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  • il y a 3 mois
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00D'abord le contexte politique avec le Conseil des ministres aujourd'hui.
00:04Le Président de la République a défendu son chef de gouvernement, son Premier ministre François Bayrou.
00:09Sans surprise d'ailleurs, François Bayrou avait dit que la date du 8 septembre, le vote de confiance, il l'avait pris.
00:14Le scénario avait été échafaudé avec le chef de l'État.
00:17Mais il a insisté sur ce choix décisif et noble de François Bayrou, Sophie Prima, porte-parole du gouvernement.
00:22– Il n'a pas du tout été question de scénario post-8 septembre si la réponse du Parlement devait être négative.
00:35On a beaucoup parlé de combativité et on a beaucoup parlé de nécessité jusqu'au 8 septembre de convaincre.
00:41Il n'a pas été question de l'après-8 septembre du tout.
00:44Donc le terme exact, c'est ni délit de réalité ni catastrophisme.
00:48– Olga Giverney, vous êtes députée ensemble pour la République de l'Inde.
00:51Vous êtes ancienne ministre, combat noble, combativité, mais vain.
00:55Je vous dis kamikaze parce qu'on connaît la fin.
00:57– Alors on savait que peut-être que ça pouvait être quitte ou double.
01:00Pour le moment, on voit que les positionnements des partis pour certains d'opposition qui sont presque précipités.
01:05On a l'impression qu'il n'y a pas vraiment de concertation.
01:07Et de prise de conscience de la responsabilité sur ce vote.
01:11Il reste quelques jours.
01:13– Il n'y a pas de concertation entre le président et le Premier ministre non plus.
01:16– Oui, ils ont décidé à deux pour tout le monde.
01:20– Ils ont évoqué cette possibilité de le faire plutôt en amont plutôt que de dérouler le budget.
01:25On n'était pas au courant.
01:26On a tous découvert lundi, évidemment.
01:29On pensait qu'on allait avoir une rentrée.
01:31Les Français ne sont même pas rentrés.
01:32– Comment vous vous sentez d'avoir un chapeau aussi grand, aussi large,
01:36accompagné d'une pilule ?
01:39– On n'a pas encore mis les enfants à l'école.
01:41On sait déjà qu'il va falloir remonter au front beaucoup plus rapidement.
01:46Alors qu'on s'était plutôt préparé à une rentrée où il fallait discuter de fonds,
01:51de budget, de cette responsabilité budgétaire.
01:54Et donc là, on est plutôt sur un aspect très politique.
01:57Et pourtant, on ramène vraiment à cette question de responsabilité.
01:59– C'est un combat noble qui mène ?
02:01– En tout cas, c'est mettre la responsabilité des oppositions
02:05face aux différents points de négociation.
02:07Donc moi, je vois le Premier ministre qui continue à tendre la main
02:10sur les différents sujets, à voir est-ce qu'il va réussir à faire changer.
02:13– C'est politiquement suicidaire pour vous ?
02:14– Au niveau du Parlement, il y aura une vote du Parlement vis-à-vis du gouvernement.
02:20Moi, j'ai fait partie du gouvernement de Michel Barnier.
02:22Évidemment, ce n'est pas du tout agréable.
02:24Quand on est sur des dossiers, on a fait avancer le pays
02:28malgré les défis que nous avons à mettre en œuvre.
02:31Et puis aussi, l'image de la France à l'étranger.
02:34On est sur la scène internationale, le président de la République est là.
02:38Il croit aussi à cette capacité de dépassement
02:40et de pouvoir travailler avec différentes forces en présence
02:43pour trouver des majorités.
02:45Édouard Philippe a évoqué le fait qu'il était beaucoup plus dubitatif.
02:49Nous, avec Gabriel Attal, on appelle à cette stabilité.
02:52On est droit dans nos bottes.
02:53Ça ne veut pas dire qu'on était tout à fait rassurés avec la copie du budget.
02:57Mais en tout cas, on sait bien…
02:58– Vous voulez essayer de rester député ?
02:59– Il va falloir proposer un budget aux Français et aux pays.
03:04– Combat noble pour Yannir Chahy ?
03:07– Non, c'est un peu lunaire.
03:10François Bayroum, en vérité, Emmanuel Macron depuis 8 ans,
03:14conduit une politique dont il dit lui-même, ainsi que le Premier ministre,
03:16que rien ne va.
03:17Le bilan, c'est lui-même qui le décrète, quasiment en banqueroute, en faillite,
03:22en disant que le pays est désormais entre les mains du marché.
03:25Donc c'est d'abord son résultat.
03:27Votre résultat est celui de celles et ceux que vous avez accompagnés depuis 8 ans.
03:31Vous n'avez toujours pas voulu tirer les conclusions nobles,
03:35qui auraient été nobles en tout cas, d'un désaveu électoral il y a un an.
03:42Vous allez continuer à vous enfermer contre toute logique démocratique
03:46dans une politique qui ne fonctionne pas, vous le dites vous-même.
03:50– Personne n'avait gagné, personne n'avait la majorité.
03:53– Je n'ai pas employé ces termes-là, il y a une logique politique, bref.
03:58Donc là, maintenant, le président de la République, il aura deux solutions.
04:01Effectivement, soit il décide de dissoudre, on verra bien, bon.
04:05– Si Bayrou chute.
04:07– Oui, bien entendu.
04:08– Bien entendu.
04:10– Soit il nomme quelqu'un de gauche.
04:15Parce qu'à partir du moment où depuis 8 ans,
04:17cette politique fiscale, cette politique de l'offre,
04:20n'a pas fonctionné, à à peu près aucun niveau.
04:25Il faut peut-être laisser la main à celles et ceux qui vous proposent une autre politique,
04:29sauf à faire quoi ?
04:30À donner la main à celles et ceux qui, partout en Europe,
04:33et même ailleurs aux Etats-Unis ou en Israël,
04:35sont des illibéraux, voire une extrême droite sanguinaire,
04:38qui dirigent, regardez ce qui se passe aujourd'hui en Hongrie,
04:42regardez ce qui se passe aux Etats-Unis, regardez ce qui se passe…
04:45– Vous voulez une dissolution ?
04:46– Je veux juste que le Parlement, pour contredire et répondre à Édouard Philippe,
04:52reprenne la main comme il n'aurait jamais dû en être, comment dire, dépossédé.
04:58– Il suffit de demander, dans la logique parlementaire,
05:02à la coalition qui est arrivée en tête, de tenter de mettre en œuvre sa politique,
05:06alors ça veut dire aussi avec des compromis, évidemment.
05:08– Ah mais donc vous étiez prêt à discuter ?
05:10– Mais nous, mais attendez, si là, déjà cet été, François Bayrou…
05:13– Je ne pige pas.
05:14– Vous ne pigez pas quoi, dites-moi, je vais vous aider à…
05:16– Oui, j'aimerais bien, parce que là maintenant vous êtes prêt à discuter,
05:19à faire des compromis, et pourquoi vous ne le…
05:21– Mais nous, vous savez comment ?
05:22– Parce que là, vous votez la confiance, pourquoi ne pas attendre le budget,
05:24et faire des compromis à ce moment-là, et s'ils ne sont pas là, vous censurez ?
05:27– Vous rigolez ou quoi ?
05:29– Ah non, pas du tout.
05:29– En plein été, ils décident qu'il faut, sans en discuter avec personne,
05:33sans avoir consulté aucun parti, aucun groupe parlementaire,
05:37qu'il faut faire 43 milliards d'économie, point.
05:39Ils donnent une feuille de route…
05:40– Quand on a 3 000, 200 milliards de dettes…
05:42– Mais c'est son bilan.
05:43Nous, on vous dit que si on veut régler la question et de la dette…
05:46– Attendez la discussion du budget, censurez si les mesures ne vous conviennent pas.
05:50– Écoutez, c'est lui qui demande une confiance.
05:52– Et vous asseyez, vous discutez, vous amendez.
05:54François Bayrou a dit tout est négociable, tout est amendable.
05:56– Mais alors pourquoi il pose la confiance alors ?
05:57– Parce que c'est la responsabilité, c'est plus un vote de responsabilité,
06:01de rentrer en discussion et en agressant.
06:02– Mais ma responsabilité, c'est que cette politique-là s'arrête, madame.
06:05– Ah oui, voilà, donc on veut…
06:06– La confiance, c'est justement est-ce que vous êtes prêts à bosser avec nous,
06:09à travailler avec nous ?
06:10– Non mais comment voulez-vous ?
06:11Non mais attendez, arrêtons ça.
06:13On nous demande de donner qui tue, ça a une politique qui ne fonctionne pas.
06:15– Voilà, nous vous disons que s'il faut aujourd'hui résoudre la question du déficit,
06:21sur les 43 milliards et demi qui seront énoncés,
06:23on vous dit que si on essaye de mettre en place la taxe Zuckman dont on vous a déjà parlé,
06:27d'accord, qui ne va pas faire peur aux ultra-riches,
06:28mais qui va rapporter beaucoup d'argent, ne serait-ce que la bagatelle de 21 milliards,
06:32et qu'on essaye de remettre un peu de raison dans notre économie,
06:34c'est-à-dire de conditionner les aides aux entreprises,
06:37dont beaucoup bénéficient d'aide publique sans aucune contrepartie,
06:41on aura réglé une bonne partie du problème.
06:42– Là, il a fait un geste.
06:43– Il a dit si des niches fiscales sont injustes, on les supprimera.
06:47– Après 8 ans, il dit ça dans la panique.
06:50– Mais écoutez, il dit ça dans la panique.
06:51Lui-même se met un couteau sous la gorge en disant,
06:53je demande une confiance.
06:55– Prenez le manche.
06:56– Mais c'est ce que je demande.
06:57– Eh bien voilà.
06:57– Je demande le manche.
06:58Je demande qu'Emmanuel Macron nous donne le manche précisément,
07:02pour qu'on essaye de mettre en place cette politique,
07:05qui est effectivement l'antithèse de celle qui est conduite,
07:07et on le demande très calmement, très sereinement.
07:09Je vais vous donner des priorités, elles sont simples.
07:11Vous avez vu l'été qu'on a passé, une transition écologique
07:14qui est urgente maintenant, car les conséquences des 1,5 degrés
07:16sont irréversibles.
07:18Deuxièmement, la défense, vu l'enjeu géopolitique qui nous concerne.
07:22Troisièmement, la santé.
07:22Quatrièmement, l'éducation.
07:23Voilà des priorités.
07:24Le reste, on en discute.
07:25Vous voulez une feuille de route, en voilà une.
07:26– François Bayrou fait la même erreur qu'Emmanuel Macron l'an dernier,
07:29au moment où il dit, je vais prendre de vitesse les oppositions.
07:32Emmanuel Macron vient de la dissolution pour anticiper une censure à l'hiver.
07:36François Bayrou, il dit, je vais solliciter le vote de confiance
07:39parce qu'ils ne s'y attendent pas et ils n'oseront pas,
07:42finalement, me faire chuter aussi vite.
07:44Donc, en quelque sorte, il fait le pari
07:46que les oppositions n'oseront pas.
07:51C'était exactement le même pari qu'Emmanuel Macron.
07:53Je dissous.
07:54Elles n'oseront jamais, elles n'y arriveront jamais à se mettre d'accord,
07:56notamment sur la gauche.
07:57Ils ne seront pas prêts.
07:58De fait, moi, je suis très surprise qu'ils fassent le choix de ce vote de confiance
08:02parce qu'institutionnellement, le vote de confiance,
08:04ça veut dire que vous faites partie de la majorité de François Bayrou.
08:08C'est ce que vous faites en règle générale
08:10au moment où vous êtes nommé Premier ministre.
08:11Vous faites une déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale
08:14et puis vous demandez tout de suite aux députés de se prononcer pour dire
08:17« Je suis avec vous ou je ne suis pas avec vous ».
08:19Il aurait très bien pu, autre possibilité institutionnelle,
08:22dire « Vous savez quoi ? Dès l'entrée des débats, je vais faire un 49-3
08:26pour voir est-ce que vous voulez discuter ou pas discuter.
08:28Et là, c'était en quelque sorte plus facile pour lui
08:30puisque si 49-3 il y a, les oppositions doivent déposer une motion de censure
08:34et pour arriver aux 289 députés, c'est plus difficile que pour arriver à une majorité simple.
08:39Donc, il a pêché en quelque sorte par excès d'optimisme
08:41en se disant « Le choc que je vais créer va empêcher les oppositions de me renverser ».
08:48À ceci près que l'autre pari qu'il fait, qui est « J'arriverai à convaincre l'opinion »
08:52et c'est ce que l'on voit aujourd'hui, il n'y parvient pas quand on regarde les enquêtes d'opinion,
08:55il a encore un bouger pour les 13 jours qui arrivent.
08:59S'il dit « Je renonce à la mesure de la plus urtiquante les deux jours fériés »,
09:03est-ce que pour vous sera un signe d'écoute et d'ouverture suffisant pour revenir à la table des discussions ?
09:09Eh bien, s'il renonce aux deux jours fériés, ce sera une bonne victoire pour nous,
09:14mais ça ne lui donne pas quittus pour le reste.
09:17Donc, nous n'avons pas confiance pour la poursuite d'une politique qui contraint le budget de l'État à ce point
09:22et qui fait payer sur ceux qui ne devraient pas payer autant, en tout cas,
09:26les efforts du redressement du pays.
09:29Il y a aujourd'hui, dans les niches fiscales, certes, on est les premiers à le dire,
09:35il y a aujourd'hui dans les modalités d'aide aux entreprises publiques,
09:38il y a aujourd'hui dans l'indécence des fortunes d'un petit nombre de personnes
09:42qui refusent de contribuer au développement du pays, des ressources à aller chercher.
09:47En gros, entre la politique de l'offre exclusive et celle qui consiste à régler le problème de recettes,
09:52il y a peut-être une autre logique à engager.
09:54Il n'y a pas de demande de quittus, puisqu'en fait...
09:57La confiance, c'est ça. Vous me faites confiance ou pas ?
09:59Non, la confiance, c'est qu'on rentre en discussion et on acte tous ensemble
10:03que le pays a besoin d'un budget et donc il va falloir...
10:06Ce n'est pas le sens du vote de confiance, vous le savez, Olga Duvernay.
10:09Dans le point de vue institutionnel, ce n'est pas le sens.
10:11On va voir ce qu'il va dire dans sa déclaration de politique générale.
10:14Et je pense qu'il est plutôt sur cet état d'esprit de là,
10:17tout en se disant qu'on a déjà des points sur lesquels on peut discuter.
10:20Là, ce qui est en train de se faire, c'est que c'est potentiellement en train de se refermer
10:23en disant que ce n'est pas l'équipe avec qui...
10:25Non, je vais finir.
10:26Ce n'est pas l'équipe avec laquelle on voudrait discuter.
10:29Sauf que c'est quoi le scénario d'après ?
10:31Eh bien, en fait, on a besoin, on a quatre mois pour que d'ici décembre,
10:36on ne se retrouve pas dans le psychodrame dans lequel on était l'année dernière
10:39pour pouvoir avoir un budget qui soit juste, équitable.
10:43Et je suis tout à fait d'accord.
10:44Il y a un effort réparti.
10:46On ne veut pas que les Français aient l'impression que ce soit eux qui soient toujours à payer.
10:50Et d'ailleurs, c'est la rentrée en ce moment pour tout le monde,
10:52puisque le monde économique, le MEDEF, fait sa rentrée.
10:56C'est des discussions que nous avons pour pouvoir trouver
10:59quels sont les mesures les plus équilibrées.
11:01Il aurait pu nous le proposer avant.
11:02Je vous donne un exemple de méthode.
11:04Au début de l'été, il fait sa feuille sèche de 43 milliards.
11:07Bon, on a parlé, on n'est pas d'accord.
11:09Mais s'il avait vraiment l'intention de discuter,
11:11je vais vous donner un épisode où il aurait pu le faire.
11:13Vous vous rappelez des annonces de von der Leyen ?
11:15Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.
11:19Il est le premier à tirer en disant
11:21« C'est honteux, c'est un scandale, la France capitule devant le diktat de Trump ».
11:25Tout le monde est d'accord.
11:27À quel moment il envisage de réunir toutes les forces politiques ?
11:29Il aurait pu le faire.
11:31Ça vous donne l'état d'esprit d'un pouvoir qui est totalement isolé ?
11:33Sûr de lui ?
11:33Lundi, à partir de lundi, à Matignon,
11:36on convoque les différentes forces politiques pour essayer de voir...
11:39Oui, mais je vous dis que dès le début de l'été...
11:41Oui, mais sauf qu'on ne refait pas le passé.
11:43Ce qui est plutôt intéressant, c'est de voir si tout ça peut dire
11:46que quand on veut discuter, on commence dès le début.
11:48Ce calendrier, il est quand même intéressant.
11:50Parce que, si vous voulez, le fait qu'il attende lundi
11:51pour commencer les discussions politiques,
11:53alors que son propre avenir ne tient qu'à ces discussions-là
11:57et réussir à ramener quelques députés socialistes ou LR,
12:01parce qu'il commence à y avoir aussi des dissensions chez LR
12:03sur le vote de confiance à la raison, entre guillemets,
12:06si on se place de son point de vue,
12:08c'est quand même la preuve que François Béroud sait
12:11que ça ne se passera pas, que ça ne passera pas,
12:14qu'il est un peu en exercice de théâtre depuis quelques jours
12:18et puis dans les jours qui viennent jusqu'au 8 septembre.
12:21J'en veux pour preuve cette espèce de tournée
12:24un peu, comment dire, hors sol qu'il est en train de faire.
12:27Il va parler des balbutiements de la démocratie chrétienne
12:30devant la CFDT, de Marc Sagné.
12:34Cette conférence de presse n'était pas inintéressante,
12:35mais je veux dire, ce n'était pas du tout adapté
12:38à sa situation politique réelle.
12:39C'était une espèce de dissertation sur l'avenir de nos enfants,
12:44sur le budget, mais un peu bien au-delà.
12:46Et il y a quelque chose pour moi de testamentaire, en fait,
12:48dans ce que tu es en train de faire François Bayrou.
12:51C'est-à-dire qu'en gros, il prend date
12:53pour à la fois essayer de laisser une mini-trace dans l'histoire
12:57et en même temps, là où c'est le paradoxe
12:59de sa tournée testamentaire, c'est de prendre date aussi
13:01pour la suite, c'est-à-dire soit les municipales
13:03à Pau, soit à 2027.
13:05Mais l'affaire, elle est d'ores et déjà pliée.
13:08Gabriel Attal, qui a été à Matignon,
13:10justement, voilà ce qu'il dit à propos
13:12du contexte politique du moment.
13:13Et selon lui, le problème, ce n'est pas les Français,
13:15c'est plutôt ce qui se passe au Palais Bourbon.
13:17Est-ce qu'une nouvelle dissolution apporterait
13:19de la stabilité ? Je ne le crois pas.
13:20D'abord parce que la situation politique est ce qu'elle est.
13:23Il y a trois forces politiques dans le pays.
13:25Aucune n'est majoritaire.
13:26Et ensuite, pardon, mais quand on en est à se demander
13:28chaque année s'il faut que les Français revotent,
13:32à un moment, l'Assemblée, c'est l'Assemblée
13:33pour laquelle les Français ont voté.
13:35Si on se demande chaque année s'il faut que les Français revotent,
13:37c'est que le problème ne vient peut-être pas des Français,
13:40mais vient de l'Assemblée elle-même.
13:42Et ce n'est pas aux Français de régler
13:43les problèmes de l'Assemblée,
13:44c'est à l'Assemblée de régler ses propres problèmes.
13:46On a une Assemblée qui est éclatée.
13:47C'est le cas dans la quasi-totalité des pays européens
13:50qui nous entourent.
13:51Dans la quasi-totalité des pays européens qui nous entourent,
13:53ils ont une Assemblée avec des forces éclatées
13:55sans qu'une seule force ait une majorité.
13:57Et pourtant, ils arrivent à travailler ensemble
13:59et à trouver des solutions.
14:00Donc on est le seul pays à ne pas avoir des forces politiques
14:03qui arrivent à travailler ensemble, Charles Sapin, en fait ?
14:05Non, pas du tout.
14:05C'est vrai qu'on est un pays un peu isolé
14:07d'un point de vue du mode de scrutin.
14:09C'est-à-dire que partout en Europe,
14:10le scrutin majoritaire, c'est un scrutin parlementaire.
14:14Nous, on a un scrutin majoritaire à deux tours,
14:16ce qui fait qu'on a un système différent.
14:17Et ce qu'on voit dans les propos de Gabriel Attal
14:19qui rejoignent, il faut quand même le noter,
14:20c'est assez rare que Gabriel Attal dise du bien
14:22et soit en soutien de François Bayrou.
14:24Donc il faut le noter.
14:24Et d'ailleurs, vous avez remarqué les propos
14:26du chef de l'État en Conseil des ministres aujourd'hui.
14:29Bon, ça confirme quelque chose qui est assez curieux.
14:32C'est qu'Emmanuel Macron n'a jamais été aussi aimable
14:34avec son Premier ministre que quand il est sur le point
14:36de le remercier.
14:37Et ça s'explique politiquement.
14:39Ça s'explique pourquoi ?
14:40Pour trois raisons.
14:41La première raison, si vous voulez,
14:43c'est qu'Emmanuel Macron et a fortiori Gabriel Attal
14:46ne peuvent pas lâcher aujourd'hui
14:49le Premier ministre François Bayrou.
14:51Parce que ça ajouterait de la fracturation au chaos.
14:55Renaissance ne comprendrait pas.
14:57Le Modem ne leur pardonnerait pas.
14:58Et finalement, ça emporterait ce qui reste du bloc central.
15:01Il y a une deuxième raison qui est importante,
15:04à mon sens, c'est qu'il n'y a pas de bande-touche.
15:06C'est-à-dire que...
15:07Et d'ailleurs, Gabriel Attal l'a rappelé.
15:09Pas de bande-touche pour Matignon ?
15:10Pour Matignon, c'est vrai.
15:11François Bayrou tombe.
15:12Il y a toujours les mêmes noms qui circulent.
15:13François Bayrou tombe.
15:15Le corps nul, Darmanin, Retailleau.
15:16Le problème reste le même.
15:17Ce matin, Agnès Évren, la sénatrice de l'air de Paris,
15:19disait pourquoi pas Retailleau ?
15:21Il reste à gauche.
15:21Et puis pourquoi pas Xavier Bertrand ?
15:23Et puis pourquoi pas Lucie Castel ?
15:25Et puis c'est reparti pour le tour de Manège.
15:26Le vrai problème, c'est que la situation est le même.
15:28Une fracturation importante de l'Assemblée nationale
15:30avec une problématique budgétaire qui est très importante.
15:34Et en soutenant François Bayrou,
15:37Emmanuel Macron soutient le plan de François Bayrou.
15:40C'est quoi le plan ?
15:42C'est-à-dire un budget qui soit serré
15:45et qui puisse, finalement, mine de rien.
15:47Pour le faire passer, on fait comment ?
15:49Pour le faire passer, il faut discuter avec les plusieurs forces.
15:51Mais si vous voulez, il faut tenir.
15:55Et c'est là où j'en arrive à la troisième maison.
15:57C'est que là où Emmanuel Macron et Gabriel Attal
15:59et vous voyez le Bloc central,
16:01finalement, le sort de François Bayrou est scellé.
16:04Mais ils sont en soutien.
16:06C'est un peu requiem pour un centriste.
16:08Pourquoi ?
16:08Parce qu'après la chute de François Bayrou,
16:11la seule personne qui sera sur le front
16:12et qui n'aura plus de protection,
16:14c'est Emmanuel Macron.
16:15Et qui sera face à deux décisions
16:17qui, pour l'instant, il a balayées.
16:19La dissolution, la démission.
16:21Ce qui veut dire que,
16:22refaisons un peu de stratégie politique.
16:24Au cœur de l'été, effectivement,
16:25François Bayrou tétanise tout le monde
16:27avec l'annonce sur l'advurcissement
16:29des indemnités chômage pour l'obtention
16:31avec les deux jours fériés.
16:33Là, maintenant, il y a le 8 septembre,
16:35qui est la date butoir.
16:3612 jours.
16:37À partir de lundi,
16:38il reçoit les formations politiques.
16:40Est-ce qu'il peut, à ce moment-là,
16:41en les recevant,
16:42dire, je renonce aux deux jours fériés,
16:44on va discuter des indemnités chômage
16:46et ainsi sauver sa peau ?
16:47C'est jouable ou pas ?
16:48Non.
16:49C'est la seule solution.
16:50C'est la seule solution qu'il ait.
16:51Est-ce que ça suffira ?
16:52Pas sûr.
16:52Là où on voit que c'est quand même,
16:54excusez-moi, stratégiquement,
16:56justement, de briques et de brocs,
16:58c'est qu'il a été extrêmement surpris
16:59par la réaction du Rassemblement national.
17:01Il pensait qu'il avait acheté,
17:02entre guillemets,
17:03le Rassemblement national
17:04avec l'horizon, peut-être,
17:06d'une proportionnelle
17:06et que ça suffirait
17:08à tout le moins, en tout cas,
17:10obtenir une abstention
17:11du Rassemblement national
17:12lors de ce vote de confiance.
17:13Bam !
17:14Marine Le Pen,
17:1410 minutes,
17:15un tweet,
17:15elle dit que, finalement,
17:17elle,
17:17elle votera contre.
17:18D'ailleurs, avec un agenda,
17:19petite parenthèse,
17:20qui, je pense,
17:21est fait pour,
17:22elle, se représidentialiser
17:25pendant que Bardella
17:26irait au front
17:27pour, à nouveau,
17:28refaire une campagne de Matignon,
17:29comme ça,
17:29chacun a un peu son rôle
17:30côté RN.
17:32Et donc, en fait,
17:33il se tourne vers la gauche,
17:35mais là où, quand même,
17:35je rejoins,
17:36pour Yannamir Chahy,
17:36c'est qu'assez timidement
17:38et assez désespérément.
17:40Donc, tout d'un coup,
17:41il dit,
17:41ah, bah,
17:42on pourrait encore taxer
17:43un peu les riches.
17:44Mais, je veux dire,
17:44en fait,
17:44François Bayrou,
17:45il n'avait pas de plan préconçu.
17:46On enlève les niches fiscales,
17:48certaines niches fiscales
17:49pour les riches.
17:50C'est pas assez.
17:50C'est soit il co-construisait
17:52avec la gauche
17:53ou un truc favorable
17:54pour la droite
17:55ou le Rassemblement National
17:56de quelque chose de structuré
17:58qui lui garantissait
17:59un vote de confiance favorable.
18:01Mais là,
18:02lancer la balle en l'air
18:03et voir si, finalement,
18:04pour rattraper 30 socialistes
18:06ou 15 LR,
18:06excusez-moi,
18:07c'est pas ça de la stratégie.
18:08Madame Giverny ?
18:08Je crois qu'en fait,
18:09il a donné une échéance
18:10beaucoup plus rapprochée
18:11pour dire,
18:12sinon,
18:12on va encore se retrouver
18:13fin décembre
18:14et puis on va se retrouver
18:16dans une situation très complexe
18:17et on sait combien a coûté
18:18la censure du gouvernement baradier.
18:20Vous savez vous-même
18:20que c'est un suicide ?
18:22Vous savez vous-même
18:22que ça ne tient pas ?
18:24Il y a un moment,
18:25arrêtons les faux semblants.
18:26Ça nous met devant
18:26nos responsabilités.
18:27Tous les ministres sont hors d'eux,
18:28tous les députés
18:29de votre majorité sont hors d'eux.
18:30Vous savez très bien
18:31que ce qu'il a fait,
18:32c'est un non-sens.
18:33Enfin, à part,
18:34pour sauver lui
18:34sa propre postérité,
18:36il n'y a aucun sens
18:37d'un point de vue
18:37de la majorité actuelle
18:38ou du pseudo-socle commun.
18:40En toute sincérité,
18:41puisqu'on essaie de comprendre
18:42un peu comment ça s'était passé,
18:43on trouvait ça plutôt engageant,
18:46certains discours à jeu,
18:47mais effectivement,
18:48on peut se dire
18:49qu'est-ce qui avait été discuté
18:51de part et d'autre
18:52de l'hémicycle
18:53et notamment avec la gauche.
18:55Sauf qu'en fait,
18:55on se rend compte
18:56que les discussions
18:57ne s'entament que réellement maintenant.
18:59Donc, il faut vraiment appeler
19:00toutes ces forces
19:01et notamment aussi la gauche
19:02parce que pour l'instant,
19:03on est sur ce bloc central
19:06où on voudrait
19:06et ce socle commun
19:08qu'on voudrait pouvoir élargir
19:09et de se donner la possibilité,
19:11peut-être encore une fois,
19:12moi c'est ce que je souhaite,
19:13essayer de travailler ensemble
19:16de manière très élargée.
19:17On est le dernier.
19:17Excusez-moi,
19:18c'est quelque chose très bizarre
19:18dans un pays
19:19qui penche à droite à mort.
19:21Regardez les résultats
19:22des Européennes.
19:22Je ne suis pas d'accord.
19:23Vous additionnez le score
19:24de Bardella,
19:25de Bellamy
19:25et de Marion Maréchal,
19:26vous êtes déjà
19:27à plus de 50% des Français.
19:28Il y a eu la dissolution.
19:29Bon,
19:29le Front Républicain
19:30qui finalement empêche
19:31le Rassemblement National
19:32d'avoir une majorité relative
19:33ou absolue
19:35et en fait,
19:36deux ans après,
19:36ça se termine
19:37ou un an et demi après,
19:38ça se termine en
19:38bon ben finalement,
19:39on va faire quelque chose
19:40avec la gauche.
19:41C'est là où pour le coup,
19:41je ne vous rejoins pas,
19:42je suis désolé.
19:43La gauche n'est absolument
19:43pas majoritaire dans ce pays
19:44et surtout pas dans la tête des gens
19:45et en fait,
19:46on est en train de leur dire
19:47bon ben,
19:47à cause d'une énorme crise
19:49de risque de France à Pérou.
19:50Un dernier mot pour Yannir Chey,
19:51parce que je sais que vous devez partir.
19:52Simplement sur les mesures
19:53qui sont données,
19:54effectivement,
19:54les Français attendent aussi
19:56la prise en compte sociale
19:58et notamment
19:59sur les questions de fiscalité.
20:00Je pense que
20:00ce qu'on appelle
20:01la responsabilité
20:02en la matière
20:02et en l'espèce,
20:03là on le voit,
20:04l'irresponsabilité
20:04étant exécutif.
20:06Ce qui se passe
20:07en nous est irresponsable.
20:08Quand on a entre ses mains,
20:10sur ses épaules,
20:11un tel point de responsabilité
20:12que nous sommes,
20:13qu'on est président
20:13de la République
20:14ou Premier ministre,
20:14on ne se comporte pas
20:15avec une telle désinvolture.
20:16Premièrement.
20:17Deuxièmement,
20:19Gabriel Attal
20:20ferait bien de réfléchir
20:21avant de dire ce genre de propos
20:23parfois de sottises.
20:26Le Parlement,
20:27il est ce qu'il est certes,
20:28mais quand,
20:29au lendemain des élections,
20:30le président de la République
20:31prend les clés,
20:31les jette à la rivière
20:32en disant
20:32« Il n'y a plus rien à faire,
20:33je continue à gouverner
20:34comme avant »
20:34alors qu'il subit un désaveu.
20:36On peut interpréter ce désaveu,
20:37mais il subit un désaveu,
20:39le pays se trouve bloqué.
20:40Dans tous les pays,
20:41puisqu'il faisait référence
20:42aux démocraties normales,
20:43dans tous les pays normaux,
20:44les démocraties normales,
20:46on va chercher
20:47ceux qui sont arrivés en tête.
20:48En Espagne,
20:48quand ça ne marche pas,
20:49on va chercher le deuxième.
20:51Il n'a même pas essayé ça,
20:51ni la première fois,
20:52ni la deuxième fois.
20:53Il a une troisième chance.
20:54Le Front républicain,
20:54c'est bizarre,
20:55si on fait votre logique.
20:55Il a empêché un parti
20:57qui arrive en tête
20:58d'avoir le nombre des députés
20:59pour qu'il y a un truc du 2003.
21:01On est à l'Assemblée,
21:02et puisqu'il faut laisser
21:03l'Assemblée faire son travail,
21:06donner la possibilité
21:07à une autre solution
21:09que celle qui a essayé
21:10depuis huit ans,
21:11de conduire
21:12une autre politique fiscale.
21:14Si ça ne marche pas,
21:15on en tirera les conclusions,
21:16peut-être une solution
21:17ou que sais-je,
21:18mais il est possible
21:19que ça marche.
21:20Moi, je vous en fais le pari,
21:21parce que cette politique-là,
21:23qui consiste à prendre
21:24de l'argent,
21:25ou en tout cas aller rechercher
21:26des recettes fiscales nouvelles,
21:28elle est un peu plus intéressante
21:29que celle qui consiste
21:29à contrir la capacité
21:31d'intervention de l'État.
21:32Charles Sapin,
21:33est-ce que le président
21:34de la République,
21:35il est dans le déni aujourd'hui ?
21:36Dans le déni
21:37de ce qui se passe aujourd'hui,
21:39de l'état d'esprit du pays
21:42et de ce que les Français ressentent ?
21:45Si vous voulez,
21:46il était quand même...
21:47C'est une manœuvre,
21:48c'est un coup de poker.
21:49Ce matin, du côté des LR,
21:51on parlait d'un président
21:52qui joue à la roulette russe
21:53avec la France.
21:54Il en a conscience de ça,
21:57du degré d'énervement
21:58qui est fait monter dans le pays
21:59le chef de l'État ou pas ?
22:00Il en a conscience,
22:01mais que peut-il faire ?
22:02C'est-à-dire qu'on le voit
22:02depuis un an.
22:03Le président de la République
22:04est spectateur de la fin
22:06de son propre décénat
22:08et ce, depuis la dissolution.
22:11Si vous voulez,
22:12il n'a plus de majorité.
22:13Le dernier Premier ministre,
22:14il faut quand même le rappeler,
22:15s'est imposé à lui.
22:16Ce n'est pas lui
22:16qui l'a choisi.
22:17C'est suite,
22:18François Bayrou lui a tordi
22:19le bras pour s'installer
22:20à Matignon.
22:21Il n'a même plus
22:22cette prérogative.
22:23Donc, on voit...
22:24En tout cas,
22:25il ajoute
22:26ni dissolution,
22:27ni démission.
22:27Bien sûr.
22:28Il est condamné.
22:29Ni, ni, ni.
22:29En fait, on voit...
22:31Emmanuel Macron,
22:31aujourd'hui,
22:31c'est un président Buckingham.
22:33C'est-à-dire qu'il fait
22:35des choses symboliques,
22:38il fleurit les chrysanthèmes,
22:39voilà,
22:40et puis il a une représentation
22:41à l'international
22:42où il n'est pas très écouté
22:43parce qu'il est dans
22:44une situation de faible
22:44dans son pays
22:45au niveau national.
22:46Donc, là,
22:47le problème,
22:48c'est qu'Emmanuel Macron,
22:50en effet,
22:50comme vous l'avez dit,
22:51ne veut pas activer
22:53les deux seules cartes
22:53qui lui restent.
22:54C'est une nouvelle dissolution,
22:56mais c'est très problématique
22:57stratégiquement pour lui.
22:58Pourquoi ?
22:59Parce qu'une dissolution,
23:00très probablement,
23:01a des chances
23:02de mettre le rassemblement
23:03national au pouvoir.
23:04D'atomiser ce qui le reste
23:05comme trou.
23:05Avec Jordan Bardella
23:06à Matignon
23:07un an avant la présidentielle,
23:08ça veut dire qu'ils auront
23:10le temps de faire
23:10toutes les promesses
23:11qu'ils veulent,
23:11mais ils n'auront pas
23:12le temps d'avoir un bilan
23:13qu'on pourra leur opposer
23:14pendant la présidentielle.
23:15Ils peuvent être censurés aussi.
23:17Ça dépend après
23:18du sort des urnes.
23:20C'est-à-dire que
23:20s'ils s'installent à Matignon,
23:22c'est-à-dire qu'au moins,
23:22ils ont une majorité relative.
23:23Après, ça dépend
23:23de la taille de la majorité.
23:24Après, il y a une seconde carte
23:27qu'il peut abattre,
23:28mais ça résonne mal
23:30avec son tempérament,
23:31c'est celui de la démission.
23:32Parce qu'Emmanuel Macron,
23:33il ira jusqu'au bout.
23:36Et puis, il sait très bien
23:37que s'il démissionne,
23:38c'est la seule chose
23:39dont on se souviendra
23:40de son dessinat.
23:41Il y a une troisième hypothèse,
23:43mais je ne vois pas
23:45quel débouché politique
23:45elle offre institutionnellement.
23:47C'est la possibilité
23:47du référendum.
23:48C'est ce qu'avait réclamé
23:49François Bayrou.
23:50C'est-à-dire qu'il faut
23:51trouver la bonne question,
23:52il faut faire en sorte
23:52que ce ne soit pas
23:53un référendum
23:53pour ou contre
23:54la figure d'Emmanuel Macron.
23:55En tout cas,
23:56en tout état de cause,
23:57on vient de balayer
23:57pendant quelques minutes
23:58tous les scénarios possibles.
24:01On en revient
24:01à la même conclusion,
24:02c'est qu'à la fin,
24:03les Français se tourneront
24:05vers Emmanuel Macron
24:06pour dire
24:07c'est à vous maintenant
24:08de prendre une décision
24:09qui permette de sortir
24:09de l'impasse.
24:11Et ça,
24:11c'est ce que l'Elysée
24:11espérait avoir gagné
24:13en nommant François Bayrou.
24:14Plus de stabilité,
24:15quelques mois
24:16durant lesquels
24:16la pression ne serait pas
24:17sur les épaules
24:17du chef de l'État
24:18pour finir tranquillement
24:19son décès.
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