- il y a 3 mois
Aujourd'hui, c'est au tour de Me Djamel Bouguessa, avocat des familles des bébés abusés de Montreuil, de faire face aux GG. - L’émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s’ouvrent et les points de vue s’élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d’expression est reine et où l’on en ressort grandi.
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TVTranscription
00:00RMC, face aux grandes gueules.
00:05Maître Bouguessa, bonjour.
00:06Oui, bonjour.
00:07Vous êtes avocat des familles des bébés de Montré.
00:09Combien de familles aujourd'hui ?
00:11Vous avez le dossier de combien de familles, maître ?
00:13Oui, avec mes consœurs, maître Maghreb et maître Rouman,
00:168 familles.
00:178 familles.
00:17Nous représentons 8 familles aujourd'hui.
00:19Dont les enfants ont été, dont les nourrissons ont été agressés,
00:22c'est une certitude ?
00:23Ce n'est pas du tout une certitude,
00:25et c'est bien là le problème.
00:27Pourquoi ?
00:28Puisque les familles sont dans l'incompréhension encore la plus totale,
00:32l'identification des familles a été faite.
00:40Certaines familles se sont rendues au service de police
00:43pour tenter de savoir si leur enfant a été agressé.
00:49Et j'allais dire très rapidement,
00:50comment véritablement le savoir,
00:52et comment surtout en avoir la certitude.
00:54Puisqu'il faut bien savoir
00:55dans quelle situation nous nous trouvons,
01:00ce sont des bébés
01:01qui sont nés
01:03et qui très rapidement
01:06nécessitaient des soins.
01:08C'est des bébés qui sont nés
01:09depuis quelques heures,
01:11quelques jours.
01:11C'est des prématurés pour certains.
01:13Exactement.
01:13Pour la plupart,
01:14effectivement,
01:15c'est un service de néonatalité.
01:16de l'hôpital de Montreuil.
01:19Donc,
01:19l'identification est particulièrement délicate.
01:22Puisque,
01:22bien évidemment,
01:23vous pensez bien que les bébés sont incapables
01:26de pouvoir verbaliser.
01:26Il y a des noms sur les couveuses ?
01:29On le voit sur les vidéos ou pas ?
01:31Alors,
01:32nous n'avons strictement rien aujourd'hui.
01:35Nous n'avons strictement rien.
01:36L'hôpital ne vous aide pas ?
01:38Pas du tout.
01:39Aujourd'hui,
01:40cet après-midi,
01:41nous allons être reçus
01:42par l'hôpital
01:44avec deux familles notamment
01:46et d'autres familles.
01:48Nous espérons que
01:49nous serons reçus par l'hôpital.
01:51Puisque jusqu'à aujourd'hui,
01:52des tentatives de contact
01:55avec les familles ont eu lieu.
01:57Et pour la petite précision,
02:00il a été spécifiquement demandé aux familles
02:03de ne pas être accompagné
02:04de leur propre avocat.
02:06Ce qui est tout de même
02:07particulièrement cavalier
02:09dans la manière de faire.
02:10Ce qui veut dire que l'avocat,
02:12il voudrait,
02:13pardon,
02:13l'hôpital
02:14tenterait plutôt
02:16de vouloir s'arranger
02:17directement avec des familles ?
02:18Nous,
02:19nous ne savons pas.
02:20Ce que nous savons,
02:21c'est que nous sommes
02:22là auprès des familles
02:23pour les soutenir
02:24depuis cette déflagration
02:26du 2 août.
02:28Depuis le 2 août,
02:29on n'a strictement
02:29aucune réponse.
02:31Nous avons,
02:33il y a quelques jours
02:34avant-hier,
02:35avec mes consoeurs,
02:37déposé une constitution
02:39de parti civil
02:39devant le juge d'instruction
02:42du tribunal judiciaire
02:43de Bobigny.
02:45Et nous attendons.
02:46Nous attendons
02:47que
02:48le magistrat
02:49puisse nous informer
02:51et nous enregistrer
02:53comme parti civil
02:54et à partir de ce moment-là,
02:55à partir de ce moment-là,
02:57nous aurons la possibilité
02:58de pouvoir accéder
02:58au dossier
02:59et surtout,
03:00savoir plus concrètement
03:01ce qui peut
03:03s'y dérouler
03:04et surtout,
03:05en informer
03:06nos clients.
03:08Puisque
03:08vous avez pu
03:09savoir
03:12que les deux personnes
03:14aujourd'hui,
03:14il y a deux personnes
03:15qui sont...
03:15Il y a une infirmière
03:16et elle dit
03:17que c'est son compagnon
03:18qui l'a poussé
03:19à faire des films
03:21et soi-disant
03:21à agresser les bébés.
03:22C'est ce qu'elle dit ?
03:23Exactement,
03:24c'est ce qu'elle dit.
03:25Il y a une instruction
03:26qui est ouverte.
03:27Ces deux personnes
03:28sont mises en examen,
03:29sont mises en examen,
03:31ont été placées
03:32sous contrôle judiciaire.
03:34Et ça,
03:34véritablement,
03:35nous prenons acte,
03:36bien sûr,
03:36de la décision
03:37de la Cour d'appel
03:38de Paris
03:38qui a confirmé
03:39le placement
03:40sous contrôle judiciaire
03:41de ces deux personnes.
03:42mais pour les familles,
03:43ça a été
03:44une déflagration
03:45supplémentaire.
03:46Elles ne comprennent pas
03:46qu'elles sont en liberté ?
03:47Totalement.
03:48C'est tout de même
03:49assez hallucinant
03:52que dans cette attente-là,
03:54les familles ne comprennent pas.
03:56On ne sait pas.
03:57Nous,
03:57nous indiquons aux familles
03:59que l'instruction
04:00a commencé,
04:01elle aura lieu.
04:01On est à la disposition,
04:03bien évidemment.
04:03Nous sommes à la disposition
04:04des enquêteurs
04:07et de la justice
04:08pour pouvoir apporter
04:08des précisions.
04:09Mais depuis maintenant
04:10trois semaines
04:11que cette affaire a démarré,
04:12pas de nouvelles,
04:13pas d'audition,
04:13pas de rencontres
04:14avec la direction
04:14de l'hôpital ni rien ?
04:16Alors,
04:16direction de l'hôpital,
04:17non.
04:18Avec des enquêteurs,
04:20il y a eu,
04:21il y a eu des rencontres
04:23avec les enquêteurs
04:24pour semble-t-il,
04:26pour semble-t-il,
04:27et volontairement,
04:28j'emploie le conditionnel
04:29pour semble-t-il
04:31pouvoir identifier
04:32leur propre enfant.
04:35Mais on sait la complexité,
04:36ça va demander du temps,
04:38des expertises,
04:39des vérifications.
04:40Et surtout,
04:41surtout,
04:41avoir des certitudes.
04:42Ça veut dire que
04:43ces familles
04:44qui ont eu des bébés
04:45sont dans le doute
04:46et ne savent pas
04:46si leur bébé
04:47a été agressé ou pas.
04:49Ce qui est une angoisse
04:51terrible dans cette histoire.
04:52Fatima ?
04:54Déjà,
04:56ça donne envie de vomir.
04:58Littéralement,
04:58ça donne envie de vomir.
05:00J'ai vraiment la nausée,
05:01j'avais la nausée
05:02et je pense que
05:03je ne suis pas la seule.
05:05Physiquement,
05:05on voit que notre cerveau
05:06et notre corps
05:07sont reliés
05:08parce que
05:08j'avais la nausée,
05:12je l'ai quand je l'entends
05:13parler de cette affaire
05:14et je me dis
05:15si moi,
05:15je suis dans cet état physique-là,
05:17mais les parents,
05:18la chair de ta chair,
05:20non seulement tu l'as porté,
05:21en plus,
05:21c'est des nouveaux-nés
05:22donc on a encore un lien
05:23tellement,
05:24on est tellement en Bluetooth
05:25avec son enfant
05:26quand on a voyé
05:27rien que l'allaitement,
05:28l'enfant pleure,
05:29on a démonté de lait.
05:30Donc imaginez
05:30ce lien Bluetooth-là
05:32et on laisse notre enfant
05:33dans un endroit
05:34où il doit être
05:34en grande sécurité
05:35et dans cet endroit-là,
05:38la personne
05:38qui doit prendre soin,
05:39l'infirmière
05:40dans laquelle on la confie
05:41comme un ange,
05:42parce qu'on les voit
05:43comme des anges
05:43quand nos enfants
05:44sont en danger,
05:45finalement,
05:46c'est un démon.
05:48Donc,
05:50la première chose,
05:51pour moi,
05:52c'est trois semaines
05:53de torture psychologique
05:55pour les parents.
05:56Voilà.
05:57Le fait que l'avocat
05:58ne puisse pas être là,
05:59c'est incompréhensible
06:00et indigne
06:01parce qu'ils ont le droit
06:02d'être accompagnés
06:03par leurs avocats
06:03et on peut vraiment
06:04se poser la question.
06:06Même les autres
06:06ont des avocats
06:07qui les accompagnent
06:08partout dans l'autre affaire.
06:09Oui,
06:09les deux streamers.
06:10Voilà,
06:11les préjugés coupables,
06:12les présumés coupables,
06:14j'arrive même plus
06:15à parler à cause de ça.
06:16Les présumés coupables
06:17ont leurs avocats partout
06:18et puis les familles
06:19de victimes,
06:19non.
06:20Ce qui m'inquiète
06:21beaucoup dans cette histoire,
06:22c'est un peu comme
06:23dans l'affaire Pellico,
06:25quand,
06:25grâce à une personne,
06:26donc on remercie cette personne,
06:27là c'est une jeune femme
06:28qui a lancé l'alerte
06:29et qui a fait sa petite enquête
06:31et qui a permis de tirer le fil
06:34vers ce scandale.
06:36Mais pareil,
06:36dans l'affaire Pellico,
06:37c'est aussi une personne
06:41qui...
06:42C'est lui qui filmait
06:42dans un supermarché,
06:43dans un magasin de bricolage
06:44et il a été surpris
06:45par un vigile.
06:46C'est un vigile
06:46qui l'a attrapé.
06:47Il a fait plus que son boulot.
06:48Mais merci à ces gens,
06:49vraiment,
06:50des grandes gueules de l'ombre,
06:51là c'est les grands hommes
06:52de l'ombre
06:53et les grandes femmes de l'ombre.
06:54Mais moi ça m'inquiète
06:55parce que finalement
06:57sur cette affaire
06:57qui est révélée
06:58combien,
06:59depuis combien de temps,
07:00c'est-à-dire que là
07:01on regarde
07:01mais depuis combien de temps
07:02cette femme sévissait
07:04ou cet autre homme
07:05et en plus on les met dehors
07:06et...
07:07Non mais sérieusement.
07:09On n'a aucune idée
07:10de savoir...
07:11Parce qu'on dit
07:11l'opinion publique,
07:12la vindicte populaire
07:13mais sérieusement...
07:14Maître,
07:15on n'a aucune idée
07:16de savoir
07:16depuis combien de temps
07:17elle sévissait,
07:17elle faisait des films,
07:18des agressions ou pas ?
07:19Les éléments
07:22que nous avons à ce jour
07:25c'est une période
07:26du mois de décembre 2024
07:28et de janvier 2025.
07:30Donc un mois plein
07:32quoi on va dire,
07:33un mois plein.
07:34Nous représentons
07:35des familles
07:36dont leur bébé
07:37était hospitalisé
07:39avant cette période,
07:41un petit peu avant
07:42cette période
07:42et un petit peu
07:43après cette période.
07:45De manière
07:45très normale,
07:47nous nous interrogeons
07:48sérieusement
07:49sur la commission
07:51de ces faits
07:52avant cette période
07:53et après.
07:54Oui parce qu'elle était
07:54déjà en place.
07:55semble-t-il,
07:57nous n'avons pas
07:58d'indication
07:59précise à ce niveau-là.
08:00Et surtout
08:00si c'était commandité
08:01par l'autre homme
08:02de l'extérieur,
08:04il a eu d'autres femmes
08:05à qui il a pu demander
08:06les mêmes choses.
08:07On n'est pas
08:08pédocriminel
08:09qu'un jour.
08:10Une personne
08:10pédocriminelle,
08:12forcément,
08:13il faut aller
08:14fouiller avant
08:15et on a le même
08:16problème que dans
08:17ce dont nous avons
08:19parlé précédemment,
08:20l'angle mort du mal,
08:21c'est-à-dire qu'effectivement
08:22c'est impensable.
08:25On touche à l'impensable
08:26parce que même
08:27quand on pense
08:28pédocriminalité,
08:29moi il y a
08:30quelques années
08:31avant 10 ans
08:31et la première affaire
08:32sur un bébé,
08:33je me dis
08:34ben non,
08:34un bébé,
08:36ben non.
08:37Et là il vient
08:37toucher l'innocence
08:38de l'innocence,
08:39un bébé prématuré,
08:40ça veut dire
08:40le pire du pire
08:41on creuse encore.
08:42Et il y a une deuxième
08:43affaire comme ça
08:43avec un homme
08:44qui en plus
08:45mettait le sida
08:47aux enfants.
08:49Moi ce que je trouve
08:49choquant,
08:50tout ce que je viens de dire
08:51c'est choquant,
08:51mais moi ce que je trouve
08:52choquant c'est la position
08:52de l'hôpital
08:53qui ne voulait pas d'avocat.
08:54Là on voit dans un
08:55mépris de classe
08:55parce que je pense
08:56que vous représentez
08:56des familles modestes
08:58et ils se sont dit
08:58s'il n'y a pas d'avocat
08:59pour parler avec eux
09:00et ben peut-être
09:01qu'on va pouvoir
09:01les entourbiner
09:02en disant
09:02non ne vous inquiétez pas
09:03ça ne vous concerne pas
09:03de toute façon.
09:04Évidemment un bébé
09:05ressemble à un autre bébé
09:06voilà allez-y
09:07c'est pas le vôtre
09:07et moi je trouve ça
09:08honteux
09:08que l'hôpital
09:09au lieu de prendre
09:10sa possibilité
09:10et de dire à un moment donné
09:11écoutez on va prendre
09:13tous les dossiers
09:13de tous les parents
09:14qui ont eu des enfants
09:15qui ont certainement
09:16pu être touchés
09:17par cette femme
09:17on les prend tous
09:18on vous donne les noms
09:19de toutes les personnes
09:20qui peuvent être concernées
09:20vous portez tous plaines
09:21vous portez tous partie civile
09:23et puis en faisant
09:24l'enquête policière
09:25et la justice
09:25parce que moi je pense
09:26que la justice
09:27va être en saisie
09:28à faire son travail jusqu'au bout
09:29parce qu'on peut avoir
09:30quand même confiance en elle
09:31et ben voilà
09:31et moi je trouve que l'hôpital
09:32aujourd'hui moi le seul truc
09:34que doit faire l'hôpital
09:34c'est de dire ben voilà
09:35de telle date à telle date
09:36au moins on a eu
09:37toutes ces personnes-là
09:38qui ont été concernées
09:38vous êtes toutes concernées
09:40peut-être ou pas
09:41ben voilà au moins
09:42portez-vous partie civile
09:43moi je trouve ça honteux
09:44ce mépris de classe
09:45que l'hôpital vous en font
09:46Maître Auguessard
09:47Nous serons reçus
09:47cet après-midi
09:48les deux familles
09:50seront reçues
09:51je les accompagnerai
09:53et effectivement
09:54les familles
09:54d'ores et déjà
09:55il y a quasiment
09:57une petite dizaine de jours
09:58elles ont demandé
09:59des explications
10:00très concrètes
10:01qui est cette infirmière
10:03depuis quand est-elle là
10:05on reste dans le silence
10:06encore le plus total
10:07et je me dois tout de même
10:10de le dire
10:10on est dans un département
10:13où il y a énormément
10:15de précarité
10:16très clairement
10:17Vous voulez dire
10:18si c'était des familles aisées
10:19ça se passerait pas comme ça ?
10:21Obligatoire
10:21je me pose la question
10:22bien évidemment
10:23bien évidemment
10:24que si ce type de fait
10:26particulièrement grave
10:28avait lieu dans le 16ème
10:29ou en le 19ème
10:29je pense
10:31et je sais également
10:33un petit peu
10:34par expérience
10:34que ça ne se déroulerait
10:36pas de la même
10:37ça c'est une certitude
10:39c'est une certitude
10:40et c'est surtout aussi
10:41le sentiment
10:42des familles
10:43que je représente
10:44que non seulement
10:45non content
10:46d'être dans une précarité
10:47très importante
10:48la précarité
10:49des services publics
10:50la précarité
10:51de l'accès au droit
10:53c'est déjà
10:54très compliqué
10:55et là en l'occurrence
10:56le positionnement
10:58de l'hôpital
10:59est assez inhumain
11:02tout de même
11:02pour ces familles
11:03Est-ce qu'il y a
11:04une dimension raciste
11:05dans cette affaire ?
11:05Parce qu'on a pu
11:07entendre ou lire
11:09de manière sous-jacente
11:10qu'il demandait
11:12à l'infirmière
11:13cet homme
11:14de filmer uniquement
11:15ou d'agresser
11:16des bébés noirs
11:17ou d'un certain type
11:19c'est vrai ou pas ?
11:20Alors, ce sont des rumeurs
11:21et comme toute rumeur
11:23semble-t-il sur les réseaux
11:25il y a du bon
11:26et du mauvais
11:26il n'y a strictement
11:27aucune information
11:28de ce type
11:30dans le fait
11:30que ce sont plutôt
11:32des bébés noirs
11:33ou des bébés blancs
11:34ou des bébés
11:36d'une autre couleur
11:36Mais ça, ça partait
11:37d'un SMS
11:38c'est-à-dire que ce SMS
11:39il n'existe pas
11:40des échanges
11:40entre la personne
11:42qui a lancé l'alerte
11:42et qui montrait ça
11:44Non, on n'a strictement
11:45aucune information
11:45on ne le sait pas
11:46Mais c'est une question
11:47à poser quand même
11:48Ça fera partie
11:50de l'ensemble des questions
11:51qui seront posées
11:52concernant l'identification
11:54exacte
11:55et véritablement
11:56j'allais dire
11:57de l'intention criminologique
11:59de ces deux personnes
12:00qui ont souhaité
12:03commettre ce type
12:05qui est totalement abject
12:07Vous êtes vraiment dépendant
12:08de leurs aveux en fait
12:09C'est ça qui est
12:09Donc deux choses à retenir
12:10Aujourd'hui, oui
12:11Deux choses à retenir
12:12Maître
12:13et je vous remercie
12:13d'avoir été dans les GG
12:14L'hôpital reçoit des familles
12:16cet après-midi
12:16Au départ, ils ne voulaient pas
12:18d'avocat
12:18Et vous pensez que
12:20comme c'est un montreuil
12:21avec des familles précaires
12:22c'est aussi pour ça
12:23que le dossier
12:24n'avance pas beaucoup plus vite
12:25C'est probable
12:26Mais nous sommes totalement
12:28conscients
12:29de la difficulté
12:31des services publics
12:32et de cet hôpital en particulier
12:34Compte tenu du manque
12:35de soignants
12:36nous en avons
12:37tout à fait conscience
12:38Merci d'être passé par les GG
12:40Maître Djamel Bougiassa
12:41pour faire un point
12:41sur cette terrible affaire
12:42des bébés abusés sexuellement
12:44à Montreuil
12:45Merci d'avoir regardé cette vidéo !
12:46Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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