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  • il y a 7 semaines
Ce vendredi 17 octobre, Anthony Morlet-Lavidalie, économiste chez Rexecode et secrétaire général de BSI Economics, Matthieu Cerrone, trader et fondateur de Galileo Trading, Marie Fournier, DG France de Lupus Alpha Asset Management, Lilian Gaichies, cofondateur de Streamwides, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, et Charles-Henry Monchau, chief investment officer de la Bank Syz, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business. Dans un instant, l'ouverture des marchés européens. Etienne Braque, quelle est l'ambiance ce matin ?
00:13C'est une ambiance assez prudente puisque figurez-vous que la tendance est retournée d'une façon assez impressionnante hier à Wall Street.
00:19Le S&P 500 qui gagnait plus de 2% à l'ouverture a finalement perdu à la clôture 0,6%.
00:25Alors à l'ouverture, tout allait bien. Hier matin, on parlait de TSMC, le titre était dans le vert, toutes les valeurs liées à l'intelligence artificielle également.
00:31Et puis ensuite, vous avez eu plusieurs banques locales américaines qui ont commencé à parler de créances douteuses, notamment Zions qui fait état de 60 millions de pertes sur des créances douteuses.
00:45Alors il y a deux choses. Il y a également le fait que vous avez pas mal d'entreprises, mais c'est le cas en Europe, qui se sont financées à Bakou il y a 4-5 dernières années.
00:51Aujourd'hui, elles doivent se refinancer. La croissance n'est pas forcément au rendez-vous, donc c'est compliqué.
00:56Ajoutez également à cela, Zions parle de fraude, c'est-à-dire des sociétés qui auraient menti sur leurs conditions financières.
01:02Et donc ça réveille, souvenez-vous, l'épisode SVB. C'était en 2023. Il y a eu pas mal de banques locales qui étaient tombées en domino les unes après les autres.
01:11Et donc ça a été prêté à quelques prises de profit hier, notamment sur ce secteur bancaire.
01:15Du côté du CAC 40, on attend un Essilor en failleur.
01:20En pleine forme. Plus 7%. C'était la hausse d'Essilor il y a quelques minutes en préouverture.
01:25Après la publication d'un chiffre d'affaires en hausse de 11% par rapport à l'an dernier au troisième trimestre.
01:31C'est historique. Depuis la fusion d'Essilor Luxottica en 2018, jamais il y a eu une croissance de 11% trimestrielle.
01:37Alors c'est uniquement le chiffre d'affaires. On n'a pas l'ensemble des résultats au troisième trimestre.
01:40Le groupe ne donne pas non plus la part des rebats de méta dans son chiffre d'affaires, mais il faudra parier.
01:46Et le groupe le dit. Ce sont ces lunettes connectées qui ont dopé sa croissance.
01:49Et puis surtout, ce qui épatent les analystes, c'est que vous avez une croissance de plus de 10%,
01:52que ce soit en Amérique du Nord, en Europe, mais aussi en Asie.
01:56Ce qui est quand même assez rare pour le souligner.
01:58On l'a encore vu en début de semaine avec LVMH ou encore Pernod Ricard.
02:01On voit quand même que la tendance reste assez fragile du côté de l'Asie.
02:05Qu'est-ce qu'on attend sur les autres valeurs ?
02:07Eh bien, on va regarder notamment ce qui se passe du côté du secteur bancaire en Europe,
02:12avec donc ce stress qu'il y a eu hier, notamment en ce qui concerne le private equity.
02:17On en reparlera dans les prochaines semaines, mais forcément, il y a pas mal de doutes sur l'ensemble du secteur non coté.
02:22Dans ce contexte, il n'est pas surprenant de voir l'once d'or encore progresser.
02:26Désormais, il faut surveiller les 4 400 dollars sur l'once d'or.
02:30Ça va très vite, on gagne 9% sur l'ensemble de la semaine sur l'once, qui gagne désormais 60% depuis le début de l'année.
02:37Ça montre bien quand même la prudence des investisseurs aujourd'hui.
02:41Le CAC 40 qui ouvre à l'instant, qu'est-ce que ça donne ?
02:43Une baisse de 1,5%, c'est-à-dire bien plus qu'attendu, puisque sur les futurs, il y a une heure, nous étions en baisse de 0,6-0,7%.
02:50Et le CAC 40 qui met en danger les 8 000 points désormais, 8 067 points, alors que hier, nous étions à moins de 100 points du record historique.
02:56On était à moins d'1% en séance du plus haut touché en mars dernier.
03:01Avec les 39 valeurs du CAC 40 qui sont dans le rouge, il en manque une, c'est les 6 lords.
03:06Réservées ?
03:06Dans le vert, qui est réservé, avec notamment pas mal d'ordres qui sont en attente sur cette valeur.
03:12Comme attendu, le secteur bancaire fait grise mine ce matin.
03:15La Société Générale est la plus forte baisse du CAC 40, moins 3% à 54,66 euros.
03:19BNP Paribas c'est également 3% à 75,68 euros, quand AXA de son côté c'est 2,6% à 39,11 euros.
03:27Du côté des taux, ça continue de reculer légèrement sur le disant français qui est à 3,3% sur des plus bas de fin juillet,
03:34quand le dollar fait également là aussi grise mine avec un euro qui se reprend face au dollar.
03:39Nous sommes à 1,1712 sur la parité euro-dollar et donc le CAC 40 qui cède du terrain.
03:43Après deux belles séances, moins 1,5%, 8 058 points, c'est le même tarif sur les autres indices en Europe avec un stock 50 qui perd 1,2%.
03:53On verra ça au fur et à mesure de la séance.
03:55Au menu de Good Morning Market.
03:56Eh bien nous reviendrons notamment sur ce stress bancaire aux Etats-Unis.
03:59Faut-il être inquiet par rapport à cela ?
04:01Ça sera l'une des principales questions de la prochaine heure sur BFM Business et puis le focus du jour aujourd'hui, ça sera le patron de Streamwide qui viendra.
04:08C'est une société qui est cotée à la Bourse de Paris, un peu plus de 200 millions de capitalisation boursière.
04:14Pour faire simple, quand vous bossez dans l'armée ou dans les services de sécurité, vous ne pouvez pas utiliser WhatsApp, il vous faut des applications sécurisées.
04:19Eh bien c'est le métier de Streamwide, nous verrons ça dans Good Morning Market.
04:23Bonne émission, à demain.
04:24À demain, à lundi.
04:27BFM Business présente Good Morning Market.
04:319h05, c'est parti pour Good Morning Market et une tendance négative à la Bourse de Paris, moins 1,3%, 8 080 points.
04:40Et donc Essilor Luxottica qui ouvre sur un record historique à l'ouverture, au-delà des 300 euros, plus 9% pour Essilor Luxottica,
04:47avec donc un chiffre d'affaires bien supérieur aux attentes.
04:50Mais le CAC 40, lui, il est quand même dans le rouge, dans le sillage de Wall Street hier, avec pas mal de doutes, on le disait en préambule,
04:56sur le secteur bancaire aux Etats-Unis, notamment sur les banques locales.
05:01Sachant que deux banques régionales, Zions Bank Corporation, a perdu 13% hier, idem pour Western Alliance,
05:07qui ont fait part de créances douteuses dans leur portefeuille.
05:11Nous en reparlerons tout au long de l'émission, mais tout de suite, on va revenir sur la situation française.
05:14Avec Anthony Morley d'Alvi-Dali, qui est avec nous, économiste chez Rex & Code et secrétaire général de BSI Economics.
05:23Bonjour Anthony Morley d'Alvi-Dali.
05:25En effet, hier on l'a vu, le gouvernement a résisté à la motion de censure.
05:30Bon, maintenant la prochaine étape, c'est le budget.
05:32Tous les yeux sont rivés sur le budget 2026.
05:36Comment vous regardez la situation française d'un point de vue macroéconomique,
05:40sachant que, bon, pour rappel, la croissance cette année en France devrait être inférieure à 1% ?
05:45Tout à fait.
05:47Alors, un budget qui a été proposé, qui est un budget de consensus,
05:51néanmoins, il faut bien avoir en tête qu'on avait fait passer un budget 2025
05:55qui, là aussi, avait été adopté dans la difficulté.
05:59Et c'était essentiellement par une hausse d'impôts qu'on avait,
06:03doit parvenir à réduire le déficit aux alentours de 5,4% en 2025,
06:08avec un point de départ en 2024 qui est à 5,8% de déficit public rapporté au PIB.
06:14Ce qui est assez frappant, c'est de voir que dans la copie qui est proposée par le gouvernement Lecornu,
06:19là encore, on a pour moitié, à minima, des hausses d'impôts pour venir consolider le budget.
06:25Ça montre bien, quand même, en France, toute la difficulté qu'il y a à prendre la mesure d'une dépense publique
06:30qui n'est pas sous contrôle, qui est en grande partie, sur longue période, la résultante de notre déficit public.
06:37Et pour autant, ce sont souvent des hausses d'impôts qui sont proposées pour venir corriger ce déficit.
06:41Alors, on comprend bien la nécessité d'un compromis pour parvenir à ce que le gouvernement ne soit pas censuré,
06:47mais tout de même, on est sur deux années où on est en train, j'allais dire, à pas feutrer,
06:53de rentrer dans un nouveau choc fiscal, un peu comme on l'avait connu, en quelque sorte, à fin 2010, 2011, 2012.
06:59C'est un petit peu ce qu'on est en train de reconnaître en France, mais cette fois, j'allais dire, à contre-sens,
07:04à contre-courant de ce qui se pratique dans le reste de la zone euro.
07:07Donc, c'est assez frappant à souligner.
07:09Et quand on regarde la situation macroéconomique française, au fond, j'allais dire, pour l'instant,
07:14la croissance est relativement résiliente.
07:17Certes, on va faire un petit peu en dessous de 1% de croissance cette année, quelque part entre 0,7% et 0,8%,
07:23mais ça reste quand même positif.
07:25L'économie française n'est pas à l'arrêt.
07:27Et l'année prochaine, pour l'instant, le consensus tourne autour de 0,9%, là aussi légèrement en deçà de notre potentiel.
07:34Mais ça montre qu'on a une forme de résilience.
07:36La question, c'est un petit peu jusqu'à quand, puisque les hausses d'impôts, à la fin,
07:40finissent quand même par alimenter des situations négatives, notamment du côté des entreprises.
07:45Et je pense qu'il faut être vigilant à ce risque.
07:47Et comment expliquer cette forme de résistance de la situation,
07:52sachant qu'en début d'année, il y avait un mot qui revenait souvent, c'était le mot récession,
07:56avec notamment, souvenez-vous, les droits de douane de Donald Trump.
07:59Bon, finalement, pas de récession en vue.
08:02Alors, effectivement, je pense qu'on a quand même un petit peu surjoué l'exagération,
08:05de manière générale, la tonalité, elle a été un petit peu trop négative sur l'économie française.
08:11Et il faut bien voir que la croissance, elle est tirée par certains secteurs et d'autres souffrent beaucoup.
08:16Il est vrai que quand on pense à l'industrie ou la construction, on n'a pas de progression de l'activité.
08:20Donc là, il est réel de parler de stabilité, voire de contraction de l'activité.
08:25En revanche, quand on regarde les services marchands, qui sont le gros du PIB français désormais,
08:30on continue d'enregistrer de l'activité.
08:32Et même si notre écosystème tech est sans commune mesure avec ce qu'on observe aux États-Unis,
08:38on a quand même le visier le plus dynamique d'Europe.
08:42Et ça permet de tirer en partie la croissance française.
08:45Donc attention à ne pas surjouer le tableau négatif ou noircir ce même tableau,
08:50puisqu'on a quand même des temps de l'activité en France qui continuent de progresser.
08:53Et ça, ça doit rester une bonne nouvelle et un cap à tenir pour le gouvernement,
08:58avec notamment peut-être plus d'efforts à faire du côté des baisses de dépenses que des hausses d'impôts.
09:02Sinon, ça va finir par se gripper même dans cet écosystème-là qui est très résilient.
09:06Preuve quand même qu'aujourd'hui, les Français sont prudents.
09:09Le taux d'épargne est sur des records historiques.
09:12Alors bon, si on retire bien sûr la période Covid, on est au-delà des 19%.
09:15C'est bien ça, Anthony Morley-Lavidali ?
09:18Alors tout à fait. On a un taux d'épargne qui est record, mais on vient de publier une étude hier
09:22qui montre qu'en fait, c'est très alimenté par le comportement des retraités.
09:27Quand vous regardez la hausse du taux d'épargne que l'on a eue depuis 2019,
09:3165% s'explique par le simple fait de plus de 65 ans.
09:36Donc en réalité, on a une surépargne qui est très localisée
09:39et qui a été alimentée à la fois par le fait que les pensions ont été largement indexées sur l'inflation,
09:45ce qui n'a pas été le cas, bien sûr, des salaires pour les actifs.
09:48Et que les revenus financiers sont évidemment essentiellement captés là aussi par les retraités
09:53puisque assez logiquement, le patrimoine financier est concentré chez les seniors.
09:58Donc peut-être que là, et on le voit bien, le budget Lecornu le propose,
10:02une année blanche ou une sous-indexation des retraites
10:04est peut-être une des mesures qui à la fois permettraient de faire des économies
10:07et pénaliserait peu la croissance.
10:09Donc je pense que là, on tient une voie ou une piste
10:12qui pourrait être conduite à terme pour consolider les finances publiques françaises.
10:17Dans un instant, nous serons avec Mathieu Serron qui nous attend depuis Galiléo Trading
10:20avec donc cette baisse d'un peu plus d'un pour cent du CAC 40.
10:23Nous reviendrons bien sûr sur les plus 9 pour cent d'ici l'heure
10:25et tout au long de l'émission sur ce stress bancaire
10:28qui est intervenu hier en séance aux Etats-Unis.
10:31Juste pour terminer, Antony Morley-Davis,
10:33juste quand même un mot sur la situation en zone euro,
10:35puisque si on regarde en dehors de nos frontières,
10:38là aussi la situation est assez difficile.
10:42Alors ça dépend où.
10:43Si on regarde l'Espagne, 3% de croissance attendue cette année.
10:46Par contre, du côté de l'Allemagne, là aussi, comme en France,
10:49ça reste fragile à court terme, même s'il y a des espoirs pour l'année prochaine.
10:53Effectivement, hormis l'Espagne qui est une forme d'îlot de croissance en zone euro,
10:57on a une zone euro qui sous-performe, qui est en sous-régime.
11:00Et je pense qu'il y a vraiment, la raison principale,
11:04c'est que probablement on pratique des taux d'intérêt aujourd'hui
11:06qui sont anormalement restrictifs,
11:08alors qu'on a peu de tensions inflationnistes,
11:10voire même on commence à reparler de risques désinflationnistes, voire déflationnistes.
11:15Il est probable qu'une politique monétaire un petit peu plus stimulante
11:18au moment où certains pays comme l'Allemagne
11:21commencent également à relancer la machine budgétaire,
11:25un policy mix, comme on dit, plus favorable,
11:27serait probablement l'une des meilleures choses
11:29que l'on pourrait avoir pour relancer la demande interne en zone euro.
11:33C'est au fond ce qu'appelait à faire Mario Draghi
11:35et je pense que ça serait une excellente manière de procéder.
11:39Voilà, donc petite dose d'optimisme quand même.
11:41La situation n'est pas si catastrophique que cela en Europe.
11:43C'est le message à retenir.
11:45Exactement. Il faut voir des fois le verre à moitié plein.
11:48Merci beaucoup Anthony Morley, la Vidali
11:50de nous avoir accompagné ce matin,
11:51Économie chez Rex & Code et secrétaire général de BSI Economics,
11:55donc sur ce focus de la France et plus globalement de la zone euro.
11:599h13, tout de suite on se penche sur la séance du jour.
12:01Une séance de respiration à la Bourse de Paris
12:05avec un CAC 40 qui cède un peu plus d'un pour cent
12:07dans les premières minutes de cotation
12:09qui met en danger les 8100 points
12:11même s'il vient de les reconquérir de peu.
12:148100 de points pour regarder la tendance avec nous.
12:17Mathieu Serron est avec nous,
12:18trader et fondateur de Galileo Trading.
12:21Merci Mathieu d'avoir répondu à l'appel de BFM Business.
12:24Comment vous regardez ces premières minutes de cotation ?
12:27Le CAC 40 qui était bien parti mercredi avec LVMH,
12:29encore hier, souffle un petit peu ce matin.
12:33Oui, bien parti mercredi,
12:35qui a confirmé hier d'ailleurs,
12:37avec sur le CAC en intégrant les dividendes,
12:40un nouveau record historique.
12:41C'est quand même à souligner.
12:43Quand on regarde l'indice,
12:44lui, on est revenu pour la troisième fois
12:46autour des plus hauts des derniers mois.
12:50CAC qui tente de rattraper son retard
12:55sur les autres indices.
12:56On est à environ 11% de hausse
12:58depuis le début de l'année.
12:59Sur le SP500, autour de 12%.
13:01Le Dow Jones en sous-performance à 8%.
13:04Mais il y a encore beaucoup de retard
13:05sur le Nasdaq et puis sur le DAX
13:07qui progresse depuis le début de l'année
13:09respectivement de 17% et 22%.
13:11Donc moi, ce que me laisse penser ce mouvement,
13:15c'est vraiment de la perplexité.
13:16Je suis perplexe, vous voyez.
13:17Ce que je veux dire,
13:18c'est que j'ai quand même du mal à me projeter
13:20sur une poursuite de la hausse
13:21à partir des niveaux de prix actuels.
13:24On a une résistance assez forte.
13:25On a un contexte global qui est assez pesant.
13:28Et on a une divergence entre ce qui se passe sur le CAC
13:31et ce qui se passe ailleurs.
13:34Je vous disais déjà, mercredi,
13:36oui, la dynamique sur le CAC est haussière.
13:39Mais on a des warnings qui sont allumés
13:40à court terme sur les marchés américains.
13:43Et là, pour l'instant, on a les marchés américains
13:44qui, encore ce matin, sont en train de baisser.
13:47Vous voyez, on a le SP500 qui est en repli de 1,20%
13:49et le Nasdaq qui perd actuellement 1,5%.
13:52Donc on a un CAC qui est porté
13:54par les bonnes publications d'entreprises.
13:57On a commenté ensemble, mercredi, LVMH.
14:00Et si l'or aussi a publié de bons résultats
14:02qui sont salués ce matin,
14:03elle prend 9%, 10% même.
14:06Et par une stabilité politique,
14:10au moins temporaire,
14:11qui est de nature à rassurer les marchés.
14:13Les marchés détestent l'instabilité.
14:14Bon, ben là, on a au moins un semblant, on va dire,
14:17de stabilité à court terme.
14:19Donc dans ce contexte-là,
14:20qu'est-ce que je fais, moi, sur le CAC 40 ?
14:23Pas grand-chose, pour être honnête avec vous.
14:25En revanche, je mets en place des couvertures options
14:27parce que pour moi, c'est évident de faire ça
14:29sur ces niveaux de prêt actuel
14:30dans la mesure où la volatilité sur le CAC
14:33reste tout de même assez basse.
14:35Vous voyez, tandis qu'on a un VIX aux États-Unis
14:36qui est autour de 24%
14:38et qui a encore progressé de 20% hier sur le CAC.
14:41La volatilité implicite se situe plutôt autour des 16%.
14:45Donc il y a des choses à mettre en place
14:47d'un point de vue soit de couverture,
14:50soit pour avoir une approche un petit peu contrarienne.
14:53Mais sur le court terme,
14:54je suis toujours plutôt acheteur sur repli.
14:58Mais vous l'aurez compris,
15:00comme j'estime que le potentiel est quand même assez limité,
15:02que le contexte global est assez compliqué,
15:05je m'abstiens pour l'instant.
15:07En revanche, je vais plutôt aller chercher
15:08soit des opportunités sur les actions,
15:11soit essayer de vendre sur rebond des indices.
15:13C'est ce que je fais depuis le début de la semaine
15:14sur le SP500 et également sur le DAX.
15:17Des réactions qui sont très fortes à Mathieu Serron
15:19aux publications d'entreprises.
15:21LVMH a gagné 12% mercredi
15:22après la publication de son chiffre d'affaires.
15:24Essilor avait bien monté mercredi-jeudi.
15:26Et là, ce matin, le titre reprend 10%.
15:28Au-delà des 300 euros,
15:30on est sur un record historique.
15:31Comment vous regardez d'un point de vue graphique
15:33ce titre Essilor ?
15:35Le parcours est exceptionnel.
15:37Depuis le début de l'année, sur Essilor,
15:39on est sur une progression de 30%.
15:41Et quand on prend du recul,
15:42quand on regarde à 5 ans,
15:44octobre 2020, octobre 2025,
15:47on est sur quasiment 200% de progression.
15:50Donc, on a vraiment eu un game changer
15:52lorsque Meta est entré dans le capital d'Essilor.
15:57et on le voit dans les chiffres ce matin.
16:00C'est vraiment l'innovation
16:01et notamment les lunettes connectées
16:03qui portent l'activité.
16:06Donc, d'un point de vue graphique,
16:07bien évidemment,
16:08on a des tendances de cours moyen et long terme
16:12qui sont haussières.
16:13Il faut essayer d'en acheter sur des replis.
16:15Mais bien évidemment, là,
16:16nous ne sommes pas sur des niveaux exploitables.
16:19Donc, pour ceux qui en ont,
16:20ils apprécient.
16:21Et puis, il faut laisser porter
16:22parce que pour l'instant,
16:23il n'y a pas le moindre warning.
16:24Et pour ceux qui n'en ont pas, comme moi,
16:26guetter des replis.
16:28Pour l'instant, on en est loin.
16:29Mais si jamais les marchés se mettent à freiner
16:30et si jamais on a une respiration,
16:33notamment aux US,
16:34peut-être qu'à ce moment-là,
16:35nous aurons une opportunité d'entrer
16:36à des cours plus sympathiques.
16:38À l'inverse,
16:39est-ce qu'il faut ramasser les couteaux qui tombent ?
16:41Je pense notamment à Pernod Ricard
16:42qui a néanmoins bien rebondi.
16:44Malgré une publication assez mitigée,
16:47le titre est en hausse de plus de 3%.
16:49Nous sommes à 1,5% de baisse ce matin
16:51sur ce titre, Pernod Ricard,
16:53à 85,40 euros.
16:55Oui, je trouve que Pernod,
16:56c'est une valeur qui mérite qu'on s'y intéresse,
16:58qui est délaissée depuis plusieurs mois.
17:01La publication d'hier,
17:03bien pas très optimiste,
17:04a rassuré avec, vous le disiez,
17:06une hausse de 4%.
17:07Le groupe prévoit désormais
17:09une amélioration des tendances
17:10en chiffre d'affaires organique
17:11à partir du deuxième semestre,
17:13tout en prévenant que 2025-2026
17:15restera une année de transition.
17:18Donc, dans ce contexte-là,
17:20moi, je trouve qu'on est sur une valeur
17:22qui, désormais, n'est pas très chère.
17:24On est en plus sur un niveau graphique intéressant.
17:27On a une zone support assez forte.
17:30Moi, j'ai commencé à rentrer un petit peu
17:31sur la valeur, notamment avec une stratégie option,
17:33une vente de put spread.
17:34Donc, je suis une stratégie vendeuse d'options
17:36pour jouer un potentiel de baisse épuisée,
17:38mais avec un risque limité
17:39au cas où ça part en vrille,
17:40parce qu'on ne peut pas non plus l'excluer.
17:42On a une dynamique de fonds
17:43qui reste baissière.
17:44Et en revanche, pour renforcer
17:46ou éventuellement acheter le titre,
17:47je vais guetter un signal graphique technique.
17:51Pour l'instant, il n'y en a pas,
17:52mais on pourrait en avoir un agressif
17:54au-dessus de 87.
17:55Hier, on a flirté avec cette zone-là.
17:57Donc, agressivement,
17:58pourquoi pas surveiller ce niveau-là.
18:00Et sinon, ensuite,
18:01il faut se laisser porter
18:01par des indicateurs techniques
18:03pour jouer à ce moment-là
18:04un véritable retournement.
18:05On va dire que, pour l'instant,
18:06nous sommes sur un gros support sur Pernault,
18:09dans une phase de pause.
18:11Mais c'est une valeur qui,
18:13sur le fond,
18:13reste pas chère
18:15avec un potentiel d'appréciation intéressant.
18:17Merci beaucoup, Mathieu.
18:18Mathieu Serron nous a raccompagné ce matin,
18:19trader et fondateur de Galileo Trading,
18:21pour faire un point sur les indices,
18:22sur Essilor,
18:23qui est donc la seule hausse
18:25avec Danone ce matin du CAC 40,
18:26plus 10% pour Essilor
18:28à 304,20 euros
18:30après la publication
18:31de son chiffre d'affaires.
18:32Nous parlerons également,
18:33bien sûr,
18:34tout au long de l'émission,
18:35notamment dans la deuxième partie
18:36des banques régionales américaines,
18:38notamment Zions Bank Corporation,
18:39qui a perdu plus de 13%.
18:41Idem pour Western Alliance
18:42à la clôture,
18:44avec notamment
18:44deux groupes bancaires
18:46qui ont fait part
18:46de leurs inquiétudes,
18:47en tout cas d'une certaine
18:48forme de prudence
18:49sur certaines
18:51de leurs obligations,
18:53avec notamment ce matin,
18:54pareil coché,
18:55l'ensemble du secteur bancaire
18:56en Europe
18:56qui recule.
18:57Société Générale
18:58perd 4,5%,
18:59moins 3,5%
19:00pour BNP Paribas
19:01à 75,27 euros.
19:05Mais juste avant,
19:06on va revenir sur la situation
19:07en Allemagne.
19:08Est-ce qu'il faut encore regarder
19:09les valeurs allemandes
19:10après leur très beau parcours ?
19:11Réponse ce matin
19:12avec Marie Fournier,
19:13directrice générale France
19:14de Lupus Alpha Asset Management.
19:16Bonjour Marie Fournier.
19:18Bonjour Étienne.
19:18Merci d'être avec nous ce matin.
19:20Alors,
19:20Lupus Alpha Asset Management,
19:23c'est une société
19:24de gestion allemande,
19:26donc vous connaissez très bien
19:27ce segment
19:28des valeurs allemandes.
19:30Alors,
19:30on le rappelle,
19:30depuis le début de l'année,
19:32eh bien,
19:32le DAX gagne
19:33plus de 20%,
19:35grâce notamment
19:36au secteur de la défense.
19:37On ne va pas revenir
19:38sur iMetal
19:38et sur l'ensemble
19:39du secteur de la défense
19:39et aussi SAP
19:40dans le secteur de la tech
19:41qui profite
19:43à l'indice allemand.
19:44Mais regardons plutôt
19:45les petites et moyennes
19:46valeurs allemandes.
19:47Il y a beaucoup d'attentes
19:47par rapport à ces valeurs
19:49avec le fameux plan de relance
19:50de Fred Smertz.
19:52Tout à fait.
19:53Je pense qu'effectivement,
19:55le début d'année
19:55est très bon
19:56pour les petites et moyennes
19:57capitalisations allemandes.
19:58On a une situation
20:00de retournement
20:01aujourd'hui économique
20:02en Allemagne.
20:04Comme vous le savez,
20:04les petites et moyennes valeurs
20:05sont des valeurs exposées
20:07au marché domestique.
20:08Donc, il est très important
20:09de créer les conditions
20:11de ce retournement
20:13de croissance.
20:14L'Allemagne amorce
20:15un nouveau cycle
20:16d'investissement public
20:17qu'on n'a pas vu
20:18depuis près de 20 ans
20:19maintenant.
20:20Donc, c'est un vrai changement
20:23au niveau
20:23de la dépense publique.
20:26on commence à voir
20:29et ça, c'est plutôt positif
20:30des signes de retournement
20:32au niveau de la croissance.
20:33Vous savez que l'Allemagne
20:34vient de connaître
20:35plusieurs trimestres
20:36de légères récessions,
20:38stagnations,
20:39mais bon,
20:39on peut avoir le mot
20:40récession sans problème.
20:43Et il semblerait
20:43que le troisième trimestre,
20:44quatrième trimestre,
20:46on revienne
20:46à une croissance
20:47légèrement positive.
20:48Donc, c'est plutôt
20:49encourageant
20:50pour toute la cote
20:51des petites et moyennes valeurs.
20:52Et puis surtout,
20:53si on en revient
20:54à nos secteurs
20:55de la gestion d'actifs,
20:57après six années
20:58de sortie de capitaux
20:59en Allemagne,
21:012025,
21:02c'est le retour
21:04des capitaux
21:05sur les petites
21:05et moyennes valeurs.
21:07Plus de 3,5 milliards
21:08de collectes
21:08depuis le début de l'année,
21:10ce qui est assez impressionnant.
21:11Alors,
21:12la grande question,
21:13c'est de la collecte
21:14très passive pour l'instant,
21:15principalement des ETF.
21:17Mais la grande question,
21:18c'est si cette coalition
21:19est capable
21:19de renouer
21:20avec la croissance
21:21économique en Allemagne
21:23sur une période
21:24de long terme
21:25avec de la stabilité,
21:27à un moment donné,
21:28on a espoir
21:29que cet argent passif
21:30vienne se déverser.
21:32L'argent passif,
21:33c'est de l'argent tactique,
21:34qu'il vienne se déverser
21:35sur des stratégies
21:37de conviction,
21:38des fonds actifs
21:39avec une dominante
21:40beaucoup plus long terme.
21:42Donc,
21:42que ça vienne ruisseler
21:43dans le petit
21:44et moyenne valeur.
21:45D'ailleurs,
21:45encore hier,
21:46le chancelier
21:46a appelé à la création
21:47d'une bourse européenne,
21:48d'un marché des capitaux
21:50pour financer justement
21:51ce fameux plan de relance.
21:52Alors,
21:53la bourse est toujours
21:53de l'anticipation,
21:54ce n'est pas pour rien
21:55si le MDAX,
21:56l'indice allemand
21:57des petites et moyennes valeurs,
21:58gagne 15%
21:59depuis le début de l'année.
22:00Est-ce qu'aujourd'hui,
22:01toutes ces nouvelles
22:02sont dans les cours
22:03où il y a encore
22:04un potentiel de hausse ?
22:06Alors,
22:06moi,
22:06je pense qu'il y a
22:07complètement un potentiel
22:08de hausse,
22:08c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
22:09les valorisations
22:11restent encore très attractives
22:13sur le MDAX.
22:15Je vous prends les chiffres
22:16par rapport à fin 2021,
22:17on était à près de 18 fois
22:18les bénéfices.
22:20Aujourd'hui,
22:20on est à 16 fois,
22:21donc on a encore
22:21de la marge de manœuvre
22:22et surtout,
22:23si on voit la croissance
22:24revenir au niveau
22:26des entreprises allemandes,
22:27il est certain
22:28qu'on verra
22:29toutes ces métriques
22:30s'améliorer.
22:31Si on en vient
22:31au small,
22:32donc au petit,
22:33le SDAX,
22:35là,
22:35on est carrément
22:36sur des écarts
22:36de valeur délirants.
22:39Fin 2021,
22:40je crois qu'on était
22:40dans les 12 fois
22:41les bénéfices
22:41et aujourd'hui,
22:42on est...
22:42Pardon,
22:43aujourd'hui,
22:43on est à 12 fois
22:43les bénéfices
22:44et en fin 2021,
22:45on était plutôt
22:45à 18 fois les bénéfices.
22:46Donc,
22:46on a encore
22:47des écarts
22:47à aller chercher
22:48qui sont énormes.
22:49Je pense que
22:50la performance
22:50du début d'année
22:51est très bonne,
22:52mais c'est une performance,
22:53comme je vous le disais
22:53tout à l'heure,
22:54très réactionnelle
22:55à ce plan
22:56qui est arrivé
22:57un peu de nulle part
22:58et il y aura
23:00une deuxième phase,
23:02je pense,
23:03probablement début
23:042026,
23:06premier semestre
23:062026.
23:07Si les trimestres
23:09de croissance
23:09s'enchaînent,
23:11qu'il y a
23:12une forme
23:13de validation
23:15de ce plan,
23:17de l'impact
23:18que ça peut avoir
23:18sur l'économie,
23:19je pense qu'on verra
23:20d'autres belles histoires
23:23de performances
23:24dans le marché allemand.
23:25Et ça,
23:25c'est sûr.
23:26Comment aujourd'hui
23:26on peut jouer
23:27ce marché allemand
23:28sur les petites valeurs ?
23:29Parce que c'est un segment
23:29qui est très vaste,
23:31comme vous l'avez souligné,
23:32il y a énormément
23:32de valeurs,
23:33bien plus qu'en France.
23:34D'ailleurs,
23:34c'est bien pour ça
23:35qu'on parle souvent
23:35du Mittelstand,
23:36du côté de l'Allemagne,
23:38ce tissu économique
23:39composé d'énormément
23:40de petites et moyennes sociétés,
23:43avec notamment
23:43le secteur
23:44de l'infrastructure
23:45qui a été beaucoup joué
23:46puisque dans ce fameux
23:47plan de relance,
23:48il est question
23:48de construire
23:49du logement,
23:51des bâtiments,
23:51des routes,
23:52des ponts,
23:52etc.
23:52Et là-dessus,
23:53il y a beaucoup
23:53de valeurs notamment.
23:54Il y a beaucoup de valeurs.
23:57Le segment de l'infrastructure,
23:58si je dois vous donner
23:58un chiffre,
23:59c'est 27 titres.
24:00Donc c'est beaucoup de valeurs,
24:01mais surtout,
24:01ce qu'il faut regarder,
24:02c'est les valeurs
24:03de deuxième rang.
24:04C'est-à-dire que ce sont
24:04des fournisseurs,
24:06des sous-traitants
24:06de cette industrie
24:07qui vont apporter des solutions
24:08mais qui ne travaillent pas
24:09uniquement avec le secteur
24:10de l'infrastructure.
24:12C'est-à-dire qu'il faut voir
24:12que ce plan de dépense
24:13va commencer par ruisseller
24:15par les valeurs
24:15directement concernées,
24:16par des carnets de commandes
24:17qui après,
24:18elles-mêmes,
24:18vont passer commande
24:20chez des sous-traitants,
24:20chez des fournisseurs.
24:21Donc on parle de valeurs
24:22de premier rang,
24:23deuxième rang
24:23et ensuite troisième rang.
24:25C'est cet effet ruissellement
24:26qui est attendu en fait
24:27en 2026
24:28de ces premières dépenses
24:29de cette année.
24:30Quelques exemples
24:31de convictions peut-être
24:32chez Lupus Alpha
24:33aujourd'hui
24:33dans vos portefeuilles ?
24:35Oui, bien sûr.
24:35Je peux vous donner
24:36un exemple
24:36d'une valeur
24:37de deuxième rang
24:38de l'industrie
24:39de la défense,
24:40Deutz AG,
24:42qui est une société
24:44qui opère,
24:45qui fabrique
24:45des moteurs
24:46à haute teneur technologique.
24:48D'accord ?
24:48Donc Deutz fait des moteurs
24:50pour tout type d'industrie
24:51et ils ont une division
24:52sur les véhicules militaires.
24:54Et donc,
24:54c'est une petite cap,
24:56c'est 1,3 milliard
24:57de capitalisation,
24:58donc on est sur
24:58une petite capitalisation.
25:01Et donc,
25:02cette division
25:03sur les véhicules militaires
25:04a complètement
25:05à des chiffres
25:06de croissance
25:07aujourd'hui
25:07extrêmement important.
25:09C'est une très belle
25:10performance
25:11depuis l'année,
25:12plus de 117%.
25:13Donc,
25:13ça reste une société
25:15avec énormément
25:16de potentiel
25:16parce qu'ils sont
25:17complètement leaders
25:17sur leur marché,
25:19ces marchés de niche
25:20et leaders.
25:21Mais il faut diversifier,
25:22il n'y a pas que la défense,
25:23j'imagine.
25:23Il y a l'infrastructure aussi.
25:25Et là,
25:25typiquement dans l'infrastructure,
25:27deux, trois valeurs
25:27peut-être en portefeuille
25:28chez vous ?
25:29Bien sûr.
25:29Alors,
25:30on a dans l'infrastructure
25:31une valeur très intéressante
25:33qui s'appelle
25:33Bill Finger,
25:34qui ne...
25:35Alors,
25:35on est sur une grosse
25:36petite cap,
25:37pas encore mi-cap,
25:39on est à 3,3 milliards
25:40de capi.
25:41C'est une société
25:41qui opère
25:42dans le secteur
25:43de la construction.
25:44Alors,
25:44ils ont une spécificité,
25:45c'est la seule société
25:46à être capable
25:46d'opérer
25:46sur toute la chaîne
25:47de valeur
25:48du secteur
25:48de la construction.
25:49Du consulting
25:50au départ
25:50pour vendre le projet,
25:52sur l'ingénierie,
25:54ils opèrent
25:55sur la digitalisation
25:56du chantier,
25:57sur de l'assemblage,
25:58enfin vraiment,
25:59ils opèrent
25:59sur toute la chaîne
26:00de valeur
26:00avec une haute
26:01teneur technologique.
26:04Et Bill Finger,
26:05en fait,
26:05pareil,
26:06c'est une très belle
26:07paire depuis l'année,
26:07on est à plus de 110%,
26:08et surtout,
26:10encore beaucoup
26:10d'optionalité
26:11sur la valo,
26:11on est à 20 fois
26:12les bénéfices,
26:13sur une boîte
26:13qui potentiellement
26:14devrait voir ses chiffres
26:15de croissance
26:16beaucoup s'améliorer,
26:18très beaux chiffres
26:19de croissance,
26:19mais avec en plus
26:20ses dépenses d'infra
26:20qui commencent en 2026,
26:22qui devraient voir
26:23en fait pas mal
26:24d'options aussi
26:25pour l'année prochaine.
26:26Voilà quelques exemples
26:27de titres
26:28que vous détenez
26:28chez Lupus Alpha
26:30Asset Management.
26:31Merci beaucoup
26:31Marie Fournier,
26:32directrice générale
26:33de cette maison
26:34de gestion allemande,
26:35donc pour faire
26:36un petit focus
26:37sur le Mittelstand,
26:38sur les petites
26:39et moyennes valeurs
26:39allemandes,
26:40et donc ce M-Dice
26:41qui gagne toujours
26:4215% depuis le début
26:43de l'année,
26:44même si comme vous
26:44l'avez souligné,
26:45il ne l'a pas retrouvé
26:46ses plus hauts,
26:46loin de là,
26:47puisque nous sommes
26:47toujours à moins 20%
26:49depuis 2021.
26:51Très courte pause,
26:51on se retrouve dans un instant,
26:53tiens,
26:53on va toujours parler
26:53des petites et moyennes valeurs
26:54puisque nous serons
26:55avec le cofondateur
26:56de Streamwide
26:56qui va revenir
26:57sur l'accord
26:58qu'il a conclu
26:59avec le fournisseur
27:01de télécom aux Etats-Unis,
27:02AT&T,
27:03bien sûr qu'on ne présente plus
27:04et puis ensuite
27:04nous serons avec
27:05Alexandre Baradez
27:06et Charles-Henri Manchot
27:07pour revenir
27:07sur cette baisse
27:08du CAC 40 de 0,8%
27:10et sur ce retour
27:11de la volatilité
27:12avec donc un nouveau stress
27:13aux Etats-Unis
27:14sur les banques régionales
27:15qui ont fait part
27:16notamment d'une certaine
27:17forme d'inquiétude
27:18sur certaines créances douteuses.
27:19On voit cela dans un instant,
27:20à tout de suite.
27:202ème partie
27:29de Good Morning Market
27:30dans un instant
27:31nous serons avec
27:31le cofondateur
27:32de Streamwide.
27:33Juste avant,
27:33je vous donne
27:34la tendance
27:34à la bourse de Paris.
27:35le CAC 40 recule un petit peu
27:36après un bon début de semaine.
27:38Il cède 0,8%.
27:398120 points,
27:40c'est bien la preuve
27:41que c'est le retour
27:41de la volatilité
27:42puisqu'à l'ouverture
27:42on perdait plus de 1,5%.
27:44A souligner l'envolée
27:46de Essilor Luxottica
27:47qui gagne désormais
27:47plus de 11%
27:48sur un record historique
27:49à 308 euros
27:50après la publication
27:51de son chiffre d'affaires
27:52qui était meilleur
27:53qu'anticipé.
27:54Et surtout,
27:55vous avez les valeurs défensives
27:56qui surperforment
27:57très clairement ce matin.
27:58Danone ou encore Hermès
27:59progressent alors qu'à l'inverse
28:01le secteur bancaire
28:02est dans le rouge
28:03dans le sillage de la séance
28:04d'hier aux Etats-Unis
28:05avec nous en reparlerons
28:06dans une dizaine de minutes
28:07un nouveau stress
28:08sur les obligations
28:09des petites sociétés américaines
28:12Société Générale, BNP
28:13ou encore Crédit Agricole
28:14cède entre 3 et 2%.
28:16Mais juste avant
28:19c'est le focus du jour
28:20comme chaque vendredi
28:20un dirigeant d'entreprise
28:22vient nous parler
28:22de son métier
28:23de son entreprise
28:24et ce matin
28:24c'est Lilian Gheshi
28:25qui est avec nous
28:26cofondateur de Streamwide
28:27Bonjour Lilian Gheshi
28:28Bonjour
28:28Merci d'être avec nous ce matin
28:30Alors Streamwide
28:31c'est une mid-cap française
28:32vous êtes coté à Paris
28:34c'est un peu plus de 200 millions
28:35de capitalisation boursière
28:36vous êtes rentré en bourse
28:37en 2007
28:38et votre métier
28:39c'est de fournir
28:41des solutions sécurisées
28:43pour des entreprises
28:45mais aussi des militaires
28:48mais aussi en fait
28:49tout ce qui est
28:49communication critique
28:51en fait
28:51pour faire simple
28:52quand on est sur
28:53des communications critiques
28:54on ne va pas sur Whatsapp
28:55on va sur des applications
28:56telles que Streamwide
28:57exactement
28:57alors en fait
28:58les communications critiques
28:59c'est les communications
29:01qui sont absolument nécessaires
29:02indispensables
29:03à l'exécution
29:04de missions sur le terrain
29:05et dans certains cas
29:07des vies humaines
29:08peuvent en dépendre
29:09donc c'est la communication critique
29:10vous la voyez aujourd'hui
29:12à travers
29:13comme vous voyez
29:13un policier
29:14un gendarme
29:15un pompier
29:15à travers le walkie-talkie
29:17qui est un peu
29:17l'outil classique
29:18de communication critique
29:19et qui nécessite
29:21une évolution
29:22puisque en gros
29:23le walkie-talkie
29:24c'est type 2G
29:26c'est un réseau
29:26qui certes est très fiable
29:28et très sécurisé
29:28mais qui offre
29:29des services très limités
29:30donc le push-to-talk
29:32on appuie et on parle
29:32et ça ne fait pas
29:33vraiment autre chose
29:33et en fait
29:34ces outils
29:35sont en train d'évoluer
29:36vers des outils
29:37basés sur smartphone
29:38et donc nous
29:39notre métier
29:39c'est de fournir
29:40des logiciels
29:41donc en particulier
29:42une application
29:42qui va être sur un smartphone
29:44et qui va permettre
29:45l'évolution
29:45de ces communications critiques
29:46donc garder cette sécurité
29:48cette nécessité
29:50d'être à 100% disponible
29:52parce que des vies humaines
29:53sont en jeu
29:53mais avec les services
29:55qu'on a sur un smartphone
29:57c'est-à-dire
29:57les services multimédia
29:58la vidéo
29:59le chat
30:00et la géolocalisation
30:01qui sont des outils
30:03aujourd'hui extrêmement pratiques
30:04dans la mise en oeuvre
30:05concrète des missions
30:06alors il y a eu
30:07un game changer
30:07pour vous cette année
30:08c'est la preuve
30:09notamment
30:10de votre envolée
30:11de cours de bourse
30:12depuis le début de l'année
30:12c'est ce partenariat
30:14avec AT&T
30:15qui est un opérateur
30:17américain
30:18et donc vous avez fait
30:19un partenariat avec eux
30:20pour proposer vos services
30:21aux Etats-Unis
30:22tout à fait
30:23alors en fait
30:23le partenariat avec AT&T
30:25que nous avons annoncé
30:26concerne les services
30:28fournis aux forces
30:29de sécurité intérieure
30:30donc on parle de clients
30:31qui sont les forces de police
30:33les Etats-Unis
30:34c'est un système fédéral
30:36et très décentralisé
30:38donc à la fois
30:38les shérifs des petites villes
30:41le FBI
30:41les polices d'Etat
30:43et toutes ces agences
30:44qui vont utiliser un réseau
30:46qui s'appelle FirstNet
30:47où donc le gouvernement fédéral
30:49américain subventionne
30:51et a confié à AT&T
30:52la mise en oeuvre
30:52de ce réseau
30:53et donc sur le réseau
30:54FirstNet
30:54AT&T nous a choisi
30:55pour proposer notre application
30:57sur les smartphones
30:58des forces de sécurité intérieure
31:00et des forces
31:00globalement
31:02de ce qu'on appelle
31:03les force responders
31:04donc il y a aussi
31:05tout ce qui est
31:06services d'urgence
31:07pompiers
31:08et l'équivalent du SAMU
31:10sur l'intégralité
31:11du territoire
31:12des Etats-Unis
31:12Et comment vous avez réussi
31:13à les convaincre
31:14face à d'autres acteurs
31:15américains
31:16j'imagine
31:17sachant que là
31:18on est sur des services critiques
31:19comme vous l'avez dit
31:20avec des informations confidentielles
31:22qui passent sur vos services
31:24comment avec un drapeau
31:25non américain
31:26vous avez réussi
31:26à convaincre aujourd'hui
31:27AT&T ?
31:28Alors en fait
31:29on doit ce succès
31:30à un succès précédent
31:32qui était qu'on a été utilisé
31:33et déployé
31:34sur l'intégralité
31:35des forces de sécurité intérieure
31:36pour les Jeux Olympiques
31:37et en fait
31:38comme vous le savez tous
31:40les Jeux Olympiques
31:41ça s'est très bien passé
31:42à la fois d'un point de vue
31:43du contenu sportif
31:44et festif
31:45mais aussi d'un point de vue
31:46sécuritaire
31:47je vous rappelle
31:47qu'il y avait beaucoup de craintes
31:49sur ce qui pouvait se passer
31:50au moment des Jeux
31:51et notre solution
31:52a été déployée
31:53sur le ministère de l'Intérieur
31:54en France
31:54sur l'intégralité
31:56des forces de sécurité
31:56qui ont coordonné les Jeux
31:57donc c'était une carte de visite
31:59assez extraordinaire
32:00et on a prouvé
32:01que cette technologie
32:02elle était solide
32:03et elle était
32:04combat proven
32:05ce qui est très très important
32:06dans le domaine
32:06de la sécurité
32:07et de la défense
32:07c'est de montrer
32:08qu'effectivement
32:09sur le terrain
32:09on a eu un vrai succès
32:10et c'est ce succès-là
32:12qui a tiré l'attention
32:13d'ATT vers notre solution
32:14il cherchait
32:14à développer
32:16une application
32:16de mission critique
32:18et c'est comme ça
32:19qu'il nous a remarqué
32:20on était présent
32:21aux Etats-Unis précédemment
32:22on n'est pas notre
32:23c'est pas notre premier pas
32:24sur le territoire américain
32:25on a une filiale
32:26depuis plus de 10 ans
32:27mais c'est ça
32:28qui a été le game changer
32:29qui nous a permis
32:30d'avoir une vraie carte de visite
32:32pour attaquer
32:33le marché nord-américain
32:34c'est quoi maintenant
32:34la prochaine étape
32:35en termes de services
32:36comme vous en avez parlé
32:37tout à l'heure
32:38désormais
32:38il n'y a plus que de la voix
32:40ça passe par les messages
32:41ça passe par de la vidéo
32:42et puis surtout
32:43en fait vous avez un nombre
32:44de clients qui sont multiples
32:45vous avez parlé
32:46des services de sécurité
32:47mais ça peut être des sociétés
32:48vous êtes présent
32:49dans bon nombre d'activités
32:50on est présent
32:51dans tous les métiers critiques
32:52donc il y a aussi
32:52le marché entreprise
32:53y compris à l'Amérique du Nord
32:55qui est très intéressant pour nous
32:56donc on parle des sites
32:57type Cveso
32:58donc potentiellement
32:59où il y a des systèmes
33:01qui peuvent être dangereux
33:02donc c'est autant
33:03des usines d'ammoniaque
33:04par exemple
33:05que des centrales nucléaires
33:06on est aussi utilisé
33:08pour les centrales nucléaires
33:08en France par exemple
33:09donc diversification
33:11en termes de marché
33:12c'est vraiment la prochaine étape
33:13ce deal avec ATT
33:14c'est juste le début de l'histoire
33:15c'est-à-dire qu'aujourd'hui
33:16on a un accord de distribution
33:17mais comme je vous l'indiquais
33:19il faut encore aller déployer
33:20et que ATT aille vendre
33:22et déployer le service
33:23sur les multiples entités
33:25de sécurité intérieure
33:25c'est un marché considérable
33:27l'Amérique du Nord
33:28puisqu'on a
33:28plus de 6 millions
33:29avec ATT
33:30de clients adressables
33:32sur le marché
33:32de la sécurité intérieure
33:33mais on est juste
33:35au début de l'histoire
33:36donc la suite pour nous
33:37c'est vraiment
33:38la diversification à la fois géographique
33:40et en termes de services
33:41et un petit mot
33:42sur la technologie
33:43on est en train
33:44effectivement de voir
33:45les sujets liés à l'IA
33:47qui arrivent
33:47dans ces missions critiques
33:48alors avec beaucoup de prudence
33:49mais il y a aussi
33:50un déploiement technologique
33:53qui est très important
33:54pour nous
33:55dans les années à venir
33:56Merci beaucoup
33:56Lilian Gachin
33:57de nous avoir rejoint
33:58ce matin en plateau
33:59cofondateur de Streamwide
34:01pour revenir donc
34:01sur ce partenariat
34:03que vous avez signé
34:04il y a quelques jours
34:04avec NTAT
34:05et pour revenir
34:06sur cette formidable
34:08envolée boursière
34:09de votre titre
34:10même si on le rappelle
34:11vous êtes coté depuis 2007
34:12attention
34:1325% de flottant
34:14pour nos investisseurs
34:15qui nous écoutent
34:16puisque vous êtes un groupe
34:17qui est détenu
34:18en grande partie
34:19par les dirigeants
34:20et par les fondateurs
34:219h38 comme chaque jour
34:23à cette heure-ci
34:24c'est l'heure du focus du jour
34:25Face à face ce matin
34:28avec Alexandre Baradez
34:29en plateau
34:29chef analyste d'IG
34:30bonjour Alexandre
34:31merci d'être avec nous
34:32ce matin en plateau
34:33et à distance
34:34Charles-Henri Monchot
34:35chef des investissements
34:36de la banque CISE
34:38bonjour Charles-Henri Monchot
34:39merci également
34:40d'être avec nous ce matin
34:41alors bon
34:42on devait parler
34:42de plein de sujets
34:43et puis il y a un sujet
34:44là qui vient à nous
34:45ce matin
34:45et il a eu un impact
34:46direct sur la clôture
34:48d'hier soir à Wall Street
34:49et également sur
34:50le secteur bancaire
34:51c'est à nouveau
34:51un stress Alexandre
34:53sur les banques régionales
34:55américaines
34:56ça rappelle l'épisode
34:57de 2023
34:58avec notamment
34:59SVB et Concer
35:00avec notamment
35:01hier
35:02deux banques régionales
35:03dont Zions
35:04qui a perdu plus de 10%
35:05à la clôture
35:06qui dit
35:07en fait on a 60 millions
35:08de crédits
35:09mais en fait
35:10on ne va sûrement pas
35:10récupérer notre argent
35:11oui c'est ça
35:12ça fait écho
35:13à ce qui s'est passé
35:13effectivement
35:14il y a quelques années
35:14et il faut aussi se rappeler
35:16que quelques jours
35:17avant cette annonce
35:17de cette banque régionale
35:18vous avez également eu
35:20des défauts
35:20de deux entreprises américaines
35:22dans le secteur auto
35:23un équipement entier
35:24d'un côté
35:24de l'autre côté
35:25une société spécialisée
35:26dans les crédits auto
35:27subprime
35:27donc là aussi
35:28quelques thèmes
35:28qui reviennent
35:29et donc on voit
35:30que la composante crédit
35:31commence à revenir
35:32un petit peu aux Etats-Unis
35:32c'est-à-dire la composante crédit
35:33mais dans le sens
35:34risque de défaut
35:35de certaines entreprises
35:36et qu'on commence
35:36à voir réapparaître
35:37dans un environnement
35:39où même si la Fed
35:40a commencé à rebaisser
35:41un petit peu les taux
35:41et va probablement
35:42les rebaisser à nouveau
35:43à la fin de ce mois-ci
35:43et bien on a malgré tout
35:44un environnement de taux
35:45qui reste aux Etats-Unis
35:46relativement élevé
35:47et donc on commence
35:48à avoir des petites failles
35:49sur le crédit
35:49et je dirais que
35:51le patron de JP Morgan
35:52a aussi joué un petit rôle
35:53peut-être dans cette évocation
35:55de la situation
35:55parce que lorsqu'ils ont publié
35:57un résultat il y a quelques jours
35:58un résultat excellent
35:59donc toutes les banques américaines
36:00et très grosses banques
36:01qui ont publié
36:01c'était mardi
36:02c'est particulier
36:03voilà
36:03mais le patron de JP Morgan
36:04la Camus
36:05et d'autres banques américaines
36:06comme Jeffreys notamment
36:07ont eu des pertes
36:09associées à ces faillites
36:10des deux entreprises
36:12du secteur auto
36:13et il a dit
36:13on a connu
36:1412 à 14 années
36:16de croissance
36:16dans le secteur
36:18du crédit privé
36:19et donc
36:20nous sommes peut-être
36:21effectivement arrivés
36:21à un moment
36:22un peu charnière
36:23où en gros
36:23on va arriver
36:24à un moment
36:24peut-être un petit peu
36:25de tassement
36:27de ce marché
36:27et voilà
36:29donc je dirais
36:30que cette petite phrase
36:30aussi de JP Morgan
36:31alors on sait que
36:32Diamond n'en est pas
36:33sa première phrase
36:34il a toujours des phrases
36:34comme ça
36:35parfois qui s'avère juste
36:36parfois fausse aussi
36:37on se souvient de la vie
36:38qu'il avait sur les cryptos
36:38ou d'autres
36:39mais là c'est un domaine
36:40qu'on est quand même
36:41très bien
36:41et la partie crédit
36:43et donc voilà
36:44je dirais qu'il y a
36:44une petite ambiance
36:45comme ça
36:46sur le marché
36:46qui commence à arriver
36:47il y a un membre de la Fed
36:48aussi qui a évoqué
36:49la question
36:50des marchés monétaires
36:51on sait que
36:52dans une phase
36:53où les marchés
36:55ont beaucoup grimpé
36:56où l'activité était forte
36:57aux Etats-Unis
36:57et quand la Fed
36:59a aussi beaucoup avancé
37:00dans son cycle
37:00notamment sa réduction
37:02de bilan
37:02et bien on commence
37:03à regarder un petit peu
37:03la question de la liquidité
37:04aux Etats-Unis
37:05notamment la liquidité
37:05interbancaire
37:06liquidité overnight
37:07toutes ces questions
37:08de fluidité de la liquidité
37:10et un membre de la Fed
37:11dont j'oublie le nom
37:12a commencé à dire
37:12qu'on avait
37:13quelques petites tensions
37:13qui apparaissaient
37:14sur cette question
37:15des marchés monétaires
37:16donc on voit
37:17que tous ces patterns
37:18notamment cette liquidité
37:19c'est des choses
37:20qui sont aussi importantes
37:21pour les banques
37:21pas seulement régionales
37:22mais aussi les grosses banques
37:23donc là je pense très clairement
37:24et c'est ce que Jérôme Powell
37:25a laissé entendre l'autre jour
37:26qu'effectivement
37:27la fin de la réduction
37:27du bilan de la Fed
37:29approchait
37:29pour justement
37:30que la liquidité
37:31arrive suffisamment
37:32abondamment
37:33dans le marché interbancaire
37:35notamment
37:35En attendant
37:35le doute est là
37:36parce que même si
37:37c'est 60 millions
37:38de dollars
37:39c'est tout à fait
37:40gérable
37:41pour Zions
37:41le risque c'est qu'en fait
37:43il y ait d'autres doutes
37:44d'autres obligations
37:46douteuses
37:46dans le secteur bancaire
37:48et surtout
37:49ajouté à cela
37:50Jeff Weiss
37:50hier qui a quand même
37:51perdu 9%
37:52qui a communiqué
37:53sur la faillite
37:53de l'équipementier
37:55First Brands
37:55en disant qu'il était
37:56exposé à un peu plus
37:57de 700 millions
37:58UBS a également reconnu
37:59un risque de 500 millions
38:01au final
38:02ce n'est pas anecdotique
38:03parce que là
38:03il y a un risque
38:04de faillite
38:05l'année prochaine
38:06sur tout un tas
38:06d'entreprises
38:07aujourd'hui
38:07Oui
38:07et c'est effectivement
38:08ça ce qui va pousser
38:09aussi probablement
38:09la Fed
38:10à poursuivre
38:11son cycle
38:11de baisse de taux
38:12mais il faut aussi bien
38:14voir qu'on a des cours
38:14de bourse
38:15qui sont sur des niveaux
38:15très très élevés
38:16il y a des grosses
38:16banques américaines
38:17les Goldman Sachs
38:18ou au J.P. Morgan
38:19leurs cours de bourse
38:20sont au zenith
38:21Alors elles n'ont pas
38:21trop baissé hier soir
38:22surtout les petites banques
38:23Les banques régionales
38:23à peu près 6% de baisse
38:24pour les banques régionales
38:25avec des chutes
38:26un peu plus marquées
38:26pour certaines d'entre elles
38:27mais malgré tout
38:28je pense qu'il y a quand même
38:29une thématique banque
38:30et je dirais qu'en Europe aussi
38:31il faudrait d'un peu
38:32de ce côté-là
38:32pas du tout pour les mêmes
38:33craintes ou autres
38:34simplement que ce sont
38:34des secteurs qui en bourse
38:35ont cartonné depuis deux ans
38:37les banques européennes en bourse
38:38et on voit qu'il y a
38:39un petit peu de corrélation
38:40c'est-à-dire qu'à un moment donné
38:41si ça tangue un peu
38:42sur les banques américaines
38:42petites et grosses
38:44probablement qu'il y aura aussi
38:45quelques arguments
38:47pour en Europe
38:47après des très très grosses
38:48performances depuis le début
38:49de l'année
38:49plus de 40% de performance
38:50pour les banques en Europe
38:51je pense que certains
38:52vont se servir de cet épisode-là
38:53pour alléger un petit peu
38:54et dernier élément
38:55on rappelle aussi
38:56que les marchés américains
38:57étaient très très peu volatiles
38:58ces derniers temps
38:58les banques étaient au plus haut
39:00les valeurs tech au plus haut
39:02et on commence à avoir
39:02des sujets qui convergent
39:03un petit peu là
39:03sur les questions
39:04de prise de gains
39:05on approche des saisons
39:06de résultats
39:07pour les grosses valeurs tech américaines
39:08donc ça bouge sur les banques
39:10ça commence à prendre un peu
39:11les gains aussi
39:11sur les valeurs tech
39:12on a vu Nvidia par exemple
39:14qui a lâché plusieurs pourcents
39:15depuis ses sommets
39:16et on voit que le VIX surtout
39:17cet indice de volatilité
39:18qui remontait à 25
39:20il était à 15-16
39:21il y a encore quelques jours
39:21c'est un peu
39:22c'est beaucoup quand même
39:23oui ça commence à être quelque chose
39:25mais je dirais que
39:2625 de volatilité
39:27alors que les indices américains
39:29sont à peine à
39:293 ou 4% de leur plus haut
39:31je dirais qu'il y a un peu de marge
39:32pour aller plus haut sur le VIX
39:33c'est à dire qu'il y a
39:34vraiment des arguments
39:35pour alléger un peu
39:36sur la partie américaine
39:37donc un VIX
39:38dans les jours ou semaines qui viennent
39:39qui irait entre 30 et 40
39:40ne me paraîtrait pas exagérer
39:41dans la situation actuelle
39:42et dans ce contexte
39:43il n'est pas étonnant
39:46c'était l'un des secteurs phares
39:47depuis le début de l'année
39:49moins 4% pour Société Générale
39:51à 54 euros
39:51BNP lâche 3,7% à 75 euros
39:55avec nous toujours
39:56Charles-Henri Monchot
39:57chef des investissements
39:58de la Banque 6
39:59comment vous regardez
40:00ces incidents de crédit
40:01aux Etats-Unis
40:02notamment sur les banques locales
40:04Charles-Henri Monchot ?
40:06Je pense que ça reflète
40:08une économie américaine
40:10qui a deux vitesses
40:11nous on appelle ça
40:13l'économie en quart
40:14donc vous avez la phase montant du cas
40:17c'est tout ce qui est consommateur
40:18disons sur le haut de gamme
40:20et puis aussi la technologie
40:22donc tous ces segments-là
40:23se portent très bien
40:24et puis vous avez
40:25l'autre partie de l'économie américaine
40:27donc les consommateurs
40:28plutôt bas
40:30disons les ménages
40:32avec des faibles niveaux
40:34de rémunération
40:35ou alors tout ce qui est au milieu
40:37plus également le secteur manufacturier
40:41aussi les secteurs
40:42qui sont assez sensibles au taux d'intérêt
40:44pensez par exemple à l'immobilier
40:45et donc du coup
40:47ça se reflète dans les résultats
40:48par exemple des banques
40:49parce que comme on l'avait mentionné avant
40:50on a des grandes banques américaines
40:52qui ont publié des résultats
40:54qui étaient très intéressants
40:56qui ont battu les attentes
40:57assez largement
40:58et puis par contre effectivement
40:59on a les résultats
41:00de ces banques régionales
41:02qui montrent qu'une partie
41:03de l'économie américaine souffre
41:04ce qui crée des défauts
41:06et ce qui crée aussi des tensions
41:07sur le marché interbancaire
41:08je pense que la hausse du VIX
41:10que vous venez de mentionner
41:11elle est aussi liée
41:12à ce qu'on voit sur le marché interbancaire
41:14où tout d'un coup
41:15on voit des spreads
41:16qui se tendent
41:17qui traduisent certainement
41:19le fait que certains acteurs financiers
41:21sont en ce moment en difficulté
41:23et donc le marché
41:25qui a déjà très très bien monté
41:26et qui est presque
41:28qui reflète presque la perfection
41:30forcément commence à se tendre
41:33donc c'est évidemment
41:34quelque chose à surveiller
41:35disons l'ensemble
41:37des données qu'on a
41:39que ce soit au niveau macroéconomique
41:40ou microéconomique
41:41si on regarde de manière agrégée
41:42se portent plutôt bien
41:43mais c'est vrai que
41:44Jamie Dimon
41:45le CEO de JP Morgan
41:47a parlé de certains cafards
41:48qui traînaient d'ici de là
41:50donc je pense que le marché
41:51actuellement est en train
41:52de rechercher ces cafards
41:53et voir si ces cafards
41:54auront des impacts
41:56plus prononcés
41:57sur l'ensemble du marché
41:58comme vous l'avez souligné
42:00tous les deux
42:00ces prétextes à quelques prises de profit
42:02sachant qu'on était sur des plus hauts
42:03est-ce qu'il faut s'inquiéter
42:04Charles-Henri Manchot
42:05de cette situation
42:06ou non quand on regarde
42:08le stress bancaire
42:10aux Etats-Unis
42:10notamment ceux qui ont été réalisés
42:12cet été
42:12ça tient plutôt bien
42:13alors je pense que
42:16si on regarde
42:17l'ensemble des données
42:18donc on a une croissance américaine
42:20qui tient la route
42:21il y a énormément
42:22de stimulus qui arrivent
42:23on a le stimulus fiscal
42:25certains ménages américains
42:26reçoivent déjà
42:27des baisses d'impôts
42:28il y a les baisses d'impôts
42:28pour l'année prochaine
42:29que ce soit les ménages
42:30ou les entreprises
42:30on a les baisses de taux
42:32on a la déréglementation
42:34on a un faible prix du pétrole
42:36qui agit aussi
42:37en tant que stimulus
42:37donc il y a suffisamment de stimulus
42:38on estime presque
42:40à un trillion de dollars
42:41les stimulus qui arrivent
42:42l'année prochaine
42:43sur l'économie américaine
42:44pour soutenir le marché
42:45et des résultats d'entreprise
42:46qui sont dans l'ensemble
42:47plutôt bons
42:47ce qui montre
42:48que le marché
42:49s'essouffle un peu
42:50et a peut-être besoin
42:51d'un autre type
42:52disons de relais
42:54pour aller vers
42:55de nouveaux plus hauts
42:56c'est que
42:57même lorsque les résultats
42:58des entreprises sont bons
42:59on voit que le marché
43:01peine
43:01c'est la même chose
43:02en Europe
43:02Volvo vient de battre
43:04les attentes du marché
43:05et Volvo est en baisse
43:06de plus de 5%
43:07donc on voit que c'est un marché
43:08qui est un peu fatigué
43:09qui a besoin
43:11de nouveaux relais
43:12pour aller
43:13donc visiter
43:14des niveaux
43:15plus élevés
43:15avec néanmoins
43:17des hausses
43:17qui sont impressionnantes
43:18sur certains titres
43:19LVMH a gagné
43:2012% mercredi
43:22après la publication
43:22de son chiffre d'affaires
43:23là à l'instant
43:24c'est Essilor
43:24qui prend 11,5%
43:26sur un record
43:27au-delà des 308 euros
43:28dans un instant
43:29on va parler d'allocations
43:30juste quand même un mot
43:31pour finir sur
43:32cette histoire
43:33des banques régionales
43:35américaines
43:35Alexandre Baradez
43:36est-ce qu'il faut
43:37redouter
43:38d'autres défaillances
43:40en Europe
43:40cette fois-ci
43:41où la situation
43:42n'est pas la même ?
43:43Je trouve que l'Europe
43:45paradoxalement
43:45alors qu'on a une croissance
43:46assez moyenne ou autre
43:47j'ai l'impression
43:48du côté des asset managers
43:49l'Europe est toujours
43:50plutôt bien perçue
43:51c'est le même sentiment
43:51qu'on avait en début d'année
43:52où il y avait d'ailleurs
43:53cette rotation
43:53qui était très favorable
43:54à l'Europe
43:54l'Europe avait surperformé
43:56pendant plusieurs mois
43:56les marchés américains
43:57j'ai l'impression que ce sentiment
43:58n'a pas disparu
43:59mais ce qu'on voit quand même
44:00depuis notamment
44:01les tweets de Trump
44:02vendredi dernier
44:03c'est que l'Europe
44:04baisse aussi
44:05parce que les marchés américains
44:05baissent
44:06je dirais qu'il y a
44:06aujourd'hui le risque
44:07pour les marchés européens
44:08il me semble plus venir
44:09d'un éventuel mouvement
44:10de volatilité plus puissant
44:11sur les marchés américains
44:12parce qu'on a vraiment
44:13atteint des niveaux de valorisation
44:14qui sont des niveaux
44:14quasiment de bulles
44:16donc je dirais que
44:16l'Europe est plus sensible
44:17à ce qui peut se passer
44:18sur les marchés américains
44:19avec un peu de corrélation
44:20mais on voit que le DAX
44:22baisse ce matin
44:22le CAC se replue aussi ce matin
44:24mais c'est plus en réaction
44:24je pense à ce qu'on voit
44:25aux Etats-Unis
44:26et dernier petit élément
44:27ce que disait effectivement
44:28Charles-Rémy Monchot
44:28c'est tout à fait
44:29ce que disait tout à l'heure
44:29sur la liquidité
44:30je pense que c'est ça
44:31qu'il va falloir regarder
44:31dans les heures et les jours
44:33qui viennent
44:33même une question d'heures
44:34on se souvient qu'en 2018
44:35si ma mémoire est bonne
44:37fin 2018
44:38il y avait un épisode
44:39comme ça de tension
44:40où les taux interbancaires
44:41d'un seul coup
44:41en l'espace de 24-48 heures
44:43avaient flambé aux Etats-Unis
44:44donc les taux interbancaires
44:45qui flambent
44:46c'est quoi ?
44:46c'est qu'une banque
44:47n'a pas confiance
44:48dans son homologue
44:49pour lui prêter de l'argent
44:50elle va donc exiger
44:51des taux beaucoup plus importants
44:53et c'est un signe
44:54que la liquidité
44:54devient un peu plus rare
44:55et on se souvient
44:56qu'à l'époque
44:56ça avait entraîné
44:57alors que la Fed
44:58était toujours engagée
44:58dans une réduction
44:59de son bilan à ce moment-là
45:00et bien ça va entraîner
45:01un changement de taux immédiat
45:02de la Fed
45:02et dans les mois
45:03qui avaient suivi
45:04elle avait fait grossir
45:05son bilan de 400 milliards
45:06et c'était avant le Covid
45:07donc juste avant l'épisode du Covid
45:08et on se souvient
45:09que c'était déjà
45:10un épisode interbancaire
45:11de tensions interbancaires
45:12qui avaient poussé la Fed
45:13à pivoter rapidement
45:13à ce moment-là
45:14donc on a l'impression
45:14de retrouver des petits bouts
45:16de ce qu'on observait à l'époque
45:17et donc très probablement
45:18que la Fed
45:18effectivement va commencer
45:19à faire attention
45:20à l'évolution de son bilan
45:21Alors là on parle beaucoup
45:22de la bourse
45:22mais ça concerne également
45:23bien sûr le non-coté
45:24le private equity
45:25ce n'est pas pour rien
45:26que typiquement hier
45:27Blackstone a perdu
45:27un peu plus de 4%
45:29à la clôture
45:30Charles-Henri Manchot
45:31vous êtes directeur
45:31des investissements
45:32à la Banque CIS
45:32est-ce qu'aujourd'hui
45:33dans ce contexte
45:34vous méfiez un petit peu
45:35du private equity
45:37du non-coté
45:38du crédit
45:39ou non ça ne remet pas en cause
45:40et vous dites
45:41pour l'instant
45:42il n'y a rien d'inquiétant
45:43Alors oui
45:46je reviens tout de suite
45:47mais je veux juste
45:48faire un commentaire
45:49sur ce qu'il vient d'être dit
45:50parce qu'effectivement
45:50c'est très juste
45:51le parallèle qui a été fait
45:54avec 2018
45:55et ensuite
45:56ce qui s'est passé en 2019
45:57c'est tellement vrai
45:58que Jérôme Powell
46:00dans son discours
46:01cette semaine
46:01lorsqu'il a parlé
46:02de la fin
46:03l'équative tightening
46:04a mentionné cette période
46:06donc certainement
46:06que la Fed
46:07c'est des choses
46:07qu'on ne sait pas encore
46:08et tout à fait au courant
46:10de certains stress
46:11qui ont eu effectivement
46:11au niveau des banques régionales
46:13et préfère cette fois-ci
46:14prévenir
46:15plutôt que guérir
46:16donc ça justifie
46:17leur biais
46:18qui devient de plus en plus
46:19tourné vers
46:20l'assouplissement monétaire
46:21maintenant
46:22sur le private equity
46:23le private credit
46:24on sait que c'est
46:25tout ce qui était crédit privé
46:27ça a été
46:28mais c'est aussi une bulle
46:30il y a certainement
46:31des excès
46:32les banques
46:33dans l'ensemble
46:34les grandes banques
46:35ont des bilans
46:35plutôt sains
46:36ont refusé
46:37certains types
46:37de financement
46:38et donc ça a été
46:39vers ce qu'on peut appeler
46:40une économie de financement
46:42parallèle
46:42et donc c'est maintenant
46:44qu'il faut faire
46:44effectivement très attention
46:45alors lorsqu'il s'agit
46:48d'actifs
46:49on va dire illiquides
46:50il faut essayer
46:51de faire attention
46:51bien en amont
46:52parce que par définition
46:53vous ne pouvez pas en sortir
46:54comme vous voulez
46:55donc c'est là
46:56on va voir
46:56les due diligence approfondie
46:58qui vont commencer
46:59à faire leur travail
46:59parce qu'effectivement
47:00on peut craindre
47:01un certain type
47:02d'accident
47:03et comme vous avez mentionné
47:05vous avez parlé du type
47:06Blackstone
47:07si vous regardez
47:07le comportement
47:08des titres
47:09des grandes sociétés
47:11alternatives
47:11c'est pas seulement
47:12Blackstone
47:13c'est aussi
47:13les grands du secteur
47:15les leaders du secteur
47:16eh bien ça fait
47:17déjà plusieurs semaines
47:19qu'elles performent
47:20très très mal
47:21elles sous-performent
47:21très fortement
47:22l'indice
47:23et ça ça donne un message
47:24et ça traduit
47:25effectivement
47:25un stress du marché
47:26par rapport
47:27à cette économie
47:29qui a profité
47:32du financement
47:33par le secteur
47:34non bancaire
47:36Il nous reste 5 minutes
47:36messieurs
47:37pour parler d'allocations
47:38on a entendu
47:39votre prudence
47:39Alexandre Baradez
47:40sur la tech américaine
47:43sur les indices
47:43à Wall Street
47:44alors bon
47:45là le CAC 40
47:46quand même
47:46il surperforme bien
47:47depuis le début
47:47de la semaine
47:48alors bon
47:49hier soir
47:49on était sur une hausse
47:50de près de 4%
47:51sur l'ensemble
47:52de la semaine
47:52avec la baisse de 0,9
47:53on doit être aux alentours
47:54des 2,5
47:543,5
47:55de hausse depuis lundi
47:56bon néanmoins
47:57on est à plus 11%
47:58depuis le début de l'année
47:59c'était pas gagné
47:59on aurait dit ça
48:00il y a 3 semaines
48:01un mois
48:02oui oui
48:03c'est une bonne phase
48:04de test pour le CAC 40
48:05justement
48:05parce que tout à l'heure
48:06on disait qu'il y avait
48:06eu un retour
48:07de volatility
48:08on a vu vendredi
48:08après les messages de Trump
48:09on a vu qu'après la clôture
48:10les futurs US
48:11européens
48:11étaient partis à la baisse
48:12donc il y avait
48:13cette sensibilité
48:13donc là c'est un vrai test
48:14pour le CAC 40
48:15moi je pense que la correction
48:16sur les US
48:16va s'accélérer normalement
48:18vu entre les Etats-Unis
48:19la Chine
48:25pour le CAC
48:25est-ce qu'il arrive
48:26à tenir dans cette zone
48:278000
48:28alors au-dessus
48:28je serai un peu surpris
48:30mais est-ce qu'il arrive
48:30à rester dans cette zone
48:317500-8000
48:32dans laquelle il a été
48:33pendant plusieurs mois
48:33en amortissant le choc
48:35ou le choc
48:36on va dire
48:36la reprise de volatilité
48:38côté US
48:38et là ce sera
48:39un vrai test de résilience
48:40même si on voit
48:40que sur les dernières heures
48:41même 2-3 derniers jours
48:43il y a quand même
48:43une surpère
48:43une très nette du CAC
48:45par rapport au DAX
48:45par exemple
48:46donc ça c'est quand même
48:47plutôt un signe encourageant
48:48après en termes d'exposition
48:49au niveau des secteurs
48:50je pense qu'il y a
48:50des bons compromis
48:51en ce moment
48:51par exemple
48:52sur le secteur de la santé
48:52c'est un secteur
48:53qui a beaucoup baissé
48:53depuis le début de l'année
48:54là aussi avec des craintes
48:55par rapport aux politiques américaines
48:57sur le prix des médicaments
48:57ou autre
48:58et on sait que dans les phases
48:59un peu plus tendues
49:00sur les marchés
49:01la santé généralement
49:02agit plutôt comme
49:03un secteur valeur refuge
49:04donc je dirais
49:04qu'entre la correction
49:05qui a eu précédemment
49:06plus ce côté un peu valeur refuge
49:07il y aurait pas mal
49:08de bons arguments
49:08pour être exposé
49:09aux valeurs de la santé
49:10en ce moment
49:11tout ce qui est télécom aussi
49:12et tout ce qui est classiquement
49:13quand c'est plus nerveux
49:14sur les marchés
49:20qui me semblent des secteurs
49:21sur lesquels
49:22on peut être en ce moment
49:23et effectivement
49:23être plutôt prudent sur la tech
49:24plutôt prudent sur les banques
49:25à court terme
49:26et l'auto
49:27ça a déjà beaucoup beaucoup baissé
49:28effectivement
49:29parce qu'on n'est pas
49:29un peu dans une zone
49:30un peu de survente
49:31maintenant sur le secteur auto
49:31peut-être à petite dose
49:33commencer à mettre
49:33un petit peu de secteur auto
49:34dans ses portefeuilles
49:35le tout avec beaucoup
49:36de volatilité en ce moment
49:37vous avez parlé du VIX
49:38mais il suffit de voir
49:39la réaction
49:40à certaines publications
49:41ces dernières heures
49:42pour bien voir
49:42que le marché
49:43n'est pas dans la demi-mesure
49:44du côté de CIS
49:45comment ça se passe
49:46Charles-Henri Manchot
49:47en termes d'exposition
49:48sur les actions
49:49Alors on reste
49:52positif
49:53sur les marchés
49:53actions
49:54actions globales
49:56une première remarque
49:58c'est que
49:59la corrélation
50:00entre marché d'actions
50:01et obligations souveraines
50:03reste relativement élevée
50:05donc là
50:05on le voit aux Etats-Unis
50:06on a un 10 ans
50:07qui est passé
50:07sous les 4%
50:08on a eu une hausse
50:09des marchés
50:10parallèle
50:11à la hausse
50:12des prix
50:13des obligations
50:13donc pour nous
50:14le stress
50:15c'est le jour
50:15où le 10 ans
50:17que ça soit d'ailleurs
50:18aux Etats-Unis
50:19ou en Europe
50:19remonte fortement
50:21on craint
50:21que la corrélation
50:22reste élevée
50:23donc en termes
50:23de construction
50:24de portefeuille
50:25ça reste compliqué
50:27et c'est pour ça
50:28que par exemple
50:28on était relativement
50:29actifs sur l'or
50:30parce qu'on considérait
50:32ça comme un diversifiant
50:33maintenant
50:33par rapport à ce qui
50:34était mentionné
50:35au niveau sectoriel
50:36ce que je trouve
50:37assez intéressant
50:38de jouer pour la fin
50:39de l'année
50:39une fois passé
50:40certainement
50:41le stress d'octobre
50:42parce qu'on sait
50:43que historiquement
50:43octobre est un mois
50:44plutôt volatil
50:45donc je suis assez d'accord
50:46je pense qu'on va peut-être
50:48avoir quelques séances
50:49compliquées
50:49mais une fois passé
50:50le stress d'octobre
50:51logiquement le marché
50:53devrait se tourner
50:54vers les titres
50:54qui ont peut-être
50:55moins bien performé
50:56cette année
50:56je ne suis pas étonné
50:57de voir les investisseurs
50:58par exemple
50:59s'emballer sur LVMH
51:00ou Essilor
51:01parce qu'il y a
51:02certains secteurs
51:03en Europe
51:03qui n'ont peut-être pas
51:04aussi bien performé
51:06que d'autres
51:06et donc
51:07s'il y a quelques indications
51:08comme quoi
51:09les choses vont mieux
51:10c'est assez typique
51:11en fin d'année
51:11d'aller chercher
51:12des histoires
51:13qui ont peut-être
51:14moins bien performé
51:15aussi des petites
51:16et moyennes capitalisations
51:17etc.
51:17donc je ne serais pas surpris
51:18qu'il y ait un retour
51:19de flammes
51:21sur ces valeurs
51:22et qu'il y ait
51:23une bonne fin d'année
51:23sur les segments
51:25qui ont moins bien fonctionné
51:26cette année.
51:27Néanmoins
51:27est-ce que vous réduisez
51:28la poche action
51:29par rapport à d'autres
51:31de poches
51:31que ce soit le monétaire
51:32ou encore l'obligataire ?
51:35Non pas pour l'instant
51:36parce que nous
51:37notre hypothèse
51:38la plus importante
51:40c'est qu'on reste
51:40sur une forte croissance
51:41nominale
51:42je rappelle
51:42sur le troisième trimestre
51:43aux Etats-Unis
51:44l'Atlanta Fed
51:45no cast
51:46est sur presque du 4%
51:47on a entre 3 et 4%
51:49d'inflation
51:49donc on parle de presque
51:508% de croissance nominale
51:52sur un troisième trimestre
51:53et donc ça
51:55ça nous incite
51:55beaucoup plus
51:56à aller vers des marchés
51:57d'action
51:57que des marchés obligataires
51:58on trouve d'ailleurs
51:59que le 10 ans américain
52:00à moins de 4%
52:01il est vraiment cher
52:01par rapport à une inflation
52:02qui est relativement ferme
52:05et tout ce qui va
52:06tout ce qui va arriver
52:07donc on reste
52:08surpondéré sur les actions
52:10on n'est pas au maximum
52:10on aimerait bien profiter
52:11d'une petite
52:12d'une petite correction
52:14pour potentiellement
52:15augmenter
52:17encore cette poche
52:18pour la fin d'année
52:18avec l'or
52:20qui n'arrête pas
52:20de progresser
52:21plus 9%
52:21depuis le début
52:22de la semaine
52:23c'est vraiment
52:23l'actif refuge
52:24par excellence
52:25Alexandre Baradez
52:26on gagne désormais
52:2760%
52:28depuis le 1er janvier
52:29c'est l'actif
52:30qui superfombe
52:30tout le reste
52:30tous les indés
52:31tous les actifs
52:32même des Vartex américaines
52:34depuis le début de l'année
52:34donc on est vraiment
52:35sur la surperf
52:36effectivement
52:36il y a vraiment
52:37un aspect couverture
52:37qui a été privilégié
52:38mais c'est vrai
52:39que le rallye
52:39il faut quand même
52:40se souvenir
52:40qui dure depuis 2022
52:41maintenant
52:41dans le début
52:42de toute la phase de hausse
52:43même si elle était
52:43beaucoup plus accélérante
52:44ces derniers mois
52:44ça démarre en 2022
52:45avec les questions géopolitiques
52:46et du coup
52:47il faut aussi peut-être
52:48regarder un peu
52:48de ce côté-là
52:48parce qu'on voit
52:50que sur la partie
52:51proche-orient
52:51ça s'est nettement
52:52calmé
52:53on voit que ça discute
52:54un peu plus
52:55entre Trump et Poutine
52:56ces derniers jours
52:56également
52:57et j'ai l'impression
52:59aussi qu'effectivement
52:59ce thème a été
53:00c'était tellement
53:01l'or
53:02un actif
53:02qu'on traite
53:03pour plein de raisons
53:04valeur-refuge
53:05effectivement
53:05question géopolitique
53:07le dollar
53:07qui affaiblit
53:08depuis le début de l'année
53:09du coup
53:09on achète de l'or
53:10pour se couvrir
53:10le fameux débasement de trade
53:12on achète de l'or
53:12pour se couvrir
53:12contre la baisse du dollar
53:13et puis ensuite
53:14les questions de couverture
53:16contre des risques
53:16effectivement peut-être
53:17bancaires
53:19risques des marchés américains
53:20trop élevés
53:20certains peuvent être
53:20privilégiés d'acheter de l'or
53:21comme actifs de couverture
53:23je trouve que ça fait
53:23beaucoup de choses
53:25qui sont dans les cours de l'or
53:27et voilà
53:29il me semble que
53:29le risque d'avoir des moments
53:30de correction
53:31de 10, 15, 20%
53:32sur l'or
53:32ne serait pas justifié
53:34et ça peut venir
53:35de bonnes surprises
53:35pourquoi pas géopolitique
53:36on va être beaucoup
53:37de ce côté-là en ce moment
53:38moins des questions
53:40de dollars ou de taux
53:41mais on a aussi
53:41des parallèles
53:42avec l'argent par exemple
53:43l'argent qui a beaucoup
53:44beaucoup grimpé
53:44à un moment donné
53:45notamment quand vous dépasser
53:46des records sur l'argent
53:46c'est généralement des phases
53:48où les investisseurs
53:48quand vous battez un record
53:49qui n'a pas été atteint
53:50depuis plus de 10 ans
53:51vous avez des phases
53:52comme sur les indices d'ailleurs
53:53des phases où
53:54des prises de gains
53:55commencent à s'opérer
53:55donc je pense qu'on arrive
53:56dans la zone
53:56où les prises de gains
53:57sur l'or
53:57peuvent commencer à arriver
53:58en attendant désormais
53:59c'est les 4 400 dollars
54:01en ligne de mire
54:024 307 dollars
54:03à l'instant
54:04pour cette once d'or
54:04qui progresse encore
54:05de plus de 1% ce matin
54:07merci Alexandre Baradez
54:08chef analyste d'IG
54:09merci également
54:10à Charles-Henri Monchot
54:11qui est avec nous à distance
54:12responsable des investissements
54:13de la banque suisse
54:14SIS
54:15dans une poignée de secondes
54:16il sera 10 heures
54:17vous allez retrouver
54:18comme tous les jours
54:19Raphaël Legendre
54:19et ses experts
54:20bonjour Raphaël
54:20oui bonjour Etienne
54:21avec un numéro
54:22exceptionnel des experts
54:24un prix Nobel
54:25sur le plateau
54:26Philippe Aguillon
54:27sera avec nous
54:28pour parler finance publique
54:29on va parler de la note
54:30du CAE
54:30sur la dette
54:31qui explose
54:32et comment faire
54:33pour la réduire
54:34on va parler chômage
54:35des jeunes aussi
54:36on va parler du budget
54:38avec ses près de 90 milliards d'euros
54:40de niche fiscale
54:41est-ce raisonnable
54:42et puis on partira
54:43aux Etats-Unis
54:44où l'économie américaine
54:46dépend énormément
54:48de l'intelligence artificielle
54:49désormais
54:50c'est pareil
54:51espérène
54:52pour l'économie US
54:53ne quittez pas
54:54numéro exceptionnel des experts
54:56avec donc Philippe Aguillon
54:57qui sera avec vous
54:58le prix Nobel d'économie
54:59qui a été décerné
55:00cette semaine
55:01je vous rappelle la tendance
55:01à la Bourse de Paris
55:02on respire un petit peu
55:03après le record
55:04sur le CAC 40
55:05dividendes réinvestis
55:05qui a été touché
55:06moins 1%
55:07pour la Bourse de Paris
55:088108 points
55:10tendance bien sûr
55:11à suivre tout au long
55:11de la journée
55:12sur BFM Business
55:13Good Morning Market
55:16sur BFM Business
55:17Au revoir
55:22Instagram
55:231 810 Aha
55:27622
55:273
55:2810
55:2811
55:2912
55:3012
55:32'
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