui prétendait libérer les énergies
11:25qui était en fait
11:25la caricature
11:26de ce qu'est la France,
11:27c'est-à-dire la collusion
11:28des élites.
11:28On le voit encore aujourd'hui
11:29avec la nomination
11:30de Valo Belkacem.
11:31J'étais sûr que vous aviez
11:32en parlé.
11:32Non, mais ce sont des gens...
11:33C'est qui Macron ?
11:35Attendez, sur ça,
11:36c'est intéressant parce que...
11:37C'est qui Macron ?
11:38C'est quelqu'un
11:38dont toute la carrière
11:39avant d'être élu
11:40président de la République
11:41a consisté
11:42à vendre des entreprises françaises
11:43à des intérêts étrangers,
11:44à fermer des emplois
11:45pour faire du fric.
11:47C'était ça, Emmanuel Macron.
11:48Et c'est toujours ça.
11:48Je regrette que, malheureusement,
11:50la vérité ait mis un peu de temps
11:51à écrire sur ces...
11:52Alors, vous venez de faire référence
11:53à l'arrivée
11:54de l'ancienne ministre socialiste
11:56Najat Vallaud-Belkacem
11:57à la Cour des Comptes.
11:59Alors, vous dites,
12:00c'est quoi,
12:00la République des copains ?
12:01Parce que j'entends...
12:03Bon, Pierre Moscovici,
12:04le président de la Cour des Comptes,
12:05a réagi.
12:06J'ai entendu.
12:07Il a dit que tout s'était fait
12:09dans les règles,
12:09d'une manière indépendante,
12:11qu'il était d'ailleurs sorti
12:11de la salle
12:12lorsqu'elle a été auditionnée
12:13parce qu'on connaît sa proximité
12:15avec Najat Vallaud-Belkacem,
12:17ça a été sa collègue
12:18dans le même gouvernement.
12:20Donc, est-ce que vous croyez
12:21à la probité de cette nomination ?
12:22Pas du tout.
12:23Et cette espèce de cinéma
12:24qui consiste à dire
12:25que parce qu'on a quitté une salle
12:27pendant cinq minutes,
12:28les décisions qui ont été prises avant,
12:29les décisions qui seront prises après
12:30seront marquées par l'impartialité.
12:32Écoutez, c'est tellement une blague.
12:33Moi, j'ai connu,
12:33j'ai assisté à des réunions.
12:35Oui, je me déporte,
12:35je quitte la salle.
12:36Mais vous croyez qu'une réunion,
12:37elle se découvre sur le moment ?
12:38Quand vous faites une conférence de rédaction,
12:39vous n'avez pas parlé avant
12:40un peu des studios de ce qui se passe ?
12:41Tout ça est grotesque.
12:43Tout ça est scandaleux.
12:43Donc, c'est une nomination de copinage ?
12:45Mais M. Moscovici a été
12:47dans le même gouvernement
12:48que Mme Vallaud-Belkacem,
12:49dans le même parti.
12:51C'est même pas normal
12:53que ce soit imaginable
12:54qu'on puisse faire un truc pareil.
12:55C'est pas un concours.
12:56Et d'ailleurs, elle a menti.
12:57C'est la preuve
12:58qu'elle a bien quelque chose
13:03et c'est un concours.
13:04C'est pas un concours.
13:05Non, c'est une audition.
13:06C'est une audition.
13:07Une audition.
13:08Et après, vous êtes nommé, voilà.
13:09Et donc, il y a 250 dossiers.
13:11Ils en reçoivent 25.
13:12On ne sait pas d'ailleurs
13:13comment ils sont classés.
13:14Et puis après, ils nomment des gens.
13:15Elle n'est pas compétente pour le poste ?
13:16Non, pas du tout.
13:17Mais c'est pas la seule.
13:18Là où c'est vrai,
13:18c'est que Mme Vallaud-Belkacem
13:19ne doit pas non plus
13:20être le bouc émissaire
13:23de ce dispositif.
13:24C'est un mauvais dispositif.
13:25Ce tour extérieur,
13:26ça fait des années
13:27et qu'on essaie de le combattre.
13:28C'est un mauvais dispositif.
13:28Le tour extérieur,
13:29c'est-à-dire qu'on prend des gens
13:29qui ne sont pas fonctionnaires ?
13:31Exactement.
13:31Ou qui sont dans le cercle.
13:33Mais si vous voulez
13:34qu'on n'a pas passé le concours.
13:35Pourquoi on a mis un concours
13:36dans la République ?
13:37C'est pour lutter justement
13:39contre le népotisme,
13:40contre les abus,
13:41contre les petits arrangements,
13:42mais y compris involontaires.
13:43Parce qu'en fait,
13:44ces gens sont tellement dans le système
13:45qu'ils ne se rendent pas compte
13:45qu'ils se rendent des services entre eux.
13:47C'est pour ça qu'il y a des institutions.
13:49C'est pour ça qu'il y a un état de droit.
13:50C'est pour ça qu'il y a des règles.
13:51C'est pour même protéger les gens
13:52contre leur propre vice involontaire.
13:54On peut faire des erreurs de bonne foi.
13:56Donc il faut arrêter.
13:57Il y a un concours,
13:58il y a une épreuve,
13:59elle est anonyme.
13:59Vous faites preuve de vos compétences
14:01et vos compétences par écrit
14:02sont reconnues.
14:03Et vous ne pensez pas
14:03que l'épreuve,
14:04elle est aussi une forme
14:05de non-méritocratie
14:07où on est avantagé
14:08si on vient d'une famille
14:09qui est issue des mêmes milieux, etc.
14:11Vous ne pensez pas
14:12que le concours en soi
14:12est déjà un problème ?
14:13Non, aucun système n'est parfait,
14:14vous avez raison.
14:15Mais moi,
14:16je deviens d'une famille populaire,
14:17je dois tout au concours
14:18de la République
14:18quand ils existaient encore.
14:19Je suis un des derniers
14:20qui a passé le concours
14:21de Sciences Po.
14:21Bah oui, excusez-moi madame.
14:23Je ne vous ai plus le concours.
14:23Vous avez surtout
14:24un des derniers à y croire ?
14:25Non, je ne crois pas.
14:26Je crois que depuis
14:26qu'on a supprimé le concours,
14:27je crois que c'est encore pire.
14:28C'est vrai que la République,
14:30depuis qu'elle est gérée
14:32par les gens qui viennent
14:33de Sciences Po,
14:34c'est quand même beaucoup mieux
14:37que du temps
14:38où c'était des résistants
14:39ou des maires ruraux
14:40qui avaient gravé les échelons.
14:41Mais c'est lié.
14:43Vous trouvez que la France,
14:44elle est mieux gérée aujourd'hui
14:45par les énarques
14:46qu'elle était par les élus de terrain ?
14:48Ah non, mais j'ai un vrai doute,
14:49moi, monsieur.
14:50Mais alors, excusez-moi.
14:51J'ai un vrai doute sur le fait
14:52que...
14:52J'ai pas fait Sciences Po,
14:53j'ai fait l'école d'avis.
14:54On nous donne 10 000 euros à chacun,
14:55on revient dans un mois
14:56et on va voir entre nous deux
14:57lequel les aura fait productif
14:58qui est le mieux.
14:59Je ne sais pas ce qui s'est passé.
15:00Je ne sais pas ce qui s'est passé d'un coup.
15:03Vous nous expliquez
15:04que c'est les énarques
15:07qui vont nous sortir du boulot.
15:08C'est les énarques
15:10qui nous vivent en même temps.
15:11Non, mais excusez-moi.
15:12Monsieur,
15:12je n'appelle Sciences Po,
15:13les nains.
15:14Non, mais juste,
15:15monsieur Tanguy,
15:15vous ressemblez à monsieur Macron
15:16en 2017.
15:17Oui, bien sûr.
15:17En 2016.
15:18Je ne sais pas si ce soit
15:19un compliment pour lui.
15:19Je pense que c'est une agression.
15:21Non, non, mais c'est vrai.
15:22Tout le que vous dites
15:23tout à l'heure.
15:23Attendez, attendez.
15:24Calmez-vous.
15:25Je n'ai jamais dit ça.
15:26Je défends un concours.
15:27Les concours,
15:27ce n'est pas que les énarques.
15:28Le concours,
15:29c'est les professeurs.
15:29Le concours,
15:30c'est plein de gens.
15:32Je vous ai remarqué quand même.
15:33Ce que dit Didier Giraud,
15:35les professeurs,
15:36ce sont les gens
15:36qui entrent à l'école
15:37à 5 ans
15:37et qui en sortent à 65 ans
15:38pour avoir connu
15:39le monde réel.
15:39Ce que dit Didier Giraud,
15:40c'est que les énarques
15:41dirigent la France
15:43depuis des années.
15:44Macron, c'était un énarque
15:45qui avait tout trahi.
15:46Bon, j'ai jamais dit ça.
15:48Je vous dis
15:49que être jugé,
15:50être jugé
15:51parce que vous avez révisé,
15:53vous avez passé
15:54un concours écrit anonyme,
15:55c'est le moins mauvais
15:56des systèmes.
15:57Et ce n'est pas que les énarques.
15:58Ça concerne plein de monde.
15:59Excusez-moi,
16:01ça a été créé
16:02sur la Troisième République.
16:03C'était l'exemple
16:03que donnait Monsieur.
16:04Justement, ça donnait sa chance.
16:06Ça donnait sa chance.
16:08Vous prenez Pompidou,
16:09par exemple,
16:09il vient d'une famille rurale
16:10du Cantal
16:11et il est grandi comme ça.
16:13Il y a plein d'exemples.
16:13Clémenceau, pareil.
16:15C'est ce qui s'est passé.
16:16Mais il n'y a pas que
16:17les concours dans la ville.
16:17Je n'ai jamais dit ça.
16:18Vous ne faites quand même
16:18pas ce que je n'ai pas dit.
16:19Surtout le contraire
16:20de ce que je pense.
16:20Alors, on va continuer
16:21d'en parler.
16:22Vous allez nous dire
16:22ce que vous pensez
16:23de cette cinquième semaine
16:25de congés payés
16:25qu'on pourra monétiser.
16:27C'est ce que souhaiterait
16:27le gouvernement.
16:28La suite des Grandes Gueules
16:45sur RMC, RMC Story,
16:47c'est Jean-Philippe Tanguy,
16:48le député RN de la Somme
16:49qui est face aux Grandes Gueules,
16:51face à Flora Guebali,
16:52Mouad Boudjellal
16:53et Didier Giraud.
16:54Jean-Philippe Tanguy,
16:55que pensez-vous
16:56de cette idée
16:56de monétiser
16:57cette cinquième semaine
16:59de congés payés ?
16:59Autrement dit,
17:00un salarié renonce
17:02à prendre cette semaine
17:03mais en contrepartie,
17:04il touche un peu plus d'argent
17:05à la fin du mois.
17:06Si c'était juste
17:08pour créer un droit nouveau
17:09et que les gens choisissent,
17:09pourquoi pas ?
17:10Mais on voit bien
17:10que c'est encore une volonté
17:11de priver les gens
17:13d'une semaine
17:13parce qu'après,
17:14il y aura des pressions.
17:15C'est l'état d'esprit.
17:15Une mesure,
17:16elle va aussi dans un contexte.
17:18Si c'était une liberté absolue
17:20quand vous êtes jeune,
17:21moi, je veux dire
17:22quand j'étais jeune,
17:22quand j'étais serveur et tout,
17:24on a de l'énergie,
17:24on n'a pas de charge de famille,
17:26on peut peut-être prendre
17:27un peu moins de vacances
17:27et être payé à la place
17:28mais là, on voit bien
17:29que ce n'est pas cet état d'esprit.
17:30L'état d'esprit,
17:31c'est encore priver de droits
17:33et faire croire
17:34que les gens ne travailleraient pas assez.
17:35Ce qui est faux
17:36parce que ça,
17:36c'est quand même un débat...
17:37On ne travaille pas assez
17:38parce que moi,
17:39j'entends ça
17:39de la bouche du gouvernement
17:40depuis des semaines
17:41voire des mois.
17:42La France,
17:43on ne travaille pas assez en France
17:44et si on prend
17:46le nombre d'heures
17:46travaillées des Français,
17:48on serait...
17:48Il manquerait 100 heures
17:49par rapport à l'Allemagne.
17:54Toute la population active
17:55et ce n'est pas
17:56les Français qui travaillent,
17:57ils travaillent plus
17:57que les Allemands individuellement.
17:59Par contre,
17:59on n'a pas assez de jeunes
18:00dans le monde du travail.
18:01Pas assez de seniors ?
18:02Pas assez de seniors, évidemment.
18:03On explique à des jeunes
18:04à partir de 50 ans
18:04qu'ils n'ont plus rien à apporter,
18:05une fois plus la cruauté
18:06comme de cette société
18:07et on en parle moins
18:08mais aussi les personnes
18:10en situation de handicap.
18:11Il y a beaucoup de personnes
18:12en situation de handicap
18:12qui peuvent travailler,
18:13qui veulent travailler.
18:14Jacques Chirac a fait des lois
18:15pour lutter contre les discriminations
18:17depuis 20 ans.
18:18Elles ne sont pas appliquées
18:18et il y a encore beaucoup
18:19de personnes en situation
18:20de handicap.
18:21La porte est fermée
18:22alors qu'elles sont tout à fait capables,
18:23tout à fait volontaires
18:24et même si elles ont des difficultés,
18:26on peut adapter les postes.
18:27Le travail,
18:28c'est aussi un moyen d'intégration.
18:29Donc en fait,
18:29il faut que plus de Français travaillent.
18:30Le travail ne rapporte pas assez,
18:32c'est le problème de ce pays.
18:34Travailler,
18:34ça veut dire souvent survivre
18:36et pas vivre.
18:37Alors qu'à une époque,
18:37on travaillait pour revivre.
18:39Est-ce que vous ne pensez pas
18:39qu'aujourd'hui,
18:40dans notre modèle économique,
18:41l'aberration
18:42est d'avoir fait reposer
18:43toute la fiscalité sur le travail
18:44alors que si on l'avait fait reposer
18:46sur la consommation,
18:47on pourrait lâcher du lest
18:48sur toutes les charges immenses
18:50qui se pèsent sur les salaires.
18:52On pourrait les reporter
18:52en pouvoir d'achat
18:53et l'État retrouverait
18:55quasiment l'intégralité
18:56de cette perte
18:58à travers la consommation,
19:00la TVA,
19:01le plein emploi,
19:02les impôts des entreprises
19:03qui augmenteraient
19:04puisque si la consommation
19:05augmente fatalement,
19:05les impôts des entreprises augmentent.
19:08La réduction du chômage
19:09qui serait une charge
19:09moindre pour l'État.
19:10C'est un choix qui est fait aujourd'hui,
19:11qui est suicidaire pour le pays
19:13de décider que toute la fiscalité
19:15repose sur le travail
19:16alors qu'il est beaucoup plus agréable
19:17de payer des impôts
19:18en consommant
19:19qu'en travaillant.
19:20Oui, mais alors le problème
19:21c'est que les impôts
19:22sur la consommation
19:22sont aussi très élevés
19:23parce que si vous ajoutez
19:24à la TVA
19:24les impôts sur les énergies
19:26qu'il y avait mené
19:27aux Gilets jaunes,
19:28on est en fait encore
19:29de l'Allemagne.
19:29En fait, il faut...
19:30Merci l'Allemagne.
19:31Oui, il faut baisser
19:32les dépenses.
19:33C'est-à-dire qu'on n'a plus
19:34de marge sur la fiscalité.
19:35Les Français payent
19:36entre 45 et 48%
19:37de la richesse
19:38qu'ils créent en impôts.
19:39Il y a 57% de dépenses.
19:40Ce n'est plus possible.
19:41Il faut baisser structurellement
19:42les dépenses.
19:43Et c'est pour ça
19:43que j'en reviens.
19:44Je suis désolé,
19:44peut-être que je tourne en rond,
19:46mais sur l'allègement
19:47de cet État obèse
19:47parce que le paradoxe
19:49que tout le monde vit
19:49et moi j'écoute vos émissions
19:50et les témoignages
19:51surtout des gens qui appellent
19:53régulièrement.
19:54On n'a jamais mis
19:54autant d'argent public
19:55et les services publics
19:57ne fonctionnent pas.
19:58Ce qui revient souvent
19:59c'est où va notre argent ?
20:01Qu'est-ce qu'on fait
20:02notre argent ?
20:03C'est vraiment quelque chose
20:03qui revient tout le temps
20:04en train de s'agir.
20:06Si vous êtes au pouvoir
20:07vous faites quoi ?
20:07Quelque chose
20:08de pas du tout glamour
20:09pas du tout glamour madame
20:10mais c'est en fait
20:10de la bonne gestion.
20:11Voilà, c'est pas glamour.
20:12Vous faites la tronçonneuse
20:13à la milleille ?
20:14Non, c'est pas de la bonne gestion.
20:15Si chaque année...
20:16Non mais vous savez
20:16on produit des rapports
20:18dans notre pays
20:18qui ne sont pas...
20:18Ça fait 50 ans
20:19qu'on ne fait pas de la bonne gestion
20:20puisque ça fait 50 ans
20:21que les budgets sont déficitaires.
20:22Il n'y a pas de secret.
20:23Il y a les rapports
20:23de la Cour des comptes.
20:24Vous n'avez pas parlé
20:25de M. Le Courson
20:25qui donne la peine
20:26depuis 30 ans
20:27de les lire
20:27et d'informer les Français.
20:29Il y a tout dedans.
20:30Quand vous avez
20:30les branches
20:31de la sécurité sociale
20:32qui ne sont pas certifiées
20:33parce que les comptes
20:33sont tellement mal tenus
20:34qu'ils ne sont même pas capables
20:35de faire la transparence.
20:36Quand vous avez
20:36d'autres branches
20:37où il y a des réserves
20:38ce qui veut dire
20:38en langage administratif
20:39qu'en fait
20:39ils ne devraient pas
20:40les certifier non plus.
20:41L'argent n'est pas suivi.
20:43Et ça c'est un désordre interne.
20:45Et ça c'est pas glamour.
20:45Et d'ailleurs M. Breton
20:46on ne peut pas dire
20:47qu'il est de la même famille politique
20:48et en plus sur l'Europe
20:49on est d'accord sur rien.
20:50Mais il l'avait dit
20:57j'ai remis de l'ordre
20:58dans les comptes.
20:59Et c'est vrai qu'il a fait
21:000,7 points d'économie
21:01c'est presque 30 milliards
21:02à l'époque.
21:02Mais on peut faire
21:03des économies
21:04sans demander aux Français
21:06des sacrifices
21:06parce que c'est là
21:07où j'ai du mal à vous suivre.
21:09Finalement l'État c'est nous.
21:10C'est le contre-dit de l'État
21:11mais l'État c'est nous.
21:12Et finalement
21:12on participe aussi
21:14à ces dépenses excessives.
21:16On a été habitué finalement
21:17à cet État-providence
21:19qui dès qu'il y a un problème
21:20nous fait un chèque.
21:22Par exemple
21:22il y a des problèmes d'essence
21:23hop il y a un chèque énergie
21:24donc est-ce qu'on est capable
21:27de se réveiller
21:29et d'être un peu moins
21:31enfant gâté ?
21:32Mais bien sûr
21:32on reprend la prime rénov'.
21:34Là il y a encore
21:34un rapport de l'INSEE
21:35ce matin
21:35qui est absolument catastrophique
21:37qui nous explique
21:37que vous imaginez
21:38par tonne de CO2 économisé
21:40c'est plus de 10 000 euros
21:41par tonne.
21:42Normalement on dit
21:43que c'est 100 euros
21:43la tonne de CO2.
21:44Donc vous voyez bien
21:45que ce n'est pas un problème
21:45d'argent
21:46c'est un problème de gestion.
21:48Vous voulez arrêter
21:49la rénovation énergétique ?
21:50Mais non c'est pas ça
21:50que j'ai dit madame.
21:51C'est vrai que le rapport
21:52est la carte.
21:52J'entends, j'entends.
21:53Mais non mais
21:54il y a des mécanismes
21:55si vous voulez
21:55une fois plus
21:56on est malade de la com.
21:58Les hommes qui dirigent
22:00et les femmes
22:00parfois qui dirigent
22:01Non mais pas du tout.
22:02Qui fait plus de com
22:03que j'entends des lents.
22:03Mais non mais on n'est pas
22:04au gouvernement madame
22:04on ne peut pas nous reprocher
22:05tout et le contraire de tout
22:06on nous a fait blocage
22:07l'année dernière
22:07s'ils voulaient voir
22:08ce qu'on allait faire
22:09il fallait nous laisser gagner
22:10l'année dernière
22:10et pas nous faire barrage
22:11avec je ne sais pas quoi.
22:12Bref c'est eux
22:13qui n'ont pas voulu
22:13qu'on ait le pouvoir
22:14nous on voulait le prendre
22:15enfin en tout cas
22:16à l'exercer.
22:16C'est les français
22:17qui ont décidé.
22:18Oui enfin bon
22:19le on
22:19quand on se désiste
22:20quand on se désiste
22:21on ne va pas revenir là-dessus
22:22ce n'est pas le sujet du jour
22:23et puis je ne pense pas
22:23que ça intéresse.
22:24Quand vous n'avez pas gagné.
22:25C'est une question
22:26d'utilisation des comptes
22:28une fois plus
22:28je prends une entreprise
22:29il y a des entreprises mal gérées
22:30des entreprises bien gérées
22:31il y a des exploitations bien gérées
22:32agricoles
22:33des exploitations mal gérées
22:34aujourd'hui
22:34l'état n'est pas bien géré
22:36et ce n'est pas glamour
22:37ça demande de l'huile de coude
22:38ça demande quand on est ministre
22:40de travailler sur ses services
22:42et pas de faire
22:42la tournée des popotes.
22:43Moi je vais donner un exemple
22:44un truc vraiment pas populaire
22:45quand on dit
22:46oui un ministre
22:47qui est dans son bureau
22:48il devrait être sur le terrain
22:48oui il doit être sur le terrain
22:50mais il doit aussi être dans son bureau
22:51parce que
22:52il coûte plus cher
22:54quand il est sur le terrain
22:54oui mais si vous voulez
22:56il faut aussi être dans son bureau
22:57donc si Jordan Bardella
22:58il est élu président de la république
23:00il arrêterait de manger des bonbons
23:01sur TikTok ?
23:02Écoutez madame
23:02franchement
23:03c'est le sujet du jour
23:04c'est vous qui faites un procès
23:07à la com politique
23:08si M. Bardella
23:09il est populaire
23:10s'il a gagné
23:11les élections européennes
23:12deux fois
23:12s'il a fait une percée électorale
23:14c'est que visiblement
23:14ce qu'il propose
23:15va au-delà des bonbons
23:16que vous voyez
23:17mais si vous voulez
23:18on peut partager les bonbons
23:19et vous serez peut-être
23:20moins méchante
23:21Didier Giraud
23:21j'ai une question pragmatique
23:25moi je voudrais aller
23:26dans le pragmatisme
23:27vous avez annoncé
23:29au haut et fort
23:29que vous êtes
23:30pour la censure
23:31demain
23:32il y a censure
23:33je ne sais pas par quel moyen
23:34mais la censure passe
23:35il se passe quoi
23:37derrière le gouvernement Bayrou
23:39comment vous vous projetez
23:40dans l'avenir
23:40est-ce que ça doit être
23:41une dissolution
23:42est-ce que ça doit être
23:42une démission du président
23:44de la république
23:44comment vous voyez
23:46le lendemain
23:47de la censure
23:48votre question est intéressante
23:50vraiment je pense
23:51qu'il faut angler
23:52il faut attaquer
23:53sur cette censure
23:53en disant qu'en fait
23:55ils ne sont pas capables
23:56de se réformer
23:57qu'il faut donc les remplacer
23:58il faut créer un climat politique
23:59favorable à la dissolution
24:01comme on a su le faire
24:02au moment des européens
24:03non mais parce que
24:04la censure de Barnier
24:06ça nous a amené où
24:07ça nous a quand même
24:08évité 4 milliards
24:08grosso modo
24:09les français
24:09ils ne vont pas vous filer
24:10un billet
24:11pour faire encore
24:12deux ans de chien-lits
24:13tel qu'on a eu
24:15depuis la première dissolution
24:16parce que concrètement
24:17avoir viré Barnier
24:19ça nous a rapporté
24:21rien de plus
24:22parce que Bayrou
24:22c'est rien de plus
24:23que Barnier
24:24quand même 4 milliards
24:24monsieur
24:25il y avait quand même
24:254 milliards
24:26de taxes d'électricité
24:27qui ont été retirées
24:28et l'indexation des retraités
24:29qui a été garantie
24:30et quand même
24:30500 millions
24:31de médicaments
24:32qui n'ont pas été déremboursés
24:33je ne dis pas
24:34que c'est la panacée
24:35mais on ne peut pas dire
24:35que c'est rien non plus
24:36parce qu'il faut les sortir
24:37les 4 milliards
24:37de taxes sur l'électricité
24:38je ne vous dis pas
24:39que ça suffit
24:39on ne peut pas dire
24:40que c'est rien non plus
24:41mais là vous avez raison
24:42c'est qu'on perd un temps précieux
24:43que le monde avance
24:44vous en parlez souvent
24:45ici et ailleurs
24:46et que la France stagne
24:47que les problèmes
24:48empirent à force
24:49de ne pas être traités
24:50et moi je suis d'accord
24:51que si on va vers cette censure
24:52ça doit être avec
24:53comment dire
24:53la volonté ferme de dire
24:55on va aux urnes
24:56parce que chaque mois
24:57qui est perdu
24:57c'est perdu
24:58et que chacun assume son programme
24:59et les Français choisiront
25:00c'est donc vote
25:02de l'Assemblée Nationale
25:03ou dans votre esprit
25:04démission du Président
25:05de la République ?
25:06c'est l'Assemblée Nationale
25:07parce que la dissolution
25:08c'est facile à faire
25:09la démission
25:10j'aimerais bien
25:11que M. Macron parte
25:12mais je ne vais pas faire
25:12des promesses
25:13mais si la dissolution
25:14Marine Le Pen
25:15ne pourra pas se présenter
25:15si moi je pense
25:16qu'elle peut faire un recours
25:17et gagner
25:17vu la jurisprudence
25:18du Conseil Constitutionnel
25:19d'ailleurs elle le dit elle-même
25:20dans son interview aux Parisiens
25:21je pense qu'elle a raison
25:23donc elle pourra quand même
25:24se présenter
25:25mais enfin c'est un pari
25:26oui c'est un pari
25:26de toute façon
25:27Marine Le Pen
25:28a suffisamment confiance
25:29dans ses idées
25:30et dans sa relation
25:32avec les Français
25:33pour continuer à diriger
25:34notre famille politique
25:35même s'il n'était malheureusement
25:36pas élu
25:37à cause d'une injustice
25:37pourquoi la dissolution
25:38réglerait notre problème
25:39de manque de majorité
25:40on peut imaginer
25:41que quelques mois après
25:43on aurait la même assemblée
25:44avec trois blocs
25:45et pas de majorité
25:46vous avez raison
25:47il faut que nous
25:48on convainque
25:48les Français
25:50de nous faire confiance
25:51pour qu'on puisse avancer
25:51ah oui c'est sûr
25:52qu'il faut convaincre
25:53les Français à ce moment-là
25:54et il faut que les Français
25:55s'ils le souhaitent
25:56fassent un choix
25:56mais au second tour
25:58vous savez très bien
25:59qu'il y aura un appel
26:00à faire barrage aux Rennes
26:01et que le bloc central
26:03et la gauche
26:03passeront cette alliance
26:05l'officiel et comme ils l'ont fait
26:06mais là on ne fera pas campagne
26:08sur des fantasmes
26:09des peurs
26:10on fera campagne
26:12sur le rétablissement des comptes
26:13et sur l'avenir du pays
26:14là ce ne sera pas
26:15un scrutin politicien
26:15ce sera un vrai scrutin sur le fond
26:17sauf que là
26:17vous avez déjà l'occasion
26:18de faire campagne
26:19sur ce sujet
26:20mais vous ne proposez rien
26:20à part arrêter l'immigration
26:21déjà c'est pas mal
26:23je peux vous dire
26:23vu que ça coûte
26:24et on a proposé d'autres choses
26:25vous revenez
26:26vos vieux marronniers
26:26vous êtes aux portes du pouvoir
26:28et vous nous reparlez d'immigration
26:29mais c'est un sujet important
26:30moi je suis issu de l'immigration
26:31et je pense que
26:34j'ai rapporté plus de richesse
26:35au pays que vous
26:36et que beaucoup de cadres
26:37du Front National
26:37ou du Rassemblement National
26:38donc je ne suis pas
26:39un bon exemple pour vous
26:40je ne suis pas un bon fond de commerce
26:41maintenant vous voulez
26:42prendre le pouvoir dans ce pays
26:43et vous avez ostracisé
26:44les Français entre eux
26:45depuis des années
26:46vous particulièrement
26:47mais l'entité morale
26:48que vous représentez
26:49et je voudrais dire
26:49comment il va falloir les réconcilier
26:50ça suffit par rapport
26:52à une jeunesse
26:52par rapport à une immigration
26:53qui s'est intégrée dans ce pays
26:55depuis 10, 20, 30 ans, 40 ans
26:56combien de temps
26:57il faudra qu'elles deviennent françaises
26:58dans l'esprit du Rassemblement National
27:00parce qu'il y a une minorité de gens
27:02qui nous emmerdent
27:03et qui nous font chier
27:04et je peux être d'accord avec vous
27:05non pas à cause de leur origine
27:07mais à cause de leur statut social
27:08et à un moment donné
27:09vous vous rendez compte
27:10de la peur que vous pouvez faire
27:12à vouloir jouer avec ces peurs
27:14chez les Français
27:14qui pensent qu'effectivement
27:15le problème
27:15ça peut être une origine
27:16ou un statut
27:17la peur que vous créez
27:19et à quel point
27:20ça sera difficile
27:21de diriger un pays
27:22où il faut rassembler
27:23il faut réconcilier
27:24alors que vous avez passé
27:25votre temps à séparer
27:26et à opposer les gens
27:27et les Français
27:27mais surtout vous avez vu
27:28madame Mélonie
27:29il répond déjà
27:31quand même
27:31parce que la sentence
27:32était un peu dure
27:33pour qu'on puisse dire
27:34Jordan Bardella est issu
27:35de l'immigration monsieur
27:36donc l'intégration
27:37j'ai un ami noir
27:38comment ?
27:39non
27:39enfin écoutez
27:40franchement
27:41on peut pas non plus
27:43non c'est la rhétorique
27:44j'ai un ami noir
27:44quand on dit
27:45c'est toujours la même
27:47c'est le président du RN
27:47il y a quelqu'un
27:49qui est suivi l'immigration
27:50c'est la peur que ça représente
27:51vous êtes conscient
27:51de la peur que vous représentez
27:52monsieur Tanguy
27:53moi je pense qu'il y a eu
27:53beaucoup de mensonges
27:54et effectivement
27:55qu'il y a des gens
27:55qui ont peur malheureusement
27:56pas parce qu'on est
27:57mais parce que
27:57les calomnies qu'on a subies
27:59et excusez-moi
28:00ce barrage républicain
28:01qui a été fait au nom
28:01des valeurs que vous proclamez
28:03ça fait 50 ans qu'il dirige
28:04et donc
28:05si ces gens étaient sincères
28:06si vraiment ils avaient voulu
28:07l'intégration
28:08des honnêtes gens
28:09j'ai pas dit qu'il n'y a pas
28:09de manipulation
28:10et des immigrés
28:11qui aiment la France
28:12et bien
28:12il n'y aurait pas de discrimination
28:13la société française
28:15ne serait pas facturée
28:16il n'y aurait pas le retour
28:16de l'antisémitisme
28:17quand vous tenez la main
28:18non mais je finis là-dessus
28:19quand vous tenez la main
28:20à votre copain
28:20dans les rues de Paris
28:20vous n'auriez pas la trou
28:22de vous faire tabasser
28:22voilà
28:23il y a Nicolas qui paye
28:24mais il y a Mohamed
28:24qui paye aussi
28:25ça existe
28:26et c'est une majorité
28:27moi j'ai pas dit que Mohamed
28:28j'ai jamais dit que Mohamed
28:29il payait pas
28:29j'ai jamais dit que Mohamed
28:31il payait pas
28:31il doit être la représentation
28:32de la majorité
28:32et la majorité
28:33n'a pas à payer
28:34en termes d'image
28:34pour une minorité
28:35et vous usez avec ses peurs
28:37et vous faites payer
28:38à la majorité
28:38l'image de la minorité
28:40c'est pas vrai
28:41c'est pas vrai monsieur
28:41on n'a aucun problème
28:42avec les français
28:43issus de l'immigration
28:44qui aiment notre pays
28:44avec les immigrés
28:45qui veulent s'intégrer
28:45qui aiment notre pays
28:46nous disons
28:47que l'immigration
28:48n'est pas contrôlée
28:49que les gens rentrent
28:50quand on n'a pas besoin d'eux
28:51et que ça crée de la misère
28:53on est content
28:53d'avoir du travail à Bakou
28:55parce que c'est marché
28:55l'économie du pays
28:56mais ça fait pas marcher
28:57l'économie du pays
28:58et n'oubliez pas
28:58que les aides sociales
28:59elles se transforment
29:00en consommation
29:01avec de la TVA dessus
29:02ça fait marcher
29:03l'économie du pays aussi
29:04c'est pas aussi simple que ça
29:04dans ce cas-là
29:04tous les pays
29:05dont les salaires sont pauvres
29:06seraient des pays riches
29:07vous voyez bien
29:08qu'il n'y a pas un lien
29:08entre la pauvreté des travailleurs
29:10et la richesse d'un pays
29:11sinon ce serait trop facile
29:12et les pays esclavagistes
29:13ce seraient les pays
29:13les plus riches du monde
29:14heureusement il y a une forme
29:15de morale face à ces ordures
29:17qui fait qu'en fait
29:18les pays qui exploitent les gens
29:19ne s'enrichissent pas
29:20alors ça c'est une dernière question
29:22parce que madame Mélanie
29:22en Italie
29:23qui est proche de vos idées
29:25elle a quand même
29:28fait des plans
29:29d'immigration
29:30pour faire venir des immigrés
29:31alors c'est une immigration
29:32de travail
29:33mais parce que
29:34l'Italie
29:35comme la France
29:36est un pays vieillissant
29:37encore plus vieillissant
29:38que le nôtre
29:38et qu'il y a un manque
29:40de main d'oeuvre
29:40donc est-ce que c'est pas
29:41quand même du pragmatisme
29:43je pense qu'elle a tort
29:44elle a tort de faire ça
29:45d'ailleurs
29:45elle n'est pas exactement
29:46de notre famille politique
29:47je pense qu'elle a tort
29:48vous viendrez nettoyer
29:49le plateau
29:50une fois que l'émission
29:52sera terminée
29:52parce que ceux qui viennent
29:53nettoyer le plateau
29:54il n'y a pas des blonds aux yeux
29:54déjà j'ai fait 5 ans
29:55j'ai fait 5 ans
29:56ce métier
29:57et c'est pas des honorants
29:58et c'est pas des honorants
30:00ce métier
30:01vous le savez
30:01je ne sais pas pourquoi vous dites ça
30:01un tarif
30:02qui est dégradable
30:03mais moi je préfère
30:04payer les gens
30:05donc c'est pas juste
30:06ce que vous dites
30:06mais on les paye
30:08mon père il a dirigé
30:09une petite usine
30:10pourquoi vous dites
30:10des choses
30:10mais vous faites que
30:12des attaques personnelles
30:13depuis tout à l'heure
30:13mais si vous dites
30:14que je n'ai jamais travaillé
30:16que je n'ai rien rapporté
30:17je parle à l'incité morale
30:20que vous représentez
30:20qui est le Rassemblement National
30:21c'est trop facile
30:22de dire ça monsieur
30:23vous j'ai plutôt dit
30:23du bien de vous
30:24une fois dans les émissions
30:25en matière d'économie
30:27je suis plutôt
30:27ça me perturbe d'ailleurs
30:29vous êtes celui
30:32qui tient le plus la route
30:33en économie dans ce pays
30:34ça me fait plaisir
30:35de créer un trouble
30:35allez on va s'arrêter là dessus
30:38ça me démontre
30:39au moins mon objectivité
30:40en fait
30:40vous m'aurez des perturbés
30:41c'est pour ça
30:42je pense que vous me faites
30:43un mauvais procès
30:43merci monsieur
30:44et j'espère surtout monsieur
30:45pouvoir un jour
30:46à la tête de la France
30:47pouvoir
30:47qu'on vous montre le contraire
30:48merci Jean-Philippe Tanguy
30:49si vous venez arriver au pouvoir
30:50j'espère que vous réussirez
30:51pour le pays
30:52parce que sinon
30:52c'est la banqueroute aujourd'hui
30:54on sait où on va
30:55merci Jean-Philippe Tanguy
30:56d'être venu face
30:57aux grandes gueules
Recommandations
28:43
|
À suivre
9:17
29:22