- il y a 2 semaines
Ce vendredi 12 septembre, Stéphane Colliac, économiste BNP Paribas, Daniel Cohen de Lara, associé chez Next Momentum, Olivier David, gérant actions chez Vegas IS, Raphaël Gorgé, PDG d'Exail Technologies, Eric Hémar, PDG d'ID Logistics, Guillaume Dard, président du conseil de surveillance de Montpensier Arbevel, et François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business, l'ouverture des marchés européens, c'est dans quelques instants.
00:12Etienne Braque, on a quand même eu des annonces ce matin sur le plateau de la matinelle de l'économie avec François-Velot de Gallo,
00:17le gouverneur de la Banque de France, qui nous dit qu'en gros tout est possible et que la baisse des taux, ça devrait se faire pour la prochaine réunion BCE.
00:22Il ne dit pas non, mais il ne dit pas oui non plus. Mais en tout cas, il ouvre la porte à une baisse de taux dans les prochaines semaines.
00:30La prochaine réunion, ça sera dans six semaines. Pour rappel, les taux de la BCE sont à 2%, sachant que l'inflation, elle, est revenue très légèrement en ça des 2% dans la zone euro.
00:40En France, on l'a encore vu ces derniers jours, nous sommes à 1%, avec une croissance qui à tonne.
00:44La BCE qui a revu hier ses prévisions pour l'année prochaine et en termes de croissance, elle ne les a pas vraiment revues franchement à la hausse.
00:51Donc dans ce contexte, c'est sûr qu'il serait opportun de baisser les taux dans les prochaines semaines.
00:56C'est ce qu'anticipe déjà le marché. Quand vous regardez, quand vous écoutez Reuters qui interroge différents économistes,
01:02la plupart anticipent une baisse de taux dans six semaines.
01:04110% je crois déjà.
01:05Oui, à hauteur de 25 points de base, donc le taux passerait de 2 à 1,75.
01:09Du côté de la Fed, c'est acté, la baisse des taux arrive, donc ça fait quand même une ambiance taux faible.
01:15On est vraiment dans une séquence Banque Centrale. Il y a eu la BCE hier et vous avez la Fed, la Banque Centrale américaine, mercredi prochain.
01:22Autant se dire que la séance de lundi et de mardi, les marchés ne vont attendre qu'une chose, c'est Jerome Powell,
01:27avec des taux aux États-Unis qui continuent de se détendre par rapport à ses anticipations de baisse de taux.
01:32Hier, nous étions à la porte des 4%, 4,02 sur le 10 ans américain.
01:35C'est une première en l'espace de cinq mois.
01:37La question, ce n'est pas la baisse de taux de mercredi prochain.
01:39Maintenant, la question, c'est après, en octobre, en novembre, en décembre, est-ce qu'il y aura d'autres baisses de taux aux États-Unis ?
01:46Si vous regardez pour l'instant le consensus, il anticipe trois baisses de taux pour cette année et encore trois baisses de taux l'an prochain.
01:51Donc, les attentes sont très importantes.
01:53Et par rapport à cela, il ne serait pas étonnant de voir quelques décalages du côté de Wall Street à la hausse ou à la baisse.
01:58Après, encore les records qui ont été touchés sur les indices américains.
02:01Plus 1,5% hier soir pour l'indice Dow Jones, plus 0,8% pour le S&P 500.
02:06Même le Nasdaq était dans le vert, malgré la baisse de 6% d'Oracle.
02:09Vous en parliez il y a un instant.
02:10Oracle qui a pris 35% mercredi et qui a lâché 6% hier.
02:15Bon, néanmoins, on est toujours au-delà des 900 milliards de valorisation boursière pour ce spécialiste du cloud.
02:20Ouverture du CAC 40 dans un instant avec des mouvements à venir.
02:23Téléperformance qui sort, Euronext qui rentre.
02:25Avec notamment un mouvement important par rapport à Euronext.
02:28Rendez-vous compte, l'opérateur de la bourse de Paris rentre lui-même dans la bourse de Paris.
02:32C'est tout un symbole quand même pour Euronext qui a fait son entrée en bourse en 2014.
02:36Depuis, le titre a fait x7.
02:38On est sur des records historiques au-delà des 130 euros pour Euronext.
02:42Au-delà des 14 milliards de capitalisation boursière.
02:45Alors que Téléperformance, Tipeee désormais, perd 80% depuis son plus haut historique de 2021.
02:51Sous les 4 milliards de valorisation boursière, c'est sûr que vous ne pouvez pas rester dans le CAC 40.
02:55Il n'y a pas que la capitalisation boursière qui compte, mais à ce niveau-là, ce n'était plus tenable.
02:58Le CAC 40 qui ouvre 7 828 points.
03:01On est sur une micro-hausse, 0,07%.
03:04Néanmoins, c'est la cinquième d'affilée.
03:06C'est quand même assez notable.
03:07Depuis cinq jours, on a une incertitude politique.
03:09Depuis cinq jours, le CAC 40 est dans le vert.
03:10Comme quoi, il n'y a toujours pas de panique.
03:11Il faudra suivre, bien sûr, ce soir, l'agence Maudiz.
03:15Non, Fitch.
03:15Fitch.
03:16C'est Fitch aujourd'hui.
03:17C'est Fitch aujourd'hui.
03:18Qui devra rendre son verdict.
03:19Je vous jure.
03:20Qui devra rendre son verdict sur la dette française.
03:24Est-ce qu'elle sera dégradée ou non ?
03:25En tout cas, c'est très largement anticipé par le marché, ne serait-ce que sur le 10 ans français,
03:29qui a un point de base du 10 ans italien ce matin.
03:31Alors qu'il y aura quand même trois notes d'écart entre ces deux références.
03:343,46 pour le 10 ans français.
03:363,47 pour le 10 ans italien.
03:38Le CAC 40, vous l'avez souligné, qui est en légère hausse de 0,1%.
03:41Au-delà des 7 800 points, 7 829 points, on est sur des plus hauts de trois semaines.
03:45Saint-Gobain, Arcelor et ST Microelectronics signent les plus fortes hausses à l'ouverture,
03:49avec des gains supérieurs à 1%.
03:50Qu'en téléperformance, justement, est la plus forte baisse, moins 0,5%.
03:55Le changement sera effectif le 22 septembre.
03:58Et vous avez toute la gestion indicielle, les ETF, qui aujourd'hui ont des titres téléperformance,
04:03qui vont devoir les vendre.
04:04Et à l'inverse, qui vont devoir acheter des titres Euronext.
04:07Donc, ce n'est pas un changement anodin.
04:08Carrefour et Stellantis ferment la marche également.
04:10Stellantis qui perd 0,6%.
04:12Après avoir gagné 9% hier, vous avez vu qu'Antonio Filosa a été à la conférence déplaire chevreux.
04:17Et il a donné le cap.
04:17La priorité, a dit Antonio Filosa, c'est la génération de cash, c'est la génération de trésorerie.
04:22Et le marché prioritaire, c'est le marché américain.
04:24Et par rapport à cela, il y a eu un discours optimiste sur les stocks.
04:27Et donc, ça a permis à cette valeur de gagner 9% hier à la clôture.
04:308,10 euros pour ce titre Stellantis.
04:32L'once d'or proche d'un record, encore et toujours, 3688 dollars pour une onze.
04:36On dit un mot juste du SBF 120 avec l'entrée d'Abivax et d'Xail.
04:39Xail Technology, qui est un groupe qui est spécialisé notamment dans le secteur de la défense,
04:44mais pas que, dans le nucléaire, qui va faire son entrée dans le SBF 120,
04:47qui va remplacer OVH.
04:49Et puis, vous avez également ESSO qui va sortir du SBF 120.
04:52ESSO qui fait l'objet d'une OPA depuis quelques semaines.
04:55Et donc, c'est quand même une consécration pour Xail Technology,
04:59qui est portée comme l'ensemble du secteur de la défense par les budgets en Europe,
05:02qui sont très importants par rapport au réarmement de l'Europe.
05:05Et puis, vous avez également, bien sûr, Abivax, qui, souvenez-vous,
05:09avait gagné 300% cet été après des résultats positifs sur l'un de ces traitements
05:13contre les maladies intestinales.
05:16Au sommaire de Good Morning Market.
05:17Au sommaire de Good Morning Market, nous allons revenir notamment
05:20sur cette entrée de Euronext dans le CAC 40.
05:24Ça sera dans le face-à-face, dans une demi-heure.
05:26Et puis, juste avant, vous connaissez les rendez-vous.
05:28Première partie d'émission, on parle de macroéconomie.
05:31Nous serons avec les équipes de BNP Paribas afin de revenir notamment sur la BCE
05:34et sur la fête qui va donc se réunir la semaine prochaine.
05:37Good Morning Market dans un instant.
05:39Pour les experts, c'est de 10h à 11h avec Raphaël Le Gendre.
05:42Bonne émission et bon week-end.
05:45BFM Business présente
05:46Good Morning Market
05:49Etienne Braque
05:50Et c'est parti pour Good Morning Market en direct sur BFM Business jusqu'à 10h.
05:54Et puis, bien sûr, ensuite, vous retrouvez les experts avec Raphaël Le Gendre.
05:58La tendance à la bourse de Paris positive, donc plus 0,17%, 7 836 points dans le sillage du record
06:03une nouvelle fois hier soir du côté des États-Unis.
06:05Du côté de la tendance, nous serons dans un instant avec Daniel Cohen de Lara de Next Momentum.
06:09Nous regarderons les niveaux qu'il faut surveiller en France, mais aussi du côté des États-Unis.
06:14Et puis ensuite, c'est Olivier David de Vega IS qui reviendra sur la très belle performance de Rhyme Metal depuis le début de l'année.
06:20Idem pour SPI.
06:21Mais juste avant, comme chaque jour pour débuter cette émission, c'est l'éclaireur.
06:27Et notre éclaireur ce matin, c'est Stéphane Koyak, économiste chez BNP Paribas.
06:31Bonjour Stéphane Koyak.
06:32Merci d'être avec nous dans Good Morning Market afin de revenir notamment sur la BCE qui, comme attendu, n'a pas annoncé de baisse de taux hier,
06:41qui a revu à la marge ses prévisions de croissance et d'inflation pour l'année prochaine.
06:46Comment vous regardez la situation en Europe concernant les prévisions de croissance, d'inflation, Stéphane Koyak ?
06:53Bonjour Étienne.
06:54La façon dont on les regarde, c'est qu'effectivement, comme vous le dites, c'était attendu.
06:59Donc, pas de surprise. Ce qu'on attendait, c'était aussi la mise à jour des prévisions d'inflation, croissance de la BCE pour l'avenir.
07:09Et donc, ce qu'on voit, c'est qu'il y aura probablement une attitude qui sera data-driven à l'avenir.
07:17Donc, si jamais les données devaient décevoir, on pourrait avoir un nouvel assoupissement.
07:22Mais globalement, ce n'est pas ce qu'on observe dans les données.
07:24Donc, ce n'est pas ce qu'on attend non plus.
07:26Par contre, on les trouve un peu pessimistes sur 2026, sur la croissance notamment, où la prévision est simplement à 1%.
07:34Nous, on a 1,4, notamment parce qu'on pense que l'Allemagne va s'accélérer davantage.
07:39Donc, on pense qu'au fur et à mesure, la balance des risques va se déplacer et peut-être pointer vers un risque de resserrement monétaire à terme.
07:49Donc, ce n'est pas immédiat. Le wait-and-see devrait durer un moment, probablement un an à peu près, si les prévisions sont respectées.
07:58Mais à fin 2026, on pourrait avoir un risque qu'au contraire, la BCE doit resserre un tout petit peu sa politique monétaire.
08:04Avec tous les regards qui sont évidemment tournés vers l'Allemagne.
08:07Nous en reparlerons dans quelques minutes avec Olivier David pour Vega Yes avec Rheinmetall.
08:11Rheinmetall, mais juste un mot par rapport aux attentes de croissance et d'inflation en Allemagne.
08:16Quelles sont vos prévisions chez BNP Paribas ?
08:19Puisque vous avez l'Allemagne qui est aujourd'hui industriellement, mais les bouchées doubles pour se réarmer.
08:23Ça a des conséquences pour l'instant sur les dernières prévisions, sur les derniers chiffres, notamment du côté de la balance commerciale ou des indicateurs similaires ?
08:33Oui. Alors, notre prévision précise pour l'Allemagne, c'est 1,4% pour l'année prochaine.
08:37C'est une accélération très marquée, puisque cette année, nous, on a anticipé 0,3.
08:40Le premier semestre, objectivement, a été neutre, puisqu'on a eu une croissance au premier et une baisse du PIB au deuxième.
08:48Mais en fait, on a vu une baisse de l'investissement en Allemagne au deuxième trimestre, qui nous semble un peu trop forte pour être catholique, si vous m'autorisez l'expression.
08:58Et on a l'impression que c'est peut-être une anticipation des programmes d'aide, notamment du suramortissement pour l'investissement des entreprises,
09:06et puis des plans de dépenses dans les infrastructures et dans la défense qui doivent intervenir au deuxième semestre.
09:13Et donc, c'était pertinent d'attendre, pour tous ceux qui souhaitent investir, que ces aides soient là.
09:18C'est la façon dont on lit un peu le chiffre négatif du deuxième trimestre.
09:21Et donc, au contraire, si on attend pour investir et que le deuxième semestre, tout ça sera en vigueur,
09:27au contraire, la croissance devait s'accélérer dès ce moment-là.
09:29Et ça, c'est vrai qu'on le voit d'ores et déjà dans plusieurs chiffres,
09:33notamment la balance commerciale française en particulier, nous montre qu'on a une croissance maintenant des exportations vers l'Allemagne,
09:40au mois de juillet, alors que pendant deux ans, on avait eu des baisses liées à la récession industrielle allemande.
09:45Donc, manifestement, il y a quelque chose qui a changé.
09:48Très clairement, et ça se voit en bourse et notamment sur les taux allemands,
09:52avec notamment dans les prochaines semaines, l'Allemagne qui va devoir se refinancer.
09:56Ça sera bien sûr l'un des événements majeurs de cette fin d'année.
09:58Un dernier mot quand même, Stéphane Koyak, sur le prochain rendez-vous,
10:02la Fed, la banque centrale américaine qui est attendue au tournant mercredi prochain,
10:06certes sur une baisse de taux, mais également sur les futures baisses de taux.
10:09Hier, on a quand même eu des inscriptions hebdomadaires au chômage qui sont ressorties sur des plus hauts de 2021.
10:14Oui. Alors, nous, on considère que ce chiffre-là est perturbé par les tempêtes au Texas
10:20et que c'est ça qui explique la majeure partie de la surprise à l'heure sur ce chiffre.
10:24Globalement, on reste sur un scénario de baisse à 25 points de base,
10:29notamment parce qu'on a vu les chiffres d'inflation sortir hier à peu près comme nous on les attendait.
10:35Et ça veut dire qu'on sera probablement dans un an à une inflation CPI à peu près à 3,7%, c'est notre prévision.
10:43Donc, en dessous des anticipations des ménages,
10:47donc une accélération, mais pas suffisante pour que ça remette en cause ce qui a été dit par Jérôme Powell à Jackson Hole,
10:56c'est-à-dire que la composante emploi prend le pas sur la composante inflation
11:00et le ralentissement qu'on a vu sur les créations d'emplois et de non-femmes payrolls la semaine dernière
11:06est suffisant pour entraîner une baisse de taux dès ce mois-ci,
11:10mais aussi les deux meetings suivants et encore 50 points de base début 2026.
11:16Mais peut-être pour une phrase de conclusion là-dessus pour moi,
11:19c'est que ça fait front-loader les baisses de taux que précédemment nous on anticipait plutôt pour 2026.
11:26Et ça ne fait pas plus de baisses de taux à l'arrivée,
11:28parce qu'à l'arrivée, on pense que la situation du marché du travail va se stabiliser,
11:32que c'est un caillou dans la chaussure à court terme.
11:36Mais que le taux de chômage devrait rester relativement proche du taux de chômage du plein emploi in fine.
11:42D'autant plus que l'inflation est collante.
11:44Encore hier, les chiffres d'inflation ont démontré une inflation proche des 3%,
11:48avec pour l'instant encore une grande incertitude sur les droits de douane,
11:52sur la répercussion de ces droits de douane sur l'inflation américaine.
11:56Oui, il reste une incertitude.
11:58Elle peut être plus forte encore pour les agents économiques,
12:01pour qui ça reste plus le brouillard peut-être que pour un économiste
12:06qui a plus de matériel pour y voir clair.
12:11Globalement, je vous dis, nous, ce qui a été publié comme chiffre hier
12:14est pleinement en ligne avec son pensée qu'on aurait.
12:18C'était le même cas les mois précédents.
12:19Donc, si on continue à être aussi bon sur nos prévisions d'inflation US,
12:25on arrivera à un point de plus à peu près, même un peu moins qu'un point de plus à terme.
12:30Donc, c'est quelque chose qui reste contenu.
12:34Ce n'est pas une explosion d'inflation, c'est une hausse graduelle.
12:38Il y a des comportements de marge qui s'opèrent probablement dans les entreprises.
12:41Tout ne se transmet pas à l'indice des prix.
12:44Et donc, c'est un problème qui accroît la probabilité
12:50qu'on n'aurait pas 50 points de base de baisse, par exemple, mais plutôt 25.
12:54Si on avait eu juste la dégradation du marché du travail,
12:57peut-être qu'on aurait pu avoir 50.
12:59Mais là, il faut équilibrer quand même la décision
13:02par rapport à la balance des risques et au mandat dual de la Fed.
13:05Et ça sera bien sûr à suivre mercredi prochain.
13:07Merci beaucoup Stéphane Collec de nous avoir accompagné ce matin.
13:09Économiste chez BNP, Paris-Bas et ses anticipations de baisse de taux.
13:14Eh bien, elles font l'essai très clairement le 10 ans américain.
13:17On est sur des plus bas de 5 mois sur ce 10 ans américain à 4,04.
13:20Je vous rappelle, le 10 ans français à 3,47,
13:23tout comme son homologue allemand qui est à 3,48.
13:25Tout de suite, on regarde la séance en détail avec Daniel Cohen de Lara.
13:30Daniel Cohen de Lara, associé chez Next Momentum en plateau avec nous.
13:33Bonjour, merci d'être avec nous.
13:34Bonjour Etienne.
13:36Cinquième séance consécutive dans le vert à la Bourse de Paris.
13:38Bon, c'est timide.
13:39Plus 0,1 %, 7 830 points.
13:42Du côté de Wall Street, on en parlera dans un instant,
13:44encore trois records hier qui ont été touchés sur les trois indices américains.
13:48Bon, malgré l'incertitude politique,
13:51le CAC 40 essaye de retrouver des plus hauts de 15 jours là.
13:54Alors, il y a un niveau fondamental à regarder.
13:58Aujourd'hui et dans les jours qui viennent,
14:01c'est 7 838 points.
14:03Sur le cash ou le futur ?
14:05Sur le cash.
14:06Le cash, le cash, pardon.
14:07Sur le cash.
14:08Le cash, pourquoi ce niveau ?
14:09C'est le haut du gap baissier qui a été ouvert le 28 août.
14:15Ce qui veut dire qu'aujourd'hui,
14:17jusqu'à 7 838,
14:20un an au-dessus,
14:21ce sont les vendeurs qui sont à la manœuvre.
14:23Donc, la remontée,
14:25ce sont les investisseurs contrariens
14:27qui ont ramené le cash aux alentours de 7 838.
14:33Maintenant, pour aller au-delà,
14:35il faut qu'il y ait une autre catégorie d'investisseurs
14:38qui sont les trend followers,
14:39donc les suiveurs de tendance,
14:41qui, la première étape étant faite,
14:43et les vendeurs ne maîtrisant plus le marché,
14:46qui doivent rentrer après en lice
14:50pour amener le CAC jusque vers les 7 940.
14:54Et au-delà, qui est le haut du range
14:58dans lequel le CAC évolue depuis 4 mois,
15:01et au-delà, ce sont un peu les retardataires qui montent.
15:05Donc, on va surveiller aujourd'hui.
15:08Alors, il y a Fitch ce soir,
15:09donc peut-être que la séance,
15:11je pense que la séance va être plutôt calme,
15:14mais ça va être plutôt lundi
15:17qu'on va digérer Fitch
15:20et qu'on va voir si on franchit les 7 838,
15:24direction 7 940.
15:26Si on casse les 7 770,
15:30les vendeurs reviennent à la manœuvre
15:32et derrière, c'est 7 650,
15:357 610 et 7 500.
15:38Donc, on est actuellement
15:39exactement sur le fil du rasoir.
15:42Et c'est intéressant de voir
15:43qu'il y aura du changement dans le CAC 40.
15:45D'ailleurs, on en reparlera dans une demi-heure
15:46avec François Monnier et Guillaume Dard,
15:48mais vous avez Euronext qui va rentrer
15:49dans le CAC 40
15:50et les téléperformances qui sortent.
15:52Donc, désormais,
15:53on verra comment ça se passe pour Euronext,
15:56si ça porte chance ou pas.
15:58Sachant qu'on a vu ces dernières années
15:59que parfois, rentrer dans le CAC 40,
16:01ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle
16:02avec une baisse du titre
16:03dans les semaines qui ont suivi.
16:06Du côté de Wall Street,
16:07bon, des records encore et toujours.
16:10On est désormais au-delà
16:11des 46 100 points sur le Dow Jones,
16:14au-delà des 22 000 points sur le Nasdaq,
16:16au-delà des 6 600 points quasiment sur le S&P 500.
16:20C'est une fusée, là,
16:21les trois indices américains.
16:23Pour l'instant,
16:24on a tendance à dire que tout va bien.
16:26L'inflation, c'était une des grandes craintes.
16:30Les chiffres qui sont sortis hier
16:32étaient légèrement hausses,
16:34mais attendus,
16:35mais dans le consensus.
16:36Il y a la Fed en milieu de semaine prochaine.
16:40On va voir quelle va être la baisse.
16:43Le marché price, 25 points.
16:45Est-ce qu'il y aura 50 ?
16:47Il y a une dégradation quand même
16:48du marché de l'emploi.
16:50Donc, pour l'instant,
16:52on va attendre.
16:52On va attendre le milieu de la semaine prochaine.
16:55Mais il faut reconnaître
16:56que les clignotants, pour l'instant,
16:58sont au vert
16:59et on attend quand même plutôt
17:00des schémas de baisse de taux.
17:02Du côté des valeurs,
17:03deux valeurs à suivre, selon vous,
17:05Daniel Cohen-Delara,
17:06L'Oréal et Stellantis.
17:07Alors, Stellantis a gagné 9% hier.
17:09Il y avait son patron
17:09qui a été à une réunion en Kepler
17:10et il a rassuré.
17:12Absolument.
17:12Donc, patron depuis la fin juin.
17:16Donc, il a donné un petit peu
17:17sa guideline,
17:19ses directions
17:20et le marché a bien aimé.
17:22Alors, c'est bien,
17:24mais il faut toujours être un peu prudent
17:25des phénomènes et des effets d'annonce.
17:28Stellantis est dans un canal baissier,
17:31pour l'instant,
17:32et tant que le haut du canal
17:35est à 8,23 euros.
17:36Donc, ça, c'est le premier niveau
17:39qu'il va falloir franchir.
17:41Mais, jusqu'à 8,64 euros,
17:44la tendance demeurera baissière.
17:47Donc, c'est un peu le même schéma
17:48que pour le CAC.
17:49Il faut que les contrariens
17:50puissent amener les cours
17:51jusque vers 8,64 euros
17:53et là, direction 7,99 euros.
17:56Par contre,
17:57si on ne sort pas du canal,
17:59si on ne franchit pas à 8,64,
18:02le risque, c'est que les vendeurs
18:04reviennent en force.
18:05Et là, c'est,
18:06on refait un tour
18:07à l'intérieur du canal baissier
18:09vers 7,50 et 7.
18:12Donc, là aussi,
18:13deux niveaux fondamentaux,
18:148,23 et 8,64.
18:168,06 à l'instant,
18:18Stellantis qui cède un peu plus d'un pour cent
18:19après avoir gagné plus de 9 pour cent hier.
18:21L'Oréal, de son côté,
18:23secteur du luxe, là,
18:24qui a suivi depuis quelques semaines.
18:25Alors, L'Oréal a fait
18:27une consolidation importante,
18:30significative ces derniers jours.
18:32Elle avait fait un sommet dans la tendance.
18:35L'Oréal est inscrit
18:36dans une figure d'analyse technique
18:37qui s'appelle un biseau haussier,
18:40qui est haussier,
18:40mais qui est une figure
18:41dont souvent, on sort en bas.
18:44Et on a clôturé hier
18:47exactement sur la branche basse
18:51de ce biseau.
18:52Donc, là aussi,
18:53L'Oréal,
18:53on est sur le fil du rasoir.
18:55Donc, sur cette zone des 382,
18:58là, pareil,
18:59est-ce que l'on va rebondir
19:01sur cette zone des 382 ?
19:03Si oui,
19:04direction 405,
19:06415,
19:07422.
19:08Si on sort de ce biseau,
19:10il faudra quand même
19:11attendre
19:12de casser
19:13369 euros
19:14pour que la tendance haussière
19:16soit
19:17invalidée.
19:18Et là,
19:18les vendeurs
19:19s'en donneraient à cœur joie.
19:20plus 0,1% ce matin
19:22pour ce titre L'Oréal
19:23à 384 euros.
19:25Merci beaucoup,
19:25Daniel Cohen-Delara,
19:26de nous avoir accompagné ce matin.
19:27Je rappelle que vous êtes associé
19:28chez Next Momentum
19:29pour faire un coup d'œil
19:30sur la bourse de Paris,
19:32le CAC 40,
19:33dont je vous rappelle,
19:33on est en très légère hausse
19:35à 7 836 points
19:36sur Wall Street
19:37et donc sur
19:38Devalor,
19:39Stellantis
19:39et L'Oréal.
19:40Merci Daniel Cohen-Delara
19:41tout de suite en portefeuille
19:43à 9h20
19:43comme tous les jours
19:44sur BFM Business.
19:47Chaque matin,
19:48un gérant action
19:49vient sur BFM Business
19:50pour évoquer les valeurs
19:51qui font l'actualité
19:52et puis surtout
19:52les convictions
19:53des différentes maisons.
19:54Ce matin,
19:55avec nous,
19:56Olivier David,
19:56chérant action
19:57chez Vega IS.
19:58Bonjour Olivier David.
19:59Bonjour Hikane.
20:00Merci d'être avec nous
20:00ce matin en plateau.
20:02Ce matin,
20:02on va regarder un petit peu
20:03les valeurs
20:04auxquelles vous vous intéressez
20:06chez Vega IS,
20:06notamment en termes
20:07de souveraineté européenne,
20:08comment jouer
20:09l'Europe,
20:10Rheinmetall,
20:11SPI,
20:12SAP.
20:12Commençons peut-être
20:13par la grande surprise
20:15de cette année,
20:16Rheinmetall,
20:16titre qui a fait x3
20:18depuis le début de l'année.
20:19Tout à fait,
20:20alors Rheinmetall,
20:20c'est la plus grosse
20:21capitalisation de défense
20:22désormais en Europe.
20:24C'est l'un des principales
20:25bénéficiaires
20:26du plan Rearme Europe
20:28qui a été dévoilé
20:29en milieu d'année.
20:31C'est le seul acteur
20:32capable en fait
20:33de fournir
20:33notamment les munitions
20:34avec une capacité
20:36de production de munitions
20:37qui a été accrue
20:38justement il y a quelques semaines.
20:39Ils ont annoncé
20:40une nouvelle usine
20:41à Hunterless.
20:42C'est 350 000 obus
20:44qui seront produits
20:45en 2027
20:46et qui portera
20:48leur capacité
20:49en fait de production
20:49à 1 million
20:50de munitions.
20:52Par ailleurs,
20:53le groupe est en train
20:54de se diversifier.
20:55Ils font des partenariats
20:56avec Lucky de Martin
20:57par exemple
20:57qu'on peut citer
20:58aux Etats-Unis.
20:59Ils vont produire
21:00le fuselage du F-35
21:01qui sera fourni
21:02à la Luftwaffe.
21:03et on parle aussi
21:05de production de missiles
21:07sur le sol européen
21:08environ 10 000 missiles.
21:09Par ailleurs,
21:10le PDG aussi
21:11voudrait se diversifier
21:12dans le naval.
21:13On a appris ça
21:13en début de semaine.
21:15Et qui veut mettre aussi
21:16un guichet unique.
21:16C'est dingue
21:17comment aujourd'hui
21:17Rheinmetall veut être
21:18un acteur indispensable
21:20de la défense
21:21en Europe
21:22en proposant
21:22toute une panoplie
21:23de services
21:25mais également
21:25de produits
21:26comme vous l'avez souligné.
21:27Alors les niveaux
21:28de valorisation
21:29ils peuvent interroger.
21:30Comment vous
21:30en tant que gérant
21:31vous arrivez
21:31à valoriser une société
21:33qui est dans une telle croissance
21:34qu'en fait
21:35est-ce que le PE
21:36c'est-à-dire
21:37le prix de la valeur
21:38par rapport à ses bénéfices
21:39a un sens ?
21:40Aujourd'hui ça se paye
21:4044 fois 2026.
21:42Exactement.
21:43Ce qu'on considère
21:44en fait
21:44c'est que la croissance
21:45qu'on voit actuellement
21:45et qui est prévue
21:46en gros par les analystes
21:47elle ne reflète pas encore
21:50cette tendance
21:51de très long terme.
21:52On ne venait pas
21:53sur des croissances
21:53du chiffre d'affaires
21:54qui vont uniquement
21:56perdurer
21:56pendant 2 à 3 ans.
21:58On pense qu'on rentre
21:58sur un cycle très très long.
22:00On parle plutôt
22:00d'une décennie
22:01de croissance.
22:03Vous avez vu
22:03que le budget allemand
22:05devrait être voté bientôt
22:07mais on parle
22:08de 350 milliards d'euros.
22:11Ça en fera
22:11le deuxième plus gros budget
22:12de l'OTAN
22:14derrière les Américains.
22:17Et par ailleurs
22:18du coup
22:18Ryan Metal
22:19va probablement
22:20revoir ses prévisions.
22:22Ça va être probablement
22:23le cas
22:23lors du CMD
22:24qui a lieu en novembre.
22:25Les analystes
22:26attendent
22:2733 milliards
22:28à horizon
22:292030.
22:31Quand vous écoutez
22:32le PDG
22:33on est plutôt
22:33sur les 50 milliards.
22:35De facto
22:35cette valo
22:36qui apparaît
22:37en tout cas
22:37pour l'instant
22:39très élevée
22:39si vous incluez
22:40ces nouveaux chiffres
22:41sur des horizons
22:42un peu plus long terme
22:43vous retombez
22:44sur des valos
22:44qui pour nous
22:45restent attractives
22:47sur un segment
22:48qui est en forte croissance.
22:49Un titre
22:50qui a été multiplié
22:51par 10
22:51en l'espace
22:52de 3 ans.
22:5286 milliards
22:53de capitalisation
22:54boursière
22:54désormais pour
22:55Ryan Metal
22:56qui est bien sûr
22:57coté à Francfort.
22:58Si on s'intéresse
22:58désormais à la place
22:59parisienne
23:00SPI
23:00très belle performance
23:01alors là on n'est pas
23:02dans le CAC 40
23:02ça pèse 8 milliards
23:03néanmoins le titre
23:04fait plus 60%
23:05depuis le début de l'année.
23:07On aime beaucoup SPI
23:08c'est dans notre thématique
23:09un peu de sécurité énergétique
23:11sur la souveraineté européenne
23:12on a des valeurs
23:13comme ION
23:14dans la transmission
23:15la distribution
23:16d'électricité
23:16mais SPI nous intéresse aussi
23:18parce que
23:18justement
23:19du fait de son appartenance
23:21à la France
23:21elle a été pénalisée
23:23depuis cet été.
23:24SPI
23:25c'est un acteur
23:27des services multitechniques
23:28son chiffre d'affaires
23:29en France
23:29représente encore 30%
23:31enfin un tiers
23:31du chiffre d'affaires
23:32mais l'Allemagne
23:34désormais va dépasser
23:35le chiffre d'affaires français
23:36et être le premier pays
23:37en termes de contribution.
23:39En Allemagne
23:39ils sont très exposés
23:40à tout ce qui est
23:41distribution et transmission
23:42ils s'occupent
23:44de tout ce qui est
23:44montage
23:45des lignes à haute tension
23:45et quand vous savez
23:47que le plan d'infrastructure
23:48allemand
23:49qui va être aussi dévoilé
23:50bientôt
23:50ambitionne de moderniser
23:53et aussi de relier
23:54les zones
23:54de production d'électricité
23:56du renouvelable
23:57pour alimenter
23:58les zones de consommation
23:59on pense que SPI
24:00du coup devrait offrir
24:01de bonnes perspectives
24:03on a une croissance
24:05environ de 10%
24:05sur les 2 à 3 prochaines années
24:07SPI protège sa marge
24:09elle ne souhaite pas
24:10avoir de contrat
24:10qui viendrait
24:11diluer sa marge
24:12donc on devrait avoir
24:14une marge
24:15qui pourrait s'approcher
24:15des 8%
24:16et ça ça en fait
24:18je trouve une bonne combinaison
24:19sur un titre
24:20qui a bien reflué
24:21depuis l'annonce
24:23du vote de confiance
24:26oui c'était fin août
24:27le titre a perdu
24:28quelques points
24:29mais il les a bien
24:29regagné depuis
24:30puisqu'on était
24:31sous les 46 euros
24:32début septembre
24:33et on a été
24:34à 49,36 euros
24:35à l'instant
24:36pour ce titre SPI
24:37un dernier mot peut-être
24:39alors une nouvelle fois
24:39sur une valeur allemande
24:40mais c'est vrai que
24:41dernièrement
24:42c'est la croissance
24:43des valeurs
24:43se fait en Allemagne
24:44il suffit de voir
24:45la bourse de Francfort
24:46le DAX
24:46qui gagne plus de 20%
24:47depuis le début de l'année
24:48avec Rheinmetall
24:49on en parlait
24:49il y a un instant
24:50mais aussi avec SAP
24:52alors ça a été
24:52un moteur important
24:53SAP et du DAX
24:54ça l'est moins
24:55ça l'est moins
24:55depuis cet été
24:57les résultats du deuxième trimestre
24:59ont été un peu décevants
25:00notamment au niveau
25:01de son carnet de commandes
25:02qui était un peu plus faible
25:02que prévu
25:03néanmoins on pense
25:04qu'il y a plusieurs drivers
25:05qui vont arriver
25:06notamment en ce moment
25:07mais surtout
25:08qui vont être des drivers
25:09à long terme pour SAP
25:10c'est à la fois
25:11le fait qu'ils utilisent
25:12désormais l'IA
25:13pour leurs produits
25:15donc ils ont intégré
25:16l'IA dans leurs produits
25:16ça c'est un driver
25:17de croissance
25:17de revenus futurs
25:18pour SAP
25:19la transition aussi
25:21du cloud
25:21vers le cloud
25:24et vers S4ANA
25:25ça c'est une augmentation
25:27des revenus
25:27mais surtout
25:27une augmentation
25:28de la rentabilité
25:29qui devrait progresser
25:30jusqu'à 34%
25:31alors qu'on est actuellement
25:32à 29%
25:33sur la marge
25:35de SAP
25:35et ensuite
25:37vous avez vu
25:37des annonces
25:38de cloud souverains
25:39je pense que
25:39les clients européens
25:41notamment
25:41sont très intéressés
25:42puisque vous savez
25:43que si vous êtes
25:43sur des hyperscalers
25:44américains
25:46vous offrez
25:46avec le Cloud Act
25:48la possibilité
25:48à l'administration américaine
25:49de consulter ces données
25:50on pense que ça
25:51ça devrait être
25:52du chiffre d'affaires
25:52supplémentaires
25:53SAP en gros
25:54jusqu'en 2030
25:55c'est 12 à 13%
25:56de croissance
25:56du chiffre d'affaires
25:57une marge
25:58qui va progresser
25:59et cette combinaison
26:00pour nous
26:00nous paraît intéressante
26:01progression des marges
26:03progression du chiffre d'affaires
26:04un PE qui a un peu reflué
26:06justement depuis cet été
26:07puisqu'on est aux alentours
26:08des 30 fois
26:10pour SAP
26:11à horizon 2026
26:12et si vous le comparez
26:13aux autres acteurs
26:14américains
26:15c'est très attractif
26:16mais peut-on les comparer
26:17c'est un titre
26:18qui a perdu 20%
26:19SAP depuis le mois
26:20de février
26:21alors ça pèse toujours
26:22270 milliards en bourse
26:23typiquement
26:23c'est plus gros
26:24qu'un acteur
26:24comme LVMH
26:25néanmoins
26:27il y a pas mal
26:27de questions
26:28concernant SAP
26:29concernant l'ensemble
26:30des éditeurs de logiciels
26:31concernant l'intelligence artificielle
26:33sur le fait
26:34qu'ils pourraient être
26:35disruptés
26:36par des acteurs
26:36plus locaux
26:37qui arriveraient
26:37en vitesse
26:38incroyable
26:40à développer des logiciels
26:41avec l'intelligence artificielle
26:42et donc concurrencer
26:44ces géants
26:44alors effectivement
26:45c'est une grande question
26:45depuis cet été
26:46l'IA
26:47et en gros
26:49on joue l'IA
26:50contre les softwares
26:50qui pourraient être
26:51impactés par l'IA
26:53on considère que
26:54des acteurs comme SAP
26:55qui adressent plutôt
26:56des grands groupes
26:57dont les données
26:58sont quand même
26:58assez sensibles
27:01sont plutôt
27:02bien protégés
27:04par rapport à des acteurs
27:04qui eux sont plutôt
27:05spécialisés sur les PME
27:07ou les petites entreprises
27:08et donc SAP
27:09dans ce cadre là
27:10devrait
27:11sachant qu'en plus
27:12eux développent
27:13leur propre
27:13intelligence artificielle
27:16enfin qu'ils introduisent
27:16dans leurs produits
27:17n'en devraient plutôt
27:18en bénéficier
27:18donc on trouve
27:20que justement
27:20elle a été injustement
27:21punie récemment
27:23et ça nous paraît
27:25attractif
27:25221 euros ce matin
27:27pour ce titre SAP
27:28qui est donc en baisse
27:29de 7%
27:30depuis le 1er janvier
27:31et en baisse de 20%
27:32depuis son plus haut
27:33du mois de février
27:34merci beaucoup
27:35Olivier David
27:35de nous avoir accompagné
27:36afin de nous faire part
27:38de vos convictions
27:39chez Vega IS
27:40Rheinmetall
27:41SPI et donc SAP
27:42très courte pause
27:43on se retrouve dans un instant
27:44deuxième partie de l'émission
27:45on reviendra notamment
27:46et bien sur les enjeux monétaires
27:48la BCE
27:48la Fed
27:49avec François Monnier
27:50et avec Guillaume Dard
27:52et puis nous reviendrons également
27:53sur l'envolée de la semaine
27:54ce titre qu'il ne fallait pas louper
27:56Oracle
27:56qui a donc gagné 35%
27:58mercredi
27:58stop ou encore
27:59vous verrez la vie de François Monnier
28:00dans un instant
28:01à tout de suite
28:02BFM Business présente
28:05Good Morning Market
28:07Etienne Braque
28:09deuxième partie de Bonnier Market
28:10je vous rappelle la tendance
28:11à la bourse de Paris
28:12à tonne désormais
28:13le CAC 40
28:14qui a ouvert en hausse
28:15est désormais stable
28:16un 0 pointé
28:177822 points
28:18le CAC 40
28:19qui a essayé tout à l'heure
28:20d'ouvrir une cinquième séance
28:22consécutive dans le vert
28:23mais difficilement
28:24c'est difficile
28:24à noter qu'hier soir
28:25les trois indices américains
28:27ont battu
28:27de nouveaux records historiques
28:28notamment l'indice Dow Jones
28:30qui est en hausse de plus de 1,3%
28:32du côté des valeurs à la hausse
28:33à la bourse de Paris
28:34a souligné Thalès
28:35Eurofins
28:35et ST Microelectronics
28:36qui gagnent près de 1%
28:38quand à l'inverse
28:39Stedentis
28:39qui est en hausse de 9% hier
28:41après des discours
28:42encourageants
28:43de son directeur général
28:44se dégonfle un petit peu
28:45moins 1,7%
28:46à 8,01€
28:48et Sillor a souligné également
28:49qui perd un peu plus d'1%
28:51à 263€
28:52Pernod Ricard
28:52moins 0,7€
28:53à 90,48€
28:55du mouvement
28:55dans les indices français
28:57a souligné
28:58que vous avez
28:59Euronext
28:59qui va rentrer dans le CAC 40
29:00à partir du 22 septembre
29:02Euronext
29:03qui va remplacer
29:04Téléperformance
29:05ce titre Euronext
29:06est sur une hausse
29:06de 0,8%
29:07à 138€
29:08alors que
29:09à l'inverse
29:09Téléperformance
29:10recule très légèrement
29:11du mouvement également
29:12dans le SBF 120
29:13avec Abivax
29:15et Exai Technologies
29:16qui vont remplacer
29:16OVH
29:17et SO
29:18Abivax
29:19qui ne profite pas vraiment
29:19de cette nouvelle
29:20moins 2,9%
29:21à 69€
29:23il ne faut pas oublier
29:23le parcours spectaculaire
29:24de la valeur
29:25depuis le début de l'année
29:26Exai Technologies
29:27de son côté
29:27cette 0,3%
29:28à 115€
29:30Exai qui a été
29:30multiplié par 2
29:31depuis le début de l'année
29:32et son patron
29:34Raphaël Gorgé
29:35était ce matin
29:35dans l'invité
29:36de la matinale
29:37chez L'Orclosier
29:38et il revenait
29:38sur cette annonce
29:39que fait aujourd'hui
29:41quelles sont
29:42les conséquences
29:43pour le groupe
29:44Ex-Groupe Gorgé
29:45Exai Technologies
29:45de rentrer dans le SBF 120
29:47écoutez donc
29:47la réaction ce matin
29:49de Raphaël Gorgé
29:50qui était sur BFM Business
29:51c'est un facteur technique
29:53je crois
29:54lié au volume d'échange
29:55à la capitalisation
29:56mais c'est aussi
29:58une sorte de reconnaissance
30:00on ne se le cache pas
30:01ce qui se passe
30:01ces derniers temps
30:02c'est l'augmentation
30:03des volumes
30:04l'augmentation
30:04des capitalisations
30:06nous fait entrer
30:06dans des nouveaux indices
30:07ce qui fait
30:08que nous sommes aussi entrés
30:09dans des ETF
30:10des ETF pardon
30:12de la gestion indicielle
30:13et il y a une sorte
30:14de dynamique vertueuse
30:15qui commence à se mettre
30:16en place
30:16avec des nouveaux investisseurs
30:18plus importants
30:18notamment internationaux
30:19qui peuvent s'intéresser
30:20à nous
30:21et c'est vrai
30:22qu'on l'observe
30:22avec un élargissement
30:23très fort
30:24de notre base actionnariale
30:25ces derniers mois
30:26Raphaël Gorgé
30:27le président de Exai Technologies
30:29qui était ce matin
30:30l'invité de BFM Business
30:31dans la matinale
30:32comme chaque jour
30:33à 9h30
30:33c'est l'heure du focus
30:35et chaque vendredi
30:39c'est un dirigeant d'entreprise
30:41que nous recevons
30:41dans cette émission
30:42et ce matin
30:42on vous propose
30:43de réécouter
30:43Eric Emard
30:44le PDG de Idée Logistique
30:45qui était sur ce plateau
30:46vendredi dernier
30:47afin de revenir
30:48sur la forte croissance
30:50de Idée Logistique
30:51qui a vu son cours
30:51de bourse
30:52multiplié par 20
30:53en l'espace de 10 ans
30:54Alors vous êtes présent
30:58dans le e-commerce
30:58on en reparlera dans un instant
30:59c'est 25-30%
31:00de votre chiffre d'affaires
31:01mais vous êtes également
31:02très présent
31:03sur des secteurs défensifs
31:04notamment dans l'alimentaire
31:05typiquement vos clients
31:06c'est des acteurs
31:06de la grande distribution
31:07et puis ils stockent
31:09les dorés alimentaires
31:09chez vous
31:10et puis vous vous occupez
31:11de les expédier
31:11un petit peu partout
31:12dans les magasins
31:13du côté bien sûr
31:14des fabricants
31:15des industriels
31:16comment aujourd'hui
31:17se porte le commerce mondial
31:18Eric Emard ?
31:20Alors je me permets
31:20juste de vous corriger
31:21parce que le commerce mondial
31:22c'est un grand monde
31:23nous on est un acteur important
31:26mais dans le commerce domestique
31:29même si on est en 19 pays
31:30à chaque fois
31:31on distribue à l'intérieur
31:32d'un pays
31:32Mais vous voyez bien
31:33comment la consommation
31:34se porte
31:34Non mais je dis
31:35justement parce que
31:36c'est des mondes
31:37assez contrastés
31:37C'est pas le shipping
31:39Voilà
31:40les flux entre continents
31:42vous le voyez
31:42c'est compliqué d'ailleurs
31:44c'est pas si simple
31:46à expliquer
31:47puisqu'on voit
31:47les compagnies maritimes
31:48qui achètent des bateaux
31:50et qui estiment
31:51que les conteneurs
31:52vont être
31:53multipliés par 30%
31:54dans les années qui viennent
31:55nous c'est pas notre métier
31:56notre métier c'est
31:57dans chaque pays
31:58on organise
31:59on gère le stock
32:00de nos clients
32:00et on distribue
32:02les produits
32:03mais on ne s'occupe pas
32:04du commerce international
32:05c'est pas notre métier
32:06et comme vous le soulignez
32:07on est dans un monde
32:08assez résilient
32:09puisque c'est les produits
32:10de grande consommation
32:11donc ce qu'on appelle
32:12de l'alimentaire
32:13de la cosmétique
32:14de tous les éléments
32:16un petit peu du quotidien
32:17et qui un peu par nature
32:19sont assez résilientes
32:20c'est à dire que
32:21pour que les gens
32:22consomment moins
32:24et aillent moins
32:25dans les supermarchés
32:25ou achètent moins
32:26sur Amazon
32:27ou achètent moins
32:28de vêtements
32:28chez Inditex
32:31ou Zara
32:31il faut vraiment
32:32que les choses
32:33aillent très mal
32:33donc cet élément
32:34aujourd'hui
32:35fait qu'on a
32:37aujourd'hui
32:37une évolution
32:41de nos volumes
32:41qui est correcte
32:42et on ne sent pas
32:42dans ce métier
32:43de logistique domestique
32:44je précise bien
32:45dans cette partie
32:47très résiliente
32:48on ne voit pas
32:50d'évolution
32:50négative
32:52à court terme
32:53après on préfère
32:54les conjonctures
32:55qui se portent bien
32:55que les conjonctures
32:56qui ne se portent pas bien
32:57bien sûr
32:57aux Etats-Unis
32:5818% de votre chiffre
32:59d'affaires
33:00très forte croissance
33:01quand on regarde
33:01les résultats
33:02au deuxième trimestre
33:03c'était une croissance
33:03de plus de 30%
33:04là aussi aux Etats-Unis
33:06pour l'instant
33:06vous ne voyez pas
33:07de signaux faibles
33:08parce qu'on se souvient
33:09que des acteurs
33:09tels que Walmart
33:10vous voyez quand même
33:11que les habitudes
33:12des consommateurs
33:12changeaient ces dernières semaines
33:14on ne le voit pas
33:14dans nos volumes
33:15on ne le voit pas
33:16dans les volumes
33:16qu'on traite aujourd'hui
33:17encore une fois
33:18c'est un peu normal
33:19qu'on ne le voit pas
33:20on est dans des activités
33:21qui sont relativement fortes
33:23ce qui est plus intéressant
33:24en termes d'indicateurs
33:25c'est
33:26et c'était ça
33:27qui était pour moi
33:28le plus important
33:28on aurait pu dire
33:30les volumes continuent
33:31mais les projets nouveaux
33:32sont un peu gelés
33:33sont un peu arrêtés
33:34ça ça c'est
33:34pour être un indicateur
33:36de problématiques
33:37aujourd'hui
33:38on ne l'a pas vu
33:39c'est à dire
33:39que les projets
33:40d'appels d'offres
33:41ou les appels d'offres
33:41sur lesquels on travaille
33:42n'ont pas été arrêtés
33:44et n'ont pas été retardés
33:45donc voilà
33:45on est plutôt confiant
33:47dans l'évolution
33:48de notre activité
33:49encore une fois
33:50dans ce segment
33:50de logistique domestique
33:52je précise bien
33:52parce que forcément
33:53dans d'autres éléments
33:55ça peut être un peu différent
33:56vous êtes sur un métier
33:57qui est très porteur
33:57qui profite de l'essor
33:58du e-commerce
33:59de la externalisation
34:00croissance du chiffre d'affaires
34:02de plus de 16%
34:02au premier semestre
34:03EBITDA en hausse
34:04de plus de 13%
34:05néanmoins
34:06est-ce qu'à court terme
34:06votre frein
34:07ça ne serait pas le foncier
34:08on voit notamment
34:08qu'en France
34:09et dans différents pays
34:11c'est de plus en plus compliqué
34:12de construire des entrepôts
34:13est-ce qu'aujourd'hui
34:14pour vous
34:14c'est une difficulté
34:15aujourd'hui à trouver
34:16des entrepôts
34:16réussir à les construire
34:17en tout cas
34:18c'est un vrai sujet
34:19alors on en fait une force
34:20au niveau de l'entreprise
34:22c'est-à-dire justement
34:22que si vous êtes capable
34:23vous de trouver des fonciers
34:24d'avoir une solution
34:26vous avez une chance
34:26d'attraper davantage
34:27le client
34:28qu'un de vos concurrents
34:29qui n'a pas la solution
34:30donc on a une activité
34:31sur l'importante
34:33en termes d'identifier
34:34des fonciers
34:35et les développer
34:35c'est sûr qu'aujourd'hui
34:37c'est devenu un vrai sujet
34:38et pas qu'en France
34:39dans tous les pays
34:40qu'ils soient européens
34:41ou aux Etats-Unis
34:42identifier le bon foncier
34:44pour faire le site
34:45exactement adapté
34:47aux besoins du client
34:47c'est un vrai challenge
34:48maintenant
34:50c'est aussi
34:50des forces de l'entreprise
34:51donc nous on arrive
34:53à gagner des dossiers
34:54parce qu'on a
34:54la solution foncière
34:55on a la solution immobilière
34:56donc on y voit aussi
34:58un atout
34:58de façon importante
35:00il ne faudrait pas
35:00et ça c'est un peu
35:01des sujets
35:02qui peuvent se poser
35:03par exemple en France
35:04qu'on arrive à un système
35:06qui bloque complètement
35:07l'évolution
35:07parce que là
35:08c'est des entrepôts
35:09notamment européens
35:10qui partent tout naturellement
35:12se mettre
35:13en Allemagne
35:14ou aux Pays-Bas
35:14donc attention quand même
35:16que la complexité
35:17soit gérée
35:18en tout cas en France
35:19de façon relativement homogène
35:20par rapport à ce qui se passe
35:21en Europe
35:22sachant que tout cela
35:23a forcément fait augmenter
35:24le prix des loyers
35:25c'est-à-dire que quand on regarde
35:26le prix des mètres carrés
35:27dans le secteur de la logistique
35:29dans le secteur
35:29de ces fameux entrepôts
35:31ils ont explosé
35:31en fait ces dernières années
35:32non ?
35:33non non
35:33ils ont augmenté
35:35mais le mot explosé
35:36n'est pas
35:36non non
35:38on n'est pas
35:38parce que vous êtes locataire
35:40aussi
35:41alors on est locataire
35:42alors les coûts de construction
35:43ont monté
35:44après vous avez
35:45ce qu'on appelle
35:46le taux investisseur
35:47qui est le taux
35:48qu'on va appliquer
35:49sur le coût de construction
35:50pour faire le loyer
35:51et finalement
35:52dans les évolutions
35:53des 10 ou 15 dernières années
35:55les deux se sont
35:56un petit peu compensés
35:57donc on a eu certes
35:58une inflation significative
35:59comme dans
36:00tous les produits
36:01juste après Covid
36:03mais quand on regarde
36:04les coûts en mètre carré
36:05on ne peut pas dire
36:06qu'ils ont explosé
36:07ils ont augmenté
36:08on ne peut pas dire
36:08qu'ils ont explosé
36:09et ça derrière
36:09vous arrivez à le répercuter ?
36:11ça fait partie
36:12d'une offre globale
36:14dans laquelle
36:14on va à la fois avoir
36:16sûrement un entrepôt
36:18qui va être un peu plus cher
36:19mais à l'inverse
36:19on va chercher
36:20de la productivité
36:21on va automatiser
36:22de façon de plus en plus importante
36:23les entrepôts
36:24on va mettre des outils
36:25modernes
36:26pour faire qu'au final
36:28le prix logistique complet
36:29soit relativement compétitif
36:33et en tout cas
36:33c'est l'attente des clients
36:35on est dans une émission boursière
36:36aujourd'hui
36:36idée logistique
36:37ça pèse 2,6 milliards
36:39en termes de capitalisation boursière
36:40vous êtes rentré en bourse
36:41en 2012
36:42depuis votre cours
36:43a été multiplié par 20
36:44néanmoins vous avez réussi
36:45à garder 50% du capital
36:47de votre société
36:49quand vous regardez
36:50un petit peu
36:50dans le rétroviseur
36:51comment vous regardez
36:52cette entrée en bourse
36:54cette success story
36:54puis surtout ce lien
36:55que vous avez réussi
36:56à tisser avec les investisseurs ?
36:58écoutez nous
36:58on fait partie
36:59des entreprises
37:00et je sais que tout le monde
37:01n'est pas dans notre situation
37:02qui ont été vraiment
37:03qui ont vraiment
37:04l'arrivée en bourse
37:06a été une vraie valeur ajoutée
37:07pour l'entreprise
37:08à deux, trois niveaux
37:09le premier
37:09et c'était pour moi
37:10le plus important
37:11c'était la capacité
37:14de convaincre
37:14des très grands clients
37:15de notre solidité financière
37:16donc la transparence
37:17amenée par l'introduction
37:18en bourse
37:19et donc de nous donner
37:20une visibilité financière
37:21qui était
37:22beaucoup plus forte
37:23entre guillemets
37:24par rapport à des concurrents
37:25qui avaient la même taille
37:26le deuxième élément
37:27c'était de mettre
37:28moi j'ai 250 cadres
37:30actionnaires importants
37:32l'entrée au capital
37:33dans notre entreprise
37:35est un élément
37:35extrêmement bien mis en avant
37:37très important
37:39pour les collaborateurs
37:40donc c'est un élément
37:40de motivation
37:41qui est crucial
37:42et puis le troisième élément
37:43c'est vraiment
37:44l'aspect boursier
37:45c'est qu'on a pu faire
37:46des augmentations de capital
37:47on a quand même
37:48un levier
37:49dans un certain nombre
37:49d'opérations
37:50on a pu faire
37:50des opérations
37:51d'acquisition externe
37:52en payant avec des titres
37:53on a accès
37:55avec l'introduction
37:57quand on est coté
37:58à un certain nombre
37:58d'outils
37:59qu'on n'a pas différemment
38:00donc on fait partie
38:01des gens
38:01heureux
38:02de notre introduction
38:03en bourse
38:03et on ne le voit pas
38:04du tout
38:04comme une
38:05en tout cas
38:05que les contraintes
38:06sont parfaitement compensées
38:07par les avantages
38:08que ça nous a
38:09vous arrivez à gérer
38:10les attentes du marché
38:10parce que la bourse
38:11a ses avantages
38:12je venez de les souligner
38:12mais parfois
38:13elle est un petit peu
38:13court-termiste
38:14et puis elle dicte
38:14un peu les choix
38:15en tout cas
38:16elle essaye d'influencer
38:17les choix
38:17on vit avec
38:19on arrive à gérer ça
38:21c'est pas
38:22ça fait partie
38:23exactement comme vous dites
38:24des éléments
38:24qu'il faut prendre en compte
38:25et voilà
38:26à partir du moment
38:27où l'entreprise
38:28a de bons résultats
38:29et un bon cash flow
38:30et où vous avez
38:32un management
38:33qui est bien intégré
38:34vous vivez
38:35ces évolutions
38:36qui peuvent être
38:36souvent très positives
38:37quelquefois
38:38un petit peu en retrait
38:39vous le vivez
38:40dans une perspective
38:40plus moyen long terme
38:41en parlant de perspective
38:42justement
38:42vous étiez sur ce plateau
38:43en avril dernier
38:44vous avez estimé
38:45que l'incertitude actuelle
38:46peut pousser certains clients
38:47à se réorganiser
38:48notamment à externaliser
38:50une partie de leur logistique
38:51est-ce que c'est quelque chose
38:52que vous avez constaté
38:53une nouvelle fois
38:53ces dernières semaines
38:54oui tout à fait
38:55d'ailleurs par exemple
38:55on a démarré au 1er juin
38:57un très beau dossier
38:58que beaucoup de français connaissent
38:59il s'appelle la redoute
39:00qui est exactement
39:00dans cette situation là
39:01où des clients
39:03qui ont bâti
39:03un très bel outil logistique
39:05très performant
39:06avec un personnel
39:07très compétent
39:08mais estiment que
39:09au regard de l'évolution
39:10des volumes
39:11pas simplement
39:12en volume global
39:12mais aussi avec l'évolution
39:13des pics et des creux
39:14qui sont un peu
39:14les caractéristiques
39:15un peu de l'évolution
39:16notamment de l'e-commerce
39:18aujourd'hui
39:18un prestataire
39:19est arrivé à apporter
39:20davantage de solutions
39:21qu'ils le gardent en propre
39:24donc oui
39:24c'est une tendance
39:25qu'on voit
39:25notamment quand le marché
39:27est un petit peu difficile
39:27on voit une reprise
39:29de l'externalisation
39:30Eric Emard
39:31le PDG de ID Logistique
39:32qui était l'invité
39:33de Good Morning Market
39:349h42
39:35tout de suite
39:35c'est le face à face
39:36vous avez l'habitude
39:39sur ce rendez-vous
39:40dans Good Morning Market
39:42deux allocataires
39:43deux professionnels
39:44de marché
39:45partagent un petit peu
39:47leur vision
39:47ce matin
39:48François Meunier
39:48directeur de la rédaction
39:49d'Investir
39:50bonjour François
39:51merci d'être avec nous
39:52ce matin
39:52avec Guillaume Dard
39:53président de Montpensier
39:54Arbevel
39:55bonjour Guillaume Dard
39:56bonjour
39:57merci d'être avec nous
39:58ce matin
39:59je suis content de vous recevoir
40:00pour avoir un petit peu
40:01votre lecture du marché
40:03dans un instant
40:03on reviendra
40:04sur les niveaux records
40:05qui ont été touchés
40:05du côté de Wall Street
40:06une nouvelle fois hier
40:07ça n'arrête plus
40:08et puis surtout
40:09par rapport à votre vision
40:10concernant les anticipations
40:12de politiques monétaires
40:13dans un instant
40:14on parlera de la BCE
40:15mais parlons quand même
40:16avant de la Fed
40:17parce que c'est ce qui compte
40:18Guillaume Dard
40:18combien de baisses de taux
40:20combien vous en voyez
40:21vous vous dites
40:21ce qui est intéressant
40:22c'est que
40:22Donald Trump
40:23dont le raisonnement économique
40:25ne semble pas toujours
40:27d'une logique absolue
40:28n'a pas tout à fait tort
40:29sur les taux d'intérêt
40:30et donc il faut
40:32il va y avoir des baisses
40:34il va y en avoir
40:34au moins
40:35à mon avis
40:36au moins deux
40:36mais ce qui est ennuyeux
40:38c'est qu'on ne va pas savoir
40:39si la baisse de taux
40:40d'intérêt
40:40aura lieu
40:41parce qu'il y a eu
40:41un bras de fer terrible
40:42entre Donald Trump
40:43et Jay Powell
40:44ou parce que c'est nécessaire
40:46et que donc
40:47ce qui sera moins bien
40:48dans ces baisses de taux
40:49d'intérêt
40:50c'est que
40:51en musique de fond
40:52on aura l'idée
40:53que la banque centrale
40:55américaine
40:56n'est plus autonome
40:57et ça
40:57ce sera moins bon
40:58et donc
40:59l'effet
41:00toujours
41:01positif
41:03d'une baisse de taux d'intérêt
41:03va être atténuée
41:04par cette interprétation
41:06potentielle des marchés
41:07et
41:08globalement
41:09il faut qu'on voit
41:10ce que ça aura
41:11comme influence
41:12sur le dollar
41:13et d'ailleurs
41:13un des débats
41:14à mon avis
41:15sur
41:15la raison pour laquelle
41:18mon avis
41:18François Villeroy
41:19de Gallo est intervenu
41:20un peu ce matin
41:21pour pousser vers
41:22les anticipations
41:22de baisse des taux
41:23en Europe
41:24c'est aussi
41:25parce qu'il ne faut pas
41:25que le dollar
41:26s'effondre
41:27et depuis qu'il y a
41:30l'échange de l'OTAN
41:31on est à 1,15 à peu près
41:32donc là on est
41:33un tout petit peu au-dessus
41:341,17
41:35mais ce qui fait peur
41:37c'est si on bougeait
41:37d'un écart-type
41:38voire de deux écarts-types
41:41c'est-à-dire
41:41qu'on aille à un 40
41:42et là
41:42ce serait très très mauvais
41:43pour l'Europe
41:44dans un instant
41:45on parlera de la situation
41:45européenne
41:46juste avant
41:46François Meunier
41:47un mot sur la Fed
41:48c'est vrai que
41:48depuis plusieurs jours
41:49il y a des indicateurs
41:50concernant l'inflation
41:51et surtout concernant l'emploi
41:52qui montrent que
41:53en termes de création d'emploi
41:54les Etats-Unis sont un peu
41:55sur un plateau
41:56absolument
41:57et donc la confirmation
41:58en tout cas le consensus
41:59attend fortement
42:01une baisse de taux
42:02de l'ordre de 25 points de base
42:03s'il n'y avait pas
42:04cette baisse de taux
42:05de 25 points de base
42:06je pense qu'il y aurait
42:06une réaction négative
42:08du marché
42:09elle sera
42:10je pense saluée
42:11le 17 septembre
42:12mais c'est vrai
42:13que le fait que
42:14Trump ait mis la pression
42:16sur la direction
42:17le conseil
42:18de la Fed
42:19ça minimise
42:20un petit peu
42:21l'action
42:21même si on peut penser
42:23que Powell agit
42:24en toute indépendance
42:25et on regarde
42:25les statistiques
42:26à la fois
42:26l'inflation
42:27mais les chiffres
42:28de l'emploi
42:29qui sont quand même
42:30révisés
42:30et ils sont en train
42:31de réviser
42:32les chiffres de l'emploi
42:33d'il y a un an
42:33donc on voit que
42:34il faut redonner
42:36un petit peu de carburant
42:36à l'économie américaine
42:37et par rapport à cela
42:38comment vous regardez
42:39l'inflation
42:39c'est justement
42:40ce que vient de dire
42:41François
42:41est très juste
42:42mais on a
42:43des mauvais chiffres
42:43sur l'emploi
42:44le mandat de la Fed
42:46il est double
42:47c'est l'inflation
42:49ou l'emploi
42:49et je dirais presque
42:50plutôt l'emploi
42:51et l'inflation
42:52donc du point de vue
42:53des chiffres sur l'emploi
42:54il faut baisser
42:55le taux d'intérêt
42:55du point de vue
42:56de l'inflation
42:57c'est beaucoup plus
42:57difficile à lire
42:58le chiffre d'hier
42:59n'était pas spécialement
43:00déflationniste
43:01je dirais plutôt
43:02dans l'autre sens
43:03et on ne comprend
43:04toujours pas
43:05quelle va être
43:07l'influence
43:07des droits de douane
43:08sur les prix
43:08aux Etats-Unis
43:09et donc
43:12Jeff Powell
43:13un banquier central
43:15entre banquiers centraux
43:16ce qui compte
43:17c'est de ne pas avoir
43:18recréé d'inflation
43:19et donc
43:20forcément
43:20il est très attentif
43:22et aux Etats-Unis
43:23il faut qu'il y ait
43:23de l'emploi
43:23donc sa position
43:24est très très difficile
43:26en tout état de cause
43:27et d'avoir
43:28le souffle chaud
43:29de Donald Trump
43:30derrière
43:30et des menaces
43:31de procès
43:32c'est vraiment
43:32une situation difficile
43:33et du côté de la BCE
43:34c'était le gouverneur
43:35de la Banque de France
43:36qui était ce matin
43:37sur ce plateau
43:37avec Laure Closier
43:39avec notamment
43:40Laure Closier
43:41qu'il a interrogé
43:42sur les futures
43:42baisses de taux
43:43vous allez voir
43:43sa réponse
43:44il ne dit pas non
43:45plus que jamais
43:47nous devons montrer
43:48ce que j'appelle
43:49un pragmatisme agile
43:50ça veut dire quoi
43:51pragmatisme
43:52c'est que nous
43:53nous déciderons
43:54en fonction des données
43:55et des prévisions
43:56et agile
43:57c'est qu'il faut être prêt
43:58à bouger
43:58s'il le faut
43:59rien n'est prédéterminé
44:01à l'avance
44:02mais il est
44:03tout à fait possible
44:04qu'il y ait
44:05une autre baisse de taux
44:06dans les réunions
44:07qui viennent
44:08je crois que
44:09de ce point de vue là
44:10peut-être
44:11l'interprétation
44:12des marchés
44:13hier
44:14a montré
44:14une certaine
44:18exagération
44:18dans l'interprétation
44:19restrictive
44:20me semble-t-il
44:21François Villeroy de Gallo
44:22pour BFM Business
44:23pour leur closier
44:24surtout
44:24pour sa matinale
44:25pour Good Morning Business
44:26François Villeroy de Gallo
44:28le gouverneur
44:29de la France
44:29et qui est donc
44:30au bord de la BCE
44:32bon là
44:33on n'est pas du tout
44:33dans la même situation
44:34si on compare
44:35François Meunier
44:36entre la BCE
44:36et la Fed
44:37d'abord
44:37la Fed
44:38elle a marqué
44:39une véritable pause
44:40elle était gênée
44:40par la politique tarifaire
44:42et les taxes
44:43à tout va
44:43de Donald Trump
44:44alors que la BCE
44:46a continué
44:47de baisser ses taux
44:48historiquement
44:49la BCE
44:49aime bien être
44:50dans le sillage
44:50de la Fed
44:51la Fed
44:52donne le tempo
44:52la BCE
44:53elle suit
44:54là
44:55on a eu
44:56pause du côté américain
44:57on a poursuivi
44:58les baisses de taux
44:59au niveau européen
45:01là
45:01la BCE
45:02récemment
45:02s'est mise en mode pause
45:03et c'est la Fed
45:05qui devrait reprendre l'action
45:06et donc
45:06et donc là
45:08on est plutôt
45:08dans un scénario
45:09classique
45:10et si la Fed
45:11fait plusieurs baisses de taux
45:13ou une baisse de taux
45:14de 50 points de base
45:15qui n'est pas le scénario
45:16la BCE
45:17va suivre
45:18parce que bien sûr
45:19il faut quand même
45:20surveiller les parités
45:21euro-delà
45:22et il ne faut pas
45:23un euro trop fort
45:23ce serait quand même
45:24une situation
45:25qui mettrait quand même
45:27à mal l'économie
45:28alors en même temps
45:28c'est intéressant
45:29d'avoir eu cette intervention
45:31c'est très bien pour
45:32Laure et Closier
45:33et BFM Business
45:34et on voit quand même
45:35qu'il y a un débat européen
45:36parce que Christine Lagarde
45:37n'a pas été exactement
45:39sur la même tonalité
45:41précisément
45:42que le gouverneur
45:44de la Banque de France
45:45donc il y a un débat
45:46parce que si on a
45:48une croissance
45:49en Europe
45:50à 0,8
45:51et des taux
45:52d'inflation
45:53qui sont à 2
45:54sur l'Europe
45:56c'est
45:56le taux normal
45:59c'est la règle
45:59de Taylor
46:00c'est la croissance
46:01plus l'inflation
46:01donc on est
46:02à un niveau
46:03de 2%
46:03donc le niveau
46:04actuel des taux
46:05il est très logique
46:06la nécessité
46:07de le baisser
46:08ça veut dire
46:09qu'on a une anticipation
46:10d'une déflation
46:12enfin d'une désinflation
46:13complémentaire
46:14en Europe
46:14elle va peut-être
46:15avoir lieu
46:16parce que
46:16mais c'est pas sûr
46:18donc je crois
46:19qu'on peut pas
46:20complètement faire
46:21un procès
46:21à la BCE
46:22de pas vouloir
46:23baisser trop vite
46:24ses taux
46:24même si
46:24comme vient de le dire
46:25François
46:25elle va probablement
46:26le faire
46:26si les américains le font
46:27je pense que la BCE
46:28elle regarde bien sûr
46:29du côté des Etats-Unis
46:31et du côté de la Fed
46:31mais aussi du côté
46:32de l'Allemagne
46:33avec ce fameux plan de relance
46:34qui a pris un petit peu
46:35de retard
46:35parce que ça bien sûr
46:36ça peut avoir un impact
46:37sur la croissance
46:39de l'Allemagne
46:39d'abord
46:39et sur le niveau
46:42d'inflation
46:42Fitch ce soir
46:43vous attendez quoi
46:44Guillaume Dard
46:45on en parlait
46:47avant de rentrer
46:47sur le plateau
46:48avec plein de gens
46:49qui vont suivre
46:49dans l'émission
46:50après il y avait
46:50Patrick Astuce
46:51il y avait
46:51Marc Fiorentino
46:52et en fait
46:54il y a quatre notes
46:55de différence
46:56entre la France
46:57et l'Italie
46:57et donc le marché
46:59nous a déjà mis
47:01quatre notes
47:02en dessous
47:02et les décisions
47:03des agents de notation
47:04plus je vois ça
47:06plus je comprends
47:07que quand même
47:07ils sont un peu politiques
47:09et donc en théorie
47:10quand il y a un nouveau
47:11Premier ministre
47:12ça se fait pas
47:13de le faire
47:14donc je ne sais
47:15et donc c'est déjà fait
47:17la dégradation
47:17puisqu'on est au même niveau
47:19que l'Italie
47:19il y a quatre points
47:20il y a quatre points
47:20aujourd'hui
47:21le zéro avant-hier
47:23on est au-dessus d'Espagne
47:24on est à côté de la Grèce
47:26enfin on est rentré
47:27dans les pays périphériques
47:28du sud
47:28bon ça fait les grands titres
47:29François Monnier
47:30mais est-ce que c'est si grave
47:31que ça que le disant français
47:32soit au même niveau
47:33que le disant italien
47:33je pense que d'abord
47:35la décision
47:36quelle qu'elle soit
47:37de Fitch
47:37aura peu d'impact
47:38sur le marché
47:39la probabilité
47:40qui a un statu quo
47:41elle a quand même élevé
47:42parce qu'on vient d'avoir
47:42un nouveau Premier ministre
47:43donc ils vont devoir attendre
47:44de connaître un petit peu
47:45quelle va être la tonalité
47:46du budget
47:472026
47:48pour décider
47:49de prendre
47:49la bonne décision
47:51mais c'est vrai
47:51que pour le marché
47:52la dégradation
47:53elle a déjà eu lieu
47:54avec les taux à dix ans
47:55qui servent de référence
47:56et donc finalement
47:57oui la France
47:59est un mauvais élève
48:00et l'un des plus mauvais élèves
48:02de la zone euro
48:03en tout cas
48:03ce qu'il faut suivre encore
48:04et toujours
48:04c'est le 10 ans américain
48:05qui est à 4%
48:06sur des plus bas
48:07de 5 mois
48:08et ça forcément
48:09c'est une bonne nouvelle
48:09pour l'ensemble des taux
48:11du côté de Wall Street
48:12trois indices américains
48:13qui ont encore battu
48:14des records hier
48:15avec notamment
48:16la tech
48:17qui fait l'actualité
48:18on était ensemble
48:19il y a une semaine
48:20François
48:20c'était Broadcom
48:21là cette semaine
48:22c'est Oracle
48:23on a des méga tech
48:24comme ça
48:24qui gagnent 20%
48:25l'espace de deux jours
48:26Oracle c'était 30%
48:27l'espace d'une séance
48:28c'est historique
48:29oui c'est historique
48:31et ce qui est incroyable
48:33c'est que la belle histoire
48:33elle n'est probablement
48:34pas terminée
48:35c'est historique
48:35parce que le consensus
48:37des analystes
48:40s'est toujours trompé
48:41au regard
48:43du phénomène
48:44IA
48:45on a toujours
48:47sous-estimé
48:47le montant
48:49des investissements
48:50à déployer
48:51en matière
48:52d'infrastructures
48:53de puces
48:53de serveurs
48:54de data center
48:55et à chaque fois
48:57on révise fortement
48:58la hausse
48:58pour vous donner
48:59un petit peu
48:59un ordre d'idée
49:00au début de l'année
49:01le consensus
49:02des grands brokers
49:04américains
49:05ils estimaient
49:06qu'après une hausse
49:07de 44%
49:08des investissements
49:08en 2024
49:09dans les infrastructures
49:11liées à l'intelligence
49:11artificielle
49:12on allait ralentir
49:13avoir encore
49:14une belle croissance
49:15mais une croissance
49:15moins forte
49:16de l'ordre de 20%
49:17donc le scénario idéal
49:19qui faisait consensus
49:21en début d'année
49:22c'est à dire
49:22tout va bien
49:23mais on ralentit
49:24on passe de 44% à 20%
49:25et finalement
49:26on voit que sur l'ensemble
49:26de l'année
49:27ce ne sera pas 20%
49:28mais ce sera 50%
49:29et là
49:30on remet une pièce
49:31dans la machine
49:31avec les informations
49:33de Wall Street
49:34qui nous dit
49:34que OpenAI
49:35va signer un accord
49:37de 300 milliards
49:38avec Oracle
49:39et donc finalement
49:39on se dit
49:40que le ralentissement
49:41il n'est pas pour cette année
49:42et il ne sera peut-être
49:43pas pour 2026
49:44donc pour 2027
49:45donc finalement
49:45qu'est-ce qu'on dit
49:46on dit que
49:47cette phase
49:49de déploiement
49:50de capacité
49:51de puissance
49:52de calcul
49:53et de stockage
49:53elle va durer
49:54plus longtemps que prévu
49:55c'est le premier point
49:56et surtout
49:57elle va nécessiter
49:58des montants
49:59plus élevés
49:59qu'attendus
50:00et donc bien sûr
50:01ça ouvre un boulevard
50:02à tous ces acteurs
50:03équipementiers
50:05semi-conducteurs
50:06mais aussi fournisseurs
50:08de liens
50:09de liaisons
50:10entre les serveurs
50:10entre data centers
50:11et donc bien sûr
50:12c'est un boulevard
50:13pour Nvidia
50:14pour Broadcom
50:15pour tout le secteur
50:16et donc ça bien sûr
50:17ça nourrit
50:17de l'appétit
50:19la question c'est
50:19est-ce qu'il y a une bulle
50:20quand on regarde
50:21les niveaux de valorisation
50:22et c'est ça qui est incroyable
50:23il n'y a pas de bulle
50:23il n'y a pas de bulle
50:24parce que
50:25quand on regarde
50:25les multiples de ratios
50:26courts sur bénéfice
50:27et bien aujourd'hui
50:29les grandes stars
50:30de la tech
50:30notamment aux Etats-Unis
50:32et bien elles valent
50:3325% moins cher
50:34que les grandes stars
50:35de la tech
50:36des années 99 et 2000
50:37tout simplement
50:38parce que
50:39ces entreprises-là
50:40ont une capacité
50:42à améliorer les bénéfices
50:43encore
50:43qui va plus vite
50:44que la hausse
50:45des cours de bourse
50:45donc quand on a Nvidia
50:47qui gagne plus de 1000%
50:48en l'espace de 3 ans
50:50et bien ces bénéfices
50:51eux ont progressé
50:52encore plus vite
50:52le tout maintenant
50:53c'est de tenir
50:54dans la durée
50:54c'est tout l'enjeu
50:55aujourd'hui Guillaume Dard
50:56alors c'est historique
50:58mais c'est pas nouveau
50:58au 19ème siècle
51:00on n'était pas là
51:01aucun de nous trois
51:01quel était le segment
51:03du marché
51:04qui était le plus important
51:05Étienne
51:07aucune idée
51:09les chemins de fer
51:10et les chemins de fer
51:11c'était la révolution
51:12du transport
51:12dans le monde entier
51:13et donc ça représentait
51:1570%
51:16de la capitalisation boursière
51:18qu'est-ce qui est
51:19la révolution aujourd'hui
51:20c'est bien évidemment
51:21la technologie
51:22à l'intérieur
51:22de laquelle
51:23c'est le futur
51:24de toutes les technologies
51:25qui sont en marche
51:26de façon concomitante
51:28et donc
51:29comme l'a dit François
51:30les résultats
51:32de ces entreprises
51:33qui sont en train
51:34de manger
51:35le reste du monde
51:35vont continuer
51:37à grandir
51:39mais il y aura
51:40des à-coups
51:40donc pour le chemin de fer
51:41si on prend
51:42notre exemple historique
51:43ça a été
51:44pendant tout
51:44le 19ème siècle
51:45les valeurs principales
51:46mais avec
51:47des variations
51:49de temps en temps
51:50des craques
51:51très important
51:51donc nous
51:52si on prend
51:53notre siècle
51:53si on prend
51:54le 21ème siècle
51:55on a eu ce krach
51:56en 2000
51:56on a
51:57une semi-bulle
51:59puisque
52:00ce qu'on appelle
52:02une bulle
52:02c'est quand
52:03la variation du cours
52:03boursier est détachée
52:04de la réalité
52:05François vient d'expliquer
52:06que ça n'est pas le cas
52:06mais quand même
52:08dans ce type de développement
52:09il y a des accélérations
52:11il y a des décélérations
52:12mais le trend
52:14long
52:14il est fort
52:15comment vous faites
52:16chez Montpensier Arbevel
52:17par rapport à ces valeurs
52:18liées à l'IA
52:18parce que ce n'est pas évident
52:19de tenir des portefeuilles
52:20avec des valeurs
52:21qui font 100, 200, 300%
52:22en quelques mois
52:23ce qui est important
52:24c'est d'essayer tout le temps
52:25de se dire
52:26est-ce qu'on est
52:27IA friendly
52:27ou contre l'IA
52:29c'est déjà au-delà
52:31des pures valeurs IA
52:32c'est-à-dire qu'il faut avoir
52:32votre cœur de valeur technologique
52:34etc
52:34mais par ailleurs
52:35il faut comprendre
52:36ce qui va se passer
52:38autour de ça
52:38donc chez Montpensier Arbevel
52:39à la fois
52:40on a des fonds
52:41qui sont très
52:42centrés sur la technologie
52:43et dans notre répartition
52:45des actions en général
52:46on est très attentif
52:47à être bon avec l'IA
52:49ou pas bon pour l'IA
52:50mot de la fin François
52:52oui ce qu'il faut surveiller
52:53c'est le moment
52:54où il y aura une inflexion
52:55dans les investissements
52:55ça se produira
52:57la question
52:57on ne sait pas quand
52:58mais le jour où ça se produit
52:59il faudra prendre ses bénéfices
53:00bien sûr
53:01sur les équipes montées
53:02sur ceux qui ont profité
53:03de l'installation
53:04des voies de chemin de fer
53:05là c'est ceux qui ont profité
53:06de l'installation
53:07des méga data centers
53:09et là il faudra regarder
53:10si ce point d'inflexion
53:12il vient du fait que l'IA
53:14ne génère pas de productivité
53:15ne génère pas des revenus additionnels
53:17ou si l'IA finalement
53:18est arrivé à un marché
53:19qui est mature
53:20et si c'est ce deuxième scénario
53:21qui se dessine
53:22ça veut dire que ceux
53:23qui ont investi
53:24ils vont récolter
53:25ils vont arrêter d'investir
53:26ils vont avoir une génération
53:27de trésorerie phénoménale
53:29et ça bien sûr
53:30il faudra acheter du Microsoft
53:31des géants du cloud
53:33comme Amazon
53:34qui là vont avoir
53:35des capacités
53:36à faire des rachats d'actions
53:37distribuer des dividendes
53:38on va avoir un retour
53:39sur l'investissement
53:40qui peut être sympathique
53:40merci à tous les deux
53:41de nous avoir accompagnés
53:42ce matin
53:43François Meunier
53:43directeur de la rédaction
53:44d'investir
53:44et donc Guillaume Dard
53:45président de Montpensier
53:46Arbevel
53:47dans une poignée de secondes
53:48il sera à 10h
53:49vous retrouvez Raphaël Legendre
53:50et ses experts
53:51la tendance à la bourse de Paris
53:53moins 0,2%
53:547808 points
53:56Raphaël
53:57quel est le programme
53:58j'imagine que vous allez
53:59bien sûr parler
54:00ce soir
54:00de Fitch
54:01oui évidemment
54:02c'est l'événement
54:03de la soirée
54:04Fitch
54:04on attend
54:04la nouvelle notation
54:05on va aussi parler
54:06taxation des milliardaires
54:08Thomas Piketty
54:09et Gabriel Zutman
54:09saturent les ondes
54:11sur la taxation
54:12des milliardaires
54:12qu'en est-il vraiment
54:14et puis on parlera
54:15également
54:15de l'étonnante résistance
54:16de l'économie française
54:17et puis enfin
54:18la présentation
54:19de la toute première étude
54:21le tout premier baromètre
54:22géopolitique
54:23et business
54:24de l'ESSEC
54:25voilà vous connaissez
54:25le programme
54:26les experts
54:269h 10h
54:27et puis ensuite
54:28vous retrouvez
54:28Christopher Dembic
54:2911h
54:30nouvelle émission
54:31ça sera bien sûr
54:31à suivre sur BFM Business
54:32très bonne journée
54:33Good Morning Market
54:36sur BFM Business
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