- il y a 4 jours
Ce lundi 24 novembre,Florian Ielpo, responsable en charge de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, Laurent Saint-Aubin, directeur de la gestion actions chez Sofidy, Pégis Yancovici, fondateur de Luxavie, Pierre Alexis Dumont, directeur des investissements chez Sycomore Asset Management,et Grégoire Kounowski, conseiller en stratégie d'investissement chez Norman K, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00L'actualité des marchés financiers, c'est évidemment sur BFM Business, l'ouverture dans un instant.
00:11Le contexte compliqué ce matin. Etienne, on en parlait à l'instant avec Wilfried Galland.
00:15Hausse de taux ou maintien du statu quo, ça change tous les jours ?
00:19Oui, c'est très volatile et nous le verrons tout au long de l'émission.
00:21Vous avez des anticipations de baisse de taux qui ne changent pas chaque jour, mais presque.
00:26Parce que figurez-vous que vendredi après-midi, le patron de la fête de New York s'est montré plutôt accommodant.
00:32En tout cas, il a tenu des propos qui laissaient sous-entendre qu'il était clairement pour une baisse de taux lors de la prochaine réunion du 9 et 10 décembre.
00:38Et d'un seul coup, les anticipations ont basculé à nouveau pour une baisse de taux.
00:42Alors qu'avant sa prise de parole, c'était plutôt non.
00:44Wall Street, forcément, a apprécié. Trois indices américains qui ont gagné près de 1%.
00:49Néanmoins, sur l'ensemble de la semaine, les trois indices américains ont cédé entre 2 et 3%,
00:54sous le poids notamment de Nvidia qui a quand même perdu 6% sur l'ensemble de la semaine.
00:58A l'inverse, Alphabet a gagné près de 8% la semaine dernière.
01:02Avec, souvenez-vous, notamment Warren Buffett qui avait annoncé prendre une participation.
01:07Jamie Lee 3 également qui a porté la maison mère de Google.
01:10Bref, tout ça pour dire qu'il y a beaucoup de volatilité en ce moment sur les marchés,
01:13que ce soit sur les indices, mais également sur les valeurs.
01:16Du côté du contexte de marché également, cet espoir de paix en Ukraine,
01:20les négociations actuellement à Genève avec les Américains.
01:23Le pétrole, lui, compte dessus un peu ? Il y a un petit espoir là.
01:27Au point même que le baril de pétrole revient sur des plus bas de 5 semaines.
01:30Un plus bas de mi-octobre pour le baril de Bren qui est ce matin à 61 dollars.
01:34Nous sommes à 57 dollars tout de même pour le WTI, pour le baril américain.
01:39Nous sommes sur des niveaux également clés, des niveaux du mois de mai 2025.
01:44Et la prochaine étape, c'est des niveaux de 2021.
01:47Tout ça pour dire quand même que, mine de rien, le baril de Brent, en effet,
01:50est en baisse ces derniers jours par des espoirs, notamment d'apaisement,
01:54sur le conflit entre l'Ukraine et la Russie.
01:58Donald Trump qui a mis une date butoir ce jeudi, le jour de Thanksgiving,
02:02afin de trouver un accord.
02:04Et d'après les dernières réunions qui se sont tenues ce week-end à Genève,
02:07en effet, apparemment, il y aurait des points plutôt positifs,
02:12d'après, bien sûr, le côté américain.
02:14On n'a pas encore entendu le volet ukrainien ces dernières heures.
02:18Du côté de l'Europe, on a ce relèvement de notes pour l'Italie, Moody's,
02:21qui rapproche la note italienne de celle de la France.
02:24C'est la première fois depuis 2002, donc la première fois en l'espace de 23 ans
02:27que l'agence Moody's revoit à la hausse la note de crédit de l'Italie,
02:32qui est toujours dans la catégorie des triple B,
02:34mais mine de rien, elle est à la porte d'en sortir puisqu'elle passe de triple B moins à triple B.
02:39La prochaine étape, c'est les A, avec notamment un 10 ans italien
02:43qui s'est bien redressé ces dernières années,
02:46au point même que quand vous regardez le 10 ans français et le 10 ans italien,
02:49sur le marché secondaire, il s'échange au même niveau,
02:52alors qu'on a 4 à 5 grands d'écart entre ces deux références
02:55en fonction des agences de notation.
02:56D'ailleurs, il faudra suivre vendredi soir S&P,
02:59qui est bien sûr l'agence de référence qui devrait rendre son verdict après la clôture vendredi.
03:04Ils ont déjà dit, non ?
03:07Ah oui, quand vous regardez aujourd'hui Moody's, mais également Fitch,
03:10ils ont également fait le travail.
03:12Donc maintenant, c'est S&P qui est attendu au tournant.
03:14Mais quand vous regardez aujourd'hui la réaction des marchés et un 10 ans italien à 3,45,
03:18c'est pas une note d'un triple B moins.
03:21Mais S&P a déjà donné sa note, il y a quelques semaines.
03:24Ah oui, on a déjà été quand même dégradés.
03:26Je parle de l'Italie.
03:27Ah oui, moi je vous parle de la France.
03:29Non, moi je vous parle de l'Italie.
03:30L'Italie qui va rendre son verdict vendredi soir sur l'Italie.
03:32Ah d'accord, je pensais que c'était la France.
03:34Comme ça, c'était déjà donné.
03:34Mais oui, on s'est fait dégrader.
03:36Donner.
03:36On donne l'ouverture, le CAC 40 qui ouvre à l'instant.
03:39Plus 0,5%.
03:40Le CAC 40 qui retrouve les 8000 points.
03:428026 points.
03:43Plus 0,5% également pour l'Eurostoxx 50.
03:46Stellantis, Dassault Systèmes et le VMH sont les plus fortes hausses à l'ouverture.
03:49Il y a un titre à surveiller ce matin, hors indice.
03:52Compagnie Charger Invest, souvenez-vous, ils étaient sur ce plateau il y a quelques semaines.
03:56Eh bien, il y a un peu plus d'une heure avant l'ouverture des marchés,
03:58ils ont annoncé être aujourd'hui en négociation exclusive pour vendre leur filiale NovaCell.
04:05Ça porte ce titre, Compagnie Charger, de plus de 3% ce matin à l'ouverture.
04:10Parmi les dossiers chauds de la semaine, le budget est britannique.
04:13Rachel Reeves va présenter sa copie, ça sera mercredi, ça sera bien sûr l'un des temps forts de la semaine.
04:18Et puis tout au long de la semaine, il y aura également beaucoup de statistiques aux Etats-Unis.
04:21Nous en reparlerons au début d'émission, puisque ça y est, le shutdown est terminé.
04:24Donc il y a enfin des indicateurs qui vont pouvoir être publiés, notamment demain,
04:29avant une fin de semaine qui devrait être plutôt calme du côté des Etats-Unis,
04:33puisqu'en raison de Thanksgiving, il n'y aura pas de cotation à Wall Street jeudi.
04:37Et ça sera une demi-séance vendredi.
04:39Et donc en attendant, les marchés européens qui ouvrent dans le vert, plus 0,5% pour le CAC 40,
04:448 024 points, même tarif pour le DAX, encore pour l'Eurostox.
04:48Le pétrole, 61 dollars, compte sur le front des taux.
04:51On a toujours une petite détente sur les taux italiens, mais aussi américains,
04:55portés bien sûr par des anticipations désormais favorables.
04:59Il faut suivre du côté de la Fed pour la prochaine réunion du 9 et 10 décembre.
05:02Jusqu'à demain, ou jusqu'à après-demain.
05:04Au menu de Gouden-Mandie-Market.
05:05Eh bien, nous reviendrons notamment sur ces anticipations de baisse de taux qui sont très fragiles du côté des Etats-Unis.
05:10Et puis à 9h20, nous ferons un focus sur le secteur des foncières cotées à Paris, mais aussi en Europe.
05:17Est-ce qu'il faut revenir sur ce secteur des foncières avec notamment des taux qui baissent ?
05:21Réponse donc dans quelques minutes.
05:23Bonne émission, à demain.
05:24Et c'est parti pour Good Morning Market.
05:33C'est un cac et ronde qui ouvre donc dans le vert en ce lundi.
05:36Plus 0,4%.
05:37Les 8000 points qui sont de retour, nous verrons cela dans un instant avec Alexandre Baradez.
05:41Tout au long de l'émission, nous parlerons des ETF, du secteur des foncières cotées.
05:46Et puis bien sûr, des anticipations de baisse de taux.
05:48Des anticipations de taux qui sont vraisemblablement fragiles.
05:51On en parle tout de suite avec Florian Hielpo.
05:55Florian Hielpo qui est en charge de la macroéconomie chez Lombard-Odier-IM.
05:59Bonjour Florian, merci d'être avec nous.
06:02Anticipation fragile, oui sûrement, car depuis plusieurs heures maintenant,
06:07on a quand même un marché qui ne sait pas vraiment sur quel pied danser.
06:10En tout cas, depuis la prise de parole vendredi après-midi du président de la fête de New York,
06:14visiblement, la bourse met à nouveau à croire que la fête va baisser ses taux dans une quinzaine de jours.
06:19Bonjour Etienne, bonjour à tous, oui merci.
06:23Effectivement, je pense que l'élément clé à garder en tête, c'est que la fête se dirige peu à peu vers ce qu'on appelle un statut quo,
06:30c'est-à-dire qu'elle est toujours en phase de baisse de taux.
06:33L'idée est toujours de continuer, de poursuivre ces baisses de taux,
06:36mais elle a besoin de marquer une pause.
06:38Et on est en train de réfléchir, ils sont en train de réfléchir, et nous aussi,
06:42comment organiser cette période de pause,
06:46et surtout, est-ce qu'on doit avoir une dernière baisse de taux marquant une période de pause ?
06:52Alors le marché, évidemment, s'interroge énormément.
06:55La semaine passée, on a eu des variations d'anticipation,
06:58vous le rappelez en introduction,
06:59qui ont été de l'ordre de 30% de chance à 65% de chance actuellement.
07:04Donc c'est vraiment quelque chose de variable,
07:06on a longtemps dit, on est longtemps resté sur les 50%,
07:09c'est-à-dire dans l'aléa le plus complet.
07:13On est pour l'instant dans le noir,
07:15ça c'est un élément qui est très important,
07:16c'est-à-dire que la réserve fédérale américaine
07:18ne disposera pas, lors de sa prochaine réunion,
07:22des données normalement nécessaires pour sa prise de décision.
07:25Le rapport sur l'inflation et le rapport sur les créations d'emplois
07:28n'interviendront, ne seront publiés qu'après sa réunion,
07:32encore une fois, on navigue à vue.
07:33On navigue à vue et les marchés se font balotter,
07:36nous l'avons bien vu vendredi soir,
07:37avec trois indices américains qui ont clôturé sur une hausse de près de 1%.
07:41Le 10 ans américain s'est détendu,
07:43nous sommes à 4,06 pour cette référence.
07:47Une pluie de statistiques aujourd'hui,
07:49mais surtout demain, Florian Huelpeau,
07:51avec notamment des données d'inflation
07:53qui seront bien sûr particulièrement suivies,
07:56même si, comme la semaine dernière avec l'emploi,
07:58ce sont des données très retardées,
07:59notamment sur la période du mois de septembre.
08:01Alors, c'est non seulement des données qui sont retardées,
08:04mais c'est également l'indice des prix à la production qui va être publié.
08:08C'est-à-dire que quelque part, c'est la progression des coûts
08:12dans la production essentiellement des biens.
08:15On va avoir une vision partielle de l'inflation future américaine et retardée.
08:21On est vraiment en train de regarder dans le rétroviseur.
08:24Alors évidemment, c'est important de regarder dans le rétroviseur
08:26pour savoir d'où on vient, ça nous aide à comprendre
08:29où est-ce qu'on pourrait potentiellement aller,
08:32mais ce ne sont ni les nouvelles fraîches,
08:34ni exactement le type d'indicateurs dont on voudrait disposer.
08:38En plus de l'indice des prix à la production
08:42seront publiés la progression des ventes de détails.
08:46Ça aussi, c'est une donnée qui nous manquait.
08:48On sera curieux de suivre comment les ventes de détails
08:51se comportent en ce moment.
08:52Vendredi dernier, une enquête sur la consommation des ménages américains
08:56placait leurs intentions d'achat, en tout cas placait leurs rumeurs
09:01à un niveau proche des plus bas observés en 2022 et en 2008.
09:06Il y a de quoi évidemment s'inquiéter pour cette situation du consommateur américain,
09:10même si pour le moment, les chiffres qu'on a reçus
09:12restent relativement robustes à très robustes.
09:17Avec notamment demain, confiance des consommateurs,
09:19qui sera publié, les ventes au détail du mois de septembre,
09:21ainsi que les prix à la production, comme vous venez de le souligner.
09:24Une semaine qui sera hachée par Thanksgiving,
09:27dans le sens où jeudi, il n'y aura pas de cotation à Wall Street.
09:29Vendredi, ça sera une demi-séance.
09:31Vendredi, ça sera également le Black Friday.
09:33Bien sûr, un moment très fort pour la consommation aux États-Unis,
09:37mais pas seulement.
09:38Et puis juste avant cela, mercredi, la présentation du budget britannique.
09:42Ça, ça sera quand même le temps fort de la semaine en Europe,
09:45avec on l'a vu ces derniers mois, voire même ces dernières années,
09:47si on dézoome, des tensions sur l'obligataire,
09:51notamment sur le GILT, sur le 10 ans à Londres,
09:55qui étaient quand même assez importants, des tensions importantes.
09:58Comment aujourd'hui, vous regardez la présentation de ce budget ?
10:02Alors, ce budget, on va le regarder de la même façon
10:04qu'on va regarder les présentations du budget
10:06qui seront faites également en France,
10:08et de la même façon qu'on a contemplé le shutdown américain.
10:11On est aujourd'hui confronté à une forme de quelque chose
10:16que je pourrais qualifier de crise fiscale.
10:18C'est-à-dire que, globalement, les économies du monde du GILT aujourd'hui
10:22ont de la peine à boucler leur fin de mois,
10:24ont de la peine à se décider si elles désirent davantage couper les dépenses
10:28ou, au contraire, augmenter les prélèvements,
10:30donc augmenter les revenus.
10:32Et Richard Reeves est exactement confronté à ce genre de climat-là.
10:35La différence, c'est que pour la Grande-Bretagne, c'est magnifié.
10:38Pourquoi ? Parce que c'est une économie de taille modeste
10:41à l'échelle des différents pays qui composent la planète GDP,
10:45la planète PIB.
10:47Et dans ces cas-là, ces échanges et également les taux
10:50auxquels l'État peut se financer sont extrêmement volatiles.
10:55Encore une fois, le risque fiscal, c'est l'un des grands risques de 2025.
10:59On en avait beaucoup parlé en début d'année
11:01et on continue à en parler aujourd'hui.
11:03Merci beaucoup Florian Elpo de nous avoir accompagnés ce matin
11:05pour faire un tour d'horizon des indicateurs à suivre cette semaine
11:08avec donc aux États-Unis la publication de données demain.
11:13Mercredi, la présentation du budget à Londres.
11:16Jeudi, donc pas de séance à Wall Street.
11:18Et vendredi, ça sera une demi-séance.
11:19En attendant, les marchés européens sont dans le vert,
11:22mais c'est fragile.
11:23Plus 0,2%, 8000 de points pile pour le CAC 40.
11:26On voit ça tout de suite avec Alexandre Baradez.
11:29Chef analyste d'IG, Alexandre, bonjour.
11:31Merci d'être avec nous ce matin.
11:33Comment vous regardez la tendance à la Bourse de Paris ?
11:36Le CAC 40 qui tente à nouveau de retrouver les 8000 points.
11:39Nous sommes à 8600 points à l'instant.
11:42Oui, effectivement.
11:43On voit que ce matin, il y a une volonté de rebondir un peu pour les indices.
11:48On voit avec le DAX, on voit un petit peu que le CAC qui tente de se stabiliser aussi.
11:52On a quelques bonnes nouvelles sur le front de l'énergie
11:54avec les discussions qui sont en train d'avancer.
11:56On verra sur quoi ça aboutit, mais les discussions qui sont en train d'avancer
12:00sur des possibles solutions de paix Ukraine-Russie,
12:04même si on pense que l'exercice doit être encore long et pas simple.
12:08Mais on voit que ça influence positivement, par exemple,
12:11les cours du gaz naturel en Europe.
12:12On a des cours de prix de matière première qui diminuent un petit peu.
12:14Donc ça, c'est des nouvelles qui sont généralement plutôt bonnes
12:17pour une partie de l'industrie européenne qui est dépendante du gaz.
12:19Après, je ne suis pas convaincu que ce soit, en revanche,
12:22un driver suffisant actuellement pour ramener le DAX vers ses points hauts
12:26et lifter toute la partie industrielle allemande rapidement
12:30parce que ce qu'on décrit depuis plusieurs semaines,
12:32tous les lundis matins avec vous, Étienne,
12:34c'est la question de la sensibilité de l'Europe au marché américain.
12:38C'est-à-dire qu'on a vu, lorsque la volatilité américaine,
12:41quand le VIG s'est repassé au-dessus de 20, 25 à un moment donné,
12:45on a vu que l'Europe y avait été sensible
12:47et que le CAC 40, à un moment donné, se repliait pendant plusieurs jours,
12:50non pas parce qu'il y avait un sujet français, budgétaire ou européen,
12:53mais uniquement parce qu'il y avait une forme de nervosité sur la partie américaine
12:56qui était ressentie aussi, un peu par corrélation, sur la partie européenne.
13:00Et c'est vrai que cette semaine, on aura beaucoup de données.
13:02Effectivement, Florian en a parlé juste avant.
13:04Beaucoup de données.
13:05Le PIB, il y aura des chiffres sur les ventes au détail aux États-Unis,
13:08certaines données d'inflation, PCE notamment,
13:11donc une des mesures surlées par la Fed.
13:12Donc, pour moi, le côté États-Unis,
13:15on est toujours sur une part...
13:17Alors, c'est un peu corrigé, les gros indices comme le Nasdaq,
13:19depuis leur point haut, c'est moins 7, moins 8%.
13:22Donc, il y a quelques corrections qui se mettent en place
13:23et qui sont bienvenues, j'ai envie de dire,
13:25par rapport au niveau de valorisation.
13:26Je ne suis pas certain que ce soit malgré tout suffisant.
13:29C'est-à-dire que la question que beaucoup se posent,
13:30c'est est-ce que, finalement, on a les cartes pour un rallye de fin d'année ?
13:33Est-ce que là, dans les jours qui viennent,
13:35un rallye va se lancer ?
13:36Moi, ce n'est pas mon scénario parce que le rallye,
13:39il suffit de dézoomer un écran sur l'ensemble de l'année
13:41et on voit que le rallye a démarré sur les points bas d'avril,
13:44après le choc des tarifs douaniers et des annonces de Trump.
13:47C'est là que le rallye absolument gigantesque a démarré
13:50d'avril jusqu'à quasiment fin octobre, début novembre.
13:54Donc, le rallye, on l'a eu.
13:56Alors, justifier, pas justifier, c'est un autre débat,
13:58mais on ne peut pas dire que cette année,
14:00on attend le rallye de fin d'année.
14:02Si on a un asset manager, un gérant d'actifs en Europe ou aux États-Unis,
14:05on ne peut pas dire qu'on attend avec grande impatience
14:07dans le rallye de fin d'année quand on voit les mouvements
14:09très, très linéaires qu'on a eus aux côtés aux États-Unis.
14:11Donc, moi, j'ai plutôt le sentiment que,
14:13côté aux États-Unis, certains gérants d'actifs
14:15pourraient tenter un petit peu de cristalliser leur performance,
14:17c'est-à-dire de chercher encore à s'exposer
14:20à certaines cases d'actifs qui ont beaucoup grimpé cette année.
14:23Peut-être, au contraire, assister à des mouvements
14:25un peu de protection des portefeuilles,
14:26un peu de couverture, un peu de prise de gain.
14:29Donc, voilà.
14:29Moi, je ne fais pas le pari du scénario du rallye de fin d'année.
14:32Je ne fais pas le scénario d'une très grosse correction,
14:34mais je pense qu'il y a un peu de place encore côté aux États-Unis
14:36pour qu'on voit des corrections.
14:38Et donc, selon moi, ça, ça peut influencer effectivement la partie européenne.
14:41Donc, pour moi, il y a quand même plus d'arguments
14:42pour continuer à avoir un cac plutôt vers les 8000,
14:45même entre 7500 et 8000 dans les semaines qui viennent,
14:48plutôt que de le voir revenir à 8300 et battre de nouveaux records.
14:51Pour rappel, le S&P 500 a perdu 2% la semaine dernière,
14:54moins 3% pour le Nasdaq,
14:56sous le poids notamment de Nvidia qui a cédé 8% la semaine dernière.
14:59Mais à l'inverse, Alphabet a gagné plus de 8%.
15:01C'est quand même bien un témoin que sur les mégatech américaines,
15:05là aussi, la volatilité est très forte, Alexandre.
15:08Oui, complètement.
15:08Et on voit la volatilité, on le souligne,
15:09c'est un paysage qui est très, très morcelé.
15:11Il y a des valeurs, effectivement, Alphabet ou autres
15:12qui sont sur leur niveau record.
15:14Et puis d'autres très grosses pointures.
15:15Je pense à des Microsoft, par exemple,
15:17qui est déjà plusieurs pourcents en tous ses sommets.
15:19Donc, c'est assez de synchroniser comme mouvement.
15:20Et je ne serais pas étonné non plus qu'on commence à voir peut-être,
15:23côté États-Unis, sur des très grosses banques,
15:26JP Morgan ou autres, peut-être quelques prises de gains.
15:28Parce que c'est un secteur qui a très bien performé depuis deux ans.
15:31Parce qu'effectivement, il y a une croissance économique américaine
15:33qui tient plutôt bien.
15:34Mais avec les questions qui commencent à entourer le consommateur américain,
15:37sa bonne résilience par rapport aux tarifs,
15:40par rapport à l'inflation,
15:42la Fed qui est toujours un peu coincée pour baisser ses taux,
15:44je pense qu'un thème de fin d'année, côté États-Unis,
15:46ça va être la consommation.
15:47La question de la qualité des crédits aussi.
15:50Crédit auto, on avait déjà eu quelques avertissements de ce côté-là.
15:52Donc, je pense que les banques qui ont beaucoup progressé,
15:54côté États-Unis, en bourse,
15:56et même certaines banques régionales,
15:58qui sont toujours un peu sous surveillance,
15:59je pense que, oui, on rêve beaucoup la tech parce que c'est le gros moteur,
16:02mais je pense que si nous assistions à un peu de prise de gains aussi
16:07sur les valeurs bancaires, côté États-Unis,
16:08par rapport à des questions de croissance et d'exposition à cette économie
16:12qui peut ralentir probablement, qui va ralentir au quatrième trimestre,
16:15ce ne serait pas, qu'on dirait, fou d'assister
16:17à quelques prises de gains sur les secteurs forts aussi,
16:20aux États-Unis, comme les secteurs bancaires.
16:21Donc, attention, ne pas avoir non plus un focus que sur la tech.
16:24Je pense que d'autres secteurs peuvent aussi contribuer un peu
16:26à un peu de consolidation, et notamment le secteur bancaire.
16:28Merci beaucoup, Alexandre. Alexandre Baradez qui nous a accompagné ce matin.
16:32Je vous rappelle la tendance en Europe, plus 0,5% pour le CAC 40,
16:34après une baisse de 2% la semaine dernière, 8 023 points,
16:385 550 points pour l'Eurostoxx 50,
16:41avec donc beaucoup de publications à suivre macroéconomiques,
16:44à suivre tout au long de la semaine, aux États-Unis,
16:47avant donc du côté des États-Unis,
16:49une semaine qui ne sera pas totalement complète,
16:53avec pas de cotation jeudi pour Thanksgiving,
16:55demi-séance vendredi, les valeurs à suivre ce matin en Europe.
16:59Compagnie Charger Invest gagne près de 5%
17:01après être rentré en négociation avec KPS Capital pour céder Novacell.
17:07Vous avez également aujourd'hui un titre à suivre,
17:09c'est Ubisoft qui, souvenez-vous, avait été suspendu.
17:12Le titre était déjà en hausse vendredi lors de la reprise des cotations
17:15après la publication de ses résultats.
17:17Eh bien, c'est à nouveau le cas en ce lundi,
17:19avec une hausse de plus de 11% pour Ubisoft à 7,84 euros.
17:23Quand du côté de Casino, vous avez un groupe
17:25qui annonce ce matin le début des négociations
17:29avec ses créanciers.
17:31Des informations, bien sûr, que vous donnez déjà la semaine dernière,
17:34Mathieu Pechberti, informations à retrouver sur bfmbusiness.com.
17:38Tout de suite, on va parler des valeurs immobilières cotées en bourse.
17:43Avec Laurence Saint-Aubin, qui est gérant actions immobiliers Europe
17:46chez Sofidi.
17:48Bonjour Laurence Saint-Aubin, merci de nous accompagner ce matin.
17:51On va faire avec vous un petit point d'étape sur les foncières cotées,
17:56avec notamment aujourd'hui un paysage qui est plus favorable pour ces foncières cotées,
18:01avec la BCE qui a procédé à plusieurs baisses des taux,
18:05une inflation également qui, mine de rien, redescend.
18:09On est sous les 2% en Europe.
18:11Le contexte est quand même plus favorable aujourd'hui pour les foncières ?
18:14Le contexte est plus favorable et les foncières ont lâchement fait le chemin
18:25qui était nécessaire, réduction de l'endettement et reprise d'une politique
18:31d'arbitrage d'actifs.
18:33Et un marché de l'investissement qui repart légèrement avec une stabilisation
18:39des expertises.
18:40Donc finalement, on est aujourd'hui sur des niveaux de valorisation
18:45qui sont les plus bas depuis 2008, alors même que finalement,
18:51on est plutôt sur une reprise des cash flows et sur une stabilisation
18:58des dévalorisations.
19:00Donc par exemple, on est à plus de 30% des codes sur les actifs nets réévalués
19:04et on se paye 12 fois les cash flows contre une moyenne historique
19:08supérieure à 15 fois.
19:10Alors avec vous, on va faire un focus sur trois convictions,
19:13trois valeurs que vous détenez en portefeuille.
19:16Commençons peut-être par la plus connue à la Bourse de Paris.
19:18Bien sûr, il s'agit de Unibay.
19:20Unibay qui change de capitaine avec notamment une nouvelle direction
19:24qui va se mettre en place à partir du mois de janvier.
19:27Comment vous regardez aujourd'hui ce dossier Unibay
19:30qui n'a toujours pas retrouvé ses niveaux pré-Covid ?
19:34Alors Unibay, c'est l'exemple typique d'une société
19:40qui va entamer effectivement une nouvelle phase de son histoire
19:44marquée par un peu plus de croissance.
19:47Pour la première fois depuis très longtemps,
19:49ils ont acheté une participation dans un centre commercial à Edinburgh
19:53qui est emblématique des actifs qui les intéressent
19:57avec 20 millions de passages par an.
20:02Donc ils ont largement fini leur programme d'arbitrage
20:06et ils retrouvent progressivement ce qui faisait leur force,
20:12c'est-à-dire qu'ils ont des actifs rares
20:14et ces actifs rares attirent tous les locataires,
20:18ce qui veut dire qu'ils ont la capacité d'augmenter les loyers
20:21sur ces actifs rares.
20:22C'est ce qu'on appelle la réversion et la réversion locative chez Unibay
20:27approche de 10% là où elle était devenue nulle avant le Covid.
20:36Donc c'est un titre qui va retrouver progressivement la croissance
20:40et qui se paye avec des niveaux intéressants
20:45puisqu'on se paye moins de 10 fois les cash-lots
20:47et qu'on est à plus de 20% de décote sur ANR.
20:52Donc c'est notre première ligne dans le portefeuille du fonds que je gère,
20:56Sophie Lee Sélection 1.
20:58Il y avait pas mal de doutes sur Unibay
20:59concernant aujourd'hui leur position aux États-Unis,
21:04notamment sur les centres commerciaux.
21:06Il leur a été reproché à de nombreuses reprises
21:08d'avoir payé trop cher à l'époque les activités de Westfield.
21:12Est-ce qu'aujourd'hui c'est un dossier qui est derrière eux
21:15ou c'est quand même toujours un point à surveiller ?
21:19Alors ils se sont débarrassés des actifs peu performants
21:25qu'ils avaient aux États-Unis.
21:27Donc ils se sont recentrés sur les meilleurs centres commerciaux
21:30et on voit aujourd'hui que ces centres commerciaux
21:33génèrent des croissances supérieures à celles qu'on peut observer en Europe.
21:39Donc ils ont décidé de rester aux États-Unis
21:45sur cette base réduite par rapport au portefeuille initial.
21:50Et la bourse le voit plutôt comme un aspect positif.
21:55Avec un titre qui reprend plus de 20% depuis le début de l'année,
21:5889,24 euros ce matin pour ce titre,
22:01Unibay-Rodemco-Westfield.
22:02Autre position que vous détenez, c'est CTP.
22:05Là on part du côté de la bourse d'Amsterdam.
22:08Très belle introduction en bourse, c'était en 2021.
22:11Alors là on sort du bureau, on sort du secteur des centres commerciaux
22:15pour aller dans le secteur de la logistique.
22:17Un secteur bien sûr qui est en pleine croissance aujourd'hui.
22:21Alors CTP c'est une grosse valeur moyenne,
22:26c'est quand même 9 milliards de capitalisation boursière aujourd'hui.
22:30Et c'est un acteur qui développe et exploite des actifs logistiques
22:37très importants, 100 000 à 200 000 m²,
22:41essentiellement en Europe centrale et orientale.
22:44Et la particularité de cette zone,
22:46c'est qu'on y trouve des entrepôts qui sont largement
22:51non plus des centres d'entreposage et de livraison
22:55pour les commerçants électroniques,
22:58mais qui sont de véritables usines
23:01avec 50% de leur base locative
23:05et composée d'assembleurs industriels
23:08avec des livraisons au jour le jour
23:11vers les usines principales.
23:16Et c'est une zone qui intéresse particulièrement
23:19les clients asiatiques,
23:22clients asiatiques qui s'installent en Europe de l'Est
23:25pour être proches de leur base de consommation
23:28et sans doute aussi pour tourner
23:31les droits de douane potentiels.
23:33Les clients asiatiques, c'est 20%
23:34de la base locative de CTP.
23:38Et donc, tout ça mis bout à bout,
23:42on est sur des objectifs de croissance
23:44extrêmement ambitieux,
23:46puisque le groupe entend doubler
23:49la taille de son patrimoine d'ici 2029
23:53avec des taux de croissance.
23:55Moi, j'aime beaucoup les taux de croissance
23:57parce que ça fait augmenter aussi
23:59le niveau de distribution du dividende.
24:03On est sur les taux de croissance
24:04des résultats supérieurs à 10% par an
24:08par action
24:09et une rentabilité de développement
24:14qui est extrêmement forte.
24:16Ce qu'on appelle le yield on cost
24:19est supérieur à 10% sur leur développement.
24:22Donc, c'est vraiment une valeur de croissance
24:24qu'on aime beaucoup.
24:26Si on est sur des gains de plus de 20%
24:28depuis le début de l'année,
24:29que ce soit pour Unibail,
24:30mais également pour CTP,
24:32tout le monde n'est pas logé
24:33à la même enseigne.
24:34Aujourd'hui, il y a quand même
24:34des foncières qui souffrent en bourse.
24:38C'est notamment le cas de Gécina
24:39qui est sur des plus bas de 3 ans.
24:42Encore ce matin,
24:43Gécina est l'une des plus fortes baisses
24:44du SBF 120.
24:45On est sur un repli de plus de 2%
24:47à 77 euros.
24:48Quel est le problème aujourd'hui
24:50sur Gécina
24:51comme sur d'autres foncières
24:52à la bourse de Paris ?
24:54Sachant qu'on est quand même
24:55visiblement sur des actifs
24:58en plein centre de Paris
24:59qui résistent plutôt bien
25:00contrairement à la périphérie.
25:03Alors, Gécina, effectivement,
25:05c'est une société
25:08qui aujourd'hui se paye
25:10sur des plus bas historiques,
25:13qui a un rendement du dividende
25:15qui est certain,
25:17supérieur à 7%,
25:18mais qui souffre d'éléments
25:20qui ne sont pas forcément
25:23de son fait.
25:24Le premier,
25:25c'est son exposition
25:26exclusivement française.
25:29Donc, c'est un titre
25:29qui est sensible
25:31à la conjoncture politique
25:32qui n'est pas très favorable
25:35dans notre pays actuellement,
25:37qui souffre aussi
25:38de la baisse possible
25:40de l'attractivité
25:42de la place de Paris,
25:45puisque ses principaux,
25:48sa base d'activité,
25:50c'est le bureau central parisien.
25:54C'est presque 80%
25:55de son patrimoine.
25:56Et donc,
25:57si les entreprises internationales
25:59sont moins intéressées
26:00par Paris,
26:02elles risquent d'en souffrir.
26:05Donc, ça,
26:05c'est le premier point.
26:07Et le deuxième point,
26:08c'est qu'on voit aussi
26:09que le bureau central à Paris
26:13est un peu moins bien orienté
26:16ces derniers temps
26:18avec un taux de vacances
26:20qui augmente
26:20et surtout
26:21une très forte concurrence
26:23sur les meilleurs bureaux.
26:26C'est-à-dire qu'il y a
26:27deux nouveaux produits
26:28qui rendent obsolètes
26:30les produits un peu plus anciens
26:32et la nécessité
26:35de consentir
26:35des investissements
26:36de modernisation
26:37qui sont absolument considérables.
26:40Donc, ces investissements,
26:42ils ne sont pas destinés
26:43à permettre d'augmenter les loyers,
26:45ils sont destinés
26:46à essayer de maintenir les loyers.
26:49Donc, c'est un phénomène
26:50qui va aussi toucher Gessina.
26:54Après, on est sur un balancement
26:56un peu délicat
26:58avec d'un côté
26:59cette valorisation basse,
27:01une stratégie
27:03de rotation d'actifs,
27:05de sortie progressive
27:06du résidentiel
27:07qui est bonne,
27:10un niveau de notation
27:12par les agences de rating
27:13qui est le plus élevé
27:15en Europe.
27:16Mais effectivement,
27:17ces problèmes structurels
27:19du secteur
27:20sans parler
27:22des destructions
27:24d'emplois possibles
27:25par l'intelligence artificielle
27:26qui pèsent sur le titre
27:28et qui vont continuer
27:29de peser sur le titre.
27:31Donc, on est légèrement
27:33sous-pondérés
27:34sur ce titre aujourd'hui.
27:35Et vous n'êtes pas le seul
27:36puisque ce matin,
27:37Barclays revoit à la baisse
27:39son objectif de course
27:40sur I4,
27:40sur Gessina
27:41et sur Clépierre.
27:42Trois valeurs
27:43qui sont pénalisées
27:44puisque ce sont
27:44les plus fortes baisses
27:45du SBF 120.
27:46I4 perd un peu plus
27:47de 3% à 20 euros.
27:49Gessina moins 2%
27:50à 77 euros
27:51quand Clépierre,
27:51de son côté,
27:52cède 1,5%
27:54à 32,32 euros
27:55après donc une note
27:56de Barclays
27:56qui a été publiée
27:57juste avant l'ouverture
27:58de la Bourse de Paris.
27:59Merci beaucoup,
28:00Laurence Saint-Dobain,
28:01de nous avoir accompagné
28:01ce matin.
28:02Vous êtes directeur
28:03de la gestion action
28:04de Sofidi
28:05pour faire un point
28:06donc sur aujourd'hui
28:08Unibuy,
28:09sur CTP
28:09et sur Gessina.
28:11Très courte pause,
28:11on se retrouve dans un instant.
28:13Nous parlerons notamment
28:13des ETF comme chaque lundi
28:16à 9h30
28:17avec aujourd'hui
28:17Régis Siancovici
28:19qui n'a pas sa langue
28:19dans sa poche.
28:20Vous verrez dans un instant,
28:21nous reviendrons
28:21sur les ETF,
28:23sur les frais
28:24puis également sur l'allocation
28:25de Luxavi
28:26et puis ensuite,
28:28nous continuerons bien sûr
28:29à aborder le contexte
28:30de baisse de taux
28:31qui est quand même
28:31très fragile
28:32du côté des Etats-Unis
28:33avec le face-à-face
28:34à 9h40
28:35Grégoire Kounoski
28:36et Pierre-Alexis Dumont.
28:37On se retrouve dans un instant.
28:38A tout de suite.
28:46Deuxième partie
28:47de Good Morning Market
28:47jusqu'à 10h
28:48et puis ensuite,
28:49bien sûr,
28:49vous retrouvez les experts
28:50avec Raphaël Legend.
28:51Le CAC 40 en hausse
28:52de 0,3%.
28:538 011 points
28:54après avoir cédé 2%
28:56la semaine dernière.
28:56Des futurs américains
28:57également qui sont dans le vert
28:58après une baisse
28:59de 2 à 3%
29:00la semaine dernière
29:00sur les trois grands indices
29:02américains.
29:03Arcelor Stelantis
29:03et Stémicro Electronics
29:05sont les trois plus fortes
29:06hausses du CAC 40
29:07avec des gains supérieurs
29:08à 2%.
29:08À l'inverse,
29:09Thalès et la Lanterne Rouge
29:11moins 1,4%.
29:13Les valeurs de la défense
29:14qui soufflent un petit peu
29:14comme le baril de pétrole.
29:16Comme le baril de pétrole
29:16avec pas mal d'espoir
29:18d'un cessez-le-feu
29:19en Ukraine
29:20après notamment
29:21des réunions
29:21qui se sont tenues
29:22ce week-end à Genève
29:23avec notamment
29:25du côté de l'administration Trump
29:27des propos plutôt positifs
29:29concernant un éventuel
29:30cessez-le-feu.
29:31Et donc, bien sûr,
29:32tout cela est défavorable
29:34aux valeurs défensives
29:35à commencer notamment
29:36par l'once d'or
29:37qui cède 0,5%
29:39à 4 060 dollars.
29:40Du côté des taux,
29:41ça continue de se détendre
29:43avec les anticipations
29:43de baisse de taux
29:44qui ont basculé désormais
29:46vers une baisse.
29:47Nous en reparlerons
29:47dans une dizaine de minutes
29:49à la suite notamment
29:49d'une prise de parole
29:50du président de la fête
29:51de New York
29:52vendredi après-midi
29:53qui était plutôt favorable
29:54de son côté
29:55à une baisse de taux
29:56lors de la prochaine réunion
29:57de la fête
29:58où cela a propulsé
29:59les indices actions
30:00vendredi à la hausse
30:01alors qu'à l'inverse,
30:02eh bien forcément,
30:03le marché obligataire
30:03s'est quelque peu replié.
30:05Tout de suite,
30:05on va parler des ETF
30:06comme chaque lundi
30:07dans Good Morning Market.
30:10Avec Régis Siancovici
30:12qui est avec nous
30:12fondateur de Luxavie
30:13et spécialiste des ETF.
30:15Bonjour Régis Siancovici.
30:16Bonjour Etienne.
30:17Merci d'être avec nous
30:18ce matin.
30:19Luxavie,
30:20où aujourd'hui,
30:21vous êtes focus
30:21sur les ETF.
30:23Vous êtes une plateforme
30:24où à travers l'assurance vie
30:25mais aussi d'autres enveloppes,
30:27eh bien,
30:27vous proposez à des épargnants
30:29de gérer aujourd'hui
30:30leurs produits
30:31via ces fameux ETF.
30:33Un mot quand même
30:34d'allocation.
30:35Comment ça se passe ?
30:36Il nous reste une vingtaine
30:37de séances avant
30:38la fin de l'année.
30:39Quels sont les grands mouvements
30:40que vous avez pu prendre
30:40en termes d'allocation ?
30:41Alors,
30:42depuis plus de deux ans,
30:44nous sommes extrêmement
30:45positionnés sur l'or.
30:46On en a beaucoup parlé
30:47et depuis une quinzaine
30:50de jours,
30:50on a beaucoup,
30:51beaucoup vendu d'or.
30:53La raison est relativement simple.
30:56C'est vrai que l'or,
30:56on sait bien
30:57que c'est un actif
30:57qui ne délivre pas
30:58de flux de revenus,
31:00dont il est difficile
31:02de déterminer
31:02le prix d'équilibre.
31:04Mais ce n'est pas pour ça
31:05qu'il n'en a pas.
31:06Il existe.
31:07On était à sa recherche
31:07et on a trouvé
31:08qu'aujourd'hui,
31:09le comportement
31:10des investisseurs
31:11semblait nous indiquer
31:12une forme d'euphorie
31:14qui est un peu retombée.
31:15Mais globalement,
31:17une euphorie
31:17qui invite
31:18à la prudence
31:19et donc,
31:20on a vendu
31:2080% de nos positions.
31:21Ah oui,
31:22quand même.
31:22C'est important.
31:23Après,
31:23il ne faut pas l'oublier,
31:24une performance
31:25de plus de 50%
31:26depuis le début de l'année
31:27en dollars
31:28pour cette once d'or.
31:29Encore à la rentrée,
31:30on était proche
31:30des 4 400 dollars.
31:32On revient à la barre
31:33des 4 000,
31:344 060 ce matin.
31:35Pour vous,
31:37on a atteint
31:37un plus haut,
31:38en tout cas à court terme.
31:39C'est ça.
31:40Je pense que
31:41le niveau d'équilibre
31:43auquel nous sommes arrivés
31:45entre 3 900 et 4 200
31:47pourrait ne pas tenir.
31:49C'est-à-dire
31:50qu'on pourrait aller voir
31:50retourner dans une zone
31:51inférieure
31:52entre 3 600 et 3 900
31:54dans les prochaines semaines
31:56ou les prochains mois.
31:59C'est surtout
32:00que le profil
32:01de risque de l'or
32:02s'est dégradé
32:03et qu'on estime
32:04qu'il y a mieux à faire
32:05sur d'autres classes d'actifs.
32:07Alors,
32:07on en parle beaucoup
32:07sur ce plateau.
32:08L'once d'or
32:09connaît un parcours
32:10spectaculaire
32:10depuis le début de la grille
32:11grâce notamment
32:12aux produits indiciels.
32:14C'est vrai qu'aujourd'hui,
32:15il est très facile
32:15d'acheter de l'or.
32:16On n'est plus obligé
32:17d'acheter de l'or physique
32:18pour s'exposer
32:19à cette classe d'actifs.
32:20Les ETF,
32:21bien sûr,
32:21qui amènent
32:22de nombreux flux
32:23sur l'once.
32:24Parlons justement
32:25des ETF
32:25sur les frais
32:26puisque c'est vrai,
32:27aujourd'hui,
32:28ce produit est souvent
32:30mis en avant
32:30avec des frais bas.
32:32Mais qu'en est-il
32:33réellement aujourd'hui
32:34sur ces fameux frais
32:35des ETF,
32:36Régis Yancovici ?
32:37Alors,
32:38il faut distinguer
32:39un certain nombre
32:40de frais
32:40et lorsqu'on ouvre
32:41toutes les boîtes,
32:43c'est un peu
32:43des poupées russes,
32:45on trouve
32:45beaucoup de choses,
32:46vraiment beaucoup de choses.
32:47Alors,
32:47il y a les frais
32:48liés
32:48à la transaction.
32:50elles-mêmes
32:51qui sont des frais,
32:54par exemple,
32:54évidemment,
32:54les commissions de mouvement,
32:56les commissions
32:57éventuellement de change
32:58si vous achetez
32:58un ETF en dollars,
33:00les spreads,
33:01je rappelle,
33:02les spreads,
33:03la différence
33:04entre les acheteurs
33:05et les vendeurs
33:05au sein du carnet
33:06qui est là
33:08pour rémunérer
33:09les apporteurs,
33:11les market makers,
33:12les apporteurs
33:12de liquidités.
33:13Donc ça,
33:15c'est lié
33:15à la transaction.
33:16Et puis,
33:17il y a des frais
33:17liés à la possession
33:19de l'ETF
33:21et là,
33:22on peut faire
33:22deux parties.
33:24C'est important
33:25de faire cette différence,
33:26c'est ce que vous pouvez connaître
33:27avant de passer votre ordre
33:29et ce que vous découvrez
33:31à la fin de l'année,
33:32par exemple,
33:33à la fin de l'exercice
33:34de l'ETF.
33:35L'ETF a un exercice.
33:36Et donc,
33:38ce que vous connaissez,
33:39c'est ce qu'on appelle
33:39le TER,
33:41Total Expense Ratio.
33:44Et ça,
33:44c'est vrai que
33:45tout le monde
33:46se focalise dessus
33:47parce que c'est ce qu'on connaît,
33:49mais que derrière
33:50ce montant de frais,
33:52en moyenne,
33:53en Europe,
33:53grosso modo,
33:54on est à 0,2,
33:55c'est pas beaucoup,
33:56il y a d'autres frais.
33:58Il y a d'autres frais
33:59qui ne sont pas publiés.
34:01Alors,
34:02en glissant rapidement,
34:02on pourrait dire
34:03qu'ils sont cachés.
34:03Non,
34:04ce n'est pas qu'ils sont cachés,
34:05c'est qu'ils ne sont pas connus.
34:06Ils ne sont pas connus.
34:08Et alors,
34:09quel exemple on peut donner ?
34:12Par exemple,
34:13l'ETF va faire des achats
34:14et des ventes.
34:15Par exemple,
34:15à l'occasion
34:16de souscriptions,
34:18de rachats,
34:19de modifications
34:20de la composition de l'indice,
34:21l'ETF va vivre,
34:23il paye des frais
34:24des commissions de mouvement.
34:26Alors,
34:26bien plus faible
34:26que ce que quelqu'un peut payer,
34:28mais quand même.
34:29L'ETF va payer
34:31des frais
34:33de...
34:33Il va payer un spread.
34:35Quand il achète des titres,
34:36quelque part,
34:37il y a un spread également.
34:40L'ETF va payer
34:41des frais de hedge.
34:43Si vous achetez un ETF
34:44couvert du risque de change.
34:47Et par exemple,
34:48si on prend
34:48un exemple très marquant,
34:52lorsque vous achetez un ETF
34:53sur le Japon,
34:53hedge du risque de change,
34:55c'est très tentant.
34:56Ce hedge du risque de change,
34:56ça fait des années
34:58que le Yen baisse
34:58contre l'euro.
35:00Mais c'est un coût.
35:00ça a un coût.
35:01Et ça a un coût
35:02qu'on peut grosso modo
35:03estimer à l'écart de taux
35:04entre la zone euro
35:06et le Japon.
35:07Alors,
35:08ce coût a eu tendance
35:09à se réduire
35:10ces derniers mois.
35:13D'accord ?
35:13Puisque les taux japonais
35:14remontent,
35:15les taux européens
35:16baissent.
35:16mais sur un exercice,
35:21par exemple 2024,
35:22on a vu des écarts
35:24de plus de 2%.
35:25C'est-à-dire que vous achetez
35:26un ETF hedge du risque de change
35:27sur le Japon,
35:28vous regardez la notice,
35:30très bien,
35:30vous faites votre travail
35:31sur le DC,
35:32vous voyez,
35:33allez,
35:330,2, 0,3.
35:35Mais à la fin,
35:36au bout d'un an,
35:37vous voyez 2,2,
35:402,5% d'écarts.
35:43Alors,
35:43comment vous le voyez ?
35:45Ce n'est pas affiché à l'avance.
35:47Le meilleur moyen de le voir,
35:48il n'est pas compliqué en réalité.
35:50Il suffit de voir
35:51ce qu'on appelle
35:51la tracking différence.
35:54D'accord ?
35:54Cet écart
35:55entre
35:56l'indice lui-même,
35:58l'indice,
35:59je rappelle,
35:59c'est une théorie l'indice,
36:01c'est un calcul mathématique,
36:02et le réel,
36:03l'ETF.
36:04Donc typiquement,
36:05un indice fait 10%
36:06depuis le début de l'année,
36:07vous regardez si l'ETF
36:09est proche ou non
36:10de ces fameux 10%
36:11de performance
36:11depuis le début de l'année.
36:12Exactement,
36:13parce que cette information,
36:14toutes les informations
36:15de coûts
36:16non connus
36:17sont embarquées
36:18dans la performance
36:20de l'ETF.
36:21Alors,
36:22c'est facile sur le CAC 40
36:23parce que c'est un indice
36:24en euros,
36:24votre ETF,
36:25il est en euros,
36:25mais quand on est sur
36:26des indices étrangers,
36:27forcément,
36:28il y a une marge d'erreur
36:29qui est plus importante
36:29parce qu'il y a un effet
36:30de devise,
36:31c'est-à-dire que vous,
36:31vous achetez souvent
36:32votre ETF dans une autre devise,
36:33vous ne l'achetez pas en yenne,
36:34par exemple.
36:35Alors,
36:36il y a un impact
36:36des devises,
36:38mais si on se focalise
36:39sur les frais,
36:42le fait d'acheter
36:43un ETF en devise,
36:44alors effectivement,
36:45il peut y avoir
36:45des coûts de frottement
36:46de change,
36:47mais je dirais
36:48que le sujet important
36:50et qu'on achète surtout
36:51des ETF sur des places
36:51lointaines,
36:53c'est aussi,
36:53j'en ai pas parlé,
36:54pardon,
36:54c'est l'accès aux bourses.
36:56Ça coûte cher,
36:57ça coûte,
36:57il y a des taxes,
36:59il y a le Stump Duty
37:00au UK,
37:02pour accéder à la bourse suisse,
37:03vous avez également des frais,
37:05ça coûte cher à l'ETF.
37:07Donc ça,
37:07vous le payez,
37:08c'est pas la société de gestion
37:11qui va les payer à votre place,
37:12vous le payez
37:12dans la performance
37:13de l'ETF.
37:14Aujourd'hui,
37:15les minutes que l'on prend
37:16avec vous,
37:16Régis Siancovici,
37:17c'est pour dire
37:18quand vous choisissez un ETF,
37:19ne regardez pas uniquement
37:20le tarif s'il est de 15,
37:2120, 30 ou 40 points de base,
37:23non,
37:23il n'y a pas uniquement
37:24ces frais-là à regarder,
37:25le problème,
37:26c'est que les frais
37:26dont on parle depuis
37:27plusieurs minutes maintenant,
37:28ils sont quand même
37:29difficiles à trouver,
37:30c'est-à-dire que dans un comparatif,
37:32c'est moins évident
37:32que regarder les simples frais
37:34qui sont prélevés
37:36aujourd'hui,
37:37comme on le disait
37:37au début de cette émission.
37:38C'est effectivement
37:40très compliqué,
37:41c'est très compliqué,
37:42peut-être en guise
37:43de consolation,
37:45c'est de se dire
37:45que ces frais-là
37:46ne viennent pas
37:48de la structure
37:48de la société de gestion,
37:50même s'il y a
37:50un peu d'optimisation
37:51à faire,
37:52viennent beaucoup
37:53de votre choix
37:54de classe d'actifs.
37:55Vous savez que si vous achetez
37:56un ETF sur les
37:57small caps indiennes,
37:58ça coûtera plus cher
37:59qu'un ETF sur le CAC 40.
38:01À partir du moment
38:01où la performance est là,
38:03bon,
38:03le client bien souvent
38:04accepte de payer plus de frais,
38:05c'est comme en gestion active,
38:06là n'est pas le problème.
38:07Bien sûr.
38:07C'est vrai que sur
38:08certains actifs illiquides
38:10ou sur certains
38:11marchés particuliers,
38:13forcément,
38:13il faut accepter
38:14de payer des frais supplémentaires.
38:15Exactement.
38:16Il faut accepter
38:17de ne pas les connaître
38:18avant l'achat.
38:20Et peut-être rajouter également,
38:22c'est que
38:22tous les frais
38:24dont on parle,
38:25donc je rappelle,
38:25ce n'est pas des frais cachés,
38:27c'est des frais
38:27qu'on ne connaît pas,
38:28que cette gestion
38:29ne connaît pas
38:30au moment où vous achetez
38:31votre ETF.
38:33C'est la même chose
38:33sur un fonds classique,
38:35ce qu'on dit,
38:35essentiellement,
38:37c'est la même histoire
38:38sur un OPCVM
38:39non ETF
38:41et un ETF.
38:42Et à la fin,
38:43comment aujourd'hui
38:43un épargnant peut faire
38:44pour essayer
38:45de faire son choix
38:46dans une jungle,
38:48enfin,
38:48ce n'est pas péjoratif
38:49quand je dis ça,
38:50mais c'est-à-dire
38:50qu'il y a tellement aujourd'hui
38:51de fonds,
38:52comment aujourd'hui
38:53un auditeur,
38:53téléspectateur,
38:54il peut faire son choix
38:55dans aujourd'hui
38:57un site qui lui propose
38:58des dizaines de pages
38:59de fonds
38:59qui vraisemblablement
39:01se rassemblent tous
39:01les uns que les autres ?
39:03Écoutez,
39:04si déjà,
39:04il se limite
39:06aux classes d'actifs
39:08les plus classiques,
39:10presque les plus ennuyeuses,
39:12mais ça,
39:13c'est une chose.
39:14Si il fait appel
39:16à un professionnel,
39:17ça peut également
39:18l'aider.
39:19s'il accepte
39:22l'inconnu,
39:23l'inconnu de ses frais
39:24comme l'inconnu
39:25de la performance,
39:26alors peut-être
39:27qu'il a
39:28quelques outils
39:30pour aller de l'avant,
39:32mais évidemment,
39:34faites appel à un professionnel,
39:34un professionnel
39:35saura guider
39:36l'épargnant
39:37dans cette jungle,
39:39comme vous dites.
39:39Et comme on le dit souvent,
39:40l'ETF est un outil,
39:42mais il ne fait pas tout.
39:43C'est un outil
39:43pour la location,
39:44mais il ne faut pas acheter
39:45un ETF
39:46pour un ETF.
39:47C'est ça,
39:47mais vous allez me faire dire
39:48quelque chose,
39:48et je vais le dire,
39:49c'est que l'ETF,
39:50à la limite,
39:51on s'en moque.
39:51Ce n'est pas lui
39:52qui fait la performance,
39:53c'est un véhicule
39:54d'investissement
39:55et l'important,
39:57c'est où il vous mène,
39:58ce n'est pas le voyage.
39:59Et c'est le plus important
40:00à retenir.
40:01Merci beaucoup,
40:02Régis Siancovici,
40:03nous a raccompagné ce matin.
40:04Je rappelle que vous êtes
40:05fondateur de Luxavie.
40:07Merci de nous avoir
40:07raccompagné pour faire
40:08un petit point
40:09sur les ETF
40:09comme nous le faisons
40:10régulièrement
40:11sur ce plateau
40:12dans Good Morning Market.
40:139h42,
40:14tout de suite,
40:14on va continuer
40:15à parler du paysage
40:16compliqué en ce moment
40:18des marchés.
40:21Avec notamment
40:22Pierre-Alexis Dumont,
40:23directeur des investissements
40:24de Sycomore Asset Management.
40:26Bonjour Pierre-Alexis Dumont.
40:27Bonjour Etienne.
40:28Merci d'être avec nous
40:28en plateau.
40:29Dans un instant,
40:30nous serons avec
40:30Grégoire Kounoski
40:31de Norman K.
40:32Mais oui,
40:33quand je dis compliqué,
40:34c'est dans le sens
40:35où la lecture
40:36est aujourd'hui
40:36très changeante.
40:38On se serait vu
40:39à la même heure
40:39vendredi matin,
40:40on aurait dit
40:41bon,
40:41le baromètre FedWatch
40:42indique que la Fed
40:44ne va pas baisser
40:45ses taux
40:45les 9 et 10 décembre,
40:46absus.
40:47Et puis,
40:48il suffit
40:48d'une déclaration,
40:49d'une prise de parole
40:50du président
40:51de la Fed de New York
40:52pour que d'un seul coup,
40:53les anticipations de taux
40:54changent,
40:55mais d'une façon brutale.
40:57Exactement.
40:58Non,
40:58je pense que,
40:59force est de constater
41:00qu'on a beaucoup,
41:00beaucoup de volatilité
41:01à la fois sur les taux,
41:03sur les actions,
41:03sur les thématiques actions.
41:06Et ça,
41:07c'est quelque chose
41:08à notre avis
41:10avec lequel il va falloir
41:11apprendre à vivre.
41:13Et c'est vrai
41:14que sur cette partie
41:15des taux,
41:16la volatilité des taux
41:18et la volatilité
41:19des anticipations
41:20de taux
41:21est quelque chose
41:22aujourd'hui
41:23qui est,
41:25à mon avis,
41:25inhérent au marché
41:26pour plein de raisons.
41:27Il y a en effet
41:28moins de visibilité
41:33des politiques économiques
41:34de la part,
41:35notamment,
41:35des États-Unis.
41:36Et ça,
41:37voilà,
41:37c'est clair.
41:39Il y a un certain nombre
41:40de tabous
41:41tels que l'indépendance
41:42de la Fed
41:43et même
41:46le commerce mondial
41:47qui sont mis en cause.
41:48donc derrière ça,
41:49vous allez avoir
41:50des investisseurs
41:51qui vont avoir tendance
41:52à beaucoup plus ajuster,
41:53réduire leur horizon
41:55d'investissement
41:55et donc beaucoup plus
41:57ajuster leur positionnement
41:58d'un mois sur l'autre.
42:01Et on le voit vraiment
42:01sur la Fed.
42:02En fait,
42:03la Fed,
42:03le problème,
42:03c'est pas tellement
42:04s'ils vont baisser.
42:06On sait qu'ils vont
42:07continuer à baisser.
42:08Alors,
42:08c'est combien de baisses ?
42:09Premier point.
42:10Et quand ?
42:11Et quand ?
42:12A priori,
42:13est-ce que c'est décembre
42:14ou janvier ?
42:15Voilà,
42:15c'est le cas.
42:17Et comme on a des marchés
42:18qui sont un peu tendus
42:19aujourd'hui,
42:20vous avez des effets
42:22sur les marchés
42:25beaucoup plus importants
42:26que ce qu'on avait
42:27sur les quelques mois
42:30qui ont précédé
42:31où on avait envie
42:33de voir la vie positivement.
42:35Là,
42:35aujourd'hui,
42:36on se pose des questions
42:37à la fois sur
42:38la partie taux
42:39et cette thématique
42:40qui est la baisse des taux
42:41pour relancer la croissance
42:43et aussi sur la partie
42:44intelligence artificielle
42:45où là,
42:46on commence à se poser
42:47la question
42:48de ne pas savoir
42:49s'il faut investir
42:50sur l'intelligence artificielle.
42:51C'est pas ça
42:51le thème en devant,
42:52mais c'est comment
42:53il faut investir
42:53sur l'intelligence artificielle.
42:54Avec forcément,
42:55tout ça,
42:57ça amène une volatilité
42:58très forte.
42:59La semaine dernière,
43:00Nvidia a quand même
43:01cédé 6%.
43:02Les indices actions
43:03se font baloter
43:04au gré de ces anticipations
43:05de baisse de taux
43:06et ça devrait encore être le cas
43:07dans les prochaines heures
43:08puisque demain,
43:09il y aura encore
43:09beaucoup de statistiques
43:10sur les prix de la production,
43:11sur les ventes au détail
43:12aux Etats-Unis
43:13et donc à nouveau,
43:14ça va jouer
43:14sur ces fameuses anticipations
43:16de baisse de taux.
43:17Comment aujourd'hui,
43:18chez Sycomore Asset Management,
43:20vous gérez les portefeuilles
43:21dans un marché
43:22qui est un petit peu égaré,
43:23un petit peu perdu ?
43:24C'est vrai qu'aujourd'hui,
43:25on est quand même
43:26beaucoup dans un marché
43:27de même-même-tom
43:28et où au final,
43:29ce même-même-tom,
43:30il ne change pas
43:31tous les jours,
43:31mais presque.
43:32Exactement.
43:33Alors,
43:33je ne vais pas vous cacher,
43:35je pense qu'il faut
43:36être assez franc,
43:37c'est des situations
43:38de marché
43:38qui sont assez particulières
43:39et même pour les professionnels
43:41qui nécessitent,
43:42en effet,
43:43plutôt que de prendre du recul,
43:45plutôt que de...
43:46d'essayer de prendre un peu
43:52ces thématiques court terme
43:54parce qu'en effet,
43:55elles sont, un,
43:56très imprévisibles
43:57et deux,
43:58sur des oscillations
44:00qui sont très faibles.
44:01Donc, on a plutôt tendance
44:01à prendre du recul
44:02et face à cette hyperpolarisation,
44:04face à cette volatilité,
44:09nous, on essaie de préparer 2026
44:11avec, disons,
44:13vraiment une grande idée
44:16en tête,
44:17c'est que face à cette polarisation
44:18des marchés,
44:19la bonne solution,
44:20c'est la diversification.
44:22Et la diversification,
44:23elle se fait vraiment
44:25sur beaucoup,
44:26beaucoup de choses.
44:27Déjà,
44:27elle se fait sur
44:28des problématiques de thématique.
44:30Donc, aujourd'hui,
44:31nous,
44:31on considère que l'IA
44:33est un incontournable
44:34dans les marchés actions,
44:36mais on considère
44:38que si l'IA
44:38ne se propage pas,
44:41on a une bulle.
44:42Ça, c'est clair.
44:43Donc, on ne peut pas avoir
44:45une concentration
44:46de la valeur ajoutée
44:47et une circularité
44:48des investissements
44:49aussi fort
44:50entre si peu d'acteurs.
44:52Il faut qu'elle se transfère
44:53à l'économie.
44:54Et donc,
44:54qu'est-ce qu'on va faire
44:55par rapport à ça ?
44:57On va essayer de regarder
44:58toute la chaîne
44:59des valeurs IA.
45:00Donc, on va regarder
45:00les capex IA,
45:01où ils vont,
45:02comment ils s'investissent
45:03et derrière ça,
45:05quels sont
45:05les autres secteurs
45:07qui vont profiter
45:10de ces capex
45:13de telle façon
45:14à avoir
45:14un portefeuille
45:15qui est beaucoup
45:16plus diversifié
45:18et donc beaucoup
45:19plus résilient
45:19en cas de problématiques
45:22sur l'IA.
45:22L'autre point
45:23qui nous semble clé
45:24aujourd'hui,
45:24c'est qu'il y a plus
45:26d'incertitude technologique,
45:28c'est les agents IA.
45:29C'est-à-dire,
45:29quelles sont les sociétés
45:30qui vont réussir
45:31à profiter de l'IA
45:33pour avoir
45:34un supplément de croissance
45:35et un supplément
45:36de productivité.
45:37Donc, voilà les points
45:38importants sur cette thématique-là,
45:40mais il y en a plein d'autres
45:41sur lesquels on va essayer
45:42de se diversifier en 2026.
45:43Et on en reparlera
45:43dans un instant,
45:44on vous donnerait
45:45des images un petit peu
45:46pour illustrer tout cela.
45:48Juste avant,
45:48c'est Grégoire Kounoski
45:49qui nous rejoint
45:50par téléphone,
45:51conseiller en stratégie
45:52d'investissement
45:52chez Normand K.
45:53Bonjour Grégoire Kounoski.
45:54Bonjour.
45:55Comme on le disait
45:55en préambule,
45:57pas évident aujourd'hui
45:58pour les acteurs de marché
45:58de garder le cap
45:59dans un marché
46:00qui change un peu d'idée
46:02tous les jours
46:02ou presque,
46:03si je grossis très.
46:05Je ne suis pas tout à fait
46:07d'accord avec vous.
46:08Le marché a beaucoup monté
46:09dernièrement.
46:10C'est un marché momentum.
46:11Il fallait que ça corrige
46:11un petit peu.
46:12Ça l'a été.
46:13Quand vous regardez
46:14les statistiques,
46:15normalement quand NVIDIA
46:16publie,
46:16ils ont tendance
46:16à bien publier.
46:17Ça se dégonfle toujours
46:18un peu avant
46:18et un peu après aussi.
46:20Donc, pour l'instant,
46:21nous, on trouve
46:21que c'est plutôt simple
46:22ce qui s'est passé.
46:23On est les premiers
46:23à avoir dit
46:24depuis assez longtemps maintenant
46:25qu'il y a beaucoup de choses
46:27dans l'IA,
46:28dans l'écosystème
46:28qui se passent
46:29qui ne sont pas très normales
46:32et que ça éclate un jour.
46:34La problématique des bulles,
46:35c'est qu'on ne sait jamais
46:35quand ça va éclater.
46:36On peut danser auprès du feu
46:38encore pendant longtemps.
46:39Maintenant,
46:39ce qu'on a constaté
46:40nous dernièrement,
46:40ce n'est pas forcément
46:41la dernière phase de marché
46:42qui était relativement baissière,
46:43notamment aux US.
46:44C'est qu'en fait,
46:45vous avez plein de mini bulles
46:46qui étaient connexes
46:47à ce qui se passait
46:47qui ont éclaté pour le coup,
46:49que ce soit sur des valeurs
46:49de la terre rare,
46:50des terres rares,
46:51des valeurs de l'énergie.
46:52On a eu un gros, gros coup
46:53de sement sur l'or
46:57et les métaux précieux.
46:58On a eu un énorme dégonflement
47:00de ce qui se passait
47:00dernièrement sur les cryptos.
47:02Et en fait,
47:02l'un dans l'autre,
47:03tout ça,
47:03il y a des effets de bord
47:04de liquidité
47:04qui font qu'il y a eu
47:05des appels de marge.
47:06Et en fait,
47:06c'est juste absolument logique
47:08que c'est consolidé
47:09un petit peu sur les marchés.
47:10Maintenant,
47:11la séance post-résultat d'NVIDIA
47:14était effectivement
47:15un peu difficile à digérer
47:17pour beaucoup
47:17parce qu'on a fait
47:18un plus de 50 à l'ouverture.
47:19On est retrouvé
47:19un moins de 40 sur le Nasdaq.
47:22Ça s'est quand même
47:22bien récupéré la veille
47:24et le lendemain,
47:26et ça a annoncé aussi
47:28qu'on voit bien
47:29qu'il y a toujours
47:29des acheteurs sur les bas.
47:30Pour l'instant,
47:32il n'y a pas péril
47:32dans la number.
47:33Il faut rester solide
47:34sur les positions.
47:35Et par contre,
47:35je rejoins ce que vous disiez
47:36juste avant,
47:37on parle de diversification,
47:38oui,
47:38moi je parle plutôt de rotation.
47:40Je pense qu'il faut quand même
47:41au bout d'un moment
47:42un peu s'enlever
47:44de ces valeurs de l'IA
47:45en prenant des valeurs
47:46d'autres secteurs
47:47qui ont été un peu massacrés
47:48injustement cette année.
47:49Il y a des belles choses à faire.
47:50Mais en toute honnêtement,
47:51nous on voit ça
47:52plutôt sereinement.
47:53Le Nasdaq a perdu 3%
47:55la semaine dernière.
47:56Comme vous l'avez dit,
47:57en effet,
47:57on est sur des plus bas
47:58de un mois et demi,
47:59deux mois
47:59sur le Nasdaq Composite.
48:01Est-ce que pour l'heure,
48:01aujourd'hui,
48:02c'est une rotation
48:03qui s'effectue
48:04sur les portefeuilles
48:05vers l'Europe peut-être
48:06chez Normand Ké ?
48:07Quelles sont les dernières
48:08rotations
48:09que vous avez pu effectuer ?
48:12On reste très centré
48:14sur les États-Unis.
48:15On n'a pas du tout
48:17baissé nos positions
48:19sur les États-Unis
48:19parce qu'on est assez convaincu
48:20que la Fed va baisser
48:21plus fortement cette eau
48:22qu'escomptée
48:23parce qu'il y a une vraie problématique
48:25sur le marché de l'emploi
48:26et je pense que la Fed
48:27va rencontrer un nouveau paradigme.
48:29Elle n'est pas tout à fait prête.
48:30Nous, on pense plutôt
48:30qu'elle va baisser
48:31donc c'est plutôt positif
48:32pour les actifs risqués américains.
48:34L'Europe,
48:35on y était depuis le début de l'année
48:36forcés de constater
48:36qu'à chaque fois
48:37qu'on nous annonce
48:38que l'année de l'Europe
48:38est passée aux États-Unis,
48:39pour l'instant,
48:40on se trompe à date
48:41même si on a quand même
48:42des expositions dessus.
48:43Mais par contre,
48:44au sein des marchés d'action
48:45aux États-Unis,
48:46oui, on a fait des vraies rotations
48:47c'est-à-dire qu'on a sorti
48:48beaucoup de valeurs
48:49directement liées à l'IA.
48:51On les a fait sortir
48:52parce qu'on est toujours
48:52dedans via des trackers en marché
48:54et par contre,
48:55effectivement,
48:55on n'est plus sur
48:56Food and Bearage,
48:58certaines valeurs
48:58de la consommation,
49:00certaines valeurs du logiciel
49:01qui ont été quand même
49:02bien bien bien discountées
49:03cette année
49:03qui sont pour nous
49:04des valeurs de qualité
49:05qui devraient se reprendre
49:06effectivement
49:06quand le marché va se normaliser
49:07sur ces thématiques.
49:09Et les marchés asiatiques,
49:11c'est vrai qu'il y a eu
49:11un gros rebond
49:12des marchés asiatiques
49:13depuis la rentrée.
49:14Le retour des flux,
49:15alors pas pour tout le monde,
49:15les investisseurs américains
49:17ne retournent pas encore
49:18sur la tech chinoise
49:19mais est-ce que pour vous
49:20c'est un point d'entrée
49:22les niveaux actuels
49:23notamment sur le Hang Seng
49:24par exemple ?
49:26Ça peut l'être.
49:27Après,
49:27je ne vais pas vous cacher
49:28qu'on a été un peu nous
49:29on va dire
49:31écartés de la thématique
49:32sur tout ce qui s'est passé
49:33dernièrement.
49:34Il y a encore beaucoup
49:34de problématiques en Chine
49:35donc on n'y retourne pas
49:36massivement
49:36mais oui,
49:37ça peut être un point d'entrée.
49:38Quand vous avez une Alibaba,
49:39une Tencent
49:40qui publient ultra bien
49:41effectivement,
49:42les charts sont
49:43très haussiers dessus
49:44donc potentiellement
49:45il faut y aller.
49:45Et après,
49:46il faut garder en tête
49:46quand même
49:47qu'il y a des choses
49:48qu'on ne comprend pas vraiment
49:49ce qui se passe là-haut
49:50et qu'il faut jouer ça
49:51avec prudence.
49:52Mais je ne pense pas
49:53qu'il faille diversifier
49:54beaucoup plus sur l'Asie
49:55que sur les Etats-Unis
49:55aujourd'hui.
49:56Pierre-Alexis Dumont
49:57chez Sycomore Asset Management
49:58est-ce que c'est l'heure
50:00de l'Europe ?
50:01Est-ce qu'il faut continuer
50:02à jouer les indices européens ?
50:04On est sur des performances
50:05allées entre 10 et 20%
50:06même pour le DAX
50:07à Francfort
50:09avec le secteur bancaire
50:10qui a très bien fonctionné
50:11depuis le début de l'année
50:12le secteur de la défense
50:13également.
50:15les biens de consommation,
50:16les valeurs défensives
50:17n'ont pas forcément
50:18joué leur rôle.
50:19Surtout les défensives,
50:20la pharma,
50:20on a des performances
50:21qui sont très éclatées.
50:22Exactement.
50:23On a la même chose
50:24en Europe et aux Etats-Unis.
50:26Donc ça,
50:27je pense que c'est quelque chose
50:28qui est partagé
50:28même en Asie aussi.
50:30Vous avez des différentiels
50:31de performances
50:31qui sont énormes
50:32entre la tech asiatique
50:34et les autres segments de marché.
50:36Je pense que ça,
50:38on va apprendre à vivre avec.
50:42Nous, on considère
50:43que l'Europe
50:44n'est pas forcément
50:46une thématique centrale
50:47dans les portefeuilles.
50:48Je pense qu'elle a un intérêt
50:49parce que personne n'y croit.
50:51Mais comme le disait mon collègue,
50:54ça fait des années
50:55que c'est l'année de l'Europe
50:56et ça ne se réalise pas.
51:02Et donc, il y a aujourd'hui,
51:03par rapport aux choses
51:05qui ont été mises en œuvre
51:07en début d'année,
51:08qui ont été notamment
51:09le plan d'infrastructure allemand
51:13et disons une prise de conscience
51:14de la nécessité de l'Allemagne
51:17de réinvestir un peu
51:20dans son économie.
51:22Maintenant, il y a beaucoup,
51:23beaucoup de doutes
51:24et on a, à notre avis,
51:26une asymétrie haussière
51:27sur l'Europe.
51:29Donc on reste pondéré
51:31et on reste investi
51:33sur ce secteur-là.
51:35mais en toute honnêteté,
51:38pas avec une conviction très forte.
51:40Tout simplement, pourquoi ?
51:42Parce que les autres grandes thématiques
51:45clés des marchés actions
51:49qui sont l'innovation,
51:50derrière ça, il y a l'IA,
51:53mais il y a d'autres thématiques aussi,
51:55sont assez peu présentes en Europe
51:56et ça, pour nous,
51:57c'est un problème clé.
51:59Les marchés actions montent
52:02avec la croissance,
52:03ils ne montent pas
52:04sur des critères de valorisation pure.
52:06Et la croissance des profits,
52:07aujourd'hui, elle se fait
52:07aux États-Unis,
52:09une nouvelle fois.
52:10Donc du coup,
52:10vous avez une surpondération
52:12toujours sur les actions américaines,
52:13si j'en déduis un petit peu
52:14le raisonnement ?
52:16Alors, non,
52:18on est plutôt à pondération,
52:21on a eu plutôt tendance, nous,
52:23à se diversifier un peu sur l'Asie.
52:24Voilà, donc,
52:25contrairement à mon collègue,
52:27on s'est diversifié sur l'Asie,
52:30notamment sur la partie tech,
52:32en considérant que justement,
52:33ça nous permettait de se diversifier
52:35hors des grands leaders tech américains
52:37qui sont extrêmement,
52:38aujourd'hui, consensuels.
52:42Et ça nous semble intéressant,
52:43tout simplement,
52:43parce qu'on pense
52:44qu'une des grosses autres thématiques,
52:46ça va être la thématique
52:46de la souveraineté.
52:47Et dans ce contexte-là,
52:49l'Asie est aussi intéressante
52:50sur cette thématique,
52:51tout comme l'Europe.
52:51Merci beaucoup,
52:52Pierre-Alexis Dumont,
52:53directeur des investissements
52:54de Sycomore Asset Management,
52:55de nous avoir accompagnés.
52:56Merci également à Grégoire Kounoski,
52:58qui était avec nous par téléphone,
53:01conseiller en stratégie d'investissement
53:02chez Norman Kay.
53:049h55,
53:05dans une poignée de secondes,
53:06il sera à 9h,
53:06et vous retrouverez Raphaël Lejean
53:08pour les experts.
53:09Quel est le programme, Raphaël ?
53:10Bonjour Étienne,
53:11programme des experts aujourd'hui.
53:13Alors que le budget arrive au Sénat,
53:15aura-t-on un budget pour Noël ?
53:18On verra si la copie des sénateurs
53:21sera assez proche de celle de l'Assemblée
53:22pour trouver un compromis.
53:24Et puis après la marche blanche à Marseille,
53:26ce week-end,
53:27en hommage à Mehdi Kessassi,
53:30le frère du militant antidrogue,
53:31Amine Kessassi,
53:32on va voir où en est l'état
53:34du marché de la drogue aujourd'hui.
53:36La réponse des pouvoirs publics,
53:38faut-il parler de submersion ?
53:40On parlera aussi transfert de technologie.
53:42Est-ce que l'Europe se réveille
53:44enfin face à la Chine ?
53:45Et puis le dernier thème,
53:47la Belgique va-t-elle fusionner
53:49avec les Pays-Bas ?
53:50Oui, oui, vous ne rêvez pas.
53:52Le Premier ministre belge,
53:53Bart Deweyvel,
53:54est en train de relancer l'idée
53:55d'unir la Belgique et les bataves.
53:58Voilà le programme pour les experts,
54:0010h, 11h,
54:00et puis ensuite, bien sûr,
54:01vous retrouvez Antoine Rigaudry
54:02pour Tout pour Investir.
54:03Séance assure également
54:05dans BFM Bourse
54:06à partir de 15h30.
54:07Pour l'instant,
54:08ça se passe plutôt bien en Europe.
54:09Le CAC 40 progresse de 0,5%
54:11et retrouve les 8000 points.
54:128 032 points,
54:13du verre également attendu
54:14également du côté des États-Unis
54:16avec un espoir de paix
54:17donc du côté de l'Ukraine.
54:19Très bonne journée.
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