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Jeudi 16 octobre 2025, retrouvez Sylvain Julhes (délégué emploi et formation, porte-parole, Numeum, OPIIEC), Rémi Riccoboni (président, Riccoboni) et Clara Levi (Fondatrice, MTH Coaching) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans SmartJob, votre rendez-vous emploi RH Management.
00:12Débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:16Bien dans son job aujourd'hui, on parle des managers.
00:18Des managers, vous verrez évidemment, je mets des guillemets, pris en sandwich.
00:22On va en parler dans quelques instants avec Clara Lévy, dirigeante de MTH Coaching.
00:26Elle est notre invitée.
00:27Le Cercle RH est un grand entretien aujourd'hui pour mettre en valeur un métier, le métier des couvreurs zingueurs.
00:34Ils ont été honorés par l'UNESCO.
00:37On y reviendra.
00:38Un métier pénurique et qui se tourne vers de nouvelles sources, notamment de recrutement vers ces jeunes venus de l'immigration.
00:45On en parlera avec Rémi Ricoboni, le président de cette société.
00:50Il nous parlera de son métier, de sa passion et puis évidemment de ses enjeux de recrutement.
00:54Et on terminera avec Fenêtre sur l'emploi.
00:57Il y a 45 000 emplois à créer dans les bureaux d'études sur la période de 3 ans.
01:02On en parlera avec Sylvain Jules.
01:04Il est délégué emploi et formation chez Numéum et porte-parole de l'OPIEC.
01:08Voilà le programme.
01:10Tout de suite, c'est bien dans son job.
01:11Bien dans son job pour accueillir Clara Lévy.
01:27Bonjour Clara.
01:28Bonjour Arnaud.
01:29Vous êtes dirigeante de MTH Coaching, habituée de notre émission, qui venait nous éclairer sur beaucoup de sujets et notamment sur les sujets liés aux managers.
01:37Vous avez choisi aujourd'hui de nous parler de ces managers qui seraient pris en sandwich.
01:43Vous les appelez même la génération sandwich.
01:45C'est quoi cette génération ?
01:47Je connaissais la génération Z, mais ce n'est pas la génération sandwich.
01:50C'est quoi Clara ?
01:51Aujourd'hui, la génération sandwich, si je reprends la comparaison que vous faites avec les générations, ce serait plutôt la génération X.
01:58C'est les managers qui ont entre 45 et 55-60 ans aujourd'hui et qui sont à plusieurs titres pris en sandwich.
02:05Et du coup, l'image qui me vient, c'est par exemple l'image plutôt du club sandwich où il y a plusieurs étages et plusieurs sandwiches dans un.
02:13Parce que finalement, déjà en tant que manager, ils sont en sandwich dans l'entreprise, entre la hiérarchie et les collaborateurs.
02:20Et puis, ils ont aussi de multiples sollicitations et pressions familiales.
02:24Donc, c'est une double pression pour eux.
02:26Ils sont en plus à la maison, coach souvent de leurs ados et parfois aidants ou en tout cas au minimum soutien de parents vieillissants.
02:3462% ont un rôle intergénérationnel.
02:38J'ai plutôt l'impression que vos managers, c'est plutôt la tranche de jambon entre l'œuf et la tomate.
02:42C'est un peu ça.
02:42Il est coincé entre plein de situations à la fois perso et pro complexes à gérer.
02:48C'est ça le sujet ?
02:49C'est ça en fait, c'est qu'il est pris un peu partout, aussi bien dans la pression de la sphère familiale que de la sphère professionnelle.
02:55Il y a la pression business.
02:57Et donc, en fait, c'est des managers qui sont en permanence dans des situations à devoir prendre des décisions, une charge mentale qui est permanente et continue.
03:06Et en même temps, cette charge, elle est assez invisible parce qu'à partir du moment où on parle de leur rôle d'aidant, qui est un de leur rôle, mais pas le seul, il y a plus de la moitié des personnes déjà qui ne se reconnaissent pas comme aidants.
03:20Et ensuite, dans ceux qui se reconnaissent comme aidants, il n'y a encore qu'une autre petite moitié.
03:24Donc, on n'est finalement que sur 25% qui en parlent à leur entreprise.
03:28Mais il y a un petit côté aussi, invincibilité du manager.
03:30On n'en parle pas, on ne veut pas en parler.
03:32Il y a un peu de ça aussi chez le manager.
03:34Oui, alors il y a la peur d'être jugé, d'être stigmatisé, d'être considéré comme pas bon si l'on se plaint, etc.
03:41Alors parfois, c'est un manque de conscience de sa situation et on estime que sa situation est normale.
03:46Et puis parfois, c'est aussi la peur d'être catégorisé, d'être un peu mis sur le côté.
03:50Donc, ils ont à la fois des complexités personnelles, professionnelles, ils sont parfois soumis à ces enjeux d'aidants.
03:59Et est-ce qu'ils sont bien accompagnés, ces managers ?
04:01Puisqu'il y a quand même les services RH qui sont censés aussi pouvoir leur proposer des outils, peut-être, non ?
04:07En tout cas, ils sont 38% à considérer être mal accompagnés.
04:13Non, ils sont seulement 38% à considérer être accompagnés.
04:16Donc, ça veut dire qu'il y en a quand même une grande partie.
04:17Donc, la majorité a l'impression de ne pas l'être.
04:19Voilà, la majorité a l'impression de ne pas l'être, pardon.
04:20Et il y a au final, concernant le rôle d'aidant, qu'une entreprise sur quatre, grosso modo,
04:26qui a un vrai dispositif d'accompagnement de ses proches aidants.
04:30Et finalement, on accompagne, même si on dit souvent qu'on les met de côté,
04:35mais il y a souvent des dispositifs qui sont faits pour les seniors.
04:38Il y en a qui sont faits pour les plus jeunes générations, avec l'accompagnement des jeunes parents.
04:42Et ils ne rentrent ni l'un ni l'autre.
04:43Et finalement, entre les deux, il ne se passe pas grand-chose, alors qu'eux sont au cœur de l'entreprise,
04:48au cœur de l'organisation, évidemment au cœur du management.
04:51Et donc, les impacts, ils sont pour eux, mais ils sont aussi pour le reste des équipes et pour le reste de l'entreprise.
04:55Donc, ça veut dire qu'ils ont une charge mentale, vous l'évoquiez,
04:57mais un enjeu de santé mentale et d'épuisement professionnel important.
05:01Oui, ils ont un fort enjeu d'épuisement.
05:03Donc, on est sur des sujets de RPS, risques psychosociaux, qui sont importants.
05:08Et c'est pour ça que c'est stratégique pour l'entreprise d'adresser ces sujets.
05:12C'est à la fois se rendre compétitive, mais c'est aussi, bien sûr, un enjeu social et humain important.
05:19Alors, ces managers, finalement, qui sont un peu en première ligne et soumis à des pressions,
05:23à la fois de la hiérarchie et de pression de leurs équipes,
05:26plus ces enjeux aidants, qu'est-ce que vous proposez concrètement ?
05:30Parce que là, on a fait une photographie qui est un peu sombre de ces managers de plus de 45 ans, voire 50.
05:35Qu'est-ce qu'on peut faire pour les accompagner et les maintenir engagés ?
05:39Parce qu'il y a quand même un enjeu de désengagement de ces managers.
05:42Ce qui est important, déjà, c'est de libérer la parole,
05:45de sensibiliser tous les salariés de l'entreprise,
05:48mais également les managers et la direction sur ces sujets,
05:52de leur donner des espaces de parole pour que, justement,
05:56ils ne soient plus que 25% à s'exprimer sur le sujet,
06:00qu'ils soient identifiés aussi en entreprise,
06:02parce que souvent, ils ne sont même pas identifiés comme étant dans cette situation compliquée.
06:07Ensuite, une fois qu'ils sont identifiés, c'est leur proposer du soutien,
06:10donc du soutien moral, psychologique.
06:12Ça peut être avec un accompagnement externe de coachs, de psychologues,
06:15mais c'est aussi du soutien dans leur organisation au quotidien,
06:19plus de flexibilité, peut-être aussi accorder une baisse de leur charge de travail.
06:24Parce que, tout à l'heure, on parlait du chiffre 62%.
06:27En fait, ils sont 62% dans ce rôle intergénérationnel
06:30à considérer que ce rôle-là impacte leur capacité à gérer leur charge de travail.
06:36Donc, c'est important de les accompagner là-dessus,
06:38former la hiérarchie,
06:40et puis valoriser aussi ses collaborateurs et ses managers,
06:44en tenir compte dans les entretiens annuels,
06:46valoriser leurs compétences,
06:47parce que, finalement, ils développent de la flexibilité,
06:49de la résilience, des capacités d'écoute, d'empathie,
06:53enfin, plein de compétences comportementales
06:55qui sont à valoriser pour l'entreprise.
06:57Il faut préciser, Clara, et ça, c'est vrai pour les managers,
06:59c'est vrai pour tous les salariés aidants,
07:02ce sont les femmes qui sont en première ligne
07:05lorsqu'on parle des aidants, donc on parle des aidantes.
07:08C'est principalement, même chez les managers, on est bien d'accord.
07:11En fait, ce sujet vient creuser les inégalités
07:13entre les femmes et les hommes, malheureusement,
07:14à la fois parce que les femmes,
07:17je suis déjà venue sur ce sujet,
07:20ont plus de charge mentale que les hommes,
07:23ça, c'est malheureusement un fait.
07:25Il y a plus de femmes aidantes,
07:26aujourd'hui, on est sur à peu près 60%
07:28versus 40% d'hommes qui sont aidants.
07:31Les femmes, en plus, intériorisent ce rôle
07:33comme étant normales...
07:35Ma mission.
07:36...et leur mission,
07:37et donc ça vient renforcer, effectivement,
07:39ces inégalités, d'où l'importance
07:41d'adresser ce sujet en entreprise.
07:43Merci, Clara Lévy, de nous avoir rendu visite.
07:45C'est un sujet important de faire ce focus
07:47sur les managers, parce qu'on n'en parle pas.
07:49Manager pris en sandwich
07:51dans tous ses enjeux professionnels et personnels.
07:55Il ne faut pas les oublier, ces managers.
07:56Merci, Clara, dirigeante de MTH Coaching.
07:59Merci, et je vous dis à très bientôt.
08:02Merci.
08:02On tourne une page, on parle d'un secteur d'activité
08:04qu'il faut mettre en lumière,
08:05et que nous avons choisi de mettre en lumière.
08:07Les couvreurs, zingueurs, secteur métier manuel,
08:10secteur qui a été plébiscité,
08:12mise en valeur par l'UNESCO,
08:14reconnaissant le geste,
08:16et notamment en lien avec les toits de Paris,
08:18ces fameux toits en zinc.
08:20On va parler des couvreurs zingueurs
08:21qui ont des difficultés pour recruter,
08:23et on va en parler avec, justement,
08:25le dirigeant d'une de ces belles entreprises.
08:27Je l'accueille, c'est le grand entretien,
08:28et c'est tout de suite.
08:42Le cercle RH, pour débattre d'un métier
08:44et mettre en lumière un très beau métier,
08:47celui de couvreur zingueur,
08:48honoré par l'UNESCO,
08:49on va en parler dans quelques instants,
08:51et on va en parler, évidemment,
08:52avec un patron à la tête de l'entreprise,
08:55Ricoboni, Rémi Ricoboni,
08:57ça ne s'invente pas,
08:58vous êtes le président de cette entreprise,
09:0055 collaborateurs,
09:0155 couvreurs zingueurs,
09:03vous l'avez développé,
09:04créé en 1927 par votre arrière-grand-père,
09:06presque un siècle de couverture zinguerie.
09:11Comment vous définiriez votre métier
09:14avant de parler de l'UNESCO ?
09:15Un siècle de passion,
09:17transmis de génération en génération,
09:19avec des compagnons d'exception,
09:20formés sur les toits de Paris,
09:24pour les toits de Paris,
09:25pour la restauration des toits de Paris.
09:26En zinc ?
09:27En zinc, en ardoise,
09:28en plomb, en cuivre,
09:30avec un atelier le plus beau du monde,
09:32puisqu'on n'a pas de site de préfabrication,
09:34tout se fait, en fait, sur le chantier,
09:35c'est des orfèvres,
09:37chaque feuille est mesurée sur place,
09:39est posée et ajustée sur place,
09:41donc il n'y a pas de préfabrication,
09:43on est directement au sixième étage,
09:45vu sur la tour Eiffel,
09:46du Sacré-Cœur.
09:47Oui, parce que vous êtes évidemment
09:49sur les toits de Paris,
09:50qui sont un peu comme ça,
09:51l'image d'Épinal,
09:52quand on voit des films français,
09:53où on voit les Belmondo
09:54courir sur les toits en zinc,
09:56vous parliez du cuivre,
09:57vous travaillez le cuivre aussi ?
09:59Très dur à travailler le cuivre ?
10:01Matériaux d'exception,
10:03matériaux qui permettent
10:04une longue pérennité de la toiture,
10:07matériaux très très chers,
10:08donc on en pose de moins en moins,
10:11le zinc a pris vraiment
10:12le lead sur les toits de Paris.
10:16Moins cher que le cuivre ?
10:17Moins cher que le cuivre.
10:18L'UNESCO a mis en valeur,
10:21alors c'est au patrimoine,
10:23il faut le préciser,
10:23immatériel de l'UNESCO,
10:25mais c'est important,
10:26l'an passé,
10:28eh bien les couvreurs zingueurs
10:29ont été honorés,
10:30ça se passait en Amérique du Sud,
10:32comment vous avez réagi
10:34lorsque l'UNESCO met en valeur
10:36le travail ?
10:37Alors c'est le travail de la main,
10:38pour être précis,
10:39c'est le geste.
10:40Exactement, en fait,
10:41a mis en lumière ce geste
10:42si particulier,
10:43si compliqué à prendre,
10:45ce qu'on appelle le coup de patte
10:47du couvreur zingueur
10:48et ça se transmet
10:51et il faut au moins sept ans
10:52pour avoir un compagnon
10:53couvreur qualifié.
10:55Ça a été une grande fierté
10:57pour Paris,
10:58déjà pour les toits de Paris,
10:59parce que c'est quand même
11:00un emblème international,
11:03ces toits de Paris,
11:04mais également pour le métier
11:05de couvreur
11:05et les métiers du bâtiment
11:07et de l'artisanat en général,
11:08puisqu'aujourd'hui,
11:10on a besoin de visibilité,
11:11on ne nous voit pas,
11:13on est en haut sur nos toits perchés
11:14et c'est important
11:15de faire redescendre
11:16les couvreurs
11:18dans la rue,
11:21les faire connaître,
11:23ça nous permet
11:24d'être notamment aujourd'hui
11:26avec vous sur le plateau,
11:28mais également,
11:28il y a pas mal de démarches
11:31au niveau des collèges,
11:32des lycées
11:32pour faire connaître
11:33notre métier.
11:34Les métiers de bouche,
11:34on a réussi à le faire
11:35avec des émissions de télé,
11:37les métiers du bâtiment,
11:39on n'est pas encore
11:39des très très bons communicants,
11:41mais on va s'y mettre.
11:42Oui, c'est intéressant
11:42ce que vous dites,
11:43c'est vrai que les métiers
11:44de la cuisine étaient
11:44un peu désertés
11:45il y a une vingtaine d'années,
11:46quelques belles émissions
11:47de télé sur les grandes chaînes
11:48et tout d'un coup,
11:49on a tous envie
11:49de venir pâtissier et cuisiner,
11:51ça c'est une idée,
11:52l'UNESCO en est une autre,
11:55comment on fait aujourd'hui
11:56dans un secteur quand même
11:59du BTP
11:59et en particulier
12:00le secteur des couvreurs zingueurs
12:02où globalement,
12:03c'est compliqué
12:03de trouver des compagnons,
12:05de trouver des apprentis,
12:06comment vous faites concrètement ?
12:08Un seul mot,
12:09la formation en fait,
12:10aujourd'hui,
12:12Ricoboni s'emploie
12:13à avoir des apprentis,
12:14à transmettre le métier,
12:16donc 55 collaborateurs
12:17et c'est presque
12:189 apprentis
12:20chaque année
12:21qui passent chez nous,
12:23qui ne restent pas forcément,
12:24qui font aussi
12:24le Tour de France.
12:25Oui,
12:26compagnonnage comme
12:27les compagnons du Tour de France.
12:27Exactement,
12:28ça reste notre vivier
12:30en fait de formation,
12:31donc ils passent
12:34sur l'étape parisienne
12:35qui est généralement
12:36au niveau du Tour de France
12:37une des dernières
12:38puisque les toits de Paris
12:39sont des toits complexes,
12:40on le couvreur parisien.
12:41Très technique.
12:42Extrêmement technique,
12:43extrêmement précis
12:43et on a l'avantage
12:44de travailler
12:45plusieurs matériaux
12:47qui sont,
12:47comme on l'a dit,
12:48les métaux
12:49comme le zinc,
12:49le plomb,
12:50le cuivre
12:50et aussi l'ardoise.
12:527 ans,
12:53ça veut dire
12:53quand vous avez
12:53ces compagnons
12:54qui font un passage,
12:56ils devront encore
12:57attendre plusieurs années
12:58et vous-même professionnel
12:59avant que vous considériez
13:00que vous avez face à vous
13:01un couvreur zingueur.
13:02Un bon couvreur zingueur
13:04c'est 7 ans,
13:04un chef de chantier
13:05c'est une quinzaine d'années.
13:07C'est quoi le coup de patte
13:08puisque vous ne nous l'avez pas dit,
13:09le fameux coup de patte ?
13:10Qu'est-ce qui fait
13:11que ce métier est complexe ?
13:12Parce que quand on vous voit
13:13sur le toit,
13:14parfois dans des conditions
13:15difficiles,
13:16il fait chaud,
13:18parfois il fait froid,
13:19il y a du vent,
13:20il faut quand même préciser
13:21que c'est des métiers de plein air,
13:23c'est quoi ce coup de patte ?
13:24Effectivement,
13:26ce métier de plein air,
13:27il faut de la résilience
13:28parce qu'entre les intempéries,
13:31souvent les gens pensent à nous
13:33l'hiver en disant
13:33les pauvres ils ont froid,
13:34effectivement ils ont froid
13:35et c'est compliqué.
13:36L'été c'est dur.
13:36Mais l'été,
13:37autant l'hiver on arrive
13:39à se protéger,
13:39autant l'été c'est
13:40beaucoup plus compliqué.
13:41Donc on adapte
13:42les conditions de travail.
13:43Le coup de patte,
13:44le couvreur,
13:45notamment le couvreur parisien,
13:46touche l'ardoise,
13:48donc il est un peu tailleur de pierre,
13:50il touche le métal,
13:51il est ferbe lantier
13:52et ce coup de patte
13:52ça va être notamment
13:54au niveau des soudures.
13:56C'est un geste
13:56qui est très très technique
13:58pour relier les...
14:00Voilà,
14:01c'est la soudure
14:02qui permet en fait
14:03d'ajuster à la perfection
14:04les pièces
14:05et bien cette brasure
14:07qui est très spécifique.
14:08Donc on fait fondre
14:09une baguette ?
14:09Voilà,
14:10en fait on fait
14:10une baguette d'étain
14:12qui vient relier
14:13en fait deux éléments de zinc
14:15et qui vient parfait
14:16parfaire l'ajustement
14:18et aussi l'étanchéité
14:19de l'ouvrage
14:19et ça c'est un geste
14:22on a du mal à l'apprendre
14:23et il faut répéter, répéter, répéter
14:26c'est vraiment
14:27de la répétition de mouvements.
14:29Vous me disiez
14:30en préparant l'émission
14:31qu'il y avait quand même
14:31aujourd'hui chez vous
14:32et chez beaucoup
14:33de chez vos collègues
14:34l'idée aussi
14:35de tendre la main
14:36à ces jeunes venus
14:37de l'immigration
14:38parfois des réfugiés
14:39des jeunes
14:40qui ont quitté la guerre
14:41en Afghanistan,
14:42en Syrie
14:42et dans d'autres pays
14:43en leur disant
14:44venez dans ces métiers
14:45est-ce que ça fonctionne ?
14:46Est-ce que pour vous
14:47c'était un secteur,
14:49enfin un vivier
14:50de recrutement potentiel ?
14:51Aujourd'hui en fait
14:52nos métiers
14:53on est à la recherche
14:54de jeunes
14:54et en plus
14:55le métier de couvrir
14:57est un métier spécifique
14:57sur le fait
14:58où il faut commencer
15:00assez jeune
15:01pour justement
15:02prendre ce geste.
15:03On l'a remarqué
15:04on avait fait
15:04de la reconversion professionnelle
15:05avec des gens
15:07un petit peu plus âgés
15:07qui avaient plus de 40 ans
15:08ça ne fonctionne pas vraiment
15:10parce que ce geste
15:11en fait
15:11l'automatisme
15:12ne se fait pas tout de suite
15:14et donc effectivement
15:15on avait
15:16notamment
15:17avec des jeunes afghans
15:18qui étaient venus
15:20en situation irrégulière
15:22qui étaient
15:22arrivés en France
15:24qui ne parlaient pas français
15:25qui n'avaient pas de métier
15:27les faire
15:29les faire progresser
15:31dans nos métiers
15:31du bâtiment
15:32et de la culture
15:33Vous les avez intégrés
15:34tout en étant
15:35en situation irrégulière
15:36en espérant
15:37je précise
15:38que grâce à ce métier
15:39ils puissent intégrer
15:40l'entreprise
15:40en situation régulière
15:41Ils ont intégré
15:42l'entreprise
15:43dans l'association régulière
15:44et notamment
15:44avec des associations
15:45et c'était plutôt
15:46enfin ça a été
15:47une bonne chose
15:47puisque j'ai le souvenir
15:49de deux afghans
15:50un qui n'est pas resté
15:51très très longtemps
15:52mais un qui est resté
15:524 ans chez nous
15:53qui a appris le français
15:55qui a appris le métier
15:56le début du métier
15:57de la couverture
15:58parce qu'en 4 ans
15:58on ne le sait pas
15:59Il manquait 3 ans
15:59Voilà
16:00mais en tout cas
16:01ça l'a intégré
16:02c'était intéressant
16:03et ce qui était
16:05aussi assez sympa
16:06c'était le partage
16:07de cette culture
16:10avec nos compagnons
16:11qui n'avaient pas
16:12l'habitude
16:12de recevoir
16:14Choc des cultures
16:15rencontres
16:15partage de cultures
16:16Et ça a été
16:17des choses assez
16:19extraordinaires
16:19sur les rencontres
16:20Et la fin
16:21n'est pas tragique
16:22mais tout d'un coup
16:22ce jeune garçon
16:24vous a quitté
16:24jour au lendemain
16:26On a pas eu
16:27de nouvelles
16:28on a essayé
16:28de le joindre
16:29par le téléphone portable
16:31on a perdu son contact
16:32On a reçu ici
16:33sur ce plateau
16:34des associations
16:34qui permettent
16:35justement
16:35à des migrants
16:36à des personnes
16:37en situation
16:37de réfugiés
16:39de pouvoir trouver
16:39un emploi
16:40est-ce que pour vous
16:41c'est un élément
16:42parce que c'est compliqué
16:43en ce moment
16:43le recrutement
16:43enfin je sais pas
16:44quel est votre développement
16:45et votre recrutement
16:46mais j'ai l'impression
16:47que c'est compliqué
16:47Alors je vais être très clair
16:49en posant des chiffres
16:51aujourd'hui
16:51il y a 55 personnes
16:52chez Ricoboni
16:53on cherche 20 couvreurs
16:54encore
16:54Presque la moitié
16:57de votre effectif
16:58Exactement
16:59on est en sous-effectif
17:00Donc vous avez un carnet
17:00de commandes comme ça
17:02mais pas les salariés
17:03en face
17:03Exactement
17:04aujourd'hui
17:04en fait
17:04c'est pas
17:05c'est chouette
17:07c'est qu'on a un carnet
17:08de commandes
17:08qu'on n'arrive pas
17:09à produire
17:09parce qu'il nous manque
17:10du monde
17:10C'est pour ça
17:15je donne un message
17:17à tous nos jeunes
17:18n'hésitez pas
17:19aujourd'hui
17:20on parle de virtuel
17:21on parle de choses éphémères
17:23aujourd'hui
17:23nos métiers de la couverture
17:24on n'est pas dans le virtuel
17:25on fait des choses
17:26qui vont rester
17:27une couverture
17:28c'est presque un siècle
17:29si elle est bien faite
17:29en monument historique
17:31On est fier de voir
17:31ce qu'on a fait
17:32Et voilà
17:32on passe devant
17:34et moi je le fais
17:35avec mes enfants
17:35je passe en disant
17:36tiens c'est un chantier
17:37j'étais sur le chantier
17:40il y a 20 ans
17:41et ça ça fait du bien
17:42et on parle aussi
17:43d'écologie
17:45et je trouve
17:46que de rénover un bâtiment
17:47il n'y a pas plus écologique
17:48J'allais y venir
17:49On n'a pas besoin
17:50de casser pour reconstruire
17:51Un mot quand même
17:52parce qu'on parle beaucoup
17:53des seniors
17:54et de la reconversion
17:54c'est compliqué pour vous
17:56parce que je pense
17:57qu'il faut quand même
17:58c'est compliqué
18:00d'avoir 50 ans
18:00et d'être sur un toit
18:01où on peut continuer
18:02à faire ce métier
18:02où on peut le faire
18:04alors qu'on a parlé
18:04de 7 ans d'apprentissage
18:06quand on a 50 ans
18:07c'est compliqué quand même
18:08Alors il y a tout
18:09un parcours professionnel
18:10c'est-à-dire
18:10qu'on arrive à 50-55 ans
18:15tout le monde
18:15n'est pas composé
18:16de la même façon
18:17il y a des gens
18:17qui sont très très physiques
18:18et qui peuvent
18:19exercer le métier
18:20jusqu'à 60 ans
18:21sans problème
18:21d'autres à 50-50 ans
18:23ça devient plus compliqué
18:24mais on a de la chance
18:26c'est comme dans
18:27une équipe de rugby
18:28en fait
18:29une équipe en couverture
18:30il y a de la place
18:31pour tout le monde
18:31c'est-à-dire que
18:32généralement
18:32le plus ancien
18:33c'est celui qui va
18:34se déplacer le moins
18:34qui va rester à la plieuse
18:36parisienne
18:36en poste fixe
18:37en pliant le zinc
18:38et en pliant le zinc
18:39et donc il va
18:40distiller son savoir-faire
18:41là-dessus
18:41et après sur des plus gros
18:43chantiers
18:43ça peut être aussi
18:44un chef de chantier
18:44qui va avoir
18:45un rôle
18:46plus
18:46plus organisationnel
18:48qui va être
18:49vraiment la liaison
18:49entre le bureau
18:50et le chantier
18:51on a notamment
18:52là on a l'exemple
18:52de Denis
18:53qui a 56 ans
18:54et qui est monté
18:55au bureau
18:55après toute une carrière
18:56en couverture
18:57parce qu'il avait
18:58quelques problèmes physiques
18:59donc il va
19:00dispatcher les clients
19:01gérer l'organisation
19:02des chantiers
19:03enfin ce qu'il a toujours fait
19:04mais qu'il fait du bureau
19:05là
19:05oui
19:05enfin non
19:06parce qu'il est
19:07au bureau
19:08mais il passe également
19:09régulièrement
19:10tous les jours
19:11sur les chantiers
19:11et ça permet aussi
19:13pour l'entreprise
19:14d'avoir
19:15une qualité homogène
19:16suivant les équipes
19:17c'est-à-dire
19:18qu'il transmet
19:18les astuces
19:19en disant
19:20tiens tu devrais faire
19:20comme ça
19:21et ce qui permet
19:22de signer des chantiers
19:23très homogènes
19:24c'est pas un homme
19:25devant l'ordi
19:25c'est un homme
19:26qui harmonise
19:27en fait la qualité
19:28juste faites-nous rêver
19:29avant de partir
19:29parce que vous nous dites
19:30je lance un appel
19:30à tous ces jeunes
19:31il n'y a pas que le virtuel
19:33dans la vie
19:33il peut y avoir aussi
19:34très beau métier manuel
19:35ça en est un
19:36c'est quoi les chantiers
19:37les plus dingues
19:38que vous ayez fait
19:39on a parlé du cuivre
19:40vous avez fait Notre-Dame
19:40peut-être
19:41ou des grands bâtiments
19:42historiques
19:43oui on a refait
19:44notamment la couverture
19:46du bon marché
19:46à Goutte-Sèvres
19:47qui était une couverture
19:49avec beaucoup
19:49beaucoup d'ouvrages
19:50là récemment
19:51on a refait une couverture
19:52place Vendôme
19:53on a travaillé sur Versailles
19:55Versailles
19:56oui
19:56donc ça veut dire
19:57et ça c'est des chantiers
19:58qui vous occupent
19:58combien de temps
19:59parce que c'est pas
19:59des chantiers
20:00qui durent deux jours
20:00non non non
20:01mais en fait
20:02c'est sectorisé
20:03c'est morcelé
20:04donc on s'occupe
20:06que d'un petit morceau
20:06et à côté
20:07vous avez un autre
20:08en fonction des compétences
20:11en fonction du marché
20:12public qui a été passé
20:13en fonction du marché
20:13public
20:14oui d'accord
20:15donc c'est compliqué
20:16là on le redit
20:18vous avez
20:1920 collaborateurs
20:20équipiers
20:21compagnons
20:22vous les appelez
20:22les compagnons
20:23comment vous allez faire
20:25là très concrètement
20:26là vous quittez le studio
20:26comment vous faites
20:27et bien on bataille
20:29tous les jours
20:29à aller voir
20:30des foyers
20:31de jeunes
20:32alors foyers
20:33ça va être
20:34des jeunes sortis
20:35jeunes travailleurs
20:36jeunes travailleurs
20:37ça peut être aussi
20:38des étudiants
20:38qui se perdent un peu
20:39dans les études
20:40en fait
20:40on se rend compte
20:41on en a eu
20:41on a quelques-uns
20:42comme ça
20:43qui ont fait des études
20:44de journalisme
20:44et qui se sont dit
20:46bah tiens finalement
20:46comme quoi
20:47c'est pas mon truc
20:49et moi ce que je veux
20:50c'est un peu
20:50un peu profiter du plein air
20:52je vais un peu profiter de ça
20:53et n'oublions pas
20:55le bâtiment
20:57est un ascenseur social
20:58extraordinaire
20:59nous dans l'entreprise
21:00tous les cadres
21:01y compris moi-même
21:02on sort du chantier
21:03c'est à dire que
21:04terrain terrain
21:05c'est voilà
21:06on est venu de la base
21:08et suivant nos volontés
21:09suivant nos compétences
21:10suivant nos appétences
21:11on peut progresser
21:13et au niveau de rémunération
21:14très très intéressante
21:16et je précise
21:17que vous avez fait grossir
21:18l'entreprise
21:18parce qu'en 1927
21:19votre arrière-grand-père
21:21avait je crois
21:22trois compagnons
21:22exactement
21:23aujourd'hui vous êtes à 55
21:24et vous visez les 70
21:25puisque le carnet de commande
21:27ne désemplit pas
21:27là le plan de charge
21:30vous êtes en train
21:30de le faire progresser
21:31ou au moment où on se parle
21:32il y en a vraiment 20
21:33à trouver
21:33en ce moment
21:34il nous en faut 20
21:35parce qu'en fait
21:37on recule les chantiers
21:38ou on les refuse
21:39donc il nous en faut 20
21:40et mon objectif
21:43d'ici 5 ans
21:43c'est de faire passer
21:44Ricoboni
21:45sur la barre de 100 personnes
21:47100 personnes
21:48ça veut dire que c'est
21:49une grosse entreprise
21:50de couvertures agrées
21:51en moyenne
21:52ce sont des artisans
21:53avec 3 ou 4 compagnons
21:54à 100 vous faites partie
21:56des leaders
21:56exactement
21:57c'est le but
21:57d'accord
21:58donc il y a des ambitions
21:59chez Rémi Ricoboni
22:01en tout cas merci
22:02d'être venu nous rendre visite
22:03je crois que le message
22:04est passé
22:05l'appel est lancé
22:06pour tous ceux
22:07qui jeunes
22:07et un peu moins jeunes
22:09qui ont envie de se lancer
22:10dans un très beau métier de niche
22:11parce que les toits parisiens
22:12c'est très particulier
22:14c'est pas la toiture Redland
22:16on est d'accord
22:16c'est pas du tout pareil
22:18l'orfèvrerie
22:19vous êtes les orfèves
22:20vous êtes les quartiers
22:21de la couverture Zingry
22:23merci en tout cas
22:24à vous Rémi Ricoboni
22:26président
22:26Ricoboni
22:2720 postes
22:28à pourvoir
22:29chez lui
22:30avec de la formation
22:31de l'accompagnement
22:32parce qu'évidemment
22:33il faut se former
22:33à ce très beau métier
22:34et puis l'UNESCO
22:35qui vous a rendu hommage
22:37à travers ce choix
22:39du métier
22:40merci à vous
22:40merci
22:41merci de nous avoir rendu visite
22:42on tourne une page
22:43et j'accueille mon invité
22:44c'est Fenêtres sur l'emploi
22:45évidemment
22:46Fenêtres sur l'emploi
23:00pour terminer notre émission
23:01on parle de l'IA
23:02et je dirais
23:03des mines
23:04des viviers
23:04de création d'emplois
23:05justement liés à l'IA
23:0645 000 emplois
23:07à créer dans les bureaux
23:08d'études en 3 ans
23:09ça c'est une étude
23:10qui est passionnante
23:11on va la commenter
23:12portée par l'OPIEC
23:13représentée ici
23:15par Sylvain Juillès
23:16bonjour Sylvain
23:16bonjour
23:17délégué emploi formation
23:18alors c'est compliqué
23:19NUMEUS
23:20mais vous êtes le porte-parole
23:22de l'OPIEC
23:22donc ce sont des
23:23organisations professionnelles
23:25et vous portez là
23:26et vous avez devant vous
23:27cette étude
23:27qui est très intéressante
23:28qui évoque la possibilité
23:30de créer 45 000 emplois
23:32dans des bureaux d'études
23:33alors c'est là
23:33où ça devient passionnant
23:34des bureaux d'études
23:35qui utilisent quand même largement
23:37la 3D
23:38le numérique
23:39et l'IA
23:39oui absolument
23:40nos entreprises sont orientées
23:41à l'innovation
23:41parce qu'elles ont une posture
23:42client
23:43elles opèrent dans la prestation
23:46intellectuelle
23:48auprès de nos clients
23:49et effectivement
23:49on a
23:50d'ici 2028
23:51on a estimé que nos entreprises
23:52allaient créer 45 000 emplois
23:54nets
23:54sur le seul segment
23:56de l'IA
23:57donc effectivement
23:58c'est quelque chose
23:59qui peut générer
23:59beaucoup d'emplois
24:00qui ne la détruit pas
24:01mais aussi
24:02qui va la transformer surtout
24:03alors il faut préciser
24:04que c'est une branche
24:05qui a 258 000 salariés
24:07beaucoup plus
24:081 400 000
24:09d'accord
24:101 400 000 salariés
24:11en tout
24:12sur les secteurs
24:14ingénierie
24:15conseil
24:15événementiel
24:16et numérique
24:17que Numéum
24:18représente
24:19donc du coup
24:20en tant que syndicat premier
24:21ça veut dire quoi
24:22c'est des nouveaux métiers
24:23qui vont émerger
24:23à travers les 45 000 emplois
24:25c'est des quoi
24:25des métiers
24:26des métiers
24:26qui sont des créateurs
24:27de valeur
24:28par exemple
24:28l'ingénieur IA
24:29le data scientist
24:30le chef de projet IA
24:33eux vont avoir
24:33une forte croissance
24:34ils l'ont déjà
24:35cette forte croissance
24:35pour installer une stratégie
24:38au sein des organisations
24:38et dans les secteurs
24:39dans les missions clients
24:40il va y avoir
24:42de l'impact
24:42sur les métiers
24:43qui sont automatisables
24:44notamment sur les conseillers
24:46les téléconseillers
24:46les enquêteurs
24:47les analystes
24:48et puis il y a ceux
24:49qui vont avoir
24:49leur métier augmenté
24:51que sont les développeurs
24:52les assistants
24:56les comptables
24:57les téléconseillers
24:58et effectivement
24:59les ingénieurs
25:00et traducteurs
25:00Sylvain Juillet
25:01ce qui est intéressant
25:02quand même
25:02c'est que là
25:02les entreprises disent
25:03on développe des solutions
25:0545 000
25:07c'est une prospective
25:08qui s'appuie aussi
25:09sur l'OPCO Atlas
25:10qui commence déjà
25:11à réfléchir
25:11j'imagine derrière
25:12aux potentialités
25:14de formation
25:14d'accompagnement
25:15il y a aussi ça
25:15quand même
25:16de travailler
25:16avec l'OPCO Atlas
25:17il y a deux défis
25:18enfin il y a
25:18la formation initiale
25:20d'un côté
25:20l'étude a décelé
25:221200 formations
25:23spécialisées sur l'IA
25:24et qui aujourd'hui
25:26nous permet
25:27d'avoir
25:28une analyse assez fine
25:29sur les référentiels
25:31de compétences
25:31de ces offres
25:33donc ça affine
25:34un peu plus encore
25:35oui tout à fait
25:36on est consulté
25:37par le CSLMD
25:38qui est le conseil scientifique
25:39de licence
25:40master doctorat
25:41et puis aussi
25:41par les CPC
25:42qui oeuvrent
25:43pour les bacs plus 2
25:44et infra
25:44et on éclaire
25:46un petit peu
25:47le monde académique
25:48pour pouvoir
25:49plugger
25:50les programmes
25:52aux exigences
25:53éco-sociaux
25:53ça c'est le versant
25:55formation initiale
25:56et côté formation continue
25:57on a un enjeu
25:58de reconversion
25:59qui est majeur
25:59parce que tous les métiers
26:00sont concernés
26:00du technicien au manager
26:02et l'idée
26:04si vous voulez
26:04c'est d'abord
26:05acculturer
26:06faire adopter
26:08par la ligne managériale
26:10par les TPEPM
26:10l'appropriation
26:11l'appropriation
26:12absolument
26:12et ça
26:13ça passe par
26:13de la formation
26:14à différents niveaux
26:15et c'est effectivement
26:17ce que nous envisageons
26:19de faire
26:19c'est aussi de reconvertir
26:20parce que je parlais tout à l'heure
26:22que les métiers
26:22allaient être transformés
26:23donc il faut que
26:24les salariés
26:25sachent comment
26:27et à quel niveau
26:28l'IA
26:29va transformer
26:29leur métier
26:30pas forcément savoir
26:31utiliser l'IA
26:33comme on utilise
26:33un logiciel
26:34mais savoir
26:35comment son métier
26:36notre métier
26:36peut être transformé
26:37à l'aune de l'IA
26:38donc il y a deux sujets
26:39il y a l'acculturation
26:40l'appropriation
26:41pour les collaborateurs
26:42déjà dans les bureaux d'études
26:43et il y a les nouveaux métiers
26:44qui peuvent arriver
26:45qu'on évoquait tout à l'heure
26:46ça c'est sur trois ans
26:48vous l'avez mis sur trois ans
26:49dans l'étude
26:49que vous proposez
26:50pourquoi ?
26:51parce que c'est le temps
26:51de s'approprier
26:53de s'acculturer
26:54de transformer
26:55et de se former
26:56alors c'est une estimation
26:57effectivement
26:58c'est le temps
26:59de l'appropriation
26:59et de la formation
27:00et ça ne sera jamais suffisant
27:02parce que c'est une technologie
27:03très montante
27:04effectivement
27:04mais on ne peut
27:06très sincèrement
27:07et de manière très honnête
27:08ne pas aller
27:09plus loin que trois ans
27:10cette technologie
27:12et puis les incertitudes
27:13géopolitiques et économiques
27:14que nous vivons actuellement
27:15nous empêchent
27:16d'avoir une visée
27:17aussi à moyen
27:18ou long terme
27:19trois ans
27:19c'est déjà
27:20assez loin
27:21certains
27:22en tout cas
27:23d'aucuns me disent
27:23que
27:24parier sur une évolution
27:26des métiers
27:26sur six mois
27:27un an
27:27c'est déjà
27:27avoir une bonne visibilité
27:30c'est effrayant
27:31quand même
27:31avant de nous quitter
27:32neuf entreprises
27:33sur dix
27:33évoquent l'idée
27:34de développer
27:35des solutions
27:35IA
27:35dans les trois années
27:36à venir
27:37donc ça
27:37ça met plutôt
27:38du baume au cœur
27:39et qui vient éclairer
27:41votre étude positivement
27:42et puis au même moment
27:43des entreprises
27:44qui n'en a que 2%
27:45mais qui disent
27:45bah non
27:45vu la conjoncture économique
27:47on est un petit peu
27:48le pied sur le frein
27:49c'est compliqué
27:49bah oui
27:50mais il y a des risques
27:50à prendre
27:51il y a une augmentation
27:52de la productivité
27:53si on adopte l'IA
27:54ça il faut que les entreprises
27:56le comprennent
27:57s'il y a une augmentation
27:58de la productivité
27:59il y a un meilleur rapport
28:00qualité-prix
28:00s'il y a un meilleur rapport
28:01qualité-prix
28:02il y a une augmentation
28:02du marché
28:03puisqu'on crée de la richesse
28:05et donc si on crée de la richesse
28:06on crée de l'emploi
28:07à condition
28:08et ça ça sera peut-être
28:09le dernier mot
28:10qu'on ait bien travaillé
28:11l'appropriation
28:12l'éveil
28:13et l'engagement
28:14du collaborateur
28:15parce que ça
28:15ça ne peut pas se faire sans lui
28:17absolument
28:18le collaborateur doit être intégré
28:19doit être partie prenante
28:21il doit y avoir
28:21dans les entreprises
28:22et c'est aussi le projet
28:23de OZELIA
28:24par le gouvernement
28:24une adoption
28:26de l'IA
28:26mais pas que
28:28il faut se l'approprier
28:29il faut que l'entreprise
28:30sache quelle que soit sa taille
28:31comment cadrer l'IA
28:32et comment avoir
28:33une stratégie
28:34nos bureaux d'études
28:35nos entreprises
28:36sont là pour les accompagner
28:37Merci Sylvain Julies
28:38études à découvrir
28:39sur le site de l'OPIEC
28:41vous êtes le délégué
28:43emploi formation
28:44Dieu sait si vous connaissez bien
28:45les enjeux de formation
28:45chez Numéum
28:46avec cette étude
28:48cette tirée de votre observatoire
28:49sur les enjeux de l'IA
28:51la place de l'IA
28:52dans nos entreprises
28:53et notamment dans les bureaux d'études
28:54merci à vous
28:55merci de votre fidélité
28:57merci à toute l'équipe
28:57merci à Nicolas
28:58évidemment
28:59qui m'accompagnait
29:00merci à Kylian
29:01à la réalisation
29:02merci à Paul
29:03au son
29:04et merci à vous
29:05qui m'accompagnait
29:06et qui nous suivez
29:07avec fidélité
29:08je vous dis à très très bientôt
29:09bye bye
29:09m'accompagnait
29:22m'accompagnait
29:23m'accompagnait
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