- il y a 6 semaines
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 25 août 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:06Avec Amandine Bégaud.
00:08Les auditeurs ont la parole. Dans un tout petit instant, on va bien sûr évoquer ces deux jours fériés que François Bayrou veut supprimer.
00:15Va-t-il ou non faire marche arrière ? On saura ça à 16h. Le Premier ministre tient une conférence de presse.
00:21Vous êtes déjà très nombreux à réagir. Je vous attends.
00:23Au 3210, les pistes d'économie, le mouvement bloquant tout. Comptez-vous ou pas y participer ? On en débat.
00:30Dans un tout petit instant, dans l'actualité également, la taxe foncière, les premiers avis, si vous êtes propriétaire en tout cas, doivent arriver ces tout prochains jours.
00:39Les courriers en tout cas sont partis ce matin. Taxe foncière qui augmente partout, plus 1,7% au minimum.
00:46Et puis ce chiffre qui nous a fait bondir ce matin, à une semaine tout pile de la rentrée scolaire, un enfant handicapé sur 10 n'ira pas à l'école.
00:54C'est ce que révèle l'Union nationale des associations de parents de personnes handicapées.
00:57Et 38% de ces enfants n'auront pas plus de 6 heures de cours par semaine, faute de solutions adaptées.
01:04Là aussi, ça vous fait réagir.
01:06La météo aujourd'hui, c'est du soleil sur une grosse moitié nord et de la chaleur pour tout le monde.
01:11Exactement. Les températures, effectivement, estivales entre 25 et 32 degrés cet après-midi.
01:16Température évidemment prévue à l'ombre, jusqu'à 35 localement dans le sud-ouest, 35 prévue à Bordeaux, 34 à Toulouse, 31 à Lyon, 28 à Paris et à Biarritz.
01:2626 degrés du côté de Brest et dans votre ciel, plein soleil sur la moitié nord, au nord d'une limite qui passe par Nantes, Bourges, Dijon jusqu'à Grenoble.
01:35Et puis plus au sud, un voile de nuages de plus en plus épais va circuler avec localement quelques averses vers le Limousin, le Languedoc, quelques orages sur les Pyrénées et près de la Méditerranée.
01:45Attention aux risques d'incendie élevés dans le département du Var.
01:48Et Anthony, je le disais, on en profite parce que ça va se dégrader dans les semaines.
01:51Dès demain d'ailleurs, la pluie reviendra sur la Bretagne, la Normandie, Pays de la Loire, des orages vont se développer l'après-midi entre le Massif central et la Bourgogne-Franche-Comté.
02:00Ils seront parfois violents, ailleurs le soleil va résister, la chaleur aussi.
02:05Et puis entre mercredi et jeudi, ce sera humide partout avec des orages parfois très pluvieux, localement violents, notamment mercredi dans les régions centrales, jeudi près de la Méditerranée.
02:15Et puis à partir de vendredi, ce sera une perturbation par jour, de la pluie, du vent et des températures qui seront fraîches pour la saison automnale.
02:23Bon, et on va dire qu'on a besoin d'eau.
02:24Merci Anthony.
02:25Exactement.
02:27Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
02:31Amandine Bégaud sur RTL.
02:34Bonjour, j'habite une commune de 200 habitants et je propose d'assimiler deux ou trois communes afin de réduire les coûts administratifs et de gestion.
02:41Ce regroupement permettrait de mutualiser les services publics, ça ne dérangerait pas la qualité de vie des habitants et l'objectif, ce serait d'avoir une meilleure efficacité.
02:49Ça sert à quoi ? D'avoir toutes ces dépenses publiques pour un maire qui ne fait rien, des conseillers municipaux ou des adjoints qui sont en train de dépenser l'argent public à n'importe quelle fin, si ce n'est leur nombril.
03:01Supprimer, regrouper les communes, voilà le message de Marie qui vient de nous laisser ce message au 3210.
03:09C'est sa proposition pour tenter de faire des économies et trouver les fameux 44 milliards d'euros que cherche François Bayrou.
03:17Quelles sont justement les pistes que vous avancez ?
03:21Que doit dire le Premier ministre cet après-midi pour tenter de vous convaincre ?
03:25Faut-il renoncer à la suppression de ces deux jours fériés ?
03:29Et puis le mouvement Bloquotou dont on va continuer à parler avec vous, Jean-François Amadieu.
03:34On va en parler avec vous Martine, bonjour.
03:37Oui, bonjour Amandine, bonjour à toutes et tous.
03:40Bon et bienvenue sur RTL, je crois que c'est la première fois que vous nous appelez Martine, vous nous appelez d'où ?
03:43Tout à fait, de Écouan dans le Val-d'Oise.
03:46Bon, et pourquoi avoir décidé de nous appeler première ?
03:51J'imagine que c'est parce que c'est justifié que vous êtes en colère ?
03:54Oui, je suis vraiment en colère quand j'entends, bon, cette journée où il faut tout bloquer,
04:00le refus de vouloir participer à faire des économies.
04:04Alors c'est sûr qu'il faut du discernement.
04:07La personne qui a parlé juste avant concernant le millefeuille des collectivités,
04:12moi je suis pour aussi parce que vous avez près de chez nous là une commune,
04:16je crois qu'il y a moins de 60 habitants.
04:19Je ne vois pas vraiment le sens que ça peut avoir.
04:22En Allemagne, vous avez 11 000 communes, en France il y en a 33 000.
04:28Je ne pense pas que l'Allemagne est si mal que ça.
04:31Bon, effectivement, si on supprime des communes, il faudrait organiser des permanences
04:35pour être allocute des populations.
04:38Mais je pense que tout ça peut très bien se faire et ça coûterait déjà beaucoup, beaucoup moins cher.
04:43Mais on sait à quel point, Martine, je vous interromps,
04:45mais on sait à quel point les Français sont attachés à leurs communes.
04:47où vous pensez, vous si on vous disait demain, tiens, on va supprimer votre commune ?
04:53C'est combien d'habitants ?
04:55Oui, c'est trop grand.
04:55C'est ce que j'étais en train de gérer ici.
04:567 500, je crois.
04:58Oui.
04:587 500.
04:59Mais avant, en fond, j'habitais dans une commune de moins de 500 habitants.
05:03Non, et même si je devais habiter dans une petite commune,
05:08je crois qu'il faut organiser, effectivement, l'écoute des personnes par des permanences
05:12ou des choses comme ça.
05:14Mais ça coûte trop cher.
05:16Si vous voulez, tous ces bâtiments qu'il faut entretenir, qu'il faut chauffer,
05:19la multiplication des personnels entre la commune, la communauté de communes, le canton,
05:26enfin, à tous les étages, on multiplie, comment dire, les personnels, les frais.
05:33Je pense qu'il y a quand même quelque chose à voir de ce côté-là, déjà.
05:36Martine, vous restez avec nous.
05:37Jean-François Amadieu, qui est spécialiste des relations sociales et des mouvements sociaux,
05:43est resté avec nous.
05:45Quand vous entendez, il y a plusieurs auditeurs,
05:47nombreux auditeurs qui nous ont appelés pour proposer ça,
05:50simplifier ce système de communes, supprimer certaines communes.
05:55Certaines communes, vous, le sociologue, comment vous voyez ça ?
05:59Vous pensez que les Français sont prêts à accepter ça ?
06:01Oui, comme vous l'avez très bien rappelé, il y a un attachement des Français
06:04à, je dirais, pas seulement à leurs communes, encore qu'ils le sont,
06:10mais plus généralement aussi à leurs régions, etc.
06:13Et puis, une demande de proximité, d'avoir aussi des élus de terrain, etc.
06:19Donc, c'est tout le paradoxe.
06:20Mais, effectivement, il y a des économies, surtout sur les différents niveaux.
06:27Le nombre de communes est un sujet, mais il y a aussi la question des régions, des départements.
06:32Donc, ça, c'est aussi un des autres sujets importants.
06:36Mais c'est vrai qu'il y a des traits français, il y a des cultures nationales,
06:41et c'est vrai que ça bloque un peu un certain nombre de réformes.
06:44Martine, sauf erreur de ma part, vous êtes retraitée.
06:47Les retraités, on y touche ou on n'y touche pas ?
06:49On sait que c'est un grand sujet.
06:51On y touche ?
06:52On y touche, oui.
06:53Oui ?
06:54Alors, bien sûr, avec discernement.
06:58Parce que, si vous voulez, quelqu'un qui a une toute petite retraite,
07:00moi, ma maman avait moins de 800 euros.
07:02Évidemment, ces personnes-là, on n'y touche pas.
07:05Mais je crois qu'il faudrait mettre un seuil, et puis, dont je fais partie.
07:11Moi, si l'année prochaine, on me dit qu'il y aura une année blanche,
07:15je m'achèterai quelques petites choses au moins, et puis voilà.
07:20Je peux vous demander à combien est votre retraite ? Combien vous touchez ?
07:24Alors, moi, ma retraite personnelle, en est après impôts.
07:31C'est dans les 3 000, voilà.
07:33Donc, une plutôt belle retraite, et vous avez aussi votre mari avec vous,
07:39qui est aussi à sa retraite ?
07:40Oui.
07:41Donc, vous, retraité, j'allais dire, avec des énormes guillemets,
07:44mais en tout cas plutôt privilégié par rapport à d'autres,
07:47vous êtes prêt à mettre la main à la poche, si j'ose dire ?
07:50Oui, tout à fait.
07:52Alors, effectivement, je dis que c'est avec discernement,
07:55parce que, bon, nous, notre maison est payée, vous voyez.
08:00Mais je pense qu'il faut mettre un seuil,
08:03et puis qu'à partir de ce moment-là, une année blanche, on ne va pas en mourir.
08:09Bon, Martine, vous restez avec nous, c'est votre première dans les auditeurs en la parole,
08:12et c'est ma première, là, cette saison.
08:14Alors, je suis ravie, vous allez un petit peu me parrainer, si vous voulez bien.
08:17Vous restez avec nous, on va accueillir Gilles.
08:19Bonjour, Gilles.
08:20Oui, bonjour, Amandine.
08:21Vous nous appelez d'où ?
08:23Tain que, à côté de Rasse.
08:24Très bien.
08:26Vous êtes, vous aussi, retraitée, vous écoutiez, j'imagine...
08:28Depuis peu.
08:29Ah, depuis peu.
08:30Oui, vous êtes 63 ans.
08:31Allez, je le dis.
08:32Oui.
08:33Retraitée depuis peu, vous entendiez Martine, à l'instant,
08:35qui disait qu'elle était prête, en tout cas, pour certains retraités,
08:39dont elle, à serrer un peu la ceinture et à mettre la main à la poche s'il le fallait.
08:43Est-ce que vous, vous y seriez prête ?
08:44Non.
08:45Non ?
08:45Eh bien, non, clair et net.
08:47Je gagne 3 000 euros de retraite par mois, je suis prête de le dire.
08:51Bon, j'ai un appartement, donc ça me fait un complément de retraite,
08:55mais j'ai cotisé pour avoir ces 3 000 euros-là.
08:57Donc, je n'ai pas envie de...
08:59Ce que j'ai cotisé, c'est quand même, pendant 43 ans,
09:03j'ai cotisé pendant 43 ans,
09:05je n'ai pas envie que ça parte en fumée.
09:07C'est pas...
09:07Parce que, quand vous avez des mesures comme ça,
09:10c'est toujours un sens unique.
09:11Ça ne revient jamais en arrière.
09:13Et les jours fériés ?
09:14Comment ?
09:15Les jours fériés ?
09:17Les jours fériés, de toute façon,
09:18attendez, on a pris l'habitude d'avoir le 8 mai,
09:21parce que le 8 mai, c'était une fête où il y a...
09:24Moi, j'ai connu mes parents.
09:25Le 8 mai, pour eux, c'était sacré,
09:26parce qu'ils ont connu la guerre,
09:27ils ont connu surtout la fin de la guerre,
09:29et c'était une fiesta,
09:31le jour du 8 mai 45,
09:32dans toute la France.
09:34Il y a des gens qui se sont fait couler la peau,
09:36comme en 14-18.
09:38Donc, moi, je considère quand même
09:39qu'il faut avoir un peu de mémoire,
09:42et à ce niveau-là,
09:44donc je ne suis pas d'accord.
09:45Maintenant, le lundi de Pâques,
09:46c'est une fête familiale de base.
09:48Et religieuse.
09:50Et religieuse, bien entendu.
09:51Mais on profite, si vous voulez,
09:52du lundi de Pâques,
09:54pour organiser...
09:54Souvent, il y a des communions,
09:57il y a des choses comme ça.
09:58Et puis, ça fait fonctionner aussi
10:00l'industrie touristique.
10:02Parce que les gens profitent du pont,
10:04en plus, quand ça tombe,
10:05avec le lundi, toujours un lundi,
10:07et les gens partent trois jours,
10:08ils partent, voilà,
10:10ils se font plaisir.
10:11Bon, alors, on ne touche pas
10:12aux jours fériés,
10:13si je vous comprends bien, Gilles.
10:14On ne touche pas aux retraites,
10:15on touche à quoi ?
10:16Alors, je vais vous dire,
10:17ça va me déplaire à certains.
10:20Vous saurez, dans deux secondes,
10:23pour qui je vote,
10:24et surtout pour qui je vote pas.
10:25tout ce qui est aide,
10:28assistance à des gens
10:29qui sont sur notre territoire
10:30qui n'ont rien à y faire,
10:31on arrête tout.
10:32Mais quand je dis tout,
10:33c'est tout.
10:34Non, ça, c'est la proposition
10:35du Rassemblement National.
10:36Voilà, exactement.
10:38Et d'ailleurs, pour information,
10:39moi, je n'irai pas
10:40user mes semelles
10:42le 10 septembre
10:43dans les rues de Reims
10:44avec les gens de l'EFI.
10:46Ça, ça, c'est pas de question.
10:47Donc, vous ne participerez pas
10:48à ce mouvement le 10 septembre ?
10:50Si, c'est moi.
10:51Je ne consommerai rien.
10:53Je n'irai pas chercher d'argent.
10:55Je vivrai en autarcie
10:57sur ce que j'ai dans mon congélateur
10:58pendant au moins une journée,
10:59voire peut-être deux,
11:00jusqu'à la nuit, pourquoi pas ?
11:01Mais ça, c'est du concret.
11:03Ça, c'est la récupération
11:05de la France insoumise
11:06que vous dénoncez, en tout cas.
11:08Oui, mais la France insoumise,
11:09écoutez, je pense que
11:11ceux-là, les gilets jaunes,
11:12moi, je les ai faits, les gilets jaunes.
11:14Au départ, ça partait d'un sentiment
11:15de bon sens.
11:18Et le problème, c'est qu'avec
11:19la France insoumise
11:20et toute l'extrême-gauche,
11:21ça va dégénérer en bagarres
11:22dans Paris, Paris et ailleurs.
11:25Le dernier cours,
11:26appelez-vous quand même
11:26qu'ils ont quand même
11:27vandalisé l'arc de triomphe.
11:29Ce n'est pas anodin.
11:30On ne sait pas si c'est
11:31la France insoumise.
11:33Non, non, non.
11:33Oui, mais c'est l'extrême-gauche.
11:35C'est évident.
11:36Et les blocs,
11:37black blocs,
11:37je ne sais plus comment
11:38ils appellent ça,
11:39ce n'est pas des saints
11:40au niveau démocratie.
11:43Gilles, Martine,
11:44vous restez avec nous.
11:45Vous êtes d'accord
11:46pour faire des économies,
11:47pas trop d'accord
11:47pour trouver un moyen.
11:49On va essayer de vous faire échanger
11:50dans un tout petit instant.
11:51J'attends toujours, bien sûr,
11:52vos appels au 3210.
11:54Il y a le répondeur aussi.
11:56Vous cliquez sur l'onglet
11:57réagir.
11:57Et puis la nouveauté
11:58cette année,
11:59ce sont les messages SMS
12:0164 900.
12:03Et vous commencez
12:03par le mot midi.
12:05On se retrouve dans un instant.
12:05On va tout de suite sur RTL.
12:07Votre avis nous intéresse.
12:09Appelez le 3210.
12:1150 centimes la minute.
12:14Amandine Bégaud.
12:15RTL Midi.
12:16Les auditeurs ont la parole.
12:18Vous avez la parole, bien sûr,
12:20comme chaque jour sur RTL,
12:21entre 13h et 14h.
12:23Et si vous composez le 3210,
12:24vous risquez de tomber
12:25sur Victor.
12:26Victor Tarkas.
12:28Bonjour, Victor,
12:29qui est en train
12:30de se connecter,
12:31que je vois en régie
12:32prendre le micro.
12:33Bonjour, Victor.
12:35Bonjour.
12:35Bonjour.
12:36Bonjour, Amandine.
12:37Ravi, de vous retrouver
12:38pour cette nouvelle saison.
12:40On a beaucoup de messages
12:41d'auditeurs.
12:42On évoquait cette conférence
12:43de presse de François Bayrou
12:44et l'état de nos finances publiques.
12:46Exactement.
12:46Beaucoup de réactions
12:47sur notre application RTL,
12:48sur la page Facebook
12:49et ainsi qu'au 3210.
12:51On commence avec Pascal
12:53qui nous écrit sur l'application.
12:54Je soutiens le mouvement
12:55du 10 septembre.
12:56René, une fois de plus,
12:58il s'en prenne
12:59aux travailleurs et aux retraités.
13:00Et puis Jean-Luc,
13:01j'attendais surtout
13:02une suppression
13:03de certaines collectivités.
13:04Pour autant,
13:05je ne bloquerai rien
13:06le 10 septembre.
13:07Le pays va déjà
13:08suffisamment mal.
13:09Et puis,
13:10on va continuer
13:11la discussion avec Magali,
13:12pourquoi pas ?
13:13Bonjour Magali.
13:14Bonjour.
13:15Et merci de nous avoir
13:16appelés sur RTL.
13:18Vous nous appelez de Paris,
13:19je crois ?
13:20Oui, c'est ça.
13:21Bon, Martine et Gilles
13:22sont toujours avec nous,
13:24tous deux retraités.
13:25Vous êtes-vous salariés,
13:27je crois.
13:27quel regard vous portez
13:29sur ces perspectives
13:31d'économie
13:32et ce que vous attendez
13:33de François Bayrou ?
13:34Alors, moi,
13:35je pense,
13:36on sait tous
13:37que la France
13:38est dans une situation
13:38catastrophique.
13:39On en a tous profité,
13:41les caisses sont vides,
13:42mais on en a tous profité
13:43avant avec le Covid,
13:44le bouclier fiscal,
13:46taxes d'habitation,
13:47etc.
13:47On en a tous profité.
13:49Moi, je n'aime pas
13:50particulièrement
13:50François Bayrou.
13:51Je suis plutôt
13:52au centre droit,
13:53mais je ne l'aime vraiment
13:54pas beaucoup,
13:55mais il a le mérite
13:56de faire des propositions
13:57et ces propositions,
13:59les oppositions,
14:00au lieu d'en discuter
14:01de ces propositions,
14:03c'est une miette,
14:03on va censurer.
14:04Ils ne proposent rien
14:05à part taxer les riches
14:07comme a dit
14:08Thémentine Autain
14:09ce matin,
14:10et ça,
14:11ça ne fait pas 44 milliards
14:12et je pense que tout le monde
14:16doit faire des efforts,
14:18que ce soit les salariés,
14:21les cadres,
14:22les ouvriers,
14:23les riches,
14:24les pauvres,
14:25les retraités,
14:26chacun à son niveau,
14:28évidemment.
14:29Les jours fériés,
14:30pourquoi pas ?
14:31Moi, je suis salariée,
14:32donc ça ne m'arrange pas du tout
14:33si je travaille le 8 mai
14:34et le lundi de Pâques.
14:36J'aime bien ma famille,
14:38j'aime bien partir en vacances,
14:39mais si ce jour-là,
14:41si ça peut faire
14:42que la France aille
14:44un petit peu mieux,
14:45pourquoi pas ?
14:47Surtout au mois de mai,
14:48parce que le mois de mai,
14:49c'est quand même un mois
14:50tellement gruyère
14:50que l'économie s'arrête.
14:51Le 8 mai,
14:53le général de Gaulle
14:55ne l'avait pas mis
14:56comme jour férié,
14:57sauf erreur de ma part,
14:58c'est François Mitterrand
14:59qui l'a remis.
15:00Je dis peut-être une bêtise,
15:02mais ce n'est pas non plus
15:05historique.
15:06Ce n'est pas parce qu'on
15:07travaillera le 8 mai
15:08qu'on n'aime pas la France,
15:10etc.
15:10au contraire.
15:11Et enfin,
15:12pour ce qui en est
15:13du 10 septembre,
15:14alors là,
15:14c'est vraiment l'idée
15:15complètement nage,
15:18j'allais dire,
15:19parce qu'à part faire le chaos,
15:22OK,
15:22on ne va pas consommer
15:23pendant une journée,
15:24ça ne va servir à rien,
15:26il n'y aura pas de cotisations
15:27qui rentreront
15:28dans les poches de l'État
15:31ce jour-là.
15:32Les petits commerçants,
15:33les restaurateurs,
15:34ils vont se retrouver
15:35avec personne.
15:37Et tout ça,
15:38pourquoi ?
15:38pour rien.
15:39Donc,
15:39une journée,
15:40ce sera une journée blanche
15:41ou une journée morte
15:42qui va plomber encore plus
15:43l'économie
15:44et on n'en a pas besoin.
15:45Magali,
15:46vous restez avec nous.
15:46Gilles,
15:47vous a écouté,
15:48qu'est-ce que vous répondez
15:49à Magali,
15:49Gilles ?
15:50Écoutez,
15:51le problème
15:52ou le principe
15:53de tout mouvement
15:54entre guillemets social,
15:55c'est quand même
15:55de marquer le coup.
15:57Bon,
15:57moi,
15:58comme je l'ai expliqué
15:59tout à l'heure,
16:00je n'ai pas l'intention
16:01d'user mes semaines
16:02sur les pavés
16:03pour ça.
16:06Mais par contre,
16:07si on ne marque pas le coup
16:08d'une manière
16:09ou d'une autre,
16:09alors moi,
16:10je vais vous dire,
16:10le meilleur marqueur
16:12pour marquer le coup,
16:13c'est le bulletin de vote
16:13quand on va voter
16:14pour les députés.
16:15Oui,
16:15sauf qu'on ne va pas voter
16:16tout de suite
16:16pour les députés.
16:17Ah,
16:18ça pourrait venir
16:18un peu vite
16:19que vous ne le pensez,
16:19on ne sait jamais.
16:20Parce que si les parlementaires,
16:23quels qu'ils soient,
16:24enfin,
16:24quel que soit leur bord,
16:26décident que tout ce qui est
16:28politique macroniste,
16:29ils refusent
16:30et qu'il n'y a plus du tout
16:31possibilité d'avoir
16:32un Premier ministre,
16:33il faudra bien
16:33que le Président de la République
16:34en tire des conséquences.
16:35Mais il a dit
16:36qu'a priori,
16:37il n'y aurait pas
16:37de nouvelle dissolution,
16:38en tout cas,
16:39il dit,
16:39je l'ai fait,
16:40bon,
16:41ça a donné ce que ça a donné.
16:41Bien sûr,
16:42c'est à cause de lui
16:44qu'on en est là
16:45et c'est surtout
16:46de la manière
16:46dont il l'a fait.
16:47Il n'a rien expliqué,
16:48il a dit,
16:49vous m'énervez
16:50avec vos élections européennes,
16:52je dissous.
16:53Bon,
16:53personne ne s'y attendait,
16:54moi le premier,
16:55je vous le dis franchement
16:55et je sais que dans
16:56les états-majors politiques,
16:58c'était le cas
16:59à 21h30
17:01quand il a annoncé ça,
17:02tout le monde était assis
17:03sur sa chaise
17:04et on le vend bien assis.
17:05Non,
17:06moi ce que je pense
17:07que c'est aujourd'hui,
17:08si on veut changer de politique,
17:09si on veut qu'il y ait
17:10une évolution
17:10et l'évolution,
17:12après c'est les programmes
17:13des partis qui peuvent le faire,
17:14les gens choisiront,
17:15mais il faut arrêter
17:16les fronts républicains
17:17contre les rennes
17:17parce que c'est à cause de ça
17:18qu'on en est là.
17:19Et tous ceux qui vont manifester
17:21dans la rue,
17:21c'est les mêmes
17:22qui vous ont appelé
17:23à ce qu'il n'y ait pas
17:24de majorité en France.
17:25Donc aujourd'hui,
17:26c'est les arroseurs arroges,
17:27c'est les pompiers pyromanes.
17:29Alors voilà,
17:29c'est pour ça que je n'irais pas
17:30user mes chaussures,
17:34sur les paviers et moi,
17:35pour aller défendre
17:36ce système-là.
17:38Jean-François Amadieu,
17:39qui est sociologue spécialiste
17:40des relations sociales
17:41et des mouvements sociaux
17:42et toujours avec nous,
17:44on entend Gilles
17:45qui tout à l'heure nous disait
17:46moi je n'irais pas manifester
17:49parce que la France insoumise
17:51soutient ce mouvement.
17:53Ça c'est une vraie différence
17:54Jean-François Amadieu
17:54avec les gilets jaunes.
17:55Alors attendez,
17:58votre micro n'est pas allumé
17:59Jean-François Amadieu,
18:00allez-y.
18:00C'est une très grosse différence
18:03avec ce qui s'est passé
18:04en novembre 2018
18:05parce qu'à l'époque,
18:06il faut rappeler qu'à gauche,
18:07on n'embraye pas
18:09sur le mouvement
18:10des gilets jaunes,
18:10on ne va pas le soutenir
18:11et c'était la même chose
18:13du côté des syndicats.
18:14Quasiment toutes les organisations
18:15syndicales étaient hostiles.
18:17Martinez,
18:17qui était secrétaire général
18:18de la CGT,
18:19a tenu des propos très très durs.
18:20Philippe Martinez,
18:21très très dur
18:22à l'égard de ce mouvement
18:23alors que cette fois-ci,
18:24c'est bien différent.
18:25Donc effectivement,
18:27on comprend la réaction,
18:28oui,
18:28il y a une récupération
18:29de LFI ou de la gauche
18:30mais c'est vrai
18:32que c'est une différence importante
18:33dans le cadre d'un mouvement,
18:35rappelons-le,
18:35qui reste quand même
18:36assez trans-partisan.
18:39Martine Magali,
18:41vous seriez d'accord,
18:42vous,
18:42pour une nouvelle dissolution
18:44comme le proposait Gilles
18:46en disant
18:46Emmanuel Macron
18:47n'aura pas le choix ?
18:48Non.
18:49Pas du tout.
18:51Même pas une motion de censure
18:53parce qu'on va déjà
18:55très très mal
18:56et une motion de censure
18:59donc où est-ce que tout ça
19:00va nous mener ?
19:02Non,
19:02je crois qu'il faut avancer.
19:04Je souhaite que M. Bayrou
19:06puisse
19:07mendir ses positions
19:10notamment concernant
19:12les deux jours.
19:13Alors peut-être qu'il y a
19:14une marge d'amélioration
19:15en,
19:17comment dire,
19:17par des accords
19:19d'entreprise.
19:20Les entreprises
19:20réunissent les salariés,
19:22ils choisissent les deux jours,
19:24pourquoi pas ?
19:24Que ce ne soient pas
19:25les deux mêmes jours
19:25pour tout le monde.
19:26Pour tout le monde
19:27mais qu'il y ait quand même
19:28ces deux jours.
19:30Quand j'entends
19:31tout bloquer tout à l'heure,
19:32j'ai entendu
19:33des propositions du style
19:35on ira dans les magasins
19:36servir sans payer
19:37mais on est où là ?
19:39C'est du vol.
19:41Donc,
19:41il y a une frange
19:42de la population
19:43qui veut absolument
19:44mettre le bazar partout
19:45comme a dit quelqu'un
19:46à bordéliser le pays.
19:48On voit de qu'il s'agit
19:49mais ce n'est pas ça
19:50qui va nous sortir
19:51des problèmes.
19:52Merci beaucoup Marti
19:53de nous avoir appelé.
19:55On va accueillir Frédéric.
19:56Vous restez avec nous.
19:57Bonjour Frédéric.
19:58Bonjour.
19:58Vous nous appelez de Beaune ?
20:00Oui, tout à fait.
20:01Et alors vous,
20:01les jours fériés,
20:02vous dites pas question
20:03de les supprimer,
20:04c'est ça ?
20:05Alors,
20:06les jours fériés,
20:06déjà pas question
20:07de les supprimer
20:08et surtout,
20:08il y a d'autres points
20:10où on peut faire
20:10des économies
20:11très importantes
20:11dans ce pays.
20:13Voilà.
20:14A savoir aujourd'hui
20:15les retraites
20:16de tous nos politiciens
20:17qui cumulent,
20:18cumulent,
20:18cumulent des mandats
20:19et qui cumulent aussi
20:20en même temps les retraites,
20:21c'est juste inadmissible
20:22dans quelle profession
20:23aujourd'hui
20:24ou dans quelle carrière
20:26professionnelle
20:26aujourd'hui
20:27dans le privé
20:27on peut cumuler
20:28les retraites
20:29en fonction des postes
20:30qu'on a occupés
20:31dans notre vie active.
20:33Ça n'existe pas.
20:35Il n'y a qu'en politique
20:35que ça existe.
20:37Je vais taire le nom
20:38parce qu'on n'est pas là
20:39pour parler de ça
20:39mais aujourd'hui,
20:41nous dans notre département
20:42la Côte d'Or,
20:43il y a un certain monsieur
20:43qu'on appelle
20:44le petit pharaon
20:45aujourd'hui
20:46qui va cumuler
20:47des retraites
20:47de sa ville
20:49après la grande ville,
20:52la périphérie
20:53où il a été président,
20:54où il a été sénateur,
20:56ministre,
20:57mais à un moment donné
20:58ce mec
20:58il va se retrouver
20:59avec des retraites
21:00de 30 000 euros.
21:00Qu'est-ce que vous dites ?
21:02Tant qu'il occupe encore
21:03des fonctions
21:04ou des mandats électoraux,
21:07pas question de toucher
21:08un centime de retraite,
21:09c'est ça qu'il faudrait faire ?
21:10Non, ce n'est pas ça.
21:11C'est aujourd'hui
21:12lisser la retraite
21:13de nos politiciens
21:14de la même façon
21:16que c'est lisser
21:17pour nous.
21:18Moi aujourd'hui,
21:19j'ai été chef d'entreprise,
21:21j'ai eu plusieurs
21:21parcours professionnels
21:22dans ma vie,
21:23j'ai 52 ans.
21:24Aujourd'hui,
21:24je suis commercial,
21:26statut cadre,
21:27peu importe.
21:28Quand je vais arriver
21:29à l'âge de ma retraite,
21:30si j'y arrive,
21:31on va calculer ma retraite
21:32en fonction de mon salaire moyen
21:33que j'ai eu
21:35pendant toute ma carrière.
21:36Pendant les 25 meilleures années ?
21:38Pendant les 25 meilleures années.
21:40En politique,
21:41c'est quoi ?
21:42C'est tous les mandats
21:43qui ont été occupés
21:44rentrent dans la retraite.
21:48Alors ça permettrait...
21:49Je ne sais pas
21:49et je vais vous le dire
21:50très franchement,
21:51c'est d'ailleurs quelqu'un
21:51qui le sait
21:51qui nous appelle au 3210,
21:53on n'a pas le chiffre...
21:55Je ne sais pas combien
21:55aujourd'hui ça représente
21:57ces retraites.
21:58Jean-François Abadieu,
21:59vous me confirmez,
22:00c'est un chiffre
22:01qui est assez difficile
22:02à obtenir.
22:03C'est sans doute
22:03une certaine somme d'argent
22:05mais ce n'est sans doute
22:05pas les 44 milliards d'euros
22:07qu'on cherche.
22:08Non mais c'est un sujet
22:08très sensible pour l'opinion,
22:10d'ailleurs on le voit
22:10dans les interventions
22:11et c'est pourquoi
22:13Bayrou a confié
22:14à un parlementaire,
22:16à Dosière,
22:16le soin
22:17de mettre son nez
22:19dans tout ça
22:19et on sait que...
22:20Ce sont les questions
22:20d'exemplarité.
22:21Oui, c'est un problème
22:22d'exemplarité
22:23même si on ne va pas
22:25gagner des milliards.
22:25C'est vrai que c'est important
22:27qu'on prenne des mesures
22:30de ce côté-là.
22:30C'est pour le symbole,
22:31Frédéric ?
22:31C'est pour ça
22:32que vous demandez ça ?
22:33Il y a des exemplarités.
22:35C'est une question
22:35d'équité
22:36pour tous les Français.
22:38Les Français ont le droit
22:39de travailler
22:39dans d'autres domaines
22:40que la politique.
22:41Les politiciens
22:42ont choisi
22:43de travailler dans la politique
22:43et de ne jamais soulever
22:44un caillou de leur vie.
22:46C'est leur problème.
22:47Mais la retraite,
22:48elle doit être lissée
22:48en fonction des revenus
22:49que vous avez,
22:51surtout de votre carrière professionnelle
22:52mais comme dans le privé.
22:54Frédéric,
22:55vous irez manifester
22:56six manifestations
22:57il y a le 10 septembre.
22:59En tout cas,
22:59vous participerez
23:00à ce mouvement ?
23:00Non,
23:02tant que ça sera
23:02des mouvements
23:03qui seront perfides,
23:05soutenus par des gens
23:06qui ne veulent faire
23:07qu'exploser
23:08la société française,
23:10qui paie des filles
23:10pour ne pas les citer,
23:11ça ne m'intéresse pas.
23:12Bon,
23:13merci beaucoup Frédéric
23:14de nous avoir appelés.
23:15Ce que je veux vous dire,
23:17moi madame,
23:17c'est qu'aujourd'hui
23:18je suis chef d'entreprise.
23:20J'ai queuté
23:21deux entreprises
23:22malheureusement
23:22parce que
23:23le Covid
23:24est en passé par là.
23:26J'ai repris
23:26un poste
23:27de salarié
23:27cadre commercial
23:28en parallèle.
23:29Je travaille
23:30les huit semaines
23:30dans mon entreprise.
23:31C'est une entreprise
23:32de quoi Frédéric ?
23:34C'est une petite entreprise,
23:35c'est du petit commerce
23:36mais peu importe,
23:37c'est du petit commerce
23:37où on pourrait gagner
23:38un petit peu notre vie quand même.
23:39Donc vous avez un commerce
23:40et en plus
23:41vous avez un emploi ?
23:42Je suis cadre commercial
23:43pour pouvoir vivre
23:43madame,
23:44d'accord ?
23:45Et pour pouvoir
23:45avoir une retraite décente.
23:48Je travaille
23:48minimum six jours,
23:50six jours et demi
23:50par semaine.
23:52Et là,
23:52pendant mes vacances
23:53du mois d'août,
23:54j'ai remplacé
23:54mes vendeuses
23:55à temps partiel.
23:57Alors c'est vrai
23:58que je n'ai pas fait
23:58du plein temps
23:59pendant le mois d'août.
23:59Pendant mes vacances,
24:00j'ai fait peut-être
24:00du mi-temps,
24:01des choses comme ça
24:02mais en attendant,
24:03j'étais présent au poste
24:04et tout ça
24:04pour pouvoir essayer
24:05d'avoir sauvé
24:06ma retraite.
24:07Aujourd'hui,
24:08ce que je fais
24:09en parallèle,
24:10je suis chef d'entreprise
24:11et je suis en parallèle
24:12salarié,
24:13je ne peux pas cumuler
24:14mes deux retraites.
24:16Encore une fois,
24:16il n'y a que dans le politique
24:17où on peut voir ça.
24:20Avec six jours
24:21de travail
24:21par semaine,
24:23vous nous le disiez.
24:25Merci beaucoup
24:25en tout cas Frédéric
24:26de nous avoir appelés
24:28ce matin.
24:29Merci aussi
24:29pour votre témoignage.
24:31Bonjour Jean-Alphonse Richard,
24:32on reconnaît la petite musique.
24:33Bonjour Amandine Bégaud,
24:34vous la connaissez bien,
24:35vous adorez le fait divers.
24:36J'adore,
24:36moi je rêve
24:37d'être Jean-Alphonse Richard.
24:38Je suis ravi de vous retrouver
24:39ma chère Amandine.
24:40Moi aussi.
24:40Je suis ravi.
24:41Alors écoutez,
24:42dans l'heure du crime,
24:42c'est à 14h,
24:43vous le savez,
24:44on va rester sur un air
24:45de vacances aujourd'hui
24:46puisqu'on va aller
24:46à l'île Maurice,
24:48versant tragique
24:50de l'île Maurice,
24:51avec la mort
24:51de Vanessa Lagesse.
24:53Elle avait 32 ans,
24:54c'est une riche héritière,
24:55on va la retrouver massacrée
24:57dans sa salle de bain,
24:58dans un bungalow
24:59très luxueux.
25:00On s'est acharné sur elle
25:01et manifestement,
25:02c'est quelqu'un
25:02qui la connaissait.
25:04Quelqu'un,
25:04mais qui ?
25:05Alors on va chercher
25:06dans la vie privée
25:07de Vanessa Lagesse
25:08et on va trouver
25:08un amant.
25:09C'est un homme marié,
25:11un riche industriel de l'île,
25:12il s'appelle
25:12Bernard Maigros.
25:13Il va devenir
25:14le suspect numéro 1
25:15et là,
25:16mon récit va commencer
25:18mais le teasing,
25:19comme on dit,
25:20va s'arrêter
25:20parce qu'effectivement,
25:22il va être à l'origine
25:24d'un feuilleton criminel
25:25qui n'aurait pas déplu
25:27à Alfred Hitchcock.
25:28Alors c'est l'affaire
25:29Vanessa Lagesse,
25:30c'est un inédit
25:30de l'heure du crime,
25:32le mystère du bungalow
25:33ensanglanté
25:35et c'est à 14h
25:37dans l'heure du crime.
25:38On sera bien sûr
25:39fidèles au poste.
25:40Merci beaucoup
25:41Jean-Alphonse.
25:42A tout à l'heure.
25:43A tout à l'heure.
25:43Dans un instant,
25:44on continue à parler
25:45finance, déficit public
25:48et intervention
25:49de François Bayrou.
25:50On sera avec Madeleine.
25:51Bonjour Madeleine.
25:53Oui, bonjour
25:53pour les auditeurs.
25:54Bonjour à tous.
25:55Bonjour.
25:55Vous nous appelez d'où ?
25:57Moi, j'appelle
25:58d'un brouillé
25:58dans le Ménéloir.
25:59Bon, et vous êtes prête
26:00à défiler le 10 septembre.
26:01Vous allez nous expliquer
26:02pourquoi dans un instant.
26:03A tout de suite.
26:03Jusqu'à 14h,
26:07Amandine Bégaud
26:08vous donne la parole
26:09sur RTL.
26:1412h30, 14h,
26:15RTL midi,
26:16les auditeurs ont la parole.
26:18Avec Amandine Bégaud.
26:20Je ne suis pas d'accord
26:21qu'on mette systématiquement
26:22à l'index
26:23les catholiques.
26:24Le lundi de Pâques,
26:25tout comme le lundi
26:26de Pentecôte,
26:27ne sont pas des fêtes catholiques.
26:28C'est le gouvernement
26:30qui, à un moment XY,
26:31a décidé sûrement
26:32pour prolonger des fêtes
26:34qui peuvent être
26:34en effet familiales.
26:35Mais ça n'est pas catholique.
26:37C'est un jour normal.
26:38La fête de Pâques,
26:39la fête de Pentecôte,
26:40c'est le dimanche.
26:42Voilà ce message
26:43d'une auditrice
26:44qui n'a pas laissé
26:44son prénom
26:45au 3210.
26:47Vous continuez,
26:48bien sûr,
26:48à réagir
26:49sur cette conférence
26:51de presse
26:52de François Bayrou.
26:52Comment résoudre
26:54ce casse-tête
26:55du déficit budgétaire ?
26:57On en débat avec vous
26:58depuis 13h maintenant
27:00et on accueillait
27:01Madeleine
27:02juste avant la pause.
27:03Madeleine,
27:04vous nous le disiez,
27:05vous êtes retraitée.
27:06Alors moi,
27:07je suis retraitée.
27:08Vous appelez d'où ?
27:09J'appelle d'Avrier
27:10dans le Ménéloir.
27:11Bon.
27:12Et vous,
27:12vous allez défiler,
27:13c'est ça,
27:14le 10 septembre ?
27:15Alors,
27:15mon intention,
27:16c'est d'aller défiler
27:17avec des personnes
27:18de ma famille
27:18mais on voudrait
27:20le faire
27:21sans qu'il y ait
27:22une récupération
27:23de quelques
27:24idéologies,
27:26on va dire.
27:27Nous,
27:27c'est en tant que
27:28Français,
27:28de base
27:29qu'on souhaitait
27:30manifester
27:30pour dire
27:31que l'on n'est pas
27:32d'accord.
27:33C'est vrai
27:33qu'il faut faire
27:34beaucoup d'économies,
27:35ne serait-ce que
27:35pour ce qu'on va laisser,
27:36ce que la France va laisser,
27:38nos enfants et tout ça,
27:39mais c'est surtout
27:40pour dire
27:40que les économies,
27:42on peut peut-être
27:42en faire déjà
27:43parce que nous,
27:44on nous demande,
27:45par exemple,
27:46on va donner
27:47des jours fériés
27:48en moins,
27:49mais est-ce que
27:49nos politiques
27:50versent dans la caisse
27:51pour les jours fériés ?
27:52Est-ce qu'eux,
27:53ils mettent la main
27:53à la poche déjà ?
27:55Et puis,
27:55deuxièmement,
27:56je trouve qu'on a
27:57beaucoup trop de députés
27:58et qu'on pourrait réduire
28:00le nombre de députés
28:01parce que quand on voit
28:02certains qui ne siègent pas
28:04à l'Assemblée nationale
28:05et qui ont leur rémunération
28:07quand même complète,
28:08il y en a qui font du terrain,
28:10il faut reconnaître,
28:10il y en a qui font,
28:11nous,
28:11chez nous,
28:11on en a un qui fait
28:12du bon travail
28:13pour le terrain,
28:14mais je crois qu'il y a
28:15peut-être à revoir
28:15de ce côté-là.
28:16Et eux,
28:17ils donnent vraiment
28:17pour les jours fériés
28:19comme ça.
28:20Et il y a aussi une chose,
28:22c'est que les fonctionnaires,
28:23toutes les mairies,
28:24tout ça,
28:24ces jours-là
28:25ne sont pas ouverts.
28:28Rien n'est ouvert
28:29et eux,
28:29ils donnent
28:29quelques minutes par jour
28:31pour pouvoir rembourser.
28:33Alors là,
28:34l'idée,
28:34en tout cas,
28:35c'est comme ça
28:37que François Bayrou
28:37l'a présenté,
28:38c'est qu'il faudrait
28:39que tous les services
28:39publics suivent,
28:41c'est-à-dire par exemple
28:41que les écoles
28:42soient ouvertes
28:43ces jours fériés
28:45puisqu'on les supprime.
28:46Pour permettre notamment
28:47aux parents
28:47d'aller travailler.
28:49Mais donc vous,
28:50vous êtes prête
28:51à bloquer le pays ?
28:53Alors bloquer le pays,
28:54non.
28:55Mais manifester
28:55pour dire que je ne suis pas
28:57d'accord avec certaines choses,
28:58bloquer le pays,
28:59non,
28:59parce que ça ne servira
29:00à rien du tout
29:00de bloquer.
29:01On voit ce que ça donne
29:02des blocages
29:03et ça dégénère.
29:04Non, non,
29:04c'est simplement,
29:05il se trouve que c'est parti,
29:07sans que ce soit péjoratif,
29:09c'est parti d'un mouvement populaire.
29:11Il faut que ça reste
29:12un mouvement populaire
29:13sans que les syndicats
29:14et autres
29:15politiques s'en mêlent
29:19pour montrer quand même
29:20que les gens de base
29:21qui n'ont pas l'habitude
29:22de s'exprimer
29:23puissent montrer
29:24qu'ils existent
29:25et qu'ils ont des choses
29:26à dire.
29:26Bon, juste d'un mot,
29:27qu'est-ce que pourrait annoncer
29:28François Bayrou
29:29qui vous fasse renoncer ?
29:32Qu'il nous fasse renoncer ?
29:33Écoutez,
29:34je ne sais pas,
29:35par exemple,
29:35ce que j'ai dit,
29:36que les députés...
29:37Supprimer une partie
29:38des 577 députés ?
29:40Non seulement les supprimer,
29:42mais qu'ils nous disent
29:43si eux sont prêts
29:44à mettre la main à la poche,
29:45déjà s'ils la mettent,
29:46par rapport à ce qu'on impose
29:49aux Français de base
29:50qui travaillent,
29:51et aussi supprimer
29:54les jours fériés,
29:55je trouve que c'est ridicule,
29:57ça fait partie
29:57de ce qui existe
29:59et ça devrait subsister.
30:01Merci beaucoup Madeleine
30:02de nous avoir appelé
30:03aujourd'hui au 3210.
30:05Je remercie aussi Gilles,
30:06Magali, Martine,
30:07pour qui c'était
30:08la première prise de parole
30:10sur RTL,
30:11cette conférence de presse
30:12de François Bayrou,
30:13je vous le rappelle,
30:13elle sera bien sûr
30:14à suivre sur RTL.fr,
30:16ça se sera à partir de 16h.
30:17Et puis,
30:18décryptage complet
30:19avec toute la rédaction
30:20autour d'Anne-Sophie Lepix,
30:21ça se sera dès 18h
30:22dans RTL Soir.
30:24Pour l'heure,
30:24il est 13h34
30:25et on va changer de sujet
30:27avec un chiffre
30:28qui m'a fait bondir
30:29ce matin,
30:31un enfant handicapé
30:32sur 10
30:32n'ira pas à l'école
30:34lundi prochain.
30:35Pourquoi ?
30:35Parce qu'il n'y a pas
30:36de solution,
30:37c'est ce que révèle
30:38l'Union Nationale
30:38des Associations
30:39de Parents Handicapés.
30:4138% de ces enfants,
30:4338% des enfants
30:44en situation de handicap
30:45n'auront pas plus
30:46de 6 heures de cours
30:48par semaine,
30:49faute de solutions
30:50adaptées.
30:51Tout ça en 2025,
30:53alors même que c'était
30:53censé être,
30:54on le rappelle,
30:55une des priorités
30:56d'Emmanuel Macron,
30:57un de ses engagements
30:58en tout cas.
30:59On en parle avec vous,
31:01Nelly.
31:01Bonjour Nelly.
31:02Oui,
31:03bonjour,
31:03effectivement.
31:04Oui,
31:04je suis mamie de...
31:06Alors,
31:06je vous appelle
31:07à côté de Fontainebleau.
31:08Oui.
31:09et je suis la mamie
31:10de Katharina,
31:11une petite fille autiste
31:12avec hyperactivité
31:13qui a 4 ans et demi
31:14et je viens de m'apercevoir
31:17qu'elle fait partie
31:18des 38% d'enfants
31:20qui n'ont que 6 heures
31:22de classe.
31:22Enfin,
31:22elle a 6 heures et demie,
31:23elle,
31:23de classe.
31:25Voilà,
31:26elle a l'âge
31:27de rentrer
31:27en grande section,
31:29elle a le niveau
31:30d'une toute petite section
31:33et ses parents
31:35ont dû se battre
31:36justement pour pouvoir
31:37accéder à l'école
31:38pour elle.
31:40Voilà.
31:41Et ça depuis le début,
31:42c'est-à-dire depuis
31:43la petite section ?
31:44Voilà,
31:45depuis la petite section
31:46et en fait,
31:47en petite section,
31:48elle n'avait même pas
31:496 heures de classe.
31:53Voilà,
31:53nous étions en attente
31:54de la réponse
31:55du dossier MDPH
31:56qui met plus de 12 mois
31:57et nous avons obtenu
31:59des notifications
32:00pour qu'elle puisse
32:02intégrer une école.
32:03Alors,
32:04pour les enfants autistes,
32:05ça s'appelle UEMA,
32:06c'est une unité
32:07d'enseignement maternel
32:08autisme.
32:09Et alors,
32:10ce qui est compliqué
32:11à comprendre
32:12pour les parents,
32:12c'est que vous avez
32:13la notification
32:14pour qu'elle puisse
32:15y rentrer,
32:16mais il n'y a pas de place.
32:18Donc du coup,
32:18votre enfant
32:19n'est pas scolarisé
32:21ou très peu scolarisé
32:22dans les classes maternelles
32:24dites classiques.
32:25Donc là,
32:26elle va faire
32:26sa rentrée lundi
32:27ou même...
32:28Elle va faire,
32:28voilà,
32:29elle va faire sa rentrée
32:30en grande section
32:31cette fois,
32:31lundi,
32:33avec,
32:34nous l'espérons,
32:35les 6h30 de classe
32:37qu'elle avait
32:37l'année dernière
32:38puisqu'en plus,
32:39il y a un changement
32:40de directrice.
32:40Et ça veut dire
32:40qu'elle y va tous les jours
32:41à l'école une heure
32:43ou comment ça marche ?
32:43Non,
32:44non,
32:44elle va le lundi
32:462h30,
32:48le mardi 1h30
32:49et le jeudi
32:502h30.
32:51Elle y va le matin.
32:52Bon,
32:52Nelly,
32:53vous restez avec nous.
32:54On va accueillir
32:55Antoine.
32:56Bonjour Antoine.
32:57Oui,
32:57bonjour.
32:58Vous êtes éducateur spécialisé
32:59en Belgique,
33:00c'est ça ?
33:01Oui, c'est ça.
33:01Quand vous entendez
33:02le témoignage de Nelly
33:04dont la petite fille
33:06de 4 ans et demi
33:07n'aura pas plus de 6 heures
33:08de cours par semaine
33:09en grande section
33:10de maternelle
33:11alors même
33:12qu'elle est autiste,
33:13j'imagine que ça vous fait
33:15bondir.
33:16C'est un peu
33:17le serpent
33:17qui se mord la queue,
33:18en tout cas,
33:18un cercle vicieux,
33:19cette petite fille.
33:20j'imagine que
33:21si elle allait plus
33:22à l'école,
33:24ça serait peut-être
33:24un moyen aussi
33:26d'améliorer
33:28sa situation.
33:29Oui,
33:30ça pourrait l'aider,
33:31ça pourrait l'aider
33:33à se stabiliser,
33:34à aussi se développer
33:35des capacités
33:36parce que c'est
33:36l'interaction
33:37qui fait aussi
33:37que ça améliore
33:39l'état des jeunes.
33:41Parce que,
33:42par exemple,
33:42en France,
33:43c'est vrai qu'il y a
33:43très peu de solutions
33:44qui sont apportées
33:45mais ici,
33:46en Belgique,
33:46ils apportent
33:47des solutions
33:48qui sont un peu
33:48plus larges
33:49où l'enseignement
33:51spécialisé
33:52est un peu
33:52plus développé
33:53où c'est un peu
33:55régi sous
33:56différentes formes
33:57où chaque problématique
33:59va être...
34:01on va essayer
34:01d'y apporter
34:02une solution.
34:03Donc,
34:03il y a des écoles
34:04qui vont en fonction
34:07des difficultés
34:08des jeunes,
34:08que ce soit
34:09des troubles autistiques,
34:10des troubles du comportement
34:11ou des troubles dys,
34:14enfin,
34:14etc.
34:15ils vont être
34:16dans une classe
34:17où ils vont pouvoir
34:18trouver un lieu
34:20où ils vont pouvoir
34:20apprendre des choses
34:21et juste se sociabiliser
34:24aussi également.
34:24Des fois,
34:25c'est juste le but,
34:26c'est d'aller à l'école
34:27pour aller à l'école
34:28et puis,
34:29pas forcément avoir
34:30un diplôme
34:30mais au moins
34:30pour aller avoir
34:31des interactions
34:32avec les autres jeunes.
34:34Et ça,
34:34c'est aussi important
34:35parce que j'imagine
34:35que vous,
34:36vous voyez les progrès.
34:37Oui,
34:38il y a un intérêt
34:39à l'école.
34:40On voit que
34:40ça ouvre les jeunes
34:42et puis,
34:44c'est...
34:44ce n'est pas non plus magique
34:45mais ça offre des...
34:48ça ouvre les champs
34:48de sociabilité.
34:49C'est différent.
34:50Antoine,
34:51vous restez avec nous.
34:52Nelly également,
34:53on va faire une toute petite pause.
34:55On se retrouve dans quelques secondes
34:57pour continuer à parler de ça.
34:58Antoine,
34:59vous nous disiez,
35:00en tout cas,
35:01en coulisses au standard,
35:02qu'il y avait beaucoup de Français
35:04qui partaient pour la Belgique.
35:06Alors,
35:06est-ce que c'est la solution
35:08pour votre petite fille
35:09par exemple,
35:10Nelly ?
35:11Est-ce que...
35:12Pourquoi la Belgique
35:13y arrive mieux
35:13que la France ?
35:14On va en débattre
35:15et échanger
35:16dans un tout petit instant.
35:17A tout de suite sur RTL.
35:18Contactez-nous gratuitement
35:20via l'appli RTL
35:21ou au 3210.
35:2250 centimes la minute.
35:24Amandine Bégaud,
35:25RTL Midi,
35:26les auditeurs ont la parole.
35:28Et nous sommes à une semaine
35:30tout pile
35:31de la rentrée scolaire
35:32mais on le disait,
35:3238% des enfants
35:34en situation de handicap
35:36n'auront pas plus
35:36de 6 heures de cours
35:38par semaine.
35:39C'est le cas
35:39de la petite fille
35:40de Nelly Katarina
35:41qui va rentrer
35:41en grande section
35:44de maternelle.
35:45Nelly,
35:46vous êtes toujours avec nous.
35:47Antoine également.
35:47Mais on va passer par
35:48Victor,
35:49Victor Darkas
35:50au niveau des messages.
35:52Beaucoup de messages
35:52sur ce sujet.
35:53Ça fait beaucoup réagir
35:54les auditeurs, Victor.
35:54Ça fait beaucoup réagir
35:55les auditeurs
35:56et particulièrement
35:56les AESH
35:57comme Cinda
35:58qui nous dit,
35:59il faudrait que notre travail
36:00d'AESH
36:01soit mieux reconnu.
36:01il n'est pas attractif
36:03donc les recrutements
36:04sont compliqués également.
36:05Et puis François Adiep
36:06également à AESH
36:08où il y a un gros problème
36:09dans ce système.
36:10Beaucoup de collègues
36:11démissionnent
36:12et pourquoi pas
36:13accueillir une AESH.
36:14Je vous propose donc
36:15Marie.
36:16Bonjour Marie.
36:17Oui, bonjour.
36:18Et merci de prendre
36:19la parole sur RTL.
36:20Vous nous appelez
36:21de Saint-Chamond ?
36:22De Saint-Chamond, oui.
36:24AESH,
36:25on va rappeler
36:25ce que ça veut dire
36:26accompagnant des élèves
36:27en situation
36:28de handicap.
36:29c'est votre métier ?
36:32Alors mon métier
36:33au départ
36:33c'est AMP,
36:35éducatrice en fait.
36:36Là je suis actuellement
36:37à l'ADAPI.
36:39Je travaille à l'ADAPI
36:40parce que je suis obligée
36:41de travailler à côté
36:43de mon métier d'AESH
36:47parce que mon salaire
36:47ne me permet pas
36:48de survivre.
36:49Donc vous avez fait
36:51ce choix depuis
36:52combien de temps ?
36:53Depuis trois ans.
36:55Bon, et quand vous
36:55entendez ces chiffres
36:56un enfant sur dix
36:58qui n'ira tout simplement
36:58pas à l'école,
36:59un enfant handicapé
37:00sur dix,
37:0138% qui n'auront pas
37:02plus de six heures
37:02de cours par semaine,
37:04ça vous étonne ou pas ?
37:05Absolument pas.
37:07J'ai commencé
37:08au collège,
37:10je travaillais à mi-temps
37:11au collège
37:11et sur 13 heures
37:12j'avais 12 élèves.
37:1412 élèves ?
37:15Donc j'avais
37:16une heure par élève.
37:17Par semaine ?
37:19Par semaine, voilà.
37:21Donc je prenais,
37:22je mettais des bouts
37:24de scotch
37:25là où je pouvais en mettre.
37:27J'essayais de faire
37:27ce que je pouvais.
37:28Mais j'imagine
37:29qu'en une heure,
37:29pardon Marie,
37:30on ne peut pas
37:31correctement une heure
37:32par semaine
37:33s'occuper d'un enfant
37:35qui est en situation
37:36de handicap.
37:36D'autant que les handicaps
37:37sont différents,
37:38j'imagine,
37:38les uns des autres.
37:40Des enfants avec
37:40des niveaux différents,
37:42des âges différents.
37:44Complètement.
37:45L'année dernière,
37:46je me suis occupée
37:47de deux enfants autistes,
37:49un en grande section,
37:50un autre en moyenne section.
37:54Cette année,
37:54je ne les ai pas,
37:55ni l'un ni l'autre.
37:56Ça fait deux ans
37:56que je m'occupe d'eux
37:57et cette année,
37:58on me les a enlevés.
37:59Je ne les aurais pas.
38:01Pourquoi ?
38:01Je ne sais pas.
38:03Et pourtant,
38:03ils ont toujours besoin
38:04de quelqu'un.
38:05Alors,
38:06ils vont avoir
38:06quelqu'un d'autre.
38:07J'ai mis en place
38:08pendant deux ans
38:09des choses
38:11qui leur ont permis
38:13à tous les deux
38:13de pouvoir canaliser
38:15l'énergie qu'ils ont.
38:17En l'occurrence,
38:18il y en a un
38:18qui est hyperactif.
38:21Mais non,
38:22je ne sais pas.
38:22Ma collègue fera
38:23ce qu'elle pourra
38:24quand elle les récupérera.
38:26C'est malheureux à dire,
38:27mais c'est comme ça.
38:28Et puis,
38:29sur les deux,
38:30il y en a un
38:31qui va rentrer en CP.
38:32et il n'a pas sa place
38:34en CP,
38:35malheureusement,
38:36parce qu'il n'a pas
38:37la capacité
38:38d'écoute,
38:40d'entendre.
38:41Il ne peut pas
38:41entendre les choses
38:43comme d'autres enfants
38:44peuvent le faire.
38:45Et il prend la place,
38:46c'est malheureux à dire,
38:47d'un autre enfant
38:48qui, lui,
38:49a la capacité
38:50de rentrer en CP.
38:53Mais voilà,
38:54et cet enfant
38:54ne pourra pas
38:55rentrer en CP.
38:56Pourquoi ?
38:57Parce qu'on ferme
38:57les IME.
38:59Les instituts
39:00qui sont adaptés
39:01pour ce type
39:03de handicap.
39:04Marie,
39:04vous restez avec nous.
39:05On va accueillir Marion.
39:06Bonjour Marion.
39:08Vous êtes, vous,
39:09institutrice
39:10en maternelle.
39:12Pendant qu'on écoutait,
39:14Marie,
39:14je cherchais
39:15cette phrase
39:16d'Emmanuel Macron
39:17qui a plusieurs reprises
39:18dit en faveur
39:19de l'inclusion.
39:20En septembre 2020,
39:21il disait
39:22aucun enfant
39:23ne doit se retrouver
39:23sans solution
39:24de scolarisation.
39:25On est clairement
39:26loin du compte.
39:27Vous qui êtes
39:27institutrice
39:28en maternelle,
39:29comment ça se passe ?
39:31Ça devient
39:31de plus en plus compliqué
39:33d'année en année.
39:35En fait,
39:36on n'a pas du tout
39:37de structure
39:38pour des enfants
39:39à handicap lourd.
39:41Résultat,
39:41ces enfants
39:42qui devraient
39:43se retrouver
39:43en IME
39:44ou dans des centres
39:45vraiment spécialisés
39:46se retrouvent
39:46dans les classes.
39:48Et ce n'est pas
39:48du tout adapté
39:49pour eux.
39:50Et on se retrouve
39:50avec des situations
39:51de violence,
39:52avec des enfants
39:52qui...
39:53Moi,
39:53j'ai eu le cas
39:53d'un enfant
39:54qui a jeté une chaise
39:54à travers la classe,
39:55qui se roule par terre,
39:56qui agresse son AUSH,
39:59parce qu'en fait,
39:59il est en souffrance.
40:01Il n'a pas sa place
40:02à l'école
40:03parce qu'il se sent
40:04agressé toute part,
40:05le bruit.
40:06Ils ont besoin
40:07d'un autre cadre
40:08et ses enfants,
40:09on les intègre.
40:10Alors moi,
40:10je suis pour l'intégration,
40:12j'ai eu l'année dernière
40:12également,
40:13des enfants tout
40:13autistiques
40:14qui ont progressé,
40:15j'ai réussi à l'être
40:15à progresser,
40:16je vais avoir
40:16un enfant prisonnier
40:17qui a la rentrée,
40:18pas de souci.
40:19Si l'école est bénéfique,
40:20il fait progresser,
40:21oui,
40:21mais dans des cas
40:22vraiment extrêmes.
40:23En fait,
40:25ce que vous dites,
40:25il faut plus d'AESH,
40:28je rappelle ce que ça veut dire,
40:29accompagnant des élèves
40:30en situation de handicap,
40:32donc ça,
40:32il en faudrait plus.
40:34Il faut plus de structure.
40:35Parce que quand on entend
40:36Marie nous dire
40:37qu'elle a accompagné
40:3713 ou 14 enfants,
40:3914 enfants,
40:40je crois,
40:40en 13 heures,
40:41enfin,
40:41une heure par semaine,
40:42en gros,
40:43l'année dernière,
40:44pardon,
40:44mais ça ne sert pas à grand-chose,
40:45Marion,
40:45vous êtes d'accord ?
40:46On est tout à fait d'accord.
40:47Alors en maternelle,
40:48ça ne se passe pas comme ça.
40:49Ils ont un nombre d'heures,
40:51donc ils ont par exemple
40:5212 heures
40:52et ils vont avoir leur AESH
40:54tous les jours.
40:55Ce qui va leur permettre
40:56de progresser.
40:58Mais comme je dis,
40:59quand ils progressent,
41:00oui,
41:00mais le problème
41:01est que certains enfants
41:03n'ont pas leur place à l'école.
41:05Je suis désolée
41:05parce que le handicap
41:06est si profond
41:07que cet enfant
41:08est en souffrance,
41:09il met tout le monde
41:10en souffrance,
41:10les AESH en souffrance.
41:12Vous êtes d'accord
41:12avec ça, Marie ?
41:14Complètement.
41:14Oui.
41:15Avec complètement.
41:15Donc il faut plus
41:16de structure aussi,
41:17pas que des moyens
41:18humains en AESH.
41:20Excusez-moi,
41:20mais l'école coûte moins cher
41:21que des VME.
41:23Et vous parliez
41:24de la Belgique.
41:25Vous parliez de la Belgique,
41:26mais le nombre de personnes
41:27qui partent en Belgique
41:29parce qu'il n'y a pas
41:30de place ici.
41:31Mais merci,
41:32M. Macron,
41:33mais il faut y a K,
41:35c'est facile,
41:35il faut y a K.
41:36mais ça coûte moins cher.
41:38Donc on ferme les VME
41:39et puis on nous les refile
41:40à l'école.
41:42Et c'est pas péjoratif
41:44ce que je dis,
41:44on nous les refile à l'école,
41:45mais comme dit Marion,
41:47c'est ça ?
41:47Oui.
41:50Tout le monde est en difficulté
41:51parce que les élèves,
41:52les élèves neurotypiques,
41:54eux doivent supporter ça
41:55et tout en essayant d'apprendre
41:58comme ils peuvent.
41:59Mais quand une table vole,
42:00quand des chaises volent
42:03au milieu de la table.
42:03Des choses bonnes,
42:04il faut le dire.
42:05Voilà.
42:07Oui,
42:08tout le monde est en difficulté.
42:09C'est catastrophique,
42:10l'école inclusive.
42:11Excusez-moi,
42:12mais c'est catastrophique.
42:13C'est une...
42:13Oui, t'es aussi.
42:14Non, pas pour tout ça.
42:16Pas pour tout.
42:17Pas pour tout,
42:17on l'a bien compris.
42:18Merci à toutes les deux,
42:19Marie et Marion.
42:21Par avance,
42:21je vous souhaite
42:22une bonne rentrée
42:23dans une semaine pile.
42:26Peut-être que vous rentrez
42:27d'ailleurs dès vendredi, Marion.
42:30Nelly,
42:30vous faites un gros bisou
42:31pour nous à Katharina.
42:34C'est sûr,
42:34parce qu'elle est très attachante.
42:36J'espère vraiment
42:37que vous allez avoir...
42:40que ses parents vont arriver
42:41à avoir un peu plus d'heures
42:44ou en tout cas une place
42:45dans un établissement.
42:47J'espère,
42:47parce qu'elle est sur l'île d'attente
42:49et je rejoins tout à fait
42:49la position de l'AESH
42:51et de l'institutrice.
42:53On nous donne des notifications,
42:56mais en fait,
42:57il n'y a pas de place.
42:58Et ça ne suit pas.
42:59Merci beaucoup.
42:59Gros bisous à Katharina.
43:01Vous restez avec nous
43:02sur RTL.
43:02Dans un temps petit instant,
43:03on va changer complètement
43:05de sujet ce soir.
43:06Il faut être sur M6.
43:0921h10,
43:09le retour de l'amour
43:10est dans le pré.
43:11On a une petite surprise
43:12pour vous.
43:13Karine Lemarchand
43:13est avec nous
43:14dans un instant.
43:14On va tout de suite.
43:16Jusqu'à 14h,
43:17RTL midi,
43:18les auditeurs ont la parole.
43:20Avec Amandine Bégaud.
43:23Vous écoutez RTL midi,
43:24les auditeurs ont la parole.
43:25Et cette musique,
43:31ce générique
43:31qui sera de retour
43:32dès ce soir,
43:3321h10 sur M6,
43:34l'amour est dans le pré,
43:35bien sûr.
43:36Bonjour Karine.
43:37Bonjour Amandine.
43:38Bonjour à toutes et à tous.
43:39Karine Lemarchand
43:40qui nous fait le plaisir
43:40de nous faire un petit coucou
43:42sur RTL.
43:44Alors,
43:44on en parlait
43:45avec Isabelle Morini-Bos,
43:46qui elle a déjà eu la chance
43:47de voir le premier épisode.
43:49Et elle nous a dit
43:50tout à l'heure,
43:50Karine,
43:51ils sont hyper attachants
43:52cette saison.
43:53C'est vrai ça ?
43:54Ils sont hyper attachants
43:55toutes les saisons.
43:56Mais c'est vrai quand même
43:57que cette saison,
43:58ils sont,
43:58je ne sais pas,
43:59un petit...
44:00Comme s'ils avaient fait
44:01un chemin intérieur personnel
44:02déjà avant de s'inscrire.
44:03Ils sont vraiment
44:04archi prêts pour l'amour.
44:06Toujours gentils,
44:07bienveillants.
44:09J'ai l'impression
44:09qu'on n'aura pas de gouja
44:10cette année.
44:11Pas trop.
44:12Pas trop.
44:13Bon, vous avez un chouchou ?
44:15Ou pas ?
44:15Je ne peux jamais le dire.
44:16Si je le dis,
44:17ça fait de la peine aux autres.
44:18Non, mais vous en avez un,
44:19forcément.
44:20Non ?
44:20On en a toujours
44:22quand on fait les portraits.
44:23Nous, quand on regarde,
44:24Karine,
44:25on a tout de suite
44:25un chouchou.
44:27Donc, j'imagine que vous aussi.
44:28Moi, j'ai de l'avance sur vous.
44:29Alors, en général,
44:30vous avez des chouchous,
44:31mais vous changez
44:31au cours de la saison.
44:32C'est-à-dire que vous avez des chouchous.
44:33Puis quand vous voyez
44:33comment ils se comportent
44:34avec la femme, etc.,
44:36parfois, ça change.
44:37C'est vrai.
44:38Bon, ça fait 20 ans
44:39que ça dure.
44:40On rappelait les chiffres
44:41d'audience
44:41qui sont complètement incroyables.
44:43C'est quoi la recette
44:44du succès, Karine ?
44:46C'est les téléspectateurs
44:47déjà qui décident.
44:49Je pense que c'est
44:50la sincérité,
44:51l'authenticité.
44:52Ce ne sont pas des gens
44:53qui jouent,
44:54qui ont des valeurs
44:54qui se perdent aussi.
44:56On sent bien
44:56qu'ils ont sacrifié
44:57leur vie à leur travail.
44:58Et puis, leur rapport
44:59à l'amour
44:59est extrêmement sain.
45:01C'est-à-dire qu'ils ne cherchent
45:02pas la plus belle,
45:05la plus intelligente,
45:06la plus riche.
45:06Ils cherchent une femme
45:07qui les aimerait en retour
45:08et avec qui
45:09ils vivraient des choses simples.
45:11Et quand on vient des villes,
45:13on se dit
45:13on est peut-être un peu dénaturés
45:14quand même dans nos demandes.
45:16Et on a beaucoup parlé,
45:18Karine, des agriculteurs.
45:19Vous êtes d'ailleurs
45:19beaucoup mobilisés
45:20à leur côté.
45:22Il y a eu ces manifestations
45:23à plusieurs reprises.
45:25Est-ce que c'est quelque chose
45:26que vous ressentez
45:27quand vous enregistrez
45:29les émissions ?
45:31Leur mal-être ?
45:32Oui, ce mal-être.
45:33Ah oui, bien sûr.
45:34Plus encore
45:35qu'il y a quelques années
45:36quand vous avez commencé ?
45:38Ce n'est pas que c'est plus.
45:40C'est que j'ai l'impression
45:41maintenant
45:42que les Français
45:42en ont pris conscience.
45:44Donc, ils se sentent
45:44peut-être moins seuls
45:45dans cette demande
45:47qui est devenue légitime.
45:48Mais pour autant,
45:49ce qui est terrible,
45:50c'est que malgré
45:50les manifestations
45:51et malgré l'élan du public,
45:53les politiques ne prennent
45:54pas de décisions
45:55qui vont améliorer
45:56leur qualité de vie.
45:57Et donc,
45:58ils se sentent entendus
45:59du peuple
45:59mais pas des décideurs.
46:01Et ça, ce n'est pas possible.
46:02Donc, ça devient
46:03de plus en plus rageux.
46:04Bon, ce sera ce soir
46:05à 21h10.
46:06Karine,
46:06j'ai une petite surprise.
46:08On a deux anciens
46:09de l'amour et d'empré.
46:11Bonjour, Pierre et Frédéric.
46:13Bonjour.
46:14Bon, racontez-nous.
46:15C'est quelle saison, vous ?
46:19La saison 7 en 2012.
46:21Vous vous souvenez de tous, Karine ?
46:23Oui, je me souviens de tous.
46:25Racontez-nous, Pierre.
46:27Écoutez, moi,
46:29ça a été une aventure extraordinaire.
46:30J'avais 36 ans.
46:31Je n'avais jamais vécu
46:32avec personne.
46:33Je n'avais pas connu l'amour.
46:34Et en 48 heures,
46:36j'ai rencontré ma femme,
46:37Frédéric,
46:37qui partage ma vie encore
46:39aujourd'hui avec moi
46:40après 13 ans.
46:41et on a un garçon de 12 ans.
46:43Et on est tellement fiers
46:45que ça continue.
46:46Elle est devenue agricultrice.
46:47Elle a passé son tour.
46:48Elle est devenue agricultrice.
46:49Voilà.
46:49Nous sommes associés en GAEC
46:50pour le meilleur
46:51et pour le pire
46:52parce que c'est compliqué,
46:53l'agriculture.
46:54Mais ce qui est formidable,
46:55c'est que ça continue.
46:56Et on a une saison 19
46:57extraordinaire.
46:59Et il n'y a aucune nostalgie
47:00chez nous.
47:00On est tellement heureux
47:01de voir ces nouvelles saisons
47:02arriver.
47:03Et j'invite tous les téléspectateurs
47:04ce soir à être devant
47:05leur poste de télé
47:07et regarder
47:07comment ces garçons
47:09et ces filles
47:09vont évoluer
47:10au fur et à mesure
47:11parce que c'est ça aussi
47:11qui est intéressant.
47:12Et Frédérique,
47:13quand vous avez vu Pierre
47:14à l'époque apparaître
47:15sur votre écran de télé,
47:16tout de suite,
47:17vous vous êtes dit
47:17c'est l'homme de ma vie ?
47:19En fait,
47:20c'est des choses
47:20qu'on ne s'explique pas.
47:21Moi,
47:21je n'étais pas forcément
47:22décidée à aller
47:24avec un agriculteur.
47:25C'est juste
47:26un concours de circonstances.
47:28Quand je l'ai vu,
47:28en fait...
47:28Elle venait du Club Med
47:29pour vous dire.
47:30Ah oui,
47:31c'est un autre décor.
47:32Oui,
47:33c'est un autre décor.
47:34C'est sûr.
47:35Non,
47:35mais quand je l'ai vu,
47:40qui était parfaite,
47:42j'ai senti
47:42qu'il y avait de la culture
47:43et la main
47:45sur l'alambique.
47:46Sur son gros alambique
47:48comme disait Karine
47:49à l'époque.
47:50Quand même.
47:51Bien sûr.
47:52Non,
47:52non,
47:52mais voilà,
47:54ça a été un coup de foudre
47:55et je pense que
47:57voilà,
47:58c'est comme ça
47:58que ça marche
47:59l'amour est d'entrée.
48:00On ne vient ni
48:00pour passer à la télé
48:01ni pour rencontrer
48:02des agriculteurs.
48:04On a un coup de cœur,
48:05on écrit
48:05et quand c'est la vie,
48:06quand c'est notre voix,
48:07c'est tout tracé.
48:09Bon,
48:09Karine,
48:09le marchand,
48:10c'est quand même assez magique.
48:11Donc,
48:12un bébé pour Pierre et Frédéric
48:13qui a grandi depuis
48:14plus de 100 bébés
48:15tout à l'heure
48:16me disait Isabelle Morinibos,
48:17c'est ça ?
48:18Ah bah oui,
48:19l'hiver est rude
48:19la campagne.
48:21Non,
48:22mais j'imagine
48:22que ça vous fait...
48:24Enfin,
48:24c'est pas une émission
48:25comme les autres.
48:26C'est merveilleux.
48:26Mais non,
48:27mais parce qu'on sait aussi
48:28que l'agriculture se meurt
48:30et qu'il faut renouveler
48:32et que c'est quand même
48:33mieux de transmettre sa ferme
48:35et que les agriculteurs,
48:36souvent,
48:37quand on fait leur portrait,
48:38ils nous parlent
48:39de leur crainte
48:40que la lignée s'arrête.
48:41C'est très important
48:42la lignée chez eux
48:43parce qu'on les a éduqués
48:43aussi là-dedans
48:44et que les ancêtres
48:46ont tellement souffert,
48:47tellement travaillé
48:48pour essayer de construire,
48:50pour avoir des lopins de terre,
48:51etc.
48:51que le fait que ça s'arrête,
48:52pour eux,
48:53c'est un crève-cœur
48:54au-delà de l'histoire d'amour
48:55qui ne s'est pas construite.
48:56Donc,
48:57ça permet aussi
48:58de faire préserver
49:00une agriculture
49:00qui est fondamentale
49:01pour la France,
49:02pour notre autonomie.
49:03On a des anciens candidats,
49:05un couple qui s'est rencontré
49:06grâce à vous,
49:07Karine,
49:08de fidèles téléspectateurs également.
49:10Bonjour Marina.
49:11Oui,
49:11bonjour.
49:12Vous êtes vous-même
49:13agricultrice
49:14et vous regardez
49:15chaque année
49:16L'amour est dans le pré.
49:17Oui,
49:18chaque année.
49:18Vous êtes où ?
49:19Moi,
49:20je suis dans le Puy-de-Dôme.
49:22Chaque année,
49:23c'est un vrai plaisir
49:25de retrouver Karine Lemarchand
49:26qui sait exactement
49:28dépeindre le problème
49:29du monde rural
49:30et qui est aussi sincère
49:32que les agriculteurs
49:33qu'on voit dans les portraits
49:33et qu'on retrouve chaque année
49:35fidèlement.
49:36Bon,
49:37et je ne sais pas
49:38quelle est votre situation familiale
49:40mais est-ce qu'un jour
49:41vous vous êtes dit
49:42tiens,
49:42je pourrais moi aussi participer ?
49:45Aujourd'hui,
49:47non,
49:47mais peut-être
49:49parce que oui,
49:49une fois,
49:50j'ai peut-être pensé
49:50mais c'est vrai
49:51que c'est un pas à faire aussi.
49:53Il faut avoir du courage
49:53pour faire une telle émission
49:54et se mettre face au public.
49:58Mais c'est vrai
49:58que c'est fidèlement retranscrit
50:01et c'est avec émotion
50:03qu'on y retrouve
50:04et c'est vrai
50:04que tout ce que Karine a dit
50:06sur la transmission
50:07et la pénibilité du travail,
50:09c'est exactement ça
50:11et c'est des années de labeur,
50:13des décennies de labeur
50:14et c'est vrai
50:16que c'est avec les tripes
50:17qu'on fait ce métier
50:18et c'est le plus beau métier
50:19du monde,
50:20le plus difficile
50:20mais le public
50:23sait notre travail
50:26et reconnaissant,
50:27on nous soutient tout le temps
50:28mais c'est vrai
50:28que c'est toujours
50:29que vous trouvez aussi Marina
50:30peut-être que ça a changé
50:31le regard de certains
50:32notamment des citadins
50:33sur votre métier.
50:36Oui, il y a beaucoup de
50:37moi cet été,
50:38il y a beaucoup de personnes
50:39qui sont venues visiter ma ferme
50:40et qui ont dit
50:41c'est vrai effectivement
50:42on voit que c'est pénible
50:43et tout
50:43mais vous faites vraiment ça
50:44toute seule et tout
50:45mais c'est difficile
50:45c'est vrai qu'on sent
50:47qu'il y a quelque chose
50:48et ils ont envie de nous contacter
50:49ils ont envie de se rapprocher
50:50de nous
50:51mais peut-être qu'il faudrait
50:51développer justement
50:52ce contact
50:53entre les fermes.
50:55L'agritourisme
50:56c'est quelque chose
50:57qui se développe
50:58il y a des régions
50:58qui investissent
50:59pour aider les agriculteurs
51:00moi je suis là
51:00dans la région sud
51:01et la région sud
51:02elle donne de l'argent
51:03aux agriculteurs
51:04pour qu'ils puissent ouvrir
51:05dans de bonnes conditions
51:06justement
51:06pour faire ce pont
51:07entre les urbains
51:08et les ruraux
51:09il faut que nos enfants
51:10des villes
51:11sachent que
51:12le lait ça ne pousse pas
51:14dans une brique
51:14ça s'appelle
51:17les vraies valeurs
51:17et puis ça s'appelle
51:18le respect du travail
51:19et le respect
51:20que ce n'est pas de manger
51:22de gâcher ce qu'on mange
51:23c'est déjà de planter
51:24une pomme de terre
51:25c'est de travailler la terre
51:26c'est de respecter tout
51:27Bon et Pierre et Frédéric
51:29vous êtes tous en contact
51:30les anciens
51:31de l'amour et dans le pré
51:32c'est ça
51:32et d'ailleurs souvent
51:33autour de Karine je crois
51:34Ah oui mais Karine
51:35depuis des années
51:37fédère les après
51:39amour et dans le pré
51:39elle a toujours été présente
51:41pour nous
51:42au salon de l'agriculture
51:43c'est vrai qu'ensuite
51:44nous on a créé
51:44une association
51:45qui s'appelle
51:45l'ADP Tour
51:46on essaye justement
51:47de promouvoir
51:47ces métiers
51:48et cette transformation
51:49en vente directe
51:50et puis de toute façon
51:51le plus bon pont
51:51de l'agriculture
51:52vous parlez d'un pont
51:53c'est Karine Lemarchand
51:55elle est là avec son côté
51:56un peu mannequin
51:57magnifique
51:58et puis finalement
51:59elle met vraiment
51:59les mains dans la bouse
52:00et elle montre
52:01qu'elle est notre quotidien
52:02et je pense qu'à travers elle
52:03beaucoup de gens
52:04se retrouvent
52:04et retrouvent
52:05ses vraies valeurs
52:06puisque la plupart
52:07de vos auditeurs
52:07ils ont des origines agricoles
52:08mais ils ont peut-être
52:09oublié comment ça marche
52:10et on a beaucoup
52:11d'agriculteurs aussi
52:12qui nous écoutent
52:12j'en profite pour les envasser
52:13dans le tracteur
52:15et dans les fermes
52:16les vaches nous écoutent
52:17voilà
52:17un grand merci à vous
52:19Pierre, Frédéric, Marina
52:21mon merci aussi à vous
52:23Karine
52:24de nous avoir offert
52:25ce petit cadeau
52:26vous êtes un amour
52:27on vous retrouve donc ce soir
52:2821h10 sur M6
52:30l'amour est dans le pré
52:31il est bientôt 14h sur RTL
52:33dans un instant
52:33l'heure du crime
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