Marschall Truchot : Fabien Roussel dénonce un "Budget honteux" - 01/09 - Vidéo Dailymotion

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Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

Transcript

00:00Fabien Roussel sort de l'hôtel de Matignon pour le PC.

00:02Un des pires des budgets de la dernière décennie.

00:07Un véritable poison mortel pour la France,

00:10mais surtout un budget excessivement dur pour les plus faibles.

00:15Pour les Français, pour les travailleurs, pour les retraités,

00:17pour les personnes handicapées, pour les personnes malades,

00:21pour les personnes atteintes de maladies chroniques.

00:23Ce sont eux qui sont mis à contribution pour redresser les finances publiques.

00:27C'est une honte. C'est un budget honteux,

00:32car il demande encore une fois aux Français de mettre la main à la poche,

00:37de payer beaucoup, et notamment les plus faibles.

00:39Encore une fois, la hausse des franchises médicales,

00:43porter atteinte aux affections de longue durée,

00:47ne pas indexer les retraites sur l'inflation,

00:50geler les retraites, geler l'allocation adulte handicapé.

00:53Voilà ce qu'il y a dans ce budget.

00:55Nous, nous sommes venus prendre la défense des Français,

00:58nous sommes venus prendre la défense des plus faibles,

01:01et donc dire que nous refusons que ce budget soit mis en œuvre.

01:05Nous refusons qu'il y ait deux jours supprimés,

01:08deux jours fériés supprimés,

01:09et c'est la raison pour laquelle nous ne voterons pas la confiance,

01:13mais surtout que nous demandons une autre politique.

01:17Et nous espérons que le message, il ira jusqu'aux oreilles du Président de la République,

01:20pour qu'il nomme enfin un Premier ministre,

01:23qui sera à même de mettre en œuvre une politique de relance de la croissance,

01:29une politique de relance du pouvoir d'achat,

01:31une politique qui saura répondre et aux urgences sociales, et aux urgences climatiques.

01:35Est-ce que François Vérot a fait des concessions,

01:37ou en tout cas a évoqué quelques possibles ajustements sur son plan initial,

01:41ou rien du tout, alors qu'on est à cette jour du vote de confiance ?

01:44Non, sincèrement non.

01:46Le Premier ministre, mais comme hier à la télévision,

01:49comme lors de toutes ses déclarations,

01:52il met en avant la gravité de la situation,

01:55l'état de la dette,

01:56comme si son gouvernement,

01:58et tous les précédents depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017,

02:02n'étaient pas responsables de la mauvaise gestion du pays,

02:06et du creusement de la dette.

02:07Donc il met en avant la dette, la dette, la dette, la dette,

02:10et comme s'il n'y aurait pas d'autre solution,

02:14que ce soit aux Français, de la payer.

02:15Eh bien nous, nous disons stop, c'est fini,

02:17les Français ont fait assez d'efforts.

02:19Les Français ont fait assez d'efforts.

02:21Oui, la situation est grave,

02:23oui, la dette s'est creusée,

02:25mais ce sont eux qui sont responsables de cette situation,

02:28en faisant des cadeaux aux plus riches,

02:30en faisant des cadeaux aux multinationales,

02:32en gérant très mal les impôts des Français,

02:35en gérant très très mal l'argent emprunté.

02:38Eh bien nous, nous disons stop,

02:40il faut mieux utiliser l'argent public,

02:41il faut mieux utiliser l'argent de nos impôts,

02:44et il faut mieux utiliser l'argent que nous empruntons.

02:46Monsieur Roussel, puisque manifestement,

02:47le Premier ministre n'est pas prêt à faire le monde recougé,

02:50comme on dit, la monde reconcession,

02:51finalement, à quoi sert ce rendez-vous,

02:53et même à quoi sert cette semaine de consultation ?

02:55Mais ça, c'est à lui qu'il faut poser la question.

02:56En tout cas, nous, on est venus,

02:58parce qu'on s'est toujours inscrits dans un dialogue républicain,

03:01avec le Président de la République,

03:04avec les Premiers ministres,

03:05on est toujours venus pour discuter, dialoguer,

03:07trouver des voies de passage, des compromis.

03:10Mais autant je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent

03:14« c'est tout notre programme et rien que notre programme »,

03:16autant je ne suis pas d'accord non plus avec le Premier ministre

03:19qui dit « c'est moi ou le chaos ».

03:21Voilà, ce n'est pas possible.

03:23On a besoin aujourd'hui de trouver les moyens

03:25de construire un budget qui réponde aux attentes des Français,

03:29qui permette de relancer l'activité,

03:31investir dans le bâtiment, investir dans l'énergie,

03:33investir dans l'école, c'est la rentrée scolaire.

03:35Il manque 3000 enseignants devant nos enfants

03:38et ça ne pose pas de problème au Premier ministre.

03:40Il faut que ça change et nous sommes venus, nous, pour dire cela.

03:43Même sur un jour férié, ça ne voudra pas, là, de ce que vous avez entendu ?

03:46On n'a pas senti d'ouverture ou de changement.

03:49Il y a un Premier ministre qui veut faire 44 milliards d'euros de purge

03:54payés par nos concitoyens, par les travailleurs,

03:56par les retraités, par les personnes handicapées

03:58et ça, ce n'est pas possible.

03:59C'est nous, nous n'accepterons aucun budget

04:02qui s'attaquera au pouvoir d'achat des Français,

04:06des travailleurs, etc.

04:08Et donc, nous ne voterons pas la confiance,

04:10nous voterons contre ce budget

04:12et nous voterons contre tout budget

04:14qui proposera des mesures encore dures

04:18sur le pouvoir d'achat des Français.

04:20Il y a d'autres choix à mettre en œuvre.

04:22La gauche porte des propositions

04:23et il serait temps qu'enfin,

04:26elle soit mise à l'ordre du jour.

04:27Le prochain Premier ministre doit être issu de la gauche.

04:32Vous venez d'entendre Fabien Roussel,

04:34Premier secrétaire du Parti communiste,

04:36Alexis Cuyé, qui donc était à Matignon

04:38avec François Bayrou

04:39et on pouvait s'en douter,

04:42il qualifie le budget de honteux.

04:44Donc, voilà, ils voteront contre lundi prochain.

04:46Pas de grande surprise dans les déclarations

04:48de Fabien Roussel, le patron du Parti communiste.

04:50Il faut noter que le Parti communiste,

04:53comme le Parti socialiste,

04:54ce sont les deux forces de gauche

04:55qui ont fait le choix d'honorer le rendez-vous

04:58et de répondre favorablement

05:01à l'invitation de François Bayrou à Matignon.

05:03Un geste républicain, ils disent.

05:04Un geste républicain, c'est la façon

05:06dont les choses sont présentées.

05:08Mais aussi bien pour l'un que pour l'autre,

05:10le rendez-vous avec le Parti socialiste,

05:12ce sera le rendez-vous principal,

05:13jeudi, à venir jeudi matin.

05:16Eh bien, pour l'un comme pour l'autre,

05:17les positions sont arrêtées.

05:19Et évidemment, il n'y a pas de surprise

05:20dans les déclarations de Fabien Roussel,

05:23qui dénonce un budget honteux,

05:25qui a martelé l'autre jour devant le MEDEF

05:28à quel point il fallait ouvrir

05:31des perspectives plus positives

05:33pour les Français.

05:35Et donc, évidemment,

05:36il ne cautionne pas le budget.

05:38Il dénonce une forme d'austérité

05:40dans le budget qui est proposé

05:42par François Bayrou,

05:43le Premier ministre,

05:44qui poursuit ses consultations.

05:45Ça se poursuivra demain

05:46avec des rendez-vous importants.

05:47Demain, il y aura aussi le rendez-vous

05:48avec le Rassemblement national.

05:49Merci Alexis Cuvillier.

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