- il y a 3 jours
Tout savoir sur les grandes tendances du marché de l'immobilier avec les meilleurs experts et notre journaliste maison, Marie Coeurderoy, et vous !
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00:00BFM Business présente les experts de l'IMO, Marie-Cœur De Roura.
00:07Et il est midi l'heure des experts de l'IMO, mais avant cela, un rappel des principes au titre de l'actualité.
00:12Et cette première étape du plan de paix proposée par Donald Trump, le Hamas a donc libéré ce matin les derniers otages israéliens encore en vie.
00:19Ils sont 20 à avoir regagné Israël ce midi.
00:22En échange, le gouvernement de Meghan Netanyahou s'est engagé à libérer près de 2000 prisonniers palestiniens.
00:27La guerre est terminée, a assuré Donald Trump il y a quelques heures.
00:31Le président américain qui arrivera en Égypte cet après-midi pour un sommet consacré à Gaza en présence des dirigeants d'une vingtaine d'autres pays, dont Emmanuel Macron.
00:40En France, la course contre l'amende continue en vue du budget 2026.
00:43Après l'officialisation de son deuxième gouvernement, Sébastien Lecornu réunira en début d'après-midi ses 34 ministres,
00:50dont 8 nouvelles figures, parmi lesquelles Jean-Pierre Farandou, l'ex-patron de la SNCF qui devient ministre du Travail,
00:56ou encore Serge Papin, l'ancien dirigeant de Système U, qui aura notamment la charge des PME.
01:02Le premier conseil des ministres est prévu demain matin avec la présentation du projet de loi de finances pour l'an prochain.
01:07Mais le rendez-vous clé aura lieu l'après-midi avec la déclaration de politique générale du Premier ministre
01:13et la promesse de censure du RN et de la France insoumise dès cette semaine.
01:17Enfin, le prix Nobel d'économie qui vient de tomber, il est décerné à un trio d'économistes,
01:22dont le français Philippe Aguillon, les trois lauréats récompensés pour leurs travaux sur l'innovation
01:27et son influence sur la croissance économique.
01:30Allez, c'est l'heure des experts de Limon.
01:31Retrouvez votre rendez-vous avec bien ici, le site de recherche immobilière avec une carte 3D pour tout localiser.
01:44PFN Business présente les experts de Limon, Marie-Cœur de Roua.
01:48Et les experts de Limon, c'est tous les jours à l'heure de votre déjeuner, une demi-heure,
01:52pour parler de notre immobilier, de nos logements.
01:54Et comme tous les jours, ça démarre par 7 séquences amies professionnelles de ce secteur de l'immobilier,
02:00le pro de Limon, le moment où on écoute un témoignage terrain lié à ce secteur incroyable qu'est l'immobilier.
02:07Et aujourd'hui, on va essayer de trouver une solution à des propriétaires en manque de trésorerie.
02:12Et s'il suffisait de vendre un petit bout de son logement pour récupérer un peu de cash,
02:16on verra ça dans quelques instants.
02:18Ensuite, retour en plateau pour le débat du jour.
02:20Et aujourd'hui, lourd sujet que celui des aléas climatiques.
02:25Comment nous, Français, on s'adapte face à ces aléas ?
02:28Est-ce qu'on est prêt à faire les travaux ?
02:29Quel type de travaux ? Est-ce que ça nous tient à cœur ?
02:31Ou est-ce que c'est une simple obligation ?
02:33On verra ça dans quelques instants.
02:34Mais c'est donc l'heure tout de suite du pro de Limon.
02:38Les experts de Limon, le pro de Limon.
02:41Et on est en ligne avec Thibaut Corvésier, cofondateur de Merci Prosper.
02:46Je vais y arriver, Merci Prosper.
02:48Bonjour Thibaut.
02:49Bonjour Marie.
02:50Bon, je le disais, si j'ai un problème financier, que je suis propriétaire et que je n'arrive pas à récupérer un peu d'argent,
02:56je peux dire Merci Prosper, c'est ça l'idée en gros.
02:59Eh bien exactement.
03:00Je vais te raconter qu'on a rencontré une autre Marie, un peu plus âgée que vous.
03:05Elle est forcément formidable.
03:07Elle est forcément formidable.
03:09Elle a 74 ans.
03:10Elle est dans une situation qui est un peu compliquée.
03:12Elle vit seule.
03:13Elle est séparée de son compagnon depuis quelques années.
03:15Elle a acheté un appartement dans la région parisienne à Montmorency pour être plus proche de ses enfants.
03:20Et puis, elle a fait des travaux.
03:21Elle l'a refait à son goût.
03:23Bon, il y a 80% de ses économies qui y sont passées.
03:25Mais elle est bien chez elle.
03:26Et puis, les années passent.
03:27Elle s'aperçoit que l'argent file.
03:29Coup de la vie, taxes foncières, travaux.
03:31Et puis, son pécule, finalement, a fondu un peu comme neige au soleil.
03:34Et ça, ça l'angoisse.
03:36Alors, elle a une petite retraite.
03:381500, 1600 euros par mois.
03:40Les banques ne lui prêtent pas.
03:41Elle ne veut pas d'hypothèque.
03:43Elle n'a pas de rentrée d'argent prévue, sauf à gagner au loto.
03:47Et quand elle s'appelle Marie, elle n'a pas de bol au loto.
03:50Elle n'a pas de bol au loto.
03:52Et elle ne voit pas d'autre solution que de vendre son bien pour acheter plus petit.
03:55Et elle n'arrive pas, en fait, à se faire à cette idée.
03:59Mais elle est très curieuse, cette Marie.
04:01Et elle cherche sur Internet.
04:02Et là, elle tombe sur Merci Prospère.
04:04Et notre solution !
04:05Bon, alors, votre solution, concrètement, Thibaut,
04:08je le disais un peu en prembule,
04:09c'est en gros, je vais vous céder une partie de mon bien
04:12que vous allez monétiser pour que je récupère un peu d'argent.
04:15C'est ça, l'idée ?
04:16Exactement.
04:17Le contrat Prospère, en fait, qui est notre solution.
04:19Elle va lui permettre, en fait, de vendre partiellement son bien immobilier,
04:21de récupérer immédiatement l'argent dont elle a besoin.
04:24Très concrètement, elle a un bien qui vaut 230 000 euros.
04:27Elle a besoin de 50 000 euros tout de suite.
04:30Et elle va vendre 39 % de son bien.
04:32Et là, je vous vois venir, vous allez me dire, mais c'est du viagé.
04:36Mais pas du tout, pas du tout.
04:37J'allais pas du tout dire ça.
04:38Mais pas du tout, pas du tout.
04:40Non, c'est sans aucun aléa.
04:41Elle va payer à l'usage.
04:42C'est un peu comme si elle avait la possibilité,
04:44avec le contrat Prospère, de vendre en deux fois.
04:46Vendre un peu maintenant pour répondre à son besoin.
04:48Et demain, pour pouvoir transmettre.
04:50C'est une solution qui est basée sur un mécanisme que vous connaissez bien,
04:53et que tout le monde connaît, qui est l'indivision.
04:55Mais pas l'indivision légale, l'indivision conventionnelle.
04:58C'est-à-dire qu'on a travaillé avec des notaires,
04:59on a identifié toutes les situations qui pouvaient arriver,
05:02et on y a apporté des réponses,
05:05pour apporter un cadre sécurisant pour le senior.
05:08Mais en gros, elle vous verse, pour que ce soit très clair,
05:10parce que j'ai Alban, notre réalisateur,
05:12qui me pose des questions, qui a l'air très intéressé par votre système,
05:14qui me dit, en gros, là, elle reste chez elle,
05:17et les 50 000 euros que vous lui versez en cash de suite,
05:20finalement, elle vous verse au prorata de ce que vous avez désormais,
05:25une forme de loyer d'occupation.
05:27Exactement, c'est un contrat, en fait, pour paquet d'aléas,
05:30c'est un contrat qui est à 10 ans.
05:32Donc, c'est comme si elle allait payer, en fait, l'usage,
05:34pendant les 10 ans.
05:36Et puis, et donc, en plus, bien sûr,
05:39c'est-à-dire que ces 50 000 euros,
05:40elle va vendre 50 000 euros,
05:42elle va toucher, pardon, 50 000 euros,
05:44mais elle va vendre 39 %, en fait, de son bien.
05:48Et les 39 %, pourquoi ?
05:50C'est parce que, un, la foncière prospère,
05:53qui va lui acheter, va passer chez le notaire.
05:55Au lieu d'acheter 100 %, elle va acheter simplement 39 %.
05:58Donc, elle va payer des frais de notaire.
05:59Elle va payer cette fameuse convention d'indivision
06:02qui permet, finalement, de sécuriser à la fois
06:04les investisseurs de la foncière
06:05et puis, également, en fait, Marie.
06:09Et puis, elle va prépayer, finalement,
06:1210 ans d'occupation.
06:14Et je vous disais, en fait, c'est sans aléas.
06:16Ça veut dire que, imaginons que, pour une raison X ou Y,
06:18elle décide de vendre son bien au bout de 3 ans.
06:21Il y a 7 années qu'elle n'a pas utilisé.
06:23Donc, on va lui redonner un complément de prix
06:24qui viendra baisser son coût d'utilisation.
06:27Et puis, à l'inverse, si jamais elle veut rester
06:29au-delà des 10 ans, elle aura déjà payé
06:30pour les 10 premières années.
06:33Et donc, on lui demandera, mais simplement,
06:34au moment de la vente et sur la part qui lui reste,
06:37de payer l'équivalent, en fait,
06:39d'une indemnité d'occupation
06:40correspondant, en fait, à ce qu'elle a utilisé
06:42depuis la fin des 10 ans jusqu'au moment de la vente.
06:45Pardon, Thibaut, je vous interromps,
06:46mais il y a vraiment un sujet, moi,
06:47qui m'intéresse dans ces systèmes-là,
06:49parce que vous n'êtes pas le seul à proposer,
06:51finalement, de monétiser une partie
06:53de notre propriété immobilière.
06:55Le sujet, c'est qu'est-ce que je fais
06:57si je veux racheter cette part
06:58et à quel prix, en fait ?
07:00Alors, il est possible, en fait,
07:02de racheter cette part.
07:04La Marie, en fait, elle n'a pas de rentrée d'argent,
07:06mais si elle avait des rentrées d'argent,
07:07elle aurait la possibilité,
07:09ou ses héritiers, au moment de son décès,
07:10auraient la possibilité, en fait,
07:12de lui racheter la part.
07:13Et dans ce cas-là, ça se fait
07:14aux conditions de marché.
07:16C'est-à-dire que, par exemple,
07:18si les prix de l'immobilier
07:19ont énormément progressé
07:20dans le laps de temps des 10 ans,
07:22par exemple, admettons,
07:22au bout des 10 ans,
07:23si les prix ont augmenté,
07:25la valeur de 39 % à 50 000 euros
07:28il y a 10 ans
07:29pourrait valoir 100 000 euros,
07:30par exemple.
07:32La valeur, en fait, de l'immobilier,
07:34en fait, si ça a monté,
07:35elle rachètera au prix de marché,
07:36donc, bien sûr,
07:37elle le rachètera un petit peu plus cher.
07:39Mais ce qui fait, quand même,
07:40que c'est une solution, quand même,
07:41dans la perspective plus d'une vente immobilière
07:43que d'un rachat de la part.
07:44On est d'accord ?
07:45Totalement, oui.
07:46C'est vraiment une...
07:48Comme je vous le disais, en fait,
07:49les seniors aiment bien dire, en fait,
07:50que c'est...
07:51La façon dont ils verbalisent,
07:52c'est qu'ils disent
07:52que c'est une manière de vendre en deux fois.
07:54Un petit peu maintenant
07:55pour répondre, finalement,
07:56à la situation à laquelle
07:57ils sont confrontés.
07:59Et puis, ils sont...
07:59On oublie trop souvent,
08:00parce qu'aujourd'hui,
08:01les situations qu'il y a, en fait,
08:02ne répondent pas à ce besoin,
08:04mais ça leur permet, en fait,
08:06de rester majoritairement propriétaires,
08:09sachant qu'ils sont très attachés
08:11à l'idée de transport.
08:11Donc, ça va pouvoir, en fait,
08:12répondre, en fait,
08:13à ce deuxième objet.
08:16Et puis, en fait, ce qui se passe,
08:17c'est que ça existe, en fait,
08:19ça existe aux US,
08:20ça existe en Angleterre,
08:22ça commence à se développer en Allemagne,
08:24où il y a trois startups
08:25qui ont accompagné
08:26plus de 2 000 seniors,
08:28et ça représente quand même
08:29800 millions d'euros d'investissement.
08:30Ça n'existait pas en France.
08:31Donc, on a voulu apporter
08:32cette solution,
08:33qui est nouvelle.
08:34Oui, mais qui est quand même symptomatique.
08:36Je ne veux pas tuer votre business,
08:37au contraire.
08:37Moi, je le trouve passionnant
08:38et j'adore ce que vous faites.
08:39Mais la réalité,
08:40c'est quand même
08:41que ça prouve quelque chose,
08:42c'est qu'il y a une forme
08:43de précarisation
08:44des propriétaires aujourd'hui
08:45et qui plus est
08:46des propriétaires seniors.
08:47Très clairement, en fait.
08:48La situation, en fait,
08:49à laquelle on répond,
08:50c'est qu'aujourd'hui,
08:51il y a deux seniors sur trois
08:52qui rencontrent des difficultés,
08:54soit à finaliser,
08:55en fait, la fin de mois,
08:56il leur manque en moyenne,
08:56on dit 500 euros par mois,
08:58ou alors à mener,
08:59en fait,
08:59des projets de vie.
09:01Et que de l'autre côté,
09:02c'est vrai qu'il y a beaucoup
09:03d'épargne qui est immobilisée
09:04dans la pierre.
09:04Donc, l'idée,
09:05c'était vraiment
09:05de répondre à cette aberration.
09:07Mais c'est vrai que, du coup,
09:08oui, il y a une précarisation,
09:10en fait, des propriétaires aujourd'hui.
09:11Je ne pense pas
09:11que ça va s'améliorer
09:12avec l'augmentation
09:13en plus des frais.
09:13Je ne pense pas non plus.
09:15Merci Thibaut.
09:16Thibaut Corvésier,
09:17cofondateur de Merci Prosper.
09:19Thibaut, je vous ferai venir
09:19en plateau
09:20parce que c'est un vrai débat.
09:21J'entendais Antoine Larigauderie
09:22qui débattait juste avant
09:23dans l'émission
09:24Tout pour investir
09:25des sujets liés au viagé.
09:27Tout ça m'intéresse.
09:28Donc, effectivement,
09:29je pense que vous viendrez en plateau.
09:30On passera un peu plus de temps
09:31pour discuter de tout ça
09:32à l'avenir de nos seniors.
09:33C'est passionnant.
09:34Et surtout,
09:34si on a d'autres exemples
09:35avec de jeunes maris seniors aussi,
09:39ça serait avec grand plaisir.
09:40Merci Thibaut.
09:40Si comme Thibaut,
09:41vous souhaitez témoigner
09:42à l'antenne de BFM Business
09:44et des experts de l'IMO,
09:45ça tombe très bien.
09:45On a une adresse mail,
09:46lesexpertsdelimo.com
09:47arrobas bfmbusiness.fr.
09:50Allez, c'est l'heure du débat.
09:50A tout de suite.
09:52Les experts de l'IMO,
09:54le débat.
09:56Et à mes côtés,
09:56Antoine Desbarrières,
09:59Calitel, bonjour Antoine.
10:00Bonjour.
10:01Et à ma gauche,
10:01Fabio Rinaldi,
10:02président du directoire
10:03de Big Mat France.
10:04Bonjour Fabio.
10:05Bonjour.
10:06Alors, je le disais en préambule,
10:07messieurs,
10:07j'ai fait appel à vos lumières
10:09parce que tous les deux,
10:10vous nous avez concocté
10:11des études passionnantes sur,
10:13et puis quasiment au même moment,
10:15sur nous Français
10:16face aux aléas climatiques.
10:18Et je dis nous Français,
10:19nous Français et nos logements
10:20face aux aléas climatiques.
10:22Et alors,
10:23les deux études sont passionnantes,
10:24mais ce qui m'intéresse
10:25dès le démarrage
10:26d'aborder avec vous,
10:27c'est d'abord
10:27cette conscience
10:28de l'aléa climatique,
10:30du réchauffement,
10:32de l'impact que ça a
10:33sur nos logements.
10:33Est-ce que véritablement,
10:35il y a une conscience collective
10:37de ce que fait le climat
10:39sur nos logements
10:40aujourd'hui ou pas ?
10:42Je ne sais pas
10:43lequel de vous deux
10:43souhaite commencer.
10:44Alors,
10:44Antoine,
10:45je vais prendre la parole.
10:47Notre étude,
10:48je n'ai pas eu,
10:49puisqu'elle vient...
10:50Je la montre,
10:50celle de Calitel.
10:51Elle est très fraîche,
10:52je crois que...
10:52Je vous la montre.
10:52Regardez comme elle est belle.
10:53Voilà, elle est magnifique
10:54et nous allons en prendre
10:55connaissance assez rapidement.
10:56Je n'ai pas la belle version.
10:57Mais elle est...
11:00Voilà,
11:00donc ce que montre...
11:01Le fait d'avoir déjà deux études,
11:02ça montre qu'il y a vraiment
11:03un sujet d'actualité.
11:04Un sujet, bien sûr.
11:04On a beaucoup parlé
11:07de l'impact
11:09de tout ce changement climatique.
11:13Nous en parlions
11:14surtout sur l'isolation,
11:17sur le bâti,
11:17sur des sujets,
11:18on va dire,
11:19internes à l'habitation.
11:20Et puis,
11:21les experts me diront
11:22mais non,
11:23on en parle depuis longtemps.
11:24Il y a quand même
11:24le retrait-gonflement
11:26des sols argileux,
11:28RGA.
11:29Retrait-gonflement des argileux.
11:30Voilà,
11:30donc nous parlions du RGE,
11:33on va dire,
11:33pour l'intérieur.
11:34Et en fait,
11:34on se rend compte
11:35qu'il y a des phénomènes
11:37aussi collatéraux
11:39de tout ce réchauffement climatique
11:41sur les extérieurs
11:42et qui sont visibles.
11:44Et donc,
11:45des fissures,
11:46chacun dans sa maison
11:47va avoir une petite fissure.
11:48Alors jusqu'à présent,
11:49on se disait,
11:49à la limite,
11:50c'est le constructeur,
11:51c'est une petite malfaçon ou autre.
11:54Non,
11:54ce n'est pas tant une malfaçon.
11:56C'est que le monde bouge,
11:58mais le monde,
11:58c'est la Terre bouge aussi.
12:00Voilà.
12:01Avec tous ces épisodes
12:02de sécheresse,
12:03tous ces épisodes
12:04de pluie abondante,
12:05d'inondation,
12:06évidemment,
12:07nos sols bougent,
12:08réagissent,
12:09et nos maisons
12:09qui sont donc construites,
12:11même avec des fondations
12:12sur ce sol,
12:13eh bien,
12:14elles finissent par bouger.
12:15Alors,
12:15les Français,
12:16oui,
12:17en ont conscience.
12:18En tout cas,
12:19commencent à en prendre conscience.
12:20Notre étude révèle
12:21qu'un peu plus de 80%
12:22des personnes
12:24qui ont été interrogées
12:25se rendent compte
12:26de ces effets.
12:27Et nous avons même 54%
12:29des personnes
12:30qui se disent
12:30« oui,
12:30je vais faire quelque chose ».
12:32Mais vous savez comme moi
12:33qu'entre « je vais faire quelque chose »
12:35et « je fais quelque chose ».
12:36Tout simplement,
12:37pas par manque de volonté.
12:38Il y a,
12:39oui,
12:39la prise de conscience,
12:41mais il y a aussi
12:42un impact économique,
12:43bien sûr,
12:44puisqu'on vient de dire
12:45pendant des mois
12:45ou quelques années,
12:47il va falloir isoler vos maisons,
12:48il va falloir,
12:49voilà,
12:49faire des travaux,
12:50d'où les dispositifs,
12:51ma prise réneuve et autres.
12:53Et là,
12:53on leur dit
12:53« il y a aussi des travaux à faire
12:55sur votre bâti
12:55et votre fissure,
12:56il y a peut-être
12:57quelque chose à faire ».
12:57Donc,
12:58oui,
12:58il y a une prise de conscience.
13:00C'est un phénomène,
13:01encore une fois,
13:02qui commence à être évoqué
13:04et donc,
13:05quelque part,
13:06c'est un peu une découverte,
13:07en tout cas,
13:08dans l'étude réalisée par Big Mat
13:09qui était partie
13:10sur une étude
13:11sur les extérieurs.
13:12Comment j'aménage
13:13mon extérieur ?
13:14Plutôt mon jardin,
13:15les balcons,
13:16on se rend compte
13:16qu'il y a beaucoup d'extérieurs
13:17dans les domiciles,
13:19dans les résidences
13:19des Français.
13:20Mais en fait,
13:21on s'est rendu compte
13:21qu'il y a un autre sujet.
13:23C'est effectivement
13:23l'impact
13:24du dérèglement climatique
13:26sur le bâti.
13:28Antoine,
13:29vous avez
13:29Calitel,
13:30alors tous les ans,
13:31on a une super étude.
13:33Là,
13:33effectivement,
13:34le fait que ce soit
13:35pile ce sujet
13:36sur les aléas climatiques,
13:37cette prise de conscience,
13:38j'ai l'impression
13:39que vous partagez
13:40plus ou moins le constat.
13:40C'est-à-dire que
13:41la prise de conscience,
13:42elle est là,
13:43mais le passage à l'acte,
13:44on l'attend encore quand même.
13:45Alors,
13:46la prise de conscience,
13:47elle est là.
13:47On a vu à l'écran
13:48quelques chiffres
13:50de l'étude Calitel.
13:51C'est 94% des Français
13:53qui ont pris conscience
13:55que la France
13:57était soumise
13:57effectivement
13:58à ses aléas climatiques
13:59avec au moins
14:00un aléa
14:00qui allait les concerner
14:01selon que ce soit
14:03des problématiques
14:04d'eau,
14:06de tempête
14:06telles qu'on les a classées,
14:09liées à la chaleur,
14:10donc la canicule,
14:13la sécheresse,
14:14le RGA
14:15dont nous parlions tout à l'heure.
14:17Mais assez curieusement,
14:18et pour le dernier,
14:19pour le froid,
14:20mais qui vient finalement
14:20très loin derrière.
14:21Ce n'est pas forcément
14:22un aléa.
14:23Oui, on a presque l'impression,
14:23moi quand je lis vos trucs,
14:24en fait,
14:25on a presque l'impression
14:25dans vos études
14:26que c'est plus finalement
14:27le confort
14:28qui finalement alerte
14:32les habitants des logements,
14:34que ce soit appartements
14:35ou maisons,
14:36plus que la fissure.
14:37oui et non.
14:40Oui,
14:40le confort,
14:41parce que c'est ce qui nous concerne
14:43au quotidien,
14:43non,
14:44parce que le dégât,
14:45il va à un moment donné
14:46apparaître
14:47et il va être sinistrant,
14:49donc il va quand même
14:50intéresser un certain nombre
14:50de personnes,
14:51mais dans une moindre proportion.
14:53Donc,
14:54je disais,
14:5494% de gens
14:55qui sont conscients
14:56de tout ça,
14:57le RGA,
14:5824% seulement.
15:00C'est fou.
15:00Pour le coup,
15:01la conscience,
15:01elle est faible
15:01alors qu'on sait
15:02qu'il y a 11 millions
15:03de maisons
15:04qui sont potentiellement concernées.
15:06Donc là,
15:07il y a un manque
15:08de prise en conscience
15:09mais qu'on peut comprendre
15:10parce que c'est un phénomène
15:11qui peut mettre du temps
15:12à émerger
15:13et qui est lié
15:13à la sécheresse.
15:15Donc,
15:15il faut qu'il y ait
15:15beaucoup de sécheresse
15:16pour que ces phénomènes
15:18se produisent.
15:19Dans 85% des cas,
15:21les Français
15:21ont été soumis
15:23à ces aléas climatiques.
15:26Donc,
15:26c'est quand même
15:26assez significatif.
15:27Ils l'ont vécu.
15:28Ils l'ont vécu.
15:29Et principalement,
15:30c'est le sujet
15:31de la canicule,
15:32de la chaleur.
15:32On retrouve bien
15:33le sujet du confort.
15:3466% des Français
15:35disent
15:35qu'on a souffert
15:36de la chaleur
15:37et là,
15:38selon les régions,
15:39selon la nature
15:39de l'habitat,
15:40selon la typologie
15:41de son logement,
15:43les modes constructifs,
15:45ce n'est pas pareil.
15:46Le ressenti et le vécu
15:47n'est pas le même.
15:49Et après,
15:49effectivement,
15:50il y a les aléas climatiques
15:52qui génèrent des dégâts.
15:55Et là,
15:55forcément,
15:55ce n'est pas le sujet
15:57de la canicule,
15:58mais ça peut être
15:59la sécheresse
16:00avec le RGA,
16:01ça peut être
16:01les tempêtes,
16:02ça peut être la grêle.
16:05Et là,
16:05effectivement,
16:05la proportion,
16:06elle est moindre.
16:08On est plutôt
16:09sur 25%,
16:13grosso modo,
16:13un quart des Français
16:14qui ont subi des dégâts
16:16du fait des aléas climatiques.
16:18Alors,
16:18elle est moindre,
16:19mais elle est quand même
16:20significative.
16:2125%,
16:22c'est important,
16:23un peu plus en maison
16:24qu'en appartement.
16:26Et derrière,
16:27se pose la question,
16:27effectivement,
16:28des travaux.
16:29Et on voit que
16:3020% des Français
16:31ont fait des travaux,
16:3235% de ceux
16:33qui ont subi des dégâts
16:34ont fait des travaux
16:35ou envisagent
16:37de faire des travaux.
16:37Alors ça,
16:38ça me fait halluciner.
16:39Seulement 35%
16:41de ceux
16:42qui ont subi
16:42des dégâts,
16:44ça me paraît
16:45que quand on ne l'est pas vécu,
16:47on ne fasse pas
16:47les travaux
16:48pour prévenir
16:49et je l'entends.
16:50Mais c'est vrai
16:50que quand on a soi-même
16:51subi des dégâts importants
16:53sur son avis...
16:53Tout dépend de la nature des dégâts.
16:55Oui, c'est quand même...
16:56Voilà, ça peut être...
16:57Principalement,
16:58c'est la toiture.
16:59Oui, alors justement,
17:00messieurs,
17:01ça, ça m'intéresse.
17:01Ensuite,
17:02les sous-sols,
17:03s'il y a une montée
17:04des zones,
17:04il y a un...
17:04Mais tous les habitats
17:06ne sont pas sujets
17:07à ce type de risque.
17:09C'est beaucoup plus
17:09le cas de la tempête
17:10et encore,
17:11ça dépend des territoires.
17:12Les territoires
17:13de l'arc atlantique
17:14ou...
17:15Oui, bien sûr,
17:15avec des...
17:16Très favorisés
17:17par rapport au problème
17:18de chaleur et autres.
17:19En revanche,
17:20plus soumis aux tempêtes.
17:21Mais alors,
17:22justement,
17:22sur ces travaux,
17:23Fabio,
17:23moi,
17:23ce qui m'intéresse aussi,
17:24c'est pour la minorité,
17:26parce qu'on va le dire,
17:27ça reste quand même
17:27une minorité
17:28qui fait les travaux.
17:29Pour la minorité
17:30qui va faire les travaux
17:31liés à la prise de conscience
17:34de ces aléas climatiques
17:35et du risque
17:36que je vais porter
17:36sur mon logement,
17:37sur mon habitation,
17:38qu'est-ce que je vais
17:39prioriser aujourd'hui ?
17:40Qu'est-ce que les Français
17:41ont tendance à prioriser
17:43aujourd'hui
17:43comme type de travaux
17:44ou qu'est-ce qu'il faudrait
17:45qu'ils priorisent ?
17:46Alors,
17:47c'est souvent,
17:48et d'ailleurs,
17:49cette étude le révèle,
17:51c'est souvent,
17:51c'est un peu comme les vols.
17:54Vous mettez une alarme
17:55chez vous
17:56lorsque vous avez eu
17:58une intrusion,
17:59mais avant du préventif.
18:01On n'en fait pas trop.
18:01Exactement.
18:02Donc là,
18:03c'est pareil.
18:03En fait,
18:04les travaux qui sont réalisés,
18:05on le voit,
18:06l'impact dans les études
18:07que nous avons pu réaliser
18:08chez Big Mat,
18:09c'est d'abord la sécheresse.
18:11Alors,
18:11évidemment,
18:12je pense qu'il faut exclure
18:12les travaux.
18:13Vous l'avez mentionné,
18:14quand il y a une inondation
18:16très forte,
18:17un cours d'eau
18:17qui sort de son lit ou autre,
18:19vous êtes obligé
18:20de faire les travaux,
18:21vous les réalisez,
18:21il y a le jeu des assurances.
18:23La seule chose,
18:24c'est quand vous êtes un peu
18:24le curseur,
18:25il est entre les deux.
18:27Et c'est là où je me lance,
18:30je vois une fissure,
18:31je me lance.
18:31Qu'est-ce que je fais déjà ?
18:32À qui je m'adresse ?
18:34Et qu'est-ce que je fais
18:35pour pas simplement
18:36mettre un enduit
18:37sur une fissure,
18:37mais venir...
18:38Moi, c'est ce que je ferais.
18:39Oui, c'est ce que vous faites.
18:41Donc, appelez-nous amants.
18:43Oui, vous acclèvez,
18:43j'ai pas de maison.
18:45C'est ce que j'aurais fait,
18:46je pense.
18:46On se rend compte
18:47que pour ces travaux,
18:48eh bien, alors...
18:49Et d'ailleurs,
18:49l'État a commencé
18:50à prendre conscience de cela.
18:52Sur les retraits,
18:52gonflements des argiles.
18:53Absolument.
18:53C'est un problème assurantiel.
18:55Notamment avec un test
18:56sur 11 départements
18:58où il propose une aide
19:01sur ces départements
19:02en deux temps.
19:04Le premier temps,
19:04c'est on fait une étude
19:05parce que le risque,
19:07c'est qu'un certain nombre
19:09de, je dirais,
19:11d'artisans,
19:11et notamment,
19:12on a été échaudés
19:13sur MaPrimeRénov',
19:14des personnes
19:15s'engouffrent dans la brèche.
19:16S'engouffrent dans la brèche.
19:16Vous le mettez dedans.
19:18Voilà.
19:18Et justement,
19:19que ce soit plutôt
19:20à l'encontre du vrai artisanat,
19:21ils s'engouffrent dedans
19:22et puis vous mettent cet ennui.
19:23Donc, un,
19:24il y a une étude,
19:25un diagnostic
19:25qui peut être réalisé.
19:26Donc, vous allez sur
19:27démarche simplifiée
19:28et vous enregistrez
19:29votre dossier.
19:30Vous réalisez d'abord
19:31ce diagnostic.
19:32Donc, pour les ménages
19:35les plus défavorisés,
19:37il y a une prise en charge
19:38de 80%
19:39avec un plafond
19:40de 2 000 euros.
19:41Et ensuite,
19:42une fois que cette étude
19:42est réalisée,
19:43vous avez donc
19:44la phase travaux.
19:45Cette phase travaux,
19:46elle, elle aussi
19:47peut être prise en charge
19:48dans les mêmes conditions
19:49à hauteur de 90%
19:50jusqu'à 15 000 euros.
19:53Donc, vous voyez
19:53qu'en faisant ça déjà,
19:55vous, entre guillemets,
19:56vous vous ôtez
19:57d'une grosse partie
19:58de l'aspect financier.
20:00Et à partir de là,
20:02eh bien,
20:02vous pouvez commencer
20:03à travailler
20:03sur des tirants.
20:04Vous savez,
20:04ces montants métalliques
20:06que vous voyez parfois
20:07qui tiennent
20:08deux parties d'un mur.
20:11Vous avez maintenant
20:11des, comment dirais-je,
20:13des produits
20:15que vous injectez
20:16dans les murs.
20:17La résine.
20:17De la résine absolument
20:18que vous injectez
20:19dans les murs
20:20pour compenser.
20:21Et là,
20:21vous commencez
20:22à faire des choses
20:23un peu structurantes
20:23et solides.
20:25Voilà.
20:25Donc, il y a quand même
20:25cette...
20:26Je pense qu'il faut expliquer
20:27et c'est vrai
20:28que c'est très récent.
20:29Enfin, je dis
20:30c'est très récent.
20:30La prise de conscience
20:31est récente.
20:32Et là,
20:33il va falloir
20:33petit à petit en reparler.
20:34Alors, c'est assez anxiogène.
20:35Donc, on a...
20:36Et vous le disiez,
20:38il y a un sujet financier.
20:39Moi, je trouve que
20:39dans votre...
20:40Chez Calitel, Antoine,
20:42il y a quand même
20:42un truc très clair
20:43qui est que, en fait,
20:44les gens, ils se disent
20:45de toute façon,
20:46je n'ai pas les moyens.
20:47Je ne sais même pas
20:47si l'assurance va m'aider.
20:49Donc, en réalité,
20:49ils se disent financièrement
20:51est-ce que j'ai les moyens
20:52de prévenir
20:52et surtout,
20:52est-ce que j'aurai
20:53les moyens de guérir ?
20:55Oui.
20:55Alors, ce qui ressort
20:56de l'étude,
20:57je rappelle qu'on a interrogé
20:59plus de 3600 Français.
21:02Donc, c'est assez significatif.
21:03C'est un échantillon
21:04très robuste.
21:04On a fait ça
21:05avec Ipsos.
21:07Ce qui ressort
21:07de l'étude,
21:10le coût des travaux,
21:12il peut être significatif.
21:13Alors, c'est plus de 10 000 euros
21:14dans 20 % des cas.
21:17Voilà.
21:1812 plafonds assez logiques
21:20des 15 000 euros.
21:21Ça, c'est uniquement
21:21la remise en État.
21:22On parle de la remise en État.
21:26Et effectivement,
21:28au-delà de ça,
21:29les assureurs, en général,
21:30prennent en charge
21:31dans les deux tiers des cas,
21:34mais qu'une partie,
21:36le cas échéant.
21:37Et puis, il y a une vraie inquiétude
21:39des Français sur
21:40« Est-ce que, demain,
21:41mes cotisations ne vont pas augmenter ? »
21:43Ou même,
21:44« Est-ce que je serais
21:45encore assurable ? »
21:46Assuré, oui.
21:47Assuré, assuré.
21:47Et une des conséquences
21:48par rapport à ça,
21:49c'est, par exemple,
21:50le déménagement.
21:527 % des Français
21:53qui ont subi des dégâts
21:55ont déménagé.
21:57C'est dingue.
21:57Donc, on peut se dire
21:59« Tiens, ce n'est pas énorme,
21:59mais si, 7 % quand même. »
22:00Non, si, c'est considérable.
22:01Parce que ça veut dire
22:01que 7 % des Français
22:03se disent,
22:04face aux aléas climatiques,
22:05on est déjà
22:06sur cette espèce
22:06d'exode climatique.
22:077 % de ceux
22:08qui ont subi des dégâts.
22:10Ceux qui,
22:11vous comme moi,
22:12qui s'en inquiètent,
22:14c'est 15 % des Français,
22:15mais 28 %
22:16des moins de 25 ans.
22:19C'est-à-dire que
22:19les jeunes générations,
22:20c'est-à-dire notre avenir,
22:23voilà, tout de suite,
22:23ils se projettent dans
22:24« Je vais devoir déménager
22:26à cause des aléas climatiques. »
22:2828 %,
22:29c'est quand même
22:30assez significatif.
22:31Donc, il y a des conséquences
22:32aussi sociétales
22:33sur le parcours de vie,
22:34sur le parcours logement,
22:36qui sont,
22:36qui sont effectivement
22:37très importantes.
22:39Messieurs, le temps file.
22:40Il nous reste
22:40trois minutes top chrono.
22:42Juste d'un mot,
22:43je voudrais que vous me disiez
22:43justement
22:44ce que vous,
22:45vous pensez
22:46de cette prise de conscience
22:47et ce que vous pourriez dire
22:48à ceux qui nous écoutent
22:49et qui nous regardent
22:50et qui se disent
22:51« Est-ce qu'il faut
22:51que je fasse les travaux
22:52parce que je suis obligé
22:53de le faire
22:53avec la loi climat
22:54et résilience,
22:55par exemple ? »
22:55Ou « Est-ce que je dois
22:56faire les travaux
22:57parce qu'effectivement
22:57les aléas climatiques,
22:58maintenant,
22:59on en a conscience
22:59et ça vaut le coup
23:01d'investir pour l'habitat
23:02demain ? »
23:03Quel est le message
23:04que vous voudriez passer
23:05à celles et ceux
23:06qui nous regardent
23:06compte tenu
23:07de vos constats partagés ?
23:08En tout cas,
23:09ça vaut le coup
23:10de faire déjà
23:11un premier diagnostic
23:12de voir la situation
23:13parce qu'on parle
23:14de travaux,
23:15il peut y avoir justement…
23:16Quand on fait du préventif,
23:17en général,
23:18ça coûte moins cher
23:19que lorsqu'on fait
23:20du réactif
23:21et qu'on réagit
23:22à une situation
23:23dans l'urgence parfois.
23:24Donc,
23:25si vous faites du préventif,
23:27ce sera probablement
23:28beaucoup plus abordable.
23:29Donc,
23:29ça,
23:29c'est un point.
23:30et moi,
23:31je pense que quoi
23:32qu'il en soit,
23:34on le voit
23:34et de plus en plus
23:36et de plus en plus vite,
23:38on vit des saisons
23:40qui sont marquées
23:41soit par des chaleurs extrêmes,
23:43soit par des pluies
23:44d'illuvien extrêmes.
23:46Et donc,
23:47encore une fois,
23:48le bâti,
23:49il y a un moment,
23:50il peut supporter
23:51dans une certaine limite.
23:53Alors,
23:53on a réagi.
23:54Il y a la RE 2020
23:55qui fait que les maisons,
23:56ça touche beaucoup
23:57la maison individuelle.
23:58La réglementation,
23:59bien comptable.
23:59Mais la maison individuelle,
24:01depuis quelques années,
24:02maintenant,
24:02il y a des réglementations
24:03et c'est aussi pour ça
24:04que nous avons
24:05des normes supplémentaires
24:06pour essayer de s'adapter
24:07à ce dérèglement climatique.
24:08Mais tout le bâti qui existe ?
24:10On a 21 millions
24:11de maisons individuelles
24:12en France.
24:12Donc,
24:13vous avez cité tout à l'heure
24:14un chiffre.
24:15Dans l'urgence,
24:16c'est 3 millions,
24:17je crois,
24:17qui ont été identifiés.
24:19Là,
24:20je crois que...
24:20Et 11 au total.
24:21Voilà,
24:21exactement.
24:22Donc,
24:22je crois qu'il faut
24:23faire du préventif,
24:24en tout cas,
24:25plutôt que d'attendre
24:25où là,
24:26on se retrouve
24:26dans des situations
24:27assez dramatiques.
24:28Antoine ?
24:28Alors,
24:28moi,
24:29on a beaucoup parlé
24:30du retrait-gonflement d'argile
24:31qui est un sujet majeur
24:33mais le sujet
24:34qui est ressorti de l'enquête,
24:35c'est quand même
24:36la canicule,
24:37la chaleur
24:37et on le voit bien
24:38dans les travaux
24:38qui sont faits
24:39par les Français
24:39qui y sont soumis.
24:41D'une façon générale,
24:43c'est l'isolation,
24:44les occultations.
24:46On est quand même
24:46sur ces sujets-là aussi.
24:47Les volets,
24:48mais bien sûr,
24:48j'arrête pas de le dire,
24:49évidemment.
24:50Premièrement.
24:50Deuxièmement,
24:51ce qui me semble important
24:52de relever aussi,
24:52c'est que les Français
24:53ne sont pas suffisamment informés
24:56encore aujourd'hui.
24:57Dans 70% des cas,
24:58quand vous achetez
24:59votre logement,
25:00un logement,
25:01quel qu'il soit,
25:02vous ne vous préoccupez pas
25:03des aléas climatiques
25:04ou du risque d'exposition
25:05de votre logement
25:06à ces aléas.
25:07Les gens n'ont pas connaissance
25:08des cartographies
25:09sur les risques
25:12naturels,
25:12technologiques.
25:13Donc là,
25:13il y a un vrai besoin.
25:15L'information existe.
25:16L'information.
25:16Mais il y a un vrai besoin
25:17d'information,
25:18de sensibilisation,
25:20de rendre les choses simples,
25:21accessibles,
25:22de vulgariser les choses.
25:24On essaie d'y contribuer.
25:25Et on a tous
25:26un rôle à jouer.
25:28Vous,
25:28en premier lieu,
25:28les médias,
25:29ou en enième lieu,
25:30peu importe,
25:31mais tous ensemble,
25:32localité,
25:32l'association,
25:34les industriels,
25:35la distribution,
25:36l'État,
25:36les collectivités
25:37qui sont mis en premier ordre
25:38de ce point de vue,
25:39les assureurs aussi,
25:41forcément,
25:42parce que derrière,
25:43on sait qu'ils sont concernés.
25:44Il y a un besoin
25:45d'information.
25:46important,
25:47très important.
25:48Renseignez-vous,
25:49faites les travaux.
25:49Je sais que vous allez encore dire
25:50que je fais la promotion
25:51de nos entreprises
25:53qui ont quand même
25:53un sacré talent
25:54pour essayer de vous protéger
25:55des aléas climatiques.
25:56Merci à tous les deux.
25:57Merci à Antoine Desbarrières,
25:58DG de Calitel
25:59et Fabio Rinaldi,
26:00président du directoire
26:01de Big Mat France.
26:02Merci de nous avoir suivis.
26:03On a essayé de faire
26:04cette vulgarisation,
26:05d'essayer de vous informer
26:06au mieux
26:07des travaux nécessaires
26:09aujourd'hui
26:09pour faire face
26:09aux aléas climatiques.
26:10La bonne nouvelle,
26:11c'est que vous en avez conscience.
26:12La mauvaise,
26:12c'est qu'on a encore du boulot,
26:13mais on va continuer
26:14à le faire
26:14pour essayer de vous dire
26:15quel geste faire,
26:17comment vous protéger
26:18de ces aléas climatiques.
26:19Partez pas tous vivre ailleurs,
26:21vous allez voir,
26:21il y a des solutions
26:22qui existent.
26:23Merci de nous avoir suivis.
26:24Les experts de l'IMO
26:25reviennent demain
26:25sur BFM Business
26:26à partir de midi.
26:29Les experts de l'IMO
26:31sur BFM Business.
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