- il y a 2 jours
Ce lundi 1er décembre, Florian Ielpo, responsable de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, Thomas Hélaine, responsable des ventes d'actions chez TP ICAP, Daniel Dornel, responsable de la recherche ETF chez BNP Paribas Asset Management, Gérald Grant, directeur délégué en charge de l'allocation d'actifs chez Fundesys, et Véronique Riches-Flores, économiste indépendante à la tête de RichesFlores Research, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00BFM Business présente Good Morning Market
00:05Bonjour Etienne Braque. Bonjour à tous. Votre rendez-vous Good Morning Market au cœur des marchés avec vous de 9h à 10h, c'est votre rendez-vous quotidien du lundi au vendredi sur BFM Business.
00:18L'actualité financière en direct pendant une heure. Deux sujets ce matin, Etienne, le 10 ans japonais qui remonte et le pétrole, lui, qui prend plus de 2%.
00:2564 dollars ce matin pour un baril de Brent, le pétrole qui est sur des plus hauts de 10 jours, avec l'OPEP+, qui a confirmé hier arrêter d'augmenter sa production de pétrole au premier trimestre 2026.
00:37Après, il ne faut pas l'oublier, une longue série d'augmentation de production. Depuis le mois d'avril, l'OPEP+, qui était prête à sacrifier un petit peu les prix afin d'augmenter ses parts de marché,
00:46mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Et puis surtout, le pétrole qui réagit à de nouvelles tensions entre les États-Unis et le Venezuela.
00:53Vous avez vu Donald Trump sur son réseau social le samedi, qui a appelé à fermer l'espace aérien vénézuélien, ce qui est à peu près le cas,
01:01puisque vous avez une baisse du trafic de l'ordre de 50% ces deux derniers jours.
01:05Beaucoup de compagnies européennes, mais aussi et surtout américaines, ont décidé d'arrêter de desservir Caracas.
01:10Et puis, vous avez surtout le président Maduro qui a demandé aux membres finalement de l'OPEP+, de lui venir un petit peu en aide avec aujourd'hui le Venezuela,
01:20qui est accusé par Donald Trump de participer au marché des drogues, au marché notamment…
01:26Le narcotrafic.
01:27Voilà, le narcotrafic, je cherchais le mot.
01:29Et donc, vous avez aujourd'hui des tensions géopolitiques qui se répercutent sur le baril de pétrole, qui est donc ce matin au-delà des 64 dollars.
01:36Allez, on vient d'entendre la cloche, ça y est, c'est l'ouverture à Paris.
01:40On va regarder essentiellement, enfin essentiellement en tout cas, particulièrement Airbus ce matin, suite à ce problème de logiciel de la semaine dernière.
01:48Avec un titre Airbus qui ouvre sur une baisse de 1,7% ce matin et Thales surtout qui est la plus forte baisse à l'ouverture,
01:54moins 2,5% à 220 euros, 201 euros pour ce titre Airbus.
01:59La compagnie Airbus, l'avionneur qui annonce surtout que vous avez moins de 100 appareils qui sont cloués au sol ce matin.
02:06Donc peut-être plus de peur que de mal, vendredi soir après la clôture.
02:09Parlez 6 000 à Paris.
02:10Voilà, et donc là, vous voyez, on passe de 6 000 vendredi soir après la clôture à moins de 100 Airbus à 320 qui seraient cloués au sol suite donc à un problème logiciel.
02:20Néanmoins, ça pèse un petit peu sur ces valeurs, des valeurs qui ne faut pas oublier, ont connu un très beau parcours depuis le début de l'année,
02:26notamment pour Thales, ce qui explique ce matin le repli de 2,4%.
02:31A l'inverse, les valeurs défensives et le secteur bancaire surperforment très clairement à l'ouverture.
02:36Mais ça n'empêche, le CAC 40 est dans le rouge, moins 0,4% pour cette première séance du mois de décembre,
02:42sous les 8 100 points, 8 086 points, moins 0,3% pour l'Eurostox 50, sous les 5 600 points.
02:50Du côté de l'euro-dollar, à noter la barre des 1,16 qui est retrouvée de peu à 1,1608.
02:56Et puis, en effet, vous en parliez en préambule, 10 ans japonais qui est sur des plus hauts de 2008.
03:01Il prend un peu plus de 4 points de base avec cette nuit le président de la Banque Centrale du Japon
03:05qui n'exclut pas remonter les taux dans une quinzaine de jours lors de la prochaine réunion.
03:11Et ça pesait sur l'indice Nikkei, l'indice japonais qui a clôturé sur une baisse de près de 2% ce matin
03:17et qui est repassée sous les 50 000 points.
03:19Quel est le menu de Good Morning Market ce lundi ?
03:22Eh bien, nous allons revenir sur cette semaine très chargée qui s'ouvre sur les marchés.
03:25Beaucoup de statistiques, que ce soit en Europe, mais surtout aux États-Unis,
03:29des données d'inflation, d'emploi, bien sûr, qui seront scrutées le tout à moins de 10 jours
03:34de la prochaine décision de la Banque Centrale américaine.
03:37La Fed, bien sûr, qui est attendue les 9 et 10 décembre.
03:40Et puis, nous reviendrons également sur le marché des IPO,
03:43avec une IPO qui se déroule aujourd'hui du côté de Madrid et Milan.
03:47Vous verrez cette valeur dans une dizaine de minutes.
03:49C'est très intéressant.
03:50Et puis ensuite, le marché des ETF à 9h30.
03:52Et puis, quelle allocation pour ces dernières semaines de 2025 ?
03:56Réponse donc tout au long de l'émission de Good Morning Market.
03:59Etienne Braque avec vous en direct jusqu'à 10h.
04:03BFM Business présente
04:05Good Morning Market
04:07Etienne Braque
04:09Et c'est parti pour Good Morning Market pour cette première séance du mois de décembre.
04:13Une séance, pour l'instant, assez prudente, avec un CAC 40 qui recule donc de 0,6%,
04:18moins 0,3% pour l'Eurostox 50.
04:20Nous verrons cela dans un instant avec Alexandre Baradez,
04:23le 10 ans japonais qui remonte donc sur des plus hauts de 2008.
04:26Et puis, bien sûr, beaucoup d'indicateurs à suivre cette semaine aux États-Unis,
04:30mais aussi en Chine, avec des données qui sont ressorties cette nuit inférieures aux attentes.
04:35Une nouvelle fois, on voit ça tout de suite avec Florian Yelpo.
04:39Florian Yelpo qui est en charge de la macroéconomie chez Lombard-Rodier IM.
04:43Bonjour Florian, merci de nous accompagner ce matin.
04:46Une nouvelle fois, oui, car malheureusement, les données se suivent et se ressemblent en quelque sorte
04:50avec cette nuit des données en provenance de Chine
04:53qui montrent que le pays souffre toujours d'un secteur immobilier
04:56toujours en difficulté, toujours déprimé.
04:59On l'a vu la semaine dernière avec China Vanky.
05:02Et puis, le secteur des services également qui est ressorti inférieur aux attentes.
05:08Absolument. Bonjour Etienne, bonjour à tous.
05:10Alors, vous savez, l'économie chinoise est parfois aussi difficile à lire.
05:14Il faut savoir multiplier les sources d'informations pour tenter d'y voir clair.
05:19Mais c'est vrai que ces indicateurs avancés de la croissance chinoise
05:23tels qu'ils ont été publiés cette nuit pointent vers deux mauvaises surprises.
05:27Alors, à relativiser, la plus grosse des mauvaises surprises,
05:30c'est sur la partie de l'indicateur qui touche à l'industrie des services.
05:35Alors, les services, c'est important. Pourquoi ?
05:36Parce que la Chine tente aujourd'hui, continue de tenter de faire émerger
05:41un véritable consommateur chinois.
05:43Elle tente de rebalancer son économie,
05:45une économie exportatrice vers une véritable demande locale.
05:49Et de ce point de vue-là, ce signal sur les services n'est pas de bonne augure.
05:53Je voudrais juste relativiser cet élément, cette lecture,
05:58par le fait qu'en dehors des données que l'on retire liées au marché immobilier chinois
06:04et ce point de données que l'on vient d'avoir,
06:07on a pour l'instant un océan de données qui sont en amélioration marginale en Chine.
06:12C'est-à-dire qu'il faut garder en tête qu'en Chine, les taux sont bas.
06:15Dans l'ensemble, la croissance mondiale se porte plutôt pas mal.
06:18Il n'y a pas vraiment de vraie fragilité pour la Chine en dehors du talon d'Achille
06:22qu'est encore aujourd'hui le marché immobilier chinois.
06:26Et vous le verrez, on en parlera probablement au sujet des États-Unis,
06:29c'est amusant de voir à quel point Chine et États-Unis ont des cycles qui semblent être connectés.
06:36Du côté de l'Asie, il y a également une nouvelle qui a fait du bruit cette nuit,
06:40c'est la prise de parole du président de la Bosch, de la Banque du Japon,
06:44le président UDA qui a estimé que oui, la Banque centrale allait peut-être
06:49devoir remonter les taux dans une quinzaine de jours.
06:52Et ça, ça a eu un impact très important sur le disant japonais,
06:56mais également sur le Nikkei, c'est l'indice de la bourse de Tokyo
06:59qui a clôturé sur une baisse de plus de 1,7%.
07:02Absolument. Alors il faut garder en tête qu'il y a deux grands facteurs
07:06qui vont faire monter les taux.
07:08Un, il y a la politique monétaire et deux, il y a la politique fiscale.
07:11Lorsqu'on a une politique fiscale expansionniste, généralement les marchés demandent une prime de risque
07:17vis-à-vis de l'émission de dettes supplémentaires.
07:20Vous le savez, il y a des projets, des missions d'obligation du côté du gouvernement japonais,
07:24c'est très clair.
07:26Deuxième élément, au Japon, il y a encore aujourd'hui trop d'inflation
07:30par rapport à la cible d'inflation de la Banque centrale du Japon
07:34et la communication de la Banque centrale n'a jamais dévié de cette trajectoire pour le moment.
07:39C'est la seule Banque centrale du G10 qui reste dans une politique
07:43qui vise à peser sur l'économie pour la ralentir de façon à éliminer,
07:48à purger ces pressions inflationnistes.
07:51Donc de ce point de vue-là, vous avez les deux grands facteurs
07:53qui peuvent faire monter les taux, qui s'activent en même temps.
07:56Il n'y a pas trop de surprises de ce côté-là.
07:58La courbe japonaise est l'une des courbes d'ailleurs les plus pentues
08:01que l'on ait dans le G10 aujourd'hui.
08:03Nous en reparlerons dans un instant avec Alexandre Baradez.
08:07Juste avant, quand même, Florian Yelpo, continuons notre tour du monde.
08:10En quelque sorte, dans un instant, on parlera de l'Europe.
08:12Mais bien sûr, la semaine sera très chargée du côté des États-Unis
08:16avec, dès cet après-midi, la publication de PMI,
08:18ces fameux indicateurs d'achat, des sondages qui sont bien sûr
08:22très suivis par les marchés avec des PMI aujourd'hui,
08:25mais également mercredi.
08:27Mercredi, il y aura également l'enquête ADP
08:29qui mesure un petit peu le secteur de l'emploi.
08:32Comment vous regardez un petit peu ce marché américain,
08:36sachant qu'il y a des attentes qui sont très fortes ?
08:38On est désormais à 87% de probabilité d'une baisse de taux
08:41pour la fête dans 10 jours.
08:43Oui, absolument.
08:45Alors, ces indicateurs vont être d'autant plus importants
08:46qu'en fait, on est toujours en attente de la publication,
08:51des chiffres qui n'ont pas été publiés pendant le shutdown.
08:54Du coup, on en est réduit à suivre les seuls indicateurs
08:57qui ont survécu à ce shutdown, parmi eux, les ISM,
09:01donc Institute for Supply Management,
09:03qui sont des indicateurs avancés de l'économie américaine.
09:05On aura la version manufacturière aujourd'hui,
09:08la version des services mercredi,
09:11et c'est une mine d'or d'informations.
09:13Dedans, on va pouvoir ausculter les carnets de commandes,
09:17la dynamique sur le marché de l'emploi,
09:18la dynamique sur les prix payés des entreprises
09:20pour y lire potentiellement un effet inattendu des droits de douane.
09:23Voilà, ces chiffres-là vont être scrutés.
09:26Notre vision de la chose, elle est assez simple,
09:28c'est que pour le moment, on devrait continuer d'observer
09:31une forme d'amélioration du côté manufacturier
09:34et une forme de décélération, par exemple, du côté des services,
09:38c'est-à-dire une poursuite de la normalisation
09:41de l'activité économique aux États-Unis.
09:43Et ça, c'est le scénario qui permettrait qu'ouvrirait une porte en plus
09:47pour avoir cette fameuse baisse de taux de la réserve fédérale américaine
09:52en décembre, qui semble être si chère au marché.
09:55Si chère au marché, au point même que la semaine dernière,
09:57le 10 ans américain a retrouvé les 4%.
09:59On est à 4,05 ce matin.
10:01Et puis enfin, pour finir, Florian Nuelpeau,
10:03après l'Asie, les États-Unis, allons en Europe
10:05avec des indicateurs qui ont été publiés vendredi dernier en France.
10:10On aura encore cette semaine, notamment du côté des PMI facturiers,
10:14du côté de l'Italie, de la France, de l'Allemagne.
10:17Bon, finalement, l'Europe est plutôt résiliente,
10:21plus de peur que de mal.
10:22C'est comme ça, aujourd'hui, qu'il faut résumer la situation ?
10:26Je dirais, oui, on pourrait aussi dire qu'il y a une reprise lente
10:29qui prend forme en Europe.
10:31Ce que je trouve intéressant, c'est que là où, en Chine,
10:33on a néanmoins une progression du manufacturier,
10:37en Chine et aux États-Unis,
10:38une progression du manufacturier et un ralentissement des services,
10:41en Europe, c'est exactement le contraire qui se produit.
10:43C'est-à-dire que les enquêtes qui sont plutôt manufacturières
10:46ont tendance à ralentir ces derniers temps.
10:48On le voit dans un grand nombre de pays européens.
10:51Par contre, les enquêtes des services,
10:52elles, sont en train de continuer à gagner en momentum.
10:55Et ça, généralement, c'est le signe que la politique monétaire
10:58est un peu trop contraignante pour l'industrie manufacturière.
11:01Donc, c'est ce qu'on lit dans les données économiques
11:04que l'on tire de l'Europe.
11:05C'est un point d'interrogation vis-à-vis de la politique
11:07que la BCE a aujourd'hui.
11:09Christine Lagarde l'a mentionné de façon répétée
11:11en disant que l'Europe était dans une excellente position,
11:14dans une bonne position.
11:15« In a good place », comme elle le dit elle-même.
11:18Ça, c'est une tasse, ce scénario-là,
11:20il est un petit peu en train d'être challengé,
11:22remis en question par les données économiques
11:24que l'on récupère de l'Europe.
11:26Maintenant, gardons en tête, on aura l'inflation cette semaine,
11:29l'inflation européenne dans sa version préliminaire.
11:31Et l'inflation devrait, notamment dans sa version cœur,
11:34hors énergie,
11:36rester bien au-delà des 2% cibles de la Banque centrale européenne.
11:41Voilà, la Banque centrale européenne aujourd'hui est dans une situation
11:43un peu difficile dans sa prise de décision.
11:46L'inflation en zone euro qui sera publiée demain, mardi.
11:49Merci beaucoup, Florian Lielpot, de nous avoir accompagné
11:51pour faire un petit peu un tour d'horizon
11:53des différents indicateurs macroéconomiques
11:55à suivre cette semaine.
11:56Je rappelle que vous êtes en charge de la macroéconomie
11:58chez Lombard-Rodier IEM.
12:009h13, tout de suite, on va se pencher sur la séance du jour
12:02avec donc un CAC 40 qui débute le mois dans le rouge.
12:06Avec une baisse de 0,5%,
12:09le CAC 40 qui est à 8 077 points.
12:11Les valeurs à suivre ce matin,
12:12Bureau Veritas qui cède 3%,
12:14avec notamment RBC qui appelle sa recommandation
12:17à sous-performance, 26,68 euros.
12:20Thalès et donc Airbus, forcément,
12:22qui sont pénalisés par l'actualité.
12:24Moins 2% pour Thalès à 220 euros.
12:26199 euros pour Airbus
12:28avec une baisse de 2,4%.
12:30Et puis, malgré le contexte,
12:32figurez-vous que Air France s'envole de plus de 7%
12:35avec notamment les analyses de JP Morgan
12:37qui cible 14 euros sur la valeur
12:39contre 8 euros précédemment.
12:41On est à 11,35 euros pour ce titre Air France.
12:45Pour regarder la séance du jour,
12:47c'est Alexandre Baradez qui nous accompagne,
12:49chef analyste de IG.
12:50Bonjour Alexandre.
12:51On en parlait précédemment avec Florian Elpo.
12:54Beaucoup d'indicateurs macroéconomiques
12:55à suivre cette semaine.
12:57Et puis surtout, les taux japonais
12:58qui remontent un petit peu ce matin.
13:00Le Nikkei qui cède 1,8% à la clôture.
13:03Bref, tout cela amène un petit peu
13:04de prudence à l'ouverture.
13:06Oui, effectivement.
13:07Alors, on se doutait qu'une hausse de taux
13:09de la Banque du Japon
13:10pourrait intervenir ce mois-ci
13:11ou le mois suivant.
13:12Mais c'est vrai que les propos
13:13de son gouverneur cette nuit,
13:14donc de la Banque du Japon,
13:16ont vraiment aiguisé
13:16les probabilités pour cette hausse de taux.
13:19On rappelle qu'il y avait déjà eu
13:20des hausses de taux précédemment.
13:22Il y avait un mouvement
13:22qui avait été assez brutal
13:23à l'été 2024.
13:25On s'en souvient qu'un pic de volatilité
13:26parce qu'à l'époque,
13:27la Banque du Japon avait un peu surpris
13:28dans son timing de redressement de taux.
13:30Maintenant, je dirais
13:30que les effets potentiels
13:32de cette hausse de taux
13:33sont quand même beaucoup moins violents
13:34parce qu'à l'époque,
13:35on avait eu ce qu'on appelle
13:35un débouclage massif
13:37des opérations de carry trade,
13:38c'est-à-dire les écarts de taux
13:39se réduisant avec la Banque centrale américaine.
13:41Eh bien, il y avait moins d'intérêts,
13:43finalement, à emprunter en Yen.
13:45Ils lisent toujours cet intérêt.
13:46Les taux sont toujours plus bas
13:47que les taux de la Fed.
13:48Mais quand la Banque du Japon
13:49relève ses taux,
13:50eh bien, ça crée une réduction de l'écart,
13:52en fait, avec les autres banques centrales
13:53au niveau des taux.
13:54Et donc, ça réduit un petit peu
13:57les volontés spéculatives,
13:59notamment ce qu'on appelle
13:59le carry trade,
14:00qui consiste à emprunter en Yen
14:01et puis aller placer ses actifs,
14:03après, sur la partie Europe
14:04ou la partie américaine.
14:05Donc ça, c'est quand même un sujet ce matin.
14:06On voit que ça va faire un petit peu
14:07réagir aussi les taux en Europe.
14:08On a des taux qui se redressent
14:09un petit peu partout.
14:10Le taux de 10 ans français
14:11repart un peu à la hausse.
14:12Mais ça reste des mouvements
14:13qui sont assez légers.
14:15Donc, à surveiller quand même
14:17parce que, voilà,
14:18c'est un contexte.
14:19On sait que la Banque du Japon
14:20est une pauvoyeuse habituellement
14:21à l'égile mondiale
14:22pendant des années de liquidités.
14:24Et donc, quand sa banque centrale
14:25procède progressivement,
14:27comme c'est le cas
14:28depuis maintenant deux ans,
14:29à un ajustement progressif
14:30de sa politique monétaire,
14:32ça crée quelques petits vents contraires
14:33sur les marchés.
14:34Il y a un autre sujet aussi
14:35dont il faut peut-être
14:36s'intéresser un petit peu
14:36côté Chine.
14:37On n'en parlait plus
14:38depuis quelques temps,
14:39mais on a un gros promoteur immobilier
14:41qui s'appelle Vainque,
14:42qui est toujours en délicatesse
14:44et qui avait rencontré
14:45des difficultés
14:46à rembourser des échéances.
14:48Donc, on sait que l'immobilier
14:49en Chine, c'est un sujet
14:49qui a été très sensible
14:50entre 2021 et 2023,
14:52presque 2024.
14:53On en parlait moins
14:54avec la mesure de soutien
14:55du gouvernement chinois
14:56depuis maintenant
14:57un an, un an et demi.
14:58Et là, on voit qu'il y a
14:58à nouveau un de ces gens
14:59immobiliers chinois
15:00qui est un peu en difficulté.
15:01Donc, encore une fois,
15:02ce ne sont pas des éléments
15:03de nature systémique
15:05ou autre à ce stade.
15:06Mais si on s'interroge
15:07un peu pourquoi le marché
15:08est un peu comme ça timide
15:09au Japon, un petit peu en Asie également,
15:11il y a quelques effets
15:12sur l'Europe ce matin.
15:13Ça peut venir aussi
15:14un petit peu de ça.
15:16Voilà, donc je dirais
15:16que le point du technique,
15:17pas trop long,
15:18le CAC 40,
15:18il est toujours un peu coincé
15:20entre son ancien range
15:21entre 7500 et 8000.
15:23Donc, il est un petit range
15:24dans lequel il est resté
15:25pendant plusieurs mois
15:25et il n'arrive pas pour l'instant
15:27à aller chercher
15:27de nouveaux records
15:28au-delà de 8300 points.
15:30Donc, moi, je dirais
15:30qu'il est à la bonne place
15:31pour l'instant le CAC 40.
15:32C'est-à-dire qu'il a
15:33une phase un petit peu
15:34de posture d'attente.
15:35Ce n'est pas une zone
15:35qui est ni proche
15:37d'une accélération haussière.
15:38Mais attention,
15:39si on repasse
15:40sur les 8000 points
15:40avec des futurs américains,
15:42on le voit ce matin
15:42qui sont un peu dans le rouge également,
15:44les futurs sur indices.
15:45Voilà, moi, je pense
15:46que la volatilité
15:46est beaucoup trop basse
15:47côté des Etats-Unis.
15:48Il y a plein de sujets
15:49qu'on a déjà évoqués ensemble.
15:50Pour moi, les marchés américains
15:50sont trop chers
15:51et doivent corriger.
15:52Et donc, c'est un peu ça
15:53la phase de test
15:54pour le CAC 40 que j'attends.
15:56Même si je reste positif,
15:57clairement,
15:58pour les indices européens
15:58à moyen terme,
15:59je pense qu'il y a plus
16:00de raisons d'être investis
16:01que de ne pas être investis
16:01sur les indices européens.
16:02Mais je pense
16:03qu'on peut les revoir
16:03à des niveaux un peu inférieurs,
16:05notamment si les marchés américains
16:06venaient à corriger un peu
16:07dans les dernières semaines
16:08qui arrivent.
16:08Donc, je pense que c'est toujours
16:09côté des Etats-Unis
16:10qu'il faut quand même regarder
16:10pour les grosses tendances de fond.
16:12Et après cette période
16:13de Thanksgiving,
16:13on va voir un petit peu
16:14comment on démarre
16:15le mois de décembre.
16:16C'est un peu dans le rouge
16:16pour l'instant,
16:17ce matin,
16:17sur les futurs américains.
16:19Séance, bien sûr, à suivre
16:20à partir de 15h30
16:21avec Guillaume Sommerer
16:22dans BFM Bourse.
16:23Merci beaucoup,
16:23Alexandre Baradez
16:24de nous avoir accompagné,
16:25chef analyste chez IG.
16:26Le CAC 40
16:27qui recule donc de 0,4%
16:29à 8090 points
16:30et donc qui sous-performe.
16:32Le Rostox 50
16:33qui est stable
16:34à 5664 points.
16:36Le CAC 40
16:37qui est pédalisé notamment
16:38par Thalès-2%
16:39et par Airbus.
16:40Airbus qui est l'une
16:41des plus grosses pondérations
16:42de lundi.
16:43Tout de suite,
16:43on va parler des valeurs
16:44comme chaque jour
16:45sur BFM Business
16:46dans Portefeuille.
16:48Et à 9h18,
16:49c'est Thomas Hélène,
16:50responsable des ventes d'actions
16:51chez TPI Cap
16:52qui est avec nous en plateau.
16:53Bonjour Thomas Hélène,
16:53merci de nous accompagner
16:55ce matin.
16:56Dans un instant,
16:56on va parler de Caléon
16:57qui est une IPO
16:59à la Bourse de Paris.
17:00Ça faisait longtemps
17:00qu'il n'y avait pas eu
17:01d'introduction en Bourse
17:02à Paris mais aussi à Milan
17:03puisque cette société
17:04sera cotée
17:05sur les deux capitales.
17:06Mais juste avant,
17:07quand même,
17:08un mot sur la panne
17:10de vendredi.
17:11Alors, c'est vrai
17:11que c'était une séance
17:12un petit peu particulière
17:13vendredi parce que jeudi,
17:14il n'y avait pas de séance
17:15à Wall Street,
17:15c'est Thanksgiving,
17:16il y avait une demi-séance
17:17du côté de Wall Street
17:19vendredi.
17:21Et dans la nuit
17:21de jeudi à vendredi,
17:22une panne
17:23du côté de CME
17:25qui gère notamment
17:25tout le marché des futurs,
17:27une panne qui a duré
17:28un peu plus de 11 heures.
17:29Oui, complètement.
17:30On s'attendait
17:30à une séance plutôt calme
17:32vendredi.
17:32En effet, on a eu
17:33cette actualité
17:33un petit peu déstabilisante.
17:35Donc forcément,
17:35on a commencé la séance
17:36un petit peu
17:37dans le brouillard.
17:39Et ça, ça a joué
17:39notamment sur le marché
17:41des futurs,
17:42sur le marché des devises.
17:43Il y a quand même eu
17:43pas mal de répercussions
17:45sur cette panne du CME.
17:46Oui, beaucoup d'attentisme
17:47de la part des opérateurs
17:48parce qu'il faut savoir
17:49qu'on avait beaucoup
17:49de contrats futurs
17:50à la fois sur les commodités,
17:51sur le forex
17:52et puis sur des indices actions.
17:54Donc forcément,
17:54on a commencé la séance
17:55sans avoir une indication
17:56sur la préouverture américaine.
17:58Donc forcément,
17:59on attend toujours
17:59un petit peu
18:00les premiers signes
18:00sur les futurs
18:01pour pouvoir se positionner
18:02ou d'intervenir
18:03de manière plus ou moins
18:04agressive sur les marchés.
18:05Donc beaucoup d'attentisme
18:05de la part des opérateurs.
18:07Suite donc à une panne
18:08dans l'un des data centers
18:09de l'un des fournisseurs
18:10de CME Group.
18:11Alors avec vous,
18:12on va se pencher
18:13sur Deuxmol et Midcap
18:14puisque chez TPI Cap,
18:15vous êtes spécialisé
18:16sur la couverture
18:17des petites et moyennes valeurs
18:19avec notamment
18:20un secteur qui est suivi
18:23de près en Europe.
18:23C'est le secteur du luxe.
18:24Alors c'est vrai
18:25qu'on parle beaucoup
18:25de Kering,
18:26de LVMH
18:27et j'en passe.
18:28Mais intéressons-nous
18:29ce matin à Gentili Moschini.
18:31C'est bien cela ?
18:31Oui, Gentili Moschini.
18:32Oui, tout à fait.
18:33Voilà, vous le dites
18:33encore mieux
18:34avec l'accent italien.
18:35C'est une valeur
18:36qui est cotée bien sûr
18:37en Italie.
18:38On est dans le secteur du luxe
18:39qui est éligible en plus
18:40au PEA-PME.
18:41Oui, exactement.
18:42C'est pour ça que je trouvais
18:42intéressant peut-être
18:43de vous parler aussi
18:44de small cap italienne
18:45parce qu'on a un tissu
18:46économique en Italie
18:47qui est assez incroyable
18:47et puis on a en effet
18:48un secteur du luxe
18:49et un artisanat du luxe
18:50qui est très développé.
18:52Donc Gentili Moschini,
18:53c'est une société
18:53qui est située
18:54proche du lac de Combe.
18:56On est sur une capitalisation
18:57boursière de l'ordre
18:58de 60 millions d'euros
18:59et c'est un leader
19:01dans la création
19:02et la production
19:03de tissus imprimés
19:04pour les plus grandes
19:05marques de luxe.
19:05C'est-à-dire Gentili
19:06travaille avec à peu près
19:0770% des grandes marques
19:09à l'exception peut-être
19:10de Chanel
19:11ou de Hermès.
19:13On est sur un capital
19:14qui est également détenu
19:15par ses fondateurs
19:16à hauteur de 65%.
19:17Donc ça, ça en fait
19:18un élément également intéressant
19:19et puis c'est une société
19:20qui va couvrir
19:21vraiment toute la chaîne
19:22de valeur.
19:23Alors je voulais vous en parler
19:24parce qu'on a eu
19:24la publication du T3
19:25et puis on a eu aussi
19:26l'annonce d'une acquisition
19:27en même temps.
19:28Donc une acquisition
19:30de la société
19:31Lani Fitcho Gatti
19:32qui est une société familiale
19:33dans la région du Piémont
19:35et qui est spécialisée
19:36dans le tissage
19:37de fibres nobles
19:38et c'est ce qui manquait
19:39on va dire un petit peu
19:39c'était le chénon manquant
19:40qui manquait
19:41dans la stratégie
19:42de Gentili.
19:42Il faut savoir que Gentili
19:44est venu sur le marché
19:45en 2023
19:46avec comme ambition
19:47de réaliser du M&A
19:48justement pour sécuriser
19:51et pour intégrer
19:52verticalement
19:53tous les savoir-faire
19:53de l'artisanat du luxe.
19:55Donc c'est désormais
19:55chose faite
19:56et Gentili peut se présenter
19:58un petit peu
19:58comme le one-stop shop
20:00pour les grandes maisons de luxe.
20:01Donc un élément
20:01très intéressant
20:02et puis avec beaucoup
20:03de synergies
20:04et de levier opérationnel
20:05à aller chercher.
20:06Peut-être quelques métriques
20:07on est sur un chiffre d'affaires
20:092025
20:09de l'ordre
20:10de 53 millions d'euros
20:11et puis une marge débit
20:12de DA
20:12qui est tombée
20:13à 9%.
20:13C'est intéressant
20:14parce que c'est très éloigné
20:15du standard
20:16et surtout du niveau normatif
20:17qui est supérieur à 15%.
20:19Donc on est vraiment
20:19dans une phase de retournement
20:20sur cette société
20:21et dans le secteur du luxe
20:22en règle générale
20:23et je trouvais ça intéressant
20:24de vous flaguer
20:25un acteur
20:26qui est en amont
20:26de la chaîne.
20:27Avec un titre
20:28qui prend plus de 30%
20:29depuis le début de l'année
20:30néanmoins
20:30on n'a pas tout à fait
20:31retrouvé les niveaux
20:33de la première séance
20:34c'était il y a quasiment 3 ans
20:35c'était début 2023
20:37on est sur le secteur
20:39des micro caps
20:39vraiment ça fait moins
20:40de 70 millions
20:41de capitalisation boursière
20:42donc même pour nos éditeurs
20:43attention en termes
20:44de liquidité
20:45aujourd'hui vous pensez
20:47que c'est un acteur
20:47qui peut vraiment bénéficier
20:49ça y est d'une reprise
20:50du secteur
20:51ils sont basés
20:52sur quels éléments
20:53plutôt sur la maroquinerie
20:55sur le textile
20:56sur le textile
20:56c'est vraiment du textile
20:57et ça part de la création
20:59jusqu'à la production
21:00et même le contrôle
21:01avant l'envoi
21:01chez les clients
21:02donc on est vraiment
21:03sur cette partie du métier
21:04dans l'industrie du luxe
21:05et oui on pense
21:05qu'il y a un redémarrage
21:07qui est en train de s'opérer
21:07on a déjà des commentaires
21:09assez positifs
21:10de la part des grands donneurs
21:11d'ordre
21:11et puis il faut savoir
21:12qu'il y a eu un renouveau créatif
21:13il y a eu beaucoup de changements
21:14au niveau des directeurs artistiques
21:15dans les grandes maisons
21:16donc il y a des nouvelles
21:17collections qui arrivent
21:18et puis là on a la publication
21:19du T3
21:20qui démonte bien
21:21ce regain d'activité
21:22on a une activité
21:23qui est en hausse
21:23de plus de 15%
21:24sur toutes les divisions du groupe
21:26ce qui est intéressant
21:27c'est qu'on est encore
21:27sur des multiples
21:28qui sont vraiment sous pression
21:29sur Gentilly
21:29on est à peu près
21:30à 6 fois les bits DA
21:31mais par contre
21:32on est sur un PE 2025
21:33qui est l'ordre de 22 fois
21:34donc en fait
21:35c'est très intéressant
21:35parce qu'on est vraiment
21:36sur un point de retournement
21:37et c'est ce qui va nous intéresser
21:38une valorisation faible
21:39un positionnement
21:41très ancré chez ses clients
21:42et puis donc
21:43un potentiel de croissance
21:44qui pour nous
21:45nous semble très attractif
21:46il y a un dernier point
21:47que je voulais citer
21:48c'est aussi l'intérêt spéculatif
21:49c'est à dire que
21:49les grandes maisons de luxe
21:50ont eu tendance
21:51à intégrer verticalement
21:52leurs artisans
21:53pour sécuriser
21:54leurs approvisionnements
21:55et leur savoir-faire
21:56donc Gentilly
21:5665% du capital
21:58dans les mains du fondateur
21:59on pense que clairement
22:00ça peut devenir
22:01une cible intéressante
22:02et on pense
22:02à LVMH en particulier
22:04Un titre ce matin
22:06qui est en hausse
22:07d'un peu plus d'un pourcent
22:08à 3,026
22:09donc Gentilly Moschini
22:10qui est coté
22:11à la bourse de Milan
22:12chez Euronext
22:13Euronext qu'il faut suivre
22:14également aujourd'hui
22:15à Milan
22:16dans le sens où
22:16il y a une introduction en bourse
22:17qui devrait plutôt bien
22:19se dérouler aujourd'hui
22:20on est dans toujours
22:21le secteur des small et mid cap
22:22avec Caléon
22:23qui va faire une double cotation
22:25ça sera à la fois
22:26à Paris
22:26mais également à Milan
22:28Exactement
22:29et c'est pour ça
22:29que je trouvais ça intéressant
22:30c'est début de cotation
22:31ce matin
22:32ils sont en train
22:33de sonner la cloche
22:33chez Euronext
22:34avec un titre
22:35qui était bien orienté
22:36dans les premiers échanges
22:37alors c'est une levée de fonds
22:37qui s'est très bien passée
22:38c'est à peu près
22:3918 millions d'euros
22:39de levée
22:40auprès d'investisseurs
22:41institutionnels français
22:42européens
22:43on va dire au sens large
22:44et puis c'était une opération
22:46qui était ouverte
22:46au retail français
22:47avec cette double cotation
22:49donc là on est dans
22:49l'univers du tourisme culturel
22:51tourisme culturel
22:52sur des sites d'exception
22:53et notamment sur des sites
22:54situés autour du lac majeur
22:56en fait le capital de cette société
22:58cette société est détenue
22:59par la famille princière Borromeo
23:00donc ça c'est très intéressant
23:02et assez particulier
23:03on va dire comme profil boursier
23:04et donc c'est une société
23:06qui va exploiter les sites
23:08en fait de la famille Borromeo
23:09et qui va à la volonté
23:10alors quelques exemples
23:11Isola Madre
23:12Isola Bella
23:13ce sont deux îles exceptionnelles
23:15sur le lac majeur
23:15qui sont très connues
23:16à l'international
23:17il faut savoir que les sites
23:18gérés par Caléon
23:19c'est à peu près
23:19un million de visiteurs annuels
23:21donc on est sur de l'exploitation
23:23c'est à dire que la société
23:24ne va pas détenir les actifs
23:25donc on est sur un modèle
23:26asset light
23:27ça c'est intéressant
23:27donc ils vont exploiter
23:29les sites touristiques
23:30et puis il y a cette volonté
23:31d'exploiter des sites de tiers
23:32c'est à dire de sortir
23:33un petit peu du portefeuille
23:34de sites détenus
23:35par la famille Borromeo
23:36donc avec potentiellement
23:37également des extensions
23:38internationales
23:38ça peut être en France
23:39et ça peut être en Suisse
23:40donc gérer
23:41reprendre en main
23:42par exemple des châteaux
23:43ou des sites d'exception
23:44en France
23:45pour la mettre à disposition
23:46du public
23:47donc oui
23:47Avec cette introduction en bourse
23:49ils ouvrent 29%
23:50du capital
23:51la demande était très forte
23:53auprès des investisseurs
23:54institutionnels
23:55mais auprès des particuliers
23:56je regardais
23:57sur l'offre retail
23:58c'est 3000 investisseurs individuels
24:00qui ont rempli le carnet d'ordre
24:01à hauteur de 3 millions d'euros
24:03alors bon
24:03ils ne seront pas tous servis
24:04comme ils l'ont voulu
24:05mais ça montre quand même
24:06que les particuliers
24:06sont là sur le marché
24:08des IPOs
24:08ça c'est un bon signal quand même
24:10ça c'est un très bon signal
24:10parce qu'on n'en a pas eu
24:11beaucoup cette année
24:12surtout qu'il y a eu
24:13assez peu de communication
24:14il faut le dire
24:14sur cette introduction
24:15oui complètement
24:15ça reste
24:16et puis ça reste une société
24:17on est sur 60 millions d'euros
24:18de market cap
24:19donc une fois de plus
24:19attention à la liquidité
24:20on est sur une small cap
24:21mais on est sur une société
24:23assez unique
24:24il n'y a pas vraiment de comparable
24:25et puis c'est une société
24:26qui a beaucoup de relais de croissance
24:27je vous ai parlé
24:28de cette stratégie
24:29de diversification internationale
24:30mais même sur les sites existants
24:31il y a beaucoup d'améliorations
24:33à porter
24:33que ce soit sur de la tiquetterie
24:35donc dynamique
24:36sur une offre de restauration
24:37et d'hôtellerie
24:38beaucoup plus développée
24:39sur des services annexes
24:40donc ça c'est
24:40il y a différents relais de croissance
24:41qui ne sont pas encore exploités
24:43à ce jour
24:44et qui vont l'être
24:44dans les années à venir
24:45et on pense qu'il y a
24:46une belle histoire à créer
24:47Caléon
24:47qui sera coté à partir
24:49d'aujourd'hui à Milan
24:50mais aussi à Paris
24:51séance donc à suivre également
24:53dans BFM Bourse
24:54cet après-midi
24:54c'est l'une des rares IPO
24:56depuis le début de l'année
24:57à la Bourse de Paris
24:57on les compte quasiment
24:58sur les doigts d'une main
24:59merci beaucoup Thomas Hélène
25:01de nous avoir accompagné ce matin
25:02responsable des ventes d'actions
25:03chez Tipeee High Cap
25:04pour revenir donc
25:05sur ce dossier
25:06Caléon
25:06et sur Gentilly Moschini
25:08small cap italienne
25:10donc qui affiche
25:10un beau parcours
25:11depuis le début de l'année
25:12avec une hausse de près
25:13donc de 30%
25:14très courte pause
25:15on se retrouve dans un instant
25:16il sera 9h30
25:17nous serons avec les équipes
25:18de BNP Paribas
25:19Asset Management
25:20afin de revenir
25:21sur le marché des ETF
25:22on fera un petit point
25:23sur les flux
25:24au mois de novembre
25:25avec vous verrez des nouveautés
25:26par rapport au mois précédent
25:27et puis ensuite
25:28le face à face
25:29vous avez l'habitude
25:30de ce rendez-vous
25:30ce matin ça sera
25:31Véronique Riche-Flores
25:32qui sera avec nous
25:33accompagné de Gérald Grand
25:35pour revenir sur cette
25:36nouvelle hausse
25:37du S&P 500
25:38au mois de novembre
25:39son 7ème mois consécutif
25:41dans le vert
25:41quelle allocation
25:42pour la fin de l'année
25:43les doutes par rapport à l'IA
25:45et puis bien sûr
25:46vous l'avez vu
25:46un marché
25:47qui est assez nerveux
25:48du côté de Tokyo
25:50avec un 10 ans japonais
25:51qui était ce matin
25:51sur des plus hauts de 2008
25:53et ça a eu un impact
25:53sur le Nikkei
25:54qui a clôturé
25:55sur une baisse de 1,8%
25:56ce matin
25:57on voit tout cela
25:57dans un instant
25:58à tout de suite
25:59BFM Business présente
26:02Good Morning Market
26:04Etienne Braque
26:06Et c'est parti pour
26:06Good Morning Market
26:07deuxième partie de l'émission
26:08le CAC 40
26:09qui recule de 0,5%
26:11à 8082 points
26:12pénalisé par Airbus
26:13qui cède plus de 2%
26:14à 199 euros
26:15et par Thalès
26:16qui cède 1,9%
26:17à 221 euros
26:18hors CAC 40
26:19à suivre Air France
26:20qui prend plus de 8%
26:21après une note de JP Morgan
26:2211,42 euros
26:23pour la valeur
26:24et puis Total Energy
26:25qui se fait dégrader
26:26également du côté
26:27des avis d'analystes
26:28ce matin
26:29un impact qui est assez minime
26:30moins 0,5%
26:31à 56,52 euros
26:33mais ça n'empêche
26:33que Total recule
26:34alors que les cours du pétrole
26:35eux sont en forte hausse
26:36plus 2% pour le WTI
26:38et pour le Brent
26:39le Brent qui revient
26:40à la porte des 64 dollars
26:41avec de vives tensions
26:43entre les Etats-Unis
26:44et le Venezuela
26:45Donald Trump
26:46qui a demandé ce week-end
26:47la fermeture de l'espace aérien
26:48ça a un impact
26:49sur les cours du pétrole
26:51sachant qu'aujourd'hui
26:52le Venezuela
26:52est le pays
26:53dans lequel il y a
26:54le plus de réserves pétrolières
26:55tout de suite
26:56on va parler des ETF
26:57comme chaque lundi
26:58sur BFM Business
26:59avec les équipes
27:01de BNP Paribas
27:02Asset Management
27:03Daniel Dornell
27:04qui est responsable
27:04de la recherche
27:05de BNP Paribas
27:06Asset Management
27:07bonjour Daniel Dornell
27:08merci de nous accompagner
27:09ce matin
27:10bon aujourd'hui
27:11on entame un nouveau mois
27:12sur les marchés
27:13le marché du côté
27:15de Wall Street
27:16qui s'est plutôt
27:17passé de façon volatile
27:19mais bon
27:19on a limité la casse
27:20on en reparlera
27:21dans quelques minutes
27:21le S&P 500
27:22qui a enchaîné
27:23un 7ème mois
27:24dans le vert
27:24avec une hausse
27:25de 0,4%
27:26en novembre
27:277ème mois consécutif
27:28dans le vert
27:29c'est quand même
27:29assez historique
27:30ce qui est en train
27:30de se passer
27:31comment aujourd'hui
27:32ça se répercute
27:32sur les flux
27:33en Europe
27:34les émergents
27:34les Etats-Unis
27:35qu'est-ce que vous avez vu
27:36aujourd'hui
27:37sur ce marché
27:37des ETF en novembre ?
27:39oui alors en novembre
27:40on a eu un marché
27:40des ETF un peu plus calme
27:42en termes de collecte
27:43donc on attend
27:44les derniers chiffres
27:45de la fin de la semaine dernière
27:47mais on a entre 19 et 20 milliards
27:49de collecte au total
27:50donc ça reste des chiffres
27:51qui sont très positifs
27:52mais c'est vrai qu'on avait eu
27:53des mois de septembre et octobre
27:54qui étaient vraiment exceptionnels
27:55en termes de collecte
27:57donc 14 milliards
27:58sur la partie actions
27:58donc c'est principalement
28:01avec des produits globaux
28:03donc environ 7 milliards
28:04donc ça c'est dans la continuité
28:05de ce qu'on a vu
28:06les mois précédents
28:07suivi d'une collecte
28:08sur les actions européennes
28:09d'environ 3 milliards
28:10donc ça c'est pareil
28:12c'est dans la continuité
28:12on avait eu des niveaux
28:13très importants
28:14en début d'année
28:15on est revenu
28:16sur des niveaux plus classiques
28:17ensuite les émergents
28:19environ 4 milliards
28:20et donc ça c'est une dynamique
28:21qu'on observe depuis
28:223-4 mois
28:24donc on a une dynamique
28:25assez intéressante
28:25avec la Chine notamment
28:27qui contribue
28:28pour un milliard de collectes
28:29et enfin sur les actions américaines
28:31donc on avait connu
28:32un début d'année très difficile
28:33avec des sorties
28:35des actions américaines
28:36puis on était revenu
28:37sur une collecte positive
28:38et là on a de nouveau
28:40un mois négatif
28:41pour les actions américaines
28:42avec des sorties
28:44d'environ 1,3 milliards
28:45donc on est de nouveau
28:46sur des sorties
28:47pour le mois de novembre
28:48ce qui est intéressant
28:49c'est que ces flux
28:50reflètent quand même
28:51plutôt bien
28:52la performance
28:52des indices
28:53c'est-à-dire que Wall Street
28:54fait du surplace
28:55ou presque
28:56on a quand même
28:57l'Inde, le Nifty
28:58qui retrouve ses plus hauts
28:59du côté de Hong Kong
29:01ça se passe très bien
29:01c'est quand même
29:02assez corrélé
29:02quand même mine de rien
29:03oui exactement
29:04et donc c'est vrai
29:05qu'on a connu un mois
29:05finalement qui est dans le vert
29:07sur les actions américaines
29:08mais ça a été un petit peu difficile
29:09au début du mois de novembre
29:10et après ça s'est retourné
29:11et donc ça se reflète
29:12dans les flux
29:12voilà donc pour les zones géographiques
29:14du côté des secteurs
29:15quels sont les grands secteurs
29:16gagnants, perdants
29:17sur le mois de novembre ?
29:19donc je dirais qu'on a trois secteurs
29:20qui sortent un petit peu du lot
29:21le premier c'est
29:23les financières
29:24et plus particulièrement
29:26les bancaires
29:26de la zone euro
29:27donc c'est quelque chose
29:29qu'on voit au mois de novembre
29:31et ça c'est lié plus ou moins
29:32aux performances
29:33on a eu des performances
29:34assez positives
29:35sur les bancaires
29:36de la zone euro
29:36ensuite on a eu
29:38la tech chinoise
29:39particulièrement
29:40donc là c'est vrai
29:40que les performances
29:41n'ont pas forcément
29:42été au rendez-vous
29:42mais on a quand même vu
29:43des flux assez intéressants
29:44sur cette thématique
29:45et enfin la santé
29:47donc la santé
29:48ça fait plusieurs mois
29:49qu'on en parle
29:50une fois encore
29:51c'est le secteur
29:52qui a eu la meilleure performance
29:54au mois de novembre
29:55avec environ 8%
29:56et donc là
29:56en termes de zones géographiques
29:57ça a assez diversifié
29:58et donc on voit vraiment
29:59un intérêt des investisseurs
30:00sur ces trois secteurs
30:02L'appétit qui est là
30:03également sur le marché
30:05obligataire
30:05malgré des rendements
30:06moins attractifs
30:07on voit quand même
30:08une collecte
30:08qui est importante
30:09notamment sur les durations
30:11courtes
30:11donc typiquement
30:12c'est des investissements
30:13tactiques
30:14afin de placer
30:16des liquidités
30:16notamment
30:17Exactement
30:18donc on a vu
30:19au mois d'octobre
30:19on a eu un mois exceptionnel
30:20sur le marché obligataire
30:21vraiment c'était le
30:22deuxième plus gros mois
30:23qu'on n'a jamais enregistré
30:24sur les produits obligataires
30:26on est revenu
30:27sur des niveaux plus classiques
30:28autour de 5 milliards
30:28avec les produits très court terme
30:31et les obligations d'entreprise
30:33qui sont les deux catégories
30:34qui se détachent un petit peu
30:35Alors dans cette industrie
30:36des ETF
30:37il y a beaucoup de nouveautés
30:39avec notamment désormais
30:40des ETF overnight
30:41c'est-à-dire
30:42ce sont des ETF
30:43qui sont placés
30:43notamment sur les futurs américains
30:45comment ça fonctionne ?
30:47C'est assez intéressant
30:48aujourd'hui
30:49ces ETF
30:50en termes de fonctionnement ?
30:51Oui les ETF overnight
30:52c'est quelque chose
30:53qui a beaucoup de succès
30:54depuis deux ans
30:55donc c'est dans la catégorie
30:56des très courts termes
30:56dont on parlait juste avant
30:57donc là
30:59les ETF overnight
31:00le but va être
31:01de répliquer un taux de référence
31:02donc en Europe
31:03ça va être l'Ester
31:05ça peut être le Fed Fund
31:06aux Etats-Unis
31:07et donc là
31:08c'est de donner
31:08une exposition
31:09aux investisseurs
31:10à des taux très court terme
31:11dans un environnement
31:12où les taux
31:13restent quand même
31:14sur des niveaux intéressants
31:15sur l'Eur Ester
31:15on est à 1,9%
31:16sur le Fed Fund
31:18on est autour de 3,9%
31:20donc c'est des rendements
31:21qui restent intéressants
31:22pour les investisseurs
31:22et donc c'est des ETF passifs
31:25qui vont en fait
31:27répliquer ces taux de référence
31:28via des contrats dérivés
31:30qu'on appelle des swaps
31:31et donc on va échanger
31:33en gros la performance
31:34d'un panier de titres
31:35qui est détenu par l'ETF
31:36contre ce taux de référence
31:38Et ça c'est surtout développé
31:39aux Etats-Unis
31:40mais là ça arrive en Europe
31:41Oui oui
31:42alors ça arrive en Europe
31:44et c'est des produits
31:45qui collectent beaucoup
31:46là depuis
31:47ça fait deux ans en fait
31:48qu'on voit des flux
31:49c'est intéressant
31:49Autre ETF qui se développe
31:51l'ETF MinTE
31:52Oui
31:52Et donc là là-dessus
31:53on est sur quel type
31:54de fonctionnement
31:55comment ça fonctionne
31:56aujourd'hui un ETF MinTE
31:57Donc là on est sur
31:58des ETF ESG
31:59donc qui intègrent
32:00une dimension environnementale
32:02de gouvernance sociale
32:04etc
32:04et donc ça fait deux ans
32:06que sur les ETF ESG
32:07on a vu un désintérêt
32:09des investisseurs
32:09pour les ETF
32:10qui ont des sélectivités
32:12très importantes
32:12donc là on peut parler
32:14d'ETF
32:14qui peuvent exclure
32:15jusqu'à 75%
32:16de l'univers de départ
32:17sur des critères ESG
32:18et donc cette sélectivité
32:20en fait
32:21elle a amené parfois
32:23des différences de performance
32:24entre ces indices ESG
32:25et les indices standards
32:26de marché
32:27avec les ETF MinTE
32:30qu'on a chez BNP Paribas
32:31Set Management
32:32donc MinTE
32:33ça veut dire
32:33Tracking Error Minimal
32:35Tracking Error
32:36c'est une mesure
32:37de la déviation
32:38d'un portefeuille
32:39par rapport à un indice
32:39de référence
32:40donc quand cette tracking error
32:42est plus faible
32:43on est plus proche
32:43de l'indice de départ
32:44et donc l'idée
32:45c'est de construire
32:45un portefeuille
32:46qui a des ambitions ESG
32:48assez fortes
32:49avec des exclusions
32:50de business controversées
32:51comme le tabac
32:52les énergies fossiles
32:54etc.
32:54d'améliorer le score ESG
32:56du portefeuille
32:56et de réduire
32:57l'empreinte carbone
32:58tout ça
32:59en étant très contrôlé
33:00sur des déviations
33:01de secteur minimal
33:02des déviations pays minimales
33:04pour être très représentatif
33:05de l'indice de départ
33:06et finalement avoir
33:07des performances
33:07en ligne avec les marchés
33:08est-ce que ça en fait
33:09un ETF actif
33:11ou pas vraiment ?
33:12Non, ça reste indicial
33:13puisque la construction
33:14de l'univers
33:14elle est faite
33:15au sein de l'indice
33:16mais c'est des indices
33:18c'est un petit peu
33:18la nouvelle génération
33:19d'indices
33:19où on a envie
33:20de coller au plus près
33:21aux indices de référence
33:23tout en intégrant
33:24des dimensions ESG
33:24Et donc typiquement
33:25ça peut enlever
33:26le secteur
33:27vous l'avez dit
33:27pétrolier
33:28quels sont les autres secteurs
33:30qui peuvent être bannis
33:31par ces filtres ?
33:33Alors ça va dépendre
33:34on peut placer le curseur
33:35où on veut
33:35en termes de sélectivité
33:36évidemment plus on va exclure
33:37des secteurs
33:39d'activité controversée
33:40plus on va s'éloigner
33:42de l'indice de départ
33:43mais on peut avoir
33:44le tabac
33:44on peut avoir
33:45les énergies fossiles
33:46on peut avoir
33:47tout ce qui est lié
33:48au jeu d'argent
33:49on peut aussi avoir
33:51des exclusions
33:52sur l'alcool
33:53voilà un peu
33:54tous les business controversés
33:55qu'on peut retrouver
33:56dans les produits AG
33:57en exclusion
33:57Merci beaucoup
33:58Daniel Dornel
33:59de nous avoir accompagné
34:00ce matin
34:00je rappelle que vous êtes
34:01responsable de la recherche
34:02chez BNP Paribas
34:02Asset Management
34:03afin donc de faire un point
34:04sur les flux des ETF
34:06au mois de novembre
34:06et donc sur ces ETF
34:08overnight et minthe
34:09donc c'est vrai on parle
34:11assez peu sur ce plateau
34:12tout de suite c'est l'heure
34:13du face à face
34:14Vous connaissez le rendez-vous
34:17à 9h40
34:17deux acteurs de marché
34:19avec Véronique Riche-Flores
34:20qui nous rejoint
34:20dans un instant
34:21économie chez Riche-Flores
34:22et Gérald Grand
34:24directeur délégué
34:25en charge de l'allocation
34:26d'actifs
34:26chez Fundesys
34:27C'est bien ça
34:28Fundesys ?
34:29C'est bien ça
34:30merci
34:30Merci Gérald
34:31de nous accompagner
34:32ce matin
34:33avec notamment
34:34un mois de décembre
34:35qui s'annonce
34:36chargé sur les marchés
34:37notamment cette semaine
34:38avec beaucoup d'indicateurs
34:39qui seront publiés
34:40en Europe
34:41mais aussi aux Etats-Unis
34:42des indicateurs bien sûr
34:43qui sont très suivis
34:44pour les marchés
34:44afin d'anticiper
34:45les baisses de taux
34:47une baisse de taux
34:47qui est attendue
34:48au tournant dans 10 jours
34:50lors de la prochaine réunion
34:51des 9 et 10 décembre
34:52quand on regarde ce matin
34:53le baromètre FedWatch
34:54on est à 87% d'anticipation
34:55pour une baisse
34:56de 25 points de base
34:57cette baisse de taux
34:58est donc très largement
35:00intégrée
35:00aujourd'hui Gérald Grand
35:02avec un marché
35:04du côté des Etats-Unis
35:05qui a eu une tendance
35:06un petit peu poussive
35:07au mois de novembre
35:08alors de justesse
35:09le mois de novembre
35:09a été positif
35:10pour le S&P 500
35:11plus 0,4%
35:13c'était son septième mois
35:14dans le vert
35:14exactement
35:15c'est vrai qu'on va
35:16se pencher sur
35:17ces statistiques économiques
35:18qui sont très importantes
35:19parce que comme on n'a pas eu
35:20pendant longtemps
35:21avec ce shutdown
35:21de 43 jours
35:22il y a un espèce
35:24de rattrapage
35:24qui se produit
35:25et les investisseurs
35:26effectivement
35:27vont être très attentifs
35:28à ce qu'il va sortir
35:29même si on sait
35:30déjà
35:31que certains ne seront
35:32soit pas publiés
35:34tout de suite
35:34et un peu décalés
35:35soit pas totalement complets
35:36je pense notamment
35:37aux créations d'emplois
35:39à l'INFP
35:39en tout cas
35:40tout ça
35:41va être très important
35:42parce qu'on a bien vu
35:44qu'au-delà
35:45des questions
35:45qui ont été présentes
35:47sur la bulle
35:47ou pas
35:48sur l'IA
35:48c'est pas que ça
35:50qui a fait baisser le marché
35:51à un moment
35:51au mois de novembre
35:52il y a eu aussi
35:53cette baisse
35:53des anticipations
35:54justement de réduction
35:57des taux de la Fed
35:57qui a fait que les investisseurs
35:59ont été un peu pris de court
36:00et donc ont revu leurs attentes
36:02et ça a contribué
36:03à la baisse des marchés
36:04et finalement
36:05le retournement
36:06qu'on a vu
36:07la semaine dernière
36:08quasiment dès le début
36:10de la semaine
36:10avec des interventions
36:11de membres de la Fed
36:12a fait qu'on a eu
36:14justement ce rebond de marché
36:15parce que comme vous le dites
36:16on est passé de 30%
36:18d'attente
36:18de baisse de taux
36:19pour le 10 décembre
36:20à 87%
36:21et on a même revu
36:22pour l'année 2026
36:24de 2 à 3
36:25les anticipations de baisse
36:26alors sachant que la dernière
36:26des 3
36:27elle est prévue
36:28pour le 9 décembre 2026
36:29autant dire que quand même
36:30d'ici là
36:31le lot peut couler
36:32sous les ponts
36:33exactement
36:33le marché qui aura le temps
36:35d'ici là de dire
36:35tout et son contraire
36:36bon en attendant
36:37cette semaine
36:37il y aura des statistiques
36:38Véronique Riche-Flores
36:39bonjour
36:40d'emploi
36:41mais ce seront
36:42des données d'emploi privées
36:43uniquement l'enquête ADP
36:45puisque le BLS
36:46va donner ses chiffres
36:47mais après la réunion
36:48de la Fed
36:48on aura également
36:49des données d'inflation
36:50vendredi
36:51mais là on parle
36:51des données du mois
36:52de septembre
36:53bref on est dans une situation
36:54quand même assez cocasse
36:55aujourd'hui sur les marchés
36:56où il y a encore
36:57beaucoup de questions
36:58sans réponse
36:58beaucoup de questions
36:59sans réponse
37:01un prochain FOMC
37:02qui doit prendre des décisions
37:04et qui doit communiquer aussi
37:05sur des perspectives
37:07avec très peu
37:09d'informations
37:10et en particulier
37:12les indicateurs
37:12que les membres
37:14de la Fed suivent
37:15et une économie
37:17ou une situation
37:18conjoncturelle
37:19en réalité
37:20complètement disloquée
37:21c'est-à-dire
37:21quand on regarde
37:22dans le détail
37:23les américains
37:24où les marchés
37:24parlent de cash
37:25c'est-à-dire
37:26une économie
37:27en forme de cas
37:29avec des secteurs
37:30effectivement très prospères
37:32et sur les marchés
37:33c'est la même chose
37:34donc ça tourne
37:35autour de l'IA
37:36on rajoute
37:37l'énergie
37:38l'électricité
37:39et
37:41les métaux
37:45tout ce qui tourne
37:46autour
37:46des besoins
37:48de cette industrie
37:49et puis l'eau
37:50les autres
37:51pans traditionnels
37:52de l'activité
37:53où
37:54effectivement
37:55la situation
37:56est toujours
37:57extrêmement plombée
37:58moi j'ai regardé
37:59depuis 2019
38:00l'évolution
38:02des gains
38:03de productivité
38:04par secteur
38:05assez fin
38:05il y en a une vingtaine
38:06peut-être même
38:07un peu plus
38:08et c'est sidérant
38:09c'est-à-dire
38:10qu'on n'a jamais
38:10vu une économie
38:13aussi
38:13contrariante
38:16entre
38:16les secteurs
38:17de pointe
38:18et les autres
38:18tous les secteurs
38:19traditionnels
38:20qui sont en perte
38:21de productivité
38:21comme on n'a jamais vu
38:22donc
38:23là aussi
38:24sur le débat
38:25IA
38:25productivité
38:26et sur
38:27ce qui se passe
38:28aux Etats-Unis
38:29alors ce qui est intéressant
38:30c'est que finalement
38:31enfin ce qui est intéressant
38:32la difficulté
38:33c'est que pour la réserve
38:34fédérale américaine
38:35il faut
38:36il faut poser
38:37le poids
38:39de son action
38:39de sa communication
38:40des baisses de taux
38:42seraient naturellement
38:43très bien perçues
38:44en particulier
38:45pour les gros secteurs
38:47de l'intelligence
38:48artificielle
38:48ou autres
38:49qui ont des gros
38:49investissements
38:50prévus
38:52donc on voit bien
38:53quand même
38:53que dans l'inquiétude
38:54des investisseurs
38:56cette question
38:57de comment on va
38:58financer
38:59ces projets
38:59d'investissement
39:00à quel coût
39:01et avec quelle répercussion
39:02sur le niveau moyen
39:03des taux d'intérêt
39:04est crucial
39:04et ça montre
39:06ça explique bien
39:06la sensibilité
39:07de ces secteurs
39:08au bruit
39:09sur les perspectives
39:10de taux d'intérêt
39:11et de l'autre côté
39:12la question c'est
39:13est-ce que
39:14les ménages
39:15les secteurs traditionnels
39:16vont vraiment
39:17ou les entreprises
39:18les PME
39:18vont vraiment profiter
39:20de ces baisses de taux
39:21ou est-ce que finalement
39:22on a un secteur
39:22qui est en train
39:23de tout aspirer
39:23c'est un peu le sentiment
39:24qu'on a quand on est
39:25conjoncturiste
39:26comme je le suis
39:27c'est-à-dire qu'on a
39:28vraiment l'impression
39:28tout va
39:30dans l'IA
39:32comme le débat
39:33d'ailleurs
39:33mais c'est plus
39:35plus
39:36plus préoccupant
39:38en tout cas
39:38ça interpelle davantage
39:39quand on constate
39:40que sur le plan
39:41de l'économie
39:42de la vie économique réelle
39:43du financement
39:45et bien
39:46oui
39:46effectivement
39:47tout le monde
39:47va préférer
39:48prêter
39:48en tout cas
39:50pour l'instant
39:50à des grandes entreprises
39:52qui ont le vent
39:53en poupe
39:53qu'à des PME
39:54qui sont
39:55enfin des PME
39:56ou des entreprises
39:57du secteur traditionnel
39:58qui ont un avenir
39:59beaucoup plus aléatoire
40:00incertain
40:01etc.
40:01et ça on le retrouve
40:02y compris sur les marchés
40:03maintenant européens
40:04on commence à voir
40:06clairement
40:06des distorsions
40:08évidentes
40:09entre ces secteurs
40:10en vogue
40:10et puis
40:11le reste
40:12des secteurs traditionnels
40:13donc
40:14c'est assez paradoxal
40:15parce que le marché
40:16se met en situation
40:16presque cyclique
40:18de reprise cyclique
40:19et en même temps
40:20on cherche
40:21ce qui fait
40:21d'habitude
40:22la performance
40:23des secteurs cycliques
40:24et on ne retrouve pas
40:25ces petits
40:25parce que
40:26le fond d'histoire
40:27est en train de changer
40:27si en novembre
40:29le S&P 500
40:30a enchaîné
40:30un septième mois
40:31dans le vert
40:31ce n'était pas le cas
40:32Gérald Grand
40:33pour le Nasdaq Composite
40:35pénalisé notamment
40:35par NVIDIA
40:36qui a clôturé
40:37sur une baisse
40:38de 12%
40:39sur l'ensemble
40:39du mois de novembre
40:41bon
40:41mine de rien
40:42malgré
40:43tous nos débats
40:44sur l'intelligence
40:45artificielle
40:46sur les méga tech
40:48etc.
40:49il se passe des choses
40:49aujourd'hui
40:50oui bien sûr
40:51qu'il se passe des choses
40:51après NVIDIA
40:52c'est une valeur
40:53dont souvent
40:54certains de nos clients
40:55nous disent
40:56ah bah finalement
40:57c'est facile
40:57il suffisait d'avoir
40:58du NVIDIA
40:59d'autres
41:00notamment des gérants
41:01nous disent
41:01attendez NVIDIA
41:02c'est pas si simple
41:03parce que finalement
41:03tous les ans et demi
41:04tous les deux ans
41:05elle peut perdre
41:06entre 15, 20, 30%
41:08et donc il faut aussi
41:09gérer les allées-venues
41:12de NVIDIA
41:12c'est pas simple
41:13et NVIDIA effectivement
41:15polarise toute l'attention
41:16de l'IA
41:17il n'y a évidemment
41:18pas que NVIDIA
41:19mais c'est vrai
41:20qu'aujourd'hui
41:20c'est le poids lourd
41:21du secteur
41:22on en a vu d'autres
41:23à un moment
41:23qui ont annoncé
41:24des éléments
41:24assez intéressants
41:25on a eu Oracle
41:26qui au mois d'octobre
41:27de mémoire
41:28a fait un bond
41:29incroyable
41:30et qui depuis
41:31est revenu
41:31justement pour ces problématiques
41:33d'endettement
41:34puisque c'est une des valeurs
41:35qui a effectivement
41:36des taux d'endettement
41:37assez élevés
41:38Véronique le disait très bien
41:39il y a cette inquiétude
41:40des investisseurs
41:41quant au niveau des taux
41:43et est-ce que ces entreprises
41:44qui pour la plupart
41:45se financent
41:47avec leur propre cash flow
41:48est-ce qu'à un moment
41:49ou à un autre
41:50il ne va pas falloir passer
41:51à de l'endettement
41:51et là
41:52est-ce que ce que l'on attend
41:53en termes de rentabilité
41:54et de perspective va permettre
41:56effectivement
41:56de payer un endettement
41:58que pour le moment
41:59la grande majorité
42:00n'utilise pas
42:00ça c'est une vraie question
42:01et c'est pour ça que
42:03je pense que du narratif
42:04IA
42:04où on ne parle que d'IA
42:06et d'ailleurs
42:06on en profite pour dire
42:07qu'on a fêté les trois ans
42:08de l'avènement de chat GPT
42:09hier
42:10je crois que c'était
42:10le 30 novembre 2022
42:12donc ça fait trois ans
42:14effectivement
42:14qu'il y a cette espèce
42:15de distorsion
42:16dont parlait très justement
42:17Véronique
42:18et du coup
42:19aujourd'hui
42:19on va peut-être passer
42:20d'une histoire
42:21d'un narratif IA
42:22à plus de sélectivité
42:24dans l'IA
42:25alors ça ne veut pas dire
42:26que tout va monter
42:27dans l'IA
42:28au contraire
42:29il va falloir être
42:30plus sélectif
42:31regarder là où il y a
42:31vraiment du cash
42:32là où il y a peut-être
42:33plus de perspectives
42:34et être plus discriminant
42:35c'est important
42:36des perspectives maintenant
42:37qui sont peut-être
42:37un peu plus favorables
42:38pour la Chine
42:39on voit notamment
42:40le Hong Seng
42:40qui se reprend bien
42:41depuis la rentrée
42:42malgré des données
42:43en Chine
42:43qui sont toujours
42:44assez décevantes
42:45on l'a encore vu
42:46cette nuit
42:46Véronique Riche-Flores
42:47du côté du secteur
42:48manufacturier
42:50du secteur des services
42:51on avait des indicateurs
42:52qui étaient sur des plus bas
42:53de 2022
42:54et pourtant on aura
42:555% de croissance
42:55cette année
42:56comment on peut avoir
42:56des indicateurs PMI
42:58à 50 ou proche des 50
42:59et dans le même temps
43:00avoir 5% de croissance ?
43:02Alors vous avez le mystère
43:03de l'estimation
43:03de la croissance chinoise
43:04c'est pas le lieu
43:06mais non
43:09alors il y a une composante
43:10dans les PMI
43:11c'est important
43:11de l'avoir en tête
43:12quand vous interrogez
43:13un directeur d'achat
43:15directeur d'achat
43:16lui il va raisonner
43:17en général
43:18sur 12 mois glissant
43:19il va comparer
43:20son chiffre d'affaires
43:21d'aujourd'hui
43:22à celui d'il y a 12 mois
43:23ou ses commandes
43:24etc.
43:25en nominal
43:25il va pas vous faire
43:27du volume
43:28des quantités
43:29etc.
43:30et ces derniers temps
43:31c'est de manière
43:32assez récurrente
43:33le cas
43:35mais ces derniers temps
43:36on voit qu'effectivement
43:37il y a des distorsions
43:38vous auriez pu me dire
43:39comment ça se fait
43:39que le PMI allemand
43:40il remonte
43:41alors que
43:41eh bien parce que
43:43dans le PMI allemand
43:44il y a probablement
43:44une dose d'inflation
43:45de hausse des prix
43:46dans le PMI chinois
43:48il n'y a plus
43:48alors néanmoins
43:50dans l'enquête
43:51publiée hier
43:52je suppose que tout le monde
43:54n'avait pas les yeux rivés
43:55sur ces indicateurs
43:56hier
43:56mais bon
43:56il y avait
43:58c'est l'enquête nationale
44:00qui donne plus de détails
44:01et notamment
44:02il y avait un élément
44:03un petit peu intéressant
44:04il n'y a rien de bon
44:05mais il y a
44:06un petit changement
44:07dans les perspectives
44:08de prix qui remontent
44:09et ça
44:09ça peut être
44:10ça peut changer la donne
44:11si ça se poursuit
44:13c'est sans doute
44:14une conséquence
44:15de l'allègement
44:16des droits de douane
44:17et des complications
44:18enfin
44:18l'amoindrissement
44:20des tensions
44:21avec la Chine
44:22avec les Etats-Unis
44:23les accords
44:24ça peut signaler
44:26que les entreprises
44:27chinoises
44:28retrouvent un petit peu
44:29d'espace
44:30de respiration
44:31et un peu moins
44:32de pression
44:33déflationniste
44:34ce qui serait pas mal
44:35pour les compétiteurs
44:37en Europe
44:38notamment
44:39alors on n'en est
44:40naturellement pas là
44:41mais voilà
44:42il y a quand même
44:42des petites informations
44:43qui nous montrent
44:44que ça bouge
44:45mais effectivement
44:46la situation domestique
44:48en Chine
44:49n'est pas bonne
44:50à cause notamment
44:51de l'immobilier
44:51on l'a vu notamment
44:52la semaine dernière
44:52à cause de l'immobilier
44:53à cause du surendettement
44:55absolument astronomique
44:56à cause du vieillissement
44:58démographique
44:58à cause des surcapacités
45:00excédentaires
45:01et il y a très peu
45:04d'espoir
45:04que l'histoire domestique
45:06s'améliore
45:07mais c'est une autre histoire
45:08qui se profile
45:09c'est celle
45:10de la nouvelle technologie
45:11c'est celle
45:11de l'influence
45:12géostratégique
45:13de la Chine
45:14dans les autres pays
45:15qui vont notamment
45:16beaucoup de pays
45:16de panneaux solaires
45:17parce qu'ils en ont tellement
45:18et ça fait
45:19l'amitié
45:20avec le monde
45:21émergent
45:23ou en développement
45:24ça fait des liens
45:25et ça
45:26je pense
45:27la stratégie chinoise
45:28aujourd'hui
45:28elle est là
45:29elle est
45:30je pense
45:31qu'il n'y a pas
45:31d'une capitulation
45:32on ne peut surtout
45:33pas dire ça
45:33pour les Chinois
45:34au niveau domestique
45:35mais
45:35les Chinois
45:37connaissent très bien
45:37les rouages économiques
45:39ils ont sans doute
45:39bien intégré
45:40ça va mettre
45:41au mieux
45:42beaucoup de temps
45:42pour avoir
45:43une situation domestique
45:44un peu plus porteuse
45:44donc c'est ailleurs
45:46que la bataille se fait
45:47et elle se fait
45:48sur la technologie
45:49bien sûr
45:50l'innovation
45:51on le voit bien
45:51et puis sur cette influence
45:53cette tentative
45:53de gagner de l'influence
45:54c'est une guerre idéologique
45:55avec les Etats-Unis en face
45:57on en parle souvent
45:58sur ce plateau
45:59les marchés asiatiques
46:01aujourd'hui sont portés
46:01non pas par les flux
46:02offshore
46:03mais onshore
46:04Gérald Grand
46:05donc ça c'est intéressant
46:06sur le fait que demain
46:07si les américains
46:08ou les européens
46:08se remettent à investir
46:09sur les indices asiatiques
46:11il y a un boulevard
46:12oui c'est vrai
46:12qu'historiquement
46:13les marchés
46:14plus largement émergents
46:16mais du coup
46:17de facto l'Asie
46:18ont toujours été tirés
46:19par des flux étrangers
46:20c'est aussi ce qui font
46:22leur plus grande
46:22volatilité historique
46:24alors sur le marché
46:25de la dette
46:25c'est un peu différent
46:25on a remarqué
46:26que d'ailleurs
46:26sur le marché de la dette
46:27entre la dette émergente
46:29et la dette des pays développés
46:30on a une convergence
46:31des risques
46:32qui fait qu'effectivement
46:33il y a beaucoup moins
46:33d'écarts de volatilité
46:35voire même
46:35c'est plus favorable
46:36aux émergents
46:37mais effectivement
46:38sur les flux actions
46:39c'est sûr que si
46:40les grands pays développés
46:42se disent
46:42qu'il y a quelque chose
46:43à faire
46:44sur ces pays asiatiques
46:46ça sera favorable
46:47et d'ailleurs
46:48on regarde
46:49nous de près
46:49puisqu'on fait
46:50effectivement
46:51de l'accompagnement
46:51à l'allocation d'actifs
46:52mais aussi
46:53de la sélection de fonds
46:53et quand on regarde
46:54tous les gérants
46:55émergents ou asiatiques
46:57qui ont fait
46:58de la performance
46:58au cours
46:59on va dire
46:59pour faire large
47:00de la dernière année
47:01et demie
47:02la performance
47:03s'est faite
47:03beaucoup aussi
47:04sur la technologie
47:05et finalement
47:06quand on investit
47:07en Asie aujourd'hui
47:07on investit aussi
47:08beaucoup sur la technologie
47:10alors sauf certains gérants
47:11qui par construction
47:12vont être moins investis
47:14sur ces thèmes là
47:15mais de façon générale
47:17il ne faut pas oublier
47:18que lorsqu'on investit
47:19aujourd'hui
47:20au niveau global
47:20et notamment
47:21sur les Etats-Unis
47:22slash
47:23actions internationales
47:24puisque c'est 72%
47:25des Etats-Unis
47:26si on veut
47:27se diversifier
47:28sur l'Asie
47:28en réalité
47:29on ne diversifie
47:30pas tant que ça
47:31parce que
47:32le gros des troupes
47:33c'est là-dessus
47:33et c'est ça
47:33qui fait monter le marché
47:34donc évidemment
47:35si les développés
47:37s'y mettent aussi
47:38ça peut être positif
47:39pour l'Asie
47:40alors après
47:40il n'en demeure pas moins
47:41ce que disait Véronique
47:42sur les inquiétudes
47:43macroéconomiques
47:44sur la grande zone
47:45qu'est la Chine
47:45et vous êtes en charge
47:46de l'allocation d'actifs
47:47aujourd'hui
47:48chez Fundesys
47:49est-ce que du coup
47:49vous jouez les cycliques
47:50pour jouer un petit peu
47:52le redémarrage
47:53de la Chine
47:53qui arrivera un jour
47:54quand on ne sait pas
47:55alors pour être
47:56totalement transparent
47:56avec vous
47:57aujourd'hui
47:57la seule chose
47:58que l'on conseille
47:59sur la Chine
47:59c'est effectivement
48:00plus la tech
48:01donc on est moins
48:02effectivement présent
48:03sur
48:04ou en tout cas
48:04on conseille moins
48:05d'aller vers les cycliques
48:06certains gérants
48:07d'ailleurs
48:07mettent en avant
48:07des stratégies
48:08de consommation
48:10cyclique
48:11chinoise
48:11etc
48:12aujourd'hui
48:13on ne le recommande pas
48:14parce qu'il y a encore
48:14trop de flou
48:15mais ça n'empêche pas
48:16de faire monter la bourse
48:17on le sait
48:17économie et bourse
48:18ça n'a rien à voir
48:19et la Chine
48:20depuis le début d'année
48:21est à plus de 30%
48:22l'allocation d'actifs
48:23dans vos notes
48:24aujourd'hui
48:24chez Richelorèche
48:26Richard
48:27ça donne quoi
48:28Véronique
48:28quelles sont
48:29aujourd'hui
48:30les grandes zones
48:31dans un marché
48:31qui c'est vrai
48:32c'est très concentré
48:33sur la tech
48:34alors je dirais
48:35première leçon
48:36et ça fait un moment
48:37que ça dure
48:38on n'a pas beaucoup
48:39d'obligations
48:40d'obligations souveraines
48:42d'accord
48:42ça c'est quand même
48:44une caractéristique
48:45c'est à dire que même
48:45même durant les pics
48:47de volatilité
48:48ou d'instabilité
48:49d'incertitude
48:50on n'est pas du tout
48:51prêt à recommander
48:53de se protéger
48:54avec les obligations
48:55souveraines
48:56donc là il y a une rupture
48:57avec le passé
48:58qui est quand même
48:59tout à fait
48:59il faut le rappeler
49:00il faut le dire
49:01donc c'est ailleurs
49:02que se fait l'histoire
49:03elle se fait
49:05de facto
49:06sur la technologie
49:07pas forcément américaine
49:09parce que
49:10voilà
49:10le prix
49:11est là
49:12et qu'il n'est pas
49:13forcément attractif
49:14et puis que c'est
49:15ça vient d'être dit
49:16c'est un secteur
49:18qui n'est pas mûr encore
49:19donc il y a des
49:20il y a une rotation
49:21il y a des acteurs
49:22qui vont disparaître
49:23ou qui vont devoir changer
49:24et au prix
49:26où on les paye
49:27aux Etats-Unis
49:28nous on n'y va pas
49:29alors je parle au nom
49:31de Rich Flores
49:31et de Calais
49:32360 également
49:33on va un peu plus loin
49:35dans l'allocation d'actifs
49:36en revanche
49:37effectivement
49:37la thématique
49:38de la technologie
49:39on a
49:40on a bien évidemment
49:43envie de la jouer
49:44d'abord en Europe
49:45et l'Europe
49:46c'est pas que
49:46la zone euro
49:47ça va au-delà
49:48le Royaume-Uni
49:49les Scandinaves
49:50les pays scandinaves
49:51sont que ça donne
49:52quand même quelques opportunités
49:53y compris de rotation sectorielle
49:56on va regarder
49:58de très près
49:59également
50:00les petits pays d'Asie
50:02ces fameux dragons
50:03donc qui avaient disparu
50:05de la circulation
50:06ils avaient été
50:07dans l'ombre de la Chine
50:08depuis l'adhésion
50:09de cette dernière
50:10à l'OMC
50:11et qui redeviennent
50:12donc dont on redécouvre
50:15le positionnement
50:17très favorable
50:18pour ce qui concerne
50:20l'industrie
50:20des nouvelles technologies
50:21et les résultats économiques
50:22commencent à nous le montrer
50:23ça c'est donc
50:24notamment sur le front
50:26des exportations
50:27et puis
50:27et puis l'autre gros morceau
50:30ce sont les matières premières
50:32et qui dit matières premières
50:33alors bien sûr
50:34or, argent
50:35avec la double caractéristique
50:39de protéger de l'inflation
50:41dans le cas d'être perçu
50:42comme cela
50:43et puis pour l'argent
50:44d'avoir des perspectives
50:45de demande
50:46qui correspondent
50:47au cycle
50:47à l'innovation
50:50et à tout ce qui se déploie
50:51à ce niveau-là
50:52ça veut dire quoi ?
50:54et bien ça veut dire
50:54que depuis longtemps
50:56pour la première fois
50:57depuis longtemps
50:58on a envie d'être présent
50:59et de regarder
51:00les marchés frontières
51:01ces marchés frontières
51:02qui ont redémarré
51:03bien avant la Chine
51:04cette année
51:05et qui sont
51:06des marchés
51:07qui n'étaient plus
51:07dans l'histoire économique
51:09ou l'histoire des marchés
51:10depuis quasiment
51:1112-13 ans
51:13depuis 2011-2012
51:15tous les producteurs
51:17de matières premières
51:18sont des marchés
51:18qui sont
51:19là encore
51:20pas mûrs
51:21et plutôt risqués
51:25mais qui sont portés
51:27par la perspective
51:28de demande
51:28en métaux
51:30industriels
51:31qui est en train
51:32de se profiler
51:33donc voilà
51:35pour les grandes
51:36les grandes lignes
51:38de la stratégie
51:39d'investissement
51:39qu'on défend
51:40il nous reste une minute
51:41quelle allocation
51:42aujourd'hui
51:42chez Fundesys
51:43Gérald Grant
51:44très rapidement
51:44je rejoins Véronique
51:45sur les obligations
51:46gouvernementales
51:47alors c'est peut-être
51:47pas tout à fait
51:48la même chose
51:48sur le crédit
51:49même si on n'est pas
51:50super bouillant
51:51sur le crédit
51:51mais c'est vrai
51:52qu'il y a des flux
51:52qui sont toujours présents
51:53parce que les gens
51:54cherchent à s'investir
51:55sur du rendement
51:56et il y en a encore
51:56un petit peu
51:57mais globalement
51:58pas beaucoup d'obligations
51:59toujours sur pont
52:00des réactions
52:01parce qu'on a parlé
52:02il y a les politiques
52:02monétaires qui soutiennent
52:03il y a quand même
52:04des bénéfices
52:04et du fondamental
52:05qui est présent
52:06on l'a vu sur les résultats
52:07du troisième trimestre
52:08aux Etats-Unis
52:08et puis il y a
52:10toujours l'or
52:11effectivement
52:11on avait conseillé
52:12à nos clients
52:12de réduire
52:13on a eu un peu de chance
52:14juste avant la baisse
52:15parce que c'était allé
52:15tellement vite techniquement
52:16qu'on s'était dit
52:17à court terme
52:18calmer un peu le jeu
52:19mais là on a repassé
52:20des niveaux techniques
52:20qui nous semblent intéressants
52:21donc on se repositionne
52:22et dernier élément
52:23en diversification
52:24il ne faut pas oublier aussi
52:26les stratégies
52:27de performance absolue
52:28alors parmi elles
52:29je pense notamment
52:29aux stratégies long short
52:30qui sont neutres au marché
52:32donc zéro exposition
52:34au marché
52:34mais qui permettent
52:35et on a quelques jolis joyaux
52:37dans notre sélection de fonds
52:38qui permettent de réaliser
52:39des belles performances
52:40sur cette année
52:42et pourquoi pas
52:43l'année qui vient
52:434 274 dollars
52:46pour l'once d'or
52:46on est sur des plus hauts
52:47de 2-3 semaines
52:48merci beaucoup
52:49de nous avoir accompagné
52:50Gérald Grand
52:50directeur délégué
52:51en charge de l'allocation
52:52d'actifs
52:52chez Fondésis
52:53avec Véronique Riche-Flores
52:54Economics
52:55chez Riche-Flores Research
52:57merci beaucoup
52:58à tous les deux
52:59de nous avoir accompagné
53:019h57
53:01dans 3 minutes
53:02il sera à 10h
53:03comme chaque jour
53:03vous retrouvez Raphaël
53:04le gendre pour les experts
53:05quel sera le programme
53:06dans un instant Raphaël
53:07bonjour Etienne
53:08dans les experts
53:08aujourd'hui
53:09on va parler budget
53:11évidemment
53:12c'est la semaine
53:12de tous les dangers
53:14PLFSS
53:15assurance chômage
53:17un accord est-il possible
53:18on va revenir
53:19sur la croissance française
53:20qui tient bon
53:21malgré le chaos politique
53:24au Parlement
53:25et puis faut-il davantage
53:26taxer les successions
53:27c'est la question
53:28qui a été posée
53:29des très hautes successions
53:30c'est la question
53:31qui a été posée
53:32aux Suisses
53:33hier
53:33ils ont refusé
53:34à 78%
53:35à plus de 78%
53:36on va voir
53:37si on pourrait lancer
53:38le débat en France
53:39et puis enfin
53:39quels sont les enjeux
53:41du voyage d'Emmanuel Macron
53:42en Chine
53:43le président français
53:44s'y rendra
53:44de mercredi
53:45à vendredi
53:46voilà le programme
53:47des experts
53:47n'oubliez pas
53:48demain à partir
53:49de 18h30
53:50la grande cérémonie
53:52de BFM Business
53:53les BFM Awards
53:54cérémonie bien sûr
53:55à suivre
53:56dès 18h30
53:57pour le BIFOR
53:57à 20h
53:58la cérémonie
53:59et puis en attendant
54:00la séance
54:01à suivre bien sûr
54:02sur BFM Business
54:03à 11h
54:04dans Tout pour investir
54:04et à 15h30
54:06dans BFM Bourse
54:06le CAC 40
54:07qui est pénalisé par Airbus
54:08c'est de loin
54:09la plus forte baisse
54:09du CAC 40
54:10moins 3%
54:11à 198€
54:12Guillaume Sommerer
54:12qui reviendra également
54:13sur la deuxième introduction
54:14en bourse de l'année
54:15Caléon
54:16ça se passe du côté
54:17de Milan
54:18et de Paris
54:18double cotation
54:19aujourd'hui
54:20pour cette société italienne
54:22très bonne journée
54:22Good Morning Market
54:25sur BFM Business
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