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Lundi 10 novembre 2025, retrouvez Guillaume Monteux (Président, Gadsme) et Alexandre Meiers (Directeur, Avolta) dans SMART TECH, une émission présentée par Delphine Sabattier.
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00:00Bonjour à tous, acquisition géante, impact du projet de loi de finance sur l'industrie du jeu, discussion européenne, prix du Game Pass aujourd'hui, c'est le rendez-vous Game Business à la une de Smartech.
00:20Mais d'abord, je vous propose qu'on s'intéresse au secteur du logiciel, du logiciel en français, en Europe, c'est tout de suite dans l'interview.
00:30Comment se porte le logiciel en Europe ? Quelles sont les dynamiques de cet écosystème ? On en parle avec Alexandre Meyers, bonjour.
00:37Bonjour.
00:38Vous êtes directeur et associé chez Avolta, Banque d'affaires européenne, spécialisée dans l'accompagnement des entreprises tech sur leurs opérations stratégiques, ça peut être les LBO, les levées de fonds.
00:49Vous avez publié, ce qui nous intéresse, c'est que vous avez publié un rapport d'e-European Software.
00:53Alors sur quels indicateurs vous appuyez-vous pour mesurer la dynamique de cet écosystème ?
00:59Alors ce qu'on garde, c'est tous les investissements qui sont liés au fonds de capital risque et aussi toutes les opérations de cession qui ont lieu sur l'écosystème logiciel en Europe.
01:09Alors on garde à la fois le nombre d'opérations, les montants investis, mais aussi les multiples de valorisation et leur évolution.
01:15On parle beaucoup des levées de fonds, donc on va peut-être commencer par cet indicateur. Qu'est-ce qu'il dit ?
01:18Alors pour resituer, en 2021-2022, il y a quand même eu une euphorie importante au niveau de la tech, au niveau mondial, mais aussi en Europe.
01:25On avait à peu près un record de 3000 opérations sur ces années-là.
01:29Aujourd'hui, il y a quand même eu une chute de 30...
01:31Donc post-Covid.
01:32Post-Covid.
01:32Il y avait la tech qui était vue comme une valeur refuge.
01:35On sait ces créations du numérique.
01:37C'est ça.
01:38Et il y a eu un paradigme qui a quand même bien évolué.
01:40Aujourd'hui, on voit moins d'opérations.
01:43Donc une chute de 35% par rapport à ce pic partout en Europe.
01:47C'est lié à plusieurs facteurs.
01:49Est-ce que ça veut dire qu'on est revenu à la normale ou qu'on est quand même au-dessus ?
01:52On est revenu, on va dire, à la normale en nombre d'opérations.
01:56Par contre, ce qu'on voit quand même, c'est que la taille moyenne des opérations augmente.
02:01Ce qui montre qu'il y a une certaine maturité aujourd'hui de l'écosystème.
02:03On finance des sociétés qui sont plus importantes.
02:05Mais il reste quand même cette chute au niveau des opérations.
02:09Et ça peut être lié à différents facteurs.
02:12Moi, ce que je vois, c'est qu'au niveau des fonds de capital risque,
02:15ils sont beaucoup plus sélectifs aujourd'hui.
02:17Ils ont levé aussi moins d'argent auprès de leurs LPs.
02:20Donc moins d'argent disponible à investir.
02:22C'est pour ça qu'ils sont plus sélectifs.
02:24Et ils ont des portefeuilles qui sont quand même assez chargés.
02:27Et donc, ils se focalisent sur la rentabilité de leur société
02:30pour que ça devienne des bons candidats à l'exit.
02:32Et ça, c'est un phénomène qu'on voit qui explique la baisse.
02:35De l'autre côté, les entrepreneurs aussi cherchent à moins lever des fonds par rapport à avant.
02:40Avant, on était dans ce paradigme de la croissance à tout prix.
02:43On brûlait du cash, etc.
02:45Aujourd'hui, on a demandé aux entrepreneurs qu'ils soient rentables.
02:48Et donc, du coup, maintenant qu'ils sont rentables,
02:49ils arrivent à se développer sans apport de fonds supplémentaires.
02:53Donc, il y a un peu ce double effet où des fonds qui sont plus sélectifs,
02:56des entrepreneurs qui ont moins besoin de VC,
02:58qui fait qu'aujourd'hui, on voit cette baisse des opérations.
03:02Est-ce qu'il y a un effet aussi de l'intelligence artificielle ?
03:05Parce que s'ils sont plus sélectifs,
03:06est-ce qu'ils vont aller davantage ou peut-être uniquement même vers des projets IA ?
03:11C'est vrai qu'on observe ça.
03:12C'est vrai qu'on observe énormément ça.
03:15Pour moi, le point de bascule, c'était le lancement de ChatGPT en fin 2022.
03:19Avant ça, on avait peut-être 25%, 30% des opérations dans des sociétés d'IA.
03:23C'était un peu la norme.
03:24Aujourd'hui, c'est 50%.
03:26C'est-à-dire que les investisseurs cherchent vraiment à baquer les futurs leaders.
03:30C'est à la fois sur des modèles fondationnels, typiquement les Mistral IA,
03:35ou aussi des Pools Sides, qui sont d'ailleurs des acteurs français,
03:37qui ont levé plus de 500 millions, voire un milliard d'euros au total.
03:41Mais aussi sur des sociétés qui utilisent l'IA de toutes les manières
03:46pour proposer de la valeur à leurs clients.
03:48Et on le voit aussi dans les valorisations.
03:51C'est-à-dire que ces sociétés, elles ont un premium de 30%
03:54par rapport à une société de logiciels classique.
03:58Ce qui montre qu'il y a quand même une vraie frénésie là-dessus.
04:02On parle beaucoup d'un problème d'exit en France.
04:05Moi, j'ai beaucoup entendu les responsables de la French Tech
04:08et des associations dire qu'on a un problème d'exit en France.
04:11Pour autant, je vois dans votre rapport qu'il y a un record d'opérations de cession.
04:16Oui, c'est vrai. Et je pense que c'est une bonne nouvelle
04:18parce qu'effectivement, il y a plusieurs années,
04:20on disait qu'il y avait un problème de liquidité.
04:22Si on était une startup, une des seules possibilités d'exit,
04:25c'était d'aller s'adresser à des corporate type CAC 40.
04:28Donc, il y avait forcément un peu un mismatch de culture.
04:31Ce n'était pas toujours évident.
04:32Et aujourd'hui, il y a l'avènement d'un nouvel acteur,
04:35le private equity, qui maintenant arrive sur des sociétés technologiques.
04:39Et en fait, la stratégie, elle est simple.
04:40C'est-à-dire qu'ils vont faire l'acquisition de sociétés matures, rentables,
04:46deviennent actionnaires majoritaires.
04:48Et ensuite, leur levier de croissance, c'est d'aller faire de la croissance externe
04:51pour aller rajouter des technologies dans leur offre produit,
04:54s'étendre sur des géographies, etc.
04:56Ce qui fait qu'il y a beaucoup d'argent aujourd'hui
04:58pour venir complémenter ces offres technologiques.
05:02Ce qui fait que des plus petites startups
05:03peuvent trouver pas mal d'issues
05:06avec ces fonds de private equity
05:07auprès des plateformes dans lesquelles elles sont investisseurs.
05:11Et nous, on le voit aussi sur les opérations qu'on fait aujourd'hui.
05:14Il y a énormément de possibilités par rapport à avant.
05:17Donc, on est effectivement à un niveau record d'opérations.
05:20Plus de 1000 opérations cette année sur le software en Europe.
05:23Ce qui est quand même plutôt une bonne nouvelle.
05:25Par contre, un bémol quand même,
05:27c'est que c'est une bonne nouvelle.
05:28Il y a de la liquidité, certes.
05:30Mais en fait, 60 à 80 % de cette valeur,
05:34elle est générée par des acteurs américains.
05:36C'est des acquéreurs américains
05:37ou des fonds américains qui viennent faire ces acquisitions en Europe.
05:40Combien vous dites 60 % ?
05:4160 à 80 %.
05:43Cette année, c'était même 80 %.
05:44Donc, OK, en Europe, on a un supervivier de talent, d'innovation, etc.
05:48Mais in fine, la valeur, elle se matérialise outre-Atlantique.
05:52Et bon, ça peut être vu comme un problème pour nous.
05:56Mais bon, ça permet quand même d'avoir de la liquidité.
05:59Et sur les valorisations aujourd'hui des boîtes dans le logiciel,
06:02vous les jugez plutôt saines ?
06:03Oui, c'est sûr qu'il y a eu un petit redressement par rapport au pic.
06:09Il y a eu, en fonction des secteurs,
06:12une chute de 30 à 50 % sur les multiples de valorisation.
06:15Donc, c'est sûr que ce n'est pas forcément une bonne nouvelle
06:18pour les fonds ou certains entrepreneurs.
06:20Mais c'est probablement qu'on est revenu sur des fondamentaux plus sains.
06:24Là où, à l'époque, la valorisation résidait surtout dans un potentiel de croissance.
06:28Aujourd'hui, on attend d'avoir des modèles rentables.
06:32Ce qui fait que ça a permis une réduction des...
06:36Mais Alexandre, ça ne tient pas quand on parle d'intelligence artificielle.
06:40Donc, ça ne tient pas quand on parle...
06:41Exception hier.
06:42Il y a des primes dans l'intelligence artificielle, j'en ai parlé.
06:45Il y a aussi des primes typiquement dans la fintech,
06:48dans des sujets de décarbonation.
06:50Parce qu'il y a une vraie, on va dire,
06:52une vraie tendance de long terme,
06:53des marchés à aller adresser qui sont très, très profonds.
06:56Et donc, on a des primes là-dessus.
06:58Et même la prime au niveau de l'intelligence artificielle
07:02dans les sessions d'entreprise,
07:03elle est encore plus élevée.
07:04Elle est de 70%.
07:05Parce que les corporate, ils ne sont pas nativement liés à de l'IA.
07:08Donc, ils ont besoin de rapidement avoir des propositions de valeur IA sur le marché.
07:13Et la seule solution, c'est d'aller faire l'acquisition de sociétés
07:16ou de petites start-up qui développent des briques ou des fonctionnalités.
07:19Ça peut générer de la casse, ça, sur l'écosystème logiciel ?
07:23Ça peut générer de la casse.
07:24C'est vrai qu'il peut y avoir des tensions,
07:26des sociétés qui ont beaucoup levé à des très grosses valos en 2021-2022
07:30qui aujourd'hui cherchent à trouver un acquéreur.
07:34En fait, ils ne vont pas réussir forcément à avoir la même valo
07:37qu'ils ont eue il y a quelques années.
07:40Et donc, il y a un peu cette décorrélation entre les valorisations théoriques
07:43qui sont données par les VCs lors des levées de fonds
07:47et la valorisation réelle au moment de l'exit.
07:49Et là, aujourd'hui, un multiple médian en levée de fonds,
07:53ça va être six fois le chiffre d'affaires à peu près.
07:55L'exit, ça va être deux, trois fois.
07:57Ce qui fait qu'il y a quand même un sacré gap.
08:00Et c'est ça aussi qui pousse certains entrepreneurs à ne plus lever de fonds
08:03parce que c'est une pression énorme à aller faire de la croissance
08:06et à essayer d'avoir au moins la même valorisation à la sortie.
08:09Et donc, l'autre option, c'est par exemple d'entrer en bourse ?
08:12L'IPO en Europe, ça reste un marché qui est quasiment inexistant.
08:17Il y a eu quelques IPOs.
08:18Je pense à l'ITON.
08:19Oui, mais c'est des cas un petit peu, c'est des cas erratiques.
08:23La réalité, c'est que c'est encore aujourd'hui pas une solution de liquidité.
08:28Et les très belles scale-up européennes, généralement,
08:31vont même essayer d'aller aux États-Unis
08:32parce que là-bas, ils vont trouver des meilleures valorisations, plus de liquidité.
08:36Merci, Alexandre Meyers, de nous avoir fait un peu dresser ce panorama
08:41de l'écosystème et de sa dynamique autour du logiciel en Europe.
08:46Je rappelle que vous êtes directeur et associé chez Avolta
08:48qui a donc publié son rapport très récemment.
08:51C'est l'heure maintenant pour nous de parler de game business,
08:54cette industrie du jeu vidéo qui n'a plus de secret pour Guillaume Monteux.
09:02C'est parti pour notre rendez-vous game business.
09:04Bonjour Guillaume.
09:05Bonjour Alpine.
09:05Vous êtes le président de Gatsby, je vais y arriver.
09:09Société spécialisée dans l'in-game advertising.
09:11Vous êtes notre chroniqueur de cette séquence
09:14qui décrypte les enjeux business dans l'industrie du jeu.
09:17Alors on va commencer par s'intéresser à notre actualité politique
09:21puisqu'on va parler de l'impact du projet de loi de finances.
09:24Absolument, du PFL 2026.
09:26Alors on ne va pas faire de politique, évidemment, dans la chronique game business.
09:30Mais face aux restrictions budgétaires,
09:32je peux d'ores et déjà vous dire qu'il n'y a aucune bonne nouvelle
09:35pour l'industrie du jeu vidéo dans ce PFL 2026.
09:39Alors vous le savez, quand on est un studio de jeu,
09:42on peut demander à l'État de l'aide sous la forme d'un crédit d'impôt.
09:46Ça s'appelle le crédit d'impôt pour le jeu vidéo.
09:48Ça fait environ 90 millions d'euros d'aide pour l'industrie.
09:53Alors ce n'est pas de l'argent qui est donné au studio, c'est du crédit d'impôt.
09:57Donc il faut que la société paye des impôts.
09:59Autrement dit, sinon évidemment, ce crédit ne sert pas à grand-chose.
10:03Et ce crédit d'impôt, il est plafonné à 30% des dépenses éligibles
10:07et à 6 millions d'euros par jeu.
10:10L'industrie avait demandé aux parlementaires,
10:13l'industrie du monde du jeu vidéo avait demandé aux parlementaires
10:15de relever le seuil des 6 millions d'euros
10:19et d'assouplir un petit peu les règles d'égibilité de ce crédit d'impôt.
10:22Tout a été refusé.
10:25Et non seulement tout a été refusé,
10:27mais le Parlement veut flécher ce crédit d'impôt
10:29vers les studios qui produisent des jeux AAA.
10:34Et là, il y a deux problèmes.
10:36Le premier, c'est qu'un jeu AAA,
10:38c'est au minimum un coût de 150 millions d'euros.
10:42Alors 6 millions d'euros par jeu, c'est beaucoup d'argent, on est d'accord.
10:45Mais par rapport à 150 millions d'euros,
10:47ça reste quand même, on va dire, marginal.
10:50Et si on flèche cette aide vers les studios de jeux
10:56qui produisent des jeux uniquement AAA,
10:58c'est-à-dire les plus gros jeux,
10:59les jeux les plus profonds qui mettent le plus de temps à être développés,
11:03il y arrive quoi pour les petits studios de jeux,
11:05pour les jeux indie, pour les studios
11:07qui produisent un jeu pour la première fois ?
11:10Est-ce qu'ils vont être laissés de côté ?
11:12Je ne sais pas.
11:12En tout cas, moi, ce que je constate,
11:16c'est qu'à la fois sur le fléchage et sur le montant de l'aide,
11:18on a une industrie du jeu vidéo qui est formidable,
11:22qui est concurrente avec les plus grands pays.
11:24La France est très bien positionnée dans ce domaine-là.
11:27On parle d'investissement productif.
11:29Là, on est typiquement dans un cadre d'investissement productif.
11:32On a déjà prouvé qu'on est bon et on a déjà prouvé
11:35qu'on pouvait en faire encore mieux.
11:37Moi, je considère quand même que l'aide de l'État
11:39est trop faible au regard de ce qu'elle peut rapporter.
11:46Et au niveau européen ?
11:47Au niveau européen, il y a un projet qui est en train de mûrir
11:50qui s'appelle le Digital Fairness Act, le DFA.
11:55Intéressant parce que, franchement,
11:56je n'ai pas entendu un seul sujet là-dessus pour l'instant.
12:00C'est très intéressant.
12:01Ce n'est pas une aide européenne.
12:02C'est un projet qui est en train de mûrir
12:04et dont les impacts sur le monde du jeu vidéo
12:08peuvent être assez conséquents.
12:10Ce serait quoi ? Une réglementation ?
12:11Alors, ce serait une réglementation, absolument,
12:14dont l'objectif est de renforcer l'équité numérique,
12:17de protéger les consommateurs dans leur parcours numérique
12:20et, quelque part, de mettre en œuvre
12:23des pratiques digitales qui sont plus justes.
12:26Il y a eu un rapport qui s'appelle le Fitness Check
12:30en octobre 2024
12:31qui montre que les règles dans le numérique
12:34ne sont pas suffisantes
12:35pour correctement protéger les consommateurs.
12:38Alors, ça ne concerne pas que le jeu vidéo,
12:40ça concerne les plateformes,
12:41toute notre vie, j'ai envie de dire, digitale.
12:44Et ce texte, en fait, il montre que
12:46les contrats qu'on nous fait signer en numérique
12:50sont absolument pas clairs,
12:53que les prix qu'on a sur Internet
12:55sont très opaques.
12:57Typiquement, je vous encourage à aller regarder
12:59le prix d'un billet d'avion
13:01et d'aller l'acheter 3-4 jours après,
13:03vous allez voir, bam, voilà,
13:05donc ça, c'est quand même un sujet,
13:07que le marketing d'affluence est parfois dangereux
13:10et qu'il y a beaucoup de sociétés
13:12qui ont recours à ce qu'on appelle
13:14les dark patterns
13:15et qui sont absolument,
13:17selon les gens qui réfléchissent autour du DFA,
13:20à proscrire.
13:20Les dark patterns, c'est quoi ?
13:22C'est les procédés qui vous manipulent sur Internet
13:25pour vous faire faire des choses
13:27que vous n'avez pas forcément envie de faire.
13:28Typiquement, quand vous consentez pour les cookies,
13:31vous avez le gros bouton « accepter »,
13:33bien visible, bien bleu, etc.
13:36et que si vous voulez refuser,
13:38il faut chercher...
13:38Donc, continuer sans accepter n'est pas très visible,
13:40j'en connais.
13:41Exactement.
13:42Donc, toutes ces, entre guillemets,
13:43manipulations numériques
13:44sont des sujets, j'ai envie de dire,
13:46d'intérêt dans le cadre du DFA.
13:49Et donc, il s'ouvre une grande consultation
13:51parce que l'industrie du jeu vidéo,
13:55comment dirais-je...
13:57Elle sera directement touchée ?
13:59Elle sera directement touchée
13:59parce qu'elle utilise quand même des mécaniques
14:03qui sont parfois à la limite de l'acceptable.
14:05Exemple.
14:05Je fais référence aux données des utilisateurs
14:08qui sont obligatoirement collectées par contrat
14:12pour toutes les personnes
14:13qui veulent jouer à un jeu AAA.
14:15Je fais référence aux achats intégrés
14:18qui sont obligatoires
14:19si vous voulez atteindre une certaine partie du jeu
14:22ou un certain niveau dans le jeu.
14:24Je fais référence aux abonnements
14:25qui sont compliqués à dénoncer.
14:27Je fais référence au manque de transparence sur les prix.
14:30Je fais référence au manque...
14:32à l'impossibilité de revendre
14:33ce qu'on a acheté en numérique,
14:35typiquement une skin ou un avantage.
14:37Comment vous faites pour revendre votre skin ?
14:40Comment vous faites pour revendre votre avantage ?
14:41Ce n'est pas possible.
14:42Comment vous faites pour le transporter d'un jeu à un autre ?
14:44Comment vous faites pour le posséder ?
14:46En fait, même il y a la liberté de possession
14:48qui pose question.
14:50Je ne parle même pas du lag.
14:51Bref, tous ces sujets sont abordés
14:54dans cette consultation autour du DFA
14:56et c'est des sujets, encore une fois,
14:57qui auront une importance dans l'industrie du jeu.
14:59Et qui sont une bonne nouvelle pour les utilisateurs,
15:01les consommateurs.
15:02Ah oui, oui, c'est une bonne nouvelle
15:05pour le consommateur.
15:06Peut-être une mauvaise nouvelle ou pas,
15:08d'ailleurs, pour l'industrie du monde du jeu vidéo.
15:10Mais en vrai, Delphine,
15:13ce n'est pas normal de ne pas savoir
15:15si on a fait une bonne affaire
15:17quand on achète une upper chaise
15:19ou quand on achète un objet
15:20dans un jeu.
15:22parce que vous l'achetez au travers
15:24de monnaies virtuelles.
15:26Alors, tantôt, c'est des gemmes,
15:27tantôt, c'est des cerises,
15:28tantôt, c'est des pièces d'or.
15:30Mais donc, vous ne savez plus, entre guillemets,
15:32quelle est la valeur de chacune
15:34de ces monnaies virtuelles.
15:35Et ces monnaies virtuelles,
15:36il ne faut pas se louer,
15:37vous les achetez à un moment donné
15:39avec du vrai argent.
15:40Bon, de la même manière,
15:43donc cette opacité autour du prix,
15:44du réel prix des choses,
15:46c'est quand même un sujet.
15:47De la même manière,
15:48quand certains jeux octroient des avantages
15:50à des joueurs qui se connectent
15:52tous les jours,
15:54et donc, on pousse, si vous voulez,
15:56à une forme d'addiction,
15:59et qui pénalise ceux qui se connectent moins,
16:03c'est là aussi un vrai sujet.
16:05De la même manière,
16:06et moi je suis bien placé pour le savoir
16:07puisque je suis dans le domaine,
16:09quand il y a de la publicité contextuelle
16:10ciblée sur les personnes
16:13et que cette publicité
16:15se base sur des mots échangés
16:18entre les joueurs
16:20ou sur un historique d'achat typiquement,
16:23on peut parfois être dans certains cas
16:25ou de harcèlement
16:26et d'incitation trop fréquente,
16:30soit à jouer,
16:31soit à acheter des objets dans le jeu,
16:33et là aussi c'est pas bien,
16:34et c'est encore moins bien,
16:35évidemment,
16:36lorsqu'on parle de mineurs.
16:38On va passer de l'autre côté
16:39de l'océan Atlantique.
16:41Alors de l'autre côté
16:42de l'océan Atlantique,
16:43on est en pleine période
16:45de libéralisme affichée
16:46de l'autre côté,
16:48mais on est un peu
16:49dans le même mouvement,
16:50j'ai envie de dire,
16:51aux Etats-Unis qu'ici,
16:53et c'est intéressant
16:53de l'illustrer par
16:54ce qui se passe
16:56avec le studio de jeu
16:57Oyoverse,
16:58qui est éditeur du jeu
17:00Genshin Impact,
17:02et vous allez voir pourquoi.
17:03Genshin Impact,
17:04c'est un jeu
17:05qui a été créé en 2020
17:06sur PC,
17:08sur Mac,
17:09et sur mobile à la base.
17:11Aujourd'hui,
17:11il existe sur console.
17:12C'est un jeu
17:13où vous jouez
17:14dans un monde ouvert
17:15et où vous devez faire
17:15la collection de personnages,
17:17d'armes.
17:17Des images.
17:18Ah bon,
17:19ben voilà,
17:19d'armes,
17:20un esthétisme extraordinaire.
17:24Ce qui est intéressant
17:24de voir,
17:25donc il y a du combat,
17:26il y a tout ce qu'on veut,
17:27il y a de l'exploration,
17:28c'est un jeu
17:28qui est vraiment très beau.
17:30300 millions
17:31de joueurs
17:33inscrits
17:35en 2025.
17:36Un jeu qui est
17:37parmi
17:38les plus grands jeux mondiaux.
17:40C'est pour ça
17:40que le cas,
17:41entre guillemets,
17:41est aussi intéressant.
17:43D'ailleurs,
17:43soyez temps passant,
17:44ce jeu,
17:44il a coûté
17:45près d'un milliard
17:46de dollars
17:48à produire.
17:49Donc,
17:49par rapport à ce qu'on
17:50vient de dire avant,
17:50vous voyez un petit peu
17:51le décalage.
17:52Donc,
17:53l'esthétisme
17:54tout à fait soigné
17:55du jeu,
17:56la mécanique du jeu,
17:57c'est les achats
17:58de lootbox
17:59pour avoir
18:01des nouveaux personnages,
18:02de nouvelles armes,
18:02des nouveaux objets.
18:03On reprécise
18:04ce que c'est la lootbox.
18:04La lootbox,
18:05je vais faire très schématique,
18:06c'est une pochette surprise.
18:08Donc,
18:08vous achetez
18:08une lootbox
18:09ou une pochette surprise,
18:10vous l'ouvrez,
18:11quand vous l'achetez,
18:11vous ne savez pas
18:12ce qu'il y a dedans.
18:13Et donc,
18:14la probabilité
18:14d'avoir un bel objet
18:15ou d'avoir un beau personnage,
18:17elle est inversement
18:18proportionnelle,
18:19si vous voulez,
18:19avec son occurrence
18:20d'arrivée.
18:21Bon,
18:22le problème
18:22qui était celui
18:25de Yoverse
18:26et de Genshin Impact,
18:27c'est qu'on achetait
18:28ces lootbox
18:28avec de la monnaie virtuelle
18:29et donc,
18:30il est extrêmement compliqué
18:31pour une personne
18:33de savoir
18:33combien coûtait
18:34réellement
18:35la lootbox.
18:36Eh bien,
18:36la FTC américaine
18:37est tombée
18:38sur Yoverse
18:39en leur disant
18:40« Vous avez vendu
18:42des lootbox
18:43à des enfants
18:44de moins de 16 ans
18:45sans consentement parental,
18:48ça,
18:49c'est proscrit
18:50par la loi
18:50et notamment
18:50la COPPA
18:51et donc,
18:52vous allez avoir
18:53des gros problèmes. »
18:54Et donc,
18:54le settlement
18:55de tout ça
18:55qui va aussi,
18:56si vous voulez,
18:56dans le sens
18:57du DFA,
18:58Delphine,
18:59c'est que
18:59Yoverse
19:00a accepté
19:02de ne plus vendre
19:04ces lootbox
19:05avec de l'argent virtuel
19:07mais exclusivement
19:08avec de l'argent réel
19:09pour que les gens
19:10et peut-être les enfants
19:12soient obligés
19:13d'appeler les parents
19:14pour réaliser les achats.
19:15Et conscience,
19:15si vous voulez,
19:17de la valeur
19:17de ce qu'ils achètent
19:20et du retour
19:21sur la valeur
19:22de ce qu'ils achètent.
19:23Ils ont mis
19:24toutes les mécaniques
19:27en œuvre
19:28pour ne plus
19:29vendre de lootbox
19:30à des enfants
19:31sans autorisation parentale
19:33et au passage,
19:34vont payer une amende
19:36de 20 millions de dollars
19:36à l'État américain
19:38où on reste aux États-Unis.
19:39Donc,
19:40vous voyez,
19:40là,
19:40on est quand même
19:41dans un schéma
19:42où les États,
19:44les continents
19:45commencent
19:45à ériger des règles
19:47qui ne sont d'ailleurs
19:47pas forcément les mêmes
19:49et peut-être
19:50qu'il y a des jeux
19:50qui vont sortir en Asie,
19:52qui ne sortiront plus
19:52aux États-Unis
19:53ou qui ressortiront
19:54en Europe,
19:55qui ressortiront...
19:55Voilà.
19:56Très intéressant.
19:56On risque quand même
19:58d'avoir,
19:59j'ai envie de dire,
19:59une disparité
20:00dans l'égalité des jeux
20:01à l'échelle planétaire
20:03et peut-être
20:05pour les éditeurs de jeux
20:06qui ne sauront pas
20:07se réinventer
20:08comme se réinvente
20:09aux Yoverse
20:09aux États-Unis,
20:11plus proposer de jeux.
20:13Et donc,
20:13le consommateur
20:14sera peut-être
20:15plus protégé
20:15mais peut-être
20:16aura moins le choix
20:17des jeux
20:18auxquels il pourra jouer.
20:20On verra.
20:20On sait qu'on connaît
20:21l'agilité quand même
20:22dans le business.
20:23C'est vrai.
20:24Alors,
20:24on reste aux États-Unis
20:24parce que je voulais
20:25vous entendre
20:26sur Electronic Arts.
20:27Alors,
20:28ça fait plus d'un an
20:29dans ces chroniques-là
20:30qu'on répète
20:31qu'Electronic Arts
20:31est à vendre.
20:33Contrairement à ce que
20:34peut dire son patron,
20:35Andy Wilson,
20:37depuis un an,
20:37eh bien voilà,
20:38le groupe EA
20:39a annoncé
20:40avoir conclu
20:40un accord définitif
20:42avec PIF,
20:43le Public Investment Fund
20:45saoudien,
20:46c'est le fonds
20:47souverain saoudien,
20:49Silver Lake
20:49et Affini Partners
20:50pour l'achat complet
20:52d'Electronic Arts.
20:55Alors,
20:55Electronic Arts,
20:55c'est un très gros studio.
20:57Alors,
20:57ce n'est pas une surprise
20:59sur le fait
20:59que le fonds souverain
21:00saoudien
21:00achète
21:02Electronic Arts
21:03dans la mesure
21:04où ils étaient déjà
21:04actionnaires
21:05d'Electronic Arts
21:06à hauteur des 10%.
21:06En revanche,
21:07la surprise,
21:08c'est le prix.
21:08Et le montant.
21:0955 milliards de dollars
21:12pour Electronic Arts.
21:13Juste pour remettre
21:14en perspective
21:16le montant
21:17de 55 milliards.
21:18Renault,
21:18ça vaut 10 milliards.
21:20Ubisoft,
21:21à son top,
21:22ça valait
21:239 milliards
21:25à son top.
21:25Bon,
21:25maintenant,
21:26ça vaut...
21:26Donc,
21:2755 milliards,
21:28c'est beaucoup d'argent
21:29et moi,
21:29je suis très content
21:30parce qu'au moins,
21:30ça va faire taire
21:31tous ceux qui disent
21:32que l'industrie du jeu vidéo
21:33n'intéresse plus
21:34les investisseurs.
21:35Ça rappelle
21:36l'opération Activision.
21:37Absolument.
21:38On se souvient
21:39que Microsoft
21:40avait racheté
21:41Activision Blizzard
21:42pour la somme
21:43de 70 milliards d'euros
21:45à 18 fois
21:46l'Ebidda.
21:48Là,
21:49le fonds
21:51souverain saoudien,
21:52c'est 29 fois
21:54l'Ebidda.
21:55Ça veut dire
21:56qu'il leur faut,
21:57si je sématise,
21:58un EBidda constant
21:59et d'ailleurs
22:00l'Ebidda
22:01d'Electronic Arts
22:02est à peu près constant
22:03sur les 3-4 dernières années.
22:05Un EBidda constant,
22:06ça veut dire
22:06qu'il leur faut 30 ans
22:07pour retrouver leur argent.
22:0930 ans.
22:10Donc,
22:10c'est quand même
22:11un pari ambitieux,
22:12d'autant plus ambitieux
22:13que
22:13EA n'a plus
22:15la licence FIFA.
22:17Maintenant,
22:17ils opèrent leur jeu
22:18sous le nom
22:19EA FC
22:20et le nom du Mélisime,
22:22en l'occurrence
22:232026 aujourd'hui.
22:24C'est d'autant plus
22:25ambitieux
22:27que le nouveau jeu
22:28de EA Battlefield
22:29n'a pas du tout
22:30démontré encore
22:31qu'il était capable
22:32de générer les revenus
22:33qu'il est prévu
22:35de générer
22:36autour de ce jeu.
22:37et puis,
22:38alors,
22:39l'Arabie Saoudite
22:40devait organiser
22:41les Jeux Olympiques
22:42de l'e-sport.
22:44Donc,
22:44HT,
22:45EA,
22:45qui est le,
22:47l'éditeur de jeux
22:48de sport,
22:49faisait sens
22:50dans tout ça,
22:51même si,
22:51effectivement,
22:52dans l'e-sport,
22:53les jeux les plus joués
22:53ne sont pas des jeux
22:54de sportifs,
22:54mais voilà.
22:56Eh bien,
22:56il y a deux semaines,
22:58on a appris
22:59que les Jeux Olympiques
23:01d'e-sport,
23:01qui, encore une fois,
23:02devaient se dérouler
23:03en Arabie Saoudite,
23:04eh bien,
23:04sont annulés.
23:06Donc,
23:06on passe d'un pari
23:07ambitieux
23:08à un pari
23:09qui est relativement risqué.
23:11En tout cas,
23:12ce qui est intéressant
23:13de noter,
23:13c'est que...
23:13Très rapidement.
23:14Très rapidement,
23:15c'est que cette incursion,
23:16si vous voulez,
23:16dans le monde du jeu vidéo,
23:17elle s'inscrit dans une continuité
23:18pour le Fonds saoudien
23:19et,
23:20et quelque part,
23:22l'objectif de MBS
23:23au travers du PIF,
23:25c'est de diversifier
23:26l'économie saoudienne
23:28hors pétrole.
23:29Et c'est quand même
23:30intéressant de savoir...
23:31Ah ben,
23:31on a eu nombreux investissements
23:32dans le numérique, oui.
23:33Voilà,
23:33qu'ils ont décidé
23:34de le faire massivement
23:35dans le numérique
23:36et particulièrement,
23:37dans le jeu vidéo.
23:39Alors,
23:39vous avez mentionné Microsoft,
23:40je voulais qu'on parle
23:41du Game Pass.
23:42Alors,
23:42le Game Pass,
23:43absolument,
23:45c'est un vrai sujet.
23:46Bon,
23:46Microsoft a clairement perdu
23:48la bataille des consoles
23:48de nouvelle génération.
23:49Aujourd'hui,
23:50ils en ont vendu 32 millions,
23:52la PS5 s'est vendue
23:53à 75 millions,
23:54donc sur les consoles,
23:55la messe édite,
23:57le jeu est plié.
23:59Donc,
23:59ils passent la seconde
24:00sur leur service de Game Pass,
24:01donc qui est leur service
24:02d'abonnement
24:03à un catalogue de jeux,
24:04à un Netflix,
24:05si vous voulez,
24:05du jeu,
24:05un All You Can Eat,
24:07certains diront
24:07en All You Can Play.
24:09Et là,
24:09ce service-là,
24:10il évolue,
24:11il évolue dans son naming,
24:12il évolue dans certaines
24:14de ses missions,
24:15mais surtout,
24:15comme vous l'avez dit,
24:16dans son tarif.
24:18Oui,
24:18avec une hausse.
24:19Avec une hausse.
24:20Et pourquoi ?
24:21Alors,
24:21Microsoft nous explique
24:22qu'il y aura plus de jeux
24:24dans les plans
24:25et dans le catalogue,
24:26que les accès des One
24:26seront garantis
24:28pour tous ceux
24:29qui possèdent
24:29le plan Ultimate,
24:30que le cloud gaming
24:32sera généralisé,
24:33mais en fait,
24:33on passe quand même
24:35de 20 dollars par mois
24:36à 30 dollars par mois.
24:38Alors,
24:3830 dollars,
24:39ce n'est pas le prix
24:39d'un jeu AAA,
24:40mais c'est le prix
24:41d'un jeu AA
24:42ou d'un jeu indie.
24:43Et si vous faites
24:4430 fois 12,
24:45vous avez 360 dollars.
24:47Avec 360 dollars par an,
24:49vous achetez
24:504 jeux AAA.
24:52Et donc,
24:52Microsoft prend le risque
24:54de scinder,
24:55si vous voulez,
24:55ses abonnés
24:56Game Pass en 2,
24:58ceux qui vont abandonner.
25:00parce que de toute manière,
25:01eux,
25:01ils ne jouent pas
25:02plus de 2,
25:033 jeux
25:03ou 4 jeux par an.
25:04Et là,
25:05ils ont plus intérêt
25:06à acheter les jeux
25:07et en avoir la propriété,
25:08j'ai envie de dire,
25:09infinie.
25:10Et puis,
25:11ceux qui sont
25:11des hardcore gamers
25:12qui, eux,
25:14effectivement,
25:15vont pouvoir suivre.
25:17Donc,
25:17c'est un vrai...
25:19On n'aurait pas
25:20une petite bonne nouvelle
25:20avec l'approche de Noël,
25:22là, quand même,
25:22avant de se quitter ?
25:23Vous voulez une bonne nouvelle ?
25:24Oui.
25:26Donc,
25:26on ne parle pas
25:27de la marge.
25:28Des mauvaises nouvelles.
25:29On ne parle pas
25:29des mauvaises nouvelles.
25:30On va parler
25:30des bonnes nouvelles.
25:31Ben oui,
25:31parce que le line-up
25:32de Noël,
25:33en fait,
25:33il est exceptionnel.
25:35Il est très chargé
25:36et c'est une très bonne nouvelle.
25:37Alors,
25:37chaque année,
25:38les studios de jeu
25:39se posent la question
25:39de savoir
25:40s'ils sortent leurs jeux
25:40maintenant,
25:41enfin,
25:42dans le dernier trimestre
25:43où il y a quand même
25:45une concurrence
25:46qui est assez féroce
25:46mais des achats
25:48qui sont assez nombreux
25:48ou au trimestre d'après,
25:50donc de janvier à mars,
25:52là,
25:52il y a moins de concurrence
25:53mais moins de sous
25:55pour acheter les jeux.
25:56Donc,
25:56chaque année,
25:57sauf que cette année,
25:58au premier trimestre,
26:00enfin en mai 2026
26:01pour être plus précis,
26:02il y a un jeu qui sort
26:03qui s'appelle GTA VI.
26:05Donc,
26:05personne ne veut sortir
26:07sans son jeu
26:08en mai
26:08et donc,
26:09tout sort maintenant.
26:10Donc,
26:10on a un line-up top,
26:11on a Football Manager 2026
26:12qui vient de sortir,
26:14on a le nouveau
26:15Call of Duty
26:16qui va sortir,
26:17la nouvelle moture
26:17de Agneau
26:18de chez Ubisoft,
26:21Flight Simulator
26:21qui sort sur PS5,
26:23pareil sur Nintendo,
26:24on a un spin-off
26:25de Zelda
26:25qui va sortir,
26:26on a le super jeu
26:27Prime Metroid aussi
26:28qui sort,
26:29bref,
26:29là aussi,
26:30tout un tas de raisons
26:31pour mettre des Switch 2
26:32sous le sapin de nouvelles.
26:33Donc,
26:34c'est plutôt
26:34même une bonne nouvelle
26:36mais la nouvelle
26:36la plus folle,
26:37c'est celle
26:37qui a été annoncée
26:38par Tyler McViver
26:40il y a quelques jours,
26:41c'est que
26:42avec GTA VI,
26:44on pourrait avoir
26:45la sortie imminente
26:46qui pourrait être annoncée
26:47dans les prochains jours
26:48de Half-Life 3.
26:50Alors,
26:50Half-Life,
26:51c'est un jeu,
26:52le 2 était sorti en 2004
26:53mais tout le monde
26:54en parle aujourd'hui
26:55comme étant
26:56un des plus grands jeux
26:58jamais produit.
27:00Moi,
27:00je peux vous dire
27:00quelque chose,
27:02Delphine,
27:02c'est que si Half-Life 3
27:03et GTA VI
27:05sortent en 2026,
27:06je pense qu'il faudrait
27:07intégrer dans le PFL
27:09qu'on est sur le...
27:11Le PLF,
27:11le projet de science.
27:12Le PLF 2026,
27:15le fait que la productivité française
27:16va un petit peu baisser.
27:18Est-ce qu'on va quand même
27:18vous retrouver dans Smartech
27:20pour de nouvelles chroniques
27:21et business ?
27:22Avec plaisir.
27:23Bon, super.
27:24Merci beaucoup,
27:25Guillaume Monteux.
27:25Je rappelle que vous êtes
27:26le président de Gatsby
27:27et puis merci à tous
27:28de nous avoir suivis.
27:29C'était Smartech
27:30que vous regardez sur la chaîne
27:31Bsmart.
27:32On se retrouve très vite.
27:33Excellente journée à tous.
27:34Sous-titrage Société Radio-Canada
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