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  • il y a 1 semaine
Mardi 16 décembre 2025, retrouvez Nicolas Trannoy (Directeur de la Stratégie et du Marketing, Lucky cart), Thomas Adhumeau (Chief Privacy Officer, Didomi), Julien Morice (Responsable du service d’ingénierie pédagogique PracTice, Institut Mines-Télécom Business School) et Jérôme Bouteiller (Fondateur et rédacteur en chef, Écran Mobile) dans SMART TECH, une émission présentée par Delphine Sabattier.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, bienvenue dans Smartech. Aujourd'hui, deux grands rendez-vous à la une.
00:12Un premier avec le mobile, on va s'intéresser à Noël puisque je vais vous proposer une sélection de cadeaux à mettre sous votre sapin.
00:21Et le second, mais on va commencer par celui-là d'ailleurs, ce sont les interviews de l'IA.
00:24Vous avez l'habitude de ce rendez-vous, on parle de ceux qui font l'actualité dans le domaine de l'intelligence artificielle.
00:30C'est parti pour les interviews de l'IA. Aujourd'hui, j'ai convié autour de la table trois personnes pour adresser des sujets très différents.
00:40D'abord, Thomas Adumont. Bonjour Thomas. Vous êtes le chief privacy officer de Didomi et on va s'intéresser avec vous à la fin peut-être du consentement libre avec l'arrivée des agents dans nos navigateurs.
00:53Les agents IA, ça va s'en dire. Avec vous autour de la table, Julien Maurice, vous êtes responsable du service d'ingénierie pédagogique practice à l'institut MinTelecom Business School.
01:04Et la question qu'on va se poser ensemble, c'est comment évaluer les étudiants à l'ère de l'intelligence artificielle.
01:11Ça fait du jour.
01:12Mais on va commencer avec Nicolas. Nicolas Tramoy, bonjour.
01:16Bonjour.
01:16Vous êtes directeur de la stratégie et du marketing chez Lucky Cart, qui est spécialiste en marketing pour optimiser, j'imagine, nos parcours d'achat et l'engagement des consommateurs.
01:26Vous, le sujet, c'est la question justement de ce shopping qui va se faire de plus en plus à travers les agents et quel impact ça peut avoir sur les plateformes de e-commerce et aussi en termes de données.
01:37C'est là où peut-être vous vous rejoindrez d'ailleurs sur la discussion avec Thomas.
01:41Cet essor du shopping agentique, vous le voyez imminent ?
01:46Alors, on n'y est pas pour l'instant.
01:48On n'y est pas. Il y a déjà des démonstrations qui sont très théoriques.
01:51Donc, le potentiel est assez évident pour tout le monde, ce qui explique pourquoi c'est un sujet qui est beaucoup discuté en ce moment.
01:57Dans la pratique, ça reste quand même relativement nébuleux dans la mesure où c'est des industries qui sont bien établies, dans lesquelles il y a de la publicité, dans lesquelles il y a beaucoup d'intérêts qui existent déjà.
02:07On est déjà, entre guillemets, depuis 4 ou 5 ans, en train de vivre une révolution avec le rapprochement du retail classique et du média, qui est idée avec de la data et de l'IA.
02:15Donc, c'est déjà en train de bouger très fortement et avec l'émergence de l'IA.
02:19Le digital, c'est ça ?
02:20Oui, mais aussi le fait qu'avant, la donnée de tickets de caisse ou les données existaient depuis très longtemps, mais on n'en faisait rien, parce qu'on n'avait pas les outils pour le faire.
02:27Maintenant, c'est faisable.
02:28Donc, ça ouvre des nouvelles possibilités et il y a une accélération potentielle très puissante avec toute la partie agentique.
02:37Ça reste encore assez peu clair.
02:38Et pour l'instant, encore une fois, c'est beaucoup des discussions sur le potentiel, à la fois d'un point de vue technique et d'un point de vue business.
02:43On n'est pas encore au stade où on se dit « Oh là là, il va falloir vite se mettre à cette nouvelle forme d'e-commerce, parce que sinon, on va rater le train et ça va être une catastrophe ».
02:52On n'en est pas là.
02:52On n'en est pas là et la raison pour laquelle on n'en est pas là, c'est que potentiellement, ce qu'on voit pour le moment a le potentiel de complètement changer la règle du jeu.
03:00Donc, forcément, les acteurs du moment se posent un peu la question de savoir « Est-ce que je dois y aller ou pas y aller ? » ou « Qu'est-ce que ça veut dire pour moi ? »
03:06Donc, c'est pour ça que, pour l'instant, c'est des discussions qui sont, à mon avis, enfin, encore une fois, vraiment sur le potentiel.
03:11Ça manque un peu de cas pratiques et on oublie un peu le consommateur.
03:13Et qu'est-ce que ça veut dire « y aller » pour un e-commerçant, aujourd'hui ?
03:17Alors, ils le font déjà d'un point de vue, ils le font déjà sur la partie d'utilisation des LLM pour du conversationnel.
03:24On utilise aussi de l'IA pour de la personnalisation, mais ça ne se voit pas, entre guillemets.
03:29Donc, ça ne change pas l'interface pour les consommateurs.
03:31« Y aller ou pas », c'est « Est-ce que vous changez votre interface ? »
03:34C'est-à-dire, est-ce que vous continuez à avoir un site classique ou est-ce que vous faites quelque chose de différent ?
03:38Est-ce que vous le faites seul ? Est-ce que vous laissez des technos autres rentrer chez vous pour le faire ?
03:44Donc, aux États-Unis, ils ont déjà des discussions assez avancées.
03:47Walmart qui décide de complètement ouvrir, Amazon qui ferme complètement.
03:50Donc, c'est intéressant aussi pour nous, en Europe, de voir dans quelle direction ça va aller.
03:54Mais pour l'instant, on est plus sur l'ordre du pari que de la décision rationnelle.
03:58Et y aller sur ce shopping à gentil qui se ferait finalement en dehors des sites d'e-commerce,
04:05mais directement avec les chatbots, ça veut dire qu'il faut repenser son référencement ?
04:11Qu'il faut repenser la manière dont on remonte dans les résultats d'un navigateur IA ?
04:15Oui, et aussi, fondamentalement, et je pense que c'est pour ça que pour l'instant, ce n'est pas encore très concret,
04:19il faut repenser le business model.
04:21C'est-à-dire que vous êtes une plateforme de vente, de distribution.
04:24Si d'un seul coup, les shoppers ne viennent plus chez vous et qu'ils passent par autre chose, qu'est-ce qui se passe ?
04:29Est-ce que ce n'est pas la même chose, la même révolution que ce qu'on a vu avec les applications ?
04:34Je pense que la grosse différence, c'est que dans les applications,
04:37on avait encore besoin que les applications soient bien pensées pour être utilisées.
04:40La réalité, c'est que la facilité d'utilisation pour les consommateurs est ultra simple.
04:44Avec les IA, vous voulez dire ?
04:46Avec les IA, pardon.
04:46C'est que d'un seul coup, c'est extrêmement facile de s'en servir.
04:49Pas besoin d'apprentissage, pas besoin de vous parler normalement, vous tapez normalement, ça marche.
04:53Donc ça risque, ça va déjà plus vite, mais ça va aller plus vite parce que pour le consommateur, c'est ultra simple.
04:57Et quel impact ça peut avoir sur la partie revenu, justement, publicitaire ?
05:02Alors, énorme question, parce que potentiellement, soit ça devient, entre guillemets, une nouvelle façon de faire du revenu publicitaire,
05:08donc ça crée quelque chose de nouveau et donc source de croissance,
05:11soit au contraire, ça l'écrase.
05:12C'est-à-dire que d'un seul coup, en fait, les consommateurs utilisent uniquement leur argent pour aller faire les courses
05:17qui ne viennent plus sur le site, qui ne naviguent plus sur Internet.
05:22Tout le système publicitaire autour de ça se pose la question de savoir ce que ça veut dire.
05:26Maintenant, c'est un peu la même discussion qu'il y avait eu il y a encore quelques années avec les Google Lens,
05:31où d'un seul coup, on a utilisé plus que des lunettes pour faire des choses, c'est un peu disparu.
05:35Il y avait aussi la mode, à un moment donné, de dire qu'on va pouvoir acheter uniquement avec la voix,
05:40en simplement passant un ordre et ça allait se faire, donc il y a un phénomène de mode.
05:44Mais encore une fois, je pense que la différence aujourd'hui, c'est la facilité d'utilisation pour les consommateurs.
05:49Oui, on sait que ça va être difficile d'y échapper, finalement.
05:51Vous donnez ça à peu près à n'importe qui, que ce soit les générations plus jeunes ou même les générations plus anciennes,
05:57en fait, ils arrivent à l'utiliser très facilement.
05:59Et donc, les règles du jeu vont être posées par les grands acteurs de l'IA et de l'Agentic, donc les Américains, c'est ça ?
06:06C'est déjà un peu le cas aujourd'hui.
06:08Si on regarde sur la partie d'utilisation de données ou comment ça se passe, ils ont déjà une mainmise.
06:11Je pense que ce qui est en train de changer, c'est aussi que des gros acteurs se sont potentiellement remis en question.
06:16Le sujet entre Gemini, ChatGPT, etc.
06:19Donc, encore une fois, ce qui est à la fois passionnant et un peu terrorisant, c'est que les règles du jeu sont en train d'exploser.
06:24Donc, on ne sait pas dans quel cadre le jeu est en train d'être modifié.
06:27C'est ça qui est un peu particulier.
06:28Mais il n'y a pas les moyens de prendre la main en plus dessus, c'est ça ?
06:31On peut juste attendre de regarder comment ça va se passer ?
06:34Non, je pense qu'il faut au contraire réussir à arriver sur des cas ultra concrets.
06:38Je pense qu'il y aura vraiment un avantage à être celui qui propose, à être celui qui est capable de mettre en avant.
06:43Et à la fin de l'histoire, le vrai décisionnaire, ce sera le consommateur.
06:46Le vrai décisionnaire, c'est celui qui, à la fin, l'expérience qu'il va avoir.
06:49Et c'est là-dessus sur lequel il faut qu'on travaille.
06:52Vous vouliez réagir peut-être sur ce sujet de la transformation comme ça, de tout un business ?
06:58D'après ce que j'ai vu, c'est notamment Perplexity qui s'en emparent actuellement,
07:02JetGPT aussi.
07:03Est-ce qu'il y a d'autres acteurs qui s'en emparent ?
07:05Je ne sais pas, est-ce que nous, par exemple, le même Mistral pourrait faire ce genre de choses ?
07:09Sur le papier, oui.
07:10Encore une fois, la partie qui est extrêmement intéressante,
07:13c'est qu'encore une fois, ça permet à les acteurs qui étaient non existants sur les sujets du commerce,
07:17d'un seul coup, de réussir à émerger à l'intérieur de ça.
07:20Je pense que quand déjà, JetGPT est, entre guillemets, arrivé sur le marché,
07:23même s'il était là depuis un moment, il y a juste deux ans,
07:26je pense qu'on avait du mal à imaginer que ça pouvait avoir un impact sur le commerce de manière aussi rapide.
07:30À moyen terme, peut-être, mais aussi rapide, non.
07:32Est-ce que les des boîtes françaises...
07:34Tu viens de demander, est-ce que Mistral a sa chance ?
07:37Je pense que oui.
07:37Je pense que oui.
07:39Je pense que oui, mais simplement, je pense qu'il y aurait, pour l'instant, effectivement,
07:43la discussion, comme il y a un peu un côté tétanisant,
07:45je pense que ce serait intéressant que les Européens, et les Français en particulier,
07:49discutent entre eux pour voir ce qui peut être fait, oui.
07:52Peut-être juste sur la question publicitaire évoquée juste avant,
07:56et ça touche plus particulièrement la question du consentement,
08:00c'est que les agents, est-ce qu'ils consentent ou est-ce qu'ils refusent le consentement ?
08:05Et donc, au-delà de la question de savoir si...
08:07Qu'est-ce que ça change finalement quand c'est un agent qui va faire ses courses
08:10sur le site d'un retailer, ou alors un être humain ?
08:15Il y a aussi la question, tout simplement, de...
08:18Si je n'ai pas accès aux données, de toute façon, je ne peux, a priori, pas en faire grand-chose.
08:22Et là, aujourd'hui, quand on a vu un peu comment fonctionnait Atlas,
08:26il a tendance à refuser tous les traitements de données,
08:29toutes les bannières de cookies qui lui sont présentées,
08:32sans demander à l'utilisateur.
08:34Et donc ça, ça équivaut à une énorme perte de revenus.
08:37Si on basculait dans une ère agentique complète,
08:41il y aurait finalement beaucoup moins de données disponibles.
08:44C'est ça, et en plus, je pense qu'il y a un autre élément,
08:46c'est qu'à partir du moment où l'agent va acheter,
08:48théoriquement, il récupère les données d'achat, forcément.
08:51Et donc, à qu'elles finissent par appartenir ?
08:53Est-ce qu'elles appartiennent à l'utilisateur qui a dit qu'il utilisait l'agent ?
08:56Est-ce que ça appartient à l'agent ?
08:57Ça appartient à la boîte de l'agent ?
08:59Ça continue d'appartenir au retailer ?
09:01Donc, d'un seul coup, encore une fois, ce qui est sûr,
09:03c'est que la donnée et qui aura le contrôle de la donnée,
09:07ou en tout cas accès à la donnée, va être une bataille énorme.
09:09Et sur la partie du consentement,
09:11effectivement, c'est un énorme sujet, on ne sait pas très bien.
09:13Et puis, il y a aussi la partie du paiement.
09:14C'est-à-dire de dire à qui sera la responsabilité de l'achat ?
09:18Est-ce que c'est la responsabilité du consommateur
09:19qui a donné ces informations à l'agent ?
09:21Est-ce que c'est l'agent...
09:22Donc, s'il y a un problème à un moment donné,
09:24c'est-à-dire que les consommateurs n'ont pas acheté la bonne chose
09:25ou il n'est pas content,
09:26ils se retournent vers qui ?
09:27Donc, c'est pour ça que je dis que les règles du jeu
09:29sont vraiment en train d'être modifiées.
09:31Et quand les règles du jeu sont modifiées,
09:32ça ouvre des opportunités.
09:34Pour des acteurs français, pour d'autres acteurs.
09:36Parce que quand je vous entends, je me dis
09:37qu'on n'a plutôt pas envie d'y aller dans ce monde-là.
09:41Vous vous dites que c'est une opportunité ?
09:42En fait, simplement, si on essaie de se remettre
09:46au point de vue du consommateur,
09:47moi, ce que j'espère,
09:48c'est qu'aujourd'hui, si vous allez faire vos courses en général,
09:51et je ne veux peiner personne,
09:53mais souvent, l'expérience consommateur n'est pas incroyable.
09:55C'est-à-dire que vous êtes derrière un écran,
09:56vous regardez, ce n'est pas forcément hyper simple de savoir.
09:58D'ailleurs, c'est bien pour les commerces de proximité
10:00parce qu'en fait, on a plus de plaisir
10:02à faire nos courses de Noël aujourd'hui
10:04au coin de la rue que sur un site Internet.
10:07Et vous me faites la transition parfaite
10:09qui, du coup, est compliquée.
10:10C'est que techniquement, aujourd'hui,
10:11on pourrait imaginer qu'on pourrait créer
10:14plus de proximité, entre guillemets, digitale.
10:16Dans le sens où, si j'ai de l'information sur vous,
10:18que je suis capable d'aller plus rapidement en tant qu'agent,
10:21je vais mieux vous connaître,
10:22je vais être capable de vous proposer des choses plus intéressantes.
10:24Est-ce que c'est une bonne nouvelle ou pas
10:26que ces consommateurs-là aient une nouvelle forme
10:29de proximité, entre guillemets, digitale ?
10:31D'un point de vue consommateur, je pense que oui,
10:32parce qu'on parle beaucoup de confort dans l'achat,
10:34mais un peu de proximité et de plus de sens
10:36dans la relation peut être intéressant.
10:38Mais effectivement, on va se poser la question
10:39par rapport au physique, comment est-ce que ça va jouer ?
10:42Donc, je pense que l'opportunité qui peut être intéressante
10:44pour l'écosystème, c'est plus de proximité
10:46au sens de meilleure compréhension,
10:48même si on est bien d'accord que je suis en train
10:50de parler de compréhension entre un agent et un être humain.
10:52Oui, mais, mine de rien, ça peut être intéressant
10:54d'un point de vue e-business et pour le consommateur.
10:57Et donc, ça nous fait un enchaînement tout trouvé
10:59avec Thomas Adumeau, donc Chief Prevacy Officer
11:02chez Didomi.
11:03Vous, vous avez une casquette aussi
11:05en scène avocat au barreau de Paris
11:07où vous conseillez les entreprises
11:09sur la manière dont elles peuvent gérer
11:11la proximité avec leurs utilisateurs
11:13tout en étant dans le respect de la protection
11:14de leurs données personnelles.
11:15Est-ce que ce nouveau commerce,
11:20ce nouveau shopping via les agents,
11:21ça aurait tendance à vous inquiéter,
11:23cette proximité qui risque de devenir plus importante ?
11:27Alors, à titre personnel, non.
11:29C'est-à-dire que je n'ai jamais été trop inquiet,
11:31sinon j'aurais pratiqué un autre type de droit.
11:34C'est vrai que dans la tech,
11:34on est tous assez optimistes, en fait.
11:36Je crois qu'il faut l'être un petit peu.
11:37En tout cas, on est toujours sur un seul mouvant
11:41et donc, c'est jamais très stable.
11:43Et donc, sur un plan juridique pur,
11:45aujourd'hui, on est un peu laissé
11:47sans texte spécifique
11:49qui va venir réglementer tout ça.
11:52C'est grave ou pas ?
11:53On a besoin ?
11:54Je ne me prononcerai pas sur cette question
11:57parce que je n'ai pas envie de rajouter des textes
12:00à tous ceux qu'on possède déjà.
12:02Il y a un peu une inflation réglementaire en général.
12:07En même temps, je me dis que les textes actuels
12:10sont largement insuffisants.
12:13On a, en fait, en gros, la question du gardien de la chose.
12:16C'est-à-dire qu'en gros, on est responsable.
12:18Donc, si j'indique à une IA d'aller faire ci ou ça sur Internet,
12:22au fond, je suis responsable.
12:24C'est à peu près ce qui va se jouer aujourd'hui,
12:26sans texte spécifique.
12:27On a un texte spécifique sur un cas de figure
12:33qui a été pris un petit peu plus tôt que les autres
12:35pour des raisons évidentes.
12:36C'est l'ordonnance 2021-443
12:40sur les véhicules autonomes, en gros.
12:43Où là, le cas de figure de responsabilité
12:46un peu spécifique qui va se jouer,
12:47c'est je suis responsable, évidemment,
12:50en tant qu'utilisateur.
12:51Mais tant que la voiture qui a pris le contrôle
12:53et qui est donc dans le contrôle dynamique du véhicule,
12:56tant que la voiture ne m'indique pas
12:58que je dois reprendre le volant,
13:00je ne suis pas responsable.
13:02En revanche, donc, ça veut dire
13:04qu'il faut que la voiture signale
13:06« Attention, là, il y a une prise de décision
13:07que je ne peux pas faire.
13:09Qu'est-ce que j'en fais ? »
13:12Et bon, malgré tout, les amendes restent à la charge
13:14si la voiture pourrit l'info rouge.
13:17Ça reste à la charge.
13:18Est-ce qu'on doit rester maître de son véhicule,
13:19de toute façon ?
13:20Non, là, c'est purement, encore une fois,
13:22c'est un régime de responsabilité spécifique.
13:24Donc, ils ont simplement décidé
13:25qu'on n'allait pas facturer OpenAI
13:26ou je ne sais pas qui est...
13:28Dommage !
13:28Oui.
13:29Mais si on applique ça...
13:30C'est dommage !
13:31Mais si on applique cette logique-là
13:33à la question des navigateurs,
13:35donc, en gros, j'envoie un agent d'IA
13:36à ma place faire mes courses, etc.,
13:40et que quelque chose casse dans le process,
13:42j'achète une poupée sur Shine
13:44qu'il n'aurait pas fallu que j'achète, par exemple,
13:46à cause de l'IA,
13:47il faudrait à ce moment-là que l'IA dise
13:50« Vous êtes sûrs ? »
13:51Vraiment, il faudrait qu'il y ait
13:52une sorte de disclaimer, de warning
13:54pour dire « Bon, là, il y a peut-être
13:56une prise de décision humaine à prendre. »
13:59Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
14:00Aujourd'hui, on est responsable,
14:01quoi qu'il arrive.
14:01S'il y a transmis les données
14:04de carte bancaire à la mauvaise personne,
14:06c'est le problème de l'utilisateur.
14:08Donc, effectivement, ça peut devenir problématique
14:11quand on n'a plus la main sur ce que fait l'agent,
14:14quand on n'a pas de transparence sur ses actions.
14:17De fait, la transparence, elle existe,
14:19parce qu'en tout cas, si on regarde Atlas,
14:21je n'ai pas essayé Perplexity,
14:23mais sur Atlas, effectivement,
14:26on a tout le visuel,
14:27donc on voit la navigation,
14:29ce n'est pas très intéressant,
14:30c'est très lent.
14:32Et donc, concrètement, ce qui se passe,
14:34c'est qu'on n'est pas du tout
14:35dans une véritable transparence,
14:36parce qu'on ne va pas passer son temps
14:38à regarder une IA,
14:39naviguer le web.
14:40En fait, ce qui se passe,
14:41c'est qu'on demande à l'IA
14:42de faire quelque chose
14:42et on va faire autre chose à la place.
14:44C'est le but, en tout cas.
14:46C'est évidemment le but.
14:47Alors, pour l'instant,
14:47il y a quand même le côté joujou
14:49de voir ce qui se passe,
14:50mais la réalité,
14:51c'est que ça ne se passera pas comme ça
14:52dans les faits.
14:54On aura peut-être toujours
14:54cette visualisation
14:56de ce qui est en train de se jouer,
14:58mais en réalité,
14:59ce sera plutôt l'agent
15:00qui fait toutes les tâches
15:02dans le background
15:03et puis on récupère après
15:06le résultat de tout ça.
15:09Donc, il y a une fausse transparence
15:10là-dessus.
15:11Si, ça permettra quand même
15:12de faire appel à l'historique
15:13pour remonter le chemin de décision.
15:16Peut-être.
15:17Ou alors, encore une fois,
15:18ce système d'alerte,
15:19c'est-à-dire,
15:20je ne vois pas ce qui se passe
15:21en temps réel,
15:22ce n'est pas comme
15:22quand je suis au volant de ma voiture,
15:24j'ai la route devant moi.
15:26Là, j'aurais potentiellement
15:29l'agent qui m'envoie
15:29une petite alerte en me disant
15:30là, il est peut-être temps
15:31de reprendre le contrôle,
15:32il y a une question
15:32qui vous concerne
15:33un petit peu plus que moi.
15:35Typiquement, la question
15:35du consentement
15:36au traitement de données
15:38qui est un peu essentielle.
15:39Si je vais sur un site de presse
15:41et si on considère aujourd'hui
15:42que c'est toujours important
15:43d'avoir un site de presse,
15:44par exemple,
15:45qui va financer tout ça
15:46par de la donnée
15:47et par financer
15:49des journalistes, etc.,
15:50par de la donnée
15:51et certains traitements,
15:53peut-être que moi,
15:54utilisateur,
15:55j'ai envie de consentir
15:55parce que j'ai envie
15:56de soutenir une presse indépendante
15:57dans un pays démocratique, etc.
15:59Bon, je n'en fais pas des caisses.
16:00Mais l'idée, c'est que
16:02si c'est l'IA qui décide
16:03que, en fait, non,
16:04je ne consens pas
16:05et que ce choix
16:07va devoir durer...
16:08Ou l'inverse.
16:09Il y a consent à tout.
16:11J'ai, de mon expérience,
16:13elle a plutôt tendance
16:14à refuser.
16:14Oui.
16:15Pour l'instant.
16:15D'un point de vue juridique,
16:16d'ailleurs, ça se tient.
16:17Il y a une bonne raison à ça.
16:18Ok.
16:19Je peux l'expliciter.
16:20Très rapidement ?
16:21En gros, c'est que
16:23le RGPD a fixé
16:24les conditions du consentement.
16:25Il n'a pas fixé
16:26les conditions du refus.
16:27Donc, en fait,
16:28il est plus facile
16:28de refuser
16:29que de consentir.
16:31Et donc, en fait,
16:33l'IA va se dire
16:34quel est le moyen
16:35le plus rapide
16:36pour refuser.
16:37C'est bien d'avoir
16:37un juriste en plateau.
16:38Il faut comprendre
16:39des trucs
16:39qu'on n'avait pas imaginés.
16:41Julien Maurice,
16:41vous êtes responsable
16:42du service d'ingénierie pédagogique
16:44chez Practice,
16:46Institut MinTelecom Business School.
16:48Vous êtes un spécialiste
16:48du digital learning,
16:50de ces transformations pédagogiques.
16:52Comment est-ce que vous voyez
16:53cette arrivée
16:54de l'intelligence artificielle
16:55dans le monde
16:55de l'éducation
16:56comme une opportunité
16:58comme je l'ai entendu
16:58par exemple
16:59pour le e-commerce
17:00ou comme une remise en cause
17:04qui va faire de la casse ?
17:05Alors, ce qui est intéressant,
17:06évidemment,
17:07je la vois plutôt
17:07comme une opportunité.
17:08On parlait
17:08qu'on était un petit peu optimiste.
17:10Dans la texte,
17:10c'est un petit peu mon cas.
17:11Je me définirais
17:12plutôt comme ça.
17:14Ceci dit,
17:15il y a une vraie problématique
17:16qui se pose
17:16notamment au niveau
17:17de l'évaluation.
17:18Je pense que c'est vraiment
17:19le pain entre guillemets
17:20quand j'en discute
17:22avec les enseignants.
17:24C'est comment évaluer
17:25aujourd'hui
17:25à l'ère de l'IA
17:26en fait
17:26et quelles compétences
17:27justement sont nécessaires
17:29aujourd'hui à l'ère de l'IA.
17:31Donc, ce qu'on est en train
17:31de voir,
17:34et ça,
17:34c'est commun
17:35à toutes les écoles,
17:36que ce soit les écoles
17:36d'ingénieurs
17:36ou de commerce,
17:37c'est une modification
17:38aussi quelque part
17:39des compétences
17:41qu'on va appréhender,
17:42qu'on va demander
17:43à nos étudiants
17:44de maîtriser.
17:45Et donc,
17:45quelque part,
17:46d'accompagner
17:46ce changement-là,
17:47c'est très stratégique
17:49pour les écoles.
17:50Qu'est-ce qu'on a
17:51comme piste
17:51aujourd'hui justement
17:52pour réussir
17:53à évaluer
17:54un étudiant
17:55à l'ère de l'IA ?
17:56Alors,
17:57il y a plusieurs techniques.
17:59Il y a des techniques
17:59un petit peu technocentrées
18:00qui vont consister
18:02à surveiller,
18:03par exemple,
18:03là c'est plutôt
18:04en fait le gendarme.
18:06une IA par exemple,
18:07c'est ça ?
18:07Voilà,
18:07ça va être par exemple
18:08on peut avoir des outils
18:08de prompting
18:09qui surveillent les écrans,
18:10il y a même des outils
18:11qui permettent d'identifier
18:12des probabilités
18:13d'usage de l'IA.
18:14Il faut savoir
18:14que tout ça,
18:15c'est un petit peu
18:15un pis-alé en fait,
18:16j'ai envie de dire,
18:17puisque déjà les outils
18:18qui permettent d'identifier
18:19si on utilise une IA ou pas,
18:21souvent,
18:21vont être contournés
18:22avec d'autres outils
18:23qui vont humaniser
18:24notre texte.
18:24Donc ça,
18:25malheureusement,
18:26ça ne fonctionne pas
18:28on va dire.
18:28Donc en fait,
18:29la stratégie par rapport
18:30à ça,
18:30c'est plutôt
18:31de repenser
18:31la manière
18:32dont on évalue
18:33les étudiants
18:34de manière globale.
18:35Et en fin de compte,
18:36il y a...
18:36On évalue,
18:37c'est ça ?
18:37Voilà,
18:38c'est ça.
18:38Il y a une approche
18:38qu'on appelle
18:39l'approche par compétence
18:40l'APC,
18:41c'est quelque chose
18:41qui vraiment se développe
18:42au sein de toutes les écoles
18:44aujourd'hui.
18:44Il faut savoir
18:45que cette approche
18:45elle était recommandée
18:47bien avant l'IA,
18:48mais ce qui est intéressant
18:49c'est de voir
18:49qu'aujourd'hui
18:49cette approche-là,
18:50elle est un petit peu
18:51IA solide,
18:52je dirais,
18:53parce qu'elle consiste
18:54à proposer aux étudiants
18:56vraiment de valider
18:58des compétences
18:58avec un esprit critique
19:00et avec des évaluations,
19:02avec notamment
19:02beaucoup de travaux
19:03de groupe,
19:04beaucoup d'oraux,
19:04etc.
19:05Et finalement,
19:06l'IA,
19:07je dirais,
19:07est un levier extraordinaire
19:08pour développer
19:09ce type d'approche,
19:10approche par compétence
19:11comme on les appelle,
19:12et c'est vers là,
19:13de mon point de vue,
19:14qu'il faut aller
19:14plutôt que de rester
19:15sur des anciennes méthodes
19:16qu'on va surveiller
19:17entre guillemets
19:18avec des outils
19:19un peu technos,
19:19etc.
19:20Mais qui,
19:20voilà.
19:21Un pis aller,
19:21comme vous dites,
19:21j'aime bien effectivement
19:22cette idée.
19:24que l'IA va permettre
19:25encore plus
19:26de valoriser
19:26nos réelles compétences,
19:29ce qu'on attend de nous,
19:29plutôt qu'une réponse
19:31automatique
19:32qui est bonne ou mauvaise.
19:33Alors,
19:34il y a plusieurs éléments
19:35de réponse.
19:35C'est déjà,
19:36quelles compétences
19:36est-ce qu'on va devoir
19:37développer aujourd'hui
19:38à l'heure de l'IA ?
19:39Il faut voir qu'il y a
19:39une compétence
19:40qui émerge beaucoup,
19:41c'est notamment
19:41l'esprit critique,
19:42le fameux esprit critique.
19:43Alors,
19:44ceci étant dit,
19:44une fois qu'on a dit ça,
19:45on a tout et rien dit
19:46à la fois.
19:47Mais l'idée,
19:48c'est que l'étudiant
19:49doit être responsable
19:51de ce qu'il va produire
19:51notamment avec l'IA
19:52lorsqu'on lui demande
19:53par exemple
19:54de faire des choses
19:54d'un point de vue juridique
19:56ou même des choses
19:57très techniques
19:57de développement,
19:58etc.
19:58Donc nous,
19:59ce qu'on lui demande,
19:59c'est,
20:00ok,
20:00c'est bien,
20:00tu as réussi
20:01à prototyper quelque chose,
20:02admettons,
20:02à développer quelque chose,
20:03mais on veut
20:04qu'il soit capable
20:04de comprendre
20:05ce qu'il a fait,
20:06enfin,
20:06quand il développe
20:07son esprit critique,
20:08notamment sur des choses
20:08pour parler technique
20:10en sécurité,
20:11par exemple,
20:11ou dans différents domaines.
20:13Donc ça,
20:13c'est une compétence essentielle,
20:14le développement
20:14mon esprit critique
20:15qui revient vraiment
20:16dans tous les référentiels
20:17aujourd'hui.
20:17Après,
20:18il y a des choses
20:19qui sont pérennes
20:20sur toutes les années,
20:22je dirais,
20:22c'est la créativité,
20:24ce qui va être
20:24compétence en créativité
20:25et puis de manière
20:26plus globale,
20:27tout ce qui est soft skills,
20:28c'est-à-dire cette capacité
20:29finalement à travailler ensemble,
20:31à collaborer,
20:32etc.
20:32dans le cadre de projets,
20:33par exemple.
20:34C'est pour ça,
20:34on développe beaucoup
20:34ce genre de compétences,
20:36nous,
20:36au niveau des travaux de groupe
20:37finalement,
20:38parce que finalement,
20:39on se rend compte
20:39que ce qui va différencier
20:41un candidat
20:41d'un autre candidat
20:42aujourd'hui dans le marché
20:43de l'emploi,
20:44ce n'est pas forcément
20:44ses connaissances
20:46à un instant T,
20:47c'est sa capacité
20:47finalement plutôt
20:48à travailler avec autrui,
20:50à avoir de la créativité,
20:52etc.
20:52Est-ce qu'on peut avoir
20:52une grille qui soit
20:53égalitaire ?
20:55Est-ce que tout le monde
20:56va pouvoir être jugé
20:56de la même façon,
20:58d'être évalué
20:58de la même façon ?
20:59Alors là,
21:00il y a les questions
21:00effectivement des outils.
21:01C'est quand même plus compliqué
21:02qu'un QCM,
21:03cette grille APC.
21:05Effectivement.
21:06Alors après,
21:07par rapport à la question
21:08de l'égalité,
21:08il y a la question
21:09des outils,
21:10notamment on a fait
21:11une étude intéressante
21:12sur notamment les licences
21:13qui s'est...
21:13Alors on a vu
21:14que certains étudiants
21:15se partagent des licences,
21:16un peu comme on se partage
21:17une licence à un compte Netflix,
21:19vous voyez,
21:19c'était un peu le même principe
21:20pour certains étudiants.
21:21Alors je pense qu'avant
21:22c'était très décisif,
21:24c'est-à-dire quand on était
21:25sur ChatGPT 3.5
21:27et 4 entre guillemets,
21:31avoir une licence
21:31et ne pas avoir de licence
21:32c'était très différenciant.
21:34Aujourd'hui,
21:34finalement,
21:35on voit que c'est un petit peu
21:36la compétition
21:38pour pouvoir avoir
21:39le maximum d'utilisateurs.
21:40Donc du coup,
21:40les outils même gratuits,
21:42je dirais,
21:42offrent aujourd'hui
21:42des belles performances.
21:44Donc il y a moins
21:44cette différence-là,
21:46cet écart-là,
21:46je dirais.
21:47Après,
21:48l'écart va plutôt se faire
21:49au niveau des étudiants
21:51qui maîtrisent
21:51ou non justement
21:52des outils,
21:53on parlait d'Atlas,
21:55ou des outils
21:55pour faire du code,
21:56etc.,
21:56ou cette capacité
21:57à prompter aussi.
21:58Donc nous,
21:59à IMTBS,
22:00ce qu'on fait,
22:00c'est qu'en début d'année
22:02quand ils intègrent l'école,
22:03ils ont un atelier
22:04finalement dédié à l'IA
22:05que j'anime notamment,
22:07où on leur apprend justement
22:08à bien prompter,
22:09à bien utiliser l'IA aussi
22:11pour apprendre,
22:11finalement,
22:12pour se challenger.
22:13Parce que ce qu'on se rend compte,
22:14mais heureusement,
22:14c'est qu'aussi,
22:15le cerveau est moins stimulé,
22:16moins sollicité.
22:18Donc c'est des questions
22:19aussi qu'on aborde
22:20avec eux.
22:20C'est aussi d'ailleurs
22:21de pousser l'esprit critique
22:24si en même temps,
22:25l'attention baisse
22:26et la réflexion baisse
22:28puisque le résultat
22:29vient un peu tout de suite.
22:30Oui, c'est ça.
22:30En fait,
22:31c'est ça qu'on veut éviter,
22:32c'est ce côté
22:33juste être basé
22:34sur le résultat.
22:35Nous,
22:35ce qui nous intéresse,
22:36c'est le processus.
22:37C'est comment est-ce
22:38que l'étudiant a atteint...
22:38Vous allez continuer
22:39à les faire travailler,
22:41si j'ai bien compris.
22:42Voilà,
22:42c'est ce qu'on va essayer
22:43en tous les cas.
22:44Mais oui,
22:44en tout cas,
22:44on est parti.
22:45Merci beaucoup,
22:45Julien Maurice
22:46de l'Institut Humilité
22:47comme Business School,
22:48Nicolas Tranois
22:49de Lucky Cartes
22:51et Thomas Adumaud
22:53de Didomi.
22:54On enchaîne,
22:55nous,
22:55on va parler de produits
22:56super à mettre
22:57sous le sapin
22:58si ça vous intéresse.
22:59C'est tout de suite.
23:06On termine cette édition
23:07ensemble pour regarder
23:09un petit peu
23:09ce qu'on va mettre
23:10dans notre liste
23:10au Père Noël.
23:11Et bien pour cela,
23:12j'ai convié Jérôme Bouteiller.
23:13Bonjour Jérôme.
23:14Bonjour.
23:14Fondateur d'EcranMobile.fr,
23:16vous avez fait une petite sélection
23:18d'objets connectés
23:19à mettre sous le sapin.
23:20J'adore.
23:21Oui, effectivement,
23:22les objets connectés
23:22devraient être très très nombreux
23:23sous le sapin cette année.
23:25Pour se rendre compte,
23:26c'est à peu près 3 milliards
23:27d'unités qui sont vendues
23:28chaque année.
23:29Et désormais,
23:30ça imparte de près
23:31de 30 milliards
23:32d'objets connectés
23:32selon une estimation
23:33d'Erickson.
23:34Alors évidemment,
23:35le produit plus vendu,
23:36c'est le smartphone.
23:37Il s'en vend environ
23:381,3 milliard d'unités
23:40chaque année
23:40avec des marques
23:41qu'on connaît tous.
23:42Apple,
23:43leader en volume
23:43et en valeur
23:44qui précèdent ensuite
23:46les Coréens de Samsung,
23:47les Chinois de Xiaomi,
23:48Oppo, Vivo.
23:50Pour ma part,
23:50je vous propose
23:51de vous intéresser
23:51à un produit
23:52d'une marque française,
23:53Crosscall,
23:54le Stellar X5S
23:56qui s'est associé
23:57à la station de ski
23:58Chamonix-Montblanc.
23:59Donc pour un produit
24:00un peu pensé
24:01pour les alpinistes
24:02et les sportifs.
24:02On le voit à l'image.
24:03699 euros.
24:06L'appareil,
24:06il résiste au choc,
24:07à l'eau,
24:08à des températures glaciales
24:09qui peuvent descendre
24:10jusqu'à moins 20 degrés.
24:11On peut l'utiliser
24:12avec des gants.
24:13Mais il est également
24:14éco-responsable
24:15avec un châssis
24:15fabriqué en aluminium
24:16recyclé
24:17et une disponibilité
24:18des pièces détachées
24:19assurées pendant 10 ans.
24:21Ah ben voilà.
24:21Donc on innove
24:22en France
24:23sur les smartphones.
24:24Des conseils
24:25sur des ordinateurs,
24:26des tablettes ?
24:27Alors tout à fait.
24:28C'est un second segment
24:29qui a beaucoup de succès.
24:31Selon les estimations,
24:32il s'en va environ
24:32300 à 400 millions
24:34d'unités par an.
24:35Le leader,
24:35on va dire,
24:36c'est encore Apple
24:36avec ses MacBook
24:37et ses iPads.
24:39Il doit affronter
24:39une concurrence asiatique.
24:40Il doit aussi affronter
24:41la concurrence d'Amazon
24:42avec ses propres
24:44tablettes Fire
24:44ou ses liseuses Kindle.
24:46Et c'est d'ailleurs
24:47d'une liseuse
24:47dont je voulais parler
24:48aujourd'hui
24:48qui a été conçue
24:49par la société
24:50Paper Slate.
24:51Alors je ne sais pas
24:51si vous vous souvenez
24:52de Mickaël Daran.
24:53C'était un vrai
24:53pionnier de la tablette
24:54parce qu'il y a plus
24:54de 20 ans,
24:55il avait lancé
24:56le Cital
24:57à la fin des années 90.
24:58C'était la première
24:59tablette électronique.
25:00Il a eu aussi
25:01l'aventure Booking
25:02et donc il revient
25:02avec la Paper Slate Pro.
25:05C'est une tablette
25:05qui est vendue
25:06429 euros.
25:08Elle est équipée
25:08d'un écran tactile
25:09avec de l'encre électronique
25:11pour une autonomie record
25:13instillée pour la saisie manuscrite
25:15et une intelligence artificielle
25:17qui sera capable
25:17de reconnaître l'écriture
25:19et de retranscrire
25:20une écriture manuscrite
25:21en document électronique.
25:22Donc on a son smartphone,
25:23on a sa tablette
25:25et il nous faut encore
25:26une petite montre peut-être.
25:27Alors effectivement,
25:27les montrent,
25:28c'est un troisième segment
25:29qui a beaucoup de succès.
25:30Il s'en vend environ
25:31200 millions d'unités par an
25:33avec un marché
25:34qui fait le grand écart
25:35entre des produits
25:35haut de gamme
25:36comme l'Apple Watch
25:37vendu parfois
25:38plus de 1000 euros
25:38et puis des bracelets
25:39pour les sportifs
25:40d'origine chinoise
25:41vendus quelques dizaines d'euros.
25:43Alors ma recommandation
25:44pour Noël,
25:44c'est de tourner
25:44vers la marque française
25:45WeThings
25:47et notamment son dernier modèle,
25:48la ScanWatch 2
25:49qui combine
25:50un mouvement mécanique
25:51traditionnel
25:52avec plein de capteurs électroniques
25:53alors pour 349 euros.
25:55Cette ScanWatch
25:56peut suivre
25:56votre température
25:57à votre fréquence cardiaque,
25:59évaluer le taux d'oxygène
26:00de votre sang
26:00et calculez
26:01votre fréquence respiratoire
26:02tout en vous faisant suivre
26:04des notifications WhatsApp.
26:05J'ajoute une qualité supplémentaire
26:07qui n'est pas des moindres,
26:08l'autonomie.
26:10Ça peut tenir un mois
26:11sans avoir besoin
26:11d'être rechargé
26:12ce qui est quand même
26:12assez sympa.
26:13Noël musical
26:15aussi peut-être ?
26:16Oui,
26:17c'est aussi un autre segment
26:18qui marche très bien
26:19celui des casques
26:19et des oreillettes Bluetooth.
26:21Alors là,
26:21les ventes ont explosé
26:22ces dernières années.
26:23On doit sans doute dépasser
26:24les 500 millions
26:25d'unités vendues
26:27cette année
26:28avec à nouveau
26:29un marché
26:30qui fait le grand écart
26:30entre des produits
26:31haut de gamme
26:31comme ceux d'Apple
26:32et puis des clones chinois
26:33vendus quelques dizaines d'euros.
26:35Alors moi,
26:35j'ai décidé
26:35de vous proposer
26:36un son digne
26:36de l'Opéra de Paris
26:37avec les deux
26:38et les Gemini 2.
26:39C'est la deuxième génération
26:41de ces écouteurs
26:42intra-auriculeurs
26:43du constructeur français.
26:45Ils sont désormais
26:45équipés d'un tout nouveau
26:46haut-parleur de 10 mm
26:47avec revêtement anti-tan
26:48et d'une technologie
26:49de réduction du bruit
26:50notamment du bruit du vent.
26:51C'est une innovation.
26:52Le modèle de base,
26:53il est vendu 399 euros
26:55mais cette version
26:55Opéra de Paris,
26:57elle est proposée
26:58à 599 euros.
26:59Ah ben,
26:59à l'Opéra de Paris,
27:00forcément,
27:01c'est haut de gamme.
27:02Oui.
27:03Bon,
27:03alors,
27:04on ne peut pas
27:05ne pas parler
27:06de ce produit
27:07que vous adorez,
27:08Jérôme.
27:08Les lunettes connectées.
27:09Les lunettes connectées,
27:10effectivement,
27:11on peut anticiper
27:12une explosion
27:13des ventes en 2026
27:14même si les ventes
27:15sont encore assez modestes,
27:17on parle de quelques millions
27:17d'unités par an
27:18avec beaucoup de nouveautés
27:20qui sont annoncées
27:21du côté des Etats-Unis
27:21ou de la Chine.
27:22Alors moi,
27:22j'ai décidé de mettre
27:23en avant un produit français,
27:26les Vive
27:26de la startup Engo
27:28basées sur la technologie
27:30Active Look
27:31de réalité assistée.
27:33Elles sont vendues
27:33320 euros,
27:35elles offrent
27:3512 heures d'autonomie,
27:37elles sont plutôt
27:38dédiées aux sportifs
27:39et elles vont être
27:39capables d'afficher
27:40de notre champ de vision,
27:41on n'aura pas besoin
27:41de regarder son smartphone
27:42ou sa montre,
27:43de notre champ de vision,
27:44on verra des informations
27:44comme notre fréquence cardiaque,
27:46la distance parcourue
27:47ou encore notre vitesse.
27:48Donc,
27:49cinq objets conçus
27:50et parfois fabriqués en France
27:51à mettre sous le sapin
27:53cette année.
27:53Merci pour cette super sélection,
27:55effectivement,
27:56en recentrant sur la France
27:57que des objets
27:58dans cet univers du mobile.
28:00Je vous enverrai ma liste,
28:01Jérôme,
28:01très prochainement.
28:03Merci à vous
28:03de nous avoir suivis,
28:05j'imagine que vous aussi,
28:06vous êtes tentés
28:06par tous ces cadeaux de Noël.
28:07Je vous libère
28:08pour faire votre liste.
28:09J'étais ravie
28:10de vous présenter
28:11cette émission.
28:12Elle a été préparée avec moi
28:13par Émilie Roche
28:15et à la réalisation.
28:16Nous avons les équipes
28:17de Bsmart.
28:17On se retrouve très vite.
28:19Excellente journée à tous.
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