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  • il y a 2 jours
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 22 septembre 2025.

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Transcription
00:00Et à la une aujourd'hui le procès, le début de l'un des plus gros procès de cette fin d'année, c'est celui de Cédric Jubilard,
00:15poursuivi pour le meurtre de sa femme Delphine, disparue il y a bientôt 5 ans en pleine nuit.
00:22Pas de corps, pas d'aveu, ce procès doit durer 4 semaines.
00:27Dans l'actualité également, New York où la France reconnaîtra ce soir officiellement l'état de Palestine.
00:32Discours d'Emmanuel Macron, ce sera aux alentours de 21h, alors qu'ici en France, 21 communes au moins ont tissé le drapeau palestinien sur les frontons de leur mairie.
00:41Et ce, contre l'avis du ministre de l'Intérieur, polémique qui vous fait beaucoup réagir, on y reviendra d'ici quelques minutes.
00:48Dans l'actualité également, ces intempéries qui ont touché le sud-est de la France, Toulon notamment dans le Var, mais aussi les Côtes d'Armor.
00:57Une femme de 55 ans a été retrouvée morte dans sa voiture près de Guingamp.
01:02Louis Baudin, on le disait, ces grosses pluies, c'est terminé, même s'il y a encore des averses cet après-midi ?
01:07Cet après-midi, oui, il y aura encore quelques averses, mais finis les fortes intensités de ces dernières heures.
01:12Les pluies seront plutôt du sud-ouest au nord-est.
01:14Nette amélioration également près de la Méditerranée.
01:17Et puis alors, pour ces prochains jours, pas de temps.
01:19Oui, alors le reste de la semaine, ça va être très très très humide.
01:21En fait, on a une dépression qui s'installe sur la France.
01:23Vous voyez le résultat, nuages, averses vont tourner sur la plupart des régions.
01:27Ça, ça va pour mardi, pour mercredi, jeudi aussi, peut-être un peu moins en bord de mer.
01:31Tout ça avec de l'air de plus en plus frais, à tel point, écoutez bien, qu'il va neiger dans les Alpes à partir de 1800 mètres.
01:36De la neige !
01:37C'est très tôt dans l'année ou pas ?
01:39C'est relativement tôt à cette altitude, en dessous de 2000 mètres, c'est vraiment très très rare.
01:43C'est plus tôt pour le mois de novembre.
01:45Et d'ailleurs, cette fraîcheur sera plutôt une ambiance de mois d'octobre ou de fin octobre que de mois de septembre.
01:52Avec peut-être une amélioration entre vendredi et samedi prochain.
01:55Mais vous voyez là, au cœur de la semaine, on va avoir de la pluie et de la fraîcheur.
01:58Mais la pluie, c'est plutôt une bonne nouvelle.
02:00Oui, on manquait d'eau là.
02:01Eh oui, donc il en faut encore un peu.
02:03Il faut voir le bon côté des choses.
02:04Merci beaucoup Louis.
02:05Jusqu'à 14h
02:08Les auditeurs ont la parole
02:10Amandine Bégaud sur RTL
02:12Bah oui, c'est une goutte d'eau.
02:15Mais il y en a tellement de gouttes d'eau qu'on pourrait, à la longue, économiser beaucoup.
02:20Une goutte d'eau plus une goutte d'eau plus une goutte d'eau, tout ça, ça va faire une somme quand même importante.
02:25Donc il n'y a pas de petites gouttes d'eau.
02:27Il n'y a pas de petites gouttes d'eau, nous dit cette auditrice en vous entendant.
02:32Carl Olive, député Ensemble pour la République des Yvelines, vous êtes toujours avec nous et vous proposez, je le rappelle, de réduire de 500 euros les frais de mandat de chacun des 577 députés pour participer en fait à l'effort collectif.
02:45On va en débattre avec les auditeurs.
02:46Bonjour Marc.
02:48Bonjour.
02:48Et vous nous appelez d'où s'il vous plaît ?
02:50Je vous appelle Dévreux.
02:52Dévreux, très bien. Vous trouvez ça bien cette idée avancée par Carl Olive ? Bonne idée ou pas ?
02:57Alors, bonjour Madame Bégaud, bonjour les auditeurs, bonjour Monsieur le député.
03:04Je tiens d'abord à vous préciser que moi je suis apolitique depuis des années, je vote blanc depuis Mitterrand, c'est pour vous dire.
03:09Vous votez blanc depuis 81 ?
03:12Oui, exactement.
03:13Bon, exactement. Probablement par manque de confiance et par manque de naïveté aussi, parce que je suis loin d'être naïf.
03:19Bref, oui, évidemment que la majorité des Français et moi sommes pour une baisse des dépenses sur la feuille.
03:29Cette proposition, elle est bonne à prendre, mais vous n'êtes pas fous.
03:32Quand je dis vous, je fais un terme générique.
03:34Vous êtes tous des professionnels de la langue de bois et vous prêchez tous pour votre paroisse.
03:38L'objectif individuel étant que vous trouvez un fauteuil confortable, une place au soleil, peu importe la situation, l'avis et les problèmes des Français.
03:45C'est un avis personnel.
03:47Vous dites que c'est démagogique ?
03:49Bien sûr. Je pense que vous savez tous les politiques.
03:54Écoutez, pour une raison simple, tous les politiques savent pertinemment que de toute façon, en plus, ces propositions,
03:59elles vont être retoquées par le Conseil constitutionnel, qui pour moi d'ailleurs a trop de pouvoir, soit dit en passant.
04:04Mais vous n'allez pas, vous les politiques, vous siez la branche sur laquelle vous êtes assis.
04:09Alors, même si effectivement c'est un beau geste, cela reste une goutte d'eau dans les plus de 100 milliards de dettes que la France a.
04:16Vous savez, monsieur le député, la majeure partie des Français ne croient plus du tout dans cette ratatouille de légumes avariés
04:22que vous essayez de nous faire avaler depuis des mois et des décennies.
04:26Alors, en conclusion, parce que je ne veux pas monopoliser l'entendement...
04:29Non, mais vous allez échanger. Mais allez-y, oui, terminez.
04:31Pour moi, en conclusion, dis-vous qu'à force de prendre les Français pour des moutons et des crétins,
04:38il y a un moment, ils vont arrêter de se contenter de rester assis dans leur fauteuil devant BFM,
04:42ils vont vous attraper, ils vont vous déculotter, ils vont vous fesser.
04:45Malheureusement, ça ne peut pas continuer comme ça, c'est impossible. On nous roule trop dans la farine.
04:50Marc, on va laisser Carl Olive vous répondre.
04:52Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
04:54Bonjour Marc.
04:55Bonjour.
04:56Alors évidemment, j'entends ce que vous dites et je vois bien la défiance et vous n'êtes pas un microclimat sur ce sujet-là.
05:02Moi, je ne suis pas dans la langue de bois et je vais vous dire quelque chose, je n'ai pas de code politique.
05:06Je viens des quartiers populaires, mon père a été ouvrier, ma petite maman était orpheline très tôt, elle a levé ses six enfants.
05:11Donc moi, je ne suis pas sur ce sujet-là.
05:13En revanche, je ne suis pas un professionnel de la politique, mais pour le coup, je suis un professionnel du terrain et je passe 7 jours sur 7 sur le terrain.
05:20Et là où vous avez raison, c'est qu'on est tellement parfois dans la verticalité, on décide et vous exécutez, qu'à un moment donné, ça ne fonctionne pas.
05:29Moi, j'ai été élu en 2022 député, après avoir été élu au premier tour en 2014 et en 2020 à Poissy avec 75% des voix.
05:37Et je ne fais pas de politique partisane. Ce que je constate, c'est que oui, quand on arrive à l'Assemblée, on est dans un couloir et chacun, finalement, met la tête dans le sable parce que le parti semble plus important que le pays.
05:51Maintenant, je vais vous rappeler juste quelques petites choses.
05:52Moi, je pense que, comme je l'ai dit à Mme Bégaud, c'est qu'effectivement, on est dans la symbolique, je dis 10%, on est à 5 000, on est à 6 000 d'enveloppes.
06:02Ça fait quand même 500 ou 600 euros qui pourraient être supprimés de l'avance des frais de mandat, des frais professionnels des députés, multipliés par 577 députés, multipliés par 12 mois.
06:14On est quand même à 3,6 millions.
06:15Je veux aussi dire quelque chose et je ne me plains absolument pas.
06:19Moi, je suis 7 sur 7 sur le terrain.
06:21Globalement, l'équivalent horaire, c'est entre 15 et 16 euros.
06:25Et je suis sur un poste précaire parce que, contrairement à ce que vous dites, moi, ce n'est pas une place au soleil.
06:31Demain, je suis battu, je n'ai pas d'indemnité chômage, je retrouverai...
06:37Et justement, ce n'est pas à l'approche d'une éventuelle dissolution, par exemple, que vous lancez cette proposition ?
06:41Non, Mme Bégaud, parce que cette proposition-là, j'en ai même fait d'autres.
06:44J'ai proposé il y a déjà quelques années, typiquement, la politique est en temps long,
06:48et je réponds aussi dans le sens de ce que veut nous dire Marc, et je l'entends et je le respecte profondément,
06:53la création d'un conseiller territorial, qui est la mutualisation, aujourd'hui, d'un conseiller départemental qui existe
06:59et d'un conseiller régional qui existe.
07:01On pourrait mutualiser ces deux fonctions, on ferait énormément d'économies,
07:05mais effectivement, c'est du temps long.
07:07Et quand, par exemple, je propose le cumul députés et maires, ce n'est pas un cumul d'indemnités,
07:12c'est un cumul de fonctions, un cumul d'expériences.
07:16Marc, restez avec nous, on va accueillir Stéphane. Bonjour Stéphane.
07:19Oui, bonjour. Oui, bonjour à vous.
07:21Bon, je suis assez d'accord avec Marc, moi je trouve que c'est un peu une goutte d'eau,
07:25et malheureusement, il n'y a pas très longtemps, si vous vous en souvenez bien,
07:29ils se sont quand même octroyés 700 euros d'augmentation comme ça, sans raison.
07:35Les députés, 700 euros d'augmentation, Carlos ?
07:36Alors, ce qui s'est passé, c'est que, et on a un certain nombre à avoir relevé,
07:39ce n'est pas 700 euros d'indemnités, c'est 700 euros justement sur cette enveloppe
07:46qui avait été supprimée en 2017 et qui a été revotée à la majorité de l'ensemble des députés.
07:51C'est bien la raison pour laquelle je pense qu'il faut que nous soyons pragmatiques.
07:55On a un devoir aussi, nous autres et vous, je crois pouvoir dire que les Français nous le demandent.
07:59Encore une fois, ce que je disais tout à l'heure, c'est que moi, sur le marché,
08:01on me dit, ah, enfin, quelqu'un qui fait une proposition.
08:04Et pour être complètement honnête, depuis fin août, ici, tous les jours,
08:09on a au moins un auditeur, dès lors qu'on parle de dépenses, de dettes, etc.,
08:13qui nous dit, il faudrait peut-être revoir la rémunération des députés.
08:17Donc, alors là, aujourd'hui, on n'a que des gens qui sont contre,
08:19mais c'est vrai qu'en règle générale, ça fait partie des choses.
08:23Stéphane, c'est un symbole, on est d'accord, on disait une goutte d'eau,
08:26mais comme disait Carl-Olivre tout à l'heure, une goutte d'eau plus une goutte d'eau plus une goutte d'eau,
08:30ça fait une flaque au bout d'un moment.
08:31C'est déjà un geste, c'est sûr.
08:33Mais est-ce que ça va être voté par tous les autres députés, c'est ça le problème ?
08:37Je ne doute pas, cher monsieur, que ça ne fasse pas plaisir à tout le monde,
08:41et je ne vous cache pas, et on connaît pour être suffisamment libre de penser et de m'exprimer,
08:46que je ne suis pas un béni-oui-oui, et que je n'ai pas été prendre mon téléphone
08:49pour demander l'autorisation à qui que ce soit.
08:51Et certains vous l'ont reproché depuis hier ?
08:52Oui, certains contestent, effectivement, mais comme je dis,
08:56tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose,
09:00ceux qui font précisément le contraire, et cette armée de gens d'autant plus sévères
09:03qu'elle ne fait rien du tout.
09:04Stéphane, Marc, on va aller retrouver Jacqueline. Bonjour Jacqueline.
09:07Bonjour.
09:08Vous nous appelez de Reims ?
09:09Oui.
09:10Je peux me permettre de vous demander votre âge ?
09:12Bientôt 81.
09:13Bientôt 81. Vous en pensez quoi, cette idée de Carle-Olive ?
09:17Très bien. Super.
09:19Enfin, un député qui prend la décision.
09:21La seule chose que je voudrais lui demander, c'est de mettre, même, non pas 500 euros, mais 1000 euros.
09:26Eh bien, vous savez quoi ? Il va vous répondre dans un tout petit instant, Jacqueline.
09:29A tout de suite sur RTL.
09:30Jusqu'à 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
09:35Avec Amandine Bégaud.
09:38Amandine Bégaud.
09:39RTL midi, les auditeurs ont la parole.
09:42Et on est toujours avec Carle-Olive, député des Yvelines, pour évoquer cette proposition.
09:47Réduire de 500 euros les frais de mandat de chacun des députés pour participer à l'effort collectif d'économie.
09:53Carle-Olive, Jacqueline est avec nous.
09:55Jacqueline, vous nous appelez de Reims et donc vous vous proposiez carrément d'aller plus loin.
10:00Oui, tout à fait.
10:01Mais je voudrais dire que je le salue bien parce que c'est bravo.
10:06C'est super.
10:07Enfin, un député qui ose dire les choses.
10:09Moi, je suis pour même passer à 1000 euros parce qu'ils sont 577.
10:14Et si on compte bien, comme il a dit que c'était une goutte d'eau, moi je dis que ça ferait deux gouttes d'eau.
10:19Et donc, ça serait super bien.
10:20Je vous remercie de m'avoir écouté.
10:22Et bien, Carle-Olive va vous répondre même, Jacqueline.
10:25Bon, d'abord, je salue Jacqueline.
10:26Je veux dire aussi aux auditeurs que je ne connais pas Jacqueline.
10:29Oui, bon, Jacqueline l'appelle de Reims, pas de Poissy.
10:31Oui, mais j'aime bien le stade de Reims.
10:34J'aime beaucoup le stade de Reims.
10:35Non, non, il est de Poissy dans les Yvelines.
10:37Mais voilà.
10:38J'aime beaucoup le stade de Reims, mon copain.
10:40Juste peut-être une petite correction.
10:42Marc, tout à l'heure, votre auditeur disait que les députés avaient augmenté de 700 euros leur enveloppe de frais.
10:48Ce n'est pas 700, c'est 300 euros.
10:50Pour répondre à Jacqueline, il faut qu'on soit aussi vigilants, ma chère Jacqueline,
10:53parce que vous savez, on est 577 députés, mais on n'est pas 577 députés parisiens.
10:58Et là où moi, j'ai une, entre guillemets, une possibilité de faire cette proposition de suppression,
11:05d'autres collègues qui vivent dans la ruralité très loin de Paris, c'est plus compliqué.
11:10Donc je pense qu'on pourrait effectivement imaginer un sujet de territorialisation.
11:15Et aussi, et je le dis, alors peut-être que ça ne fera pas plaisir à un certain nombre de mes collègues,
11:18mais un certain nombre de collègues ont des députés, pardon, des permanences,
11:22et d'autres collègues n'ont pas de permanence.
11:24Et encore une fois, je le disais tout à l'heure à Madame Bégaud,
11:26le coût d'une permanence, c'est 40% de l'enveloppe quasiment.
11:29Bon, Jacqueline, merci en tout cas pour votre appel.
11:32Autre proposition, c'est celle de Linn.
11:36Bonjour Linn.
11:37Bonjour.
11:39Vous nous appelez de d'où ?
11:41Allô ?
11:42Oui, je vous entends Linn.
11:43Oui, alors parce que chez moi j'ai des travaux, je ne suis pas embêté.
11:46Non, mais moi je vais vous dire, M. Carl Olive doit le savoir,
11:50que toutes les semaines, ils ont une carte bleue qui leur permet de retirer 150 euros,
11:55sans justificatif.
11:57Donc ça aussi, ça peut être supprimé, 150 euros.
12:00Vous vous rendez compte ?
12:01Moi, avec 150 euros, je me nourris pendant plus d'un mois,
12:03parce que je n'ai pas d'autre moyen.
12:05Donc vous vous rendez compte ?
12:06Chaque député a une carte bleue, et toutes les semaines, il peut...
12:10Est-ce que c'est vrai, M. Carl Olive ?
12:11Non, non, non, non, d'abord, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de justificatif
12:15que ce ne doit pas être justifié,
12:18et c'est justement très contrôlé par, à la fois, notre déontologue,
12:22à la fois l'expert comptable,
12:24parce qu'il faut savoir que chaque député a un expert comptable...
12:26Mais attendez, Carl Olive, que je comprenne,
12:27donc chaque député a une carte bleue ?
12:29Chaque député...
12:30Non, mais ce n'est pas sa carte bleue, une carte bleue de député.
12:33Évidemment, il faut bien pouvoir...
12:34Non, non, mais il n'y a pas de problème.
12:35Et donc vous pouvez retirer de l'argent liquide ?
12:37Ces 150 euros font partie de l'enveloppe globale des 5 à 6 000 euros que nous avons.
12:44Alors, question ultra bête, ça vous sert à quoi ces 150 euros en liquide ?
12:47Bah, typiquement, quand vous allez chercher des journaux,
12:51quand vous allez, par exemple, offrir un café,
12:54ou offrir quelques viennoiseries à des administrés que vous rencontrez sur le marché,
13:01moi, il m'est arrivé, par exemple, aussi, d'offrir des fleurs pour un décès,
13:06pour des personnes qui fêtent...
13:08Et vous devez justifier ensuite avec la facture, le ticket ?
13:11Exactement.
13:12C'est-à-dire que ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de justificatif que ce n'est pas justifié.
13:17Ah oui, non, mais j'ai quand même dit...
13:18Attendez, c'était une émission qui passait, c'était spéciale.
13:21Ne me dites pas, ne me faites pas de la diarrhée verbale, M. Carloli.
13:24Parce que je vous connais et je ne veux pas.
13:24Il vous a répondu concrètement, Ligne.
13:26Non, Amandine, ce n'est pas ça, c'est 150 euros, et ces 150 euros sont sans justificatif.
13:33Il n'y a pas de justificatif.
13:34D'autre part, je voudrais dire...
13:36Ligne, je veux juste vous dire que, moi, il m'est arrivé, peut-être à trois reprises,
13:43d'aller effectivement à la tirette chercher de l'espèce,
13:46avec un ticket que je mets et que j'impose pour l'expert comptable,
13:50en expliquant ce qu'il en était.
13:52Peut-être que d'autres collègues ne le font pas.
13:53Après, ce n'est pas parce que vous avez vu une émission qui vous assène de chiffres, etc.,
13:58que c'est forcément la vérité ou la Bible.
14:01Moi, je peux très bien prendre vos coordonnées, vous dire précisément,
14:04vous inviter à l'Assemblée nationale pour voir tous les justificatifs qui sont les miens,
14:08avec grand plaisir.
14:09Et vraiment, je pense que ce serait d'ailleurs bien que les collègues puissent le faire.
14:11On bosse à libre ouvert et il y a peut-être des choses qu'on peut corriger,
14:14ajuster, je l'entends bien.
14:15Mais je pense que généraliser, ce n'est pas une bonne chose,
14:17parce que ça confine encore un peu plus dire et ce n'est pas de la diarrhée verbale, chère Ligne.
14:21D'autre part, d'autre part, M. Carlolive, vous êtes toujours en train de parler des députés,
14:26mais j'aimerais bien que vous fassiez une différence entre les sénateurs et les députés.
14:31Parce que les sénateurs, je vous rappelle, M. Carlolive, et vous n'êtes pas sans le savoir,
14:35qu'en 2018, il y a eu une loi qui est passée et les députés ont eu des rectifications sur leur retraite
14:43et sur leur indemnité obsèque.
14:45Les sénateurs, à cette époque, n'ont pas voulu appliquer cette loi.
14:49Quand les sénateurs ont dit qu'ils ont des bonnes retraites,
14:52ils payent eux-mêmes leurs caisses de retraite, c'est pour ça qu'ils ont des bonnes retraites.
14:55Mais les caisses de retraite, elles sont payées avec quel argent ?
14:58C'est bien l'argent des Français quand même.
15:00Les sénateurs ne veulent faire aucune restriction sur leur indemnité.
15:04Vous savez que le restaurant des sénateurs, c'est la plus belle table de Paris.
15:08La plus bonne table de Paris.
15:09Pourquoi on ne parle toujours que des députés ?
15:15Les députés ont une loi en 2018.
15:16Ligne, laissez répondre, Carlolive, s'il vous plaît.
15:19Ligne, je vais me permettre de répondre par rapport à ce que je connais.
15:22Moi, je suis député et voyez-vous, je fais une proposition dans le champ des possibles
15:26qui peut être discutée.
15:28Aujourd'hui, je fais une proposition pour réduire et en quelque sorte aussi montrer l'exemple
15:32parce qu'on ne peut pas asséner aux Français de faire des efforts
15:35sans que nous autres, élus de la République, ne le fassions pas.
15:38Ensuite, je pense qu'effectivement, vous avez raison.
15:40Peut-être que le Sénat, et je pense que c'est le cas autour du président Larcher,
15:44regarde comment il peut restructurer ses finances publiques.
15:46Mais on peut aussi le dire un peu plus loin avec David Lissnard
15:50qui est le président de l'Association des maires de France.
15:52Un certain nombre de maires pourraient effectivement aller dans ce sens-là.
15:54Et je me permets juste, pour être très clair en 20 secondes,
15:57de dire que lorsque j'étais maire, j'ai généré 30% d'économies de fonctionnement
16:01en moins sur le budget de fonctionnement,
16:03ce qui m'a permis de ne jamais augmenter les impôts pour les administrer.
16:07Bon, Lynn, je voudrais écouter, qu'on écoute la proposition de Gabriel Attal.
16:11C'était Thillère à Arras pour la rentrée du parti.
16:17Écoutez-le.
16:17Quatre strates de collectivité jusqu'à diluer toute responsabilité, c'est trop.
16:22Des milliers d'élus dans chacune de ces strates, c'est trop.
16:25925 parlementaires, c'est trop.
16:27Des centaines d'instances qui vident l'action publique de sa substance, c'est trop.
16:31Osons envisager moins de niveaux de collectivité pour plus d'efficacité.
16:35Moins d'élus pour plus de responsabilité.
16:37Réduire le nombre des élus.
16:41Bonjour Victor.
16:42Bonjour Amandine, bonjour Carl Olive, bonjour à tous.
16:44Vous allez mieux ?
16:45Ça va bien.
16:45On est ravis de vous retrouver en tout cas.
16:47Vous avez beaucoup de messages en ce sens sur l'application.
16:51Oui, sur l'application et notamment Dominique.
16:53Même sur notre page Facebook, il nous a envoyé beaucoup de messages.
16:56Pourquoi ne pas baisser le nombre de députés ?
16:59Actuellement, nous avons plus de parlementaires qu'aux Etats-Unis.
17:01Alors, on a vérifié.
17:02C'est vrai, en France, nous avons 925 parlementaires, Sénat et Assemblée nationale compris.
17:08Aux Etats-Unis, ils sont 535 au total.
17:12Pour une population qui est bien plus importante.
17:14Merci beaucoup Victor Carl Olive.
17:16Réduire le nombre de députés, de sénateurs, enfin de parlementaires, c'est une piste ou pas ?
17:20Ce qui est vrai, c'est que rien n'est impossible.
17:22On peut tout imaginer.
17:23Simplement, et c'est juste factuel, un député a un bassin de population d'environ 120 000 habitants.
17:30Et parfois, ça peut correspondre à 80 ou 85, parfois 120 communes.
17:35Je pense qu'il y a des restructurations à voir.
17:38Moi, j'irais plus, mais on est sur le temps long, sur la mutualisation du conseiller départemental et du conseiller régional.
17:45Peut-être, effectivement, avoir moins d'intercommunalité.
17:47Parce que ça, effectivement, ça a vraiment été la tortue et le frein à main.
17:51C'est-à-dire qu'on a voulu mutualiser les biens et les personnes dans nos agglomérations.
17:54La vérité, c'est que ça coûte plus cher.
17:56On a plus de personnel et c'est moins qualitatif, parfois.
18:01Bonjour, Gilles.
18:02Oui, bonjour.
18:03Vous nous appelez d'où, s'il vous plaît ?
18:05Je ne suis pas loin de rien. Je ne suis atteint que dans le 51.
18:08Décidément.
18:09Oui, de l'hasard, oui.
18:11Vous, vous trouvez... Qu'est-ce que vous pensez de cette proposition de Karl-Olive ?
18:15Alors, comme ont dit plusieurs personnes, je vais répéter, mais c'est effectivement une goutte d'eau dans la mare.
18:20Moi, ce que j'aimerais savoir, déjà, M. Louis va sûrement pouvoir me le dire, aussi bien les députés que les sénateurs ont une cagnotte.
18:27C'est de l'argent qui roupie, qui a été distribué par l'État.
18:31C'est par milliards que ça dort.
18:35Donc, déjà, cet argent-là, ça serait quand même bien d'essayer de le récupérer.
18:38Mais c'est quoi cette cagnotte, Gilles ?
18:41L'État donne beaucoup plus d'argent, au nom, je pense, de la séparation des pouvoirs entre le législatif et l'exécutif.
18:51Mais ça veut dire que, d'après vous, l'État donne de l'argent à chaque député caché ?
18:54Non, non, non. Globalement, à la structure qui gère l'Assemblée nationale, alors que ce soit au Sénat ou à l'Assemblée,
19:02sachant, en plus, qu'au Sénat, ce n'est pas moi qui le dis, c'est les reportages que j'ai lus,
19:09un jardinier, et un jardinier, c'est un métier compliqué, il faut savoir faire, quand même, peut-être 4 000 euros par mois.
19:15Donc, tout ça, c'est des économies réelles.
19:18Ensuite, maintenant, je vais vous dire, les vraies économies dans ce pays,
19:21il faut arrêter de tourner autour du pot, c'est là où les habitants en ont ras-le-bol.
19:25Les vraies économies, elles ne sont pas, parce qu'on va donner 500 euros de moins en potentielles dépenses à un député,
19:33les économies, elles sont sur la structure même de l'État.
19:36Ça a été dit, ça a été répété.
19:37Mais ça y participe, c'est quoi la structure même de l'État ?
19:40Écoutez, vous avez, conseil économique et social, pour moi, ça dégage, ça ne sert à rien,
19:45à part faire un rapport de temps en temps et payer des gens à ne pas faire grand-chose.
19:49Vous avez l'ADEME, vous avez, ça va vous faire plaisir peut-être sur RTL,
19:55France Télévisions, 4 milliards d'euros.
19:57En plus, quand on voit leur impartialité, ça ne peut pas marcher.
20:01Et puis maintenant, on va parler d'une chose que les macronistes et M. Dive en est un des éléments,
20:08l'immigration, le coût de l'immigration en France.
20:12C'est une chape de plomb que personne ne veut lever.
20:14Alors Gilles, Carl Olive va vous répondre.
20:16Alors déjà, cher auditeur, cher Gilles, il n'y a pas de cagnotte.
20:20En tout cas, moi, à ma connaissance, il n'y a pas de cagnotte.
20:22Ou alors, il y a une cagnotte à l'insu de notre plein gré.
20:24J'en ai jamais entendu parler, mais vraiment jamais.
20:28Où vous avez raison, c'est qu'on a des efforts à faire de façon structurelle.
20:31Et les 1600 agences de l'État, qui sont des agences autonomes sans aucun, finalement, support hiérarchique,
20:36ont effectivement à prendre aussi leur responsabilité à balayer devant leur porte.
20:41Parce que c'est effectivement 80 milliards.
20:43Sur la remarque que vous faites, c'était sur les...
20:49Sur le train de vie de l'État.
20:50Alors, il y a l'immigration, mais sinon, il y avait le train de vie de l'État.
20:52Sur l'immigration, on dit souvent que tout ce qui est excessif est insignifiant.
20:55Moi, je suis macronige, mais je suis d'abord, moi, vous savez, je suis moi, les autres sont pris.
20:59Et j'ai pu montrer qu'à la ville de Poissy, je prenais des décisions qui étaient basées,
21:04un, sur la valeur travail, deux, sur la réciprocité entre les droits et les devoirs.
21:07Je pense qu'on a une immigration qui peut être faite, parfois, sous le métier de tension.
21:12Et il ne faut absolument pas s'en offusquer.
21:14Je vois à la ville de Poissy, pendant les Trente Glorieuses, on était très heureux d'avoir une population...
21:18Et vous voteriez une mesure qui permettrait de faire des économies sur l'immigration ou pas ?
21:24D'abord, avant cela, il faut effectivement qu'on contrôle bien plus l'immigration,
21:29qui est une immigration illégale, et pas avoir la main qui tremble à chaque fois.
21:33Mais vous n'iriez pas jusqu'à, je ne sais pas, suspendre un certain nombre d'aides pour...
21:37Et moi, je pense qu'on doit mettre tout autour de la table, Mme Bégaud.
21:40Et pour le coup, je pense que je ne partage pas les idées de monsieur, mais il a raison sur le fond.
21:44On doit mettre tout sur la table.
21:46Et s'il faut revoir ce qui se passe sur l'AME, revoyons ce qui se passe sur l'AME.
21:51Comme Mme la retraitée, tout à l'heure, le disait, je pense qu'effectivement, les retraités ont bossé toute leur vie,
21:55n'ont jamais pris un arrêt de travail, et ces gens-là, je pense qu'il faut plutôt les protéger plutôt que les stigmatiser.
22:01Merci beaucoup, Gilles, de nous avoir appelés.
22:04Je remercie aussi Gauthier, je m'excuse auprès de vous, mais on est un tout petit peu pris par le temps,
22:08et on aura sans doute l'occasion de revenir sur ce sujet.
22:11Karl-Olivre, merci à vous.
22:12Juste petite question, vous n'êtes pas en campagne, là ?
22:15Moi, je suis en campagne pour les municipales.
22:17Ah, pour les municipales, vous êtes candidat à la mairie de Poissy ?
22:19Exactement.
22:19Et ce n'est pas dans la stratégie ?
22:21Ah non, franchement, ceux qui me connaissent savent que le cumul des mandats, la restructuration,
22:29ce type d'idées n'est pas forcément la bienvenue quand on est député, voyez-vous.
22:35Merci beaucoup, en tout cas, d'avoir été avec nous en studio et d'avoir échangé avec les auditeurs.
22:40À 14h, vous avez rendez-vous, comme chaque jour, avec Jean-Alphonse Richard, l'heure du crime.
22:45Bonjour Jean-Alphonse.
22:46Bonjour Amandine.
22:47Et aujourd'hui, l'histoire d'un parricide.
22:48Oui, c'est un parricide, vous savez, c'est un crime très rare.
22:512 à 3% des homicides en France, c'est partout pareil dans le monde.
22:54Alors, Vincent Grimler, c'est un fils unique, il a 15 ans et demi,
22:58et il va être accusé d'avoir tué son père et sa mère.
23:02Alors, lui, il dit qu'il a entendu des voix, mais très vite, on va voir que c'est un cas d'école un peu compliqué,
23:07parce que les analyses des psychiatres, il faut s'appuyer sur ces analyses,
23:11mais elles sont toutes divergentes, on ne comprend pas du tout ce qui s'est passé.
23:15Et la juge d'instruction va dire que ce garçon, il n'est pas du tout fou,
23:18qu'en fait, il est en train de manipuler tout le monde et qu'il a tué en ayant vraiment conscience de ce qu'il faisait.
23:25Alors, que va dire la justice ?
23:27Vous verrez, c'est vraiment un cas très, très particulier et qui fait date aujourd'hui dans l'histoire judiciaire.
23:31Que va dire la justice ? C'est l'affaire Vincent Grimler, le garçon qui a tué son père et sa mère,
23:36et c'est évidemment à 14h, dans l'heure du crime, vous serez là, ma chère Amandine.
23:39Et bien sûr que nous serons là, à tout à l'heure.
23:42D'ici là, on va parler, tiens, d'une autre piste d'économie.
23:45Un coup de rabot sur les cures thermales.
23:46Bonne idée ou pas, on en débat dans un instant au 3210.
23:49A tout de suite.
23:49Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
23:5350 centimes la minute.
23:5612h30, 14h.
23:58RTL midi, les auditeurs ont la parole.
24:00Avec Amandine Bégaud.
24:02Depuis au moins 20 ans que j'aurais voulu qu'on baisse les aides pour les cures thermales.
24:08C'est un scandale.
24:09Plus le gouvernement baissera ses aides, mieux ce sera.
24:13Les gens se goinchent de thermalisme.
24:16C'est des vacances de roi.
24:18S'il vous plaît, baissez les aides sur les cures thermales.
24:23Voilà le message de Martine au 3210.
24:26Alors que l'assurance maladie pourrait bientôt moins bien rembourser les cures thermales
24:29pour les patients qui sont en ALD, c'est-à-dire en affection longue durée.
24:33Martine, bonjour.
24:35Bonjour.
24:36On vous a rappelé, parce qu'on trouvait votre message très pertinent
24:40et que vous avez accepté d'échanger avec moi et avec les auditeurs.
24:44Ça fait longtemps que vous pensez ça ?
24:47Oui.
24:48Oui, effectivement.
24:50Bonjour Amandine, je vous estime beaucoup.
24:52C'est très gentil, merci.
24:54Donc, pour la réponse, je dirais enfin.
24:58J'attendais ça depuis très longtemps.
25:00Je pense qu'il y a trop d'abus.
25:03Tout comme les arrêts maladie injustifiés.
25:06Voilà, c'est tout ce que je voulais dire.
25:08Je peux me permettre de vous être retraitée, c'est ça ?
25:11Ah oui, bien sûr, depuis longtemps.
25:13Depuis longtemps.
25:13Vous n'avez jamais été en cure thermale ?
25:16Pas du tout.
25:16Non, je n'avais pas le droit du tout à des aides de quoi que ce soit.
25:20Et dans votre entourage, vous connaissez des gens qui y ont recours ?
25:23Ah oui.
25:24Pourquoi vous dites qu'il y a des abus ?
25:26Ah oui, oui, bien sûr, j'en connais, et plusieurs.
25:29Oui, il y a des abus.
25:30C'est des automatismes qu'ils ont depuis longtemps.
25:34Donc, c'est infernal d'entendre ça, d'ailleurs, parce que c'est dit sur un ton.
25:39C'est normal.
25:41Et moi, je trouve que, ben non, ce n'est pas normal d'abuser autant, d'être demandeur de tout, des aides de partout.
25:50Donc, je pense qu'il est grand temps de faire un petit peu de ménage.
25:56Enfin, le mot est peut-être un peu trop fort.
26:00Non, mais je pense qu'il est temps de diminuer les aides, tout comme tous ces arrêts maladie injustifiés dont les gens profitent.
26:11Voilà.
26:11Moi, j'ai travaillé toute ma vie.
26:13Je suis effectivement salariée depuis très longtemps.
26:17Et donc, je trouve que cette mesure arrive à point.
26:21Mais vous avez vraiment en tête des gens qui abusent ?
26:24Oui, bien sûr, bien sûr.
26:26Oui, depuis longtemps, mais depuis 20 ans, les gens s'attendent.
26:31C'est comme un dû.
26:33Donc, voilà, c'est trop.
26:35Moi, je dis que c'est trop.
26:37Et il serait bon de diminuer de 30% ces aides.
26:42Voilà.
26:42Alors, l'idée, oui, ce n'est pas de supprimer tout remboursement, mais de baisser effectivement la mesure.
26:49Aujourd'hui, elles sont remboursées à 100% pour ces patients.
26:51L'idée, ce serait d'arriver, je suis en train de vérifier le chiffre, si c'est 30% comme pour les autres.
26:58Mais je vais rechercher ce chiffre.
26:59On va accueillir Jean-François.
27:00Bonjour, Jean-François.
27:01Oui, bonjour, Amandine.
27:03Je suis ulcéré d'avoir entendu ce que cette dame disait.
27:06Vraiment ulcéré.
27:07Martine.
27:08Vraiment, je suis ulcéré.
27:10Moi, je vais vous dire, ma première cure, c'était en 1990.
27:13Après, j'ai arrêté pour des problèmes, si vous voulez.
27:16Alors, je ne suis pas fou, un psychiatrique, pas du tout, mais j'ai fait une analyse pendant des années et des années.
27:21Les cures thermales m'ont permis, après, je vais revenir sur certains points.
27:24Les cures thermales m'ont permis de diminuer l'antidépresseur, le séroplexe, de 10 mg à 5 mg, c'est-à-dire la moitié.
27:31J'avais également des rhumatismes et notamment un allux valgus.
27:36Cet allux valgus au pouce droit, je le soigne par cure thermale.
27:42Je fais des exercices, etc., que me font faire.
27:45Et l'eau thermale de Neri-les-Bains, où je fais ma cure, qui est pleine d'oligo-éléments et de lithium.
27:50C'est d'ailleurs la deuxième vie, je crois qu'il y en a trois maintenant, où on a à la fois rhumatisme et psy, sinon il n'y a pas.
27:57Eh bien, je vais vous dire, je n'ai pas été opéré de mon allux valgus.
28:00Mon médecin me dit, ça va bien, vous le maintenez.
28:03Donc, j'évite de gréver la sécurité sociale.
28:05Jean-François, pour bien comprendre, depuis quand est-ce que vous faites ces cures ?
28:09Alors, depuis 1990, j'ai arrêté pendant huit ans et là, j'ai repris depuis six ans à Neri-les-Bains.
28:15Et alors, vous allez une fois par an ?
28:17Je vais une fois par an, trois semaines.
28:19C'est mon médecin qui le prescrit.
28:21Je sais que mon médecin en Antibes est un médecin qui est sérieux, pas toujours commode et qui ne prescrit pas n'importe quoi.
28:27Je précise que ce n'est pas de la thalasso, que personne n'en profite pour venir en vacances avec moi.
28:32Je trouve lamentable d'entendre ce que l'on entend.
28:34Est-ce que vous savez combien ça coûte ou pas ?
28:36La cure que vous faites ?
28:37Ma cure, écoutez-moi, j'ai quatre ou cinq soins par jour pendant 18 jours.
28:42Donc, c'est quand même, si vous voulez, assez oppressant.
28:46En plus, même les jours fériés, 14 juillet, 15 août, etc., il n'y a que le dimanche.
28:52Mais vous savez combien elle coûte cette cure ou pas ?
28:54Oui, je vous dis.
28:54Elle coûte 1042 euros pour les trois semaines.
28:57Pour les trois semaines, 1042 euros ?
28:59D'accord ?
28:59Absolument.
28:59Ça vous est remboursé à 100% par la Sécurité sociale ?
29:02Non, pas du tout.
29:0365% par la Sécurité sociale et 35% par ma mutuelle.
29:07Donc, Jean-François, vous ne faites pas partie de cette mesure dont je parle.
29:10Parce que la mesure dont je parle, c'est un coup de rabot sur les remboursements pour les gens qui sont en ALD.
29:16Oui, mais justement, le coup de rabot sur les gens qui sont en ALD, ça veut dire sous-entendu que les gens qui ne seront pas en ALD, on va leur supprimer quasiment tout.
29:25Il faut être absolument idiot pour ne pas comprendre ça.
29:28Pour l'instant.
29:28Mais pour l'instant, ce n'est pas ce qui est prévu.
29:30Pour l'instant, c'est prévu de rembourser à hauteur de 65% du coup.
29:37Je sais.
29:37Ce qui est le cas aujourd'hui pour vous, par exemple.
29:39Oui, mais je sais.
29:40Mais je sais.
29:41Écoutez, si on met un coup de rabot sur les gens en ALD, les gens qui ne sont pas en ALD et dont la mutuelle rembourse 35% puisque la Sécurité sociale ne rembourse que 65%, c'est vraiment coup du fil blanc.
29:53Franchement.
29:54Et question, si c'était moins bien remboursé, Jean-François, vous n'auriez pas les moyens de la faire, cette cure ?
29:58Si, moi j'irais quand même.
30:00Mais il y a quand même Néry-les-Bains, il y a 2500 habitants.
30:04Néry-les-Bains ne vit qu'avec les cures thermales.
30:06Ça veut dire que les gens qui ont acheté des petits studios qui sont très modestes et qui louent à des gens, ils ne vont plus les louer.
30:13Bourbon-Larchambault, 2500 habitants aussi, ça va être la fin de Bourbon-Larchambault qui vit avec les thermes.
30:18Oui, c'est tout un secteur et plein de répercussions.
30:21Mais absolument.
30:22Et je suis bien d'accord qu'on en est sur les ALD.
30:25Mais je vous assure qu'après, ça sera bien pire pour ceux qui ne sont pas en ALD, bien évidemment.
30:31Jean-François, on va accueillir Ludovic.
30:32Bonjour Ludovic.
30:34Bonjour Anandine Bégaud, bonjour aux auditeurs d'RTL.
30:36Vous nous appelez d'où ?
30:38Alors moi, je vous appelle d'excès bain.
30:41Moi, je suis infirmier dans un établissement thermal et donc ça fait 11 ans que je travaille là-bas.
30:47Et donc voilà, c'est vrai que mon point de vue de soignant est un peu différent.
30:50Et bien on va l'entendre dans un tout petit instant votre point de vue de soignant si vous le voulez bien.
30:55Ludovic, restez avec nous, on se retrouve dans quelques instants sur RTL.
30:57A tout de suite.
31:00Jusqu'à 14h, Amandine Bégaud vous donne la parole sur RTL.
31:09Amandine Bégaud.
31:10RTL midi, les auditeurs ont la parole.
31:13Je trouve normal que l'on demande aux gens de payer une partie de la cure.
31:18Je suis obligé d'aller à Aix-les-Bains pour mon dos.
31:21Je n'y ai pas droit.
31:23Je paye 1500 euros d'hôtels.
31:25Il y a des gens qui en ont besoin parce qu'ils ont été esquintés toute leur vie par le travail.
31:30Et il y en a d'autres qui y vont juste pour la remise en forme et le plaisir.
31:34J'ai eu, il y a quelques années, un gros souci au niveau de mon bras.
31:38Un jour, le médecin m'a parlé de cure.
31:40J'ai testé et franchement, je n'en revenais pas.
31:43Je n'y croyais pas plus que ça.
31:44Pour moi, les gens qui partaient en cure, c'était vraiment, ils profitent au frais de la princesse de vacances.
31:49Les six premiers mois après la cure, je n'avais plus mal.
31:53Et j'ai pu, au fur et à mesure des années, de nouveau retrouver la mobilité de mon bras complètement.
31:59Voilà les messages de Nadege et Marielle autour de ce projet de moins bien rembourser les cures thermales
32:05pour les patients en ALD, en infection longue durée.
32:09Ludovic, on a commencé à échanger juste avant notre petite pause.
32:13Vous êtes, vous, infirmier en cure thermale.
32:16Aix-les-Bains, c'est ça ?
32:18Et vous vouliez nous donner votre point de vue de soignant.
32:21C'est efficace vraiment ces cures ?
32:23Alors moi, je suis spécialisé, en tout cas notre établissement a été spécialisé en voies respiratoires ORL
32:28et aussi les cures qui relèvent aussi de la stomatologie.
32:33Bon, ça, c'est la plus petite orientation qui existe.
32:35Mais pour tout ce qui est voies respiratoires ORL, nous avons un large public,
32:40notamment qui va des enfants jusqu'aux personnes âgées.
32:44Et oui, en tout cas pour les enfants, par exemple, pour vous donner un petit exemple,
32:47ça évite qu'ils rentrent dans la chronicité.
32:50Souvent, ça les apprend aussi.
32:52Nous, on est là aussi pour apprendre des bons gestes pour tout ce qui va concerner l'hygiène nasale.
32:57Apprendre aux parents aussi à s'occuper de la pathologie des fois des enfants.
33:03Donc oui, ça apporte énormément de choses.
33:07Et la cure thermale est un traitement aussi un petit peu long.
33:11Ce n'est pas un traitement par antibiotique où en une semaine, on va régler le problème.
33:16Non, la cure thermale est un traitement long qui nécessite souvent, effectivement,
33:20de faire plusieurs années de cure, 3 ans, 4 ans de cure, pour que les essais soient pérennes.
33:26Mais, par exemple, pour les enfants, est-ce que ça ne vaut pas le coup
33:29d'éviter que l'enfant soit souvent absent à l'école, etc.
33:35et de prendre en charge des problèmes très tôt, par exemple.
33:38Et le non-remboursement, ce serait une catastrophe, d'après vous ?
33:43Oui, en tout cas, forcément.
33:45Mais là, c'est une partie comptable qui me dépasse un petit peu mes compétences de soignant.
33:49Puisque moi, je ne vois que ce que je crois.
33:52Mais c'est-à-dire que, oui, mais est-ce que vous pensez qu'un certain nombre de patients ne viendraient plus ?
33:57Oui, c'est possible, puisque c'est quelque chose de très démocratique, finalement.
34:01Les cure thermales, nous avons des gens de tout niveau de vie.
34:05Voilà, qui viennent en cure.
34:08Bon, nous, sur Aix-les-Bains, c'est différent.
34:10C'est un grand bassin de population.
34:11Mais il y a aussi des petites villes, comme on parlait de Néry-les-Bains tout à l'heure.
34:16Voilà, ce sont des endroits différents, des budgets peut-être un petit peu différents.
34:21Mais, voilà, effectivement, ça grèverait une partie de cette population.
34:26Et pour vous, il n'y a pas d'abus, Ludovic ?
34:28Tout à l'heure, Martine, elle disait, il y en a un certain nombre qui abusent,
34:32qui vont en cure, alors qu'ils n'en ont pas besoin.
34:33Alors, moi, je reprends aussi l'autre argument contraire,
34:36c'est que les cures thermales sont loin d'être des vacances.
34:39Puisque quand vous avez des soins à se faire tous les jours,
34:42pendant 18 jours, y compris, sauf le dimanche,
34:45vous savez, des fois, quand on va chez le kiné une fois par semaine,
34:47c'est déjà contraignant pour tout un chacun.
34:50Mais là, venir en cure tous les jours,
34:51et en général, des fois, ça réveille un petit peu les douleurs,
34:55ça peut aussi créer une petite réaction inflammatoire au niveau des voies respiratoires.
35:00Donc, c'est assez fatigant, c'est contraignant.
35:03Et donc, venir en cure, c'est vraiment des gens qui ont envie de se soigner,
35:07et en plus, qui sont à l'écoute de se soigner.
35:12Je pense aussi à l'orientation, par exemple, d'hermatologie.
35:14Oui.
35:15Pour un établissement que je connais bien, par exemple, Saint-Gervais-les-Bains,
35:18là-bas, ils sont spécialisés dans les traitements des cicatrices,
35:21les gens qui ont été grands brûlés, etc.
35:23Est-ce que ça vaut vraiment le coup de leur supprimer ces avantages de la cure thermale
35:27pour ces gens qui ont besoin d'autres soins ?
35:30Je pense aussi à un sujet que vous connaissez bien,
35:32Amandine Bégo, sur l'endométriose.
35:33Oui, tout à fait.
35:34Voilà, tout à fait.
35:35Donc, il y a des établissements qui sont spécialisés,
35:38qui montrent des équipes autour de l'endométriose.
35:40C'est un sujet qui est mal traité en ville,
35:42qui est mal...
35:43Enfin, un petit peu mal...
35:44Oui, qui est très mal traité, ça, on est bien d'accord.
35:46On pourra en faire une émission entière.
35:49Mais on aura l'occasion d'en reparler.
35:51Je vous coupe, Ludovic, pardon,
35:52et merci beaucoup pour votre témoignage de soignants
35:54parce que je voulais juste qu'on donne la parole à Bertrand
35:56avant de changer de sujet.
35:57Bonjour, Bertrand.
35:59Bonjour.
35:59Vous nous appelez d'où ?
36:01De l'Aisne, du nord de l'Aisne, dans le 02.
36:03Très bien.
36:04Et vous, vous avez déjà eu recours à des cures thermales ?
36:07Non, du tout, du tout, du tout.
36:09Bon, je connaissais plus ou moins.
36:11Et comme j'expliquais à votre standard,
36:15j'ai eu un grave accident au niveau de la colonne vertébrale
36:18qui a été cassée en deux.
36:19Et donc, j'ai fait deux mois et demi dans le CHU de Amiens.
36:26Et physiquement, c'est très difficile.
36:29Éventuellement, c'est l'esproc, quoi.
36:31C'est dur, dur.
36:34Oui, oui.
36:34C'est assez délicat.
36:36Et donc, j'ai étudié le process.
36:40Là, actuellement, mon médecin généraliste,
36:42on a échangé ensemble pour, justement, bénéficier d'une pure carnale.
36:49Donc, j'ai fait des démarches-tours,
36:53donc à Vichy, exactement.
36:55Donc, ils ont été très compréhensibles.
36:57Mais, voilà, le hic, c'est qu'ils prennent en charge les soins
37:02et tout ce qui est pagé, hébergement.
37:10Les repas, tout ça n'est pas pris en charge.
37:12Voilà.
37:13Et donc, ça veut dire que vous ne pouvez pas vous permettre de faire cette cure
37:16parce que le reste n'est pas pris en charge ?
37:17Voilà, tout à fait.
37:19Et après, là, j'entends les auditeurs précédemment.
37:23Mais, voilà, ils ont tout dit.
37:25Oui, moi, c'est vraiment pour un bien-être qui me soulageait.
37:32Ce n'est pas pour des vacances.
37:33On peut entend dire qu'on veut réduire.
37:36J'ai travaillé pendant 30 années.
37:38J'ai toujours suivi, j'ai participé.
37:41Et là, aujourd'hui, je ne m'attendais jamais à en arriver là.
37:44Et puis, d'un seul coup, je reçois l'accord de la CTRM
37:48en me disant qu'on ne prend que en charge les soins.
37:50Donc, je ne pourrais pas me soigner plus.
37:54Je vais continuer, bien évidemment.
37:56Mais, c'est un petit coup de marteau, quoi.
37:59Merci beaucoup, Bertrand, en tout cas, pour votre témoignage.
38:02Et on vous souhaite beaucoup de courage pour vous remettre de cet accident.
38:07Merci de nous avoir appelés.
38:08Merci aussi à Ludovic et Jean-François.
38:11Il est 13h48.
38:11On va changer de sujet dans un instant.
38:15Vous avez sans doute vu, entendu, cette polémique autour des drapeaux palestiniens.
38:21Une cinquantaine de communes qui ont tissé les drapeaux
38:23à l'occasion de la reconnaissance par la France dans l'État de Palestine.
38:26Bonne idée ou pas, on en débat dans un instant.
38:28A tout de suite sur RTL.
38:29Nous, on trouve que ce serait beaucoup mieux de mettre un drapeau blanc.
38:48Être pour la paix avec le signe du drapeau blanc, ce serait un symbole moins politique,
38:53tout aussi efficace, beaucoup plus neutre.
38:56Donc, nous votons pour le drapeau blanc.
38:57Je ne suis pas du tout d'accord pour les drapeaux palestiniens.
39:00Dans ces cas-là, s'il fallait vraiment être de concert avec tous les pays,
39:04il faudrait mettre des drapeaux africains, israiniens, tous les pays du monde,
39:07parce que dans tous les pays, il y a des problèmes.
39:09Que chacun reste à sa place.
39:10C'est pour ça qu'il y a la guerre partout, parce que tout le monde s'occupe de tout le monde.
39:13On fait bien de s'occuper de nos affaires.
39:14Ça serait déjà pas mal.
39:15Et voilà pour les messages de Marie-Hélène et Guillaume.
39:18Des messages compilés comme chaque jour par Enzo.
39:21Pour ou contre ces drapeaux palestiniens, ici, sur 52, sur les frontons des mairies de 52 communes aujourd'hui,
39:30alors qu'Emmanuel Macron doit prononcer ce soir un discours à New York.
39:34Discours pour la reconnaissance d'un État de Palestine.
39:37On en débat avec vous.
39:38Bonjour Amar.
39:39Bonjour.
39:40Vous nous appelez d'où ?
39:42De Pau.
39:42De Pau. Très bien.
39:43Et alors, vous êtes pour ou contre ces drapeaux palestiniens sur les frontons des mairies françaises ?
39:48Je suis pour, effectivement, pour.
39:51Quand on voit vraiment ce qui a pu se passer avec les drapeaux ukrainiens,
39:54c'est pas vraiment pour comparer.
39:56Mais quand on voit quand même qu'il y a deux poids, deux mesures,
39:58et au lieu de garde tout ce qui s'est passé en Palestine,
40:01depuis de nombreuses années,
40:04aujourd'hui, le Président a pris une position courageuse
40:06de reconnaître l'État de Palestine.
40:11On aurait même pas tardé, je pense.
40:14Mais bon, il n'est jamais trop tard.
40:17Et aujourd'hui, quand on voit le discours du ministre de l'Intérieur
40:21qui s'oppose à la tenue du drapeau sur les mairies,
40:25je suis outré.
40:27Alors Amar, je voudrais vous faire échanger avec Marius.
40:30Bonjour Marius.
40:31Bonjour à vous.
40:32Bonjour Amar.
40:33Vous vous appelez d'où, Marius ?
40:35Moi, je vous appelle de Martigues, à côté de Marseille.
40:38Très bien.
40:39Et tiens, vous n'avez pas pris trop d'eau hier ?
40:41Ah si, c'était terrible.
40:43Vous avez eu des dégâts ?
40:44Un petit peu, mais bon, on est habitué ici quand il pleut aussitôt.
40:49Bon, revenons à notre sujet.
40:51Ces drapeaux, ça vous choque ou pas ?
40:53Alors moi, déjà, je voudrais préciser que moi,
40:56je suis pour la création d'un État palestinien.
40:59Mais moi, je suis contre.
41:02Contre les drapeaux ?
41:03Mais bien sûr, il y a un principe de neutralité qui est là.
41:06Je trouve qu'en France, on est très fort pour contourner les lois.
41:10Et je pense que M. Olivier Faure, soit par provocation, par ignorance ou par incitation,
41:16il est très fort de parler du drapeau palestinien ce lundi,
41:22qui est quand même le nouvel an juif, qu'on oublie un petit peu.
41:25Oui, il se trouve qu'aujourd'hui, effectivement, c'est le nouvel an juif
41:29et qu'intervient à la fois cette reconnaissance et ces drapeaux.
41:34Exactement.
41:35Amar, quand vous entendez Marius, échangez.
41:39Écoutez, moi, je respecte la position.
41:41Après, moi, c'est surtout par rapport à ce qui a pu se passer depuis trop de nombreuses années.
41:45Aujourd'hui, je pense qu'il fallait marquer le coup.
41:47Effectivement, on ne peut pas mettre les drapeaux de tous les pays du monde.
41:50Sinon, les guerres se sont nagés.
41:52Allez-y, Marius.
41:53Vous savez, Amar, j'entendais un auditeur qui a laissé un message en parlant de drapeaux blancs.
41:58Mais là, ça aurait été fort un drapeau blanc avec une colombe.
42:02Mais là, on était vraiment dans le sentiment de paix.
42:06Il y a des maires aussi qui ont mis deux drapeaux, un drapeau israélien et un drapeau palestinien.
42:10Exactement.
42:10Il n'y a pas vraiment de différencier ce qui peut se passer dans le monde, malheureusement.
42:18Parce que les guerres, elles sont dures pour tout le monde, partout.
42:22Oui.
42:22C'est bien pour ça, Amar, qu'un drapeau blanc avec une colombe, le symbole aurait été beaucoup plus fort.
42:32Et, Marius, ça vous avait choqué, les drapeaux ukrainiens, à l'époque ?
42:35Alors, je vais être honnête avec vous, ça m'avait moins choqué.
42:40Parce que, alors, j'ai changé un petit peu.
42:43À la base, je suis quand même un petit peu sioniste.
42:47J'ai une grosse communauté juive d'amis à Marseille qui vivent, c'est terrible ce qu'ils vivent.
42:55Mais, aujourd'hui, ce que je vois dans la bande de Gaza, moi, je suis éducateur spécialisé.
43:01Quand je vois les enfants, comment ils sont traités...
43:05C'est ça.
43:06Vous savez, excusez-moi, mais moi, je passe à Lourdes tous les jours.
43:10Tous les jours, je passe par Lourdes pour rentrer chez moi.
43:12Oui, oui.
43:12J'ai tout le temps vu des soutiens pour l'Ukraine, et c'est très bien.
43:17Oui.
43:18Je pense que c'est comme vous venez de dire, justement, par rapport à ce qui se passe sur la bande de Gaza.
43:20Et depuis trop longues années, encore une fois, des prisons en ciel ouvertes, où on a généré, on a créé des monstres.
43:28Malheureusement, ils sont venus dans des conditions très, très difficiles.
43:32On les a rendus complètement fous.
43:34Et on s'étonne, après, pourquoi ils se retournent, ces gens ?
43:37Donc, aujourd'hui, moi, je pense que c'est prendre une position courageuse de créer et de reconnaître à l'État palestinien qu'on puisse avancer un peu.
43:46Alors, je ne sais pas.
43:47C'est qu'un symbole pour l'instant, mais en tout cas, il faut qu'on avance.
43:50Ah, Amar.
43:50Marius et Amar, je voudrais juste qu'on accueille Patricia.
43:53Oui.
43:53Bonjour, Patricia.
43:55Oui, bonjour.
43:56Vous nous appelez d'où ?
43:57Oui.
44:00Qu'est-ce que je veux dire ?
44:01Moi, je suis atterrée, horrifiée.
44:05Je me demande si nos politiques, et enfin, particulièrement, Olivier Faure, s'est rendu compte de ce qu'il faisait en demandant d'afficher les drapeaux palestiniens.
44:15Je trouve que c'est terrible ce qui se passe à Gaza.
44:20Mais malheureusement, dans toute guerre, ça se passe toujours mal.
44:26Par contre, que des personnes en profitent pour tirer la couverture à eux, je trouve ça lamentable.
44:32C'est un calcul politique, vous trouvez, de la part d'Olivier Faure ?
44:35On ne parle pas des drapeaux français qui ont été piétinés, arrachés, etc.
44:41Donc, si vous voulez, ce n'était vraiment pas le moment de faire ça, d'attiser la haine et de mettre une cible sur le dos des personnes de confession juive.
44:53Je ne suis pas de confession juive, mais vraiment, je compatis pour ces gens.
45:00Et je pense que beaucoup de personnes cherchent, en fin de compte, le chaos.
45:05C'est ce qu'on voit, d'ailleurs, à la télévision, etc.
45:09Donc, Emmanuel Macron ne respecte pas, d'abord, l'avis des Français.
45:14Parce que je crois qu'on est quand même à un certain pourcentage qui n'était pas d'accord pour la reconnaissance de la Palestine.
45:20Alors, pas d'accord pour la reconnaissance aujourd'hui, tant que les otages, par exemple, n'ont pas tous été rendus.
45:28Ça, c'est effectivement, c'est ce que disent, en tout cas, les derniers sondages.
45:32Et puis là, on n'en parle plus.
45:34Donc, si vous voulez, je trouve qu'on n'a pas besoin de tout ça.
45:39Donc, quand vous avez des politiques qui se mettent à chercher le chaos,
45:44de toute façon, je ne l'apprends à personne, Mélenchon, etc., c'est ce qu'ils cherchent.
45:51Merci beaucoup, Patricia.
45:53Nous sommes en France.
45:54Moi, je pense aux personnes qui sont mortes pour défendre la France,
45:59mais elles doivent se retourner dans leur tombe, actuellement.
46:02Merci beaucoup, Patricia.
46:03Je suis obligée de vous couper.
46:05On est pressé par le temps.
46:07Merci, en tout cas, de nous avoir aidés.
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