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  • il y a 2 jours
Tout savoir sur les grandes tendances du marché de l'immobilier avec les meilleurs experts et notre journaliste maison, Marie Coeurderoy, et vous !

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00:00BFM Business présente les experts de l'IMO, Marie-Cœur Deroura.
00:07Et il est midi, c'est l'heure des experts de l'IMO sur BFM Business, mais avant cela,
00:11un rappel des principaux titres de l'actualité, c'est une grosse journée politico-budgétaire.
00:15Le discours de politique générale de Sébastien Lecornu a 15h particulièrement attendu.
00:20Sa position sur le dossier des retraites et l'éventuelle suspension de la réforme sera déterminante.
00:26Elle pourrait permettre au gouvernement d'éviter la censure des socialistes, ce qui lui permettrait mathématiquement de se maintenir.
00:32En attendant, les différents textes budgétaires commencent à être présentés ce midi.
00:37Du côté du projet de loi de finances, côté recettes, le gouvernement projette d'aller chercher 6,5 milliards d'euros,
00:43dont l'essentiel du côté des plus aisés.
00:45Côté dépenses, l'exécutif assure qu'elles baisseront l'an prochain en dehors du budget de la défense et du poids de la dette.
00:51Le gouvernement qui prévoit notamment la disparition de plus de 3000 postes de fonctionnaires.
00:56L'an prochain, au total, le texte permettrait d'économiser 30 milliards d'euros contre 44 milliards,
01:03comme le prévoyait la copie de François Bayrou.
01:06Autre annonce concernant le budget de la Sécu cette fois-ci.
01:09Ce texte prévoit un gel des prestations sociales comme des allocations familiales,
01:13gel également de l'ensemble des retraites de base en 2026,
01:17ainsi qu'une sous-indexation des pensions les années suivantes.
01:20Notez également le remplacement de l'abattement de 10% sur les retraites par un abattement forfaitaire de 2000 euros.
01:27Mesure qui va améliorer la situation des retraités les plus modestes,
01:30mais qui mettra les autres davantage à contribution.
01:32Au final, le texte ramènera le déficit de la Sécu à 17,5 milliards d'euros l'an prochain contre 23 milliards.
01:39Cette année, notez que toutes ces annonces budgétaires et ce contexte politique
01:42seront à suivre au cœur d'éditions spéciales sur BFM Business.
01:46Et ça démarrera tout à l'heure dès 15h.
01:48Allez, d'ici là, c'est l'heure des experts de l'IMO.
01:53Retrouvez votre rendez-vous avec bien ici le site de recherche immobilière
01:57avec une carte 3D pour tout localiser.
02:03BFM Business présente les experts de l'IMO.
02:06Marie-Cœur de Roua.
02:08Et les experts de l'IMO, c'est tous les jours sur BFM Business
02:10à l'heure de votre déjeuner, une demi-heure,
02:13pour parler de notre immobilier, de nos logements.
02:15Et comme tous les jours, ça démarre par cette séquence
02:18qui vous concerne, professionnels de ce secteur de l'immobilier,
02:21vous partagez des anecdotes avec nous
02:23qui nous permettent aussi de se projeter
02:25et peut-être d'en tirer de bons enseignements.
02:28Aujourd'hui, on va répondre à une question clé.
02:31Est-ce qu'un bien en rez-de-chaussée se vend nécessairement moins cher ?
02:35Est-ce que j'ai une possibilité pour ne pas le vendre moins cher ?
02:38Vous aurez quelques réponses dans quelques instants.
02:41Ensuite, retour en plateau pour le débat du jour.
02:42Et aujourd'hui, on va faire un bon bilan
02:46des trois premiers trimestres de cette année 2025
02:50sur le marché de l'immobilier existant.
02:52Il y a quand même de bonnes choses à dire
02:54et il y a beaucoup d'incertitudes à venir.
02:56On verra tout ça, mais d'abord, c'est l'heure du Pro de l'IMO.
03:00Les experts de l'IMO, le pro de l'IMO.
03:03Et on est en ligne avec Blandine Roy, mandataire expert IMO.
03:06Bonjour Blandine.
03:09Bonjour Marie, merci de me recevoir.
03:11Eh bien, merci d'être avec nous.
03:13Et je le disais en préambule, on va parler rez-de-chaussée.
03:16C'est vrai qu'on a coutume de dire que quand on vend un bien qui est en rez-de-chaussée,
03:20il va falloir qu'on accorde une petite ristourne à l'acheteur.
03:23Est-ce que c'est nécessairement le cas ?
03:26Et franchement, on va se mentir.
03:28A priori, c'est oui.
03:29Mais il y a quand même moyen d'échapper à cette baisse de prix.
03:32Et vous allez nous dire comment.
03:35Exactement.
03:36Alors effectivement, un appartement en rez-de-chaussée, je suis désolée pour la caméra,
03:40un appartement en rez-de-chaussée...
03:42Vous êtes à quel étage, Blandine ?
03:45Pourtant, troisième, pour honorer une caméra, mais un appartement en rez-de-chaussée,
03:52classiquement, s'il ne bénéficie pas d'un avantage particulier, une terrasse privative,
03:57un jardin ou un atelier d'artistes, se valorise, comme on le sait, souvent moins bien.
04:04Une étude de Soléger, par exemple, parle d'une décote de 10 à 25 %, selon les critères,
04:10selon l'exposition, selon qu'il donne sur cours, sur rue, etc.
04:13Mais bon, se dire, c'est un rez-de-chaussée, donc je vais le vendre moins cher,
04:18peut-être aussi, pour moi, la facilité.
04:21Il faut réfléchir à, est-ce qu'il y a des solutions ?
04:23Et c'est là que vous intervenez, Blandine, parce que vous avez un cas très concret à Paris,
04:27où vous avez trouvé la technique pour ne pas, finalement,
04:31alors du point de vue, évidemment pas de l'acheteur, ce coup-ci, mais du vendeur,
04:34pour ne pas se dire une trop grosse décote.
04:37On va s'en parler, mais c'est aussi, excusez-moi, l'intérêt de l'acheteur, en fait,
04:42puisque si on sait cibler les bons profils, on va trouver l'acheteur qui cherche ce bien-là.
04:48Donc, de manière générale, nous, agents immobiliers, systématiquement,
04:53en tout cas, c'est mon approche, il faut cibler, en fait, quel est l'acquéreur,
04:57ça ne se limite pas à publier sur des sites.
05:00Donc, là, pour chaque vente, on se pose la question,
05:03et ici, je me dis, OK, on a un très bel appartement qui a été rénové,
05:08on est dans le 16e arrondissement, certes, à côté de toutes les écoles, etc.,
05:12mais est-ce que c'est ce client-là qu'il faut aller chercher ?
05:15Qui faut-il aller chercher ?
05:17Donc, rez-de-chaussée, très rapidement, on peut se dire que ce sont des professions libérales,
05:24c'est ça qui s'est, en tout cas, rapidement imposées,
05:27qui vont être intéressées par ce rez-de-chaussée,
05:29parce que la patientèle, la clientèle peut avoir des sujets d'accès,
05:35et puis, un rez-de-chaussée permet aussi une certaine visibilité,
05:39pour le professionnel, donc pour la profession libérale,
05:42une visibilité en façade.
05:44Mais donc, Flordine, je vous interromps pour faire vite,
05:46parce qu'on est un peu tenu par le temps, Flordine, pour faire vite,
05:49en fait, le sujet, c'est de dire, j'ai un rez-de-chaussée,
05:51qui est peut-être au départ un logement,
05:53si je veux le vendre plus facilement, ou du moins sans trop de décote,
05:57autant que je l'adapte pour en faire un bureau, un cabinet,
06:02enfin, quelque chose d'autre, pour une profession libérale, notamment,
06:06plutôt qu'un logement qui aura plutôt tendance à se décoter.
06:08C'est à peu près ça, l'idée.
06:10L'idée, c'est ça.
06:11En tout cas, je dirais plutôt de cibler la profession libérale,
06:15et de lui montrer, effectivement, comment transformer en profession libérale,
06:18mais déjà d'aller le cibler.
06:19Donc, le ciblage, ça passe par des moyens,
06:23dans quel réseau je vais, vers quel partenaire je vais,
06:26sur quel site spécialisé je vais,
06:29et troisième point, c'est,
06:31il me faut maîtriser ces aspects-là,
06:34pour accompagner concrètement une profession libérale.
06:39Donc, première chose,
06:41il faut vérifier dans le règlement de copropriété
06:44qu'il n'y a pas d'interdiction,
06:46ou qu'il n'y a pas de restriction,
06:48comme ça peut être le cas régulièrement.
06:51Et il faut également accompagner le changement d'usage.
06:55Et c'est quelque chose que,
06:56même les professions libérales,
06:59ne maîtrisent pas forcément.
07:01Pardon, Blandine,
07:02vous, c'est la maîtrise de l'appareil.
07:05Exactement.
07:06On est tenu par le temps, Blandine,
07:09mais juste d'un mot,
07:09l'exemple que vous vouliez nous donner au démarrage
07:11dans le 16e arrondissement de Paris,
07:13au final,
07:14le fameux bien immobilier de rez-de-chaussée,
07:16dans le 16e,
07:18il a été vendu à qui ?
07:19Est-ce qu'il a subi une décote ?
07:20Oui ou non ?
07:21Point.
07:21Et on arrête là,
07:22parce qu'on est vraiment tenu par le temps.
07:23Et non,
07:24il n'a pas subi de décote,
07:27parce que nous avons trouvé
07:28la profession libérale
07:30adaptée à la situation.
07:33Bon, ben voilà la bonne solution,
07:34je vous interromps.
07:35Voilà, c'est dit, Blandine.
07:36Je vous en prie.
07:37Un point important,
07:38c'est le changement d'usage
07:39sur lequel il faut savoir accompagner,
07:42selon les quartiers,
07:44selon les zones à Paris,
07:46en l'occurrence,
07:47on ne peut pas.
07:48On ne peut pas le faire,
07:49bien sûr, évidemment.
07:50Merci, Blandine.
07:51Blandine,
07:51le mandataire,
07:52Expert Imo,
07:53merci d'avoir été avec nous.
07:56Si, comme Blandine,
07:57vous voulez témoigner
07:57à l'antenne de BFM Business,
07:59n'hésitez pas à nous écrire.
08:00On a une adresse mail,
08:01lesexpertsdelimo.com
08:02à rebase bfmbusiness.fr.
08:04Allez, c'est l'heure du débat.
08:07Les experts de l'Imo,
08:08le débat.
08:10Et à mes côtés,
08:11Loïc Quentin,
08:12président de la FNIM.
08:14Bonjour, Loïc.
08:14Bonjour, Marie.
08:15Et également,
08:15David Benbassa,
08:16le président du site Bien Ici.
08:18Bonjour, David.
08:18Bonjour, Marie.
08:19Alors, tous les deux,
08:19vous êtes avec moi.
08:20D'abord, je suis ravie de vous avoir.
08:22On va parler du marché,
08:23mais là, déjà,
08:25bon, ça sent le budget, quoi.
08:27On ne va pas revenir
08:28sur tout ce qu'on attendait ou pas.
08:30Il y a un truc
08:30qui n'est toujours pas là,
08:31qui pourrait peut-être venir
08:32dans le cadre du débat budgétaire.
08:33C'est la fameuse création
08:34de ce statut du bailleur privé,
08:37qui est un serpent de mer
08:38depuis, quoi,
08:3810 ou 15 ans.
08:40Là, est-ce que vous avez
08:41des attentes particulières,
08:43des inquiétudes particulières
08:44tous les deux ?
08:44Et après, on en viendra
08:45à l'état du marché.
08:46Oui, grande inquiétude,
08:47parce que d'abord,
08:48le statut du bailleur privé
08:49qui a fait le consensus
08:50et qui a été salué
08:51par toute la profession,
08:52tout l'écosystème,
08:53c'est clair,
08:54notamment,
08:55n'a pas été intégré
08:56au PLF 2026,
08:57qui n'a pas été transmis
08:58au Conseil d'État.
08:59Et ça, c'est avant
09:01la nomination
09:02du gouvernement Lecornu.
09:04Lequel ?
09:05Lecornu, hein, voilà.
09:07Et peut-être,
09:08est-ce aussi l'explication
09:09pour les raisons
09:10pour lesquelles
09:11Valérie Littard
09:11n'était pas présente
09:13en tant que ministre du logement
09:15et qu'on a préféré
09:15Éric Verse,
09:17compte tenu que,
09:18je dirais,
09:19ce PLF n'intégrait pas.
09:20Et la réponse étant de dire,
09:22s'il ne l'est pas intégré
09:23dans le PLF,
09:23on peut le faire
09:24par amendement gouvernemental.
09:25Oui, c'est ça.
09:25S'il y a une volonté
09:26du gouvernement
09:27de l'intégrer,
09:28et on le saura
09:28cet après-midi.
09:29Ça ne peut pas se faire
09:30du tout
09:30par amendement
09:31des oppositions ?
09:33Non.
09:33Non ?
09:34Parlementaires ?
09:34On ne pourrait pas imaginer
09:35que ça puisse réintégrer
09:37le projet de loi de finances ?
09:38Non ?
09:40Ah oui,
09:40un député pourrait tenter
09:41de le faire,
09:41je pense que ça se fait par...
09:43Il faut que ce soit
09:43soutenu par le gouvernement
09:44dans tous les cas
09:44pour pouvoir...
09:45Oui, pour passer à la fin,
09:46on est bien d'accord.
09:47David ?
09:48C'est un serpent de mer,
09:50on l'attendait depuis un moment.
09:51Loïc Quentin
09:51et l'ensemble de la profession
09:52poussent pour l'obtention
09:54de ce statut
09:55du bailleur privé.
09:56C'est essentiel
09:57pour ramener de l'offre,
09:58pour ramener de la fluidité
09:59et pour apporter
10:00un peu de perspective
10:01dans ce marché
10:02qu'on a besoin.
10:03Je plaisante...
10:04C'est surtout d'abord aussi
10:05et surtout pour corriger
10:06la suppression du Pinel
10:07parce qu'aujourd'hui,
10:08il y a la promotion
10:09immobilière neuve
10:09qui est en grande souffrance
10:11et aujourd'hui,
10:11le mode,
10:12je dirais,
10:13le prix de revient
10:13de l'immobilier neuf
10:14empêche, je dirais,
10:15tout accompagnement
10:16et tout intérêt
10:17d'intention d'acquérir
10:18s'il n'y a pas
10:19d'accompagnement fiscal.
10:20C'est là le...
10:20C'est important ce que vous dites
10:21parce qu'à chaque fois,
10:22c'est vrai qu'on répète
10:23et on ne revient pas
10:24sur ce que prévoyait de base
10:25ce statut du bailleur
10:26mais si je devais résumer
10:27grossièrement,
10:28en gros,
10:29plus on avait un logement
10:30performant énergétiquement,
10:32plus on était intéressé
10:33par ce statut fiscalement,
10:35ce qui voulait dire techniquement
10:36que je favorisais énormément
10:37le logement neuf de fête
10:38et également l'ancien
10:40très rénové.
10:41Donc, il y avait quand même
10:41quelque chose de vertueux
10:42derrière ce statut
10:43qui était dans les cartons.
10:45Oui, mais je dirais...
10:47Oui, oui, oui, oui.
10:49Voilà, bon,
10:49on verra de toute façon.
10:50Aujourd'hui,
10:51ce qu'on entend
10:51de certains bruits,
10:52s'il y avait un statut
10:53du bailleur privé,
10:54la copie serait largement
10:56revue à la baisse.
10:56On parle de 2% d'amortissement
10:58au lieu de 5
10:58avec des conditions de revenus
11:00et des conditions de loyer imposées.
11:02Ce n'est plus tout la même chose
11:03mais encore faut-il préciser
11:05que Bercy n'est pas favorable
11:06à ce statut.
11:07Oui, mais Bercy est assez peu favorable
11:10à tout statut
11:10soutenant l'investissement locatif.
11:13On ne va pas se mentir.
11:14De façon générale.
11:15Voilà, de façon générale.
11:16Bref,
11:17venons-en quand même
11:18à l'état actuel des choses
11:19puisque là,
11:19on a un petit peu plus de certitude
11:20puisque ce sont vos chiffres,
11:22messieurs,
11:22et ce que vous constatez
11:24de manière quotidienne
11:25à travers votre métier,
11:27à travers votre plateforme.
11:28Donc, concrètement,
11:29là, on a fini
11:32une bonne partie de l'année.
11:33On peut dire quand même
11:34que 2025 aura été
11:36l'année de la reprise timide
11:39ou reprise sérieuse ?
11:40Reprise timide.
11:41Oui.
11:42Le marché reprend des couleurs.
11:44Timidement.
11:45Timidement.
11:46Bon, on a une émission.
11:46Déjà, on va faire le marché
11:47de la transaction.
11:48Déjà, côté vente,
11:50moi, je voudrais savoir
11:50on en est où des volumes de vente
11:52et on en est où des prix ?
11:53Parce que ça,
11:54c'est vraiment le sujet.
11:55Sur les volumes,
11:56à moins que tu aies commencé,
11:57David,
11:58sur les volumes.
12:00Donc, nous,
12:00on avait projeté
12:01en début d'année,
12:02notamment 11%
12:03de progression des volumes
12:04à fin 2025.
12:05Aujourd'hui,
12:06on est à 8,7%
12:07au moment précis
12:08où je vous parle.
12:09Donc, on est parti
12:10de 860 000.
12:11On a atterri
12:11à 907 000
12:12donc à fin juillet 2025
12:15et on pronostique
12:16835, 840 000
12:18à la fin...
12:19935, 940 000
12:20Oui, parce que j'allais dire
12:21que ça rebaisse.
12:22À la fin de l'année.
12:23Donc, c'est-à-dire,
12:24c'est quelque chose,
12:24c'est environ une progression
12:25de 10 à 11%.
12:27Un marché qui reprend des couleurs
12:28timidement
12:29mais de façon certaine.
12:31Et ce qui est important,
12:32c'est de voir aussi que
12:33un, la production de crédit augmente
12:35puisque les chiffres CSA
12:37font apparaître
12:3813 milliards de production de crédit
12:39en août 2025
12:41quand nous étions plus bas
12:42de la crise
12:43à 8,5 milliards
12:45et en même temps,
12:46un grand point positif,
12:47c'est que
12:47retour des primo-accédants.
12:50Plus de 50%
12:51des crédits consentis
12:52l'ont été
12:53au bénéfice
12:54des primo-accédants.
12:55Donc, c'est quelque chose
12:56qui est très important.
12:57Je ne vous cache pas
12:58que les investisseurs
12:59ne sont plus financés
13:00parce qu'ils n'ont plus du tout
13:01envie d'aller dans la pierre
13:02investir pour louer.
13:03On va parler
13:04de l'investissement locatif
13:05mais déjà sur ce marché global
13:07de la transaction.
13:08Donc, on a une progression
13:09des ventes
13:10mais du coup, côté prise
13:11il se passe quoi, David ?
13:12Parce que c'est ça le sujet.
13:14À un moment donné,
13:14les prix étaient tellement élevés,
13:16c'était compliqué.
13:17On a eu une baisse de prix.
13:19On a senti
13:20qu'elle commençait
13:20un peu à se terminer
13:21pour ne pas dire
13:22à repartir à la hausse.
13:23On en est où là, concrètement ?
13:24On est dans un marché,
13:25je vais paraphraser,
13:26mais un peu plus dynamique,
13:27effectivement.
13:27Le marché est sorti
13:28de l'attentisme, clairement.
13:29Parce que les prix
13:30se sont ajustés,
13:31je vais en dire un mot.
13:32les taux se sont stabilisés
13:34et surtout,
13:35les acheteurs reviennent.
13:37Nous, on le voit évidemment
13:38sur Bienici,
13:38avec un volume de demandes
13:40qui a largement augmenté.
13:41Des demandes,
13:42c'est par exemple
13:43plus de 18% de contacts
13:44adressés aux professionnels
13:46de l'immobilier.
13:46Ça veut dire que
13:46quand je suis sur le site,
13:47la hausse de 18%,
13:49ça veut dire qu'il y a
13:4918% de plus de gens
13:50qui vont cliquer
13:51pour aller contacter
13:51l'agent immobilier
13:52qui a annoncé sur votre site.
13:53Exactement,
13:54ça par rapport
13:54au trimestre de l'année dernière.
13:55Et c'est une réalité
13:56à plus de 20%
13:57sur l'année 2025.
13:58Donc ça,
13:59c'est intéressant.
14:00C'est lié aussi à l'offre.
14:01L'offre a augmenté
14:02de l'ordre de 5%,
14:03un petit peu,
14:04de manière plus dynamique
14:05sur les appartements,
14:06mais c'est une vraie réalité aussi.
14:08On sent,
14:08voilà,
14:09un dynamisme retrouvé.
14:10Sur les prix,
14:11globalement,
14:12nous on constate
14:13une baisse,
14:14une stabilité
14:14ou une baisse
14:15de moins 1%
14:16au global.
14:16Oui,
14:17avec des disparités énormes.
14:18La France,
14:18avec des disparités énormes.
14:20On va,
14:21effectivement,
14:21cette baisse est plutôt portée
14:23par l'île de France
14:23hors Paris,
14:25où là,
14:25on a des logements,
14:26appartements ou maisons
14:27qui avaient largement
14:28augmenté après le Covid,
14:29qui ont réajusté
14:30leur prix de manière
14:31effectivement importante.
14:32Donc c'est ce qui explique
14:34cette stabilité,
14:35voire ce moins 1% France.
14:36Là,
14:36on n'est pas commencé
14:37déjà à repartir
14:38à la hausse,
14:38à Paris,
14:39je vous dis ça
14:39parce que...
14:40À Paris,
14:41oui.
14:41Paris,
14:41mais pas la couronne.
14:43La première couronne,
14:44ça continue.
14:44Absolument.
14:45Et c'est aussi vrai,
14:46je dirais,
14:47en zone rurale,
14:47périurbaine,
14:48où ça reste à marcher.
14:49Toutes les grandes
14:50agglomérations françaises
14:51connaissent le même phénomène.
14:52Donc au pourtour
14:53des grandes agglomérations,
14:55les prix,
14:55là notamment,
14:56continuent à baisser.
14:57Et elles stabilisent,
14:58voire en augmentation,
14:59dans les grandes agglomérations.
15:01Donc elles sont plus corrigées.
15:02Là où vous avez
15:02le plus augmenté,
15:03elles sont plus orientées
15:04à la baisse.
15:05Le rural,
15:05c'est un peu,
15:06c'est une tendance normale.
15:07Mais sur un plan général,
15:08on constate,
15:09France entière,
15:11une augmentation des prix
15:12de 0,9 à 1 point.
15:14Oui, donc vous êtes
15:15à peu près.
15:16En réalité,
15:16c'est quoi ?
15:17C'est l'inflation.
15:18Parce qu'il ne faut pas
15:19s'interdire que le prix
15:20de l'immobilier
15:21augmente en fonction
15:22de l'inflation,
15:22ce qui est tout à fait normal.
15:23Donc je dirais
15:24qu'on est sur un marché
15:24stabilisé.
15:25Mais la crainte aussi,
15:26derrière ce que vous parliez
15:27tous les deux quand même,
15:28on a des conditions
15:30qui sont meilleures.
15:30On l'a vu sur le crédit,
15:31elles sont évidemment meilleures
15:32que fin 2023.
15:33Je rappelle,
15:34on dépassait les 4,2%
15:36je crois en fin d'année 2023.
15:37On est plutôt autour
15:38de 3,3% aujourd'hui.
15:39Mais on a cette...
15:403,3%, 3,3% Loïc.
15:42Parce que pourquoi
15:43je vous dis ça ?
15:44Ça dépend des ventes
15:44que vous trouvez du 3,4%.
15:45Je suis désolé.
15:46Parce que si on s'appelle
15:47Loïc Quentin,
15:47on a du 2.
15:49Entre nous,
15:50quand on regarde
15:50ce qui est en train
15:51de se passer
15:52sur la dette de l'État français
15:53à 10 ans,
15:53la fameuse OAT 10 ans,
15:55les tensions politico-budgétaires
15:57qui provoquent cette hausse
15:58de la dette de la France
15:59et qui derrière
16:00ont une corrélation directe
16:02sur nos taux d'intérêt immobiliers,
16:04on voit,
16:06là les courtiers témoignent
16:07depuis le mois d'août.
16:08Ce n'est pas grand-chose.
16:09C'est plus 0,05.
16:10Mais est-ce que les banquiers
16:11n'ont pas le droit
16:12de se rattraper
16:12et se refaire, je dirais,
16:14à une santé
16:14au moment où le marché repart ?
16:17Je veux dire,
16:18il y a deux exemples
16:19qui vont dire.
16:19La dette souveraine
16:20n'a rien à voir
16:21avec le taux des prêts
16:22consentis aux ménages.
16:23Ça n'a rien à voir
16:24et c'est déconnecté.
16:25Alors, j'embrasse Olivier Landrevy
16:27qui a quand même observé
16:28qui est l'ancien patron de CAFPI
16:29qui est formidable
16:29et qui aujourd'hui
16:30a un site d'information financière
16:32qui est formidable
16:33aussi qui s'appelle Money Smart
16:33qui a regardé l'évolution
16:35des taux de la dette
16:37de l'État français à 10 ans
16:38et l'évolution
16:38des taux d'intérêt
16:40de nos crédits immobiliers.
16:41Il y a systématiquement
16:42une corrélation.
16:43Mais il y a toujours
16:44une corrélation
16:44quand le marché est équilibré.
16:46Le problème aujourd'hui,
16:46l'État français
16:47voit renchérir le coût
16:48de l'argent
16:49qui lui est prêté.
16:50Mais quand on regarde
16:51les dettes souveraines
16:51des pays comme l'Italie
16:53ou le Portugal
16:53et c'est là qu'il faut regarder.
16:55Quand la dette souveraine,
16:56je crois se rappeler
16:56que le Portugal
16:57était largement compromis
16:59y compris l'Espagne,
17:00devait faire appel
17:02notamment à des capitaux extérieurs,
17:04payait plus cher sa dette
17:05que tous les autres pays
17:06mais les taux d'intérêt
17:08qui étaient contractés
17:09par les ménages
17:10ne subissaient pas
17:11et n'étaient pas corrélés
17:12au taux de la dette souveraine.
17:13C'est ça qu'il faut mesurer.
17:15Ce n'est pas de mesurer
17:15à l'intérieur du pays.
17:16La France aujourd'hui,
17:17la banque,
17:18elle est européenne.
17:19Elle est même internationale.
17:21Et il y a un système d'échange
17:22qui font qu'il n'y a pas
17:23de répercussions
17:24du taux de la dette souveraine
17:25sur le taux des ménages.
17:26Mais ça,
17:26à moyen terme,
17:28à trois, six mois,
17:29on en est certain.
17:30À un moment,
17:30oui, ça va finir
17:31par notamment impacter.
17:31Ah bah ça,
17:32c'est la conviction
17:32d'une des observateurs de marché
17:34qui disent
17:34c'est rarissime
17:35que l'emprunteur immobilier
17:37emprunte plus cher
17:39que l'État,
17:40emprunte moins cher
17:41que l'État français.
17:42Aujourd'hui,
17:42c'est la première fois
17:43dans l'histoire.
17:44Et donc,
17:44ça va finir par s'arrêter.
17:46David,
17:47c'est une crainte
17:47quand même
17:47sur ces taux d'intérêt ?
17:49Ça fait partie
17:49des incertitudes.
17:51En tout cas,
17:52là,
17:53les taux sont contenus.
17:54Même si ça a augmenté
17:55un petit peu,
17:56c'est toujours absorbable
17:57par les acquéreurs.
18:00Et on le voit
18:01par la dynamique du marché.
18:02Moi,
18:02je regarde aussi
18:02un élément intéressant,
18:03c'est la rotation des biens
18:05et le délai de diffusion.
18:06Combien de temps
18:07les annonces restent
18:08sur votre site ?
18:09Exactement.
18:10Ce n'est pas
18:10exactement un délai de vente.
18:12Par contre,
18:12ça donne une première indication
18:13parce que si l'agent immobilier
18:15enlève le bien du site,
18:17c'est globalement...
18:17Ce qui est intéressant,
18:20c'est que c'est plus dynamique.
18:21On note au niveau français,
18:22au niveau France nationale,
18:24une baisse de 6 jours.
18:25On est à 80 jours,
18:26c'est ça ?
18:27Bravo,
18:27exactement.
18:28Oui,
18:28je travaille un peu.
18:29Bravo,
18:30mais c'était 90 jours
18:31fin d'année dernière.
18:32Donc,
18:33on est dans une dynamique
18:33plus importante.
18:34Alors,
18:34évidemment,
18:35avec pareil,
18:36au niveau national,
18:37des disparités.
18:38Paris-Île-de-France,
18:39on n'est qu'à 67 jours.
18:41Si on va en centre-val de Loire,
18:42on est plus à 94-95.
18:44Mais on est dans cette dynamique
18:46et elle continue.
18:46Messieurs,
18:47il ne nous reste que 6 minutes.
18:48Je sais,
18:48le temps passe hyper vite
18:49et je voudrais boucler la boucle.
18:50On a commencé par le statut
18:51du bailleur privé.
18:52Je voudrais quand même
18:52qu'on parle de ce marché locatif.
18:54Il y a quand même
18:55énormément de choses
18:56à dire là-dessus.
18:56Alors,
18:56d'abord,
18:57un,
18:57sur le constat de
18:59est-ce qu'on achète encore
19:00des biens pour les mettre
19:01à la location ?
19:03Bon,
19:03quasiment plus.
19:04Bah non,
19:05les investisseurs
19:06sont quasiment disparus.
19:07C'est la problématique.
19:08Et donc,
19:09d'un côté,
19:09on a une évolution de l'offre
19:11qui se raréfie,
19:12on est d'accord.
19:13Une catastrophe,
19:17cession qui repart un peu.
19:18Peut-être qu'on a peut-être
19:19moins de demandes
19:20à la location,
19:20non ?
19:21Vous ne le constatez pas ?
19:22Eh bien non,
19:22parce qu'on a un marché
19:23qui est grippé vraiment.
19:24Moi,
19:24ce que je constate sur Bien Ici,
19:25c'est que l'offre de biens alloués
19:27a encore baissé
19:28de 7% sur ce trimestre.
19:31Mais ça veut dire
19:31que ça a été divisé
19:32par 2,5% depuis 2021.
19:34Pour autant,
19:35la demande,
19:35elle a augmenté
19:36de 50% sur la même période.
19:38Donc,
19:38ça augmente un petit peu plus.
19:40Mais,
19:40je parlais de fluidité au départ,
19:42il n'y en a plus.
19:43Et c'est ça qui est problématique.
19:44Le fait que le logement locatif,
19:46l'investissement locatif
19:47soit mis de côté,
19:48c'est dramatique.
19:49On parlait de crise.
19:50C'est ce qui annonce encore
19:52que le logement locatif
19:53ne sortira pas de la crise.
19:54Mais Marie,
19:55le pire est devant nous.
19:56Super, merci.
19:57Le pire est devant nous.
19:58Mais non,
19:58mais bien évidemment,
19:58parce qu'entre le statut
20:00du bailleur privé
20:00qui tentait d'amener
20:01un peu de confiance
20:02et un petit peu
20:02un mouvement d'investissement,
20:04mais aujourd'hui,
20:04à côté de ça,
20:05c'est les observations
20:06que nous avons faites.
20:07C'est que sur 7,2 millions
20:09de logements
20:09sur le parc locatif,
20:13donc là, c'est F.
20:13J'allais le dire,
20:14on va venir au diagnostic
20:15de performance énergétique.
20:16Et F, c'est dans deux ans
20:17et ces logements
20:18seront indécents,
20:19interdits à l'allocation
20:20dans deux ans.
20:21C'est 550 000 logements par an.
20:23Donc l'AFNIM demande
20:24la suspension
20:25de l'indécence énergétique,
20:26notamment,
20:27au moins à TET expérimental
20:29sur les trois années à venir
20:30parce que nous ne franchirons pas
20:32cet obstacle
20:32et cette étape,
20:34notamment de l'indécence
20:35en 2020.
20:36Vous ne pourrez pas dire
20:37à celles et ceux
20:39propriétaires bailleurs
20:40qui ont d'ores et déjà fait
20:41les travaux de rénovation
20:42qu'on leur avait imposés,
20:43que pour eux,
20:44ça s'imposait,
20:44mais pas pour les autres.
20:46D'autant qu'en plus...
20:47Je parle des F,
20:47je ne parle pas des G.
20:48Mais pour tous,
20:49si vous envoyez le calendrier,
20:51ça va jouer sur la valeur
20:52verte du patrimoine.
20:54Vous allez remouer le marché.
20:54Il est encore temps
20:55de revoir cette étape
20:57parce qu'aujourd'hui,
20:58l'État n'a pas les moyens
20:59des ambitions affichées.
21:01Nous n'arriverons pas
21:02à sortir du parc
21:03de l'indécence
21:041,1 million de logements.
21:05On le voit dans nos cabinets
21:06tous les jours,
21:07la décision,
21:08c'est de vendre.
21:09Donc l'attrition,
21:10elle est là,
21:12ça renforce les transactions peut-être,
21:13ça ramène peut-être
21:14des accès dans la propriété.
21:15Et ça nous permet
21:16de mieux négocier les prix.
21:17Mais certainement,
21:17en tout cas,
21:18ça affaiblit complètement
21:21et ça aggrave
21:21les tensions du marché locatif.
21:23Le chiffre à l'appui,
21:24vous l'avez de ce que vous disiez.
21:25Les passeurs thermiques,
21:26ça représente 11%
21:27du volume de biens à vendre
21:29en France.
21:29Et c'est assez stable
21:31depuis 2022,
21:32depuis ce mouvement.
21:33La loi climat et résilience
21:34avec effectivement
21:35le calendrier de rénovation.
21:37Mais il y a un vrai sujet quand même.
21:38Il y a un impact
21:39à deux niveaux,
21:39je pense, là-dessus,
21:40en tout cas sur la transaction,
21:42c'est que ça fait effectivement
21:44les candidats à cœur le voient,
21:45ça les inquiète.
21:46C'est-à-dire que c'est bien
21:47avec des DPEF ou G
21:49qui font moins de contacts
21:51par annonce,
21:51c'est-à-dire qu'il y a
21:52moins de demandes
21:52sur ces biens-là.
21:53Et c'est encore plus vrai
21:54pour les petites surfaces.
21:56Et après,
21:57est-ce qu'on peut mieux négocier ?
21:59En fait,
22:00cette valeur mère,
22:00elle existe aujourd'hui quand même.
22:01Elle existe,
22:02mais tout l'enjeu...
22:02Comment ça se met en oeuvre ?
22:04Elle n'existe pas réellement.
22:05Elle n'est pas fléchée.
22:06Elle n'est pas fléchée.
22:07Mais tout l'enjeu est de l'expliquer.
22:08Et là,
22:08le professionnel de l'immobilier
22:09a un rôle.
22:10Ça veut dire que
22:11le bien tel qu'il est,
22:13au prix auquel
22:14le propriétaire veut le vendre,
22:15peut-être qu'il y a
22:16une décote à faire
22:17et de chiffrer
22:18le montant de ceux
22:19de cette ou de ces rénovations
22:21à la fin qu'elle puisse se revenir.
22:22Le déduire ?
22:23Mais bien sûr,
22:23à un moment donné,
22:24quand vous voyez que votre logement
22:25G, il ne trouve pas preneur,
22:26à un moment donné,
22:27vous posez un petit prix.
22:28Il faut expliquer ça au propriétaire
22:29pour réajuster le prix.
22:30Il faut expliquer ça à l'acquéreur
22:31pour dire qu'il va y avoir
22:32des dépenses à faire.
22:33Et comme il nous reste deux minutes
22:34et que j'adore
22:34quand Loïc nous parle
22:35de sa super proposition
22:36sur la vente
22:37en état futur de rénovation,
22:39je le dis bien ?
22:39Chère Marie,
22:40vous savez,
22:40nous, à l'AFD,
22:41on a des propositions
22:41qui ne coûtent rien.
22:42Ce n'est pas pour ça
22:42qu'elles ne valent rien.
22:43C'est le moment de Loïc.
22:45Même le statut du bailleur privé
22:46investissait aujourd'hui
22:48et défiscalisé demain.
22:49On ressort ça de l'armoire
22:50parce que ça ne coûte rien
22:52en finances de l'État
22:53et peut-être qu'on arrivera
22:54à la faire passer,
22:54je ne sais pas.
23:01Si un banquier n'accepte pas
23:02de financer un ménage,
23:03s'il ne fait pas un DPE projeté,
23:04qu'il n'intègre pas les travaux
23:06dans son bilan total
23:07et notamment avec l'obligation
23:09de faire les travaux
23:10dans un certain délai,
23:11c'est du bricolage de banquier
23:12qui n'est pas forcément
23:13protégé juridiquement.
23:15Voilà la raison pour laquelle
23:16nous, au moins en individuel,
23:18la vente en état futur
23:19de rénovation énergétique
23:20qui inclut les travaux
23:21dans le prix
23:21permettant à l'acquéreur
23:23d'être assuré
23:24du financement de la totalité
23:25de la suite de son projet.
23:27Ça, c'est quelque chose
23:27d'innovant
23:28et nous avons tous les soutiens.
23:30Il suffit que le législateur
23:31ait un petit peu de courage.
23:32Est-ce que ce n'est pas mieux ça,
23:34finalement,
23:34que de revenir sur le calendrier ?
23:35Mais au moins ça déjà
23:38et on va accélérer
23:39cette rénovation
23:41que l'on plébiscite tous.
23:43Mais je crois qu'il faut aussi
23:44se donner les moyens.
23:45Les moyens, c'est l'incitation
23:46et pas la sanction.
23:47Oui, on est assez d'accord
23:48tout ça pour créer aussi
23:49une offre locative
23:50pour des gens comme moi,
23:51amis locataires qui nous écoutez.
23:53Juste un mot, David,
23:53il ne nous reste qu'une minute
23:54mais on n'a pas donné
23:55vos chiffres sur le neuf
23:56et je trouve que c'est
23:56quand même intéressant.
23:58on en est où du volume d'offres,
24:01des prix et des contacts pris
24:02sur le marché ?
24:03On sent que ça réagit
24:04mais le neuf s'enfonce
24:06de plus en plus dans la crise.
24:07Même si on le voit,
24:08il y a plus de programmes.
24:09Les promoteurs qui sont encore vivants,
24:11j'allais dire,
24:12parce que beaucoup ont mis
24:12la clé sous la porte,
24:13arrivent à être actifs
24:15et à sortir de nouveaux programmes.
24:17La demande est là
24:17mais c'est lié finalement
24:18aux besoins inhérents
24:21des Français.
24:22On a besoin de se loger,
24:23c'est dingue.
24:24Ils le font aussi dans le neuf
24:25parce que l'emplacement
24:26est prioritaire.
24:27Quand ça leur correspond,
24:28ils y vont.
24:29Pour autant,
24:29on est tellement loin
24:30de ce qui a été fait jusque-là
24:31que la marche est juste énorme.
24:34Et un dernier mot,
24:35je vais revenir sur l'offre locatif,
24:36mais c'est ce qui quand même
24:37permettrait d'alimenter
24:38l'offre locatif
24:39parce que sans offre locative présente,
24:41il n'y a pas de mobilité résidentielle,
24:43il n'y a pas de mobilité professionnelle.
24:45Et donc finalement,
24:46on arrive derrière
24:47à une crise sociale.
24:48Vous parliez de la baisse des APL aussi.
24:50Enfin, tout est lié.
24:51Et je pense aussi,
24:52puisqu'on sort,
24:53on est en octobre maintenant,
24:54mais aux étudiants
24:55qui ont tellement,
24:56j'ai des étudiants,
24:57mes apports pour mes étudiants,
24:58que c'est très compliqué.
25:00Oui, mais vous avez raison
25:01de le rappeler
25:01parce que, alors David,
25:02en rentaine,
25:03nous discutions avant
25:04de rentrer en plateau
25:05tous les trois
25:05et je disais,
25:06il y a un gel des prestations sociales
25:08dans le cadre de ce projet
25:09de loi de finances
25:10pour l'an prochain.
25:11Mais en parallèle,
25:12on n'a toujours pas
25:13de statut du bailleur privé.
25:14Ce n'est pas forcément
25:15de cette manière-là
25:15qu'on va sortir
25:16de cette crise du logement
25:17parce que c'est une vraie crise
25:18du logement
25:19au-delà de l'immobilier
25:20au-delà de l'immobilier.
25:20Un tout dernier mot,
25:21j'ai la musique
25:22des digitals de la fin.
25:22Tout pour conclure,
25:23comme le dit l'AFDM,
25:24la crise de l'immobilier
25:25est derrière nous,
25:25la crise du logement
25:26est devant nous.
25:27Donc on en appelle
25:28à nos pouvoirs publics
25:29et on verra ce qu'ils répondent.
25:31Ce sera à partir de 15h
25:32pour le discours
25:33de politique générale
25:34de Sébastien Lecornu
25:35au cœur d'une émission spéciale
25:36à suivre évidemment
25:37sur BFM Business.
25:38On débriefera peut-être
25:39les annonces ou pas
25:41demain dans
25:41Les Experts de l'IMO.
25:43Je vous dis à demain
25:44sur BFM Business.
25:47Les Experts de l'IMO
25:48sur BFM Business.
25:49Merci.

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