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  • il y a 5 jours
Ce lundi 3 novembre, Florent Ielpo, responsable de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, Pierre Schang, gérant de portefeuille actions à La Financière de l'Echiquier, Benoit Sorel, directeur de métier ETF et Indiciel chez Amundi, Florent Wabont, économiste chez Ecofi, et Bertrand Puiffe, gérant actions chez Fidelity International, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00L'actualité des marchés financiers continue sur BFM Business. Dans un instant, l'ouverture en Europe. Etienne Braque, qu'est-ce qu'on attend ce matin ?
00:14Une très légère hausse après déjà des records qui ont été touchés vendredi et puis surtout ce qui était marquant quand vous faites le bilan du mois d'octobre,
00:20c'est une nouvelle fois la prédominance des valeurs technologiques avec les S&P 500 qui a gagné 2,5% sur l'ensemble du mois.
00:29Mais si vous prenez en compte un S&P 500 équipondéré où les 500 sociétés ont la même place, vous êtes très légèrement négatif.
00:36Vous l'avez encore vu vendredi soir, Amazon qui a gagné 10% après la publication de ses résultats.
00:41L'IA qui continue d'être un rouleau compresseur. On fera d'ailleurs un bilan tout à l'heure des résultats des GAFAM qui est éboustouflant.
00:50Et bien sûr maintenant, il y a une valeur qui est attendue au tournant, ça sera dans un peu plus de 15 jours, ça sera Nvidia, ça sera le mercredi 18 novembre.
00:58L'IA, il en sera encore question cette semaine puisque figurez-vous que ce soir après la clôture de Wall Street, ça sera Palantir qui va publier ses résultats.
01:05Et puis demain soir, ça sera au tour de AMD. En tout cas, pour l'instant, les inquiétudes ont été mises de côté en dehors du cas de Meta
01:12puisque l'intelligence artificielle a vraiment boosté les résultats trimestriels.
01:17Néanmoins, le CAC 40 n'a pas à rougir puisque le secteur du luxe a permis au CAC de bien se reprendre au mois d'octobre avec une performance de 2,8%.
01:24Donc vous avez quand même un indice parisien qui fait un peu mieux que Wall Street sur le mois d'octobre.
01:29Mais depuis le début de l'année, le S&P est toujours à plus 16 quand le CAC 40 est à plus 13.
01:34Du côté européen, qu'est-ce qu'on surveille comme entreprise ?
01:36Eh bien, il faudra suivre Orange qui a annoncé ce matin, ça y est, vouloir détenir un peu plus de la majorité, même à 100% tout simplement, de MassMobile.
01:46C'est l'opérateur espagnol.
01:48Ce qui fait qu'aujourd'hui, Orange, notre en plus leader sur le marché français, va détenir 100% de l'entreprise espagnole.
01:55Ce qui donc en fera un groupe leader européen.
01:58Nous étions à 13,84€ sur ce titre.
02:00Orange, plus 40% depuis le début de l'année.
02:02C'est l'une des meilleures performances du CAC 40 quand Renault, de son côté, a annoncé ce matin que Jilly, le chinois, allait prendre 26% de sa filiale brésilienne.
02:13L'objectif, c'est d'accélérer sur le marché brésilien.
02:16Aujourd'hui, ils détiennent 5% de parts de marché.
02:19Objectif, 10% dans 5 ans.
02:21Pour animer la séance aussi, des déclarations de l'OPEP+.
02:23L'OPEP+, avec un communiqué ce week-end qui, pour une fois, se montre prudent,
02:28dans le sens où ils revoient très légèrement à la hausse leur production de pétrole pour les semaines à venir,
02:34mais pas d'augmentation prévue pour le premier trimestre.
02:37Il serait temps, vous allez me dire, il faut dire que depuis le mois d'avril,
02:40l'OPEP+, augmente chaque mois son offre de pétrole, alors qu'elle, la demande est déprimée,
02:45surtout pour la Russie, puisque la Russie est un membre important de l'OPEP+,
02:49et avec les sanctions américaines, vous avez un pays qui se referme un peu plus sur lui-même.
02:54Le CAC 40 qui ouvre ?
02:56Etal, 8120 points pour l'indice parisien, parfaitement sur le niveau de clôture de vendredi soir.
03:01Du côté des valeurs, Thales, Société Générale et Renault signent les trois plus fortes hausses
03:06quand à l'inverse, BNP, Arcelor et Eden Red ferment la marche.
03:09Le pétrole, j'en parlais il y a un instant, stable, 65 dollars pour un bril de Bren, 61 dollars pour le WTI.
03:15L'once d'or, toujours collé à la barre des 4 000 dollars, 4 034 dollars pour une once d'or,
03:20quand sur le front des devises, l'euro-dollar s'échange à 1,1540.
03:24Les valeurs à suivre ce matin à l'ouverture, vous avez Ryanair qui ouvre en très légère baisse du côté de Dublin
03:30après avoir annoncé des résultats conformes aux attentes.
03:33Un groupe quand même qui, rendez-vous compte, prévoit de transporter plus de 200 millions de passagers.
03:38C'est juste stratosphérique aujourd'hui, Ryanair.
03:40C'est de loin le premier groupe aérien en Europe avec plus de 30 milliards de valorisation boursière,
03:46titre qui gagne un peu plus de 40% depuis le début de l'année.
03:48Et puis surtout un patron qui est juste ulcéré par la France.
03:51Il dit que le ciel n'appartient pas à la France.
03:54Il est scandalé aujourd'hui que les contrôleurs aériens pénalisent le groupe.
03:57Et ça, ça a notamment joué sur la rentabilité ces dernières semaines,
04:01avec notamment des contrôleurs aériens qui ont eu pour conséquence de bloquer certaines destinations de Ryanair,
04:07même quand les vols n'atterrissaient pas ou ne partaient pas de la France.
04:10Un titre Ryanair qui est à 26 euros ce matin du côté de Dublin.
04:14Et donc un CAC 40 qui ouvre étal, parfaitement stable, à 8 113 points.
04:18Au sommaire de Good Morning Market.
04:20Eh bien, nous reviendrons dans un instant avec Florian Lelpo sur les statistiques qui, ça y est, reprennent du côté des Etats-Unis.
04:25Notamment, vous aurez les chiffres de l'emploi de l'enquête ADP mercredi,
04:29mais pas de statistiques officielles attendues comme chaque premier vendredi du mois,
04:33puisque le shutdown est toujours en place aux Etats-Unis.
04:36Un shutdown qui va commencer cette semaine, sa cinquième semaine.
04:39Et puis ensuite, nous parlerons des ETF.
04:41Comment ça marche, les ETF ?
04:42Les équipes d'Amoudi vont nous dire, en dehors du fait de répliquer un indice,
04:46quels sont les détails, les choses à savoir.
04:48Réponse dans un peu plus de 20 minutes.
04:50Et puis les résultats qu'il faut retenir cette semaine.
04:52Bref, beaucoup de sujets comme chaque jour dans Good Morning Market de 9h à 10h.
04:56Bonne émission, à demain.
05:00BFM Business présente
05:01Good Morning Market
05:04Et c'est parti pour Good Morning Market, en direct jusqu'à 10h.
05:08Et puis ensuite, vous retrouvez Raphaël Legendre pour les experts.
05:10La tendance à la Bourse de Paris, légère baisse dans les premières secondes de cotation.
05:14Moins 0,2%, 8100 de points.
05:17Dans un instant, nous serons avec Alexandre Baradez et avec Pierre Chan,
05:20qui nous donneront leur vision de marché.
05:21Mais juste avant, on va parler de l'agenda de la semaine,
05:24qui, vous allez voir, est plutôt chargé.
05:25Et c'est Florian Yalpo qui est avec nous, en direct depuis Lombardier IM,
05:31où il est en charge de la macroéconomie.
05:33Bonjour Florian, merci d'être avec nous ce matin.
05:36Bon, c'est vrai que les statistiques reprennent.
05:38Alors bon, c'est vrai qu'avec le shutdown, c'est toujours compliqué aux États-Unis
05:42pour les statistiques officielles.
05:44Mais on aura pas mal de statistiques, notamment de l'emploi avec l'ADP,
05:49et puis également des indicateurs pour mesurer un petit peu le pouls de l'économie cette semaine.
05:55Absolument. Bonjour Etienne, bonjour à tous.
05:57Effectivement, faute de Grive, on va se contenter de ce qu'on peut trouver.
06:00Cette première semaine du mois, traditionnellement, pour les économistes, elle est clé.
06:04Ce sont notamment pour les États-Unis.
06:06C'est la semaine où on a le plus de publications, de chiffres avancés
06:09sur l'état de la santé de l'économie américaine.
06:12Et là, on va être privé, encore une fois, de quelques-unes, probablement privé,
06:15de quelques-unes de ces statistiques, et notamment les créations d'emplois.
06:17Mais néanmoins, on a devant nous deux rapports qui vaudront le coup d'être étudiés.
06:23Le premier, ce sont les ISM, qui sont les indicateurs avancés de l'économie américaine.
06:29Aujourd'hui, on aura la version manufacturière, on aura la version de services, mercredi.
06:33En plus de ça, côté emploi, puisque c'est ce qui nous inquiète,
06:36c'est la santé sur le marché de l'emploi américain.
06:38On a l'étude de l'ADP qui va être publiée mardi.
06:42Cette étude, on s'attend à ce qu'après deux mois consécutifs de destruction d'emplois,
06:48on ait enfin un premier mois de création d'emplois.
06:51Alors, ce n'est pas bien brillant.
06:52Globalement, on s'attend à peu près à 27 000 créations d'emplois,
06:56alors qu'on était à 32 000 destructions d'emplois le mois précédent.
06:59Mais néanmoins, ça pourrait amener à penser une meilleure tendance,
07:04une tendance plus positive sur le marché de l'emploi.
07:06C'est un message important en termes de politique monétaire aux États-Unis.
07:09Jérôme Pouin nous a dit que la baisse de taux de décembre était notre foregone,
07:14c'est-à-dire qu'elle était loin d'être acquise.
07:17Donc, ces rapports ont une importance systémique pour les marchés aujourd'hui.
07:20Et c'est ce qui explique que le 10 ans américain est grappillé quelques points la semaine dernière,
07:24puisqu'on est passé de 4 à 4,09 ce matin.
07:27En Europe, cette fois, comment vous regardez la situation ?
07:32On l'a vu la semaine dernière, la croissance est à tonne.
07:34On est à zéro ou presque au troisième trimestre.
07:38Absolument.
07:39Alors, côté européen, la croissance est marginalement meilleure qu'attendue,
07:44c'est-à-dire qu'on est à 0,2 contre 0,1.
07:46Néanmoins, il n'y a pas vraiment de raison de caracoler au vu de ces chiffres-là.
07:51Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de regarder la saison des résultats
07:54qui nous donne une autre version de ces chiffres macro,
07:57à partir de données qu'on dit bottom-up, donc des données microéconomiques.
08:01Côté saison des résultats, ce qu'on voit, c'est qu'on a encore une fois une dominance écrasante
08:07des actions américaines et des actions émergentes face aux profits qui sont publiés
08:13par une partie de la côte européenne.
08:15Alors, on n'a pas encore eu toute la côte européenne de publier, ni même une majorité,
08:18mais dans l'ensemble, les chiffres qu'on en reçoit placent la France
08:21avec une progression des bénéfices par action autour de 5% et une contraction en Allemagne.
08:26La situation est bien différente outre-Atlantique.
08:29On a à peu près 10-12% de croissance des BPA, des bénéfices par action,
08:33et côté émergent, on atteint à peu près 15%.
08:35Donc, vous le voyez, côté européen, la situation reste relativement compliquée,
08:39relativement difficile, et pour le moment, il est encore difficile de se dire
08:45que la zone euro nous montre des signes francs d'une progression économique.
08:51Néanmoins, Madame Lagarde nous a dit la semaine passée que la zone euro
08:56et la Banque centrale européenne étaient dans une très bonne position,
08:59dans une excellente position.
09:00Pour le moment, les chiffres peinent à montrer ce constat.
09:03Très clairement. L'intelligence artificielle, il en était question la semaine dernière
09:07avec les GAFA, mais il en sera encore question ce soir avec les trimestriels de Palantir.
09:11Demain, ça sera au tour de AMD.
09:13D'un point de vue saisonnalité, sur ces résultats trimestriels,
09:17une nouvelle fois, l'intelligence artificielle explose les compteurs.
09:20Florian Yelpo, il ne sait pas pour rien que 80% des résultats du S&P 500
09:24sont aujourd'hui supérieurs aux attentes.
09:27C'est exactement ce qu'on lit aujourd'hui dans ces rapports du troisième trimestre.
09:31Souvenez-vous, après l'application des droits de douane,
09:33de Donald Trump, ont commencé à se dire que les actions américaines
09:36devaient se mettre à souffrir, d'une façon ou d'une autre,
09:40dues à une perte de productivité.
09:42Ce qu'on lit aujourd'hui, c'est que les ventes des entreprises américaines
09:46ont progressé d'environ 8%.
09:48L'Europe, on est à peu près à 0%.
09:50Par contre, les profits, je vous le disais, progressent de 10-12%.
09:54Et la différence entre la progression des ventes et la progression des profits,
09:57c'est justement ces gains de productivité.
09:59Donc la progression de la productivité, c'est ce qu'on commence à lire dans ces chiffres-là,
10:04sont l'un des différents signes de ce que l'intelligence artificielle peut amener
10:12en termes de progression de profits.
10:14Aujourd'hui, c'est devenu un thème central.
10:16L'autre élément, évidemment, c'est de bien comprendre si le cycle de l'investissement
10:19qui est aujourd'hui déployé par ces entreprises technologiques américaines
10:23est proportionné à la demande.
10:24C'est la grande incertitude à laquelle on fait face aujourd'hui.
10:27Oui, les perspectives côté technologie américaine sont très positives.
10:31Néanmoins, est-ce que les dépenses ne vont pas excéder les gains
10:34qu'on pourrait en retirer en termes de demandes ?
10:36Nous continuerons à parler de ces résultats dans la prochaine heure
10:39avec Pierre Chang de la Financière de la Cité,
10:40avec Florian Vabon pour Ecofi ou encore Bertrand Puif pour Fidelity.
10:44Mais vous, chez Lombard-Rodier IM, Florian Rielpau,
10:47quels sont les messages que vous retenez des sociétés en dehors de l'IA,
10:50sur les droits de douane, sur aujourd'hui le flou qu'il peut y avoir politique
10:56avec la politique de Donald Trump ?
10:59Vous savez, la thématique principale aujourd'hui,
11:01c'est de penser l'économie, la dynamique de l'économie en forme de cas.
11:06En forme de cas, ça veut dire que suite à l'annonce de l'application des droits de douane,
11:13une partie de la côte s'est en fait très bien relevée,
11:15que dans l'ensemble, les gains de productivité profitent énormément
11:18à cette partie de l'économie, évidemment, c'est la partie de l'économie
11:21qui profite le plus des gains associés à l'intelligence artificielle.
11:25Et puis, il y a le reste de l'économie.
11:27Et le reste de l'économie, on le lit dans différents endroits.
11:29Quand je dis l'économie, je pense évidemment beaucoup à l'économie américaine.
11:33Eh bien, on voit quelque part une influence, une dynamique qui est bien moins positive,
11:39on le lit encore une fois, dans les chiffres de création d'emplois,
11:42notamment aux États-Unis récemment.
11:43On va le lire dans cette économie plus industrielle que vous évoquiez,
11:47qui, elle, reste à la traîne en termes de résultats, en termes de ventes,
11:52qu'il s'agisse d'ailleurs de ces vieilles industries,
11:55de ces industries matures, outre-Atlantique ou côté européen,
11:59on l'a vu avec les inquiétudes soulevées par les actions notamment allemandes
12:03au cours de la semaine précédente.
12:05Aujourd'hui, on est face à une évolution en forme de cas,
12:08et cette évolution en forme de cas, elle interroge énormément les asset managers tels que nous.
12:14Très clairement, et ça se voit boursièrement avec notamment un indice S&P 500
12:19qui a gagné 2,5% le mois dernier,
12:21mais l'indice Écoui-Pondéré, lui, était très légèrement négatif,
12:25preuve qu'aujourd'hui, l'intelligence artificielle porte la tendance
12:29et que l'autre pan de l'économie fait du surplace ou presque.
12:32Merci beaucoup, Florian Yelpo, de nous avoir accompagnés ce matin
12:35en charge de la macroéconomie chez Lombard, Odier, IEM.
12:399h14, tout de suite, on jette un coup d'œil sur la tendance du jour.
12:43Une tendance de pause à la Bourse de Paris.
12:45Moins 0,1% pour le CAC 40, qui est toujours au-delà des 8000 points, 8113 points.
12:49Alexandre Baradès, comme chaque lundi.
12:51Bonjour Alexandre, chef analyste d'IG.
12:53Bonjour Mathieu, bonjour Doss.
12:53Comment vous regardez la tendance ce matin ?
12:56C'est vrai que depuis la clôture de vendredi,
12:58il y a eu une publication qui a quand même fait réagir,
13:01c'est la publication de Berkshire Hathaway.
13:03Vous avez vu qu'ils ont 100 milliards de plus que l'an passé en trésorerie.
13:07Aujourd'hui, un groupe qui ne fait plus de rachat d'actions
13:09parce qu'il estime que son action est assez chèrement valorisée,
13:12ou presque, si je grossis un petit peu le trait,
13:14et surtout qu'il ne fait plus d'acquisition.
13:17Effectivement, c'est ce qui ressort déjà depuis quelques temps maintenant,
13:19depuis plusieurs semestres, il n'y a plus d'opérations majeures pour ce groupe.
13:23Probablement l'attente, et je pense que c'est ce qui justifie
13:25ce positionnement en cash très important,
13:27l'attente de trous d'air, de respiration, d'opportunités d'investissement
13:31qu'on est également en train de surveiller aussi.
13:34Cette survalorisation qu'on juge, en tout cas pour moi,
13:38c'est depuis quelques mois sur l'SP500,
13:39apparemment d'autres la jugent aussi et attendent des opportunités,
13:42des trous d'air pour y aller.
13:44C'est vrai que si on peut acheter quelques datas
13:45côté marché américain, on peut rappeler que,
13:48par exemple, vous avez un indice qui a battu,
13:50un'SP500 qui a battu des records récemment,
13:52mais avec seulement la moitié, grosso modo, de ses composantes,
13:57la moitié des actions à peu près,
13:58qui est au-dessus de sa moyenne 200 jours.
14:00C'est-à-dire qu'on avait des records auparavant
14:01qui s'étaient faits en 2020-2021 notamment,
14:04puis d'autres records par la suite,
14:05mais avec une contribution du nombre d'actions
14:07au-dessus de leur moyenne de prix à long terme,
14:10qui était beaucoup plus importante.
14:11Ce qui veut dire quoi ?
14:11Ce qui veut dire qu'en gros, les records sur les marchés américains
14:13se font avec un groupe de valeurs qui contribuent,
14:16qui est beaucoup plus faible que les records qu'on a vus précédemment.
14:19On a des écarts aussi des valeurs américaines,
14:21des actions du SP500 par rapport aux moyennes de prix
14:24qui sont sur des niveaux proches des extrêmes.
14:26Donc on revient que ces marchés américains,
14:27sous plusieurs métriques, soit les valorisations ou autres,
14:30sont très chers.
14:31Et effectivement, je pense que Berchaïor a t'avoué
14:32à temps des trous d'air pour pouvoir se positionner
14:35et rentrer un peu sur le cash.
14:36Du côté de l'Europe, c'est vrai qu'on a un début de semaine
14:39relativement calme pour le CAC 40.
14:41On est grosso modo revenu sur le niveau d'il y a 15 jours à peu près,
14:44cette zone des 8100 points,
14:45c'est le niveau qu'on avait déjà mis en octobre.
14:46Donc on fait un peu de surplace.
14:49Pour autant, on a quand même vu des nouvelles de nature
14:51à être un peu plus favorables, je dirais,
14:53pour les investisseurs, notamment l'abandon d'un taxe Zuckman.
14:56Donc ça, je pense, c'est quelque chose qui a été regardé à l'étranger notamment.
14:59Donc ça, c'est un élément plutôt favorable d'un point de vue de l'investissement.
15:02Après, on a quand même le sentiment,
15:04et c'est ce que je vous partageais il y a déjà ces dernières semaines,
15:06c'est le sentiment que les prochains catalyseurs
15:09pour le CAC 40, le DAX ou les autres indices européens,
15:12ils ne seront pas forcément de nature européenne justement.
15:14On a l'impression que les sujets européens, on les connaît bien,
15:17le positionnement de la BCE, les indices d'activité,
15:19les questions budgétaires pour la France maintenant.
15:22Donc on a l'impression qu'il n'y a pas vraiment de surprise du côté de l'Europe à attendre.
15:25C'est plutôt côté, encore une fois, je dirais, États-Unis que l'on regarde.
15:28En gros, pour résumer, si on voit que le SP500,
15:31on a une volatilité qui a un peu grimpé en fin de semaine dernière,
15:33on a un VIX qui est remonté aux alentours de 16-17,
15:35si on voit que ces marchés américains rendent quelques gains,
15:38je pense que les investisseurs en Europe aussi prendront un peu leurs gains sur certains indices.
15:43Je pense à des indices comme l'Ibex en Espagne, par exemple,
15:46qui est un indice qu'on ne suit pas forcément beaucoup,
15:48mais l'Ibex en Espagne est revenu chercher ses sommets historiques d'il y a plusieurs années,
15:52après un rallye très très puissant de plusieurs mois.
15:55On sera projeté des sommets pour l'indice italien.
15:57Donc on voit qu'il y a des sujets aussi de niveau de technique en Europe,
16:01au-delà du niveau de valorisation, c'est plutôt le niveau technique qu'on touche en Europe.
16:03On voit très bien que dans ce genre de catégorie-là, si ça prend un peu ses gains côté Etats-Unis,
16:07il y a aussi des positionnements indiciels sur certains gros indices européens
16:10qui justifieront aussi de prendre quelques gains.
16:13Donc je dirais que la semaine, ça pourrait plutôt se passer côté Etats-Unis en termes de surprises,
16:17ayant les données sur l'emploi, qu'on va suivre, des données d'activité avec les ISM,
16:20manufacturiers et services.
16:21Voilà, pas mal de grosses actus côté Etats-Unis et un petit peu moins du côté de l'Europe.
16:27Merci beaucoup Alexandre.
16:28Alexandre Baradez qui nous accompagne comme chaque lundi pour faire un point sur la tendance.
16:32Et donc une tendance assez molle.
16:34C'est vrai que le CAC 40 est parfaitement étal, mais ça tient, vous allez me dire.
16:378 120 points avec notamment quelques résultats d'entreprises qui seront arbitrées tout au long de la semaine.
16:43Puisqu'en milieu de semaine, vous aurez les résultats de Bouygues, de Ronext ou encore de Veolia.
16:47Ce matin, les valeurs à suivre, c'est Renault qui gagne 2,5%
16:50avec le chinois Geely qui prend 25% dans la co-entreprise qu'il détient du côté du Brésil.
16:57Vous avez Orange également qui gagne un peu plus de 2%, avec là aussi une actualité sur cette valeur
17:01puisque Orange qui est en discussion depuis plusieurs semaines avec le fonds d'investissement Lorca
17:06a annoncé vendredi soir un accord pour lui racheter sa participation de 50% dans Masse Orange
17:11pour un peu plus de 4 milliards d'euros.
17:13Ce qui fait qu'aujourd'hui, Orange sera actionnaire à 100% de sa filiale espagnole.
17:1914,13 euros pour cette valeur.
17:21Tout de suite, on va parler justement des valeurs et de cette saison des résultats trimestriels à la Bourse de Paris.
17:26Avec Pierre Chang qui est avec nous, gérant de Portefeuille Action à la financière de l'échiquier.
17:32Bonjour Pierre.
17:32Bonjour Etienne.
17:33Merci d'être avec nous.
17:34Je le disais en préambule, c'est vrai qu'on est vraiment à la fin de cette saison de résultats
17:38pour le CAC 40 du troisième trimestre.
17:40Il reste encore 4-5 sociétés cette semaine.
17:43Bon, c'est vrai que franchement, ces résultats, ils sont plutôt positifs
17:46avec des attentes, il faut le dire, qui étaient quand même relativement basses il y a un mois.
17:50Donc à peu près 80%, un peu plus de 80% du CAC 40 qu'a déjà publié.
17:54Et c'est vrai que, bon, déjà le CAC 40 depuis le début de l'année,
17:57en termes de performance, rien n'a pas à rougir devant les performances des grands indices mondiaux.
18:03Donc ça, c'est déjà une bonne chose.
18:04Et c'est vrai que quand le secteur, il y a quelques secteurs dans le CAC 40
18:07qui sont quand même très importants, comme le secteur du luxe par exemple,
18:10qui pèse quand même 20% de la place de Paris.
18:13Quand le secteur du luxe va bien, globalement la place de Paris va bien.
18:16Donc c'est pour ça qu'LVMH est une publication qui m'a marqué pendant cette séquence.
18:21La seconde, c'est quand même Essilor aussi, qui est vraiment un moteur du CAC 40
18:25qui a encore publié des résultats assez impressionnants.
18:29Et puis la troisième, c'est une valeur beaucoup plus petite
18:31qui s'appelle Eden Red dans l'hôtellerie-restauration
18:33et qui fait aussi la plus belle performance du CAC 40 en octobre.
18:37Et donc voilà, trois publications desquelles on peut tirer des enseignements à peu près communs
18:42et qui montrent quand même que les sociétés du CAC 40 sont en bonne santé
18:45sont en train de, malgré le flou politique, sont quand même en train de délivrer des résultats impressionnants.
18:51Et preuve que ces publications ont surpris,
18:53eh bien on a quand même des valeurs qui ont pris plus de 10%,
18:56voire même 15% après la publication des chiffres d'affaires,
18:59puisqu'on parle uniquement des chiffres d'affaires.
19:01Il n'y avait pas eu de chiffres concernant la rentabilité au troisième trimestre.
19:06Avec des groupes qui annoncent,
19:08alors pour LVMH, 0% de croissance, mais le marché était très pessimiste.
19:12Eden Red également, le marché était très pessimiste.
19:14Au final, il ne faut pas l'oublier également que c'est des publications
19:17qui étaient un petit peu… le marché avait peur, entre guillemets.
19:22Oui, le secteur du luxe, si on prend LVMH par exemple,
19:25c'est vrai que le secteur du luxe a subi, enfin a vécu une euphorie post-Covid,
19:28donc des croissances incroyables.
19:31Et cette euphorie a donné lieu quand même à des hausses de prix très très fortes,
19:35des marches très très fortes.
19:36Et du coup, il y a une partie de la clientèle du luxe,
19:38qu'on appelle la clientèle aspirationnelle.
19:40Il y a une classe moyenne qui consomme du luxe de manière ponctuelle.
19:42Cette typologie de clients a été plutôt délaissée dans cette phase,
19:46donc a pesé.
19:47Et puis deuxièmement, la Chine, avec cette crise immobilière qui continue,
19:50qui est latente, comme ça, omniprésente,
19:53c'est vrai que la clientèle asiatique a pesé aussi.
19:55L'Asie, c'est 40% du secteur du luxe.
19:57Donc c'est vrai que cette année 2025, c'est une année test un petit peu,
20:01c'est l'année de transition.
20:02On attend de vraiment toucher le fonds en termes de croissance pour le luxe,
20:05et on surveille vraiment les éléments qui pourraient permettre au secteur
20:08de repartir sur une croissance normative entre 5 et 10%.
20:11Et là, c'est vrai que ce troisième trimestre nous a apporté des éléments
20:15très rassurants, notamment sur cette clientèle asiatique,
20:19où on verra vraiment qu'on a touché le fonds au premier semestre,
20:21et là que maintenant on repart.
20:22Donc si on prend par exemple LVMH, sur l'Asie hors Japon,
20:26c'est plus 2% de croissance au troisième trimestre,
20:29alors qu'on était plutôt à moins 5, voire moins 6, moins 7 au premier semestre.
20:34Donc ça, c'est vraiment un retournement très important,
20:36qu'on voit aussi chez deux acteurs, chez Richemont, chez Hermès, chez Kering,
20:39on voit aussi le même phénomène.
20:41Donc ça, c'est vraiment l'élément qui a vraiment rassuré.
20:45611 euros ce matin pour cette action LVMH,
20:48on a du lauréat à 361, du Hermès à 2133 euros.
20:52Est-ce qu'après la publication de ces chiffres d'affaires,
20:54la financière de l'échiquier, vous avez un petit peu revu votre location
20:58sur ce secteur du luxe ?
20:59Alors nous, on était surpondérés sur les secteurs,
21:02avec bien sûr toujours LVMH.
21:05Alors nous, globalement, on en a toujours une de ces valeurs
21:07dans les portefeuilles, surtout sur le pôle France que je gère.
21:11Maintenant, c'est vrai que là, avec la forte hausse,
21:14nous, on est plutôt équipondérés aujourd'hui sur ce secteur,
21:17suite à ces très très bons résultats.
21:19Mais fondamentalement, les éléments sont là
21:22pour que le re-rating se poursuive,
21:24sachant que là, dorénavant, on se projette sur 2026 et 2027.
21:29Et là, quand on regarde le consensus,
21:30sur LVMH, par exemple, 2026,
21:32on attend 4% de croissance du chiffre d'affaires,
21:35ce qui est quand même une accélération d'une année sur l'autre.
21:39Et ensuite, 2027, autour de 7% aujourd'hui sur le consensus.
21:437%, c'est la croissance normative du secteur,
21:45entre 5 et 10.
21:46Et donc, ça veut dire que, si on revient sur ces niveaux-là,
21:49LVMH qui se paye aujourd'hui,
21:50qui est une décode de 15-20% par rapport à ces niveaux pré-Covid
21:54et par rapport aux comparables,
21:56logiquement, ça devrait permettre de réduire tout ça.
21:58Autre secteur qui a fait l'actualité ces dernières heures,
22:01c'est le secteur de la finance,
22:03avec la semaine dernière BNP, Société Générale
22:05ou encore Crédit Agricole qui ont publié leurs résultats.
22:07C'est le secteur phare de l'année 2025.
22:09Quand on regarde l'Eurostox Bank,
22:11on est à plus de 40% depuis le début de l'année.
22:13Est-ce qu'aujourd'hui,
22:14vous êtes encore bien positionné sur ce secteur bancaire
22:17ou vous estimez que le plus gros effet ?
22:19Déjà, le secteur a beaucoup, beaucoup monté.
22:21Donc, nous, on avait plutôt tendance à alléger sur ce premier semestre,
22:23enfin, sur ces neuf premiers mois de l'année.
22:25Là, c'est vrai qu'en plus, on peut aussi rajouter Score
22:27qui a publié des chiffres qui étaient mitigés,
22:30moins 11 ou moins 12% vendredi.
22:32Donc, ça aussi, ça fait mal.
22:34Ce qu'on voit globalement,
22:35c'est que le secteur s'est quand même revalorisé
22:38de manière significative aujourd'hui.
22:39et donc, on est sur des niveaux quand même élevés historiquement,
22:43même si les multiples de valorisation
22:45pourraient être largement plus élevés
22:47quand on voit surtout les comparables américains.
22:49Au moment, on n'est pas dans la même situation,
22:50mais ça pourrait encore remonter.
22:52Maintenant, après le rallye,
22:54c'est normal qu'il y ait un moment que ça souffle.
22:57Ensuite, il y a quand même le moteur de la place de Paris,
22:59c'est BNP Paribas.
23:01Et là, ça ne vous a pas échappé.
23:02BNP Paribas, il y a des controverses qui ressortent,
23:05notamment avec cette histoire au Soudan.
23:07Donc, BNP Paribas a financé le régime soudanais.
23:11Et donc, aux États-Unis,
23:12il y a des Soudanais qui portent plainte
23:14et qui arrivent à obtenir gain de cause.
23:16Et donc, ça fait peser vraiment une épée de Damoclès
23:18au-dessus du groupe.
23:19Donc, le groupe a beaucoup baissé.
23:21En octobre, je crois que c'est moins 13 %.
23:23Et donc, ça, c'est vrai que quand BNP ne va pas bien,
23:27le reste du secteur, du coup, souffre,
23:28d'autant plus qu'il y a eu un rallye énorme juste avant.
23:30Donc, c'est normal qu'il y ait un certain attentisme.
23:33Donc, c'est vraiment le secteur
23:34qui a mal fonctionné sur cette séquence de publication,
23:36même si Société Générale, par exemple,
23:38n'a pas sorti des bons chiffres.
23:40Mais globalement, là, on voit un secteur
23:41qui souffle un petit peu.
23:42C'est normal.
23:43BNP qui est de loin la plus forte baisse ce matin,
23:45moins 1,5 % à 66 euros.
23:48Et ce secteur bancaire,
23:48nous en reparlerons demain à 9h20
23:50avec David Benhamou de Axiom
23:52qui nous fera également un petit bilan
23:54de ce secteur bancaire
23:56et de ce secteur de l'assurance.
23:58Enfin, quand même un dernier mot sur Accor.
24:00Un titre qui a pas mal dégonflé également
24:03ces dernières semaines
24:04parce que c'est vrai qu'aux États-Unis,
24:05on le voit tous les jours
24:06ou presque dans les publications d'entreprises,
24:09le consommateur américain,
24:10il arrive un petit peu en bout de souffle.
24:11Et donc, forcément,
24:13c'est quand même une épine
24:14pour le secteur de l'hôtellerie
24:15puisque le consommateur américain,
24:17c'est celui qui dépense le plus en voyage.
24:19Alors, Accor,
24:20c'est un groupe qui est quand même
24:21assez diversifié quand même
24:22dans sa géographie,
24:23dans sa typologie de clients.
24:25Globalement,
24:26ils ont sorti des bons chiffres.
24:27Donc, le titre se comporte assez bien.
24:29Dans le CAC 40,
24:30on a deux valeurs
24:31dans l'hôtellerie-restauration.
24:32On a Accor
24:32et on a Eden Red
24:33qui faisait partie du groupe Accor
24:36dans le passé
24:36et qui est aujourd'hui...
24:38Donc, Eden Red,
24:39c'est la plus forte hausse du CAC 40
24:41en octobre après la publication.
24:44Et donc, c'est vrai que
24:45ce pôle hôtellerie-restauration
24:46dans le CAC 40
24:47fonctionne très bien
24:47et en particulier Eden Red
24:49qui a perdu les deux tiers de sa valeur
24:50parce qu'on a souvent des rumeurs
24:52de changement réglementaire
24:54parce qu'Eden Red,
24:55dans sa activité
24:56les tickets-restaurants
24:57bénéficient d'allègements fiscaux.
24:59Et donc,
24:59ces allègements fiscaux
25:00sont régulièrement remis en cause.
25:02Et donc, le titre a perdu
25:03les deux tiers de sa valeur
25:04au cours des deux dernières années.
25:06Et donc, aujourd'hui,
25:07les attentes étaient très, très, très basses
25:09sur ce troisième trimestre.
25:10Or, ils ont sorti des chiffres.
25:11Un chiffre d'affaires
25:113% eu des attentes
25:12en particulier
25:13parce que l'Europe fonctionne bien,
25:15la stratégie fonctionne bien.
25:16Donc, c'est quand même un groupe
25:17qui fait croître son EBITDA
25:19de 10% par an en ce moment.
25:20Donc, c'est un rythme élevé.
25:22Pourtant, la valorisation est très faible
25:23à cause de ce risque réglementaire.
25:25Donc, quand les chiffres sont bons
25:27et que les risques réglementaires
25:29commencent un peu à s'essouffler,
25:31là, on a tout de suite
25:32un titre qui a pris 20%
25:33le jour de la publication.
25:35Donc, c'est assez colossal.
25:36Et vous l'accompagnez, ce parcours ?
25:37Bien sûr.
25:38Donc, nous, on est actionnaire
25:39des DENRED, bien évidemment.
25:40Parce que là,
25:41on a plutôt le sentiment
25:42que la valorisation
25:43est déconnectée totalement
25:44des fondamentaux.
25:46Même s'il y a un risque réglementaire,
25:47aujourd'hui, vraiment,
25:48l'activité des DENRED
25:49qui est exposée
25:50aux risques réglementaires,
25:51c'est 45% du chiffre d'affaires.
25:53Donc, il ne faut pas non plus
25:54négliger les 55%
25:55qui n'ont rien à voir
25:57avec la réglementation.
25:58Et ces stratégies de diversification,
26:01elles montent en puissance
26:01et elles s'expriment assez bien
26:03sur ce troisième trimestre.
26:04Et c'est pour ça
26:04que le titre a très bien réagi aussi.
26:05Et sur Accor, chiffre d'affaires,
26:07bon, c'est vrai que l'effet de base
26:08était un peu compliqué
26:09parce qu'il y avait les JO l'an passé.
26:10Bon, néanmoins,
26:11ils ont quand même réussi
26:12à rassurer sur cette publication,
26:13sachant que le troisième trimestre,
26:14pour eux, c'est l'été,
26:15c'est la grosse période.
26:15Oui, exactement.
26:16Donc, il y avait cet effet de base
26:17des JO olympiques
26:18qui inquiétait un petit peu.
26:19Mais là, les chiffres sont ressortis très bien.
26:21Les REVPAR aussi,
26:22très bien orientés,
26:23sachant que,
26:24comme le titre a globalement
26:26très bien marché en bourse
26:27ces dernières années,
26:28et donc, il y avait une appréhension
26:29de dire est-ce qu'on est arrivé
26:30au bout du chemin ou pas.
26:32Là, sur ce troisième trimestre,
26:33finalement,
26:34les chiffres ressortent très bien.
26:35En plus, il y a des catalyseurs positifs
26:37sur ce dossier
26:38puisqu'ils pourraient vendre
26:39une partie de Accor Invest
26:40qui est la branche
26:42qui détient l'immobilier.
26:44Et donc là aussi,
26:44ça pourrait amener
26:45beaucoup de cash à Accor
26:47et éventuellement,
26:48permettre des rachats d'actions
26:49ou des dividendes exceptionnels.
26:50Donc, c'est un dossier
26:51qui est un dossier très intéressant
26:54dans le CAC 40.
26:54Merci beaucoup, Pierre.
26:55Pierre Chang qui nous accompagne
26:56ce matin,
26:57gérant de Portefeuille Action
26:58à la financière de l'échiquier
26:59pour faire un tour d'horizon
27:00de ses publications du CAC 40
27:02avec donc le luxe,
27:03la finance,
27:03mais également l'hôtellerie
27:04et la restauration
27:05avec Accor
27:06ou encore Eden Red.
27:07Très courte pause,
27:08on se retrouve dans un instant.
27:09Nous serons avec les équipes
27:10d'Amundi
27:11pour comprendre un petit peu
27:12comment ils font
27:12pour appliquer un indice.
27:14quels sont les rouages
27:15et petits détails
27:16à connaître
27:16sur le monde des ETF
27:18et puis ensuite,
27:19nous reviendrons bien sûr
27:20sur cette saison de résultats
27:22qui a été une nouvelle fois
27:22tirée par l'intelligence artificielle
27:25avec Florent Wawon
27:26pour Ecofi
27:27et Bertrand Puif
27:28pour Fidelity.
27:28A tout de suite.
27:32BFM Business présente
27:33Good Morning Market
27:35Étienne Braque
27:379h32.
27:38Dans quelques minutes,
27:39ce sera bien sûr
27:39l'heure du face-à-face
27:40avec Florent Wawon
27:41pour Ecofi
27:42et Bertrand Puif
27:42pour Fidelity International.
27:44Programme très chargé
27:45bien sûr
27:46avec les statistiques
27:47cette semaine
27:47aux Etats-Unis
27:48et puis également
27:49vous l'avez vu
27:49vendredi de nouveau
27:51plus haut
27:51grâce à l'intelligence artificielle
27:52et Amazon
27:53qui a gagné 10%
27:54à la clôture
27:55vendredi dernier.
27:55Mais juste avant,
27:56on va parler des ETF
27:57comme chaque lundi.
27:59Focus du jour
28:00chaque lundi
28:01qui est dédié aux ETF
28:02et ce matin,
28:02c'est Benoît Sorel,
28:03directeur du métier ETF
28:04et indiciel
28:05chez Amundi
28:05qui est en plateau.
28:06Bonjour Benoît Sorel.
28:07Merci d'être en plateau
28:08ce matin avec nous.
28:10Des flux qui ont toujours
28:11été très vigoureux
28:13au mois d'octobre.
28:14Ça s'est vu
28:14une nouvelle fois
28:15sur les indices américains,
28:16c'est ce qui explique
28:17les plus hauts,
28:18mais également
28:19sur les valeurs
28:19liées à l'IA,
28:20les ETF mondes,
28:22etc.
28:22ont très bien collecté
28:23une nouvelle fois.
28:24Un nouveau mois
28:24de flux record
28:26en effet sur les ETF
28:27et sur les marchés
28:29en général.
28:30En fait,
28:30tout va pour le mieux
28:30dans le meilleur des mondes
28:31puisqu'on a eu des records
28:32sur le S&P,
28:33sur le Nasdaq,
28:34sur le Nikkei,
28:35sur le stock
28:36sur Europe 600,
28:37sur l'or.
28:38Il y a une baisse des taux
28:39donc d'un point de vue
28:41contexte macroéconomique,
28:43en effet,
28:44tout est là
28:44pour soutenir
28:45ces flux-là.
28:46Avec le marché obligataire
28:48qui,
28:48on le voit,
28:49alors on dit souvent
28:50il est assez cher
28:50dans le sens
28:51où vous avez
28:51des écarts
28:52qui se réduisent.
28:53Là,
28:53comment ça se passe
28:54sur le marché obligataire ?
28:56Est-ce que le fait
28:56qu'il soit un peu moins
28:57attractif qu'auparavant
28:58réduit un peu les flux
28:59ou on a toujours des flux
29:00qui sont là
29:00sur la partie crédit obligataire ?
29:02Non,
29:02au contraire,
29:03on a plutôt même
29:03une accélération des flux
29:04puisqu'on constate
29:06avec notamment la Fed
29:08une baisse des taux
29:08donc une tendance
29:10sur l'obligataire,
29:12je suis désolé,
29:12c'est simple
29:13mais à rappeler
29:14quand les taux baissent,
29:15les prix montent
29:16et donc
29:17on a une tendance
29:18qui est plutôt favorable
29:19au marché obligataire
29:20et des flux records
29:21et d'ailleurs en octobre
29:22on est en...
29:25depuis le début de l'année
29:26à 63 milliards de flux
29:27donc on a déjà passé
29:28le record historique
29:29de 2023
29:30qui était de 61 milliards.
29:31L'once d'or
29:33c'était vraiment
29:33la performance
29:35à ne pas louper
29:36cette année
29:36avec une once
29:37qui a gagné en dollars
29:38bien sûr
29:39plus de 50%
29:40depuis le 1er janvier
29:41alors ça,
29:41ça s'est vu dans les flux
29:42on en a parlé
29:43très régulièrement
29:44sur ce plateau
29:45et puis là
29:46au mois d'octobre
29:46il y a eu une petite détente
29:47sur l'once
29:48qui, bon il ne faut pas l'oublier
29:50comme je le disais
29:50a connu un très beau parcours
29:51est-ce qu'au niveau des flux
29:53ça s'est un petit peu détendu
29:54sur l'once d'or
29:55on a quand même vu l'once
29:55qui est passé de 4400
29:57à 4000 dollars
29:58en l'espace de quelques jours
29:59Oui, non mais l'once d'or
30:00a perdu 10% en quelques jours
30:02et les flux ont reflété ça
30:03en fait
30:03on a 4 milliards de sorties
30:04sur l'or au mois d'octobre
30:06qui se sont matérialisées
30:07depuis à peu près
30:08le 20 octobre en fait
30:09donc le marché a tenu
30:11et a accompagné cette baisse
30:13avec des ventes
30:14Et ça, ça se voit
30:16d'une façon généralisée
30:17du côté du retail
30:18institutionnel
30:19ou c'est quoi
30:21les grands enseignements
30:22sur l'or cette année ?
30:23Alors notre façon
30:24pour identifier ça
30:25c'est plus la taille des flux
30:26donc on a eu des flux
30:27en centaines de millions
30:28qui sont mécaniquement
30:30plus institutionnels
30:31pardon
30:31qui sont sortis
30:33et des flux
30:35plus au jour le jour
30:37réguliers
30:38qui sont sortis aussi
30:39donc c'est une vision
30:40assez générale
30:41en fait du marché
30:42Voilà donc pour les flux
30:43qu'il fallait connaître
30:44sur ces derniers jours
30:45concernant les produits
30:46indiciels
30:47concernant les ETF
30:48une fois qu'on a posé
30:49ces bases
30:50comment vous aujourd'hui
30:51Benoît Sorel
30:52sachant que vous connaissez
30:53très bien la mécanique
30:54vous êtes directeur
30:54du métier ETF et indiciel
30:56chez Amundi
30:56vous faites pour répliquer
30:57la performance de l'once d'or
30:59de l'Eurostock 50
30:59du S&P 500
31:01parce que c'est vrai
31:02qu'aujourd'hui
31:02tout le monde a compris
31:03ce que c'était un ETF
31:04mais comment vous vous faites
31:05pour répliquer
31:06ces performances ?
31:07Alors si on prend
31:08les questions dans l'ordre
31:09de l'once d'or
31:10c'est assez simple
31:11en fait
31:11on émet une obligation
31:13qui vaut un poids d'or
31:15donc on achète
31:15de l'or physique
31:16qu'on stocke
31:18et qu'on garde
31:19en collatéral
31:20des obligations
31:20qu'on émet
31:21donc c'est aussi simple
31:23et bête que ça
31:23sur l'Eurostock 50
31:25il y a 50 valeurs
31:27on achète les 50 valeurs
31:28on règle
31:29toutes les corporate actions
31:31qui se passent
31:32sur les titres
31:33et la pondération
31:35de ces titres
31:36pour traquer
31:38pour suivre l'indice
31:39au plus près
31:39sur le S&P 500
31:41un peu plus complexe
31:42mais là aussi
31:43il y a 500 valeurs
31:44on est en réplication totale
31:45on achète les 500 valeurs
31:47du S&P 500
31:48et on fait la même chose
31:49si on va encore
31:50un peu plus loin
31:51sur le MSCI World
31:52il y a 1300 valeurs
31:54sur le MSCI Acquit
31:56il y a 2500 valeurs
31:57donc Acquit
31:58c'est 85%
31:59de la capitalisation
32:00boursière mondiale
32:01où on a aussi
32:02des émergents
32:02et pour vous donner
32:04un ordre de grandeur
32:05de l'écart
32:07qu'on peut se permettre
32:08d'un point de vue réplication
32:09détention des titres
32:11on est en
32:12à peu près
32:13un 20 millième
32:14de l'indice
32:14on n'est pas en pourcentage
32:15c'est à dire qu'on est
32:15en pourcentage
32:17de points de base
32:17donc
32:18on réplique
32:20quasi l'intégralité
32:21de l'indice
32:22et on se permet
32:23quand il y a
32:24justement
32:24des corporate actions
32:27ou des titres
32:27un peu plus compliqués
32:28d'avoir
32:29un 10 millième
32:31ou un 20 millième
32:31d'écart
32:32avec l'indice sous-jacent
32:33alors quand vous avez
32:34des flux énormes
32:35c'est vrai que c'est plus facile
32:36quand on est sur des ETF
32:37qui ont des plus petits flux
32:38c'est plus compliqué
32:38d'aller acheter
32:39des toutes petites pondérations
32:41des indices
32:42alors ça c'est pour les ETF
32:43qui répliquent
32:44et puis en fait
32:44parfois
32:45il y a des ETF
32:45qui ne répliquent pas
32:46c'est des ETF
32:47dits synthétiques
32:48où là c'est pas vraiment
32:48la même démarche
32:49alors ils répliquent aussi
32:51oui oui
32:51non mais ils ne détiennent pas
32:52les valeurs
32:53ils détiennent pas les valeurs
32:54c'est à dire que
32:54sur certains marchés
32:55comme les actions américaines
32:57où il peut y avoir
32:58des dérivés listés
32:59un market maker
33:01peut répliquer l'indice
33:02de façon encore plus efficace
33:04sur certains marchés
33:05où il peut y avoir
33:06du prêt emprunt
33:07assez important
33:09comme les marchés émergents
33:10la Chine
33:10pareil un market maker
33:12peut avoir des performances
33:13plus efficaces
33:14et dans ces cas là
33:15nous on va détenir
33:16un portefeuille
33:17et on va faire un échange
33:18de performance
33:19avec un market maker
33:20qui va nous fournir
33:21la performance
33:21de l'indice sous-jacent
33:22donc nous on a bien
33:24en sécurité
33:25des titres vifs
33:26et on échange
33:27la performance
33:28de ces titres vifs
33:28avec quelqu'un
33:29qui va être plus efficace
33:30que nous
33:31pour répliquer le marché
33:32C'est quoi la marge d'erreur
33:33que vous pouvez vous permettre
33:34en termes de réplication
33:36de la performance
33:37sur les indices
33:38puisque c'est vrai
33:38que parfois
33:39quand on compare
33:39des ETF de maisons respectives
33:41on n'a pas tout à fait
33:41la même performance
33:43par rapport à l'indice
33:43de référence
33:44parce qu'on n'a pas
33:46totalement les mêmes méthodes
33:47Alors on n'a pas
33:48la même performance
33:49mais on parle
33:50une nouvelle fois
33:50de points de base
33:51donc un point de base
33:52c'est 0,01%
33:54donc en général
33:55c'est à peu près
33:56l'ordre de grandeur
33:57dans lequel on se barre
33:58donc l'écart de performance
34:00est très très faible
34:01C'est moins de ?
34:02Ça peut se jouer
34:03Une nouvelle fois
34:05on parle en points de base
34:06la compétition
34:07sur un CAC 40
34:09un Eurostock 50
34:10on va être
34:12en décimale
34:14de points de base
34:15sur un S&P 500
34:16aussi
34:16et c'est sur
34:17un World of Acquis
34:19où ça va se jouer
34:20à très très peu de choses
34:21Après il y a également
34:22des produits
34:22qui permettent
34:23de distribuer les dividendes
34:25et d'autres
34:25qui les accumulent
34:26ça c'est quelque chose
34:26qu'il faut regarder
34:27également
34:28alors ça dépend
34:29de la stratégie
34:30de l'investisseur
34:31vous après à chaque fois
34:32qu'il y a les dividendes
34:32qui sont touchés
34:33en fait ça permet
34:34de les réinvestir
34:35de façon automatique
34:36Alors ce sont
34:37les mêmes produits
34:38c'est-à-dire qu'il va y avoir
34:38une classe distribuante
34:40et une classe accumulante
34:42et donc
34:42c'est selon votre problème
34:45à vous
34:45enfin votre
34:46stratégie
34:47stratégie plus que problème
34:48est-ce que vous voulez
34:49recevoir des dividendes
34:50ou est-ce que vous voulez
34:51les garder investis
34:52dans votre ETF
34:52et on va redistribuer
34:54les dividendes touchés
34:55par les actions sous-jacentes
34:56sous forme de dividendes
34:58de l'ETF
34:58où on va les mettre
34:59de façon accumulante
35:00et réinvestir ces dividendes
35:02pour acheter
35:04les valeurs
35:04sous-jacentes
35:05Merci beaucoup
35:06Benoît Sorel
35:06de nous avoir accompagné
35:07ce matin
35:08directeur du métier ETF
35:09et indiciel de Hamundi
35:10pour nous aider
35:10à comprendre
35:11un petit peu
35:11la mécanique
35:12de ces produits indiciels
35:149h40
35:15comme chaque jour
35:15c'est l'heure
35:15du face-à-face
35:16sur BFM Business
35:17Vous connaissez le rendez-vous
35:20deux acteurs de marché
35:21échangent pendant un peu plus
35:23d'un quart d'heure
35:24leur vision
35:25et en ce moment
35:26on a beaucoup de sujets
35:27à aborder
35:27avec Florent Wabon
35:28pour Ecofi
35:29Bonjour Florent
35:30Bonjour Etienne
35:30Vous êtes économiste
35:32et Bertrand Puif
35:32gire en action
35:33chez Fidelity International
35:34Bonjour Bertrand
35:35merci à tous les deux
35:36d'être là ce matin
35:37en début d'émission
35:38avec Florian Yelpo
35:40nous parlions
35:40de la conjoncture
35:43aux Etats-Unis
35:43qui est difficile à lire
35:45c'est vrai
35:45Florent Wabon
35:46parce qu'aujourd'hui
35:47vous avez
35:48l'intelligence artificielle
35:49qui change tout
35:50qui change les indices
35:52on parlait du S&P 500
35:54c'est pas du tout le même
35:55on est coupé pondéré
35:55ou si on prend en compte
35:57les valeurs dédiées
35:58à l'intelligence artificielle
36:00le PIB aux Etats-Unis
36:01qui est tiré
36:01par l'intelligence artificielle
36:03bref
36:04c'est un petit peu
36:04l'arbre qui cache la forêt
36:06aujourd'hui
36:06aidez-nous à comprendre
36:07un petit peu
36:08où en est la situation
36:09aux Etats-Unis
36:10avec et sans l'IA
36:11Alors déjà
36:12avant toute chose
36:13il faut dire aussi
36:13que nous n'avons pas
36:14de statistiques
36:14actuellement aux Etats-Unis
36:16avec le shutdown
36:16de fait nous n'avons pas
36:19de lecture
36:19de visibilité
36:20sur l'économie américaine
36:21on n'a par exemple
36:22pas les chiffres de l'emploi
36:23qui est quand même
36:24une variable très importante
36:25après s'agissant
36:25de l'intelligence artificielle
36:27il est vrai que
36:27quand on décompose le PIB
36:29on constate qu'effectivement
36:31il y a de plus en plus
36:32d'explications
36:32qui proviennent
36:33d'investissements
36:34dans l'intelligence artificielle
36:35et chaque jour
36:36chaque mois
36:37on a de nouvelles annonces
36:38en matière de construction
36:39de centres de données
36:40et ces centres de données
36:42il faut les alimenter
36:42en équipement informatique
36:43donc tout ça
36:44on les importe
36:45les Etats-Unis les importent
36:46et ça génère de la valeur
36:48après sur les marchés financiers
36:50en effet
36:50si on regarde par exemple
36:51les dix premières valeurs
36:52du S&P 500
36:53qui sont majoritairement
36:54orientées sur le secteur
36:55de la technologie
36:56c'est quasiment 40%
36:57de la capitalisation boursière
36:58du S&P 500
36:59c'est historique
37:00c'est historique
37:01alors on a déjà connu
37:02par le passé
37:03des niveaux de concentration
37:04assez élevés
37:04on pense bien entendu
37:05à la bulle internet
37:06mais pas dans ces proportions
37:08c'est vraiment inédit
37:09dans ces proportions
37:09on est sur des niveaux
37:10très très importants
37:11donc forcément
37:11quand vous avez une de ces valeurs
37:13qui bouge beaucoup
37:14ça fait bouger l'indice
37:15et force est de constater
37:17qu'on en parlera peut-être
37:18juste après
37:18mais les résultats d'entreprise
37:19sur ces valeurs là
37:20sont plutôt bons
37:21alors il y a des petites nuances
37:23ce qui fait que
37:24certaines valeurs
37:25sont sanctionnées
37:25plus que d'autres
37:26sur les marchés
37:26du fait de certaines déceptions
37:28sur une partie
37:30des résultats
37:30qui sont publiés
37:31mais quand bien même
37:32on a des résultats
37:32qui sont au rendez-vous
37:33donc forcément
37:34les marchés
37:34progressent de concert
37:36on parle de plusieurs centaines
37:38voire plusieurs milliers
37:39la semaine dernière
37:39Nvidia
37:39qui a franchi la barre
37:40et c'est également
37:41des milliards de procès
37:41vu la semaine dernière
37:42et d'investissement
37:43et aujourd'hui
37:44cet investissement
37:46il se voit
37:46notamment dans la croissance
37:47aux Etats-Unis
37:483% de croissance
37:49au troisième trimestre
37:50alors bon
37:50c'est peut-être un peu exceptionnel
37:51mais c'est grâce à l'IA aussi
37:53c'est en partie grâce à l'IA
37:54alors sur l'économie américaine
37:56ce qu'il faut bien comprendre
37:56c'est que la plupart
37:57de l'explication
37:58de la croissance habituelle
38:00elle provient de la consommation
38:01des ménages
38:01donc ça ça n'a pas disparu
38:02on a toujours
38:03une pondération assez importante
38:04de la consommation des ménages
38:06et donc si on tire le fil
38:07un peu loin
38:07si on essaie de voir
38:08justement les effets
38:09de l'intelligence artificielle
38:10sur la consommation des ménages
38:12ce qu'on peut se dire
38:13c'est que
38:13si les ménages ont un patrimoine
38:15financier qui progresse
38:16il y a ce qu'on appelle
38:17en économie
38:17l'effet richesse
38:18et donc l'effet richesse
38:19fait que les ménages américains
38:20continuent de consommer
38:21parce que leur richesse augmente
38:23et après
38:23comme je le disais
38:24on a des investissements
38:25dans les infrastructures
38:26qui augmentent la partie
38:27investissement du PIB
38:28qui est l'autre pan
38:30après la consommation
38:31et donc ça fait augmenter
38:32le PIB en effet
38:33on constate quand même
38:36des signaux de ralentissement
38:37c'est à dire que
38:38quand on regarde les ménages
38:39on voit qu'ils sont
38:40un tout petit peu
38:41plus précautionneux
38:41notamment les ménages
38:42les moins aisés
38:43précisément parce que
38:44ce sont ceux qui sont
38:45le plus impactés
38:46par les droits de douane
38:47les prix des biens importés
38:49sont consommés majoritairement
38:51par cette cohorte
38:51de la population
38:52et donc forcément
38:53ils perdent en pouvoir d'achat
38:54il y a un ralentissement
38:55de la consommation
38:55je pense que c'est quand même
38:56le point important à mentionner
38:57c'est qu'au delà de l'IA
38:59il y a un ralentissement
39:00de la consommation
39:00sur de hauts niveaux
39:01mais on a un ralentissement
39:03de la consommation quand même
39:04et ça c'est vraiment
39:05un message qui est commun
39:06aux entreprises européennes
39:07et américaines
39:08qui sont présentes
39:09aux Etats-Unis
39:10avec aujourd'hui
39:11les taux de cartes de crédit
39:12qui restent néanmoins
39:13sous contrôle
39:14bon on est toujours
39:15sur des niveaux élevés
39:16mais bon c'est vrai
39:17que la situation
39:17aux Etats-Unis
39:18a toujours fonctionné
39:19avec les cartes de crédit
39:20malgré des taux d'emprunt
39:21de plus de 20%
39:22Bertrand Puy
39:23votre regard
39:25par rapport à cette saison
39:26de résultats
39:27au troisième trimestre
39:28alors effectivement
39:30les résultats
39:31ont plutôt soutenu
39:32donc les valorisations
39:34en particulier
39:34des sociétés
39:35les plus chères
39:36et les plus importantes
39:37en termes de capitalisation
39:38boursière
39:38et de contribution
39:40donc aux indices
39:42en termes de poids
39:43donc ça pour l'instant
39:44ça tient
39:45la question c'est
39:45combien de temps
39:46d'un point de vue agrégé
39:48ce qu'on note
39:48c'est qu'aujourd'hui
39:49donc alors
39:50c'est pas vraiment
39:50les sept magnifiques
39:51on va parler des hyperscalers
39:52donc on va enlever Tesla
39:53on va rajouter Oracle
39:54par exemple
39:55donc les gens qui investissent
39:56dans l'intelligence artificielle
39:57plutôt hyperscalers
39:58difficile à traduire en français
39:59on part d'honneur
40:00ces sociétés-là
40:03représentent aujourd'hui
40:04quasiment un tiers
40:05des investissements
40:06totaux
40:07du S&P 500
40:08moins de 10 sociétés
40:11donc il y a
40:12une énorme concentration
40:13certes ça effectivement
40:14soutient la croissance
40:15ces investissements-là
40:16dans l'intelligence artificielle
40:17mais ils sont faits
40:18par un nombre limité
40:19de sociétés
40:20qui d'ailleurs
40:20ont des relations
40:21un peu entre elles
40:22puisque Microsoft
40:24va acheter à Nvidia
40:25des équipements
40:26donc voilà
40:26on auto-entretient
40:28une sorte de bulle
40:29il faut quand même
40:30en parler
40:30en termes de valorisation
40:31on est quand même
40:32sur une bulle
40:32qui n'a jamais été
40:34aussi concentrée
40:35on parlait
40:36de la capitalisation boursière
40:38donc de Nvidia
40:39ça peut pas être anecdotique
40:41mais en fait
40:41quand on la compare
40:42à celle de Cisco
40:43en 1999
40:44puisque Cisco
40:45dans la bulle internet
40:47c'était l'équivalent
40:48d'Nvidia
40:48c'était la société
40:49la plus grosse capitalisation
40:50boursière mondiale
40:51société emblématique
40:52de l'internet
40:53et bien Cisco
40:54à son pic de valorisation
40:55représentait 4%
40:56du PIB américain
40:57les 5000 milliards
40:58dont on parle
40:59qui se ramènent
41:00à 30 000 milliards
41:01donc pour
41:02de PIB américain
41:04on est à 16%
41:05on est à 4 fois plus
41:07pour une seule société
41:08là ça nous serait très tendu
41:10mais effectivement
41:11ça peut continuer
41:12pour ça
41:12encore pendant quelques trimestres
41:14tant que les résultats
41:15vont être là
41:15nous on pense
41:16qu'à un moment donné
41:17il va y avoir un trou d'air
41:18et ce trou d'air
41:18comme on en a eu un
41:19au mois d'avril
41:20où on a eu les indices
41:21le Nasdaq a frôlé
41:22les moins 20
41:22donc on était en bear market
41:23ça peut aller très vite
41:25donc il faut être quand même
41:26très très
41:27quand on est investi
41:28sur ces sociétés là
41:29quand on investit
41:30sur l'indice américain
41:30par définition
41:31puisque c'est essentiellement
41:32ces sociétés là
41:33qu'on a à plus de 40%
41:34il faut être très attentif
41:36mais les profits sont là
41:37Bertrand Cuif
41:37on le verra dans un jour
41:38la question c'est le futur
41:40on achète le futur
41:41justement avec Nvidia
41:42on va le voir
41:42est-ce que Nvidia
41:43même s'ils arrivent
41:44avec des profits
41:44au-dessus des attentes
41:45mais derrière
41:45refroidissent un peu le marché
41:47sur les profits futurs
41:48parce que les attentes
41:49aujourd'hui c'est ça le problème
41:50c'est les attentes
41:51les résultats sont bons
41:52mais les attentes du marché
41:53ne font que monter
41:54donc à un moment donné
41:56c'est inéluctable
41:57c'est ce qu'on a vu
41:57avec l'internet
41:58et ça s'est effondré
41:59en mars 2000
41:59à cause de ça
42:00parce que les attentes
42:01étaient trop élevées
42:02par rapport à ce que délivraient
42:03les sociétés
42:03même si les sociétés
42:04délivrées de la croissance
42:05parce qu'aujourd'hui
42:06quand vous regardez
42:07le Prélexion Migratio
42:08le fameux PER
42:09on est sur des niveaux
42:10de valorisation
42:11qui vont de 25 à 40
42:13on n'est pas sur des niveaux
42:14qui sont totalement délirants
42:15encore une fois
42:16avec des attentes
42:17qui sont importantes
42:18quand vous regardez
42:19les niveaux de croissance
42:20qui sont attendus
42:21de profits par action
42:22des sociétés
42:23de ces sociétés
42:23en partie de ces grosses sociétés
42:25dans l'indice
42:26qui représentent
42:27une grosse partie de l'indice
42:28on a des hausses
42:30qui sont entre 18 et 25%
42:32il faut le faire quand même
42:34quand on a des sociétés
42:35de cette taille là
42:35on parle pas de start-up
42:36on parle des sociétés
42:37qui ont déjà plusieurs centaines
42:38de milliards d'achifs d'affaires
42:40il faut pouvoir aller chercher
42:41cette croissance
42:41même si on investit
42:42il faut pouvoir aller la chercher
42:43et c'est pour ça
42:44qu'ils ne font qu'investir
42:45et investir
42:46et aujourd'hui
42:47ce qui est assez intéressant
42:48c'est que jusqu'à présent
42:49c'est vrai que c'était une différence
42:50par rapport à l'internet
42:51c'est-à-dire que l'internet
42:52ce sont des sociétés
42:53qui s'endettaient
42:53pour créer des business
42:54qui ne généraient pas d'argent
42:55à court terme
42:56aujourd'hui ce sont des sociétés
42:57qui sont déjà établies
42:59qui avaient déjà
43:00leur business model
43:01donc qui génèrent du cash
43:02qui investissent dans les high
43:03et qui peuvent financer
43:05on va dire
43:06tout en générant
43:07leur profit
43:07sur leur métier traditionnel
43:08ces développements là
43:09donc jusqu'à présent
43:10ça marchait très bien
43:11comme ça
43:11c'est plus sain
43:12que pour l'internet
43:13mais ce qu'on voit
43:15depuis quelques mois
43:16c'est un recours accru
43:17de ces hyperscalers
43:19aux emprunts
43:20donc c'est-à-dire
43:21qu'ils lèvent de l'argent
43:22c'est pas simplement
43:23autofinancer son investissement
43:25c'est également
43:25faire appel à l'emprunt
43:26donc on est quand même
43:28dans une accélération
43:29qui commence un petit peu
43:30à faire peur
43:30parce que si en plus
43:31on commence à être
43:32enfin si ces sociétés-là
43:34doivent aussi
43:35aller chercher de l'argent
43:36sur le marché
43:36au niveau de la dette
43:37voilà ça prouve que
43:39on est sur des niveaux de dette
43:41qui sont plus que gérables
43:42c'est des stratégies
43:43c'est gérable
43:44encore une fois
43:45on utilise le cash
43:45pour faire des rachats d'actions
43:46et des dividendes
43:47et à côté de ça
43:48on s'endette
43:48mais on n'est pas sur
43:49des niveaux d'endettement
43:50tout à fait
43:52sauf que si on arrête
43:53trop les rachats d'actions
43:54et là c'est un élément
43:55effectivement très important
43:55que vous soulevez
43:56un des moteurs pour nous
43:58et c'est un peu statistiquement
43:59pour tout le monde
43:59dès la croissance
44:01de l'expansion
44:02ça a été le rachat d'actions
44:03qui ont été très forts
44:05si on se place en 2000
44:06le ratio d'investissement
44:08des sociétés américaines
44:09c'était 10% du chiffre d'affaires
44:10il y a 5 ans
44:11on était tombé à 5
44:12pourquoi ?
44:14parce que justement
44:14ils substituaient de l'investissement
44:16des rachats d'actions
44:17à l'investissement
44:18là on est remonté à 7%
44:21donc on refait de l'investissement
44:22au détriment des rachats d'actions
44:24et on continue
44:24donc ça c'est un moteur
44:26de soutien en moins
44:27et c'est pas vraiment très sain
44:28d'aller emprunter
44:29pour pouvoir faire des rachats d'actions
44:31honnêtement
44:31bon il y a un moment
44:33et si les taux longs
44:33devaient à un moment donné
44:34aussi monter
44:35ce qui est quand même
44:35un petit peu le scénario
44:36c'est pas forcément
44:38une très bonne nouvelle
44:39en tout cas aujourd'hui
44:40sur le marché obligataire
44:41vous avez des investisseurs
44:42qui courent après le papier
44:43la semaine dernière
44:44c'était l'euphorie
44:46en décembre 1999
44:47et en mars 2000
44:48c'était le krach
44:49bon en tout cas
44:50il n'y a pas que l'IA
44:50on en a passé 10 minutes
44:51c'est très bien
44:52mais il n'y a pas que l'IA
44:53aujourd'hui il y a tout
44:54un tas de la pente
44:55de la cote
44:56qui est totalement délaissée
44:58sur lequel il y a des incertitudes
44:59sur les droits de douane
45:00les droits de douane
45:01on en parle beaucoup moins
45:02même les sociétés
45:03aujourd'hui sont dans le flou
45:04vous aujourd'hui
45:05Florent Wawon
45:05vous êtes économiste
45:06comment vous arrivez
45:07à faire l'impact
45:08de ces droits de douane
45:08pour les boîtes américaines
45:09et pour les boîtes européennes
45:11alors déjà
45:12essayer de rappeler
45:13quel est le niveau actuel
45:14de droits de douane
45:15qui a été décrété
45:16par Donald Trump
45:17et le comparer
45:17à l'histoire
45:18et au passé
45:19aujourd'hui
45:20on est à peu près
45:20à 18% de droits de douane
45:22en taux effectifs
45:23moyens
45:23imposés par les Etats-Unis
45:25au reste du monde
45:26fin 2024
45:27on était à 2,4%
45:28donc c'est une augmentation
45:29qui est significative
45:30aujourd'hui
45:31ce qu'il faut dire
45:32c'est qu'on n'a pas encore vu
45:34à mon sens en tout cas
45:35la transmission
45:36pure et parfaite
45:37de cette augmentation
45:38des droits de douane
45:39dans l'inflation
45:39parce que les entreprises
45:41jusqu'à présent
45:41ont constitué des stocks
45:43ce qui fait qu'elles vendent
45:45au coût précédent
45:46les produits
45:47qu'elles ont accumulés
45:48avant l'instauration
45:49des droits de douane
45:50elles ont négocié
45:51avec leurs fournisseurs
45:52elles ont capturé
45:53un peu sur leurs marges
45:54ce qui fait qu'aujourd'hui
45:55on a un taux de transmission
45:56qui n'est pas encore
45:57celui qu'on aurait pu espérer
45:59ce qui veut dire
46:00qu'à mon sens
46:00il y a encore
46:01une possibilité
46:02qu'il y ait une hausse
46:03d'inflation
46:03dans ces produits concernés
46:05et que donc
46:06in fine
46:06on est pour
46:08les ménages américains
46:09je disais tout à l'heure
46:09ceux qui sont
46:10le moins aisés
46:11un impact assez négatif
46:13sur leur capacité
46:14à pouvoir consommer
46:14donc ça c'est pour
46:15les entreprises américaines
46:16d'une certaine manière
46:17pour les entreprises européennes
46:18ce que l'on constate
46:19c'est que
46:20alors là je passe
46:21sous vos contrôles
46:21par rapport aux résultats
46:23qui ont été publiés
46:23ce que l'on voit
46:24c'est que finalement
46:25les droits de douane
46:26ont eu un effet
46:27moins négatif
46:28que ce qu'on aurait pu espérer
46:29sur l'économie européenne
46:31d'une part
46:31et sur les entreprises
46:32européennes d'autre part
46:33alors toutes n'ont pas encore publié
46:35donc on attend
46:35de voir là-dessus
46:37mais quand on regarde
46:38les indicateurs macroéconomiques
46:39on voit que finalement
46:41il y a un impact négatif
46:42quand on décortique
46:43très finement les choses
46:44mais pas aussi négatif
46:45qu'on aurait pu espérer
46:46ce qui veut dire
46:47qu'il y a une forme de cycle
46:49un peu qui est en train
46:50de se détacher
46:51de part et d'autre
46:51de l'Atlantique
46:52où on a une économie américaine
46:53qui continue
46:54vous l'avez dit
46:55à enregistrer
46:55des taux de croissance
46:56relativement élevés
46:57mais qui à mon sens
46:58est en train malgré tout
46:59de ralentir
47:00sous l'effet de l'incertitude
47:01qui a été générée
47:02par la politique économique
47:03de Donald Trump
47:04et de l'autre côté
47:05une économie européenne
47:06alors qui n'est pas encore
47:07sortie du bois
47:07les chiffres ne sont pas encore
47:09très très satisfaisants
47:10mais c'est mieux
47:11que ceux
47:12qu'on aurait pu anticiper
47:14et c'est surtout
47:14pour l'avenir
47:16que ça montre
47:16qu'il y a une tendance
47:17qui est en train de se dessiner
47:18en tout cas nous
47:19c'est notre sentiment
47:19chez Ecofi
47:20de redressement conjoncturel
47:22du côté de la zone euro
47:22et donc c'est aussi
47:24pour cette raison
47:24et là ça fait un peu
47:25le parallèle à ce qui vient
47:26d'être dit
47:26qu'on est plus favorable
47:27à une diversification
47:28des actifs
47:29notamment sur les actions
47:30hors des Etats-Unis
47:31parce qu'il y a
47:32un potentiel
47:33à notre sens
47:34un peu plus élevé
47:35en dehors des Etats-Unis
47:36notamment en Europe
47:37en termes de croissance économique
47:39avec notamment
47:40un plan de relance
47:40en Allemagne
47:41qui est très attendu
47:42l'année prochaine
47:42c'est-à-dire qu'il y a
47:43d'autres indicateurs aussi
47:44le plan allemand
47:45c'est indéniablement
47:46un facteur de soutien
47:47l'Europe du Sud
47:48qui tient très bien
47:48voilà
47:48il y a d'autres indicateurs
47:50avancés qui montrent
47:50qu'il y a une timide inflexion
47:52on va la qualifier comme ça
47:53ce matin
47:53qui est en train
47:54de se dessiner
47:55avec des résultats
47:57du troisième trimestre
47:58qui sont supérieurs aux attentes
47:59que ce soit en Europe
48:00mais aussi aux Etats-Unis
48:01bon c'est vrai
48:01que les attentes en Europe
48:02étaient relativement balles
48:04Bertrand Puif
48:05les sociétés européennes
48:06en plus
48:07donnent uniquement
48:07leur chiffre d'affaires
48:08souvent ils ne donnent pas
48:09leur marge
48:10ce qui est vrai
48:11donc c'est compliqué
48:12de calculer l'impact
48:13des droits de douane
48:15des droits de douane
48:16qui en effet
48:17pour l'instant
48:18semblent gérables
48:19en dehors du secteur automobile
48:20ça c'est vraiment
48:21le secteur qui est le plus impacté
48:22alors compte tenu
48:23des négociations
48:24de la complexité
48:25des négociations
48:25de la longueur
48:26des négociations
48:27de l'ampleur
48:28des exemptions
48:28des listes d'exemptions
48:30temporaires
48:30pas temporaires
48:31etc
48:31c'est vrai que
48:33pour le coup
48:34nous on pense
48:34qu'on n'a pas vu
48:35beaucoup
48:35de ce qu'on aurait dû voir
48:37dans les chiffres
48:37et que c'est sur les prochains trimestres
48:39que les choses devraient arriver
48:40il y a beaucoup de sociétés aussi
48:42qui au départ
48:42ont décidé de compenser
48:44via des hausses de prix
48:44après c'est vrai
48:45qu'est-ce que c'est tenable ou pas
48:46est-ce que
48:47ça permet de voir
48:48si la demande est élastique ou pas
48:49mais dans certains secteurs
48:50malheureusement
48:51elle va être élastique
48:51et peut-être que
48:52certaines sociétés
48:53seront obligées
48:54de revenir en arrière
48:55et de baisser à nouveau
48:56leurs prix
48:57donc on est plus
48:58dans cette phase nous
48:59d'observation
49:00d'ajustement
49:01certaines sociétés
49:02seront capables
49:02effectivement d'ajuster
49:03leur chaîne d'approvisionnement
49:04et de production
49:04pour pouvoir donc bénéficier
49:06enfin atténuer au maximum
49:08l'impact de ces droits de douane
49:09mais pour nous quand même
49:11l'impact net net
49:12il sera négatif
49:13on l'a pas encore vu
49:13vraiment
49:14une fois
49:15donc ça ça va être
49:16avec un effet un peu
49:17voilà
49:17sur les prochains trimestres
49:19il faut l'avoir en tête
49:20l'autre élément très important
49:21c'est où est-ce qu'on met
49:22le niveau du dollar
49:22parce que là aussi
49:24si on pense que le dollar
49:25va continuer à se déprécier
49:26c'est pas une bonne nouvelle
49:27pour les sociétés américaines
49:28pour les sociétés européennes
49:29pardon
49:30qui effectivement ont un business
49:31aux Etats-Unis
49:31et qui doivent consolider
49:32leur profit en euro
49:33ça il faut vraiment
49:34avoir ça en tête
49:34et aujourd'hui
49:35le consensus de marché
49:36atteint une stabilisation
49:37du dollar
49:37c'est pas évident
49:38que l'administration américaine
49:39dans les 12 prochains mois
49:41ne souhaite pas à nouveau
49:42un affaiblissement du dollar
49:44pour différentes raisons
49:45et notamment de compétitivité
49:48et donc ça c'est quelque chose
49:50qu'il faut quand même
49:51avoir en tête
49:51par rapport aux anticipations
49:53de profit de la zone euro
49:54on est comme vous
49:54on est plutôt favorable
49:55à la zone euro
49:56compte tenu de l'écart de multiples
49:57notamment avec les US
49:59qui n'a jamais été aussi important
50:00le plan de relance allemand
50:01mais également l'investissement
50:02dans la défense
50:03qui prend du temps
50:04et qui est allé dans le temps
50:05mais on a ces éléments-là
50:06qui sont positifs
50:07puis si un jour
50:07on a la reconstruction de l'Ukraine
50:09normalement c'est beaucoup
50:10de sociétés européennes
50:10qui voudraient aussi en bénéficier
50:11donc voilà
50:12on est plutôt positif
50:13mais il faut avoir en tête
50:14quand même ces éléments-là
50:15les droits de douane
50:16donc dans les prochains trimestres
50:18on va avoir un effet
50:18un peu de délai
50:19sur les résultats
50:20et puis le niveau de dollars
50:21où est-ce qu'on le met
50:22avec un impact
50:22qui peut être quand même
50:23un peu plus négatif
50:24que ce qu'on anticipe
50:25si on pense que le dollar
50:26devrait se déprécier à nouveau
50:27face aux euros
50:28Quelles sont les bonnes surprises
50:29qu'on pourrait avoir en Europe
50:30aujourd'hui Florent ou Havron
50:32dans le sens où c'est vrai
50:33que le consensus
50:33était très pessimiste
50:35encore il y a quelques semaines
50:36bon ça va un petit peu mieux maintenant
50:37mais c'est vrai qu'on est sur
50:38des niveaux qui sont relativement bas
50:40Des bonnes surprises
50:42d'un point de vue économique
50:43Macron oui
50:43Oui alors on peut anticiper
50:45peut-être un rebond de la consommation
50:47qui pour l'instant
50:48est quand même assez modeste
50:49la consommation des ménages
50:50il y a un taux d'épargne
50:51qui est très élevé en Europe
50:52ce qui veut dire
50:53qu'il y a quelque chose
50:54qui se passe de l'ordre
50:55de la précaution
50:55et de ce point de vue là
50:57effectivement on n'a pas encore
50:58observé d'adéquation
51:01entre la hausse des revenus réels
51:03donc les revenus
51:03qui sont perçus par les ménages
51:05ajustés de l'inflation
51:06et la consommation des ménages
51:07c'est-à-dire qu'il y a encore
51:08un écart qui est important
51:11entre les deux
51:11ce qui fait qu'on pourrait
51:13s'attendre en 2026 notamment
51:14à ce qu'il y ait plus
51:16de consommation des ménages
51:17Pour ça il faut de la confiance
51:18Pour ça il faut de la confiance
51:19alors on parlera peut-être
51:21la France en est un exemple
51:23la confiance passe aussi
51:24par la stabilité politique
51:25mais il ne faut pas oublier
51:26qu'en zone euro
51:28il n'y a pas que la France
51:28même si c'est un point important
51:29et ailleurs
51:30dans les autres pays
51:31vous l'avez mentionné
51:32notamment dans l'Europe du Sud
51:33on a quand même
51:34quelque chose
51:35qui remonte
51:36la confiance en Italie remonte
51:38la confiance en Espagne
51:39etc.
51:39et donc de ce point de vue-là
51:40ça peut être une bonne surprise
51:42s'il y a encore une fois
51:44une succession de chiffres
51:45de croissance
51:46liés notamment à la consommation
51:47qui pourraient montrer
51:50des signes de redressement
51:51après sur le dollar
51:52simplement parce qu'on peut
51:54le lier à l'euro
51:54la hausse de l'euro
51:57n'est pas forcément
51:57toujours négative
51:58si elle s'accompagne
51:59d'un sentiment positif
52:00à l'égard de la zone euro
52:02si on a une hausse de l'euro
52:04parce que la situation
52:05est meilleure qu'attendue
52:06c'est plutôt bien
52:07alors effectivement
52:08ça pénalise les exportateurs
52:09mais on peut s'attendre
52:10à ce que l'activité croisse
52:11et que ça soit plus bénéfique
52:13la principale menace
52:14pour le dollar
52:15c'est les menaces
52:16qui pèsent sur l'indépendance
52:17de la banque centrale
52:18américaine
52:18et ça bien sûr
52:19ça sera le sujet
52:20l'année prochaine
52:20avec Jérôme Poet
52:22qui partira
52:23qui le remplacera
52:23c'est bien sûr
52:24l'une des grandes questions
52:25de cette fin d'année
52:26il nous reste 30 secondes
52:27le portefeuille
52:28aujourd'hui
52:28Fidelity ressemble à quoi
52:29votre portefeuille aujourd'hui
52:30Bertrand Puif
52:31j'ai compris que vous étiez prudent
52:32sur les 7 magnifiques
52:33plutôt positifs sur l'Europe
52:34voilà donc plutôt positifs
52:35sur l'Europe
52:36on est évidemment
52:36sous-pondérés sur la technologie
52:38vous l'aurez compris
52:39on est surpondérés
52:40sur les matières premières
52:41parce qu'on pense
52:42que ce qui se passe en Chine
52:42avec anti-involution
52:44c'est-à-dire on réduit
52:45les capacités
52:45on a des choses
52:46qui sont beaucoup plus
52:47soutenables
52:48sur le long terme
52:49fait qu'ils vont être
52:49moins exportées
52:50vers l'Europe notamment
52:53donc sur les métaux
52:54sur les produits de base
52:55c'est quand même
52:56assez positif
52:57et également
52:59donc on est
53:00on regarde aussi
53:01encore une fois
53:01les financières
53:03alors il y a eu
53:03quand même quelques consolidations
53:04on a vu des titres
53:05comme BNP
53:05qui ont été chahutés
53:06il y a des opportunités
53:07dans un secteur
53:08qui a très bien performé
53:08certes
53:09mais qui devrait continuer
53:10à performer
53:10dans un environnement
53:11où comme on l'anticipe
53:12il y a une pontification
53:13de la courbe des taux
53:14notamment aux Etats-Unis
53:15et ça ça devrait aider
53:17en fait ce secteur financier
53:18les assureurs aussi
53:19redeviennent sur des niveaux
53:20intéressants
53:20Bertrand Puif
53:21pour Fidelity
53:21Florent Wabon
53:22pour Ecofi
53:23merci beaucoup
53:24de nous avoir accompagnés
53:25tous les deux ce matin
53:25la tendance à la bourse de Paris
53:27légère hausse
53:28mais c'est prudent
53:29plus 0,18%
53:308135 points
53:31tendance bien sûr
53:32que vous suivez
53:32dans BFM Bourse
53:34à partir de 15h30
53:35mais là dans 3 minutes
53:36il sera 10h
53:37et c'est Raphaël Legendre
53:39et ses experts
53:39oui les experts
53:40avec un menu
53:41évidemment très budgétaire
53:42on va voir si nos députés
53:43sont dangereux
53:44pour l'économie
53:45après la cascade
53:46de taxes
53:47qui ont été votées
53:48la semaine dernière
53:49on va voir
53:50si le budget
53:51de la sécurité sociale
53:52qui arrive demain
53:52à l'Assemblée nationale
53:53est un budget
53:54d'efforts
53:56plutôt sains
53:57ou de sacrifices
53:58inutiles
53:59et puis on reviendra
54:00sur la crise
54:00de l'automobile
54:0140 000 emplois
54:03perdus en France
54:04en 5 ans
54:04et ce n'est pas fini
54:06comment y échapper
54:07voilà le programme
54:08des experts
54:0910h 11h
54:09et puis ensuite
54:10vous retrouvez
54:10Antoine Larigauderie
54:11pour Tout pour Investir
54:12et nous on se retrouve
54:13demain à partir de 9h
54:14très bonne journée
54:14Good Morning Market
54:17sur BFM Business
54:19Sous-titrage Société Radio-Canada

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