- il y a 3 jours
Tout savoir sur les grandes tendances du marché de l'immobilier avec les meilleurs experts et notre journaliste maison, Marie Coeurderoy, et vous !
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00:00BFM Business présente les experts de l'IMO, Marie-Cœur de Roi.
00:07Et il est midi sur BFM Business lors des experts de l'IMO, mais avant cela, un rappel des principes au titre de l'actualité et la poursuite de nos débats budgétaires.
00:16Aujourd'hui, il sera question d'une éventuelle hausse de la CSG sur les revenus du capital, proposition du Parti Socialiste pour compenser le coût de la suspension de la réforme des retraites,
00:26censée, elle aussi, être débattue dans le cadre du projet de loi de finances de la Sécurité sociale.
00:31Les discussions sur ce sujet et conditions sine qua non de la non-censure du PS pourraient toutefois intervenir elles-mêmes plus tardivement,
00:37sans doute mercredi prochain, juste avant le vote général du budget de la Sécu par les députés.
00:42Dans l'actualité économique du jour, notez également ces deux indicateurs.
00:46D'abord l'indice PMI sur l'activité en zone euro, qui accélère et atteint son plus haut niveau depuis mai 2023.
00:51Trois indicateurs qui restent tout de même dans le rouge pour l'économie française.
00:56Bonne nouvelle en revanche du côté de notre production industrielle.
01:00Après une baisse sensible en août, l'INSEE nous dit qu'elle a rebondi en septembre, plus 0,8% contre moins 0,9% le mois précédent.
01:08Enfin l'actualité internationale, marquée par une série de victoires électorales pour les démocrates aux Etats-Unis,
01:13la plus symbolique étant celle du nouveau maire de New York, le socialiste Zoran Mamdani,
01:19grand opposant à Donald Trump parmi les promesses de campagne du nouveau maire de la plus grande ville des Etats-Unis,
01:25la gratuité des crèches et des transports en commun, mais aussi la mise en place d'un encadrement des loyers.
01:32Ce qui nous amène tout de suite aux experts de l'IMO.
01:33Retrouvez votre rendez-vous avec bien ici, le site de recherche immobilière avec une carte 3D pour tout localiser.
01:46BFM Business présente les experts de l'IMO, Marie-Cœur Deroura.
01:50Et les experts de l'IMO, c'est tous les jours sur BFM Business.
01:53Une demi-heure pour parler de nos logements, de notre immobilier.
01:57Comme tous les jours, ça démarre par 7 séquences qui nous concernent tous et qui vous concernent en particulier,
02:03amis professionnels de ce secteur.
02:05Le pro de l'IMO, c'est un témoignage terrain de nos métiers de l'immobilier et du logement.
02:10Et ça nous permet de tirer de sacrés enseignements.
02:12Aujourd'hui, on verra comment l'intelligence artificielle peut nous permettre de faire de sacrées économies d'énergie,
02:17et donc de dépenses.
02:19Et si en plus, on peut industrialiser ces systèmes-là à l'échelle, par exemple, des grands bailleurs sociaux,
02:25on verra ça dans quelques instants.
02:26Ensuite, retour en plateau pour le débat du jour.
02:29Et aujourd'hui, on va parler à la fois de nos considérations budgétaires
02:34et des mesures dans les cartons sur nos sujets du logement et de l'immobilier.
02:38Et en même temps, on va les mettre en perspective, toutes ces mesures-là,
02:41par rapport à nos conditions actuelles sur le crédit immobilier.
02:45On verra ça dans quelques instants.
02:46Mais d'abord, c'est donc l'heure du Pro de l'IMO.
02:50Les experts de l'IMO, le Pro de l'IMO.
02:54Et on est en ligne avec Simon Mollezin, le directeur du patrimoine de la RIVP.
02:58Bonjour Simon.
03:00Bonjour.
03:01Ça tombe bien qu'on parle d'intelligence artificielle et de nouvelles technologies aujourd'hui,
03:04parce que je rappelle que c'est le coup d'envoi du salon RENT,
03:07porte de Versailles, pas très loin de chez nous, à Paris.
03:10On vous a en ligne aujourd'hui, je le disais en préambule,
03:12pour voir à quel point quelques objets connectés,
03:15la mise en place d'une intelligence artificielle, tout ça, tout ça, tout ça, mis en route,
03:20et bien ça nous permet de mieux gérer nos dépenses,
03:23nos comportements du quotidien, l'usage de nos logements,
03:26et quelque part faire des économies.
03:28Et je le disais, quand c'est un bailleur social qui peut le faire à grande échelle,
03:32c'est encore plus efficace.
03:33Vous vouliez nous parler justement d'un système, en l'occurrence,
03:37que vous avez mis en place dans vos logements, la RIVP.
03:40Exactement, la question qu'on s'est posée en tant que bailleur,
03:45qui gère 60 000 logements,
03:47et qui est soucieux du pouvoir d'achat de ses locataires,
03:49c'était comment on réduit la facture énergétique de nos locataires,
03:53notamment ceux qui sont en chauffage électrique et en eau chaud électrique,
03:56parce que ce sont eux qui paient plus cher,
03:57ils paient quasiment deux fois plus que ceux qui ont des systèmes collectifs.
04:01Et donc on a testé des solutions pour voir comment leur faire gagner
04:05sur leur facture d'électricité.
04:07On avait fait une petite phase où on a testé différentes solutions,
04:10et à l'issue de cette phase, on a trouvé une solution qui s'appelle Elax,
04:13qui est une solution de pilotage intelligente de ballons d'eau chaude,
04:17et qui nous a permis de voir qu'on pouvait faire des retours sur investissement rapides
04:21et avec des gains de factures rapides sur nos locataires.
04:23Et donc c'est pour ça qu'on s'est lancé dans une phase de déploiement
04:26de cette solution intelligente.
04:28En fait, pour en trois mois ce qu'elle fait,
04:31nos ballons d'eau chaude chauffent l'eau un peu trop fort,
04:34et ils ne la chauffent pas forcément au bon moment.
04:35Et donc grâce à l'intelligence artificielle qui apprend des comportements
04:38et qui sait quand consommer les électricités,
04:41on arrive à mieux consommer, à chauffer l'eau au bon moment
04:43dans les ballons d'eau chaude.
04:45Nous effectivement, ça représente quand même 22 000 ménages
04:48qu'on a avec de tels ballons d'eau chaude
04:50et sur lesquels on va déployer.
04:52Et c'est pour ça qu'on voit l'échelle que ça peut faire.
04:55Aujourd'hui, après quatre mois de tests, on a lancé local.
04:56Oui, c'est ce que j'allais vous dire très concrètement, Simon.
04:58Est-ce que vous avez quelque part le retour sur investissement ?
05:02Il est financièrement, très concrètement,
05:04qu'est-ce que ça représente par locataire, par exemple ?
05:07Très concrètement, c'est 100 euros par an par locataire.
05:10Depuis quatre mois, on a installé 8 000 boîtiers
05:13sur nos ballons d'eau chaude.
05:15Ça se fait de manière très simple,
05:16alors que ce n'est pas toujours évident de rentrer
05:18chez les locataires pour installer des éléments.
05:20mais on a des taux de satisfaction assez élevés
05:22de cette intervention, plus de 9,5 en note.
05:26Et on voit déjà des gains sur les factures
05:28sur les premiers mois.
05:29Et la perspective, c'est 100 euros par an par locataire
05:31qui aura bénéficié du dispositif.
05:34Et ça, c'est à l'échelle de la RIVP tout entière ?
05:36Aujourd'hui, vous allez en mettre partout, j'ai envie de dire ?
05:41On s'est dit qu'on le fait sur tous les locataires
05:42qui ont des ballons d'eau chaude.
05:43Donc, ça va être 22 000 ménages à l'échelle parisienne,
05:46à l'échelle de la RIVP.
05:47Et on en a déjà fait 8 000 sur ces 22 000.
05:50Il y a d'autres trucs, je sais qu'on ne devait pas en parler,
05:52mais c'était quand même une question que j'avais envie de vous poser.
05:54Est-ce qu'il y a d'autres systèmes ?
05:55Puisque là, on parle d'un boîtier, c'est un système de boîtier, c'est ça ?
05:57C'est un boîtier connecté.
06:00En fait, on n'a pas à changer d'installation.
06:02On rajoute le boîtier sur le ballon d'eau chaude,
06:04on rajoute une sonde à l'intérieur,
06:05l'installation se fait en 30 minutes.
06:07Et ce boîtier, il apprend, il est autonome.
06:10En fait, personne n'a besoin même de le paramétrer.
06:12C'est aussi, entre guillemets, l'intelligence de cette solution et l'axe.
06:15C'est que c'est autonome et ça apprend tout seul
06:17et ça fait des économies sans qu'on ait besoin de réintervenir.
06:21Mais alors justement, voilà, ma question c'était
06:23est-ce qu'il y a une prochaine étape,
06:24que ce soit pour vous personnellement à la RIVP
06:26ou pour tous les autres bailleurs sociaux,
06:28dans ce climat de logements connectés
06:32qui va nous permettre de piloter finalement,
06:34non seulement effectivement les ballons d'eau chaude,
06:36mais j'ai envie de dire tout un tas d'appareils électroménagers.
06:39Est-ce que ça aussi, vous l'envisagez,
06:42de déployer ce type de solution sur, justement,
06:45d'autres types de consommation ?
06:48Alors, effectivement, on a réfléchi
06:49sur à peu près toutes les consommations et les gros postes.
06:52On a fait la même réflexion sur le chauffage,
06:53mais ce n'est pas toujours évident de trouver des solutions aussi simples.
06:56Ou sur le chauffage collectif,
06:57on travaille aussi sur le même principe d'un boîtier avec Elax.
07:01On a une réflexion pour le faire,
07:03y compris sur le chaufferie collective.
07:05L'idée, c'est que toute cette data
07:07et l'intelligence artificielle qui existe aujourd'hui
07:10et qui est disponible finalement à coût réduit,
07:12elle nous permet de faire des gains rapides
07:14et des retours d'investissement sur les charges de locataires
07:16et sur les factures de fin de mois.
07:17Merci, Simon.
07:18Simon Mollézin, directeur du patrimoine de l'ARIVP,
07:21c'est toujours passionnant parce qu'on voit effectivement
07:22que tous ces objets connectés,
07:25ce n'est pas si gadget que ça en réalité
07:27dans les économies d'usage qu'on peut faire.
07:28On le disait, une centaine d'euros par locataire,
07:30ne serait-ce que, voilà,
07:31faire partir les choses au bon moment.
07:33Merci à l'intelligence artificielle.
07:35Parfois, ça nous aide
07:36et on n'était pas en mesure de le gérer nous-mêmes.
07:37Merci, Simon Mollézin,
07:39donc directeur du patrimoine de l'ARIVP.
07:40Si, comme Simon, vous avez des témoignages,
07:43des anecdotes, des solutions
07:45pour justement mieux utiliser nos logements
07:47et faire des économies d'énergie notamment,
07:49mais pas que,
07:50vous n'hésitez pas à nous écrire.
07:51On a une adresse mail,
07:52lesexpertsdelimo.com
07:53arrobas bfmbusiness.fr
07:55Allez, c'est l'heure du débat tout de suite.
07:58Les experts de l'IMO, le débat.
08:02Et à mes côtés, Caroline Arnoux,
08:03la directrice générale de CAFPI.
08:05Bonjour Caroline.
08:06Bonjour Marie.
08:06Et également avec nous,
08:08Henri Buzikazot, ça faisait si longtemps.
08:10Bonjour Henri.
08:10Bonjour Marie.
08:11Président fondateur de l'Institut du Management des Services Immobiliers.
08:14Et pas que,
08:14mais en même temps,
08:15il a tellement de fonctions, Henri,
08:16que c'est compliqué,
08:17on passerait 27 minutes
08:18et toute l'intégralité de l'émission
08:20à dire ce que fait Henri.
08:22Mais bon,
08:22c'est le fin connaisseur aussi
08:23de nos sujets politiques au budgétaire du moment,
08:26particulièrement sur le plan.
08:27Et là,
08:27il arrive du salon de la copropriété
08:29qui est face à celui...
08:30Oui, il y a RET et il y a le salon de la copropriété.
08:31Absolument.
08:32En ce moment, c'est vraiment riche.
08:33J'étais passionné par ce qu'on vient d'entendre
08:34parce que l'intelligence artificielle
08:36a un impact considérable
08:38sur la vie des copropriétés
08:39et notamment les économies de charge, évidemment.
08:42On devrait fusionner tous ces salons.
08:43Bref,
08:44c'est une réflexion en cours, Marie.
08:46Ah bon ?
08:47Ben voilà,
08:47je suis brillante.
08:48Bon,
08:48il ne fallait pas le prouver, mais...
08:50Bref,
08:51nous sommes réunis aujourd'hui
08:53pour parler dans les experts de l'IMO
08:54de nos conditions globales d'accès au crédit.
08:57Mais on va rentrer spécifiquement
08:59dans la situation politique au budgétaire du moment
09:01et son impact, justement,
09:03sur ces conditions d'accès au crédit.
09:04Alors,
09:05d'abord, avant de rentrer dans le détail
09:07des mesures qui sont, j'ai envie de dire,
09:09votées ou dans les cartons en passe de lettres
09:11ou peut-être même pas à la fin,
09:12déjà,
09:13on a vu ce qui s'est passé ces derniers mois
09:15compte tenu de notre contexte politique,
09:17l'influence de l'État de la dette française
09:21sur nos crédits immobiliers.
09:24Caroline,
09:24on a eu un pic à un moment donné
09:26de cette fameuse OAT,
09:27la dette de l'État français à 10 ans.
09:29Les intérêts de la dette française
09:30ont fortement augmenté.
09:32On a vu aussi la fin de la baisse des taux
09:34sur nos crédits immobiliers.
09:35Cette corrélation, elle est réelle.
09:37Aujourd'hui, on en est où ?
09:38Alors, on peut dire que le marché du crédit
09:40est plus résilient que la politique.
09:43On en est aujourd'hui
09:44où les emprunteurs,
09:48les primo-accédants,
09:49sont vraiment revenus sur le marché
09:51depuis la baisse des taux
09:52qui a eu lieu en début d'année,
09:54entre janvier et juin,
09:56même jusqu'à cet été,
09:57une baisse des taux continue
09:59qui nous amène aujourd'hui
10:01à des taux autour de 3,20
10:02sur 20 ans.
10:06Tout crédit confondu
10:07autour de 3,05, 3,10.
10:10Donc, on est relativement
10:11sur des bons taux
10:12et on est sur un marché de l'immobilier,
10:14des prix de l'immobilier
10:15qui ont aussi arrêté d'augmenter,
10:17qui sont relativement stables.
10:19Donc, aujourd'hui,
10:19on a un marché du crédit
10:21qui est très dynamique.
10:23On a un marché du crédit
10:25qui est très dynamique
10:26et ça, c'est vraiment
10:28une bonne nouvelle.
10:29Mais du coup,
10:29on a des taux d'intérêt, Caroline,
10:31qui, clairement,
10:33se sont stabilisés
10:33mais on avait quand même vu
10:35qu'après, allez,
10:36deux ans de baisse de taux constant,
10:38on a arrêté de baisser.
10:39Donc, il y a quand même
10:40une corrélation.
10:40C'est là où je voulais en venir.
10:41Je sais que les conditions
10:42sont quand même meilleures
10:43que fin 2023.
10:44Enfin, quand même,
10:45on a bien vu qu'il y avait eu...
10:47Complètement.
10:47On s'attendait à avoir vraiment
10:49des taux qui baissent.
10:50Moi-même, j'avais dit,
10:50je crois, ici,
10:51à la fin de l'année,
10:52on serait certainement
10:52autour de 3.
10:53On s'attendait à une baisse
10:54des taux continue
10:55mais lente
10:55pour atterrir autour de 3.
10:57Et on voit que ces taux à T,
10:59qui est la référence
11:00pour les banques
11:00pour fixer leur taux de crédit
11:02et augmenter,
11:04elles surchauffent
11:05à chaque démission
11:06du gouvernement,
11:07à chaque censure
11:07et après,
11:08elles redescendent un petit peu.
11:09C'est les investisseurs
11:10qui marquent leur inquiétude
11:12face à la situation politique
11:14et qui font monter
11:15ces taux à T.
11:16Là, on a des taux
11:16qui résistent.
11:18C'est-à-dire que là,
11:19la volonté,
11:20c'est vraiment les banques
11:20puisqu'on dit
11:21que c'est la référence.
11:22Si vous avez une OAT
11:23entre 3,40 et 3,50,
11:25ça voudrait dire
11:26que la banque,
11:26pour fixer ses taux,
11:27elle prend 3,40 et 3,50
11:28et elle rajoute une marge.
11:30Donc, on serait plutôt
11:30à des taux autour
11:32de 3,6, 3,7.
11:33Ce qui n'est pas le cas.
11:34Ce qui n'est pas le cas du tout.
11:35Et aujourd'hui,
11:35même pour les bons profils,
11:36on peut avoir
11:36en dessous de 3%.
11:38Donc, on a sur des bons taux.
11:39On est sur des banques
11:40qui ont envie
11:41de faire de la conquête,
11:43qui sont en condition
11:44de tenter
11:45d'acquérir des clients.
11:47On a des barèmes bancaires
11:48à quelques petites hausses,
11:500,05,
11:51mais on a aussi des baisses.
11:53Donc, on a des banques
11:54qui sont dans le match
11:55et on a des emprunteurs
11:57et des acquéreurs
11:58qui sont là
11:59parce que le marché
12:00de l'immobilier,
12:00acquérir son logement
12:01en phase d'incertitude,
12:04c'est presque ça.
12:05C'est une valeur refuge.
12:06Mais justement,
12:07Henri, effectivement,
12:08comme on le voit
12:08avec Caroline,
12:09c'est vrai que quelque part,
12:10on a cette corrélation
12:11entre nos problématiques
12:12politico-budgétaires,
12:13mais en réalité,
12:14on voit finalement
12:16que l'influence
12:17pratico-pratique,
12:19elle est,
12:19pour l'instant,
12:20à ce jour,
12:21finalement,
12:22pas si importante que ça.
12:23Je crois deux choses.
12:24Une qui est assez sombre,
12:26je crois que nos compatriotes,
12:28les ménages
12:29qui ont envie
12:29d'acheter leur logement,
12:30qui ont des projets,
12:32se détachent de la politique.
12:34Et en un sens,
12:35c'est bien
12:35parce qu'elle est tellement illisible,
12:37on va essayer tout à l'heure
12:38de la décoder peut-être,
12:39sur le logement,
12:40qu'il vaut mieux
12:42qu'ils tracent leur chemin
12:43et, effectivement,
12:45qu'ils se disent
12:46« je vais écrire mon histoire »
12:48et s'endetter 20 ans,
12:5025 ans,
12:52c'est écrire son histoire.
12:53Ça veut dire croire
12:54malgré tout en l'avenir.
12:55Heureusement qu'il y a ça.
12:57C'est la première considération.
12:58La deuxième considération,
12:59c'est que les conditions
13:00aujourd'hui,
13:01voilà,
13:01Caroline est très juste,
13:03sont plutôt favorables.
13:04Les prix,
13:05pendant deux ans,
13:05se sont assagis,
13:06même si ici ou là,
13:07ils remontent un peu.
13:08les taux sont digestes
13:11pour beaucoup de ménages,
13:12pas pour tous.
13:14Voilà,
13:14donc les circonstances sont...
13:17On a une espèce
13:18d'état de grâce
13:19parce que,
13:20pour le reste,
13:21le cadre politique
13:22compte énormément
13:23et on va en parler.
13:25Alors,
13:25il compte doublement.
13:26Il compte parce que
13:27si notre pays
13:28ne travaille pas
13:29la réduction de son déficit,
13:31eh bien,
13:31à un moment donné,
13:32ça craquera
13:32et les taux d'intérêt
13:34rendront compte de ça,
13:35évidemment.
13:36quoi que fassent les banques
13:38et puis,
13:39deuxièmement,
13:39parce que la fiscalité,
13:41les aides financières,
13:42le cadre général,
13:44ça compte
13:45pour les ménages français,
13:46tout simplement.
13:46Bon,
13:46on y va.
13:47Alors,
13:47la fiscalité,
13:48les aides financières.
13:49Déjà,
13:49on va parler à tous
13:50ceux qui ne sont pas
13:50encore propriétaires,
13:51c'est-à-dire ceux
13:52qui ont envie
13:53les futurs primo-accédants
13:54ou ceux d'aujourd'hui,
13:56d'ailleurs.
13:56Enfin bon,
13:57on a eu pas mal d'annonces,
13:58alors des choses
13:58qui ont été votées,
13:59alors le texte n'est pas
14:00encore définitivement voté,
14:01il va falloir qu'ils reviennent,
14:02enfin bon,
14:02bref.
14:03On a eu pas mal d'annonces
14:04favorables aux donations,
14:06notamment le député
14:08Guillaume Casbarian
14:09qui a voulu élargir
14:10la possibilité
14:11de défiscaliser
14:12jusqu'à 100 000 euros
14:13qui étaient déjà votés
14:14dans le précédent budget
14:16pour le logement neuf.
14:17Là,
14:18c'est pour l'ancien,
14:18pour les primo-accédants.
14:19Est-ce que ça,
14:20c'est des mesures
14:20qui vont dans le bon sens
14:21ou est-ce que ça concerne
14:23de peler les trois tendus ?
14:23Non,
14:24non,
14:24ça ne concerne pas
14:25de peler les trois tendus.
14:26Déjà,
14:26il faut la lire
14:27comme il faut la mesure.
14:28C'est un maximum
14:29de 100 000 euros
14:30qui vient s'ajouter
14:30à d'autres abattements d'ailleurs.
14:32Alors évidemment,
14:32on se dit
14:33mais qui a 100 000 euros ?
14:34Non,
14:34mais beaucoup de parents,
14:35de grands-parents,
14:36d'oncles ou de tantes
14:38ont 10 000
14:39ou 20 000
14:39ou 30 000 euros
14:40à donner
14:40sans que ce soit
14:42des ménages riches
14:42et ça va servir d'amorce.
14:44Mais c'était déjà
14:44pas vraiment fiscalisé
14:4510 000 euros ?
14:46Ah mais si,
14:47aujourd'hui une donation
14:48elle l'est.
14:49Pour les parents,
14:51non ?
14:51Il me semble.
14:53Oui,
14:53mais si on avait utilisé
14:54cette voie,
14:55si on avait déjà fait
14:57des donations,
14:57et puis là c'est très large
14:59c'est pour les collatéraux
15:00dans les deux sens,
15:02des enfants,
15:02des petits-enfants,
15:04des arrières-petits-enfants
15:05et ça peut servir d'amorce
15:06pour ensuite aller voir
15:07un courtier
15:09qui lui va trouver
15:10le prêt complémentaire,
15:12l'apport personnel
15:12compte énormément.
15:13Donc cette mesure,
15:15l'élargir à l'ancien
15:16concernant le neuf
15:17et les travaux de rénovation.
15:18Les travaux de rénovation,
15:20l'initiative
15:20de l'ancien ministre du logement,
15:21il l'a été Guillaume Casbarian,
15:23elle est excellente,
15:24se dire
15:24on va permettre
15:25tout achat immobilier
15:27de la part d'enfants,
15:29de petits-enfants,
15:30c'est évidemment
15:31une mesure favorable.
15:32Alors il faut qu'elle soit
15:32inscrite dans le marbre,
15:33on n'en est pas là,
15:34mais on voit que
15:36des initiatives parlementaires
15:37heureuses voient le jour.
15:38Il faut s'en réjouir.
15:39Donc là déjà
15:40sur les primo-accédants,
15:41ce type de mesures,
15:42Caroline,
15:43est-ce que selon vous
15:44ça peut être déterminant ?
15:46Est-ce qu'on en avait
15:46vraiment besoin ?
15:47Parce qu'il me semblait
15:47que le marché de la primo-accession,
15:49lui pour le coup,
15:49avait été reparti.
15:51Oui, effectivement,
15:52sur les crédits,
15:54les primo-accédants
15:55aujourd'hui représentent
15:55plus de 50%.
15:57Donc ils sont repartis
15:58notamment,
15:59alors moi je crois plus
16:00au PTZ,
16:01parce que la donation,
16:03ça aide effectivement
16:04ceux qui peuvent,
16:05et c'est pas une politique
16:06du logement,
16:07mais ça fait pas
16:08la politique du logement,
16:09mais je crois que le PTZ,
16:11c'est vraiment la clé
16:12et toutes ces aides
16:13pour aider les primo-accédants.
16:15Qui avait été élargie
16:16l'année dernière
16:17grâce à Valérie Létard,
16:18la précédente ministre.
16:19Qui a été élargie
16:20et où là,
16:21apparemment,
16:22dans la loi de finances,
16:24on prévoit aussi
16:25des augmentations
16:25de plafond,
16:27de l'élargir
16:27un petit peu plus.
16:28Ce qui va manquer
16:29sur le PTZ,
16:30vraiment ça,
16:31c'est des super dispositifs,
16:33c'est la visibilité.
16:34C'est-à-dire que,
16:35malheureusement,
16:36dans cette situation politique,
16:39on joue un peu
16:41d'année en année.
16:42Donc on a eu
16:43l'élargissement,
16:44le rétrécissement du PTZ,
16:46le réélargissement
16:47du PTZ,
16:48la de nouvelles mesures
16:49du PTZ.
16:50Bon, ça,
16:51c'est déjà,
16:51je pense,
16:52relativement positif
16:54puisque c'est vraiment
16:55les primo-accédants
16:57qui tirent le fil.
16:58Et sur ces primo,
16:59les banques sont plutôt généreuses
17:00en ce moment,
17:01en termes d'apport personnel aussi ?
17:03Est-ce qu'elles sont,
17:04voilà,
17:05elles ne sont pas trop exigeantes ?
17:07Voilà,
17:07c'est aussi la question
17:08de savoir si effectivement...
17:10Non,
17:10elles ne sont pas exigeantes.
17:12Je pense qu'il faut rappeler
17:13que les primo-accédants,
17:14c'est des clients de choix
17:17pour les banques
17:17puisque c'est des clients
17:19avec lesquels
17:19ils vont construire
17:20une relation sur la durée
17:21où il va y avoir des enfants,
17:23il va y avoir peut-être
17:24plusieurs logements.
17:25Il va y avoir aussi souvent
17:26une progression
17:27de rémunération
17:29tout au long de la durée.
17:30Donc la possibilité
17:31pour la banque
17:31de lui vendre après
17:32tout un tas de produits bancaires.
17:34Exactement.
17:34Et donc effectivement,
17:35les primo-accédants,
17:36c'est vraiment la clé,
17:37même si on a encore
17:38des dispositifs
17:39qui peuvent parfois bloquer
17:40comme les critères
17:42d'octroi du HTSF.
17:43Le Haut Conseil
17:44pour la stabilité financière
17:45et on va voir
17:46et on va en parler tout de suite
17:47parce qu'en réalité,
17:47Caroline,
17:48je suis assez d'accord avec elle.
17:50C'est-à-dire qu'effectivement,
17:51sur la question des donations,
17:53évidemment que ça peut aider
17:54quelques personnes
17:54mais on est d'accord
17:55que ça ne fait pas
17:56la politique du logement
17:57et qu'aujourd'hui,
17:57le problème du logement,
18:00c'est la crise
18:00sur le marché locatif.
18:02Et ça,
18:03c'est quand même
18:03le vrai gros truc
18:04qu'on attend.
18:05Et le débat
18:06n'a pas encore
18:07véritablement eu lieu
18:08puisqu'on rappelle
18:08que le projet de loi de finances
18:09va revenir entre les mains
18:11des députés
18:11en séance
18:12milieu de semaine prochaine
18:14et il sera la question,
18:16la fameuse statue
18:17du bailleur
18:17privée.
18:18On en est où là-dessus ?
18:20Le maillon faible,
18:22en effet,
18:22il faut le rappeler,
18:23c'est l'offre locative.
18:26Tous les ménages
18:27en font l'expérience,
18:28quel que soit leur âge.
18:29On a des files d'attente
18:30devant les agences immobilières,
18:33si je puis dire,
18:34ou derrière les sites
18:35d'annonce
18:36pour un logement proposé.
18:38Dans nos grandes villes
18:39ou très grandes villes,
18:40on a entre 50
18:41et 200 demandes.
18:42ça, c'est la réalité.
18:44Dans le parc
18:44locatif social,
18:47HLM,
18:48même chose,
18:49puisqu'il y a un report,
18:50il y a une porosité
18:50entre les deux,
18:51c'est près de 3 millions
18:52de demandeurs,
18:53c'est historique,
18:53c'est catastrophique.
18:54Alors, il faut favoriser
18:55l'investissement locatif privé.
18:58Et là,
18:58il y a quand même deux gestes
18:59que je voudrais citer
19:00et après, bien sûr,
19:01répondre à la question
19:01sur l'investissement,
19:03le statut fiscal.
19:05Quand je vois
19:06qu'on réduit
19:06la durée de détention
19:09pour n'avoir pas
19:10de taxation
19:11de la plus-value
19:12sur les...
19:12C'est une autre mesure.
19:13Alors, on rappelle,
19:13aujourd'hui,
19:14quand vous avez
19:15une résidence secondaire,
19:16vous êtes évidemment,
19:17entre guillemets,
19:18évidemment,
19:18taxé sur la...
19:19Ou un investissement locatif.
19:20Ou un investissement locatif.
19:21C'est ça que j'évoque.
19:22Enfin, toute résidence
19:23qui n'est pas votre résidence
19:23principale,
19:24qui, elle, pour le coup,
19:25est éconnérée
19:25de taxation sur la plus-value.
19:27Et donc, évidemment,
19:28plus vous gardez,
19:29moins vous êtes fiscalisé
19:30aujourd'hui.
19:31Aujourd'hui,
19:32c'est 22 années de détention
19:33pour ne plus subir
19:34d'imposition.
19:35Voilà.
19:35Et demain,
19:36on passerait à 17
19:38d'après ce qui a été voté
19:38dans le cadre du projet.
19:39C'est un signal
19:40très positif
19:41pour l'investissement.
19:42Si, c'est un signal positif.
19:44Je vais en citer un autre.
19:45Non, mais il faut prendre
19:46ce qui vient.
19:49L'amendement Matéi,
19:50alors qu'il a été sous-amendé,
19:52c'est-à-dire qu'au moment
19:53où on parle,
19:54sur cette création
19:55de l'impôt sur la fortune
19:57improductive.
19:57Il favorise les plus riches
19:58propriétaires.
19:59Je ne parlerai que
20:00de l'immobilier.
20:01Je ne me hasarderai pas
20:02sur les autres.
20:02Justement.
20:03Sur l'immobilier,
20:04depuis 2017,
20:05on dit à ceux
20:06qui détiennent
20:07un logement locatif,
20:08évidemment,
20:09une résidence secondaire,
20:09etc.
20:10Vous n'êtes pas des gens bien,
20:12vous ne contribuez pas
20:13à la richesse du pays,
20:13donc on vous taxe.
20:15C'est ça qu'on dit,
20:16l'impôt sur la fortune immobilière.
20:18On a stigmatisé l'immobilier.
20:19Quand il est proposé
20:21par un député
20:22influent largement suivi
20:24que l'immobilier productif,
20:27c'est-à-dire un investissement
20:28que je vais acheter
20:29pour louer
20:30à quelqu'un d'autre,
20:32soit sorti
20:33de ce nouvel impôt...
20:34Ça n'a pas été
20:35puisqu'ils n'ont pas...
20:36Il a été sous-abondé.
20:37Le Sénat, incontestablement,
20:38va avoir plus de sagesse là-dessus.
20:40C'est pour ça que je le cite.
20:41Et au bout du compte,
20:42ce qu'on attend,
20:43et j'en viens à répondre
20:44directement à la question,
20:45c'est un statut fiscal,
20:47j'allais dire,
20:47de droit commun
20:48et reconnaissant
20:50le rôle de l'investisseur.
20:51Oui, on est hyper tenu par le temps.
20:52L'amortissement...
20:53L'amortissement...
20:54Transpartisan
20:55qui va être discuté...
20:57Alors, sera-t-il voté ?
20:58Il faudrait qu'il le soit.
20:59En clair, pour simplifier,
21:00on propose un amortissement
21:01de 3,5% par an.
21:03Sur 80% de la valeur du...
21:04Voir majoré
21:04si on a des loyers plus bas
21:06et si on fait cet effort-là.
21:07L'amendement du gouvernement,
21:09lui, je le dis,
21:10manque totalement de souffle.
21:10Il est pourri,
21:11c'est 2% et c'est que pour le...
21:122% par an.
21:13Voilà.
21:13Il n'y a pas l'ancien,
21:14il y a juste le neuf
21:15qui n'est qu'une partie
21:16de l'offre locative.
21:17Voilà, donc le débat...
21:18Mais Henri, pour vous,
21:19c'est suffisant ou pas ?
21:20Oui, non.
21:21L'amendement parlementaire,
21:22oui.
21:23S'il est voté en l'État,
21:25il est très correct.
21:26Je le dis très clairement.
21:27D'accord.
21:27Maintenant, ma question, Caroline,
21:28est-ce que vous pensez
21:29que c'est susceptible
21:30de faire repartir
21:31l'investissement locatif
21:32quand on parle
21:32de cet amendement-là,
21:33compte tenu
21:34de ce que vous,
21:35vous constatez chez Caspi
21:36sur le financement
21:37de l'investissement locatif ?
21:38Sur le financement
21:38de l'investissement,
21:39on est clairement à l'arrêt.
21:40Je pense que c'est la véritable
21:43un peu bombe sociale du logement.
21:46Aujourd'hui,
21:46on a des jeunes cabres,
21:48des gens parfaitement solvables
21:49qui n'arrivent pas à se loger,
21:50qui n'arrivent pas à louer.
21:52Je pense aussi
21:52qu'il y a un biais de perception.
21:55C'est-à-dire qu'en disant
21:56je ne favorise pas
21:57l'investissement locatif
21:58parce que c'est les plus aisés
22:00qui investissent et qui achètent,
22:01c'est-à-dire que les bailleurs privés
22:03sont les principaux acteurs
22:05du marché locatif en France.
22:07Donc, si on veut pouvoir
22:08loger les Français,
22:09il faut aider,
22:10accompagner ces bailleurs privés,
22:11leur trouver quand même
22:13un minimum de rendement.
22:14Sinon, il n'y a aucun intérêt
22:15quand vous rajoutez
22:16les loyers plafonnés,
22:18excusez-moi,
22:19mais les embêtements
22:20que c'est de louer des appartements,
22:22les problématiques de vacances,
22:24etc.
22:25Donc, il faut vraiment
22:26être beaucoup plus incitatif.
22:27Fiscalement, en tout cas.
22:28Fiscalement,
22:29on a vraiment un marché
22:30qui est à l'arrêt.
22:32Et je voudrais noter aussi
22:33ce sujet du HCSF.
22:35Le Haut Conseil pour la stabilité financière.
22:37Exactement,
22:38qui fixe des critères d'octroi
22:39avec les 35% de taux d'endettement
22:42et les durées maximum
22:43et qui s'appliquent
22:44aux bailleurs privés,
22:45enfin aux investisseurs,
22:47comme aux primo-accédants.
22:49Or, effectivement,
22:50quand vous êtes investisseur,
22:52je ne vais pas rentrer
22:53dans la technique,
22:54mais aujourd'hui,
22:55on ne prend pas en compte
22:56tout le revenu des loyers
22:58dans la situation.
22:59que vous allez percevoir
23:00en tant qu'investisseur.
23:01Exactement.
23:01Ce qui veut dire
23:01qu'il y en a beaucoup
23:02qui dépassent les 35%.
23:04Exactement,
23:04qui dépassent les 35%
23:05et le HCSF,
23:07il y a beaucoup moins
23:08de latitude
23:10pour les banques,
23:10pour déroger,
23:11pour les investisseurs.
23:12Ce que vous dites,
23:12Caroline,
23:12c'est qu'il n'y a pas
23:13que la fiscalité,
23:14il y a aussi les conditions
23:15d'octroi de crédit
23:16qui aujourd'hui,
23:16malheureusement,
23:17par le régulateur des banques
23:18en matière de crédit immobilier,
23:19sont un peu contraintes
23:20aujourd'hui toujours
23:21à l'égard
23:22de l'investissement locatif.
23:23Tout à fait.
23:30Il nous reste une minute trente.
23:31Je sais,
23:31le temps est passé
23:32beaucoup trop vite.
23:33Le statut l'ont emmeublé
23:34non professionnel.
23:35Il faut le préserver.
23:36Il a fait l'objet
23:36d'attaques parlementaires.
23:38On voudrait empêcher
23:40l'amortissement qui existe
23:41pour ce statut
23:42qui concerne ceux
23:43qui investissent
23:44dans les résidences
23:44pour seniors,
23:46les EHPAD,
23:46les résidences étudiantes.
23:47C'est évidemment
23:49à contre-courant.
23:50Je voudrais dire une chose aussi.
23:51On manque d'argent
23:51dans ce pays.
23:52L'immobilier en génère.
23:55TVA, recette de TVA,
23:57la baisse du marché
23:57nous a fait perdre
23:58probablement 5 milliards
23:59par an de TVA.
24:00Pour ça aussi,
24:01il faut le relancer.
24:02Les droits de mutation
24:02à titre onéreux
24:03pour que les collectivités
24:03aient des moyens.
24:04Donc, il ne s'agit pas
24:05de dire on va dépenser
24:06parce que ça nous fait plaisir
24:07et qu'on est dans l'immobilier,
24:09mais parce que c'est
24:10une richesse nationale
24:11sous-jacente considérable
24:13et un apport
24:13auprès des ménages, évidemment.
24:14Mais clairement,
24:15on est d'accord que là,
24:16en l'état actuel des choses,
24:17Caroline,
24:18est-ce que vous,
24:19vous voyez
24:19de ce qui est dans les tuyaux,
24:21puisque c'était un peu
24:22le sujet du jour,
24:23mais on y reviendra,
24:23je suis tellement désolée
24:24qu'on n'ait pas le temps.
24:25Est-ce que vous,
24:26vous pensez
24:26qu'en l'état actuel
24:27du débat et des mesures
24:28dans les cartons,
24:29c'est susceptible
24:30d'aider à résoudre
24:31tout ou partie
24:32de cette crise du logement ?
24:34Clairement non.
24:35Clairement non.
24:35Mais il est vrai aussi
24:36que le gouvernement,
24:38l'État,
24:39on n'affecte pas
24:40les recettes
24:41et les dépenses.
24:42Je pense effectivement
24:43que le marché de l'immobilier
24:44rapporte énormément d'argent,
24:46je crois que deux fois plus
24:47qu'il n'en coûte
24:47par rapport aux aides fiscales,
24:50mais elles ne sont pas affectées,
24:51enfin,
24:52ce n'est pas géré
24:52comme un compte de résultat
24:54d'entreprise
24:55et c'est dommage.
24:56Donc,
24:57ce n'est pas suffisant,
24:58mais je pense qu'il faut
24:58quand même aller jusqu'au bout
25:01de ce PLF
25:02au-delà des mesures
25:03qui sont très décevantes,
25:05ne serait-ce que pour
25:06la stabilité politique
25:08de la France
25:10qui compte beaucoup
25:11pour l'immobilier
25:13et pour le crédit.
25:14Et pour le marché,
25:14évidemment.
25:15Bien sûr.
25:15Merci à tous les deux.
25:16Je suis désolée
25:17qu'on soit aussi contraints
25:18par le temps.
25:19Vraiment,
25:19cette émission devrait durer
25:20au moins une heure,
25:21voire deux heures.
25:22Je vais essayer
25:22de faire la promotion
25:23de ça en interne.
25:24Merci à Caroline Arnoux,
25:25la directrice générale
25:26de CAFPI
25:27et Henri Buzicazo,
25:28le président notamment
25:29fondateur
25:30de l'Institut du Management
25:31des Services Immobiliers.
25:32On reviendra sur toutes les mesures
25:33et puis on verra celles
25:34qui seront finalement votées
25:36et leur impact potentiel
25:37sur nos conditions
25:38d'accès au crédit
25:38si on a un projet
25:40de loi de finances,
25:40enfin,
25:40une loi de finances
25:41pour 2026.
25:42Merci de nous avoir suivis.
25:43Les experts de l'IMO
25:44reviennent demain
25:45sur BFM Business.
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