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  • il y a 6 semaines
Jeudi 23 octobre 2025, retrouvez Stéphanie Grandiau (directrice générale adjointe et DRH, ISOSPACE), Florence Kabut (responsable retour au travail, Hope), Marine Liboz (fondatrice, OFF-WORKS) et Maxime Sbaihi (Économiste et directeur stratégique, Club Landoy) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans SmartJob, votre rendez-vous emploi RH Management,
00:12débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:16Bien dans son job, tiens, la fiche de paix.
00:18Alors là, c'est vraiment l'objet qu'on lit tous, qu'on est censé tous lire.
00:22Pas sûr, on en parle avec Maxime Zbaï, il est économiste et directeur stratégique au Club Blondois.
00:27Vous allez voir, il nous éclaire sur des points très précis de cette feuille de paix que finalement on ne lit pas.
00:32Le cercle RH, on va parler du cancer du sein.
00:35Octobre Rose oblige des initiatives, des actions concrètes dans les villes, dans les associations, mais aussi dans les entreprises.
00:42Que doit faire justement l'entreprise en matière de prévention ?
00:45On en parlera avec Stéphanie Grandiaux, elle est directrice générale adjointe chez Isospace.
00:49Florence Cabut, touchée par un cancer du sein, elle travaille aujourd'hui chez Hop.
00:54Elle accompagne justement ces femmes touchées par un cancer pour revenir à l'emploi.
00:58Et en terminant notre émission avec Fenêtre sur l'emploi, combattre le jeunisme dans la com et le marketing.
01:03Il n'y aurait que des jeunes dans la com et le marketing, on en parlera avec Marine Liboz.
01:07Elle dirige Off Work, elle va tout nous expliquer.
01:09C'est une seigneur assumée, dit-on.
01:12On l'accueillera à la fin de notre émission.
01:13Tout de suite, c'est bien dans son job.
01:14Bien dans son job pour parler d'un sujet important.
01:30On dit que les Français ne lisent pas, ce n'est pas vrai.
01:32Les Français lisent, ils lisent un outil, c'est leur feuille de paye.
01:35Ils l'ouvrent, ils la regardent, soit sur Internet, soit en papier.
01:38On va en parler avec vous, Maxime Zbailly, économiste, directeur stratégique du Club Landois.
01:44Le Club Landois créé en 2019 par Bayard et qui regroupe beaucoup d'entreprises.
01:49Vous réfléchissez à beaucoup de sujets, les aidants, les seniors.
01:52Là, vous faites un focus sur la culture économique et la fiche de paix.
01:57D'abord, premier sujet, vous dites que cette fiche de paix, elle est quoi ?
02:02Elle est le miroir de notre modèle social ?
02:05Sauf que quand on dit ça, les Français ne s'en rendent pas compte.
02:07Oui, en fait, on s'est intéressé à la fiche de paix parce qu'on fait les 80 ans de la sécurité sociale ce mois-ci.
02:11Et en fait, sur la fiche de paix, on a tout le modèle social français.
02:15Toutes les lignes, les cotisations, les circuits de financement, tout ça est dans cette fiche de paix
02:20qui est quand même assez longue, assez complexe à comprendre.
02:23Et donc, on voulait nous analyser, avec des questions qu'on n'a jamais posées aux Français,
02:27la compréhension de la fiche de paix pour voir s'ils arrivent à comprendre aussi
02:30le fonctionnement du modèle social derrière qui est inventé,
02:33mais dont on réalise que finalement, c'est très compliqué à comprendre.
02:36Ils la comprennent ou pas, cette fiche de paix à travers le modèle social, les retraites,
02:40les cotisations pour les syndicats, puisqu'ils ne le lisent pas forcément,
02:44mais il y a aussi une cotisation pour le dialogue social ?
02:46Est-ce qu'ils le comprennent ?
02:48Alors, ce qui est sûr, c'est qu'ils la lisent.
02:49Ce qui est très intéressant, ce qui ressort de l'enquête,
02:52c'est qu'en fait, on a 64 portes portant des salariés qu'on a sondés,
02:55puisqu'on a sondé les salariés publics-privés, qui la lisent.
02:58Donc, ça fait 15 millions de Français qui lisent chaque mois leur fiche de paix.
03:00C'est le mensuel le plus lu de France, concrètement.
03:03Il n'y a aucun média, aucun mensuel qui arrive à la moitié de ce niveau.
03:07Donc, c'est très lu.
03:08Et en fait, quand on commence à regarder ensuite sur les difficultés de compréhension,
03:12on s'aperçoit qu'une majorité de gens disent qu'ils sont, premièrement,
03:15incapables de repérer des erreurs.
03:17Deuxièmement, qu'ils trouvent très complexes à comprendre.
03:20Et puis, en fait, on est remonté un petit peu les lignes
03:22pour leur poser des questions avec des quiz, avec des affirmations,
03:25pour essayer de voir si vraiment ils comprennent comment fonctionne le modèle social.
03:28Alors, qu'est-ce qui sort ?
03:29Alors, ce qui ressort, c'est qu'il y a certaines choses qui sont assez bien assimilées.
03:33Le fait que l'impôt sur le revenu est prélevé à la source,
03:35que c'est sur la fiche de paix.
03:36Ça, c'est clair.
03:36Le fait que la mutuelle, on la voit aussi sur la fiche de paix.
03:40Là où ça nous a quand même étonnés, pour ne pas dire un petit peu inquiétés,
03:43c'est sur les retraites.
03:44On a testé une affirmation qui est
03:46« mes propres cotisations retraite financent ma future pension de retraite ».
03:50Ça, c'est vrai en capitalisation, quand vous mettez de l'argent de côté.
03:53Sauf qu'en France, on est en répartition.
03:54C'est ça.
03:54Et donc, en fait, il y a la moitié des répondants qui nous disent « c'est faux ».
03:59Donc, je suis conscient que je ne cotise pas pour ma future retraite.
04:03L'autre moitié, en fait, ou se trompe, ou ne sait pas répondre.
04:07C'est-à-dire qu'on a la moitié des salariés français,
04:09ce qui ressort de notre étude,
04:10qui, en fait, n'assimile pas la logique quand même assez basique
04:14par répartition de notre système de retraite,
04:17qui veut qu'on cotise aujourd'hui pour les retraités d'aujourd'hui.
04:19Tout ce qui est dit dans les grands débats politiques,
04:22les grands discours politiques générales,
04:24passe au-dessus de la tête de la moitié des Français.
04:25Alors, la moitié des salariés sondés,
04:27mais oui, globalement, il y a,
04:29et ça a été prouvé par d'autres études aussi,
04:30il y a quand même une grosse incompréhension.
04:32Et on est souvent dans des débats
04:34où les gens raisonnent par capitalisation,
04:35dans un système par répartition.
04:37Et donc, ça, il faut bien l'avoir en tête,
04:38parce que ça veut dire qu'il faut faire quand même
04:39beaucoup de pédagogie, déjà.
04:40Il y a un travail d'éducation économique et financière à faire,
04:43avant, effectivement, de faire des gros débats stratosphériques sur les retraites.
04:46Donc, vous parlez à Sébastien Lecornu,
04:47à tous ceux qui travaillent sur le budget,
04:48faites de la pédagogie.
04:49Un mot, quand même, entre le brut et le net,
04:51qui est un énorme sujet de la feuille de paye,
04:54c'est-à-dire qui ramène au débat des cotises salariales et patronales.
04:57Alors, il suffit d'en regarder un bulletin de paix,
04:59c'est incompréhensible, on ne sait pas ce qui est pas...
05:01C'est très complexe.
05:02Est-ce qu'on peut simplifier ?
05:04Alors, c'est difficile de simplifier
05:06quand le modèle derrière est très complexe.
05:08Mais, par contre, ce qui est sûr,
05:09c'est que cette distinction entre cotisation salariale et patronale,
05:13qui est assez fictive,
05:14parce qu'en réalité, dans la réalité économique,
05:15entre le coût total de l'employeur et ce que touche le salarié,
05:18c'est de nature unique.
05:19Mais ce qu'on voit, en fait,
05:20c'est que cette distinction, elle rajoute du flou au flou.
05:22Parce que dans notre étude,
05:23on s'aperçoit que les deux tiers des salariés sondés
05:25définissent mal ce qu'est le salaire brut.
05:27Ils le définissent comme étant le salaire
05:29que l'employeur donne avant tout prélèvement obligatoire.
05:32Et donc, en fait, on s'aperçoit que les cotisations patronales
05:34sont invisibilisées, voire complètement oubliées.
05:37Et ça, c'est très inquiétant pour trois raisons.
05:40Premièrement, parce que le salaire brut,
05:41si l'employé et l'employeur n'ont pas la même définition,
05:43c'est quand même là-dessus qu'on négocie les salaires annuels.
05:47Deuxièmement, ça éclipse complètement
05:48le cofinancement du monnaie social par l'entreprise,
05:51puisque beaucoup de droits sociaux
05:52sont cofinancés par l'entreprise.
05:53Je rappelle que la famille, l'accident du travail notamment,
05:56sont uniquement en part salariale, en part patronale.
06:00Et puis, troisièmement, le problème...
06:01Grand débat du MEDEF, si je peux me dire mal.
06:02C'est un grand débat qui dure depuis des années,
06:04depuis des décennies même.
06:05Et puis, troisièmement, en fait,
06:06ils sous-estiment complètement quel est le coût total du travail.
06:11Et ça, on le voit bien dans notre étude,
06:12en fait, la moitié des salariés sondés
06:13sous-estiment le coût total du travail.
06:15Je vous rappelle qu'aujourd'hui, en moyenne,
06:16un salarié touche la moitié sur son compte en manque
06:19de ce qu'il coûte à l'employeur.
06:20Le grand débat, 100 et 200 au total versé.
06:24Le salarié reçoit 100, on a versé 200.
06:26Merci Maxime Zbailly.
06:27a creusé à la fois cette étude sur la feuille de paye
06:30et vous allez plus loin au Club Londoie
06:32parce que vous êtes économiste
06:33et vous allez porter aussi tout un travail
06:34sur l'éducation, quoi, à la finance
06:37et à l'éducation financière.
06:39C'est un gros sujet sur lequel on est en train
06:42vraiment de s'investir.
06:43C'est l'éducation économique et financière.
06:44On pose le constat,
06:45mais c'est bien aussi d'apporter des solutions.
06:47Et donc, le 20 novembre,
06:48on organise à la communale de Saint-Ouen
06:49un gros événement qui s'appelle
06:50« T'as vu ton aide ? »
06:51Grand public, tout le monde est le bienvenu,
06:53où on va déjà matérialiser la fiche de paye
06:56dans une tour légaux pour faire comprendre aux gens.
06:58On aura plein d'ateliers de solutions
06:59pour répondre aux questions
07:00que les Français se posent
07:01mais qui n'osent peut-être pas forcément
07:02explorer d'eux-mêmes.
07:04On a pris un peu de retard,
07:05mais c'était important d'avoir cette date.
07:06Le 20 novembre,
07:07« T'as vu ton aide ? »
07:08J'adore ce titre.
07:09Merci Maxime Zbailly du Club Londoie.
07:11Passionnant, cette fiche de paye.
07:13Allez donc la regarder,
07:13vous la regarderez différemment.
07:15On tourne une page tout de suite.
07:15C'est notre débat.
07:16On parle du cancer du sein,
07:17les femmes touchées par cette maladie.
07:19Que faut-il faire ?
07:20Comment l'entreprise doit gérer ce dossier ?
07:22Comment doit-il prévenir aussi ?
07:24On en parle avec nos invités.
07:25C'est le Cercle RH.
07:38Le Cercle RH,
07:39notre débat pour parler du cancer du sein.
07:42C'est Octobre Rose
07:43avec beaucoup d'initiatives partout en France.
07:46Notamment ces femmes et ces hommes
07:48qui courent
07:49pour faire gagner de l'argent
07:52et permettre aux fondations,
07:55à la recherche médicale
07:56de progresser sur ce sujet.
07:57Parce que de plus en plus de femmes,
07:59ça progresse très lentement,
08:00mais ça progresse depuis 35 ans,
08:02sont atteintes de ce cancer du sein.
08:03Et on y reviendra peut-être,
08:04mais ce cancer touche non,
08:07pas seulement les femmes de 50 ans,
08:08mais les femmes de plus en plus jeunes.
08:10C'est un vrai sujet aussi,
08:11notamment de prévention dans les entreprises,
08:13puisque c'est le sujet
08:14dont on va parler aujourd'hui
08:16avec mes invités.
08:17Stéphanie Grandiaux, bonjour.
08:18Bonjour.
08:19Très heureux de vous accueillir.
08:20Vous êtes directrice générale adjointe
08:22auparavant DRH,
08:23mais j'imagine...
08:24Auparavant DRH.
08:25Vous avez toujours un...
08:25Pendant 20 ans.
08:26Voilà, on est toujours un peu DRH.
08:28On reste tout le temps.
08:29Chez Isospace,
08:31qui est une entreprise de quoi ?
08:33D'aménagement, de rénovation ?
08:35Oui, on est spécialisé
08:36dans la conception et la réalisation
08:37de lieux inspirants
08:38pour les entreprises
08:38et pour les marques d'entreprise.
08:40Donc, on accompagne les entreprises
08:41à transformer leurs lieux.
08:43Alors, ça peut être des bureaux,
08:46des magasins, des restaurants.
08:47Pour créer des espaces sympas.
08:51Des espaces sympas, adaptés.
08:52À peine sans salariés,
08:53sans salariés dans notre entreprise.
08:55Et on vous écoutera, évidemment,
08:56parce que votre présence a du sens.
08:57Et on écoutera votre action,
08:59votre engagement, peut-être,
09:00sur ces sujets.
09:01Avec nous, Florence Cabut,
09:02merci d'être là.
09:02Merci.
09:03Cher Florence, responsable du retour au travail
09:05chez HOP.
09:06On reviendra sur ce que fait HOP
09:08dans l'accompagnement des femmes.
09:10Et puis, un parcours complexe,
09:12parce que vous avez été touchée
09:13par un cancer du sein.
09:14Vous allez nous en parler,
09:15avec la difficulté
09:17qui est de reprendre son emploi ou pas.
09:19Ou pas.
09:19Et dans votre cas, ça a été ou pas ?
09:21Ça a été d'abord...
09:23On essaye,
09:24mais toutes les portes sont fermées,
09:26parce qu'on a des séquelles
09:27par rapport au traitement.
09:29Du coup, j'étais infirmière puricultrice,
09:30donc je ne pouvais plus poser de cathéter
09:33suite à des temps tinnites à répétition,
09:34plus porter les enfants.
09:36Donc là, on m'a dit,
09:36écoutez, on va faire une reconversion
09:38sur six mois,
09:39mais pendant six mois,
09:40vous ne serez pas payé.
09:41Donc déjà, avec la maladie,
09:42on perd beaucoup.
09:43Donc là, l'option, ça a été,
09:46bon, je vais aller à Pôle emploi.
09:48Pôle emploi vous dit,
09:49non, vous êtes malade,
09:50donc vous ne pouvez pas être à Pôle emploi.
09:52Et là, vous vous dites,
09:53vous sortez d'un cancer,
09:55vous êtes battu contre un cancer,
09:56et en fait, vous ne cochez aucune case.
09:58Et du coup, qu'est-ce qu'on fait ?
10:00On vous dit à Pôle emploi,
10:01qui est aujourd'hui France Travail,
10:02vous ne rentrez pas dans la case
10:04d'un chercheur d'emploi
10:05ou d'une chercheuse d'emploi
10:06parce que vous êtes malade ?
10:07Oui, tout à fait.
10:08En fait, je touchais encore des indemnités,
10:09donc du coup, il a fallu attendre...
10:11Oui, tout à fait.
10:12Il a fallu attendre la fin
10:13de mes indemnités sécules
10:14pour enfin avoir un espoir de quelque chose.
10:19L'hôpital, du coup,
10:20j'avais tiré un trait
10:21parce que c'était trop compliqué
10:22de vivre six mois sans salaire.
10:26Et puis, pour l'emploi,
10:28oui, ça a été le parcours du combattant,
10:30clairement.
10:31Donc, vous vivez l'épreuve de la maladie,
10:33c'est-à-dire avec des soins très lourds,
10:34avec l'inquiétude.
10:36C'est un cancer ?
10:37Alors, c'est un cancer.
10:38C'est les traitements,
10:39chimio, radiothérapie, opération.
10:42Je suis porteuse du gène BRCA2,
10:44donc je sais que je peux y retourner.
10:45Je sais qu'il peut aussi y avoir une récidive.
10:49Et du coup, vous êtes sorti de tout ça.
10:51Vous vous dites,
10:52allez, c'est bon,
10:52on va retourner travailler.
10:53Et en fait, physiquement, psychiquement, mentalement,
10:57tout est clairement compliqué.
10:58Et là, vous ne vous y attendez pas,
11:00mais vous avez en plus
11:01toutes les complications administratives.
11:04Donc, c'est une somme,
11:05une accumulation de difficultés, de complexités
11:07qui doit avoir un impact.
11:08On y reviendra peut-être sur votre santé psychique.
11:10Bien sûr.
11:11Parce que j'imagine qu'on est abattus.
11:12Complètement.
11:13Épuisés physiquement et mentalement affaiblis.
11:15Exactement, parce qu'en fait,
11:16on nous dit, il faut retourner travailler.
11:18On n'en a pas la force.
11:19Mais en fait, tout est tellement compliqué.
11:21Ça demande de l'énergie,
11:22de retrouver du travail.
11:24On a perdu un petit peu le sens.
11:28On a perdu...
11:28La force.
11:29La notion.
11:30La notion.
11:31Il y a tellement de choses qui sont compliquées.
11:34Stéphanie, vous entendez ce témoignage.
11:35Vous êtes allée, avant l'émission,
11:37voir ce que faisait Hop,
11:38aussi le parcours de Florence,
11:40qui est en tout point incroyable
11:43et qui est sûrement l'histoire
11:44de centaines de femmes
11:45qui racontent ça sur les réseaux sociaux.
11:47Votre présence ici, elle nous dit quoi ?
11:50Elle nous dit que c'est vrai que c'est compliqué.
11:52Alors après, dans l'entreprise,
11:55on est obligé, malheureusement,
11:57de respecter des règles.
11:58En tout cas, nous avons un cadre,
12:00des obligations,
12:02par rapport au code du travail,
12:03par rapport à des règles d'entreprise.
12:06Donc c'est vrai que c'est difficile,
12:07puisque les personnes qui sont en maladie longue durée,
12:11pour les accueillir,
12:12il faut s'accompagner de visites médicales.
12:15Il y a cette partie obligatoire
12:17que le médecin du travail doit donner aptitude
12:19ou non aux collaborateurs.
12:21On doit l'accompagner aussi
12:22dans sa réintégration.
12:25Vous avez eu des cas dans l'entreprise ?
12:26Alors oui, j'ai eu des cas.
12:28Mais c'est vrai que la longue durée,
12:30c'est aussi...
12:30L'entreprise, elle change.
12:32Je trouve qu'elle change
12:33pendant que la personne est en arrêt maladie.
12:34Et du coup, quand la personne revient,
12:37il faut l'accompagner,
12:38il faut rester dans le cadre.
12:40Et puis en même temps,
12:41il faut essayer qu'elle se réintègre
12:42à l'entreprise
12:42et que l'entreprise aussi fasse des actions.
12:46Vous avez dit un mot intéressant,
12:47vous avez dit un cas.
12:49Voilà, c'est une façon de parler.
12:51Mais effectivement, on est un cas.
12:53On revient pour retravailler.
12:55On a changé, nous aussi.
12:57Effectivement, l'entreprise
12:58ne nous a pas attendus pour continuer.
12:59Il faut se remarier.
13:00Mais du coup, il faut retrouver...
13:02Rematcher.
13:03...de la communication.
13:04Il y a beaucoup de personnes
13:05qui n'osent pas parler de leur pathologie.
13:08Donc elles reviennent.
13:09Et l'entreprise n'a pas forcément le droit.
13:11Tout à fait.
13:12Il y a cette règle de confidentialité.
13:14Il y a la discrimination.
13:16Il y a toutes ces règles, en tout cas,
13:18de sécurité, de prévention que l'on se doit,
13:22nous, collaborateurs,
13:23et aussi à tous les autres collaborateurs
13:25qui sont au sein de l'entreprise.
13:26Donc c'est difficile de mettre ça en place.
13:30Même dans la relation...
13:31Vous parliez de tendinite.
13:32Je suis un peu indiscret,
13:33mais vous évoquiez la difficulté
13:34de porter des enfants en puriculture.
13:36La tendinite, elle est liée à quoi ?
13:38En fait, c'est l'hormonothérapie.
13:39En fait, on a...
13:40À la suite de tous ces traitements
13:41qui durent une année...
13:43Ensuite, on a des traitements
13:45et ces traitements nous donnent
13:46des douleurs articulaires conséquentes.
13:49Conséquences des traitements, en fait.
13:51Tout à fait.
13:51Conséquences des traitements.
13:52Et du coup, souvent,
13:53on a le traitement pendant 5 voire 10 ans.
13:55Donc moi, je l'ai eu pendant 5 ans.
13:57Et pendant ces 5 ans,
13:58pour donner un exemple très clair,
14:00juste prendre mon mug de café,
14:02c'était impossible.
14:03Je comprends.
14:03Et du coup, évidemment, tout est compliqué.
14:05On entend Florence Stéphanie
14:08qui nous dit qu'elle a eu des cas
14:09et on va essayer de comprendre aussi
14:11comment une DRH accompagne.
14:12Mais vous, de votre côté,
14:14la seule issue que vous avez eue
14:15pour vous reconstruire,
14:16car vous êtes reconstruite,
14:17c'est de vous reconvertir
14:19et de créer votre entreprise.
14:20C'était la première étape.
14:21Vous avez créé votre emploi.
14:22Alors, entre-temps,
14:23je suis retournée travailler en crèche
14:24et heureusement, par une femme,
14:27une responsable profondément humaine
14:30qui croyait plus en moi que moi-même
14:32parce que j'avais eu un passif compliqué
14:34de harcèlement au travail.
14:36Et elle m'a dit
14:36« Mais tu étais juste
14:37dans le mauvais environnement ».
14:39Effectivement, grâce à elle,
14:40j'y suis retournée.
14:41Ça s'est passé extrêmement bien.
14:42Et là, je me suis rendue compte
14:43à quel point tout était difficile
14:45parce que ça faisait 3 ans
14:47que j'étais en arrêt.
14:47Reprendre le travail,
14:48des horaires,
14:50reprendre un rythme.
14:52Je ne travaillais que 2 jours par semaine,
14:54mais j'étais dans un état de fatigue,
14:56le brouillard mental qu'on a.
14:57Et on se dit
14:59« Mais je ne vais plus être capable.
15:01Je ne vais plus être capable. »
15:02Des choses qu'on faisait en 5 minutes,
15:03on les fait en 30 minutes.
15:05Il faut qu'il y ait quelqu'un
15:07qui croit en nous.
15:08Et du moment où cette personne croit en nous,
15:11tout est décuplé.
15:12C'est-à-dire qu'on est motivé,
15:13qu'on est beaucoup plus fidèle.
15:15C'est la confiance qu'on nous transmet.
15:17C'est le rôle de l'entreprise.
15:18Tout à fait.
15:19C'est le rôle de l'entreprise
15:19d'accompagner,
15:21rassurer
15:22et de prendre conscience
15:23que oui, c'est difficile.
15:24Mais c'est vrai qu'en tant que manager
15:26ou collaborateur,
15:30c'est difficile de se rendre compte
15:31de la maladie,
15:32de l'état physique ou psychique
15:35de la personne
15:36parce que la vie continue
15:37pour les autres.
15:39Et c'est vrai que moi,
15:40je me dis que c'est de la communication,
15:42de la bienveillance.
15:43Ça, c'est pour moi très important,
15:44en tout cas dans mes métiers
15:45et dans toutes les entreprises
15:46que j'ai fait.
15:47J'ai fait, j'ai accompagné.
15:48Et il y a le cadre légal,
15:50ce que je disais tout à l'heure,
15:51mais il y a les entretiens obligatoires.
15:53Mais c'est de se dire,
15:54non, il n'y a pas qu'un entretien.
15:55Ce n'est pas parce qu'on a fait
15:55un entretien
15:56qu'on a fait notre travail.
15:57C'est le mot que l'on dit
15:57dans l'entreprise.
15:58On a fait notre travail
15:58que ça s'arrête.
15:59Non, il faut accompagner,
16:00revenir voir la personne,
16:01enfin voilà, la compagnie
16:02et à proposer des aménagements adaptés.
16:05Et il faut qu'une entreprise,
16:06elle soit ouverte aussi
16:06à ces possibilités.
16:08Juste d'un mot,
16:09parce que j'aimerais
16:09que vous nous expliquiez
16:10comment maintenant
16:10vous avez trouvé du sens
16:12à votre vie,
16:13et justement en transmettant,
16:14peut-être parce que
16:14vous l'avez vécu,
16:16jusqu'où on va
16:17quand on est DRH
16:18dans le cadre de l'accompagnement ?
16:19Parce qu'on voit
16:19beaucoup d'entreprises
16:20qui lancent le running
16:22d'entreprises
16:23tous en rose pour en parler.
16:25Jusqu'où on va
16:25pour en parler ?
16:26Jusqu'où on dit
16:27à une jeune Gen Z
16:28je pense qu'il faut
16:29que tu te fasses
16:30des soins de prévention,
16:33il faut que tu te fasses détecter.
16:34C'est impossible,
16:35une DRH ne peut pas aller jusque-là.
16:37Comment on fait ?
16:38Parce que la notion de prévention
16:39est importante
16:40sur cette pathologie.
16:42Oui, alors nous on fait
16:43de la communication
16:44l'année dernière
16:45et cette année aussi
16:46on a fait de la communication,
16:48on a envoyé
16:49plusieurs fois des tutos,
16:51les palpations,
16:52les rendez-vous obligatoires,
16:54les dépistages,
16:55donc on a fait
16:55quelques tutos
16:56sur la communication.
16:58Cette année on a fait
16:58une course pour les femmes
17:00en général,
17:01mais en tout cas
17:01on a tous nos t-shirts roses
17:03pour soutenir
17:04en tout cas la cause.
17:05Esprit d'équipe.
17:05Voilà, on essaye
17:06de faire des actions
17:07ou en tout cas d'en parler
17:08déjà d'en parler
17:09et être assez ouvert
17:10aussi sur l'écoute
17:12de la vie personnelle.
17:13Ça c'est possible,
17:14on peut le faire
17:15d'un point de vue totalement.
17:16Je pense que c'est possible.
17:16On peut s'autoriser à le faire.
17:17C'est toujours une histoire
17:18de volonté, c'est ça.
17:19C'est une question de volonté
17:20et puis si la personne,
17:21moi je considère
17:22que c'est la personne
17:23et je considère
17:24que la personne est bien
17:25en tout cas si on l'intègre bien
17:26et si on l'accompagne bien
17:27à son retour,
17:28elle sera peut-être
17:29plus performante,
17:30plus rapidement.
17:30C'est gagnant-gagnant.
17:31Plus rapidement.
17:32Je ne sais pas,
17:32il faut du temps
17:33et c'est vrai
17:33qu'il y a cette temporalité
17:35qu'on ne maîtrise pas.
17:36Respect de la patience.
17:37S'adapter aussi.
17:38Et ça, ce n'est pas facile.
17:39Dans le monde actuel,
17:40c'est dur.
17:40C'est dur dans une entreprise.
17:41On se dit,
17:41mais tu vois ce qu'elle faisait
17:42avant, vous le dites,
17:44en un quart d'heure,
17:45elle le fait en une heure.
17:45Pour nous, en termes de prod,
17:47c'est compliqué.
17:48Et en même temps,
17:48il faut accepter ça.
17:49Il faut accepter.
17:50C'est compliqué.
17:50Et en même temps,
17:51elles apportent autre chose.
17:53Autre chose.
17:55Une résilience,
17:56une communication,
17:57une approche complètement différente.
17:59Un regard sur la vie différente.
18:00Un regard sur la vie
18:00complètement différent.
18:01Avant de nous quitter,
18:02Florence,
18:03là, vous accompagnez
18:03à la fois dans le cadre
18:04de votre entreprise,
18:05c'est-à-dire que vous accompagnez
18:06les personnes.
18:07Et puis, vous êtes chez Hope
18:08aussi pour des groupes
18:09de réinsertion,
18:10d'accompagnement.
18:12Qu'est-ce que vous leur dites ?
18:13C'est quoi les conseils
18:14que vous leur prodiguez ?
18:15Parce que ces femmes,
18:16elles sont dans la même situation
18:17que vous.
18:18Angoisse du retour,
18:19peur de ne pas être
18:20à la hauteur,
18:21fatigue réelle.
18:23Qu'est-ce que vous leur dites ?
18:23À l'association Hope,
18:24en fait,
18:25on accueille les femmes
18:25en émission de cancer
18:26grâce à l'équithérapie
18:28et à l'air-thérapie.
18:30Et souvent,
18:30quand elles arrivent,
18:31elles ont une estime
18:32d'elles-mêmes,
18:33une confiance en elles
18:33qui est quasi disparue.
18:36Et du coup,
18:37retourner au travail,
18:39c'est vraiment pas
18:40le sujet du moment.
18:41Mais on se rend compte
18:42qu'en fait,
18:43il y a un avant
18:44et après Hope.
18:45Un avant la maladie
18:46et après la maladie
18:47parce qu'en fait,
18:48chez Hope,
18:48elles viennent poser,
18:50poser leur casserole
18:51et dire,
18:52c'est qu'on en a.
18:53La maladie,
18:53elle n'est jamais arrivée
18:54par hasard.
18:54On a plein de choses
18:55à comprendre.
18:55On dépose tout.
18:57Et puis,
18:57après,
18:57ça les relance
18:58dans les projets,
18:59dans les envies.
19:00Et puis,
19:01c'est très inspirant
19:02parce que c'est
19:03des parcours différents.
19:04Il y a une grosse
19:05entraide qui se crée.
19:07Et puis,
19:07les séjours chez Hope
19:09sont gratuits.
19:10Et du coup,
19:10les femmes ont envie
19:11de redonner.
19:12Moi,
19:12ça a été mon cas.
19:13Moi,
19:13ça a clairement été mon cas.
19:14Vous continuez
19:16à accompagner chez Hope.
19:17Moi,
19:17c'était primordial
19:18de ce qu'on m'avait offert.
19:20Le rendre.
19:21Le rendre,
19:22c'était nécessaire.
19:24Et puis,
19:24voilà,
19:25mon côté infirmière,
19:26le prendre soin
19:27était essentiel.
19:28Sauf que je me suis
19:29un peu oubliée.
19:30Donc,
19:30du coup,
19:31là,
19:31ça permettait
19:32de rééquilibrer.
19:33Et là,
19:34vous avez trouvé,
19:34je dirais,
19:35un équilibre
19:35dans votre vie
19:36après ce que vous avez traversé.
19:38j'ai créé ma société
19:39qui s'appelle
19:39Il n'y a qu'à oser
19:40parce qu'effectivement,
19:41après la maladie,
19:42qu'est-ce qu'on ose ?
19:43On ose venir sur un plateau télé,
19:46on ose faire tellement,
19:47tellement de choses
19:48et du coup,
19:49c'est une vraie chose.
19:50plus d'envie
19:52et de motivation.
19:54Et du coup,
19:54dans les entreprises,
19:55plus de culots.
19:57Oui,
19:57plus de culots.
19:58C'est le combat
19:59contre la vie.
19:59C'est ça.
20:00Et du coup,
20:01on a presque plus peur
20:02de rien,
20:02quoi.
20:03C'est ça.
20:04Et du coup,
20:04on va plus dire les choses.
20:06Et donc,
20:07on avance encore plus.
20:08Et on a besoin de sens.
20:09Donc,
20:09on a besoin que les choses
20:11bougent.
20:11Voilà.
20:12Donc,
20:12moi,
20:13je dis toujours,
20:14embaucher quelqu'un
20:15qui a eu un cancer,
20:16c'est un vrai plus.
20:19C'est un vrai plus
20:19dans la façon
20:20de voir les choses,
20:21dans la façon
20:21de se questionner
20:22sur des choses importantes.
20:23C'est intéressant.
20:24C'est tout à fait.
20:25C'est très intéressant.
20:25C'est la prise de recul
20:26aussi par rapport
20:27à ce qui est demandé
20:28au sein d'une entreprise.
20:30Peut-être la personne,
20:30si on l'écoute,
20:31de se dire,
20:32ah oui,
20:33elle a peut-être une vision
20:33qui est un petit peu différente
20:35des autres.
20:36Prendre le temps
20:37d'écouter.
20:37Dans le quotidien.
20:38Et ça,
20:39ça peut apporter aussi
20:40aux autres collaborateurs
20:41et aux autres générations.
20:43Vous avez pensé
20:43que je fais que du droit
20:44alors que l'humain
20:45est essentiel,
20:45mais est-ce que quelqu'un
20:47en entretien
20:47peut, doit dire
20:49je sors d'un cancer ?
20:51Est-ce que ça se passe
20:52comme ça en entretien ?
20:53Parce que le recruteur
20:53n'a pas le droit
20:54de demander.
20:55Non,
20:55nous n'avons pas le droit
20:55de demander.
20:56Sauf qu'à un moment donné,
20:57comment on fait pour...
20:57C'est très difficile.
20:58Après,
20:58c'est soit dans le questionnement,
21:00on va dire...
21:01Ou la personne d'elle-même.
21:02Ça le vient naturellement,
21:04soit on le sait après,
21:05mais c'est au cas
21:07parce qu'on n'a pas le droit
21:07de demander.
21:08Oui,
21:09il y a le secret musical.
21:10On va en entretien.
21:11Ce n'est plus votre cas,
21:12vous êtes chef d'entreprise,
21:12mais vous êtes en entretien.
21:13Vous regardez le recruteur
21:14dans les yeux,
21:15vous lui dites
21:15j'ai traversé une terrible épreuve,
21:17j'ai eu un cancer du sein.
21:17Ça dépend des gens.
21:19Chez Hope,
21:20je vois bien les femmes
21:20qui arrivent en disant
21:21non,
21:21non,
21:21moi,
21:21je ne le dirai pas.
21:22Droit à l'image,
21:23non,
21:23non,
21:23non,
21:24je ne veux pas apparaître.
21:25Si mon employeur me voit,
21:26voilà.
21:27Et il y a tout un travail
21:28qui fait qu'à un moment donné,
21:29elle dit ok,
21:30droit à l'image,
21:30ok,
21:31ce n'est pas grave
21:31si mon employeur me voit.
21:32Et oui,
21:32tu as raison,
21:33je vais aller voir mon employeur
21:34et je vais lui parler
21:35parce que tous les noms dits,
21:36il n'y a rien de pire.
21:37Il n'y a rien de pire.
21:38Ce qui fait mal.
21:39J'ai eu un cas cette semaine.
21:40Dernier mot Stéphanie.
21:41La personne s'est exprimée,
21:43a expliqué son histoire,
21:45sa maladie
21:45et on a trouvé que du coup,
21:47c'était plus une force.
21:48Ça nous a,
21:49en entretien,
21:49on s'est dit
21:50ah,
21:50là,
21:51il y a quelque chose à faire
21:53en tout cas avec la personne
21:54parce qu'elle apportait,
21:57on va dire,
21:57une sérénité,
21:58quelque chose qui nous marque.
21:59passionnant.
22:00Merci mesdames.
22:01Merci pour vos témoignages
22:03de praticiens
22:04et puis de personnes
22:05ayant vécu,
22:06ayant traversé
22:07cette souffrance
22:08et qui s'est reconstruite.
22:09Merci à vous Florence Camuth,
22:10responsable Retour au Travail.
22:11Le nom de votre entreprise ?
22:12Yaka Osé.
22:13Yaka Osé.
22:14Voilà,
22:14ce n'est pas Yaka Faucon,
22:15c'est Yaka Osé.
22:16Et Stéphanie Grandueau,
22:17merci de nous avoir rendu visite,
22:18directrice générale adjointe
22:19ancienne DRH
22:20d'IsoSpace,
22:21c'est non pas IsoSpace,
22:22non, IsoSpace comme l'espace.
22:24Merci à vous deux.
22:25On termine avec Fenêtre sur l'emploi
22:26et j'accueille mon invité.
22:28C'est parti.
22:40Et on termine notre émission
22:41avec Fenêtre sur l'emploi.
22:42J'accueille Marine Libose,
22:43fondatrice de OffWorks.
22:45OffWorks, bonsoir.
22:46OffWorks, bien sûr.
22:47On va parler communication,
22:48marketing,
22:49vous dites
22:49luttons contre le jeunisme
22:51et vous avez créé
22:52le premier hub
22:53d'experts indépendants
22:55en communication,
22:56précurseurs
22:56donc on a une sorte
22:58de création d'équipes sur mesure.
22:59C'est quoi le projet ?
23:00C'est de dire à des boîtes
23:01de com' et de marketing,
23:02moi j'ai le profil
23:03qui te va bien
23:03et je vais te le donner ?
23:05Alors ça peut être
23:06des boîtes de com' et de marketing
23:07mais ça peut être aussi
23:08des grands groupes
23:09ou des sociétés
23:09qui ont besoin
23:10d'experts en communication
23:12soit dans le cadre
23:13de leur projet
23:13soit dans le cadre
23:14de leur équipe
23:15et à ce moment-là
23:15il faut bien amener
23:16de la compétence
23:18et de l'expertise
23:18et cette expertise
23:20elle ne se trouve pas
23:20forcément toujours
23:21chez les jeunes
23:22qui manquent parfois
23:23d'expérience
23:24dans ces métiers-là.
23:25Vous vous définissez
23:26comme quoi ?
23:27Comme un cabinet de recrutement ?
23:28Comme quelqu'un
23:29qui allait détecter
23:30des pépites et des talents
23:31et l'agréger
23:32à des entreprises ?
23:33Comment vous définiriez
23:34le projet ?
23:35Alors on a trois métiers.
23:36On a un métier
23:36de conseil en organisation
23:38où là on met
23:38des missions de consulting
23:40comme un cabinet de stratégie
23:41où on réorganise
23:42la fonction de communication
23:43et là évidemment
23:44on n'a besoin de gens
23:45qu'une certaine séniorité.
23:46On accompagne
23:47au recrutement
23:48en management de transition
23:49en CDD, CDI
23:50sur des profils com'
23:51et on crée
23:52des agences sur mesure
23:53sur des projets
23:54où là on va devoir
23:55utiliser la diversité
23:57des métiers
23:57et la complexité
23:58de la communication
23:59qui est fragmentée
24:00en expertise.
24:02Quand on dit hub
24:03on dit quoi ?
24:03On dit plateforme ?
24:04On dit réseau
24:05alors évidemment plateforme
24:06nous on est plateforme techno
24:07on est membre de la French Tech Grand Paris
24:09et c'est pourquoi
24:09nous avons signé
24:10la charte de la French Tech Grand Paris
24:13parce que du coup
24:14nous avons cet outil
24:15qui nous permet
24:15d'aller très vite
24:16dans la recherche de data
24:17et d'informations
24:18sur le consultant
24:20ou le créatif
24:21qui va pouvoir faire la mission.
24:22On le précise Marine
24:23c'est intéressant
24:23les entreprises vous disent
24:24je ne peux pas l'embaucher
24:25en CDI
24:25moi en revanche
24:26j'ai envie d'avoir
24:27pour six mois
24:27parce que j'ai une mission
24:28très ponctuelle
24:28et je cherche ce profil-là
24:30à vous de jouer
24:31ou à lui de jouer
24:31sur la plateforme ?
24:32Alors non
24:33c'est à nous de jouer
24:34c'est le client
24:35qui fait appel à nous
24:36sur la plateforme
24:36et c'est à nous
24:37de détecter
24:38et de choisir
24:39la bonne personne
24:40qui fera
24:40donc nous on opère
24:41le matching
24:42parfois une équipe
24:43avec un seul composant
24:45et parfois plusieurs personnes
24:46pour faire la mission
24:47parce qu'il faut parfois
24:48mêler des composantes
24:50de jeunes
24:51qui ont des compétences digitales
24:53et de plus seniors
24:54qui ont des compétences managerielles.
24:56Avant de nous quitter
24:56vous qui vous revendiquez
24:58enfin qui revendiquez
24:59cette séniorité
24:59comme une compétence
25:00vous dites
25:01les seniors
25:02sont plus en avance
25:02sur l'IA
25:03que les jeunes.
25:04Oui je vous ai
25:05évidemment dit ça
25:06parce que c'est une vérité
25:07c'est ce qu'on s'est
25:08on s'est rendu compte
25:08que les premiers
25:09à avoir fait la mutation
25:10notamment les directeurs artistiques
25:12ou les vidéastes
25:13qui ont migré vers l'IA
25:15sont les gens
25:15qui ont eu peur
25:16que leur métier
25:16soit dévalorisé
25:18ou modifié profondément
25:19et c'est eux
25:20qui en premier
25:20se sont intégrés
25:22dans ces dispositifs.
25:23Merci Marine Nibos
25:24vous allez revenir
25:24nous parler de ces enjeux
25:26à la fois de séniorité
25:28et de compétences.
25:29Vous êtes fondatrice
25:30d'OffWorks
25:30qui est le premier hub
25:31d'experts indépendants
25:32en communication
25:33si vous cherchez
25:34le communicant
25:35ou l'équipe de communicants
25:36jeunes et seniors
25:37c'est chez OffWorks
25:39qu'il faut aller.
25:40Merci à vous
25:41merci Marine
25:42merci à toute l'équipe
25:43merci à Paul Hausson
25:45merci à Pierre Lou
25:46à la réalisation aujourd'hui
25:48et merci évidemment
25:49à Nicolas Juchat
25:49et merci à vous
25:50qui nous regardez
25:51et qui êtes des fidèles.
25:52Je vous remercie
25:52je vous dis à très très bientôt
25:53bye bye
25:54Sous-titrage Société Radio-Canada
25:58Sous-titrage Société Radio-Canada
26:02Sous-titrage Société Radio-Canada
26:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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