Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 mois
Ce lundi 25 août, dans sa chronique USA Today, John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud & Cie, s'est penché sur ce qu'il reste à Jackson Hole après la hausse des marchés vendredi, la publication des résultats de Nvidia mercredi, et la forte baisse du secteur de l'éolien, et la participation de près de 10 % de l’État américain chez Intel. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer sur BFM Business.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00C'est Wall Street qui est en train de parler.
00:04C'est la cloche, 15h30 ici à Paris, en direct.
00:07Il est 9h30 là-bas aux Etats-Unis, à New York, sur la côte est américaine.
00:10Notre Dream Team en place, bien sûr, John Plassard.
00:12Bonjour John.
00:14Bonjour messieurs.
00:15Bienvenue John, welcome back.
00:17On est ravis de vous retrouver à bord de BFM Bourse pour une nouvelle saison.
00:20Associé, responsable de la stratégie d'investissement de Cité Gestion.
00:24Vous nous direz dans un instant ce qu'il faut attendre d'NVIDIA,
00:26qui publiera notamment ces...
00:27Dans un instant, d'abord donc, Wall Street est en train d'ouvrir.
00:29Antoine, comment ça se passe ?
00:31C'est la baisse qui domine avec moins 0,14% pour le Nasdaq, 21 465 points,
00:36moins 0,24 pour le Dow Jones, 45 532 et moins 0,19 pour le S&P 500, 6 454 points.
00:45Du côté européen, donc un CAC 40 plutôt en baisse, moins 0,45%, 7 934 points.
00:50Mais on a quand même un segment tech qui surperforme l'ensemble du marché.
00:54Leur Next Tech Leaders gagne 0,29%.
00:56Et puis un chiffre qu'il va falloir garder vraiment à l'œil toute l'après-midi,
01:01c'est le rendement du 10 ans français.
01:04On a quand même gagné 6 ou 7 points de base depuis le début de la journée.
01:08On est à 3,48 avec un risque de frottement du côté des 3,5.
01:12Donc on sent que ça se tend sur l'ensemble des rendements obligataires européens.
01:15D'ailleurs, puisque si on regarde l'Italie, à laquelle on se compare assez souvent en ce moment,
01:19on est à 3,59. Mais globalement, voilà, on a une tension générale sur les taux d'intérêt
01:24qui pourrait nous poser 2, 3 problèmes si on atteint et qu'on dépasse les 3,5.
01:28Et c'est dans ce contexte qu'on suivra la conférence de presse aussi de François Bayrou
01:31qui doit s'exprimer, s'expliquer sur les économies.
01:3444 milliards d'euros d'économies à trouver dans le prochain budget.
01:37Il tiendra une conférence de presse.
01:38On vous fera part, bien sûr, au fur et à mesure des différentes annonces,
01:41peut-être des surprises à venir.
01:42Et tout à l'heure, à 18h, édition spéciale consacrée au budget avec Edwige Chevrillon.
01:46C'est vrai qu'il va s'exprimer, François Bayrou, dans un contexte de tensions sur les taux français.
01:51Aux États-Unis, John, on vous retrouve pour ce premier USA Today de la saison.
01:55Ravi de vous retrouver. Wall Street vient d'ouvrir en baisse.
01:57Que faudra-t-il particulièrement suivre cette semaine, John ?
02:02Une très grosse semaine, Guillaume, avec demain les commandes de biens durables.
02:07Mercredi, on a certaines statistiques sur l'immobilier américain.
02:10Je rappelle quand même que les prix de l'immobilier américain dans certaines régions
02:14sont revenus à des plus hauts historiques.
02:16Et puis, mercredi, on a la publication des résultats de Nvidia.
02:21Jeudi, révision de la croissance américaine du deuxième trimestre.
02:27On devrait être aux alentours de 3 %, donc toujours très bien.
02:33Et vendredi, c'est aussi l'autre rendez-vous de la semaine.
02:37C'est le PCE, c'est l'inflation, c'est la jauge préférée de la réserve fédérale américaine.
02:44Et on attend sur le corps, où on exclut l'énergie et la nourriture,
02:50on attend une légère réaccélération, passage de 2,8 à 2,9%.
02:57Donc, on s'éloigne toujours un peu plus de ce mandat de la Fed qui est de 2%.
03:02Et c'est dans ce contexte qu'on est un peu surpris de voir le marché déjà reculer après la hausse de vendredi.
03:07Vendredi, justement, à Jackson Hole, Jérôme Powell en trouve, on va le dire comme ça,
03:11la porte à des baisses de taux, ça a propulsé Wall Street,
03:13et puis ça repart déjà à la baisse aujourd'hui.
03:15Que reste-t-il de Jackson Hole trois jours après, John ?
03:19Écoutez, de l'euphorie, bien évidemment, vendredi, et puis la réflexion durant le week-end.
03:26On s'est dit que c'était quand même bizarre qu'on le veuille ou non,
03:29même si on apprécie que la Réserve fédérale américaine baisse ses taux,
03:33on se dit que c'est quand même bizarre que Jérôme Powell, comme on l'a dit avant,
03:39annonce une baisse de taux alors que vous avez des anticipations de hausse de l'inflation,
03:44vous avez des anticipations de hausse du taux de chômage,
03:48vous avez les prix à la production qui ont été publiés il y a deux semaines
03:52qui littéralement explosent, vous avez une dette qui monte,
03:57vous avez une masse monétaire qui monte, vous avez les indices boursiers au plus haut,
04:02le Bitcoin l'or, et on se dit, dans cet environnement quand même assez spécial,
04:08eh bien la Réserve fédérale américaine décide,
04:12enfin c'est dans les mots de Jérôme Powell, décide de baisser les taux.
04:16Alors ici, vous avez eu ce week-end une digestion de la part des investisseurs
04:21et digestion qui se poursuit, c'était assez indigaste, je dirais ce qui s'est passé vendredi,
04:27et digestion qui nous laisse penser que potentiellement,
04:31même si on est content qu'il y ait une baisse de taux,
04:34ça pourrait être une erreur de politique monétaire,
04:37et je vous rappelle quand même, Guillaume, que c'est la pire des choses pour les marchés.
04:40Antoine ?
04:42Une erreur de politique monétaire, peut-être, on a suffisamment reproché,
04:46enfin notamment Donald Trump, suffisamment reproché à Jérôme Powell
04:51de ne pas avoir agi assez vite,
04:53« always late », il dit, mais ça pourrait être aussi un signal au marché
04:57comme quoi ça commence à craquer du côté de Jérôme Powell face à la pression politique,
05:03qui est en plus sourdi par l'administration américaine,
05:06qui n'arrête pas de jouer les dissensions au sein du Conseil,
05:10quitte à menacer de virer les uns, les autres, etc.,
05:13donc qui aurait une sorte de craquage en règle de Jérôme Powell,
05:16malgré des indicateurs qui ne se prêtent pas franchement à une baisse de taux,
05:20même si, oui, il y a quand même quelques signes de ralentissement
05:23qui restent préoccupants du côté de l'économie américaine.
05:26Oui, et c'est vrai que si les marchés repartent un peu à la baisse,
05:28les anticipations de baisse de taux restent là.
05:30Pour septembre, l'outil FedWatch, qu'on regarde de très près chaque jour,
05:33eh bien, on est toujours à 83% de probabilité de baisse de taux dès le mois de septembre,
05:37d'à part de la Fed, c'est ce qu'indique l'outil FedWatch,
05:39donc le marché continue de parier sur cette baisse de taux le mois prochain.
05:43On suivra aussi, alors vous nous le disiez juste d'un mot, John,
05:45on peut en parler rapidement, Nvidia qui publiera mercredi soir ses résultats,
05:50Nvidia qui représente 8% de la capitalisation totale du S&P,
05:54jamais une entreprise n'avait valu, n'avait représenté autant au sein du S&P,
05:58c'est la première fois que ça arrive,
05:59et est-ce que ça met en danger le S&P ? Est-ce que tout va jouer ?
06:02Est-ce que Nvidia, à travers sa publication,
06:05fera toute la pluie et le beau temps de l'indice américain pour la suite mercredi soir ?
06:09Oui, la réponse est claire, c'est oui.
06:11En tout cas, sur le court terme,
06:12imaginez que Nvidia ne réponde pas du tout aux attentes
06:17ou envoie un message un peu prudent pour le reste de l'année,
06:20eh bien, le S&P 500, bien évidemment, va avoir une correction assez nette.
06:26Maintenant, est-ce que c'est la fin, si le message est prudent,
06:30de l'intelligence artificielle ?
06:32Absolument pas du tout, puisqu'on voit que de plus en plus,
06:35vous avez des entreprises qui investissent et qui mettent de l'argent sur les CAPEC,
06:40c'est-à-dire l'investissement dans l'intelligence artificielle,
06:43et on voit qu'on a pas mal d'entreprises qui en bénéficient.
06:46Alors, est-ce qu'il faut une nouvelle fois, c'est peut-être le thème de la journée,
06:50qu'il y ait une digestion, une consolidation sur le secteur de la tech,
06:54et souhaiter potentiellement que Nvidia baisse un peu pour pouvoir revenir dedans ?
06:59La réponse est aussi oui, mais on va avoir un message très important
07:03sur les acteurs de l'intelligence artificielle
07:06et aussi sur la capacité des entreprises à continuer
07:10avec cette croissance exponentielle des bénéfices qu'on a,
07:15qui justifie d'une certaine manière une valorisation beaucoup trop élevée.
07:20Oui, ce titre Nvidia, donc, qui représente 8% du S&P désormais,
07:23davantage que n'importe quelle action depuis 1981 ?
07:27On va donner un exemple, là.
07:28Pendant la bulle Internet, la capitalisation de Microsoft ou de General Electric
07:31n'a jamais dépassé 4% du S&P,
07:33et Apple, lui, avait atteint 7% du S&P en 2023.
07:37Il y a deux ans, 7%.
07:38Ben, la Nvidia, c'est 8%.
07:39Ce titre Nvidia, Antoine, pèse à lui seul plus
07:42que l'ensemble du marché japonais désormais.
07:44Oui, ce n'est pas étonnant, et les analystes en veulent encore.
07:49Il y a encore Watt Bush qui vient de relever ses objectifs de cours.
07:54Ben aussi, on est au-delà des 200 dollars.
07:56Ils disent que c'est le seul acteur sur lequel il faut miser en termes d'IA.
08:01Bon, quand on en arrive à une telle surpondération,
08:05à un tel phénomène de surpondération,
08:07ça incite à la prudence,
08:08et particulièrement à quelques jours de la publication des résultats.
08:11ça risque de beaucoup secouer le marché,
08:13parce qu'il y a encore quelques jours,
08:16on avait quand même des cadors de l'industrie de l'IA,
08:20en tant que tel, ceux qui ont la main dans le cambouis,
08:22les Sam Altman, etc.,
08:23qui commencent à dire que les valorisations deviennent extrêmement, extrêmement élevées,
08:28et sans doute avec à la clé la formation d'une bulle
08:31qui peut éclater sans crier gare.
08:34Oui, effectivement.
08:35L'actu en direct, effectivement.
08:37Les marchés, ça vit, ça vibre,
08:39et on le vit aussi au cœur de BFN Bourges chaque jour.
08:40Alors, Wall Street, oui, est en petite baisse,
08:41mais on suit particulièrement cet après-midi Kering,
08:43parce que figurez-vous que Kering fait savoir,
08:45la famille Pinault fait savoir qu'elle explore toutes les options pour Puma,
08:49en incluant une possible vente de Puma, figurez-vous.
08:52La famille Pinault est en train d'étudier,
08:53pourquoi pas, une vente à venir de Puma.
08:55On en reparlera dans la suite de BFN Bourse, bien évidemment,
08:57puis on pourra rebondir avec l'ensemble de nos experts.
08:59Il y a un autre secteur qui est en alerte aujourd'hui,
09:01c'est le secteur jaune de l'éolien.
09:03Alors ici, en Europe, Orsted, notamment, perd 18%.
09:05Et l'explication, elle est à trouver aux États-Unis, en l'occurrence.
09:09Oui, vous l'avez dit en introduction, Guillaume,
09:12c'est le fait que l'administration de Trump décide de stopper brutalement
09:17le projet qui s'appelait Revolution Wind,
09:20qui s'appelle Revolution Wind d'Orstrait.
09:23Le message politique, il est extrêmement clair.
09:26Il faut, pour l'administration de Trump,
09:29se focaliser sur les énergies stratégiques,
09:32c'est-à-dire sur le gaz de schiste, par exemple.
09:36Et ce qui est intéressant de noter, ou dramatique, c'est selon,
09:39c'est que là, on parle de l'éolien,
09:41mais en parallèle, vous avez le département de l'agriculture américaine
09:46qui a annoncé la fin des subventions pour des projets solaires et éoliens
09:52sur les terres agricoles,
09:54puisqu'ils sont accusés d'accroître les pressions foncières.
09:59Donc, on voit ici que sur le secteur qui était déjà à la casse,
10:04on peut dire, en termes de niveau boursier,
10:08eh bien, ça se poursuit.
10:10On voit qu'il n'y a absolument aucun rebond ici
10:12et qu'en plus, on a en face la concurrence des Chinois
10:16qui cassent littéralement les prix.
10:18Donc, ce n'est pas un bon moment.
10:20Et il y a, sans jeu, mauvais jeu de mots, Guillaume,
10:24il y a des vents contraires qui sont extrêmement forts.
10:27C'est le moins qu'on puisse dire.
10:28Orsted perd donc 18% en ce moment à la bourse de Copenhague.
10:31C'est l'interventionnisme de l'administration Trump
10:33qui pèse contre les éoliennes
10:35et en revanche qui pousse Intel,
10:37parce que cet interventionnisme, pour le coup,
10:39il est favorable au titre Intel.
10:40Pourquoi ? Parce que donc l'État fédéral américain
10:42va acquérir quasiment 10% d'Intel.
10:45Figurez-vous, le titre avait gagné 5% vendredi
10:47et Intel progresse encore aujourd'hui de quasiment 2%, John ?
10:50Il faut sauver le soldat Intel.
10:54C'est le message de Donald Trump qui est assez simple.
10:57Ils veulent avoir leur champion,
10:58même s'ils sont en retard sur les Asiatiques
11:01et puis sur certaines fonctionnalités de Nvidia.
11:04Eh bien, il faut sauver le soldat Intel.
11:07Vous l'avez dit, une participation de près de 10% dans Intel,
11:12c'est près de 9 milliards de dollars.
11:15La semaine passée, on a entendu que SoftBank,
11:17le président américain avait tordu le bras du CEO de SoftBank
11:23en lui disant, il faut que tu investisses 2 milliards de dollars dans Intel.
11:28Donc, est-ce que c'est une bonne nouvelle ?
11:30Alors, oui, parce qu'on a l'impression qu'Intel ne fera pas faillite,
11:33mais d'un autre côté, on a l'impression
11:35qu'elle n'est plus du tout indépendante.
11:39Donc, on revient dans une situation qui est assez bizarre
11:44parce qu'on a une part d'État dans Intel
11:47et peut-être pas la flexibilité qu'elle voudrait avoir
11:51pour se développer, notamment dans l'intelligence artificielle.
11:55Oui, on reproche à l'État chinois d'intervenir dans la vie des entreprises.
11:59C'est ce que commence à faire aussi l'administration Trump, Antoine.
12:02J'allais dire, c'est dommage que vous n'ayez pas en magasin l'hymne soviétique
12:05parce que c'est quand même assez rigolo
12:07de voir le gouvernement américain prendre 10% du capital d'une société privée
12:12et d'avoir le porte-parole du gouvernement dire
12:14qu'on se réserve le droit d'en prendre plus dans d'autres entreprises.
12:20Et vraiment, il utilise cette expression de « take ».
12:23Là, il y a une inflexion de politique
12:26qui ressemble un peu à de la collectivisation des moyens de production.
12:32C'est assez drôle de voir Trump s'en faire le chantre.
12:37On voit dans la presse américaine un mot circuler, le mot « vendetta ».
12:40Est-ce que c'est une vendetta ?
12:41Parce qu'en plus, ils prennent 10% du capital sans rien payer.
12:43En disant « non, mais on l'a déjà payé à travers les subventions accordées à Intel ces dernières années ».
12:46Non, mais c'est complètement fou.
12:48Il est en train de nous refaire les règles du capitalisme
12:50avec une sauce Mao, effectivement, un petit peu.
12:52Une sauce Mao.
12:53Non, mais il y a de quoi se poser des questions.
12:56Et lorsque cette prise du capital d'Intel a été évoquée par la presse il y a quelques jours,
13:02Intel a subi une sacrée dégringolade
13:03parce que c'est quand même pas très bon pour les affaires.
13:07Et là, Wall Street se pose beaucoup de questions,
13:08surtout sur un secteur aussi stratégique, il est vrai.
13:11Et après, à qui le tour ?
13:12On entend parler, pourquoi pas, de Micron.
13:14On aura l'occasion d'en reparler.
13:16Il fait quoi, ce titre Micron ?
13:17Il t'embaisse, moins 0,5%.
13:18Il n'y a pas vraiment de spéculation pour autant.
13:21John, on continue de naviguer au cœur de cette séance américaine.
13:24Les indices, on le disait, sont dans le rouge.
13:26Le Nasdaq, le S&P perdent chacun 0,1%.
13:28Après quoi, 13 minutes de cotation.
13:30Mais on suit surtout les cafés Grand-Mère, les cafés Jacques-Vabre.
13:34Parce que ces cafés Grand-Mère Jacques-Vabre,
13:36qui appartenaient à un groupe néerlandais,
13:37vont désormais passer sur pavillon américain, John.
13:41Oui, Keurig, Dr. Pepper.
13:44Alors, je ne sais pas si vous avez déjà bu du Dr. Pepper,
13:47qui est absolument infâme et qui a le goût du dentifrice.
13:51Mais c'est une énorme entreprise,
13:54et surtout, c'est une énorme acquisition de cette entreprise,
13:57qui s'appelle Keurig, Dr. Pepper, KDP,
14:00qui ont racheté le hollandais, le néerlandais,
14:04avec un peu plus de 18 milliards de dollars.
14:09Normalement, on devrait avoir deux entités cotées.
14:13D'un côté, la partie global café,
14:15c'est les cafés, avec un chiffre d'affaires de près de 16 milliards de dollars annuels.
14:22Et puis, de l'autre côté, les boissons non caféinées,
14:25avec un chiffre d'affaires de 11 milliards de dollars.
14:28Donc, on a des synergies assez bénéfiques à attendre ces prochaines années.
14:34Donc, une grosse opération, mais une opération apparemment qui fait du sang.
14:38– Et effectivement, le marché achète l'opération.
14:40En tout cas, pour ce qui concerne le groupe néerlandais,
14:42il est en hausse GD,
14:44donc le propriétaire des cafés Grand-Mère, Jacques Vabre et beaucoup d'autres.
14:47Bien sûr, ce titre est en hausse à la Bourse d'Amsterdam de 18%,
14:50alors que Dr. Pepper perd 8% à Wall Street.
14:53Voilà.
14:54L'état d'âme des marchés.
14:55Merci beaucoup, les états d'âme.
14:57Merci, John Plassard, de nous avoir accompagnés.
14:59On est ravis de vous retrouver pour une nouvelle saison.
15:01John, c'est parti.
15:02USA Today, grâce à vous, chaque après-midi,
15:03l'ouverture des marchés américains en direct sur BFM Business.
15:07On est en petite baisse sur les trois indices.
15:08Et à Paris, le CAC 40 abandonne 0,4%.
15:11Notez Puma.
15:11On vous en disait un mot à l'instant.
15:13La famille Pinault qui, pourquoi pas,
15:15n'exclut pas de céder Puma.
15:17Figurez-vous, bien le titre Puma gagnait 18%.
15:19Il y a quelques instants, là, il gagne plus que 10%.
15:22C'est une belle hausse, mais ça se dégonfle un tout petit peu sur Puma.
15:24On en reparlera dans la suite de BFM Bourse.

Recommandations