- il y a 2 jours
Jeudi 6 novembre 2025, retrouvez David Inquel (dirigeant, Bam Society), Fabio Di Mario (DRH, Loxam) et Alexandre Pham (Cofondateur, Mistertemp) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans SmartJob, votre rendez-vous emploi RH Management,
00:13débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:17Bien dans son job aujourd'hui, on fait une passerelle entre le sport et l'entrepreneuriat.
00:22On utilisera d'ailleurs le principe du judo comme matrice managériale
00:26et on va en parler avec un ancien sportif de haut niveau, un ancien champion, David Unkel,
00:31il est ancien judoka de haut niveau et aujourd'hui dirigeant de Bam Society.
00:35Il nous fera justement le lien entre le sport et l'entrepreneuriat.
00:39Un grand entretien aujourd'hui avec Fabio Di Mario qui est le DRH de l'Oxam.
00:44Alors l'Oxam c'est une marque que vous connaissez, location de matériel dans le BTP.
00:49Où en est-on exactement avec une crise du BTP ?
00:52Comment ça se passe du côté de chez l'Oxam, ses stratégies de recrutement ?
00:55On fera le point avec lui dans quelques instants et puis on terminera notre émission
00:58avec Fenêtre sur l'emploi simplifié, la gestion des vacataires de santé.
01:03Oui c'est un vrai sujet, les pénuries de main d'oeuvre dans les hôpitaux notamment.
01:07On en parlera avec Alexandre Fahm, il est le co-dirigeant, co-fondateur de Mister Temple Group.
01:12On l'accueillera à la fin de notre émission.
01:14Voilà le programme, tout de suite c'est bien dans son job.
01:16Bien dans son job pour parler de sport et de management.
01:33Oui, le sport est un élément éducatif qui peut transformer et faire devenir entrepreneur.
01:39C'est un petit peu l'histoire de David Unkel.
01:41Bonjour David.
01:42Bonjour.
01:42Très heureux de vous accueillir.
01:44Alors, ancien sportif de haut niveau, ancien champion de judo en moins de 81 kilos.
01:49Oui, c'était il y a longtemps.
01:50Écoutez, je trouve que vous êtes encore extrêmement svelte.
01:53Merci.
01:54Champion du monde, médaille de bronze par équipe au Mondiaux de 98.
01:57Vous avez été champion de France.
01:59Exact.
01:59Et vous avez créé une société, on va en parler dans quelques instants, Bam Society.
02:03Et vous êtes par ailleurs vice-président de la Fédération Française de Judo,
02:07qui est une belle fédération parce qu'elle nous ramène toujours plein de médailles.
02:10Une très belle fédération, 10 médailles au dernier jeu de Paris.
02:14On a de très beaux athlètes dans cette fédé, puis de très très belles images.
02:17On pense évidemment à Teddy Riner, et pas seulement.
02:20Juste cette photo, tiens, avant de démarrer cette émission, quand vous vous voyez David Unkel,
02:24là c'est quoi ? C'est championnat de France ?
02:26Oui, c'est la finale du championnat de France.
02:28Là, vous levez les bras au ciel parce que vous venez de gagner.
02:30Oui, je venais de mettre un hippon, c'était très sympa.
02:32Ça faisait quelques années que je tournais autour de ce titre.
02:34Et en final, je mets un balayage dans le temps, magnifique.
02:37Donc j'étais très heureux.
02:39Et je me retourne vers ma mère, qui m'a accompagné toute ma carrière.
02:42C'est très intéressant parce que les sportifs de haut niveau, les champions que vous êtes,
02:45quand vous voyez une image, celle-ci, en une seconde, vous savez ce qui s'est passé,
02:48ce qui se passait dans votre tête, et ce que vous veniez de faire au niveau technique.
02:52C'est incroyable, c'était il y a plus de 20 ans.
02:53Après, c'est des moments d'émotion qui marquent une vie.
02:56Et on a l'impression que quand on y reparle, les quelques secondes ont été au ralenti,
03:00on arrive tout à fait à les décortiquer.
03:02C'est juste ce que vous dites.
03:04Le judo, c'est un sport très particulier dans sa structure même d'apprentissage.
03:09On apprend à tomber, on apprend à respecter.
03:12Qu'est-ce que vous a appris le judo ?
03:14Le judo, je vais dire, m'a tout appris.
03:16Je suis un enfant du judo, j'ai commencé le judo à 6 ans.
03:18J'ai lâché le judo, j'avais 30 ans.
03:20Et après, je suis devenu entrepreneur.
03:23Vous parlez de...
03:25C'est un sport qui est singulier.
03:26D'abord, c'est un sport individuel, ma pratique collective.
03:30On ne peut jamais pratiquer le judo tout seul.
03:34Parfois, je lui mets une photo, vous mettez un judoka,
03:37quelqu'un en kimono, vous vous demandez ce que c'est,
03:39on dit un judoka, ben non, pour être judoka, il faut être deux.
03:42Et pour travailler avec quelqu'un, il faut que les deux sortent plus riches.
03:46Et donc, on est tout le temps dans l'échange,
03:47on est tout le temps dans l'adaptation,
03:49ce qui fait que quand on rentre sur le marché du travail,
03:51on a l'habitude de ne pas écraser les autres,
03:53mais à collaborer avec eux pour leur donner un peu,
03:56pour qu'ils nous donnent, et on est toujours dans l'échange.
03:58Et c'est quelque chose qui m'a beaucoup apporté et qui m'a propulsé.
04:01Ça, c'est intéressant ce que vous dites, c'est un angle très fin.
04:03Parce que pour en fait apprendre et grandir dans ce sport,
04:06il faut que l'autre aussi, il accepte aussi d'ouvrir sa porte.
04:08Exactement, on appelle ça l'entraide et la prospérité mutuelle.
04:12Vous êtes un sport collectif, vous arrivez avec des objectifs,
04:15en plus champion, complètement égoïstes.
04:17Vous venez vous entraîner pour vous, pour avoir des détails,
04:19pour moi, enfin voilà.
04:21Mais pour pouvoir progresser, il faut que j'ai un partenaire.
04:24Et la particularité de ce partenaire, c'est qu'il n'a pas la même taille,
04:27pas la même puissance, pas la même forme de corps,
04:31pas le même grade.
04:33Morphologiquement, il n'est pas du tout pareil que vous.
04:34Et donc, vous devez vous adapter.
04:36Si vous êtes plus fort, il faut qu'il puisse s'exprimer,
04:39sinon il n'y a pas d'échange.
04:40Et inversement, s'il est plus fort et qu'il ne s'adapte pas,
04:43vous ne progressez pas.
04:45Et donc, on est toujours dans je donne, je reçois, je donne, je reçois,
04:48je donne, je reçois.
04:50BAM Society, c'est une entreprise dont le fil rouge est la promotion immobilière.
04:53C'est le fait de construire.
04:55C'est le point de départ.
04:56C'est ça.
04:58Quand vous décidez de passer, et quand on quitte sa carrière de sportif de niveau,
05:01il y a un petit pincement, on quitte, on range le kimono.
05:03Vous vous êtes dit, c'est ma deuxième vie et je vais m'éclater.
05:06Et il n'y avait pas de tristesse.
05:07Vous vous êtes dit, je suis un peu triste d'abandonner tout ce que je viens de vivre.
05:11Pas du tout.
05:13Et d'ailleurs, je pense que ça a été une des clés de ma reconversion.
05:16Je voulais faire les Jeux.
05:18C'est Jamel qui part, Jamel Bourras, qui était le numéro 1 français.
05:20Un très grand champion, je le salue.
05:23Et je ne me vois pas empiler pour 4 ans.
05:25Et donc, j'arrête brutalement en disant, je ne fais pas les Jeux, tant pis.
05:27Et sans regret, parce que j'avais tout essayé.
05:29Franchement, quand on a fait tout ce qu'on pouvait
05:31et qu'on ne pouvait pas faire mieux,
05:34on tourne la page assez facilement.
05:36Et après, la grosse inquiétude que j'avais,
05:39c'est de ne pas retrouver la même énergie, la même motivation.
05:43C'est pour ça que je suis devenu entrepreneur.
05:45Le défi, la compétition, il y a de ça aussi quand même chez vous.
05:48Il y a l'envie de gagner, il y a l'envie de réussir aussi.
05:50Défi, la compétition et puis surtout l'aventure.
05:52Quand on se lève le matin et qu'on est athlète de haut niveau,
05:55on se lève pour être champion olympique, champion du monde.
05:57Enfin, c'est des projets qui sont un peu fous.
05:59C'est dingue.
06:00Et donc, d'abord, on ne travaille pas, on s'entraîne.
06:03Donc, il y a toute une énergie qui est présente.
06:05Et puis, quand ça s'arrête, il faut retrouver quelque chose qui vous motive.
06:09Et puis, il faut en mettre de l'énergie ailleurs.
06:10Parce que vous êtes venu évidemment dans une...
06:12Exactement.
06:12Là, aujourd'hui, vous dites, ça y est, je suis un entrepreneur de plein pied
06:15parce que j'ai réussi ma vie d'entrepreneur.
06:17Comme vous avez réussi votre vie de judoka.
06:20Oui, ça fait 25 ans que je suis entrepreneur.
06:24J'ai, comme tous les entrepreneurs, connu les hauts, les bas, etc.
06:28comme une carrière de judoka.
06:29Donc, en tout cas, ce n'est pas une place que j'échangerais.
06:32On dit souvent, avant de nous quitter, que le judo, c'est aussi utiliser la force de l'autre,
06:36l'énergie de l'autre.
06:38Et on le voit parfois sur des déplacements, sur un mouvement de pied.
06:40Hop ! L'adversaire tombe.
06:42Exactement.
06:42Ça, vous le faites, ça aussi ?
06:44Complètement.
06:45Je vais aller même un peu plus loin.
06:46On est rentré sur le marché de l'immobilier il y a cinq ans.
06:52Il y avait des mastodontes en face de nous.
06:54Et donc, il a fallu trouver...
06:55Il y avait des Teddy Rineurs.
06:56Voilà, des Teddy Rineurs en face de nous.
06:57Il a fallu trouver les angles morts, les points un peu plus sensibles pour nous glisser avec agilité.
07:04Et le judo nous apprend, quelle que soit la taille de l'individu en face de vous,
07:09qu'il y a toujours quelques points faibles.
07:12Mais on parle toujours d'utiliser la force de l'adversaire.
07:16Mais je fais aussi l'effet miroir.
07:19On peut utiliser maladroitement notre force.
07:22Et donc, ça nous oblige toujours à faire très attention, à doser, à bien le mettre au bon endroit.
07:27Parce qu'à l'inverse, si on fait mal et qu'on met la force au mauvais endroit,
07:33c'est nous qui basculons.
07:34Et pour l'entrepreneur, c'est une assistance directe.
07:37Merci, David Unkel.
07:38C'est un vrai plaisir de vous rencontrer, de vous accueillir sur le plateau.
07:41Ancien judoka de haut niveau, on a vu cette photo de 1996.
07:44Vous étiez un très beau champion, champion de France à l'époque et médaille de bronze au Mondiaux de 1998.
07:49Et puis aujourd'hui, dirigeant de BAM Society, vous avez compris qu'il a posé le kimono,
07:53mais il utilise encore quelques petites techniques.
07:55Merci de nous avoir rendu visite.
07:56C'était un vrai plaisir.
07:58On tourne une page.
07:59C'est le Cercle RH.
08:00Un grand entretien avec le DRH de L'OXAM.
08:02Alors, c'est la location de matériel, d'ailleurs, que vous devez connaître,
08:06de matériel pour le bâtiment, pour la construction.
08:09Où en est-on ? Parce que le bâtiment ne va pas très très bien.
08:12Comment on organise cette société ?
08:13Comment on l'accompagne ?
08:14Comment on recrute ?
08:15Eh bien, on va poser toutes ces questions au DRH de L'OXAM.
08:18Il est notre invité dans le Cercle RH.
08:33Le Cercle RH est un grand entretien aujourd'hui pour parler du bâtiment,
08:38de la location de matériel aussi intimement lié aux enjeux du bâtiment et la construction.
08:43Et justement, pour en parler avec nous, le DRH de L'OXAM.
08:47Fabio Di Mario.
08:48Bonjour Fabio.
08:48Bonjour.
08:49Je suis très très heureux de vous accueillir.
08:51On va parler avec vous de ces enjeux, évidemment, de management, de recrutement,
08:57de cette entreprise L'OXAM.
08:59C'est une entreprise, je ne dis pas patrimoniale, mais à la pignon sur rue.
09:03On voit ce logo L'OXAM sur des camions, sur des bétonneuses, sur plein d'objets.
09:09D'abord, un mot, et c'est la tradition quand on accueille un DRH dans notre émission,
09:13c'est quoi la journée d'un DRH chez L'OXAM ? Qu'est-ce qu'il fait ?
09:19Un DRH chez L'OXAM va voir les gens.
09:22Va voir les gens, c'est ça notre mission.
09:25Un DRH doit être proche des gens.
09:26Donc, au bureau, mais pas tellement, les lundis, vendredi au bureau,
09:31mardi, mercredi, jeudi, on va à l'agence, on va discuter,
09:35on va rencontrer les gens, on va les écouter surtout.
09:38Donc, ma journée type, ma meilleure journée, j'y dirais,
09:42c'est quand je vais sur les terrains rencontrer avec les gens.
09:45Ce n'est pas toujours facile, mais c'est ma journée de DRH.
09:49Parce que sur le terrain, il faut préciser, vous connaissez peut-être,
09:51vous qui nous regardez, vous rentrez dans des espaces de vente
09:54où il y a plein de matériel, de la pelleteuse, au camion,
09:58à tous les outils utilisés par les gens qui construisent des immeubles.
10:01C'est tout à fait ça, et pas seulement dans les BTP.
10:05On a la chance de travailler dans l'industrie, dans les espaces verts,
10:08pour les data centers, dans les aéroports.
10:11Et c'est ça l'intérêt d'aller voir les gens,
10:13c'est aussi de voir la variété de ce qu'on sait faire.
10:17Et partout.
10:19500 agences en France, ça signifie que peu importe où vous allez,
10:23les métropoles, les plus petites villes,
10:26eh bien, il y a un LOXAM, nos machines rouges.
10:30Je vous dis, je suis très fier.
10:31On les voit.
10:32Très fier.
10:33Quand même, ce qui est intéressant, c'est que l'évolution du métier de DRH aujourd'hui,
10:37et notamment dans vos métiers, doit soit être associée aux enjeux business.
10:40C'est-à-dire que le DRH ne peut plus,
10:42notamment dans des structures comme la vôtre,
10:45ne peut plus être déconnecté de l'enjeu business.
10:47Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
10:49Entièrement d'accord.
10:50Moi, j'ai défini la RH comme un service,
10:52pas une direction, un service.
10:53Nous, on existe si on apporte quelque chose au business.
10:57Alors, qu'est-ce qu'on apporte ?
10:58Parce qu'on parle des ressources humaines.
11:00Déjà, il faut trouver des bons profils techniques.
11:03On va y venir.
11:03Gros enjeux.
11:04Oui.
11:05Il faut bien les intégrer.
11:08Une fois qu'on les a intégrés,
11:09eh bien, il faut les former et former et former tout au long de la vie
11:13pour qu'ils puissent évoluer
11:14et donner les meilleurs services possibles aux clients.
11:17Donc, un RH, c'est un service.
11:20s'il fait son boulot de trouver les meilleures ressources
11:24pour que nos clients soient contentes.
11:27L'enjeu de l'Oxam, c'est d'avoir, évidemment, du matériel dans les grands secteurs.
11:32Vous l'évoquiez, industrielle, espace vert, maçonnerie, BTP et data center.
11:36Le meilleur matériel, efficace.
11:39Mais il faut aussi, à l'intérieur de vos agences,
11:42qu'il y ait des humains compétents, souriants et compétents techniquement.
11:49C'est compliqué.
11:50Parce que parfois, vous trouvez le technicien qui va bien.
11:55Au moins, l'accueil client n'est pas là.
11:57Ou réciproquement, vous avez quelqu'un qui est formidable sur l'accueil client,
12:00mais qui est globalement incapable d'expliquer comment fonctionne la machine.
12:02Enfin, c'est un vrai sujet.
12:03Je ne vais pas tomber sur des banalités,
12:06mais il y a les savoirs, les savoir-faire, mais surtout les savoir-être.
12:10Aujourd'hui, on vient chez l'Oxam. Pourquoi ?
12:12Pas parce qu'on est numéro un en Europe, numéro quatre au monde.
12:16Les clients ne sont pas intéressés par ça.
12:18Les clients viennent chez l'Oxam parce que nos machines sont toujours prêtes à l'emploi,
12:23ne tombent pas en panne.
12:24Et si elles tombent en panne, il y a toujours un service derrière.
12:27Donc, je reviens à ce que vous disiez.
12:29Ce qui fait la différence, c'est les hommes et les femmes de l'entreprise.
12:32Comment on répond au téléphone ?
12:35Comment on accueille les clients ?
12:37Et comment on réagit en cas de problème ?
12:39C'est pour ça qu'on vient chez l'Oxam.
12:41Alors, ce n'est pas une mince affaire.
12:43Parce que, déjà, les sourires.
12:45Moi, c'est ce que j'ai dit très souvent, et nous les disons très souvent.
12:48Vous avez un sourire qui n'est pas mal, je vois.
12:50Et un sourire, on l'entend au téléphone.
12:52Ah oui, ça c'est une règle.
12:53Là, on a la chance de se voir.
12:56Mais un sourire, on l'entend au téléphone.
12:58C'est tout exact.
12:58Et donc, on passe beaucoup de temps pour expliquer et entraîner tous nos collègues,
13:05y compris dans l'atelier.
13:07Dans l'atelier, on voit les clients.
13:09Et donc, l'importance de la posture, de l'accueil du client,
13:14c'est ça qui fait la différence chez l'Oxam.
13:15L'ercrutement, vous l'évoquiez.
13:17Il y a un travail de formation, vous l'évoquiez,
13:19sur les soft skills, sur la manière d'accueillir.
13:21Et aussi, j'ai envie de dire, de s'adapter aux clients.
13:22Parce que vous avez l'artisan qui arrive très tôt le matin à 7h
13:26et qui est un professionnel et qui n'a besoin de rien.
13:29Puis vous avez le parisien qui arrive plus tôt vers 11h du matin
13:31et qui a besoin, ça vous fait sourire,
13:33mais qui a besoin qu'on lui explique tout
13:34parce qu'il ne sait même pas où on met l'essence dans la tronçonneuse.
13:38Ça, vous leur apprenez aussi ?
13:39Parce que ce n'est pas la même chose que d'accueillir un artisan
13:41qu'un béotien qui n'y connaît rien.
13:43Oh, même les grains comptent.
13:45Il y a vraiment une différence entre...
13:47Mais ça, c'est une chance que nous avons
13:49parce que dans toutes nos agences,
13:50nous avons une diversité des clients
13:52qui nous entraînent un peu naturellement.
13:55Après, oui, ça c'est plutôt dans l'accompagnement,
13:58je dirais, commercial qu'on fait la différence.
14:02Mais qu'on soit un artisan, qu'on soit un grand compte,
14:05qu'on soit un parisien,
14:07ce qui intéresse, c'est d'avoir des machines qui fonctionnent.
14:11Que ce soit sûr.
14:14Et c'est ça, nous on passe beaucoup de temps
14:16à expliquer les éléments de sécurité
14:18pour que nos clients ne se blessent pas avec nos machines.
14:20Donc c'est très important d'expliquer,
14:22avant, quand on prend une tronçonneuse thermique,
14:25de bien savoir la manipuler,
14:26parce que sinon, on perd sa main.
14:28Je vous donne un exemple très simple.
14:31Parfois, on a des clients qui sont côte à côte.
14:33On termine une location chez les clients A,
14:36et les clients B, ils nous demandent pour le lendemain.
14:38Nous, on exige que la machine rentre chez nous
14:41et qu'on fasse la prise par les clients chez nous
14:46ou après que la machine a été récontrôlée.
14:48Donc je reviens chez vous.
14:49La sécurité, avant tout.
14:51Nous, nous sommes responsables et garants de la sécurité.
14:54C'est le premier élément des bons services aux clients.
14:57Comment vous faites pour recruter ?
14:59Parce que ça, c'est un vrai sujet,
15:00le sourcing du recrutement.
15:01Alors j'ai vu qu'il y avait des événements en novembre,
15:04le 6 et le 7 novembre sur l'emploi.
15:07Vous allez, j'imagine, participer à des job dating.
15:09Vous allez présenter votre marque sur des plateaux de télé.
15:12Qui vous recherchez ?
15:14Est-ce qu'il y a plutôt le profil,
15:15excusez-moi de le dire, des seniors expérimentés,
15:17parce que vous savez que vous leur donnez les clés
15:19et qu'ils seront à l'heure ?
15:21Ils ont déjà une technicité ?
15:22Ou des jeunes que vous allez former,
15:24ou les deux en même temps ?
15:25Alors, peut-être que je vais vous surprendre,
15:28mais l'effet d'être, de s'appeler l'Oxam,
15:31d'être les numéros un,
15:32d'avoir plus de mille agences partout,
15:35quatre continents, etc.
15:37Ça ne nous donne aucun avantage
15:40pour rechercher des profils techniques.
15:43Ce qui fait la différence,
15:44c'est certes de faire les choses classiques,
15:46les relations écoles, l'alternance, etc.
15:48Mais il faut faire les choses différemment.
15:51Il faut se différencier des autres,
15:54parce qu'il y a pénurie dans les métiers techniques.
15:56Il y a pédatrativité.
15:58J'ai passé, j'ai la chance d'avoir trois enfants,
16:00j'ai encouragé mes enfants à aller dans les métiers techniques.
16:05Personne n'y est allé, personne n'entrait.
16:07Et ça, c'est très vrai dans la réalité
16:09qu'on retrouve sur les terrains.
16:10Donc, nous, on essaie d'innover dans tous les sens.
16:13Par exemple, WorkSkills.
16:16Nous, on est partenaire des championnats des métiers,
16:19techniques notamment, dans la maintenance.
16:22Et donc, on est présente là
16:23où l'excellence des jeunes
16:25s'est mesure dans une compétition
16:29qui est à la fois nationale et internationale.
16:32Ça, c'est plutôt pour les jeunes.
16:33Mais on fait plein d'autres choses
16:35vis-à-vis des populations qui sont défavorisées,
16:38avec France Travail, par exemple.
16:40On fait des sessions,
16:41des préparations opérationnelles à l'emploi.
16:44Exactement.
16:45On s'engage aussi dans la diversité
16:47avec des doux d'EI.
16:48Ça signifie faire découvrir des métiers
16:50à ces personnes.
16:51Je vis ma vie.
16:52Voilà.
16:52Et donc, on a un centre des formations
16:55qui nous permet de former des plus jeunes
16:58aux plus expérimentés.
17:01Mario, Fabien dit Mario, tout de même,
17:04quand je dis senior,
17:04je ne pensais pas uniquement à son expérience,
17:06je pensais aussi à ces seniors
17:07qui, parfois, sont en deuxième partie de carrière,
17:09un peu fatigués,
17:10ne peuvent plus aller sur le terrain
17:11et ont plutôt envie d'être dans la transmission,
17:14c'est-à-dire l'accueil client,
17:15et plutôt être dans la capacité de transmettre,
17:17parce que, malgré tout,
17:18le matériel utilisé, c'est le BTP,
17:20c'est parfois des métiers difficiles,
17:21et passé 50 ans, on est un peu fatigué.
17:24Est-ce que c'est aussi des profils que vous recherchez ?
17:26Absolument, oui.
17:27Chez l'Oxam, il y a une ancienneté moyenne assez élevée,
17:30plus de 14 ans.
17:32Donc, ça signifie que les gens restent longtemps.
17:35Naturellement, ils sont fidèles.
17:36Donc, on s'y sent bien.
17:37Ça signifie qu'on est plutôt habitué
17:39à des gens qui font toute leur carrière,
17:41qui évoluent.
17:42On a besoin de ces gens pour transmettre aux jeunes,
17:45mais on a besoin aussi des jeunes qui nous challengent.
17:49Et si vous voulez, c'est très bénéfique tout ça.
17:52Maintenant, ça ne s'est fait pas tout seul.
17:55Ça demande un accompagnement.
17:57Par exemple, tous nos alternants
17:59passent par notre centre de formation
18:01et ils viennent de manière obligatoire
18:03accompagnés par leur tuteur senior.
18:05On les met ensemble dans une salle
18:07et on discute des
18:08comment on évolue chez l'Oxam,
18:11comment réussir son alternance ensemble.
18:14Un mot avant de nous quitter tout de même, Fabio,
18:15l'évolution du marché.
18:17Vous évoquiez tous les secteurs
18:18dans lesquels vous étiez,
18:19les espaces verts,
18:20qui sont plutôt des secteurs relativement stables,
18:22mais je pense au BTP.
18:24Comment on compense ?
18:25Est-ce que la crise est toujours là ?
18:26Est-ce que vous sentez cette crise du BTP ?
18:28On a vu un frein sur les constructions du neuf,
18:30on le sait.
18:31Est-ce que ça, ça a eu un impact sur votre business ?
18:33Ça a eu un impact indéniable.
18:35La chance que nous avons,
18:36c'est de travailler dans des secteurs différents
18:39et donc on s'est diversifié davantage.
18:41Maintenant, il ne faut pas les nier,
18:43et les BTP restent dans notre marché principal.
18:46Comment on essaye de pallier à tout ça ?
18:48Les clients sont toujours là,
18:50même dans un marché en crise.
18:52Comment on fait la différence ?
18:54Comment on fait la différence ?
18:55On l'a évoqué avec la posture,
18:57avec les sourires,
18:58avec les services,
18:59mais aussi dans tout l'impact du digital.
19:02Nous avons, depuis quelques années,
19:05mis en place une task force
19:06d'à peu près 80 personnes à niveau du groupe
19:09qui vont former dans les ateliers,
19:12dans les comptoirs et aussi dans les bureaux
19:15à tout ce qui est digital.
19:17Et digitaliser nos processus
19:19rend un service plus efficace
19:21à nos clients.
19:22De louer sur digital,
19:24de pouvoir se connecter,
19:25c'est très utile, évidemment.
19:27Aujourd'hui, avant de nous séparer,
19:29combien de collaborateurs vous recherchez ?
19:31Est-ce qu'aujourd'hui,
19:31vous nous dites sur l'ensemble des agences françaises,
19:34on recherche ?
19:35Combien de collaborateurs aujourd'hui ?
19:37Alors, nous, chaque année,
19:38on fait pas loin des 1 000 embauches chaque année.
19:42Pas loin.
19:42D'accord.
19:43Sur l'ensemble des secteurs que vous représentez,
19:46à l'accueil, en atelier,
19:47mais aussi dans les services de support.
19:49Tout à fait.
19:49Aussi dans les fonctions de support.
19:50Et là, aujourd'hui,
19:51vous êtes pourvu ou pas ?
19:53Alors, c'est une année un peu plus calme,
19:55mais on n'est pas loin des 700 à date.
19:59Salon de Paris pour l'emploi,
20:00c'est le 6 et 7 novembre.
20:01Je ne dis pas de bêtises,
20:02vous y serez.
20:04Normalement, vous y êtes ?
20:05Nous sommes là où on rencontre les gens,
20:07les candidats,
20:08parce qu'on en a besoin partout en France.
20:10Partout en France,
20:11même dans les petites villes,
20:13parce qu'il faut savoir
20:13qu'il n'y a pas que dans les grandes,
20:15grandes métropoles et grandes villes
20:16que l'Oxam est présent.
20:17Et je dirais même plus,
20:19dans les populations techniques,
20:20il faut être très local.
20:22Nous, on ne cherche pas des mécaniciens
20:24qui viennent de la région parisienne
20:25ou qui font des grandes mobilités.
20:27Les personnels techniques sont locales.
20:29Et donc, nous, on va les chercher localement.
20:31Vous parlez des mécaniciens
20:32qui est une denrée rare
20:33sur le marché du travail.
20:35Les mécaniciens qui vont réparer,
20:37entretenir vos machines,
20:38parce qu'il y a parfois de la casse,
20:39parce que les machines s'usent.
20:40En tout cas, merci Fabio Di Mario
20:42d'être venu nous éclairer,
20:44nous faire partager aussi votre passion
20:45de DRH, de terrain,
20:48très connecté aux enjeux business,
20:50parce que c'est important de le préciser.
20:51L'Oxam, qui est le leader français
20:53de la location de matériel.
20:56Et vous disiez,
20:57quatrième mondial.
20:58On est leader européen
20:59et quatrième mondial.
21:00Une très belle entreprise.
21:02Merci de nous avoir rendu visibles.
21:03Merci à vous.
21:04Et à très très bientôt.
21:05On tourne cette page
21:06et on s'intéresse maintenant
21:07à notre invité dans Fenêtre sur l'emploi.
21:09Alors, autre sujet,
21:10autre contrainte,
21:11les tensions sur le marché hospitalier,
21:14eh bien, obligent évidemment
21:15à repenser le modèle.
21:16Et justement,
21:16j'accueille mon invité
21:17dans Fenêtre sur l'emploi
21:19pour en parler.
21:32Et on termine notre émission
21:34avec Fenêtre sur l'emploi
21:35pour parler du secteur de la santé,
21:37du secteur du recrutement
21:38dans la santé,
21:39secteur pénurique,
21:41c'est complexe.
21:41Et on va en parler
21:42avec Alexandre Femme.
21:44Bonjour Alexandre.
21:44Bonjour Arnaud.
21:45Très heureux de vous revoir.
21:46Vous étiez venu sur Bismarck
21:47il y a trois ans, je crois.
21:48Tout à fait.
21:49Vous êtes le CEO
21:49de Mister Temp Group.
21:52Et il y a trois ans
21:52ou quatre ans,
21:53d'ailleurs maintenant,
21:54vous étiez venu nous expliquer
21:55l'hybridation de votre concept,
21:57c'est-à-dire des agences en physique,
21:59mais aussi des plateformes
22:01qui permettent de mieux connecter.
22:02Là, vous venez nous parler
22:03d'un point extrêmement spécifique
22:04que vous développez,
22:06une nouvelle plateforme,
22:07mais cette fois-ci
22:07à destination des vacataires de la santé.
22:09Exactement.
22:10Le monde de la santé
22:11souffre de pénuries de profils
22:12extrêmement fortes.
22:14On parle surtout de profils
22:14d'infirmiers et d'aide-soignants.
22:17Et face à ces pénuries,
22:18finalement,
22:18le groupe Mister Temp
22:19met à disposition,
22:20depuis peu,
22:22une plateforme digitale
22:23qu'on a baptisée Mister Temp Plus
22:24qui permet aux établissements de santé
22:26de pouvoir gérer leur personnel
22:28sur les absences,
22:30contacter aussi,
22:31on va dire,
22:32leur pool,
22:32ce qu'on appelle le vacataire,
22:33on y reviendra,
22:34également.
22:35Et lorsque ce pool-là
22:35ne répond pas présent,
22:37permettre à nos agents de proximité
22:38de pouvoir positionner
22:39des intérimaires
22:40ou des vacataires.
22:41C'est-à-dire qu'ils se plug
22:42à votre plateforme ?
22:43Exactement.
22:44L'hôpital, par exemple,
22:45ou la clinique,
22:46va se pluguer à votre plateforme ?
22:47Se connecte sur la plateforme,
22:48aura invité au préalable
22:49son personnel
22:50et puis les gens
22:51qu'ils connaissent,
22:52qu'ils seraient en CD
22:52habituellement
22:53à venir se référencer.
22:55Ils gèrent leur planning
22:56sur la plateforme
22:58pour dire,
22:58tiens,
22:58malheureusement,
22:59j'ai trois absences
23:00demain matin
23:01ou lundi prochain.
23:03Est-ce qu'il y a des gens
23:03qui peuvent venir se connecter ?
23:05Et via la plateforme,
23:05on va contacter
23:06l'ensemble de ces personnes-là
23:08via une appli
23:09pour se dire,
23:10tiens,
23:10cette disponibilité est là.
23:11Est-ce que tu es présent ?
23:13Oui, non.
23:13Ils reçoivent donc
23:14une notification.
23:15Êtes-vous disponibles
23:15sur la journée 2
23:17ou la semaine 2 ?
23:18Oui, non, peut-être.
23:19Et ainsi de suite.
23:20Et ainsi de suite.
23:20Exactement comme ça.
23:22Ils ne trouvent pas,
23:23grâce à la plateforme,
23:25ils peuvent pousser la porte,
23:26là au sens physique du terme,
23:27d'une des 230 agences
23:29Mister Temp.
23:30Exactement.
23:30Le groupe aujourd'hui,
23:31c'est 230 agences
23:32dont une cinquantaine
23:33qui sont spécialisées
23:34vraiment sur les métiers
23:36du médical
23:37et du paramédical
23:38de façon à pouvoir aussi
23:39compléter ce pool existant
23:42connu par l'établissement
23:43par des gens effectivement
23:44qu'on va recruter,
23:45sélectionner évidemment
23:46de la partie de nos agences.
23:48J'entends qu'il y a à la fois
23:49la mise en relation
23:50entre l'offre et la demande,
23:51j'entends aussi
23:52qu'il y a une réorganisation
23:53ou une gestion du planning.
23:55Est-ce que la plateforme
23:57gère aussi le planning ?
23:58La plateforme s'interface
24:00avec le type de gestion
24:01de planning habituel
24:02de l'établissement de santé,
24:04qui sont des outils
24:05qui sont extrêmement lourds,
24:06connectés au pay, etc.
24:07mais qui permettent justement
24:08de gérer cette flexibilité
24:09pour le compte de l'établissement.
24:11Vous avez lancé cette plateforme.
24:12Qu'est-ce que vous disent
24:12les entreprises
24:14ou les cliniques
24:16qui se sont connectées ?
24:17Ça fluidifie ?
24:18Ça facilite ?
24:19Ça évite ?
24:20On l'a vu là récemment,
24:21je crois,
24:22à Caen
24:22où les urgences
24:23sont fermées
24:24faute de médecins
24:25puisque les internes
24:26ne pouvaient plus assurer
24:27des soins.
24:27Vous l'avez vu comme moi.
24:28On l'a vu comme moi,
24:28oui, évidemment.
24:29Ils ne sont pas encore
24:30plugés à Mr. Simple ?
24:31Pas encore, pas encore.
24:31On vient de lancer l'offre.
24:32On a pour l'instant
24:33des très bons retours
24:34de la part d'établissement
24:35parce qu'elle permet
24:36de résoudre deux problématiques
24:37clés auxquelles
24:38ils sont confrontés.
24:39Un, la difficulté
24:40à trouver des remplacements
24:42en cas de pénurie.
24:43C'est-à-dire que la plateforme,
24:44elle est simple
24:44et ça va vite.
24:45Et avec la complexité
24:47des coûts.
24:48C'est-à-dire qu'on voit bien
24:49aujourd'hui
24:49que les dépenses
24:50sont particulièrement suivies
24:52dans le domaine de santé
24:53et cette plateforme-là,
24:55on la met à disposition
24:55de façon gratuite
24:56pour l'établissement
24:57pour leur permettre
24:58de gérer leur poule.
24:59Donc ça veut dire
24:59qu'il n'y a pas de surcoût
25:00parce qu'on sait aussi
25:01que des établissements hospitaliers
25:03vont aussi chercher
25:03de l'intérim,
25:04vont chercher des gens
25:05qui vont leur coûter plus cher.
25:06Là, dans ce cas-là,
25:07ce n'est pas le cas.
25:08Ce n'est pas le cas.
25:08Cette plateforme-là
25:09sur les vacataires
25:10que connaît l'établissement,
25:11s'est mise à disposition
25:12gratuitement.
25:13Évidemment, lorsqu'on va chercher
25:15dans l'agence
25:16où là, il y a un vrai travail
25:17qui est fait
25:18pour sélectionner
25:18les bonnes personnes
25:19et qu'elles soient présentes,
25:20là, évidemment,
25:21une rémunération.
25:21Mais quand même,
25:22Alexandre Fahm,
25:23d'une manière un peu plus macroéconomique,
25:25on manque d'infirmières,
25:26on le sait,
25:26mais on avait le sentiment
25:28qu'il y en avait assez de formés.
25:29Il y en a beaucoup d'écoles
25:30d'infirmières en France.
25:31Globalement,
25:31il y a beaucoup de personnes
25:32qui sortent d'école
25:33et c'est assez troublant
25:34de voir qu'il n'y en a pas.
25:35Qu'est-ce qui se passe ?
25:36Il y a eu le Covid,
25:37il y a eu une désaffection
25:38du métier.
25:38Et qu'est-ce qui se passe là ?
25:39Juste un chiffre
25:40pour une autre question.
25:40Est-ce que vous savez
25:41qu'au bout de combien de temps,
25:42en moyenne,
25:43un infirmier diplômé
25:44arrête d'exercer
25:46son métier d'infirmier ?
25:47Cinq ans ?
25:47Sept ans.
25:49Sept ans.
25:49Au bout de sept ans,
25:50c'est fini ?
25:50Sept ans,
25:51ils arrêtent,
25:51en moyenne.
25:53C'est dire à quel point
25:54ce métier-là
25:55est un métier
25:56qui est extrêmement difficile,
25:58tendu,
25:58avec des rythmes
25:59extrêmement exigeants.
26:00Et c'est vrai
26:01que la première cause
26:02effectivement de pénurie,
26:04c'est...
26:04Alors oui,
26:05il y a des problèmes
26:05métiers de vocation
26:06ou il y a des problèmes
26:06de rémunération
26:07qui ont été en partie
26:08traités par le fameux
26:09Ségur de la santé,
26:10mais un problème aussi
26:11de ce métier
26:12qui est usant
26:13et qui est difficile.
26:14Et je trouve d'ailleurs
26:14que le développement
26:15des contrats courts,
26:17effectivement,
26:18que ce soit des vacataires
26:18ou de l'intérim,
26:19c'est une vraie solution.
26:22100% des intérimaires
26:23ou vacataires
26:24qui passent par nos agences
26:25sont des intérimaires
26:26ou des vacataires
26:27par choix.
26:28C'est des gens qui,
26:28concrètement,
26:29pour les gens que vous régimez bien,
26:30c'est des gens qui,
26:30en début de semaine,
26:31début de mois,
26:32viennent nous voir
26:32en disant
26:33voici mon planning,
26:34j'ai envie de travailler
26:34lundi, mardi, mercredi,
26:35je ne préfère pas.
26:36Je bosserai que 10 jours.
26:37Je bosserai le jeudi,
26:38le vendredi,
26:38mais plus que la quantité,
26:39c'est le choix.
26:40Il n'a pas dit pas,
26:41je veux m'organiser
26:41parce que je dois faire
26:42un dîner samedi soir,
26:43je veux pouvoir garder
26:44mon samedi soir,
26:45protéger,
26:45et je peux travailler dimanche.
26:46Ce qui est quand même
26:47un luxe dans un métier
26:49que de pouvoir harmoniser
26:51son emploi du temps
26:51au gré de ses contraintes
26:53ou de ses loisirs.
26:54Objectivement,
26:55ça veut dire qu'aujourd'hui,
26:56les infirmières,
27:02c'est une réalité,
27:03mais je pense que
27:04c'est le sens un peu
27:06de l'histoire aussi.
27:07C'est des populations
27:07qui ont été extrêmement usées
27:09par le Covid.
27:10Moi, j'ai vu des gens
27:11qui étaient infirmiers
27:12dans la fonction publique
27:12hospitalière,
27:13qui ont démissionné
27:14pour devenir vacataires.
27:16On en a beaucoup parlé
27:17pour des raisons de coureur.
27:18On va garder un casque de CDI
27:19pour en fait avoir
27:20un emploi du temps modulable.
27:21Modulable.
27:22Et on prend des CDD,
27:23effectivement,
27:23mais c'est vraiment envie
27:24de reprendre le contrôle
27:26sur leur vie
27:27tout en gardant
27:28ce métier d'infirmière
27:29auquel ils sont attachés.
27:30Et s'il n'y a pas
27:31cette possibilité-là,
27:32ils arrêteraient
27:32ce métier d'infirmière.
27:34Pour moi,
27:34l'intérêt ou la vacation,
27:35c'est une vraie solution
27:36pour pouvoir faire perdurer
27:38dans ce métier-là
27:38qui est extrêmement noble
27:39des gens qui sinon
27:40peut-être seraient usés.
27:41Et de maintenir finalement
27:42à garantir la qualité,
27:44la chaîne de soins
27:44pour qu'on ait des gens
27:45au bon endroit
27:46de jour comme de nuit
27:47puisque c'est aussi un métier
27:48qui travaille 365 jours
27:50sur 365.
27:51Nouvelle plateforme
27:52Mister Temp Plus.
27:54Ça, c'est la plateforme
27:55Vacataire Santé
27:56qui est la nouveauté proposée
27:58et présentée par Alexandre Femme.
28:00Merci Alexandre.
28:00Merci Arnaud.
28:01C'est un vrai plaisir.
28:02Vous êtes le CEO
28:02de Mister Temp Group.
28:04500 millions d'euros
28:05de chiffre d'affaires.
28:06Oui, tout à fait.
28:07Et 230 agences,
28:0812 000 clients.
28:09C'est quand même
28:09une très très belle entreprise.
28:1010 000 personnes
28:11qui travaillent avec nous
28:12chaque jour,
28:12un peu partout en France.
28:14Très belle réussite.
28:14Merci à vous.
28:15Merci à vous qui nous regardez
28:16et qui prenez plaisir
28:17à regarder ce manager.
28:18Merci à Nicolas Juchat,
28:19évidemment.
28:20Merci à Charles à la réalisation
28:21et merci à Alban
28:22au son aujourd'hui.
28:23Merci à vous.
28:24Je vous dis à très bientôt.
28:25Bye bye.
28:25Sous-titrage Société Radio-Canada
28:31Sous-titrage Société Radio-Canada
28:34Sous-titrage Société Radio-Canada
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