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  • il y a 2 jours
Ce lundi 13 octobre, Hervé Goulletquer, conseiller économique chez Accuracy, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, Karen Georges, gérante actions chez Ecofi, Houda Ennebati, responsable des ventes ETF de Xtrackers France et MENA, Pierre Blanchet, responsable des solutions d'investissement retail chez Amundi, et Nicolas Brault, directeur associé et responsable de la stratégie d'investissement de Hottinguer, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00L'actualité des marchés financiers continue sur BFM Business avec Good Morning Market.
00:10Dans un instant, le retour d'Etienne Braque. Etienne, ce matin, on a eu des soubresauts quand même sur les marchés asiatiques.
00:17Pas de contagion à prévoir sur les marchés européens.
00:19Nous le verrons dans un instant. Le CAC 40 est attendu en légère hausse après une baisse de 1,5% vendredi soir à la clôture.
00:26Pas de contagion, oui, par rapport à la baisse du Hang Seng. Vous savez, c'est l'indice de Hong Kong.
00:30Qui a perdu jusqu'à 3,5% cette nuit avec notamment des valeurs comme Alibaba, Xiaomi ou encore Lenovo qui ont perdu entre 5 et 7%.
00:38La faute à qui ? La faute à Donald Trump qui a remis de l'huile sur le feu vendredi, notamment sur son réseau social,
00:44en disant qu'il allait peut-être instaurer de nouveaux droits de douane si la Chine ne recule pas sur ces menaces de terres rares.
00:51Vous avez vu, désormais, la Chine a trouvé son arme fatale des terres rares.
00:55Elle a bien pris conscience qu'aujourd'hui, ces terres rares sont indispensables pour les Etats-Unis dans la course à l'intelligence artificielle,
01:02pour les batteries, pour la transition énergétique et j'en passe.
01:05Il disait qu'on allait regarder dans tous les produits combien il y a de terres rares à partir de 0,1%.
01:10Je dis si je suis d'accord ou pas.
01:11Voilà, éventuellement donner son veto et un petit peu avoir le pouvoir de dire,
01:14je ne veux pas que mes terres rares finissent sur tel ou tel produit.
01:18Donc forcément, par rapport à ça, vous imaginez bien que Donald Trump était vent debout avant finalement de reculer ce week-end,
01:26en tout cas mettre un petit peu d'eau dans son vin avec G.D. Evans, le vice-président américain,
01:30puisqu'ils ont déclaré cette nuit qu'il était dans l'intérêt des deux parties de trouver un accord,
01:36notamment dans 15 jours, puisqu'une réunion est prévue entre Xi Jinping et Donald Trump.
01:41Ça sera au début du mois de novembre.
01:42Ouverture dans 40 secondes.
01:44On attend les résultats d'entreprises.
01:45Ça va commencer demain aux Etats-Unis.
01:47Enfin, les dirigeants d'entreprises vont prendre la parole des dirigeants d'entreprises
01:50qui ont quand même été très silencieux ces dernières semaines,
01:54notamment par rapport aux droits de douane américains.
01:57Comment aujourd'hui, ils arrivent à répercuter ces droits de douane,
02:00sachant qu'une bonne partie, elle est prise dans les marges.
02:02Il n'y a pas de secret par rapport à cela.
02:04Donc demain, vous aurez les résultats du secteur bancaire,
02:06qui est assez peu affecté par les droits de douane,
02:08mais vous aurez également en Europe des résultats,
02:10avec demain soir LVMH qui va publier ses ventes,
02:13mercredi ASML.
02:14Donc ça sera quand même un temps fort pour les marchés,
02:18d'autant plus qu'on est sur des titres qui ont repris plus de 20 ou 30 % cet été.
02:23Donc ça sera vraiment l'heure des comptes,
02:25avec donc ces résultats du troisième trimestre.
02:27L'ouverture des marchés européens à la CAC 40 qui ouvre comment, Étienne ?
02:31Dans le vert, plus 0,57 % à la porte des 8000 points,
02:357 962 points pour la Bourse de Paris.
02:38L'Eurostock 50 de son côté grappille également 0,6 %.
02:41Du côté des valeurs, quelques rattrapages,
02:44notamment sur Stellantis qui avait pris le bouillon vendredi.
02:46C'est la plus forte hausse à l'ouverture,
02:48plus 1,8 % à 8,71 euros.
02:51A noter que les 40 valeurs du CAC 40 sont dans le vert.
02:53C'est quand même assez rare pour être souligné.
02:55Le baril de pétrole qui était sur des plus bas du mois d'avril vendredi reprend 1,4 %.
03:00Nous sommes à 63 dollars pour le Bren, 59 dollars pour le WTI.
03:05L'once d'or toujours au-delà des 4000 dollars,
03:074087 dollars pour une once d'or,
03:09plus 50 % quand même en dollars pour l'once d'or depuis le 1er janvier.
03:13Quand ça y est, l'once d'argent a touché un record cette nuit,
03:16au-delà des 51 dollars pour une once d'argent.
03:19L'euro dollar à 1,1613.
03:21Quand sur le front des taux,
03:22les investisseurs se réfugient également à nouveau sur la dette américaine.
03:26Vous l'avez vu vendredi avec un 10 ans américain qui est redescendu à 4,06
03:30quand ce matin le 10 ans français est à 3,48,
03:33quand le Bund est à 2,64.
03:36Donc on est toujours sur un écart de taux proche des 80-85 points de base
03:40entre le 10 ans français et le 10 ans allemand.
03:43Avant de nous donner le sommaire, on dit quand même un mot des cryptos
03:45pour passer une journée compliquée vendredi,
03:47avec des difficultés même sur les plateformes.
03:49Un marasme.
03:50Moins 15% pour le bitcoin qui est passé de 100 à 125 000 à 110 000 dollars en ligne droite
03:55quand certaines autres cryptos ont perdu 15 à 30% en l'espace de quelques minutes.
04:00Vous l'avez souligné, certaines plateformes qui ne répondaient plus,
04:03des utilisateurs qui ne pouvaient pas se connecter,
04:04qui ne pouvaient pas passer d'ordre.
04:06Ajoutez à cela les produits dérivés qui ont amplifié ces mouvements très violents.
04:10C'était la pire séance pour l'ensemble de l'univers crypto
04:14qui a effacé plus de 400 milliards de capitalisation en l'espace de quelques minutes.
04:19Néanmoins, vous le voyez, le bitcoin a retrouvé la barre des 115 000.
04:22Donc il n'a pas retrouvé les 120 000 de vendredi,
04:25mais il a quand même repris plus de 5 000 dollars en ligne droite depuis vendredi dernier.
04:29Au menu de Good Morning Market ce matin.
04:31Nous reviendrons notamment sur la guerre commerciale et ce nouvel épisode
04:34dans quelques minutes avec Hervé Gouletker.
04:36Le lundi, vous le savez, on parle d'ETF.
04:39Vous verrez que les flux d'ETF vont désormais sur les marchés émergents.
04:42Alors bon, ça explique en partie la baisse de ce matin.
04:45On a quelques prises de bénéfices sur le Hang Seng.
04:46Néanmoins, les marchés émergents prennent leur revanche depuis quelques semaines.
04:50Voilà quelques rendez-vous non exhaustifs que vous retrouvez dans Good Morning Market,
04:549h-10h sur BFM Business.
04:56Les experts, c'est de 10h à 11h avec Raphaël Legendre.
04:59Bonne émission, à demain.
05:009h05, c'est parti pour Good Morning Market.
05:10Je vous rappelle la tendance à la Bourse de Paris, c'est du vert avec un CAC 40 qui reprend 0,4%.
05:15Maigre consolation après la baisse de 1,5% vendredi.
05:197 953 points pour le CAC 40.
05:22Orca 40 a souligné Nexans qui perd un peu plus de 7% avec le groupe qui a décidé de se séparer de son directeur général, Christopher Guérin.
05:30Eh bien, annonce nommé ce matin, Julien Hubbard, tout au marché.
05:33117 euros pour ce titre Nexans.
05:36A l'inverse, ExoSense prend un peu plus de 15% quand Médincelle prend 10%.
05:40Médincelle qui annonce que la FDA, le gendarmerie américain de la santé, a donné son feu vert sur l'un de ces traitements.
05:47Ça porte la valeur au-delà des 30 euros.
05:49Tout de suite, on va regarder un petit peu ce qui se passe dans le dossier de la guerre commerciale.
05:54Ce dossier de la guerre commerciale qui continue de faire couler de l'encre tout au long du week-end, avec vous l'avez vu vendredi.
06:00Le Nasdaq qui a lâché un peu plus de 3,5%.
06:03C'était sa pire séance depuis le mois d'avril.
06:05Vous avez également le S&P 500 qui a perdu 2,7% en cause.
06:09Le fait que Donald Trump menace de taxer à nouveau certains produits chinois.
06:13Pour en parler avec nous ce matin, Hervé Gouletker, conseiller économique chez Accuracy.
06:17Bonjour Hervé Gouletker, merci d'être avec nous ce matin sur BFM Business.
06:22Bon, Donald Trump remet la pression sur la Chine alors qu'il doit rencontrer Xi Jinping d'ici une quinzaine de jours.
06:28Alors, pression, mais c'est une pression qui est réciproque.
06:31Il ne faut pas oublier qu'en fin de semaine dernière, la Chine en fait disait qu'elle songeait à partir du 8 novembre, pour être précis,
06:42finalement à empêcher les exportations de terres rares de la Chine vers le reste du monde.
06:50Alors, on a eu la réponse de Donald Trump sous la forme d'une menace, d'une hausse à 100% des droits de douane.
06:59Bref, c'est vraiment la montée aux extrêmes de part et d'autre.
07:04Alors, ça surprend parce qu'évidemment, on avait l'impression que les choses étaient en train de se tasser sur le front du commerce international.
07:13Mais ce qu'il faut bien voir, c'est qu'avec l'équilibre de droits de douane qu'on avait trouvé en début d'été,
07:22eh bien, l'impression réciproque, c'était que le coût économique n'était pas très fort.
07:28Aux États-Unis, un premier semestre de croissance pas très bon, mais un troisième trimestre qui semblait meilleur.
07:33Et puis du côté chinois, le sentiment, eh bien, que les exportations se portaient bien.
07:38Certes, celles vis-à-vis des États-Unis plongeaient, mais c'était plus que compensé par de belles performances ailleurs, en commençant par l'Europe.
07:46Donc, sans doute, une tentation de chacun des deux camps de pousser leur avantage plus loin.
07:52Bon, du côté chinois, on n'est pas sûr de tout comprendre pourquoi on prenait un tel risque.
07:58Du côté américain, il est bien clair que la réaction des marchés de capitaux, en fin de semaine dernière,
08:05a poussé la Maison-Blanche, Trump, son vice-président, Vance, à essayer de calmer les choses.
08:13Hier, on a bien vu qu'on disait, bon, il faut quand même qu'on trouve les voies et les moyens pour s'entendre.
08:20D'ailleurs, c'est pour ça qu'aujourd'hui, les marchés caressent l'espoir que les choses puissent aller mieux.
08:27Mais la réalité, c'est que la tentation de pousser son avantage de part et d'autre est réelle.
08:33Et dans ce cas-là, les chaînes de valeurs au niveau mondial seraient vraiment remises en cause.
08:38Et ça, pour l'économie, pour les marchés, c'est embêtant.
08:41Donald Trump, hier soir, sur son réseau social, a écrit « Ne vous inquiétez pas pour la Chine, tout ira bien.
08:45Les États-Unis veulent aider la Chine, pas la nuire. »
08:48Est-ce qu'on est dans le fameux retour de « Taco Trump » ?
08:51Vous vous souvenez, on parlait de ce fameux terme au printemps dernier,
08:54« Trump always taken out », « Trump se dégonfle toujours ».
08:58Est-ce que là, Donald Trump s'est à nouveau dégonflé en l'espace de 48 heures, Hervé Gouletker ?
09:03Je pense que Donald Trump a considéré qu'avec la menace de 100% de droits de douane sur la Chine,
09:10il était allé trop loin.
09:12S&P 500, Nasdaq sont là pour le prouver.
09:15Donc, il rétro-pédale aujourd'hui.
09:18Il n'empêche que la réalité, c'est que chacun des deux camps, dans un contexte économique qui leur semblait un peu meilleur,
09:27est prêt à prendre des risques pour pousser leur avantage plus loin.
09:31Ça, c'est cette réalité qu'il faut prendre en compte.
09:33Et ça veut dire quoi ?
09:35Ça veut dire qu'essayer de proposer des anticipations, de proposer des prévisions, de résultats, de croissance économique,
09:45dans ce contexte, c'est extrêmement dur.
09:47Bref, on va prendre avec beaucoup de scepticisme toutes les prévisions que le FMI va nous sortir
09:53tout au long de cette semaine, semaine très classique des rencontres internationales à Washington.
09:59A noter que le shutdown est toujours d'actualité.
10:02Aujourd'hui, Hervé Gouletker, un mot quand même là-dessus, c'est quand même impressionnant.
10:06La façon dont le fait que les statistiques de l'emploi n'ont pas été publiées n'inquiète pas les marchés.
10:11On est vraiment dans un deux poids de mesure par rapport à la séance de vendredi.
10:15Oui, c'est vrai que le shutdown, dans une actualité internationale un peu écrasante, est mis de côté.
10:22On est quand même aujourd'hui au 13e jour de fermeture partielle de l'administration américaine.
10:31Ça commence à faire long.
10:33Il y a des implications évidemment sur les salaires.
10:36Et puis, vous le dites, des implications sur la publication des statistiques.
10:40Et preuve que c'est un problème, celle des prix à la consommation,
10:44qui est aussi importante pour les marchés que celle sur l'emploi,
10:48qui devait être publiée en fin de semaine.
10:51En fait, ne le sera pas, mais l'administration nous dit que ça sera le 24 octobre.
10:57Donc, en fait, on voit qu'il y a quand même des statistiques dont on a absolument besoin.
11:02Et shutdown ou pas, on va faire des efforts pour que les chiffres soient connus.
11:06En attendant, les entreprises, elles, seront au rendez-vous avec notamment le secteur bancaire
11:10qui va commencer à publier ses résultats à partir de demain aux États-Unis.
11:13Nous en reparlerons dans un instant avec Alexandre Baradez.
11:16Juste un mot quand même sur la situation française.
11:18Hervé Gouletker, hier soir, à l'Élysée, a dévoilé le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu.
11:24Pas de grande réaction à la Bourse de Paris, je le disais, plus 0,6% pour le CAC 40,
11:28quand le 10 en français est à 3,49.
11:30C'est quoi maintenant le prochain rendez-vous ?
11:32C'est de voir comment le prochain budget 2026 sera ficelé ?
11:36Je pense que la déclaration de politique générale du Premier ministre, demain, je crois que c'est demain,
11:44va être quand même extrêmement suivie.
11:46Parce qu'en fait, est-ce qu'un compromis est possible ?
11:50Ou est-ce que l'on va finalement au clash, à la censure ?
11:53Ça va être donné demain.
11:55Donc c'est vrai que ça va être fonction des indications sur le budget.
11:59Mais en fait, est-ce qu'il y a une volonté chez certains partis, centre-gauche, centre-droit,
12:06de continuer à trouver des compromis ?
12:11Ou alors est-ce que tout le monde se dit qu'au point où on en est,
12:15on ne s'en sortira que par la rupture.
12:17Donc demain, c'est très important.
12:19Il y a la forme et puis il y a le fond.
12:21Le fond, c'est ce que vous dites, c'est sur le budget.
12:23Mais on sait que c'est compliqué.
12:25Parce qu'il faut à la fois réduire le déficit et ne pas fâcher les uns et les autres.
12:32Ça va être compliqué.
12:33En attendant, la prime de risque sur le 10 ans français est tout de même présente.
12:36Puisqu'on a un spread, donc un écart de taux entre la France et l'Allemagne,
12:40qui est de 85 points de base.
12:42Merci beaucoup Hervé Gouletker de nous avoir accompagné ce matin.
12:45Je rappelle que vous êtes conseiller économique chez Acuracy.
12:49À 9h13, comme chaque jour dans Good Branding Market,
12:53on jette un coup d'œil sur la tendance du jour.
12:54Et le lundi, c'est Alexandre Baradez qui est avec nous, chef analyste d'IG.
12:58Bonjour Alexandre, ravi de vous retrouver ce matin.
13:01Le CAC 40 reprend des couleurs très légèrement.
13:03Plus 0,7% à l'instant, 7 970 points.
13:08Le Hang Seng a perdu 3,5% ce matin.
13:10Mais ça n'empêche pas le CAC 40 et l'ensemble des indices européens de progresser.
13:14Même si, et je le répète depuis tout à l'heure, on récupère à peine un tiers, la moitié des points perdus vendredi.
13:22Oui, effectivement Etienne.
13:22Et ce qu'il faut bien regarder, c'est que tout s'est passé après la clôture vendredi pour les marchés européens.
13:26C'est-à-dire que là, on parle du CAC 40 cash.
13:28Donc, c'est le qui code de 9h à 17h30, plus le fixing.
13:30Mais c'est sur les futurs que ça a beaucoup bougé vendredi.
13:33Donc, après la clôture des actions.
13:35Et aussi sur les futurs américains, puisque Donald Trump, jusqu'à quasiment 22h50, a envoyé des messages.
13:42Et on sait que c'est des environnements peu liquides.
13:43Donc, il y a eu des très gros mouvements sur la partie américaine en fin de semaine, la semaine dernière.
13:49Et sur le CAC 40 également, sur la partie future.
13:51Donc, finalement, le cash nous montre ce matin un rebond plus 0,5, plus 0,6.
13:55Mais qui ne traduit pas forcément tous les mouvements qu'il y a eu en fin de semaine dernière.
13:59Alors, pour faire un petit rappel, c'est vrai qu'on disait, quand on avait un CAC au-delà de 8 000 points,
14:02la première fois que le CAC était retombé sous les 8 000, c'était en début de semaine dernière,
14:06avec la démission de surprise de Sébastien Lecornu.
14:09Ensuite, le marché parvient à revenir une deuxième fois sous les 8 000 points.
14:11Et cette fois-ci, c'est l'actualité américaine.
14:13Et c'est souvent le thème qu'on développe ensemble le lundi matin.
14:16C'est de dire que le CAC 40, effectivement, il y a nos questions domestiques, politiques qui influencent le CAC.
14:21Mais on disait aussi que le risque que nous allions avoir dans les semaines qui arrivent,
14:25c'est que si ces marchés américains, au-delà de l'épisode Trump,
14:28qui sont richement valorisés, et avec des questions qui se posent toujours sur la croissance américaine,
14:32avec les chiffres de l'emploi, avec des chiffres d'activité ou autre,
14:35on disait que si les marchés américains ont corrigé, probablement qu'on verrait un effet aussi sur les marchés européens.
14:39Et c'est exactement ce qu'on a, si vous voulez, depuis la fin de semaine dernière.
14:42C'est vraiment attribuable complètement, ce mouvement sur le CAC 40,
14:46à ce qui s'est passé en termes d'annonce de Donald Trump.
14:48Et donc, du coup, on pourrait même se questionner ce matin,
14:50parce qu'on voit que les futurs américains sont également en train de rebondir ce matin un petit peu
14:53par rapport à leur plus bas de vendredi.
14:55Mais on peut se questionner sur à quand le trop-plein pour ces marchés américains,
14:58parce qu'on expliquait déjà qu'il y avait des chiffres de l'emploi pas terribles,
15:01le chiffre ADP, donc la destruction d'emploi, première fois depuis pas mal de temps qu'on observe ça.
15:05Vous avez des indicateurs d'activité type ISM Service,
15:08qui est à la limite de la zone de contraction,
15:10là aussi c'est un signal à l'intermètre d'activité qui est relativement moyen.
15:12Vous avez ce shutdown qui dure depuis maintenant 13 jours,
15:15donc même si effectivement, Hervé Gouletker l'a dit juste avant,
15:18le chiffre d'inflation sera probablement publié un peu après la date qui était prévue cette semaine,
15:22pour que la FED puisse prendre sa décision.
15:24Mais ça fait un paquet déjà d'éléments macro qui étaient assez moyens,
15:26et là-dessus pour rajouter une dose de colère de Trump par rapport à la question chinoise.
15:32Et finalement, on peut se demander,
15:34est-ce que le rebond qu'on observe là depuis cette nuit et sur les futurs américains,
15:38est-ce qu'il est tenable ?
15:39Parce que déjà il y a un énorme gap qui s'est formé, il faut en tenir compte,
15:42mais au-delà de ça, c'est quelle dose d'incertitude ce marché peut encaisser
15:45avant de considérer qu'effectivement,
15:47les valorisations sur les niveaux sur lesquels nous sommes actuellement restent justifiées.
15:51Il y a la saison des résultats, on va tenir compte aussi,
15:53parce que les premières valeurs tech vont commencer à publier cette semaine,
15:55aux côtés des États-Unis.
15:57Mais voilà, je dirais que ce qu'on a vu vendredi, selon moi,
16:00c'est l'effet Trump, mais aussi avec tout ce qui allait autour auparavant,
16:04sur les questions macro, sur les questions d'inflation, les questions de FED ou autre.
16:08Donc je serais surpris que les marchés américains reviennent sur leur sommet
16:11et battent un nouveau record.
16:12Donc pour projeter ça sur le CAC 40, parce qu'on parle du CAC,
16:15moi je pense que le risque d'avoir un CAC 40 qui persiste entre 7500 et 8000 points
16:19pour en quelque temps, est d'autant plus élevé après l'épisode de vendredi.
16:23Donc pour moi, on n'a pas un scénario de retour sur sommet pour le CAC 40,
16:26on a plutôt un risque de le voir restant son range dans lequel il était,
16:29entre le mois d'avril et le mois de septembre, ce fameux range entre 7500 et 8000.
16:33Je pense qu'il n'y a pas mal d'arguments pour y rester quelques temps encore.
16:36À suivre les publications de LVMH et Publicis demain,
16:39vous aurez également du côté des États-Unis BlackRock,
16:41JP Morgan, Goldman Sachs ou encore Citigroup.
16:44Et puis mercredi, ça sera au tour de ASML.
16:46Le jeudi, vous aurez ABB, Nestlé ou encore TSMC.
16:49Donc ça, ça va animer forcément les séances Alexandre Baradez.
16:54Un mot quand même pour finir du marché des cryptos,
16:56puisque là, si on compare le marché actions au marché des cryptos,
16:59bon, les moins 3,5% du Nasdaq, ce n'est pas grand-chose, entre guillemets,
17:03par rapport au moins 15% perdu en séance sur Bitcoin.
17:08Oui, le marché a été très violent.
17:10Alors encore une fois, ça reste, même si le marché crypto est très gros,
17:13c'est un marché de 3 000 milliards de dollars,
17:15mais 3 000 milliards de dollars, c'est l'équivalent d'un gros indice européen.
17:18Un indice comme le SP500, par exemple, il pèse plus de 50 000 milliards de dollars.
17:22Donc ce que je veux dire par là, c'est que c'est un très gros marché,
17:24mais que dans les phases de grosses avances au risque,
17:27au moment où la liquidité, on parle beaucoup de ça aussi,
17:29c'est que le timing des tweets de Trump a interrogé pas mal de monde,
17:32parce que pourquoi le faire avant un week-end prolongé, en plus qu'aux États-Unis ?
17:35Vous avez un jour férié aux États-Unis,
17:38donc pourquoi avoir tweeté comme ça vraiment en fin de séance vendredi,
17:41et juste avant, en plus, la clôture des marchés futurs,
17:44c'est vraiment de quoi créer un climat anxiogène,
17:46et donc les marchés qui sont un peu moins liquides à ce moment-là,
17:48et le marché des cryptos l'était à ce moment-là,
17:50vous avez des trous d'air absolument gigantesques,
17:52de plusieurs dizaines de pourcents,
17:53mais aussi des récupérations qui sont rapides.
17:55Mais dans tous les cas, on parle bien de mouvements sur les actifs risqués,
17:58si vous voulez, et ce qu'a fait le Nasdaq aussi vendredi,
18:00était assez violent,
18:01donc on voit quand même un pattern qui se dessine sur des actifs
18:04où les investisseurs ont décidé de prendre leurs gains,
18:06et il y a eu aussi probablement beaucoup d'appels de marge,
18:08en fin de séance vendredi, pour que les mouvements soient aussi violents,
18:11c'est que les investisseurs qui étaient positionnés
18:12d'être un peu fortement à la hausse,
18:14avec des effets de levier probablement,
18:15ont été appelés en marge,
18:16et ça en cascade, couper des dépositions,
18:19donc selon moi, normalement,
18:21les arguments pour revenir à nouveau sur les plus hauts
18:23pré-annonce de Trump vendredi,
18:26il me semble que même si l'administration va chercher
18:28à moduler ce qu'ils ont déjà fait hier après-midi,
18:30à envoyer des messages pour dire,
18:31mais sur la Chine, la Chine,
18:33Trump a envoyé ce tweet pour dire,
18:35bon, ça va aller avec la Chine et tout,
18:36à un moment donné,
18:37le marché doit aussi agir de son propre chef,
18:40c'est-à-dire que ce n'est pas seulement en résistance de Trump,
18:42c'est à un moment donné qu'on s'est diré
18:43qu'une situation est devenue trop instable,
18:45trop anormale qu'aux Etats-Unis,
18:46avec beaucoup d'incertitudes économiques,
18:48et normalement, un tweet ou deux tweets
18:49n'ont pas la capacité,
18:50ne devraient pas en tout cas avoir la capacité,
18:52de faire rebondir un marché aussi fortement,
18:54il faut des choses apaisées, stabilisées,
18:56visibles pour les marchés,
18:57et ce genre de coups comme ça,
18:59d'annonce forte,
19:00un vendredi soir,
19:03c'est plutôt un gros risque pour les marchés,
19:04et donc je serais surpris encore une fois
19:06que ces marchés auraient récupéré
19:07toute la baisse de vendredi
19:08en l'espace d'un ou deux messages de Trump.
19:11Merci beaucoup Alexandre,
19:12Alexandre Baradez qui nous a accompagné ce matin
19:14depuis IG,
19:15je vous rappelle,
19:16le Bitcoin qui reprend donc du terrain ce matin,
19:18plus 3% au-delà des 115 000 dollars,
19:20l'Ethereum prend 9% à 4 182 dollars,
19:23quand Cardano de son côté prend un peu plus de 11%,
19:26donc des gains à mettre
19:28par rapport à la baisse de vendredi
19:31à relativiser,
19:32même si en effet,
19:33comme vous l'avez souligné Alexandre,
19:35vous avez quand même un marché des cryptos
19:36qui récupère une partie des pertes de vendredi.
19:41Tout de suite,
19:41on va regarder un petit peu ce qui se passe en portefeuille.
19:45Avec Karen George qui est avec nous en plateau,
19:48gérante chez ECOFI.
19:49Bonjour Karen George.
19:50Bonjour Etienne.
19:51Merci d'être avec nous ce matin.
19:53Votre intervention ne tombe à pic,
19:54puisqu'on l'a vu depuis le début de cette émission,
19:56la guerre commerciale est à nouveau relancée
19:58entre Donald Trump et Xi Jinping.
20:02Pour vous, c'est aussi dans ce contexte
20:05qu'il faut regarder un petit peu le marché domestique américain,
20:09puisque c'est un marché domestique qui est très dynamique.
20:11Depuis Donald Trump, mais pas que,
20:13si on regarde un petit peu Joe Biden,
20:15il avait fait plusieurs plans de relance également,
20:18on se souvient,
20:19qui avaient dopé certaines valeurs.
20:21Tout à fait.
20:22D'ailleurs, des plans de relance,
20:23même des plans de restriction,
20:24on pense au semi-conducteur,
20:26ça avait commencé avant Donald Trump.
20:28Et en effet, il y a un gros phénomène de reshoring,
20:31donc relocalisation,
20:32donc rapatriement, on va dire,
20:34de la production vers les Etats-Unis,
20:36le fameux MAGA,
20:37le Make America Great Again,
20:39c'est vraiment l'idée de rapatrier
20:40une partie de la production aux Etats-Unis.
20:43Et donc, il faut avoir en tête
20:45que même avant Trump,
20:46ce phénomène avait déjà commencé.
20:47Donc, si on pense à 2024,
20:50on se rapprochait des 2 000 milliards de dollars
20:53de mégaprojets.
20:55Donc, des projets qui étaient sur le sol américain.
20:57150 projets à eux seuls,
20:59c'était, pardon, 6 projets à eux seuls,
21:01c'était 150 milliards de dollars.
21:03Et vous avez donc une grande partie
21:05de ces mégaprojets
21:05qui ne sont pas liés au data center.
21:07Parce que forcément, on pense souvent à ça,
21:09mais 80% n'est pas lié à ça.
21:11Donc, il y a quand même des projets
21:12qui sont substantiels
21:13et des promesses, bien évidemment,
21:15avec le président américain
21:16qui tord le bras à ses partenaires commerciaux,
21:19des promesses d'investissement
21:19qui sont massives.
21:21On pense par exemple à Stargate, bien sûr,
21:23donc l'infrastructure AI.
21:24Donc, ça, c'est 500 milliards de dollars,
21:26quand même, donc sur 4 ans.
21:28Apple, qui avait promis 500 milliards.
21:31Et au moment de l'été,
21:32ils ont dit, bon, finalement, c'est 600.
21:34Donc, ça a été relevé.
21:35Beaucoup de groupes pharmaceutiques, bien sûr.
21:37Donc là, il y a un vrai écart
21:38entre la production et le chiffre d'affaires.
21:40Donc, on peut citer Johnson & Johnson,
21:42Roche, Novartis, sont très nombreux
21:44à investir à plusieurs dizaines
21:45de milliards de dollars.
21:47Il y a à peine quelques jours,
21:48Mémoire, Stelantis, je crois,
21:49a annoncé aussi, je crois,
21:5010 milliards de dollars
21:51pour le marché américain.
21:53Donc, des projets qui sont massifs
21:54pour rapatrier, donc,
21:56de la production sur le sol américain.
21:58Et forcément, ça donne de la visibilité
21:59pour ces entreprises,
22:00puisque ce sont des projets
22:01qui ne se jouent pas en un trimestre ou deux.
22:03Ça se joue sur des années.
22:05Exactement.
22:06Donc, c'est souvent des projets pluriannuels.
22:08Et là, en fait, je n'évoque en plus
22:09que les projets industriels.
22:11Parce qu'il faut savoir
22:11que le Make America Great Again,
22:13c'est aussi une forme d'autonomie.
22:15C'est-à-dire que lorsqu'on pense
22:16à l'autonomie,
22:17on pense aussi aux matériaux critiques.
22:19Et donc, on pense, par exemple,
22:20aux terres rares,
22:20qui est, bien sûr,
22:22un des moyens de négociation
22:24de la Chine,
22:24qui est, bien sûr,
22:25le premier producteur mondial.
22:26Et aux États-Unis,
22:27vous avez une entreprise
22:28qui s'appelle MP Materials,
22:29qui produit sur la seule mine
22:31de terres rares aux États-Unis.
22:32Le département de la Défense,
22:34le ministère de la Défense américain,
22:36a mis un contrat énorme avec eux.
22:38Apple, cet été,
22:40a également s'engagé
22:41à investir plusieurs milliards
22:42de dollars avec eux
22:43pour, justement,
22:44sécuriser les terres rares
22:45pour le marché américain.
22:46Donc, il y a ce push
22:47sur les matériaux critiques,
22:48à part le fait
22:49de construire des usines.
22:50Et il y a un push politique.
22:52On pense, donc,
22:53encore une fois,
22:53aux semi-conducteurs.
22:54Il faut rappeler
22:55qu'il y a quelques semaines,
22:56l'État américain
22:57est entré au capital d'Intel.
22:59Et quelques semaines,
23:00donc, après,
23:01Nvidia est également
23:02entré au capital d'Intel.
23:03Et bien sûr,
23:04a participé aussi
23:05à la levée de fonds
23:06pour OpenAI,
23:07pour quand même
23:08100 milliards de dollars.
23:09Donc, on voit quand même
23:10qu'il y a ce gros push
23:12pour investir
23:13sur des groupes américains
23:14et sur le sol américain.
23:15Et ça ne vous fait pas peur,
23:16ces participations croisées
23:17dans le secteur
23:18de l'intelligence artificielle ?
23:19Puisque c'est vrai
23:20qu'on commence désormais
23:20à voir certains graphiques,
23:22certains schémas.
23:23Aujourd'hui,
23:24tous ces acteurs sont liés
23:25en termes de prise de commande,
23:26mais aussi de façon capitalistique,
23:28avec des prises
23:28de participation croisées.
23:30C'est un sujet compliqué,
23:31en effet,
23:32un sujet tout à part.
23:33Mais c'est vrai
23:33que le fameux tentacule
23:35qu'on voit avec Oracle,
23:36NVIDIA,
23:37OpenAI,
23:38SoftBank,
23:38etc.
23:40Certains pourraient penser
23:40à une bulle,
23:41c'est un sujet un peu plus compliqué,
23:42mais en tout cas,
23:43les investissements sont là.
23:44Et si je peux donner
23:44quelque chose de très réel,
23:46Microsoft a dit
23:47en fin de semaine dernière
23:48que justement,
23:49la demande en datacenter
23:50était si importante
23:52qu'eux n'arrivaient pas
23:53à suivre,
23:53même pour leurs propres besoins.
23:55Et donc,
23:55la demande,
23:56elle est vraiment réelle.
23:57Là,
23:57ce n'est pas une bulle.
23:58Il y a une véritable demande.
23:59La preuve,
24:00justement,
24:01OpenAI,
24:01qui venait de recevoir
24:03la promesse d'investissement
24:04d'NVIDIA,
24:05a quand même fait une commande
24:06chez AMD,
24:07leur concurrent.
24:08Donc,
24:08ça veut dire
24:08qu'il y a une demande aussi
24:09de plus qui est massive.
24:11Donc,
24:11a priori,
24:12ce n'est pas complètement
24:13une bulle,
24:13en tout cas,
24:14sur ce point de vue
24:15des investissements.
24:16En tout cas,
24:16la clé,
24:16c'est la diversification.
24:18On vient de le souligner
24:18et vous avez donné l'exemple
24:20avec des acteurs
24:21qui essayent de diversifier
24:22leur chaîne d'approvisionnement.
24:23Comment vous arrivez
24:24à vous diversifier
24:25en termes de valeur
24:26dans cet univers
24:27qui est très large
24:27au niveau des valeurs américaines
24:30sur cette thématique ?
24:31Bien sûr.
24:32Juste avant de répondre
24:32à la question,
24:33c'est important
24:33sur les marchés actions
24:34d'avoir une vue
24:35qui est finalement transversale
24:36et on va dire aussi verticale.
24:39Donc,
24:39lorsque vous vous êtes exposé
24:40à un thème,
24:41ça peut être sur l'acteur lui-même,
24:42l'AI,
24:42tout le monde pense à NVIDIA,
24:44ça peut être les fournisseurs,
24:45ça peut être la construction.
24:46Donc,
24:46il faut toujours raisonner,
24:47on va dire,
24:48en écosystème 360,
24:49quel que soit le thème
24:50que vous abordez
24:51sur les marchés actions.
24:52Et quant aux valeurs,
24:53bien sûr,
24:53je rappelle qu'en rien,
24:54ce n'est un conseil d'investissement
24:56et que ça ne suppose pas
24:57que nous avons les titres
24:58en portefeuille.
24:59On peut citer,
25:00par exemple,
25:00donc vous parliez
25:01de la supply chain
25:02ou justement
25:03de ce rapatriement.
25:04Donc,
25:04on peut penser à UL Solution,
25:05donc c'est le concurrent
25:06de Bureau Veritas
25:08aux Etats-Unis.
25:09Donc,
25:09c'est un acteur du testing,
25:10inspection,
25:11certification
25:11qui a un peu moins
25:13de 50% de chiffres d'affaires
25:14réalisés aux Etats-Unis
25:15et eux,
25:16justement,
25:16vont bénéficier du fait
25:17que s'il y a ce rapatriement,
25:19il faut retester,
25:20recertifier
25:21tous les produits
25:22qui ont été
25:22maintenant produits
25:23aux Etats-Unis,
25:24des nouvelles catégories,
25:26etc.
25:26Donc,
25:26ça,
25:26c'est un marché
25:27qui est important pour eux.
25:28C'est un marché
25:29adressable de 40 milliards
25:30de dollars
25:30et la direction
25:31de UL Solution
25:32a été très claire
25:33sur le fait
25:34que ce reshoring,
25:35donc la relocalisation,
25:36sera bénéfique
25:37pour les perspectives
25:38du groupe.
25:39Donc,
25:39ça,
25:39c'est un exemple américain.
25:41Si on pense justement
25:42à la construction,
25:43un autre exemple
25:44qui s'appelle
25:44M-Core Group,
25:45donc c'est un groupe
25:46d'ingénierie
25:46sur la mécanique
25:47et donc l'électrique
25:48aux Etats-Unis,
25:49ils sont exposés
25:50à ces 2 000 milliards
25:51de dollars
25:52de méga-projets.
25:53Il faut savoir
25:53qu'il n'y a que 15%
25:54de ces méga-projets
25:56qui ont connu
25:56un début de construction.
25:58Donc,
25:58le potentiel,
25:58il est énorme
25:59sur plusieurs années
26:00et eux,
26:01ils ont un marché
26:01adressable
26:01de 350 milliards
26:03de dollars.
26:04Et donc,
26:05aussi,
26:05l'avantage
26:05de ce groupe-là,
26:06c'est qu'ils sont exposés
26:07au segment
26:08qui est en forte croissance,
26:09donc les Data Center.
26:10Donc,
26:10c'est à peu près
26:11un peu moins
26:11d'un quart
26:12du chiffre d'affaires
26:12pour M-Core Group
26:13et il n'y a pas
26:14très longtemps,
26:15donc il y a quelques jours,
26:16ils ont intégré
26:16le S&P 500,
26:18donc après une très belle
26:18performance boursière.
26:20Donc là,
26:21c'est vraiment
26:21un moyen
26:22de s'exposer
26:23au reshoring américain.
26:25Alors,
26:25vous parlez
26:25de groupes domestiques,
26:27mais des groupes aussi
26:27européens
26:28qui bénéficient
26:29de cette tendance.
26:30Donc,
26:30vous avez le géant mondial
26:32des câbles
26:32qui s'appelle Prismian,
26:34donc groupe italien,
26:35numéro 1 mondial
26:35des câbles,
26:37notamment,
26:37justement,
26:38numéro 1
26:38sur la basse tension.
26:39Ils ont 30%
26:40de parts de marché
26:40aux Etats-Unis,
26:41donc la basse tension,
26:42c'est vraiment
26:42dans la partie construction,
26:43c'est vraiment concerné.
26:45Et ils ont un avantage
26:45compétitif majeur
26:47Prismian,
26:48ils peuvent livrer
26:48leurs clients
26:49au moins de 24 heures
26:50et donc ça,
26:50ça donne à la fois
26:51du pricing power
26:51et ça donne justement
26:52un avantage compétitif
26:53qui est indéniable
26:54par rapport
26:55à ses principaux concurrents.
26:57Voilà,
26:57donc trois exemples
26:58d'investissement
26:59pour diversifier
27:00vos portefeuilles.
27:01On rappelle
27:01que ce n'est pas
27:02un conseil
27:03en investissement.
27:04Merci beaucoup
27:05en tout cas
27:05de nous avoir accompagné
27:06ce matin,
27:06Karen George,
27:07je rappelle que vous êtes
27:08gérante action
27:08chez Ecofi
27:09et donc trois valeurs
27:10pour jouer
27:12ces plans de relance
27:13aux Etats-Unis
27:14et puis surtout
27:15cette dynamique
27:17très importante
27:18de la relocalisation
27:19tant voulue
27:20par Donald Trump.
27:21Très courte pause,
27:22on se retrouve dans un instant,
27:23il sera 9h30,
27:24nous parlerons des ETF
27:25comme chaque lundi
27:26avec vous le verrez
27:26des dynamiques de flux
27:28intéressantes
27:28depuis le début
27:29du mois d'octobre
27:30et puis ensuite
27:30c'est Nicolas Brault
27:31pour Autingres
27:32qui nous rejoindra
27:33avec Pierre Blanchet
27:34pour Amundi.
27:35Nous reviendrons
27:36sur cette guerre commerciale
27:37qui est donc
27:38à nouveau relancée
27:39entre Donald Trump
27:40et Xi Jinping.
27:41A tout de suite.
27:44Deuxième partie
27:50de Good Morning Market
27:51et le CAC 40
27:52qui prend quasiment 1%
27:53et qui se retrouve
27:54à la barre des 8000 points.
27:557994 points
27:56à l'instant
27:57pour l'indice parisien
27:58plus 1%
27:59donc quasiment
28:00après une baisse
28:00de 1,5% vendredi.
28:02Wall Street également
28:03qui est attendu
28:03dans le vert
28:04après une baisse
28:04de plus de 3%
28:05pour le Nasdaq.
28:06C'était sa pire séance
28:07depuis avril dernier.
28:09Du côté de l'once d'or
28:10à noter que nous sommes
28:11toujours au-delà
28:12des 4000 dollars
28:12quand l'argent
28:13a trouvé
28:14les 51 dollars
28:15ce matin
28:16pour la première fois.
28:17L'euro dollar
28:18toujours à la porte
28:19des 1,16
28:19à 1,1613
28:20quand sur le front
28:21des taux
28:22il n'y a pas
28:22de grande réaction
28:23après la nomination
28:24du nouveau gouvernement
28:25Le Cornu
28:26avec un disant français
28:27qui est quasiment stable
28:28à 3,5%.
28:30Et comme chaque lundi
28:33on jette un coup d'œil
28:34aux ETF
28:34et ce matin
28:35ce sont les équipes
28:36de X-Tracker
28:36qui nous accompagnent
28:37et plus précisément
28:38Ouda Enebati.
28:39Bonjour Ouda Enebati.
28:41Merci d'être avec nous
28:42ce matin.
28:42Vous êtes responsable
28:43des ventes ETF
28:44de X-Tracker
28:45en France
28:45mais aussi au Moyen-Orient
28:46et en Afrique du Nord.
28:48Avec vous
28:48on va regarder
28:48dans un instant
28:49les marchés émergents
28:50qui connaissent
28:51des flux importants
28:52avec notamment
28:53une très belle performance
28:54malgré la petite baisse
28:55de ce matin
28:55on en reparlera
28:55dans un instant
28:56pour le Hang Seng.
28:57Que disent les flux
28:58sur les ETF
28:59chez vous
29:00mais également
29:00dans l'univers
29:01des ETF
29:03au sens global
29:04dans l'industrie
29:05des ETF
29:06on se souvient
29:07qu'en début d'année
29:07c'était l'Europe
29:08qui était particulièrement
29:09recherchée
29:09qu'est-ce que ça donne
29:10depuis la rentrée ?
29:12Depuis la rentrée
29:12c'est vrai que c'est intéressant
29:13de regarder les flux
29:15parce que ça donne toujours
29:15une idée sur les tendances
29:17d'investissement
29:17les préférences
29:19vers lesquelles
29:19les investisseurs se dirigent
29:20et depuis le début de l'année
29:21sur l'ensemble des ETF
29:25quels que soient
29:26les fournisseurs
29:27on a vu
29:28plus de 245 milliards
29:30d'euros de flux
29:31se diriger vers les ETF
29:32et au sein
29:33de ces 245 milliards
29:34on a plus de 75%
29:36qui sont dirigés
29:37vers des ETF
29:38avec sous-jacent
29:38actions
29:39donc c'est vraiment
29:39un signe
29:41que l'appétit pour le risque
29:43est là
29:43pour les investisseurs
29:44et au sein
29:45de ce segment actions
29:46vous parliez de l'Europe
29:47mais depuis le début de l'année
29:48c'est plutôt
29:48les indices globaux
29:49les indices américains
29:51qui ont plébiscité
29:52l'intérêt des investisseurs
29:53avec également
29:54un retour
29:55des émergents
29:56ça s'est vu
29:56dans les performances
29:57ce n'est pas pour rien
29:58que le Hang Seng
30:00donc la bourse de Hong Kong
30:00a pris 30%
30:02depuis le début de l'année
30:03alors bon
30:03avec les moins 2
30:04ce matin
30:05on est à 28%
30:06mais quand même
30:07il y a un retour
30:08sur la tech chinoise
30:09vous le voyez vous
30:09ce retour sur la tech chinoise ?
30:11Oui depuis quelques semaines
30:12effectivement
30:12on revoit
30:13de l'intérêt
30:14sur les ETF
30:16sur les marchés émergents
30:18de la collecte
30:21positive
30:21et c'est ce qu'on n'avait pas vu
30:23depuis quelques temps
30:25parce que justement
30:26vous le disiez
30:27la performance est plutôt
30:28impressionnante
30:29depuis le début de l'année
30:30le MSCI Emerging Market
30:31a fait une performance
30:33de plus de 25%
30:34depuis le début de l'année
30:35et si on compare ça
30:36au marché développé
30:37on est sur une surperformance
30:38assez significative
30:39par exemple
30:40le MSCI World
30:40on est plus sur 15%
30:43de performance
30:43et le S&P 500
30:45autour de 12%
30:46donc c'est vraiment
30:46un indice
30:47qui a surperformé
30:48et généré davantage
30:51d'intérêt
30:51de la part des investisseurs
30:52donc c'est une performance
30:53qu'on n'avait pas vue
30:54depuis plus de 15 ans
30:55ce rallye-là
30:56de 25%
30:57on ne l'a pas vue
30:58depuis plus de 15 ans
30:59qui est vraiment tiré
31:00par la Chine
31:00puisque si on regarde
31:01l'Inde par exemple
31:02le Nifty n'est pas
31:04sur des records historiques
31:06donc dans les marchés émergents
31:07tout le monde n'est pas
31:08dans cette même tendance
31:09de records historiques
31:10loin de là
31:10non
31:11non effectivement
31:12et ce qui est intéressant
31:13justement c'est d'avoir
31:14cette approche diversifiée
31:15à travers le MSCI Emerging Market
31:17parce que la Chine
31:18représente 24%
31:19de l'indice
31:20l'Inde
31:20un petit peu moins
31:2118%
31:22mais effectivement
31:24la Chine a tiré
31:25la performance
31:26du MSCI Emerging Market
31:27et ça s'explique
31:29principalement
31:29par le dollar
31:32le dollar faible
31:33qui bénéficie
31:35au marché émergent
31:36Oui ça c'est vraiment
31:37une grosse tendance
31:38depuis le début de l'année
31:39avec ce dollar faible
31:41face à l'euro
31:42mais pas que
31:42comme vous l'avez souligné
31:43ça profite également
31:44au marché émergent
31:45Quelles sont les grandes tendances
31:47que vous voyez
31:47chez Extractors
31:48en ce moment
31:48sur la collecte
31:51des ETF
31:51notamment sur
31:53les indices
31:54couverts ou non
31:55ça c'est quand même
31:56une grosse tendance
31:57je l'entends sur ce plateau
31:58puis également
31:59sur les indices
31:59équipondérés
32:01ça se voit également
32:02ça en termes de collecte
32:03ça se voit effectivement beaucoup
32:05donc si on regarde
32:06sur les parts EDG
32:09les parts couvertes
32:10contre le risque de change
32:11c'est vraiment
32:11un aspect important
32:12à considérer
32:13quand on est investisseur
32:14parce qu'aujourd'hui
32:14quand je vous parlais
32:15de la performance
32:16du S&P 500
32:17qui a gagné 12%
32:18depuis le début de l'année
32:19si on convertit en euros
32:21avec la baisse du dollar
32:22on est sur des niveaux
32:23de 2%
32:24donc c'est vraiment
32:25un aspect intéressant
32:27et important à considérer
32:28donc considérer
32:29des parts couvertes
32:30contre le risque de change
32:31pour les investisseurs
32:32en devise non locale
32:34en termes de tendance
32:37un peu plus générale
32:38chez Xtracker
32:39ce qu'on a vu
32:40effectivement
32:40c'est sur les Etats-Unis
32:42une inquiétude
32:44vis-à-vis des valorisations
32:45donc est-ce qu'on est
32:46sur un niveau
32:46historique
32:48historiquement haut
32:48pour la S&P 500
32:50et aussi le fait
32:51que ces indices-là
32:52sont parfois
32:53des biais sectoriels
32:54que les investisseurs
32:55n'ont pas forcément
32:56envie d'avoir
32:56par exemple
32:57sur la S&P 500
32:58on a plus de 34%
32:59des actions
33:01qui sont des actions
33:02du segment
33:03de la tech
33:03donc peut-être
33:04qu'en termes
33:05de valorisation
33:05et en termes
33:07de potentiel
33:08hausse
33:09à venir
33:10on est sur
33:11des niveaux
33:12un peu hauts
33:13en tout cas
33:13ça offre des perspectives
33:14de diversification
33:15avec néanmoins
33:17des particularités
33:19comment il faut regarder
33:20ces produits
33:21pour un auditeur
33:22là aujourd'hui
33:23qui écoute
33:23sur BFM Business
33:24et qui a envie
33:25de diversifier
33:25son patrimoine
33:26Alors comme je disais
33:28il y a des ETF
33:30le MSI AML du market
33:32ça vous donne
33:32un accès
33:33au marché émergent
33:34de façon assez diversifiée
33:35au niveau des pays
33:37pour les indices
33:38S&P 500
33:39si vous voulez
33:40éviter ce biais sectoriel
33:41vous pouvez considérer
33:43les indices
33:43équipondérés
33:44et c'est pour ça
33:45qu'on a vu
33:45chez Xtracker
33:46beaucoup de flux
33:47se diriger vers
33:48ces stratégies-là
33:48justement
33:48pour avoir
33:49une neutralité
33:51au niveau sectoriel
33:52En tout cas
33:52c'est intéressant
33:53de voir
33:53comme vous l'avez souligné
33:54que les marchés émergents
33:55recollectent à nouveau
33:57alors bon
33:57la séance de ce matin
33:58n'est pas très représentative
34:00puisque vous avez
34:00le Hang Seng
34:01qui a perdu un peu plus
34:02de 3% en séance
34:04mais ça ne remet pas
34:05en question
34:05la très belle performance
34:06donc depuis le début
34:08de l'année
34:08Merci beaucoup
34:09Ouda et Nébati
34:10de nous avoir accompagnés
34:10ce matin
34:11je rappelle que vous êtes
34:11responsable des ventes
34:12ETF chez Xtracker France
34:14ainsi qu'au Moyen-Orient
34:15et en Afrique du Nord
34:169h38
34:17tout de suite
34:18c'est le Face à Face
34:19Face à Face
34:21deux acteurs de marché
34:22qui nous partagent
34:23leur vision ce matin
34:24Nicolas Brault
34:25directeur associé
34:25et responsable
34:26de la stratégie
34:27d'investissement
34:27de la banque
34:28Autingres
34:28bonjour Nicolas Brault
34:29bonjour Etienne
34:30merci d'être avec nous
34:31ce matin
34:32vous êtes accompagné
34:33de Pierre Blanchet
34:34qui est responsable
34:34des solutions
34:35d'investissement retail
34:36chez Amundi
34:37bonjour Pierre Blanchet
34:38bonjour
34:38merci également
34:39de nous accompagner
34:40bon commençons
34:40par cette guerre commerciale
34:42c'était pas prévu
34:43mais c'est l'actualité
34:44de ce week-end
34:45avec Donald Trump
34:47qui a à nouveau
34:47fait secouer Wall Street
34:49bon on n'était pas habitué
34:50Nicolas Brault
34:50à ses moins 3%
34:51sur le Nasdaq
34:52à des moins 5%
34:53sur Nvidia
34:53Amazon
34:54et j'en passe
34:55il faut revenir
34:56au mois d'avril
34:56pour connaître
34:58de telles secousses
34:59entre guillemets
35:00oui l'effet mémoire
35:01est quand même
35:02toujours là
35:03avec Trump
35:03c'est tous les jours
35:04donc là où on avait
35:06perdu l'habitude
35:07en effet
35:08c'est l'effet
35:09l'impact sur le marché
35:10puisqu'on a une séquence
35:12depuis début avril
35:13qui est continue
35:14d'appréciation
35:15bon vous remarquerez
35:16c'est quand même
35:16que depuis un mois
35:18deux mois
35:19on passe tous les jours
35:21du temps
35:22à essayer de s'interroger
35:24et de répondre
35:25à la question
35:25est-on dans une bulle
35:27sur l'intelligence artificielle
35:28donc on n'est pas non plus
35:29dans un environnement
35:30qui est aussi complaisant
35:32que la lecture des indices
35:34le laisse apparaître
35:35sinon le commentaire vendredi
35:37d'autant plus
35:40qu'on avait vocation
35:41à se voir ce matin
35:41c'est sûr que
35:43ça a un peu fait l'effet
35:45d'une douche froide
35:46la clôture de la séance
35:47dans une demi-heure
35:49on perd
35:49dans la dernière demi-heure
35:51en Europe
35:52on perd beaucoup de terrain
35:53et puis la clôture
35:54à Wall Street
35:54donc les choses vont s'assagir
35:56le sujet de la guerre commerciale
35:58entre les Etats-Unis
35:59et la Chine
36:00est un sujet
36:00qui va nous accompagner
36:01pour une décennie probablement
36:03donc on n'est pas
36:04au dernier sous-brosseau
36:05loin de là
36:06et ça va encore être
36:07un sujet important
36:08puisque Xi Jinping
36:09est censé voir
36:10Donald Trump
36:11à la fin du mois
36:12Pierre Blanchet
36:13aujourd'hui
36:14cette guerre commerciale
36:15on l'avait un petit peu oublié
36:16à tort peut-être
36:17avec ces sujets
36:17d'intelligence artificielle
36:18comme ça a été souligné
36:20bon là ça revient
36:21sur les devants de la scène
36:23d'autant plus que là
36:23on va rentrer dans la saison
36:24des résultats d'entreprise
36:26donc là forcément
36:26les entreprises vont être questionnées
36:28là-dessus
36:28sur ces fameux droits de douane
36:29oui bien sûr
36:30mais elle navigue à vue
36:31ça a très bien été rappelé
36:33en fait
36:33il y a une position tactique
36:35des acteurs
36:36la Chine
36:37qui annonce
36:38sans prévenir
36:39bien évidemment
36:39une restriction supplémentaire
36:42sur les terres rares
36:43réponse quasiment
36:44instantanée
36:45de Washington
36:46avec des droits de douane
36:48supplémentaires
36:49en fait tout ça
36:49c'est là
36:49c'est une position
36:50avant de négocier
36:51et pour les entreprises
36:53oui c'est compliqué
36:54parce qu'évidemment
36:54il faut anticiper
36:55ce qui est difficile à faire
36:57il faut se projeter aussi
36:58dans un monde plus compliqué
37:00vous l'avez mentionné
37:00une relation complexe
37:02sur plusieurs années
37:03probablement
37:04elles doivent le faire également
37:06avec l'Europe
37:07puisqu'il faut intégrer aussi
37:09les paramètres européens
37:10dans ce sujet
37:10les européens
37:11qui sont un marché important
37:12pour les entreprises américaines
37:13voilà donc c'est un jeu
37:14non pas à deux bandes
37:15probablement à trois
37:16peut-être même à quatre
37:17quand on intègre
37:18les marchés émergents
37:19voire plus
37:20en attendant en tout cas
37:21l'once d'or est toujours
37:21au-delà des 4000 dollars
37:23l'argent au-delà des 52 dollars
37:24sur un record historique
37:26cette nuit
37:26pour cette once d'argent
37:29quand le pétrole lui
37:30est sur des plus bas
37:31du mois d'avril
37:32on a un WTI
37:33qui est passé
37:34sous les 60 dollars
37:35quand le Brent
37:36est à 63 dollars
37:37ce matin
37:38est-ce qu'il faut à nouveau
37:39parler du taco Trump
37:41aujourd'hui
37:42Nicolas Brault
37:42on se souvient
37:43que c'était un terme
37:43qui était utilisé
37:44au printemps
37:45c'est le fait que
37:46Donald Trump
37:46recule toujours
37:48est-ce que là
37:49il a reculé ce week-end
37:50par rapport à cela
37:50par rapport à
37:51à son projet de taxation
37:53je me reconnais pas tellement
37:56dans ces expressions
37:58lorsqu'on lui fait face
38:02et qu'on a les moyens
38:02de lui faire face
38:03parce que l'envie
38:04de lui faire face
38:05en fait
38:05elle est quasi universelle
38:07mais la plupart
38:08n'en ont pas les moyens
38:08la Chine est l'exception
38:10oui Trump
38:13peut reculer
38:15maintenant
38:17la ligne de conduite
38:19depuis son élection
38:21qu'on soit d'accord
38:23ou pas d'accord
38:24je serai évidemment
38:25en ce camp là
38:26sur la posture
38:28que
38:29les attitudes
38:31et parfois sur le fond
38:32la politique de Trump
38:33c'est de le prendre au sérieux
38:35donc
38:36il faut pas se moquer
38:37tout ça
38:38il y a de la gesticulation
38:39on est aussi
38:40on participe
38:41ce matin
38:42à une industrie
38:43du commentaire
38:44mais il faut avoir
38:44du recul
38:45de toute façon
38:46les bras de fer
38:47sont quotidiens
38:48et dans la relation
38:50entre la Chine
38:52et l'Amérique
38:52ils sont à prendre
38:53très au sérieux
38:54ça se terminera
38:55peut-être par des conflits
38:56tout le monde a
38:57Taïwan en ligne de mire
38:58énorme conséquence
39:00derrière
39:00pour
39:01l'économie
39:03de l'intelligence artificielle
39:04s'il s'avérait
39:05qu'un conflit
39:06se éjour
39:07à un moment donné
39:08donc non
39:09je dirais
39:10oui sur le court terme
39:12il fait un recul
39:13après s'être
39:14enflammé
39:15Pierre l'a dit
39:15de façon
39:16comme d'habitude
39:18en réaction
39:19immédiate
39:20dès lors qu'il est
39:21contredit
39:22mais prenons
39:22tout ça
39:23très au sérieux
39:24et avec calme
39:25si on veut sortir
39:26du commentaire
39:27comme vous l'avez dit
39:27comment aujourd'hui
39:28vous arbitrez
39:28des portefeuilles
39:29dans ce contexte
39:30les sujets sont vastes
39:32politique française
39:33le pétrole
39:34je le disais
39:34qui est sur des plus bas
39:35du mois d'avril
39:36des sociétés
39:37qui ça y est là
39:38vont publier cette semaine
39:39ça c'est quand même
39:39un moment important
39:40très attendu
39:41pour vous gérant
39:42alors
39:42peut-être deux réactions
39:44d'abord il n'y a pas
39:45d'arbitrage
39:46les éléments évoqués
39:48que vous évoquez
39:49ne sont pas nouveaux
39:50on fera l'économie
39:52peut-être de
39:53la situation spécifique
39:54de la France
39:55mais enfin
39:55ça se compte en décennies
39:56cette situation là
39:57elle ne fait qu'empirer
39:58mais on n'est pas
39:59dans un élément nouveau
40:00on découvre pas
40:01que d'être éloigné
40:02de la sphère publique
40:04lorsqu'on investit
40:05l'argent de nos clients
40:06est une ligne de conduite
40:07qui est assez saine
40:08s'agissant de
40:10de la période immédiate
40:12je crois que
40:14la période va être
40:15en tout cas très intéressante
40:16parce qu'on va se mettre
40:17à parler des entreprises
40:17de nouveau
40:18le bal s'ouvre demain
40:20il y a notamment
40:21trois entreprises
40:23qui me semblent
40:24très symptomatiques
40:25très emblématiques
40:26qui vont publier demain
40:27la première c'est Publicis
40:29une fois n'est pas coutume
40:30c'est elle qui ouvre le bal
40:31demain matin
40:32si vous voulez
40:34on pourra y revenir
40:35mais elle nous dit
40:36des choses justement
40:37sur la capacité
40:38à embrasser
40:39l'intelligence artificielle
40:40à en faire
40:41quelque chose
40:42de différenciant
40:43vis-à-vis de ses clients
40:44et néanmoins
40:45ce titre se paye
40:46avec des valorisations
40:47de groupes publicitaires
40:50de produits de commodité
40:52qui va être disrupté
40:53par les géants
40:54et les plateformes
40:54de l'intelligence artificielle
40:55c'est vraiment
40:56un cas intéressant
40:57alors qu'il y a
40:575% de croissance organique
40:58il y a JP Morgan
40:59aux Etats-Unis
41:00je crois que c'est
41:01une publication
41:02qui est intéressante
41:03d'une part parce que
41:05elle est menée
41:06de main maître
41:06par un directeur financier
41:08et Jamie Dimon
41:09qui est le financier
41:11le plus réputé
41:12le seul
41:13qui soit vraiment écouté
41:14par Donald Trump
41:16et qui a des vues
41:17très
41:17franches
41:19directes
41:21sur l'état
41:21de l'économie américaine
41:23et sur l'état du monde
41:24et c'est en début
41:25d'après-midi
41:26avant l'ouverture
41:28de New York
41:28puis le soir
41:29il y a notre référence
41:31en matière de luxe
41:32après une saison
41:33de
41:33on va dire
41:34de fashion week
41:35à Milan et à Paris
41:36et qui fait renaître
41:38des
41:38d'état d'espoir
41:39et un sentiment
41:40diffus
41:42qu'on a atteint
41:43le plus bas
41:43donc c'est trois
41:44rendez-vous
41:45très concrets
41:45qui auront
41:46des
41:47dont l'analyse
41:48sera intéressante
41:49pour peut-être
41:50tirer des enseignements
41:51pour d'autres groupes
41:51en un mot très bref
41:52le luxe
41:53vous êtes positif
41:54aujourd'hui
41:54chez Otingre
41:55oui
41:56sélectivement
41:58oui
41:58LVMH a repris
41:5920% là
42:00depuis l'été
42:00LVMH
42:02c'est le point
42:03intéressant
42:03c'est que la publication
42:05de juillet
42:05était
42:06mauvaise
42:07c'est la première fois
42:09depuis plusieurs décennies
42:10que ce groupe
42:12fait des
42:12une évolution
42:14du chiffre d'affaires
42:15en fort recul
42:16moins neuf
42:17dans le bas
42:17des maroquineries
42:18donc ça veut dire
42:19que
42:20Louis Vuitton
42:21le navire amiral
42:22et Dior
42:23sont atteints
42:23de plein fouet
42:24et néanmoins
42:25on n'a pas fait
42:26de nouveau plus bas
42:27le mois d'août
42:28a été un mois
42:29plutôt de consolidation
42:31pour cet acteur
42:32de référence
42:33qui avait déçu
42:34et puis
42:35en effet
42:35au mois de septembre
42:37et début octobre
42:37une ascension vers le haut
42:39avec un redémarrage
42:40aussi de Kering
42:41donc oui
42:42on est dans une période
42:44je dirais
42:45temporelle
42:46où les bases
42:48de comparaison
42:48sont favorables
42:49et on a de nouveau
42:50envie de
42:51d'être constructif
42:52552 euros
42:53ce matin
42:54pour ce titre
42:55LVMH
42:55Pierre Blanchet
42:56chez Amundi
42:57quelles sont les grandes tendances
42:58que vous voyez
42:59en termes d'investissement
43:00que ce soit
43:01géographique
43:02mais aussi
43:03en termes de secteur
43:04on parlait
43:05il y a un instant
43:05de l'intelligence artificielle
43:06forcément
43:07aujourd'hui
43:07cette intelligence artificielle
43:09elle est au premier plan
43:10dans les indices américains
43:11oui complètement
43:12alors là dessus
43:13notre vision
43:14c'est que
43:14le segment
43:16de l'intelligence artificielle
43:17mais plus généralement
43:18la technologie
43:18est un peu cher
43:19on verra
43:20dans la publication
43:21des résultats
43:22si c'est conforté
43:24et donc on va plutôt
43:24essayer
43:25de jouer le thème
43:26du broadening
43:27le thème du broadening
43:28c'est comme son nom l'indique
43:29en mauvais français
43:29c'est
43:30on va essayer
43:30de chercher
43:31d'autres secteurs
43:32des secteurs
43:33qui sont peut-être
43:33moins directement liés
43:35en fait
43:35à ces valorisations là
43:36mais on aime le sujet
43:37en fait
43:38de la technologie
43:39puisqu'il est en train
43:40en fait
43:40de se transférer
43:41dans plein de secteurs
43:42d'industrie
43:43qui vont bénéficier
43:44de l'intelligence artificielle
43:45après si on regarde
43:46le marché
43:47il y a quand même
43:47deux zones
43:48qui restent assez attractives
43:50dans les grandes régions
43:51l'Europe
43:52qui est toujours
43:53sur des niveaux
43:53de valorisation
43:54on va dire
43:54en ligne
43:55avec l'historique
43:56pour certains pays
43:57on est même
43:57un petit peu en dessous
43:58donc c'est intéressant
43:59de regarder
43:59et puis l'Asie
44:01en particulier
44:02le marché chinois
44:02qui même s'il a eu
44:04deux années
44:05de belles performances
44:06et je consolide
44:07un petit peu
44:07depuis quelques jours
44:09mais on est quand même
44:10sur des niveaux
44:10de valorisation
44:11qui sont en retard
44:12pour beaucoup de secteurs
44:14et par ailleurs
44:14c'est ce que font
44:15beaucoup d'investisseurs
44:16les valeurs de technologie
44:18en Chine
44:18sont parfois
44:19beaucoup moins chères
44:20qu'aux Etats-Unis
44:21pour finalement
44:22des propositions
44:23de valeurs
44:24qui sont aussi
44:24très intéressantes
44:25donc je pense
44:26que c'est le premier axe
44:27au sein des émergents
44:28on regarde aussi
44:29des segments
44:31qui sont un peu délaissés
44:32l'Amérique latine
44:33en particulier
44:34c'est vrai qu'on a
44:35toujours tendance
44:35et c'est normal
44:36on le porte
44:36dans nos convictions
44:37Chine et Inde
44:38donc en fait
44:39le cœur
44:40du mécanisme asiatique
44:41mais l'Amérique latine
44:42est mise un peu de côté
44:43on pense qu'il y a
44:44des valorisations
44:45intéressantes de ce côté-là
44:46après en termes
44:46de secteur
44:47j'ai mentionné
44:48donc la façon
44:50dont on concevait
44:50le marché
44:51on va chercher
44:51des secteurs
44:52qui sont peut-être
44:52moins surévalués
44:54et en Europe
44:55il y a des secteurs
44:56qui le sont
44:56en particulier
44:57dans la pharma
44:58et c'est vrai aussi
45:00d'ailleurs
45:00aux Etats-Unis
45:01la pharma
45:02c'est intéressant
45:02c'est un secteur
45:03qui a vraiment
45:04sous-performé récemment
45:05et il sous-performe
45:08un peu
45:08je veux dire
45:09au bon moment
45:10puisque si on a
45:11une consolidation
45:11du marché d'action
45:12ce sera un secteur
45:13qu'on sera content
45:14d'avoir en fait
45:15qui a des caractéristiques
45:16défensives
45:16et c'est bien
45:17de pouvoir en profiter
45:18justement
45:19dans ces phases
45:19de valorisation
45:20Est-ce que les flux
45:21reviennent
45:21sur ce type
45:22d'action
45:23notamment sur le secteur
45:24pharmaceutique ?
45:26Alors
45:26pas de façon
45:27exponentielle
45:28comme on a pu l'avoir
45:28bien évidemment
45:29sur les valeurs de tech
45:30mais quand on regarde
45:31en termes de flux
45:32quand on regarde
45:33les flux ETF
45:33par exemple
45:34on voit
45:34qu'il y a de nouveau
45:35un intérêt
45:36pour les secteurs
45:37alors évidemment
45:38valeur par valeur
45:39c'est un peu plus compliqué
45:40chacune étant
45:41dans sa problématique
45:42certaines en étant
45:43directement heurtées
45:45par les tarifs douaniers
45:47et puis
45:47la plus récemment
45:48une taxe spécifique
45:49sur les produits brevetés
45:51mais oui
45:52je pense que
45:53ça va être un secteur
45:54qui va être
45:54en première ligne
45:56et puis en Europe
45:56on le regarde aussi
45:57d'un point de vue
45:58de l'autonomie stratégique
45:58de l'Europe
45:59c'est important
46:00d'avoir ça en tête
46:01un secteur pharma
46:03qui est capable
46:04en fait
46:04d'assurer la continuité
46:06des services de santé
46:07c'est un axe important
46:08pour l'Europe
46:08donc ça combine bien
46:09ces deux thématiques
46:10Néanmoins le problème
46:11Nicolas Brault
46:12c'est que ce secteur
46:13de la santé
46:13il est dans le visage
46:14de Donald Trump
46:15qui souhaite
46:15notamment plafonner
46:17le prix des médicaments
46:18aux Etats-Unis
46:18et donc ce secteur
46:19qui est normalement
46:20défensif
46:21ne l'est pas du tout
46:22aujourd'hui
46:23foursièrement parlant
46:25c'est vrai
46:26c'est difficile
46:28de faire la liste
46:29des segments
46:30qui ne sont pas
46:30dans le collimateur
46:32directement
46:33ou indirectement
46:34de l'administration
46:35américaine
46:36donc s'agissant
46:37des groupes
46:38pharmaceutiques
46:39le sujet numéro 1
46:40c'est la capacité
46:42à innover
46:42ça ne dépend pas
46:43de Trump
46:43ça ne dépend
46:46pas de Trump
46:46il se trouve
46:47que les valorisations
46:49basses
46:50qui sont séduisantes
46:51des groupes pharmaceutiques
46:53qui soient suisses
46:54ou d'Europe continentale
46:55ou britannique
46:56donc on a sur notre continent
46:58résultent d'abord
47:00d'une difficulté
47:02à innover
47:02et à trouver
47:03les médicaments
47:05ou les traitements
47:05les solutions
47:06qui vont permettre
47:07d'assurer la croissance
47:08dans 2 ans
47:09dans 3 ans
47:10dans 4 ans
47:10qu'on va arriver
47:11à échéance
47:12des tas de brevets
47:13et de médicaments
47:14qui sont en cours
47:15ensuite il y a
47:16le sujet de Trump
47:17mais ça finit toujours
47:18par faire
47:18aboutir à un accord
47:21le siège
47:24de Novartis
47:26et de Roche
47:27est à Bâle
47:28certains groupes
47:30sont basés à Paris
47:31Sanofi
47:31d'autres en Grande-Bretagne
47:32mais ça fait longtemps
47:33que le marché américain
47:34est leur premier marché
47:35leur premier centre
47:37de recherche
47:39et développement
47:39leur première base
47:41de production
47:41leur première base
47:42de vente
47:43donc
47:44ces groupes
47:46vont arriver
47:46à s'adapter
47:47à cette logique
47:48de Trump
47:48qui a une envie
47:49qui est assez logique
47:50c'est de faire baisser
47:51le coût
47:51pour les américains
47:52donc
47:53alors
47:54ce secteur est défensif
47:55il l'était
47:56de même que
47:58l'agroalimentaire
47:59était très défensif
48:00mais l'agroalimentaire
48:01a en tout état de cause
48:02mal résisté
48:03à la guerre en Ukraine
48:04l'inflation
48:05qui s'en est suivie
48:06et la sensation
48:07qu'ont les consommateurs
48:08du monde entier
48:08c'est pas propre
48:10à l'Europe
48:10que le coût
48:12de l'agroalimentaire
48:13au quotidien
48:13est trop élevé
48:14donc vous voyez
48:15qu'il y a
48:15un jeu de bascule
48:17dans ces approches
48:18sectorielles
48:18qui est parfois
48:19très significatif
48:20en un mot quand même
48:21parce qu'il y a un titre
48:22qui a flanché
48:23la semaine dernière
48:23Nicolas Braum
48:24on n'a vraiment pas
48:24beaucoup de temps
48:25c'est Ferrari
48:25moins 18% de séance
48:27c'est mérité ?
48:30c'est
48:30si vous voulez
48:31c'est justifié
48:32au regard
48:32de la
48:33la guidance
48:35donc
48:35la prévision
48:37de l'entreprise
48:38sur sa trajectoire
48:392030
48:40était
48:41dans les chiffres
48:42énoncés
48:43inférieur de
48:4415%
48:45mais c'est un groupe
48:47qui est historiquement
48:47prudent
48:48c'est un groupe
48:49qui est extrêmement
48:50prudent
48:50c'est un groupe
48:51qui historiquement
48:52a toujours délivré
48:54au-delà
48:55de sa ligne
48:57de sa trajectoire
48:57qu'il s'est fixé
48:58et je crois
49:00que ça n'est pas
49:01plus grave que ça
49:01ça ne me remet pas
49:03du tout en cause
49:04les qualités
49:05de ce groupe
49:05son positionnement
49:07comme un acteur automobile
49:09mais en fait
49:09c'est pas de l'automobile
49:10c'est du luxe
49:12et les valeurs
49:13qui ont été énoncées
49:14à l'occasion
49:14de cette journée
49:15investisseur
49:16confirment que c'est
49:17un groupe
49:18un peu d'exception
49:18donc il ne faut
49:20surtout pas
49:20perdre pied
49:23et vendre
49:24après un ajustement
49:25de cours
49:26comme celui-là
49:27Un dernier mot
49:28quand même
49:28Pierre Blanchet
49:29sur les solutions
49:29d'investissement
49:30là aujourd'hui
49:31chez Amundi
49:32l'univers est vaste
49:34on parle du marché
49:35action depuis tout à l'heure
49:36mais il y a le marché
49:36obligataire
49:37les produits de taux
49:38encore
49:38qui sont toujours
49:39au rendez-vous
49:40quelles sont là
49:41les grandes tendances
49:42que vous voyez
49:42comment ça se passe
49:43chez vous
49:43en termes d'allocations
49:44chez Amundi
49:44dans vos fonds
49:46Sur la partie obligataire
49:47c'est intéressant
49:48d'essayer de capter
49:48le niveau de taux
49:49parce qu'en fait
49:50on est quand même
49:50sur des niveaux
49:51historiquement élevés
49:52si vous regardez
49:53les taux en zone euro
49:53on est à peu près
49:54sur des niveaux
49:55qu'on n'a pas vu
49:55depuis 15 ans
49:56aux Etats-Unis
49:57on est même
49:57sur des niveaux
49:58qu'on n'a pas vu
49:58depuis 20 ans
49:58donc tout dépend
50:01bien évidemment
50:01du type de stratégie
50:02que vous mettez en place
50:03mais je pense que
50:03le fait d'essayer
50:04de capter
50:10est réel positif
50:11c'est-à-dire
50:11le taux moins l'inflation
50:13en fait est positif
50:14pour faire ça
50:15une des solutions
50:16c'est les fonds datés
50:17c'est les fonds en fait
50:18qui fixent un point
50:19sur la courbe
50:20en gros
50:21et qui comportent
50:23dans la durée
50:24et qui vous permettent
50:25d'accéder en fait
50:26à cette performance
50:27donc ça c'est
50:28une façon de le faire
50:29deuxième élément
50:30on pense qu'on va continuer
50:31en fait à avoir
50:32de la pente
50:33c'est-à-dire que
50:34les taux courts
50:35vont probablement
50:36continuer de baisser
50:36c'est vrai aux Etats-Unis
50:37avec la Fed
50:38mais peut-être qu'en zone euro
50:40la BCE devra aussi
50:41changer un peu
50:42son fusil d'épaule
50:42on peut imaginer
50:43qu'elle baisse les taux
50:44en 2026
50:45même si c'est pas
50:46son discours
50:46et donc ça
50:47c'est des stratégies
50:48en fait de pontification
50:49et donc là
50:51on a déjà
50:51deux éléments
50:52qui font l'essentiel
50:54en général
50:54de la performance
50:54des fonds obligataires
50:56donc on pense
50:57que l'obligataire
50:57n'est pas mort
50:58bien au contraire
50:59vu le niveau
51:00de taux d'intérêt
51:01et puis aussi
51:02pourquoi pas capter
51:03le niveau de taux
51:04en France par ailleurs
51:05puisque là
51:05on est sur un spread
51:07qui est élevé
51:07alors on verra
51:08ce que l'avenir nous dira
51:09mais probablement
51:11qu'à
51:11sur ces niveaux de spread
51:13on aura des acheteurs
51:14intéressants
51:15donc voilà
51:15le marché obligataire
51:16à regarder aussi
51:17avec les actions
51:18les clés de diversification
51:19les clés de diversification
51:20chez Autingres
51:21c'est quoi aujourd'hui
51:22Nicolas Brault ?
51:24Elles sont
51:25à la fois
51:26sectorielles
51:28mais avec un focus
51:29sur les meilleurs acteurs
51:30parce qu'au sein
51:31de chaque secteur
51:32vous avez des polarisations
51:33qui sont énormes
51:34elles sont géographiques
51:35bien sûr
51:36en termes de classe d'actifs
51:37mais on est des long-only
51:38donc ça sera vraiment
51:39deux grandes classes d'actifs
51:41Fix Income
51:42et l'obligataire
51:43et puis les actions
51:45peut-être un point
51:46à évoquer
51:46pour la fin d'année
51:48regarder de près
51:50ce qui se passe
51:50sur le dollar
51:51maintenant que le consensus
51:53est très largement
51:54baissier
51:55sur le dollar
51:55on voit que le dollar
51:57ne fait plus de plus bas
51:58et ça
51:59c'est de nature
51:59à pouvoir redistribuer
52:01certaines cartes
52:02sur les différentes classes
52:03d'actifs
52:03d'ici la fin de l'année
52:04si le dollar
52:05cesse de s'affaiblir
52:07et au contraire
52:07se renforce un peu
52:08nous sommes à 1,1620
52:10sur l'euro dollar
52:11et ça c'est quand même
52:12un élément
52:13à prendre en compte
52:14sur la performance
52:15dans un sens
52:15mais comme dans l'autre
52:16c'est à dire que si
52:17le dollar reprend des couleurs
52:18même si votre actif
52:19est du surplace
52:20il va s'apprécier
52:21et ça peut redistribuer
52:22les cartes
52:22en termes de performance
52:23sectorielle aussi
52:24ça sera vraiment
52:25un élément
52:26qu'il faudra suivre
52:26dans ces prochaines semaines
52:28merci beaucoup
52:29à tous les deux
52:29de nous avoir accompagnés
52:30ce matin
52:30Nicolas Brault
52:31directeur associé
52:31et responsable
52:32de la stratégie
52:33d'investissement
52:33de la banque
52:34Autingres
52:34et Pierre Blanchet
52:36responsable des solutions
52:37d'investissement retail
52:38chez Amundi
52:399h56
52:40dans un instant
52:41vous retrouvez
52:42Raphaël Legendre
52:44et ses experts
52:44bonjour Raphaël
52:46quel est le programme
52:47à 10h ?
52:48bon un programme
52:48évidemment très politique
52:50encore une fois
52:50on a le gouvernement
52:51le cornu 2
52:52depuis hier soir
52:5322h
52:54place maintenant
52:55au budget
52:56avec un sujet central
52:57qui sera au coeur
52:59des discussions demain
52:59la réforme
53:00des retraites
53:01puisqu'on aura
53:031, la présentation
53:04du budget
53:04le matin
53:052, le discours politique
53:07général
53:07de Sébastien Lecornu
53:09l'après-midi
53:10à l'étranger
53:10on ira voir
53:11évidemment
53:12ce qui se passe
53:12entre la Chine
53:13et les Etats-Unis
53:14aussi
53:14vous en avez parlé
53:14Étienne
53:15ces nouvelles tensions
53:16commerciales
53:17entre les deux géants
53:18et puis l'enjeu
53:19des terres rares
53:20aussi
53:20et puis enfin
53:21à 11h45
53:22on aura le Nobel
53:23d'économie
53:23ce matin
53:24on va voir
53:24les paris
53:25de nos experts
53:26voilà le programme
53:27les experts
53:2710h-11h
53:28on se retrouve demain
53:29à partir de 9h
53:30la tendance
53:30à la bourse
53:31de Paris
53:31du vert
53:32malgré
53:32le gouvernement
53:34Lecornu 2
53:35et bien
53:35on a un CAC 40
53:36qui progresse
53:36de 0,8%
53:38quand le 10 en français
53:39est stable
53:40à 3,5%
53:42très bonne journée
53:42Good Morning Market
53:45sur BFM Business
53:47BFM Business
53:52BFM Business
53:52BFM Business

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