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  • il y a 3 mois
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00Suite de notre émission, nous sommes ancrés au cœur de la politique à moins d'une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale.
00:10Six jours précisément.
00:11Et François Bayrou, toujours Premier ministre, sera d'ailleurs demain matin l'invité d'Apolline de Malherbe à 8h30 en direct sur BFM TV et sur RMC.
00:20Invité exceptionnel, ça démarre même à 8h20.
00:23Aujourd'hui, le chef du gouvernement a continué les consultations des différents responsables politiques.
00:28Le président Macron a lui aussi pris le temps de déjeuner avec son Premier ministre et les différents représentants de ce qu'on appelle le camp gouvernemental.
00:36Mais écoutez ce que disait Marine Le Pen ce matin à l'issue de ses entretiens avec le locataire, toujours encore, de la rue de Varennes.
00:43Nous nous appelons, Jordan et moi-même, à une dissolution ultra rapide.
00:48Parce que la réalité, c'est qu'il faut que la nouvelle majorité issue de ces nouvelles élections puisse construire un budget
00:57pour que notre pays ait un budget.
01:00C'est ça en réalité la seule solution qui soit démocratique.
01:06Alors ensuite, François Bayrou, Marie, bonsoir.
01:09Bonsoir.
01:09François Bayrou a reçu les chefs de la droite, Bruno Rotaillot et Laurent Wauquiez,
01:14qui ont demandé à François Bayrou de revenir sur cette mesure très impopulaire,
01:18la suppression de ces deux jours fériés.
01:20Est-ce que François Bayrou, peut-être demain matin sur BFM TV, pourrait aller dans le sens des chefs de la droite ?
01:26Et on a entendu en direct sur BFM TV la prise de parole de Bruno Rotaillot et Laurent Wauquiez,
01:31qui ont finalement, dans leur déclaration, un peu vendu la mèche quant à ce rendez-vous demain matin face à Apolline de Malherbe,
01:37en suggérant qu'en effet, François Bayrou pourrait faire un geste supplémentaire.
01:41Il avait fait ce petit pas dimanche soir, face notamment à BFM TV et aux quatre autres chaînes d'information,
01:46en disant que ça pouvait être, un, sans difficulté.
01:50Va-t-il demain matin aller plus loin dans ces annonces ?
01:53Va-t-il passer à zéro, finalement ?
01:57Renoncer purement et simplement à cette mesure,
01:59qui, on le rappelle, rapporterait au budget 4 milliards d'euros, un peu plus, 4,2 milliards.
02:05Ça, c'est le chiffrage de l'entourage du Premier ministre.
02:09Une mesure particulièrement urtiquante.
02:11Un dernier sondage, début de semaine, 84% des Français y sont opposés.
02:14Donc, sans doute, sans doute, que le Premier ministre, ayant écouté ses partenaires de LR,
02:19particulièrement sévères, Agnès Évrenne, sur ces mesures,
02:23a-t-il envie de faire un geste, enjoint aussi par le Président de la République,
02:26qui l'a vu à midi et qui lui a dit, il faut de la stabilité, négocier avec tous,
02:31sauf LFI, sauf le RN.
02:33Et tous ont exprimé le fait que la dissolution n'était pas une solution.
02:37Parce que François Bayrou est en train de perdre le soutien de la droite.
02:40On sait qu'il y a, au sein du groupe LR à l'Assemblée nationale, des discussions.
02:44Certains députés disent, moi, je ne veux pas voter la confiance à François Bayrou.
02:48Alors, soit par l'abstention, soit par un vote contre.
02:51Vous le ressentez, vous, au sein des LR ?
02:53Oui, oui, oui, absolument.
02:54C'est vrai qu'à l'Assemblée nationale, beaucoup de députés, déjà, constatent l'impopularité de ce Premier ministre.
02:58Et s'il y a une dissolution, ils seront devant les Français dans quelques semaines.
03:02Et puis, par ailleurs, l'inaction.
03:05L'inaction, qu'a-t-il fait depuis neuf mois ?
03:07Donc, pour moi, la situation, en fait, elle est très simple aujourd'hui.
03:10Donc, vous êtes en train de lâcher François Bayrou ?
03:11Non, non.
03:12Attendez, on est d'accord sur le constat.
03:14Il faut, oui, sortir de la crise de la dette.
03:16Oui, il faut réduire les déficits publics.
03:18Mais la situation, elle est désormais très simple.
03:20C'est-à-dire que François Bayrou a choisi lui-même de se faire araquerie.
03:23Et donc, il est évident que le sujet, pour nous, ce n'est plus le 8 septembre.
03:26De toute façon, il devra faire ses valises, puisqu'il n'obtiendra pas la confiance.
03:28Donc, ça veut dire que les deux jours fériés, s'il revient dessus, ça ne change rien pour vous ?
03:33Ça ne change rien.
03:33C'est purement arithmétique, j'allais dire.
03:35Quand on additionne toute la gauche, le Rassemblement national et quelques voix, d'ailleurs, chez nous,
03:39on arrive à 350.
03:40Donc, le sujet, pour moi, ce n'est plus le 8 septembre, c'est le 9 septembre.
03:43Que va devenir notre pays ?
03:45Que va-t-il se passer en France ?
03:46Et c'est là où, ce que dit mon parti politique, l'ELR, c'est que, oui, il y a un constat qu'on partage.
03:52On est d'accord sur le diagnostic.
03:54En revanche, nous, désormais, à partir du 9 septembre, on va demander un contrat de gouvernement.
03:58Ce contrat de gouvernement, il faudra qu'il y ait des textes législatifs en face.
04:02Et dans ce texte législatif, en tout cas dans ce contrat de gouvernement, on aura quatre volets.
04:06Le premier, et bien tout simplement au prochain premier ministre.
04:10C'est-à-dire qu'on décidera de notre participation en fonction des conditions.
04:14– Et ça, c'est fini par une censure quand même.
04:16– Eh bien, mais attendez, là, ça n'a strictement rien d'air.
04:18Je pars du principe que le 8 septembre, de toute façon, François Bayrou va tomber.
04:21– Non, mais même si vous demandez un contrat de gouvernement par la suite,
04:23Laurent Wauquiez avait posé un contrat de gouvernement à l'été dernier,
04:28en disant à Emmanuel Macron, si vous nommez un premier ministre,
04:30voilà, nous, ce qu'on veut dans la liste.
04:32Et on a vu par la suite que ça a été quand même compliqué,
04:34qu'il a fallu renégocier avec les réformes sur la réindaction des retraites.
04:37Pour la non-censure, en tout cas, il faudra…
04:39– Mais alors, justement, c'est ce que je disais.
04:40– Ce matin, on a eu une réunion de groupe.
04:43Bruno Retailleau était là, les sénateurs étaient là,
04:46et on s'est dit, cette fois-ci, il n'est pas question d'appliquer
04:48une politique de gauche dans un pays qui est de droite.
04:51Et donc, sur la réduction des déficits, sur la maîtrise des comptes publics,
04:54sur le fait d'arrêter de ponctionner la poche des Français
04:56qui travaillent plutôt que ceux qui sont dans l'assistanat,
04:59sur les questions d'immigration et de sécurité,
05:00nous serons intransigeants et nous déciderons ensuite de notre participation.
05:03– On verra le 9 septembre.
05:04– En attendant, il y a des prises de parole assez spectaculaires
05:08et celle de Nicolas Sarkozy l'est dans le Figaro.
05:12Parce que Nicolas Sarkozy, il dit carrément…
05:14Arthur Merda, bonsoir, c'est vous qui l'avez rencontré.
05:16Il dit carrément, il faut une dissolution.
05:18– Absolument. En fait, Nicolas Sarkozy, c'est quelqu'un qui a une vision,
05:21qui essaie toujours de réfléchir à trois ou quatre coups d'avance.
05:24Il a un raisonnement qui est assez limpide.
05:26Il explique d'abord que François Bayrou va être censuré la semaine prochaine,
05:30lundi prochain, le 8 septembre.
05:31Ça, pour lui, c'est acquis.
05:33Il glisse d'ailleurs au passage que les Républicains
05:35auraient peut-être pu choisir de s'abstenir
05:37plutôt que d'annoncer tout de suite qu'il voterait
05:38pour la confiance à François Bayrou.
05:41Le message s'adresse à Bruno Rotaillot, notamment.
05:44Il dit ensuite qu'Emmanuel Macron aura la tendance habituelle
05:47qu'il essaie de se dire chercher un autre Premier ministre,
05:49en nommer un, tenter de construire une coalition,
05:51peut-être avec le PS, peut-être avec certains LR,
05:53que ça ne marchera à nouveau pas.
05:55Et que donc, il n'y aura qu'une seule solution,
05:57c'est son expression, la dissolution.
05:59Nicolas Sarkozy, il fait le pari, oui,
06:00qu'il y aura des élections législatives anticipées
06:02dès la fin de cette année 2025,
06:05avant le jour de l'an,
06:07et que ces élections peuvent conduire,
06:09et c'est là où c'est tout à fait intéressant
06:10ce que dit Nicolas Sarkozy,
06:12ces élections, ils ne croient pas au Front Républicain.
06:14Vous savez que le Front Républicain,
06:15c'est ce que l'on a appelé le barrage
06:16lors des précédentes élections législatives.
06:17Dans l'autre sondage Elab, d'ailleurs,
06:18les Français n'y croient plus non plus.
06:19Absolument, les Français, non seulement n'y croient plus,
06:21mais n'en veulent plus, surtout,
06:22dans le sondage Elab pour BFM TV,
06:24la Tribune dimanche.
06:25Donc, ce barrage que l'on a vu se mettre en place
06:28aux précédentes législatives,
06:29force est de constater qu'on est passé du barrage
06:31au blocage, et que ce barrage est en partie
06:34une explication...
06:34Donc, s'il n'y a pas de Front Républicain,
06:36c'est Jordan Bardella-Matillon.
06:37C'est ce que dit Nicolas Sarkozy.
06:38Absolument, ce que dit Nicolas Sarkozy,
06:40d'abord, c'est que l'URN est un parti
06:41qui a le droit de se présenter aux élections.
06:43Nicolas Sarkozy, il rappelle une chose très importante,
06:45c'est qu'on ne peut pas lui faire le procès
06:47d'être un marchepied du Front
06:48devenu Rassemblement National.
06:50Nicolas Sarkozy, sur les 25 dernières années,
06:52il n'y a que deux élections présidentielles
06:53où les Le Pen, père et fille,
06:55n'ont pas été au second tour.
06:56C'est 2007-2012.
06:58Quel est le point commun entre ces deux élections ?
07:00Nicolas Sarkozy, lui, était candidat.
07:01Donc, si vous voulez,
07:02il replace d'abord l'église au milieu du village.
07:03Parce que l'on peut l'accuser
07:04de faire campagne pour Jordan Bardella.
07:06Absolument.
07:06Il l'a reçu, d'ailleurs.
07:07Début juillet.
07:08Il l'a reçu début juillet.
07:09Il s'en défend.
07:10Il est très observé.
07:11Vous avez raison.
07:11Et d'ailleurs, Nicolas Sarkozy ne s'en cache pas.
07:13Il a même, d'ailleurs, contribué
07:15à le rendre public, ce rendez-vous.
07:16Parce que Nicolas Sarkozy,
07:17c'est un animal de la vie politique.
07:19C'est quelqu'un qui est curieux.
07:20Il voit bien qu'il y a ce phénomène Bardella.
07:22D'ailleurs, il a aussi rencontré Gabriel Attal
07:24à plusieurs reprises, je peux vous le dire.
07:26Parce que Nicolas Sarkozy,
07:27il considère aujourd'hui,
07:28il appelle d'ailleurs,
07:29en même temps dans cet entretien au Figaro,
07:30à une primaire de la droite et du centre.
07:32La droite et du centre, pour lui,
07:33ça va de Gabriel Attal à Laurent Wauquiez.
07:34Donc, vous voyez que Nicolas Sarkozy,
07:36il n'est pas devenu un agent infiltré
07:37du Front de l'Union Rassemblement National.
07:39En revanche, il considère qu'en l'absence
07:41de Front républicain,
07:42en cas de nouvelle législative,
07:44oui, il y aura une majorité,
07:45qu'elle ne sera sans doute pas absolue,
07:47qu'elle sera très probablement relative
07:48et qu'elle sera, selon toute ressemblance,
07:50celle du Rassemblement National.
07:51En revanche, Nicolas Sarkozy
07:52ne demande pas la démission
07:53d'Emmanuel Macron,
07:54contrairement à une Valérie Pécresse, par exemple.
07:56Absolument.
07:56Il clarifie les choses.
07:58Il a une vision.
07:59Il met aussi quelques goûts de griffe
08:00à Arthur Oberda.
08:01Il sait très bien faire ça.
08:03Mais sur la démission,
08:03il le dit, il est très clair.
08:05Emmanuel Macron doit pouvoir aller
08:06au bout du mandat
08:07que lui ont confié les Français.
08:08C'est la République,
08:09elle a des règles,
08:10il convient de les respecter,
08:11considérant qu'une démission interviendrait,
08:13pourrait faire jurisprudence
08:14sur des mandats prochains.
08:16Juste, parenthèse,
08:17Mathieu Vallée est là.
08:18Cette interview de Nicolas Sarkozy,
08:21d'une possible, pardonnez-moi.
08:23Il reste des interviews de Jordan Bardella
08:23samedi que vous avez fait.
08:25Sans doute, peut-être.
08:26Mais a fait très plaisir
08:27dans le rang du Rassemblement National.
08:28Très clair.
08:28Là, vous savourez, là.
08:29Vous dites Nicolas Sarkozy nous a rejoint.
08:32Il est des nôtres.
08:32Il demande une dissolution
08:33et il se dit, pourquoi pas Bardella Matignon ?
08:36D'abord, je ne suis pas dans la série Franks, en fait.
08:38Je ne suis pas là pour me délecter
08:40des déclarations des uns des autres.
08:41Juste, quelque chose qui m'a chagriné,
08:43c'est que ni les électeurs du Rassemblement National,
08:44d'ailleurs, ni de la France Insoumise,
08:46que je combat toutes mes forces,
08:47ne sont des pouilleux,
08:48ne sont des parias.
08:49Donc, on doit négocier
08:50avec tous les représentants
08:51des forces de la nation.
08:52C'est pas ce que dit Emmanuel Macron.
08:52Il l'a dit lors de ses entretiens à l'Elysée.
08:55C'est un participant qui le rapporte.
08:57Il a dit, il faut négocier avec le PS,
09:00avec le groupe Liotte,
09:01qui est un groupe assez influent,
09:02pas très important, mais assez influent,
09:04mais surtout pas avec les Insoumis et l'ERN.
09:06Emmanuel Macron, il ferait mieux
09:07d'apprendre à gérer le pays
09:08plutôt que d'apprendre à gérer les partis politiques.
09:10Donc, ce que je veux dire,
09:11c'est que ce n'est pas lui
09:11qui choisit les partis politiques,
09:12c'est les Français.
09:13Et Marine Le Pen,
09:14elle est la présidente
09:15du premier groupe d'opposition nationale.
09:16Jordan Bardella,
09:17dont je suis député européen,
09:18est le premier président
09:20du premier groupe d'opposition
09:21au Parlement européen.
09:22Voilà.
09:22Donc, simplement,
09:24on est aussi là
09:25pour représenter nos électeurs,
09:26nos 11 000 électeurs.
09:27Et d'ailleurs,
09:29vous parlez de Nicolas Sarkozy,
09:30mais moi, je m'adresse à Agnès Évrin.
09:31Vous nous dites
09:32que Bruno Rétailleau
09:33est allé à Beauvau,
09:34puisqu'on parle de lui.
09:35Moi, je ne suis pas obsédé
09:35par Bruno Rétailleau,
09:36mais vous dites
09:36qu'il est allé là-bas
09:37pour sauver la place Beauvau
09:40de l'extrême-gauche
09:41ou pour éviter qu'on ait Bruno
09:42plutôt qu'Hugo
09:42vers l'Alicis à Beauvau.
09:44Non, mais si vous n'aviez pas
09:45fait vos castors
09:45à faire des barrages à deux balles
09:46contre nous,
09:47vous n'auriez pas dû
09:48être obligés de rejoindre
09:49la Macronie.
09:50Je vous ai séparé,
09:51je vous laisse pas.
09:51Et donc,
09:52si vous avez fait
09:53comme Éric Sotty,
09:54si vous avez eu son courage,
09:55vous auriez rejoint
09:55le Rassemblement National,
09:56nous aurions fait
09:56un grand parti patriotique
09:58que Marine Le Pen
09:58et Jordan Bardella
09:59appellent de leurs voeux.
10:00Et là, nous aurions pesé
10:01et là, nous aurions pu
10:02mettre en place...
10:02Vous pourriez gouverner
10:02avec Bardella ?
10:03Attendez, je termine juste ça,
10:04M. Truchot.
10:05On aurait pu là faire
10:06une vraie politique patriotique
10:08et pas faire un budget
10:09qui n'était pas de droite
10:09de Michel Barnier
10:10qui l'emmenait à la censure
10:11et un budget
10:11dont on ne sait pas
10:12quoi, M. Vérouge.
10:12Si Jordan Bardella
10:13arrive à Matignon,
10:14si on prend le scénario
10:15de Nicolas Sarkozy,
10:17donc dissolution,
10:18le RN obtient une majorité,
10:19peut-être pas absolue,
10:20mais en tout cas
10:20suffisamment importante
10:21pour exiger Matignon.
10:23Est-ce que la droite
10:24pourrait gouverner
10:25avec Jordan Bardella
10:26comme vous avez gouverné
10:27avec François Bayrou
10:28jusqu'à présent ?
10:28Non, je vais vous dire pourquoi.
10:30Il y a la différence
10:30entre Bardella et Bayrou ?
10:32Moi, je ne me place pas
10:32du tout sur le point de vue
10:34des valeurs.
10:35Je respecte le Rassemblement
10:36National.
10:36Je respecte aussi,
10:37c'est le premier groupe
10:38d'opposition de l'Assemblée.
10:39Donc, je respecte.
10:40En revanche,
10:41sur le plan de l'économie,
10:42pour moi,
10:43si demain le Rassemblement
10:44National arrive au pouvoir,
10:45on aurait le FMI
10:45parce que c'est l'explosion
10:46des dépenses publiques
10:48avec moins de travail.
10:48Vous avez voté contre le RSA
10:50avec une contrepartie
10:50de 15 heures d'activité.
10:52Donc, nous considérons
10:52que c'est du point de vue économique
10:53qu'ils font en fait
10:54du social-étatisme.
10:55Vous n'êtes pas compatible
10:56avec le RN sur le plan économique.
10:58Mais parce que la situation
10:59exige un regard de lucidité.
11:01Sur le reste,
11:02vous préférez
11:03que le reste,
11:04sur le reste,
11:04je le redis.
11:05Vous préférez gouverner
11:06avec M. Macron
11:07qui a plus de 1200 milliards
11:08de dettes
11:09plutôt qu'avec notre parti
11:09qui avait arrêté des législatives.
11:11Vous avez refusé la réforme
11:11de la tête, M. Valéa.
11:13On l'a combattu.
11:14Vous l'avez combattu.
11:15Les 1000 milliards.
11:17Je le redis.
11:19Moi, je considère
11:20aujourd'hui,
11:22c'est un problème économique.
11:23Ils ont pioché
11:24leur programme économique
11:25sur le site
11:25de la France Insoumise.
11:27Donc, ça, c'est non.
11:28Et puis, par ailleurs,
11:29on l'a bien eu au législatif.
11:30Vous n'êtes pas prêts.
11:31Quand on voit
11:31qu'au deuxième tour,
11:33ils ont eu un candidat
11:34qui était...
11:34On va écouter Gabriel Attal
11:35qui sort à l'instant
11:36de son rendez-vous
11:36avec le Premier ministre.
11:38Avec Stéphanie Riste
11:40et David Amiel,
11:41nous venons nous entretenir
11:42avec le Premier ministre
11:44dans le cadre
11:44des consultations
11:45qu'il mène
11:45en vue du vote
11:46qui se tiendra
11:47le 8 septembre prochain.
11:50Nous avons eu l'occasion
11:51de lui redire
11:52ce que nous disons
11:52depuis maintenant
11:53plusieurs jours
11:54depuis l'annonce
11:55de ce vote.
11:57Pour nous,
11:58la date majeure
11:59pour notre pays,
12:00c'est le 31 décembre,
12:01date à laquelle
12:01nous voulons
12:02que la France dispose
12:03d'un budget
12:03pour l'année 2026.
12:05On veut que la France
12:06ait un budget
12:07pour l'année prochaine,
12:08pas pour nous,
12:09pas pour les politiques,
12:10les députés,
12:11mais pour les Français
12:11eux-mêmes,
12:12pour nos entreprises
12:13qui évidemment
12:13ont besoin
12:14d'avoir de la visibilité
12:15et de savoir
12:16dans quel cadre
12:16juridique, fiscal
12:18elles se trouveront
12:19l'année prochaine.
12:20Pour les Français évidemment
12:21qui ont envie
12:21de savoir
12:22dans quel service public
12:23on va continuer
12:24à investir,
12:25où est-ce qu'on va faire
12:25des économies
12:26et puis pour la crédibilité
12:27de notre pays
12:28qui évidemment
12:28doit pouvoir être doté
12:30d'un budget
12:30d'ici à la fin de l'année.
12:32Et donc la question
12:33qui est posée
12:33le 8 septembre,
12:34c'est est-ce qu'on considère
12:35que faire chuter
12:36le gouvernement
12:37facilite l'adoption
12:39d'un budget
12:39d'ici à la fin de l'année ?
12:40Pour nous la réponse
12:41est non
12:41et pour ces raisons-là
12:43évidemment
12:43nous ne voterons pas
12:44pour faire chuter
12:46le gouvernement
12:46ce qui ne veut pas dire
12:47que nous sommes d'accord
12:48en tout point
12:49avec le budget
12:50qui a été présenté.
12:51D'ailleurs
12:51on a été clair
12:52dès le mois de juillet
12:53sur le fait
12:54que nous partageons
12:55l'ambition de réduction
12:56des déficits
12:57c'est-à-dire
12:57le volume d'économie
12:58qui est annoncé
12:59mais que sur certaines mesures
13:00nous avons un désaccord
13:01je pense par exemple
13:02à la question
13:03des jours fériés
13:03sans rémunération supplémentaire
13:05on a été que le mois de juillet
13:06sur le fait
13:07qu'on considère
13:07que tout travail
13:08mérite salaire
13:09et que si on demande
13:10à des français
13:10de travailler plus
13:11il faut qu'ils gagnent plus
13:12et on a été clair
13:13sur le fait
13:13qu'on voulait faire
13:13des propositions alternatives
13:15pour trouver des économies ailleurs
13:16que sur les jours fériés
13:18des français qui travaillent
13:19mais pour pouvoir trouver
13:20ces alternatives
13:21pour pouvoir engager
13:22la discussion
13:22il faut quand même
13:23qu'il y ait un gouvernement
13:24une proposition de budget
13:25et c'est la raison
13:26pour laquelle
13:27notre position
13:29ne change pas
13:29sur le vote du 8
13:31et nous ce que nous souhaitons
13:31c'est évidemment
13:32pouvoir travailler
13:33avec les autres forces politiques
13:35de l'Assemblée nationale
13:36on a une Assemblée
13:38qui est inédite
13:39dans l'histoire
13:40de notre pays
13:41parce qu'elle est totalement
13:41éclatée
13:42et qu'il n'y a pas
13:42de majorité absolue
13:44voire même
13:44de majorité relative
13:45donc elle est inédite
13:46dans l'histoire
13:47de notre pays
13:47mais elle est loin
13:49d'être inédite
13:49dans l'Union Européenne
13:50puisque chez la quasi-totalité
13:52de nos voisins
13:52ils ont un Parlement
13:53qui ressemble assez
13:54au Parlement
13:55que nous avons
13:56c'est-à-dire
13:56différents partis politiques
13:58qui se sont parfois opposés
13:59et souvent opposés
14:00aux élections
14:00et aucun n'a la majorité
14:02et pourtant
14:03ils arrivent
14:04en travaillant
14:06à forger du compromis
14:07et donc
14:07j'ai lancé un appel
14:09la semaine dernière
14:10à l'occasion d'un débat
14:10qui avait eu lieu
14:11avec
14:11la quasi-totalité
14:15des formations politiques
14:15représentées à l'Assemblée
14:17avec les chefs de partis
14:18j'avais lancé un appel
14:19à ce qu'on puisse se revoir
14:20indépendamment
14:21des invitations
14:21qui nous étaient faites
14:22par d'autres
14:23donc je réitère cet appel
14:24je pense que
14:25quel que soit d'ailleurs
14:26l'issue du 8 septembre
14:28on doit impérativement
14:29se mettre autour de la table
14:31avec les forces politiques
14:32qui sont prêtes
14:32à travailler
14:34à un compromis
14:35qui serait nécessairement
14:36pas satisfaisant
14:38pour tout
14:38enfin pour tout le monde
14:39mais qui permettrait au moins
14:41de doter la France
14:42d'un budget
14:42et de donner de la visibilité
14:43à nos acteurs économiques
14:44et aux français
14:44pour l'année qui vienne
14:45parmi ces propositions
14:48faites par vos concurrents
14:49vous pouvez nous répondre
14:50de l'assurance chômage
14:51avec un changement
14:52au niveau des retours
14:53pour l'assurance chômage
14:53vous êtes favorable
14:54pour rentrer dans les discussions
14:56mesure par mesure
14:57typiquement
14:58c'est le débat
14:59et la discussion
14:59qu'on doit avoir
15:00avec les différentes forces politiques
15:01maintenant si vous me demandez
15:02si je suis favorable
15:03à une réforme
15:04de l'assurance chômage
15:04je vous rappellerai
15:05que j'ai proposé
15:07une réforme
15:07de l'assurance chômage
15:08quand j'étais
15:09Premier ministre
15:10une réforme
15:11à laquelle on avait travaillé
15:12avec Catherine Vautrin
15:13elle a été interrompue
15:14par la dissolution
15:15depuis on a proposé
15:17et on a poussé
15:18avec notre groupe
15:19Stéphanie Ries
15:19notamment a été
15:20très à la manœuvre
15:21puisqu'elle est en charge
15:22du PLFSS et des comptes sociaux
15:24au sein de notre groupe
15:25David Amiel également
15:26j'ai plaidé pour que cette réforme
15:27puisse être concrétisée
15:29depuis plus d'un an
15:30sans succès jusqu'à maintenant
15:31je me réjouis
15:32que le gouvernement
15:34ait décidé de reprendre
15:35cette réforme
15:36maintenant elle peut évidemment
15:37être enrichie
15:38ça fait partie des discussions
15:39qu'on doit pouvoir avoir
15:40avec des forces politiques
15:42représentées à l'Assemblée Nationale
15:43Gabriel Attal
15:45l'ancien Premier ministre
15:47ancien ministre
15:48de l'Église Christian
15:49qui était à la tête de Renaissance
15:50qui vient de prendre la parole
15:51il faut chercher le compromis
15:52ça paraît compliqué quand même
15:53et difficile Mathieu Lefebvre
15:54c'est compliqué et difficile
15:55mais c'est indispensable
15:56à la stabilité du pays
15:57il faut casser la spirale
15:59de l'instabilité
15:59dans notre pays
16:00à tout prix
16:01je pense que le président
16:02de la République
16:03a raison de ne pas vouloir
16:04travailler évidemment
16:05ni avec l'Assemblée Nationale
16:07il veut travailler avec le parti socialiste
16:09et le PS
16:09ne votera pas la confiance
16:11c'est arithmétique
16:12il le faut
16:13le PS lui ne demande
16:16ni une dissolution
16:16ni la démission
16:17du président de la République
16:18c'est bien la preuve
16:19qu'il n'est pas
16:19dans ses considérations
16:20politiciennes
16:21le PS ne veut pas
16:22du plan Bayrou
16:23et de la France insoumise
16:24et moi je pense
16:24qu'on ne peut pas discuter
16:26avec des gens
16:26qui ont des considérations
16:27politiques
16:28la question du budget
16:29et de la dette
16:29n'intéresse ni Mme Le Pen
16:31ni M. Mélenchon
16:31vous avez peur de revenir aux yeux
16:32M. Lefebvre
16:33M. Valach
16:35j'ai peur de rien du tout
16:35mais ce qui m'intéresse
16:36dans la vie
16:37c'est de trouver un budget
16:37pour le pays
16:38c'est pas des considérations
16:39politiciennes
16:40on va trouver un chemin
16:41et il faut évidemment
16:42travailler avec le parti social
16:43Arthur Bernard
16:43vous y a ajouté quelque chose
16:44d'abord arithmétiquement
16:45je n'arrive pas à comprendre
16:46le raisonnement
16:47qui est celui du bloc central
16:48depuis une dizaine de jours
16:49selon lequel il faut absolument
16:50aller décrocher le PS
16:52du reste de la gauche
16:53je ne comprends pas ce raisonnement
16:54le PS aujourd'hui
16:56c'est une grosse soixantaine
16:57de députés
16:58environ 66
16:59corrigez-moi si je me trompe
17:00LR c'est une petite cinquantaine
17:01à l'Assemblée nationale
17:02je suis à côté d'une sénatrice LR
17:04ou une grosse quarantaine
17:05disons
17:05donc entre une grosse soixantaine
17:07une grosse quarantaine
17:08d'abord ce sont un jeu
17:09un jeu à somme nulle
17:10ce que vous allez chercher au PS
17:12vous le perdez à droite
17:13mais ensuite pardon
17:14quand bien même
17:14et je termine d'un mot
17:15quand bien même
17:16je ne vois pas quel
17:17en quoi par exemple
17:18prenons l'exemple de lundi
17:208 septembre
17:20vote de confiance
17:21le PS ne votera jamais
17:23pour la confiance à François Bayrou
17:24donc c'est un leurre
17:25que de faire croire
17:26c'est un leurre
17:27mais ils l'ont déjà fait
17:28la fois précédente
17:29mais vous pouvez aussi
17:29aller chercher l'abstention
17:30du Rassemblement National
17:31ils ne cherchent pas
17:32à faire passer un budget
17:33le Rassemblement National
17:34ils cherchent à la démission
17:35du président de la République
17:36les intérêts politiques
17:37passent
17:38les intérêts politiques
17:39au Rassemblement National
17:40passent avant
17:41les intérêts du pays
17:41c'est l'intérêt du peuple français
17:42vous avez votre langue
17:43qui est terminée
17:45merci d'avoir été avec nous
17:47pour faire le point
17:48sur les différentes discussions
17:49et interventions
17:49qu'il y a pu y avoir aujourd'hui
17:50mais il est difficile
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