- il y a 1 semaine
Mercredi 17 décembre 2025, retrouvez Guillaume Laconi (Gérant actions européennes, Edmond de Rothschild Asset Management), Elyas Galou (Stratégiste d’investissement global, Bank of America Global Research), Pierre-Alexis Dumont (Chief Investment Officer, Sycomore Asset Management), Antoine Robbe (Analyste, Galilée AM) et Roni Michaly (Président Directeur Général, Galilée AM) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00...
00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart4Change
00:12pour rester à l'écoute des marchés.
00:13Chaque jour, vous nous suivez en direct à 17h à la télévision via vos box.
00:17Vous nous retrouvez chaque soir en rattrapage, en replay sur bsmart.fr
00:22ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:25Au sommaire de cette édition ce soir, les derniers moments clés de cette année 2025
00:30avec notamment quelques décisions de politique monétaire attendues ces prochains jours
00:35qui sont pour l'instant bien balisés.
00:38La BCE ne fera rien, la Banque d'Angleterre baissera ses taux de 25 points de base
00:42et la Banque du Japon montera ses taux de 25 points de base.
00:46Tout ça a été parfaitement communiqué au marché.
00:48Les anticipations de ce point de vue-là sont bien ancrées pour terminer cette année 2025
00:54et basculer dans les enjeux 2026 en matière de stratégie d'investissement.
00:59Nous aurons évidemment largement l'occasion d'y revenir avec nos invités de Planète Marché
01:02dans un instant.
01:03Un petit mot de la séance du jour avec un actif dont on a assez peu parlé tout au long de cette année.
01:09C'est le pétrole qui voit les cours du brut un peu chahutés
01:13avec Donald Trump et l'administration américaine
01:16qui mettent de plus en plus de pression sur le régime de Nicolas Maduro au Venezuela.
01:20Donald Trump a annoncé un blocage des pétroliers sous sanction entrant et sortant du Venezuela
01:25précisant que le régime Maduro a été désigné désormais comme une organisation terroriste internationale
01:31par les Etats-Unis.
01:33Le pétrole remonte d'un et demi, deux pourcents aujourd'hui
01:37mais ça n'enlève rien à la grande photographie de cette année 2025 pour le pétrole
01:42qui est un des rares actifs à ne pas avoir délivré de performances positives.
01:46loin de là puisqu'on a des cours du pétrole qui sont en baisse d'une vingtaine de pourcents
01:50depuis le 1er janvier de cette année.
01:52Et puis nous terminerons cette émission avec notre quart d'heure thématique
01:56consacrée justement à la gestion thématique
01:58et nous ferons le palmarès des grandes thématiques de marché au terme de cette année 2025.
02:0325 thématiques qui sont analysées par les équipes de Galilée Asset Management.
02:08Les tops, les flops, ce sera à suivre à partir de 17h45 en direct
02:13dans le dernier quart d'heure de SmartPorses.
02:16Chaque soir en ouverture de SmartPorses, nous retrouvons Pauline Grattel
02:30qui vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
02:32Bonsoir Pauline.
02:33C'est la saga de cette fin d'année dans l'univers de l'entertainment
02:38Warner Bros, Paramount et Netflix.
02:41Le dossier continue.
02:41Oui, Warner Bros rejette la contre-offre de Paramount à près de 110 milliards de dollars.
02:48C'est la sixième fois que Paramount se voit éconduit de la sorte.
02:52Warner Bros est convaincu que son union avec Netflix offrira aux consommateurs
02:56un choix plus vaste et une meilleure valeur ajoutée.
02:59Pour rappel, Paramount proposait le rachat de tout Warner Bros Discovery
03:03quand Netflix propose de reprendre essentiellement HBO Max et le studio Warner Bros
03:08pour 72 milliards de dollars.
03:11Paramount cède 5%, Netflix en gagne 2,5% et Warner Bros est à l'équilibre.
03:16Et puis dans les opérations de marché, une nouvelle introduction en bourse
03:19pour une valeur technologique en Chine sur le marché de Shanghai.
03:24Oui, MetaX c'est un fabricant chinois de puces d'intelligence artificielle,
03:29des GPU donc qui, vous le savez, sont essentielles pour entraîner les modèles d'IA.
03:34MetaX a fait ses premiers pas en fanfare à Shanghai avec un titre qui s'est envolé de 750%.
03:40Si MetaX a reçu un tel accueil, c'est aussi parce que la Chine veut réduire sa dépendance
03:45aux puces américaines et à celles de Nvidia notamment.
03:49Résultat, chaque acteur local d'IA devient un enjeu stratégique national.
03:54De son côté, le titre Nvidia cède 2%.
03:57Du côté des indices actions justement, on notera que le Nasdaq évolue sans véritable tendance
04:02aujourd'hui autour de l'équilibre.
04:03Oui, et le Dow Jones et le S&P 500 ouvrent sur une note positive mais sans tendance réellement marquée.
04:09En Europe, les indices actions évoluent en ordre dispersé.
04:12Le stock 600 est en légère hausse aujourd'hui.
04:14Le FTSE grimpe de plus de 1,5% grâce à une inflation qui ralentit plus que prévu.
04:20On y revient.
04:21En France, le CAC 40 cède légèrement du terrain mais reste autour de 8100 points.
04:25Oui, effectivement.
04:26Le CAC qui tient bien pour le Nasdaq.
04:28Une heure et demie après l'ouverture, on est quand même sur une baisse de l'ordre de 1% pour l'instant.
04:32Et donc cette sous-performance du Nasdaq qui se confirme encore aujourd'hui.
04:36À Paris, le CAC 40 est plombé par Saint-Gobain.
04:39Ou encore Hermès qui cède aujourd'hui 2 à 4%.
04:42Quelles sont les valeurs qui permettent au CAC de se maintenir à l'équilibre ?
04:46Société Générale qui est en hausse pour la troisième séance consécutive.
04:50La banque soutient le CAC 40 avec un titre qui progresse encore de 3,5% et qui est au plus haut.
04:55Et c'est grâce à Bank of America.
04:58La banque américaine a intégré la valeur à sa liste Europe One ainsi qu'à ses 25 valeurs favorites pour 2026.
05:04Revenons donc à la macro et l'inflation britannique notamment qui permet au FTSE de monter, au taux britannique de se détendre.
05:13Avec l'idée que la banque d'Angleterre pourra baisser ses taux directeurs demain.
05:17Pour le mois de novembre, l'inflation ralentit plus que prévu.
05:20Elle recule de 0,2% sur un mois et progresse de 3,2% sur un an.
05:26Après une hausse plus marquée de 3,6% en octobre.
05:29En version cœur, l'inflation progresse de 3,2% sur un an.
05:34Là aussi, c'est moins qu'attendu.
05:35Concernant l'inflation en zone euro, elle a été révisée en légère baisse en novembre.
05:40En hausse de 2,1% sur un an.
05:43Enfin, l'indice IFO allemand du climat des affaires ressort inférieur aux attentes à 87,6% au mois de décembre.
05:50Qu'en est-il des équilibres observés sur les marchés obligataires aujourd'hui, Pauline ?
05:54Le rendement du GILT britannique à 10 ans se détend d'environ 5 points de base, en dessous de 4,50%.
06:00Le rendement allemand à 10 ans est stable, autour de 2,85%.
06:04Aux Etats-Unis, le rendement à 10 ans est stable également, autour de 4,15%.
06:09Un mot du pétrole qui est chahuté après des annonces de Donald Trump.
06:13Le baril de Brent gagne environ 2% aujourd'hui, mais reste sous 60 dollars.
06:19Total Energy en profite, le titre gagne 1%.
06:21Quel sera le programme demain à l'agenda des investisseurs ?
06:24Les investisseurs prendront connaissance demain de la décision monétaire de la Banque Centrale Européenne
06:29qui devrait laisser en changer ses taux, ainsi que celle de la Banque d'Angleterre
06:32qui, elle, devrait les abaisser de 25 points de base.
06:36On attend aussi, évidemment, l'inflation américaine pour le mois de novembre.
06:40Tendance, mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse,
06:42Pauline Grattel vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
06:51Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
07:00Pierre-Alexis Dumont nous rejoint, le directeur des investissements de Sycomore Asset Management.
07:04Bonsoir Pierre-Alexis.
07:05Bonsoir Grégoire.
07:06Guillaume Laconi est avec nous également ce soir, gérant Action Européenne
07:09chez Edmond Rothschild Asset Management.
07:11Bonsoir Guillaume.
07:12Bonsoir Grégoire.
07:13Ravie de vous retrouver, ravi de retrouver également Elias Gallou.
07:15Bonsoir Elias.
07:16Bonsoir Grégoire.
07:17C'est un stratégiste chez Bank of America Global Research avec une dernière enquête
07:22pour cette année 2025, conduite comme chaque mois auprès des grands gérants d'actifs internationaux
07:27et qui fait beaucoup parler Elias parce que dans cette enquête, il y a un record.
07:33Jamais les gérants d'actifs n'ont détenu aussi peu de cash dans les portefeuilles.
07:37On est à à peine 3% de cash détenu en moyenne par les grands gérants d'actifs internationaux.
07:43Et même au sommet des plus grandes bulles de ces dernières années,
07:48jamais les gérants n'avaient détenu aussi peu de cash.
07:51C'est la grande nouvelle de notre Fund Manager Survey.
07:55C'est-à-dire, je vous rappelle Grégoire, c'est une enquête d'opinion auprès d'investisseurs institutionnels
08:00qui date depuis le début du siècle.
08:02On a des données en particulier pour ce qu'on appelle l'allocation cash qui date depuis 1999.
08:09Et en fait, au cours des quasi 25-27 dernières années, jamais l'allocation cash n'était tombée à 3,3%
08:17qui était ce qu'on a vu aujourd'hui, en ce mois de décembre,
08:22qui montre en fait une chose que les investisseurs ont capitulée.
08:25On en parlait juste avant, c'était une capitulation des investisseurs
08:28vers en fait une performance assez exceptionnelle des actifs risqués depuis 3 ans.
08:33Et en fait, c'est le début de ce cycle IA.
08:36Et on termine 2025 qui est, par une année, par des performances exceptionnelles,
08:40que ce soit pour les actions, que ce soit pour les obligations d'entreprise.
08:43L'or, tout a très bien fonctionné en 2025.
08:46Oui, à part le dollar, le pétrole.
08:48Mais voilà, c'est les petites exceptions de l'année.
08:49Non mais cette idée de capitulation, qu'est-ce que ça nous dit aussi
08:52de la manière dont ces investisseurs institutionnels ont traversé 2025 ?
08:57Ça a été un pain trade tout au long de l'année
09:00pour certains investisseurs professionnels, institutionnels, Elias ?
09:05En fait, il faut se rappeler du positionnement début 2025.
09:09On se rappelle, début 2025, on commençait avec l'élection de Trump,
09:14avec ce programme qui était très en faveur de Wall Street.
09:18Donc, les investisseurs institutionnels s'étaient positionnés
09:21très en va-faire des actions américaines en faveur du dollar.
09:25Et en fait, on jouait vraiment le thème de l'exceptionnalisme américain au carré.
09:28Vient ensuite Libération Day, les tensions commerciales,
09:32et les investisseurs institutionnels en pris peur.
09:35Ce qui fait qu'ils se sont positionnés beaucoup plus défensivement,
09:38notamment au mois d'avril.
09:39Qu'est-ce qui se passe au mois d'avril ?
09:40On a eu les investisseurs retail, qui sont venus soutenir le marché.
09:46Et en fait, depuis, les investisseurs institutionnels courent derrière la performance.
09:50Et là, enfin, on a vu ce bond d'optimisme qui fait que les investisseurs
09:55sont aujourd'hui les plus optimistes depuis trois ans et demi.
09:59Vous avez plus de 25 ans d'historique, justement, sur cette série.
10:02Elias, chez Bank of America Global Research,
10:05quand on rentre 3,3% de cash dans un modèle,
10:08qu'est-ce que ça donne en prédictif sur un horizon d'un ou deux mois, par exemple, de marché ?
10:143-3, on ne sait pas, puisqu'on ne l'a jamais eu.
10:16Mais on peut identifier les moments où l'allocation cash est tombée sous 3,6%,
10:22qu'on considère être un niveau très faible, déjà.
10:26Et il y a eu neuf mois, historiquement, lorsque l'allocation cash était sous 3,6%.
10:30Dans les quatre semaines qui ont suivi une telle baisse,
10:33les actions globales, l'indice MSCI ACWI,
10:37la performance a été de moins de 2%,
10:39et pendant les huit semaines qui ont suivi, c'était une performance nulle.
10:44Donc, en fait, cet indicateur dit que le marché,
10:47eh bien, globalement, il y aura peu de direction au cours des deux mois à venir.
10:52Le marché a besoin de respirer un peu, Pierre-Alexis.
10:54Est-ce que vous convergez vers l'analyse qu'on peut faire de ce rapport, de cette enquête ?
10:59Cet indicateur étant évidemment un indicateur très contrariant.
11:03Oui, c'est un indicateur contrariant,
11:05mais en général, c'est un indicateur qui marche assez bien.
11:09Il marche mieux, d'ailleurs, quand les niveaux de cash sont très, très élevés.
11:12D'accord, c'est le moment de revenir.
11:14C'est un peu comme, je ne sais pas si vous connaissez le VIX,
11:16c'est la même chose.
11:17Le VIX, très élevé, ça marche quasiment systématiquement.
11:22Là, on peut rester dans des périodes relativement longues
11:26de niveau de volatilité bas,
11:29et c'est pareil pour le cash.
11:30On a eu historiquement des niveaux de cash relativement bas
11:33sur cette encombre que moi je suis.
11:35Là, on est à un niveau extrême.
11:40C'est sûr que je suis totalement en phase avec ce qui a été dit.
11:46On a un niveau d'optimisme de la part de l'ensemble des investisseurs.
11:49Tout le monde est constructif.
11:51Un peu en réaction d'un excès de paiement mis sur les deux ou trois dernières années,
11:56début 2025.
11:56On a passé encore l'année 2025 à évacuer le risque de récession,
12:00on va penser au risque de récession.
12:01Avant, le risque géopolitique, le manque de visibilité,
12:06le risque inflationniste.
12:08C'est comme le pire n'est pas arrivé finalement.
12:10Au final, le pire n'est pas arrivé.
12:13Et un, l'économie s'est adaptée.
12:15Deux, les entreprises se sont adaptées.
12:17Et je pense que l'une des grandes leçons,
12:19et c'est vrai qu'il y a une capitulation,
12:21c'est que finalement, jusqu'à, à mon avis,
12:24un point de rupture qu'on ne connaît pas,
12:26on a une capacité d'adaptation de l'économie
12:28qui fait que bon an, mal an,
12:29cela fonctionne.
12:31Après, si vous regardez un peu en finesse,
12:35vous voyez quand même qu'on a une hausse
12:37qui est un peu en trompe-l'œil.
12:39Vous avez une hausse qui est très concentrée,
12:42qui est très segmentée sur quelques segments.
12:45Si vous regardez les small caps américaines,
12:47elles ne seront pas du tout...
12:48Ou les small caps européennes.
12:51Attention, il y a eu une hausse,
12:54mais il y a eu...
12:55Tout le monde n'y a pas participé encore.
12:56Et ce fameux économie en cas,
12:58tout le monde,
13:00les consommateurs n'en ont pas tous profité,
13:04et les entreprises n'en ont pas toutes profité.
13:07C'est une valeur ajoutée qui est très concentrée.
13:09Et je pense que la bonne question à se poser en 2026,
13:11c'est, est-ce qu'il faut rester optimiste ?
13:13Nous, on a plutôt tendance à penser,
13:15voilà,
13:15qu'en effet,
13:17il faudra être vigilant
13:18sur un certain nombre de risques,
13:21l'inflation,
13:21l'économie,
13:22voilà.
13:23Là, en effet,
13:23si on a la déception sur la croissance économique,
13:27il y aura des corrections.
13:28C'est évident,
13:29il n'y a plus du tout
13:30de marge de manœuvre,
13:33voilà,
13:33et de gré de lit,
13:35de marge de manœuvre à une déception
13:37sur le couple inflation-croissance.
13:41Ça, c'est évident.
13:42Soit vous avez plus de croissance
13:44avec peut-être un peu plus d'inflation.
13:46Sinon,
13:46si vous avez moins de croissance,
13:48bon,
13:48vous avez intérêt à ce qu'il y ait...
13:49Poel nous dit,
13:50il y aura plus de croissance
13:50et moins d'inflation.
13:51Il nous vend quand même
13:52la perfection, quoi.
13:55La perfection,
13:56donc voilà.
13:57Et après,
13:59je pense que la bonne question,
14:00c'est,
14:012026,
14:02voilà,
14:02comment continuer à être constructif
14:05en...
14:07Et où faut-il se positionner ?
14:10Est-ce qu'il faut se positionner
14:11sur la diffusion de l'IA
14:13hors des magnétiques ?
14:14Mais ça veut dire que pour vous,
14:14le risque,
14:15c'est plus aujourd'hui un risque de marché
14:17qu'un risque macro pour 2026 ?
14:19Je pense que les deux sont liés.
14:21D'accord.
14:22Voilà.
14:23Je pense qu'aujourd'hui,
14:24les valorisations sont relativement pleines,
14:27qu'on attend des gains de productivité
14:30liés à l'IA
14:32de façon,
14:33dans les trois ou quatre prochaines années,
14:35et si ça n'arrive pas,
14:36il y aura une déception.
14:37Voilà.
14:37Et donc,
14:39la question est maintenant,
14:40dans cette période de transition,
14:42le rythme
14:43d'adoption de l'IA
14:46et les gains de productivité
14:48à court terme que cela crée.
14:49Je pense qu'on est tous convaincus
14:50qu'à moyen et long terme,
14:52c'est un vrai changement.
14:54Maintenant,
14:54il y a toujours cette période...
14:56La question étant,
14:57quand ça la monétise ?
14:58Et qui monétise ?
14:59Qui monétise ?
15:00Voilà.
15:01Et ça,
15:02je pense que c'est la bonne question
15:03à se poser en 2026.
15:04Sur les perspectives,
15:05dans votre univers d'investissement,
15:07Guillaume,
15:07donc le terrain européen,
15:09les actions européennes,
15:10quelle est la vision que vous avez
15:11du setup macro européen
15:14chez Edmond Rothschild
15:15pour 2026 ?
15:16Est-ce que tout ça reste
15:17un environnement
15:18dans lequel on peut être constructif
15:20pour les actions européennes ?
15:22C'est vrai que l'Europe
15:22génère traditionnellement
15:24moins d'excitation
15:26ou d'enthousiasme
15:27que la Chine
15:27ou les Etats-Unis,
15:29bien sûr.
15:29Mais l'Europe délivre,
15:30quand même.
15:31L'Europe,
15:31elle a délivré,
15:32c'est-à-dire que les indices européens
15:33sont en hausse de 18 ou 20%
15:35au niveau global.
15:36Il y a même les pays
15:37d'Europe du Sud
15:37qui font beaucoup mieux,
15:38l'Allemagne également.
15:39Donc c'était une bonne année
15:41de performance,
15:41mais qui faisait après 2024
15:43qui était déjà une bonne année
15:44et la fin 2023 aussi
15:45qui était plutôt favorable.
15:48Quand on essaie
15:48de décomposer la performance
15:49du marché actions,
15:50en fait,
15:51cette année,
15:51c'est un petit peu de dividendes.
15:52Donc il y a 3-4% de dividendes.
15:54On a tendance
15:54un peu à l'oublier,
15:55le dividende,
15:55mais finalement,
15:56quand on le compende
15:56année après année,
15:58ça permet de faire
15:59un petit peu de performance.
16:01Et tout le reste de performance,
16:02c'est uniquement du re-rating,
16:03donc de la revalorisation,
16:05parce que ce qui a manqué
16:05cette année en Europe,
16:06c'est évidemment
16:07la croissance bénéficiaire.
16:08Une fois encore,
16:09on finit l'année à 0,1%
16:12en fonction des indices
16:13qu'on regarde.
16:14Il y a différents éléments
16:14qui expliquent pourquoi
16:15on est passé des 7-8
16:17qu'on attendait
16:17au début de l'année
16:18à 0.
16:19Et on pense qu'un certain
16:20nombre de ces éléments
16:21ne vont pas se reproduire
16:22en 2026.
16:24Mais très clairement,
16:25pour l'année prochaine,
16:25le moteur de performance
16:26sur lequel on table,
16:28c'est la croissance bénéficiaire
16:29et pas la revalorisation
16:30comme ça a été exprimé.
16:31Même si en Europe,
16:32on n'a pas des niveaux
16:33de valorisation
16:34qui sont aussi élevés
16:35qu'aux Etats-Unis,
16:36aujourd'hui,
16:37on est sur la moyenne longue
16:38et je ne vois pas
16:38de catalyseur
16:39pour qu'on aille clairement
16:40au-dessus
16:40si on n'a pas
16:41de croissance bénéficiaire.
16:42Qu'est-ce qui fait
16:42qu'on peut y croire
16:43pour 2026 ?
16:44Je parle de croissance bénéficiaire
16:45positive à l'arrivée
16:47de l'année.
16:48Guillaume,
16:48quand ça fait 3 ans
16:49effectivement
16:50qu'on arrive à 0,
16:52proche de 0 ?
16:52Déjà,
16:53un élément
16:54qui était très négatif
16:55cette année,
16:56c'était le dollar.
16:57Vous n'êtes pas sans savoir
16:58qu'il a dû se déprécier
17:00d'à peu près 15%
17:01je pense en caser
17:02ligne droite
17:02contre euros
17:03au cours du premier trimestre
17:05de l'année.
17:06Donc ça,
17:06c'est quand même un Edwin
17:07qui est assez important.
17:08La règle,
17:09globalement,
17:09c'est que plus ou moins
17:1010% sur le dollar,
17:11ça fait plus ou moins
17:123 ou 4%
17:13sur les bénéfices globaux
17:15de l'indice.
17:16C'est à différencier
17:17par secteur,
17:17mais au global,
17:18c'est la règle
17:18qu'il faut avoir.
17:19Donc si vous faites
17:19la règle de 3,
17:20on va dire
17:21on va rendir à 15%.
17:22Vous faites la règle de 3
17:23sur les 8 qu'on attendait
17:25et on a déjà 4 ou 5
17:26qui sont partis
17:26dans la devise.
17:29L'autre point aussi,
17:30c'est qu'il y a eu
17:31peut-être un sujet
17:32qu'on abordera,
17:33il y a eu un espèce
17:34d'emballement
17:34au début de l'année
17:35sur le plan de relance
17:36en Allemagne
17:36et qui ne s'est toujours
17:38pas finalement avéré
17:39être mis en place.
17:42Donc là aussi,
17:42du coup,
17:43ça a été un négatif
17:44pour le marché.
17:46Mais bon,
17:46on a tendance
17:46à être optimiste
17:48en se disant
17:48que ce plan allemand
17:49va commencer à délivrer
17:50à partir de l'année
17:522027.
17:53Puis l'autre point
17:53à avoir en tête aussi,
17:54c'est ce qu'on répète
17:55toujours à nos clients,
17:56c'est qu'acheter
17:56des actions européennes,
17:57c'est en rien
17:58acheter un proxy
17:59du PIB de l'Europe
18:00parce que les sociétés
18:01européennes,
18:02déjà en termes de secteur,
18:04elles ne sont pas du tout
18:05représentatives
18:05du PIB de l'Europe.
18:07Je prends juste
18:07l'exemple de la France.
18:08En France,
18:0830% de la capi,
18:10c'est des sociétés
18:10industrielles.
18:12Si les sociétés
18:13industrielles
18:13faisaient 30%
18:14du PIB en France,
18:14je pense qu'on le saurait.
18:16Et il y a
18:17la diversification géographique.
18:18Donc c'est vraiment
18:19aujourd'hui,
18:20quand vous achetez
18:20des sociétés
18:21sur les marchés
18:22actions européens,
18:23vous achetez des sociétés
18:24cotées en Europe
18:25mais des sociétés
18:25internationales
18:26qui réalisent leur activité
18:27aux Etats-Unis,
18:28en Europe
18:29et également en Asie.
18:30C'est d'autant plus vrai
18:31quand on est dans
18:32les larges capes.
18:33Exactement.
18:33Et c'est assez équilibré
18:34en fait, finalement.
18:36Donc il faut essayer aussi
18:37de, quand on construit
18:39nos portefeuilles,
18:39de se départir
18:40de cette vision
18:41un petit peu.
18:41À l'Europe,
18:42il y a des sujets politiques
18:43comme toujours.
18:44Ça fait 25 ans
18:45que je suis métier,
18:45ça fait 25 ans
18:46et des sujets politiques
18:47en Europe.
18:48Ça fait 25 ans
18:49que la croissance potentielle
18:50en Europe
18:50est inférieure aux Etats-Unis.
18:52Et qu'il y a toujours
18:53des gens pour nous rappeler
18:54pourquoi
18:54et que ça ne marchera jamais.
18:56Bien sûr,
18:57on connaît tous
18:57la même histoire.
18:58Et d'au moins,
18:58le marché écoutif
18:59sur les 25 dernières années,
19:01il a permis de gagner
19:02quand même pas mal d'argent.
19:03Donc c'est un petit peu
19:03la manière
19:06dont on appréhende de l'année.
19:07L'autre point aussi
19:07que je voudrais mentionner,
19:08c'est qu'à l'image
19:09des Etats-Unis,
19:10la performance
19:11du marché actions
19:12en Europe,
19:13elle a été très polarisée.
19:15Le secteur des banques
19:16il a dû se rendre
19:17avec le dividende
19:1770 ou 80% de perfs.
19:20A l'inverse,
19:21vous avez les médias
19:21qui va être le plus mauvais secteur
19:22qui est à moins 15.
19:23Donc ça fait quand même
19:24une ampleur,
19:25une divergence de performance
19:26qui est extrêmement forte.
19:28Et elle a commencé
19:29un petit peu
19:30à se réduire
19:32en fin d'année.
19:33Il y a tout un panier
19:34qu'on appelle
19:34les AI losers,
19:35donc les sociétés
19:36qu'on avait vues
19:36comme étant les perdants
19:37indéfinis
19:38de développement de l'IA,
19:41donc la IT services,
19:42les agences de pubs.
19:43Les capgems,
19:44les publicistes,
19:45enfin des noms emblématiques.
19:46Capgems et publicistes
19:47c'est contre-intuitif
19:48mais depuis le 1er septembre
19:49ça monte en absolu
19:50et ça fait mieux
19:51que le marché.
19:51Parce qu'en fait
19:52on était à notre sens
19:53à arriver sur ces histoires
19:55de winners et losers.
19:56Le marché fait toujours deux choses,
19:57un il anticipe
19:57et deux il amplifie.
19:59Et là il avait vraiment
20:00anticipé la fin du monde
20:02et il l'avait amplifié
20:03en termes de décode
20:04de valorisation.
20:04On y reviendra effectivement
20:05sur ce thème
20:05des winners et losers.
20:07C'est un peu
20:07tarte à la crème
20:08mais c'est quand même
20:09la question que tout le monde
20:10se pose
20:11et à laquelle on n'a pas
20:12encore de réponse
20:12peut-être définitive.
20:13La preuve,
20:14le marché est capable
20:15de changer de perception
20:16sur certains titres
20:17qui ont été vus
20:18comme des losers
20:18pendant un moment.
20:21L'idée des banques
20:22ça m'amène aussi
20:23toujours à votre enquête
20:24chez BOFA,
20:25Elias,
20:26à ces fameux
20:26trades surpeuplés.
20:28Où est-ce que
20:29le positionnement
20:29des investisseurs
20:30est le plus intense
20:32d'une certaine manière
20:33et avec le recul
20:35d'analyse
20:35que vous pouvez avoir
20:36chez BOFA
20:37par rapport à cette enquête,
20:39quels sont les trades
20:40qui vous paraissent
20:41les plus fragiles
20:41peut-être aujourd'hui
20:42dans le marché ?
20:43Bien sûr,
20:43si on voit
20:44le positionnement
20:44entre les classes d'actifs,
20:46les investisseurs
20:46institutionnels
20:47nous disent
20:48qu'ils préfèrent
20:49de loin,
20:49on parle de surpondération,
20:50ils sont le plus
20:51surpondérés
20:52sur les indices
20:53actions monde
20:54pour avoir
20:55cette exposition US,
20:56pour avoir
20:56cette exposition
20:57pays émergents,
20:58mais aussi
20:59sur les régions,
21:00c'est l'exposition
21:00pays émergents
21:01qui revient
21:02le plus souvent.
21:03Pourquoi est-ce que
21:04les investisseurs
21:04internationaux
21:05préfèrent
21:06les actions
21:07des pays émergents ?
21:08Tout simplement
21:08parce que l'un des thèmes
21:09qui revient
21:10le plus
21:11pour lequel
21:11la confiance
21:12est la plus forte
21:13pour 2026,
21:14c'est vraiment
21:15ce thème
21:16de la dépréciation
21:17du dollar,
21:17ce dollar
21:18debasement
21:19qui va se poursuivre.
21:21Qu'est-ce qu'on appelle
21:21dollar debasement ?
21:22C'est en fait
21:23un dollar
21:23qui devient
21:24de moins en moins fort,
21:25c'est juste
21:25une dépréciation
21:26du dollar.
21:27Le dollar
21:27se déprécie
21:28par rapport
21:28aux autres devises,
21:29mais surtout
21:30le dollar
21:30se déprécie
21:31par rapport
21:31à l'or
21:32et aux métaux
21:32précieux.
21:33C'est là
21:33où on voit
21:33le debasement.
21:35Et de l'autre côté,
21:37les investisseurs
21:37sont très optimistes
21:39sur les commodities,
21:40les matières premières.
21:42Dans cette histoire
21:43de commodities,
21:44il faut distinguer
21:45entre les métaux,
21:46les métaux industriels,
21:47le cuivre par exemple,
21:49qui fait partie
21:50du cycle IA,
21:51et l'énergie,
21:52le pétrole,
21:53le pétrole et gaz,
21:55sur lequel on voit
21:56que le positionnement
21:57est très pessimiste,
21:59on va dire,
21:59sous-pondéré.
22:00Par secteur,
22:01il y a trois secteurs
22:02qui reviennent énormément,
22:03ce sont les bancaires,
22:05la pharma
22:06et la tech.
22:07Si en fait,
22:08on voit Grégoire,
22:09si on prend
22:09une vue
22:11un peu plus
22:12haute,
22:14qu'est-ce que ça veut dire ?
22:15En fait,
22:15les investisseurs nous disent
22:16qu'ils sont extrêmement
22:17surpondérés
22:19du thème de l'IA.
22:20Parce qu'en fait,
22:21on a identifié
22:22à Bancofé Américale
22:23les deux secteurs
22:24des bancaires
22:25et de la pharma
22:25comme étant les gagnants
22:27de l'adoption de l'IA.
22:29La tech,
22:29c'est évidemment
22:30ce qui fournit l'IA.
22:32C'est pour ça
22:32qu'on a
22:33ces trois secteurs
22:33qui bénéficient
22:35de la plus grosse pondération.
22:36Les actions,
22:37parce que
22:38les investisseurs
22:39anticipent
22:39des politiques
22:42en 2026
22:43qui vont énormément
22:44aider le consommateur,
22:45soutenir encore une fois
22:46l'économie.
22:47On a une grande échéance
22:48qui est l'élection
22:49des mi-terms
22:49aux Etats-Unis
22:50en novembre.
22:51Et enfin,
22:51les matières premières
22:52parce que ce sont
22:52les matières premières
22:53qui vont alimenter
22:56la machine.
22:57intérieure.
22:59Intéressant.
23:00Tiens,
23:00ça nous amène
23:01effectivement.
23:02L'IA,
23:02le secteur de la santé,
23:03le secteur bancaire
23:04pourraient être
23:05les secteurs
23:06ou en tout cas
23:07là où on trouverait
23:07les entreprises
23:08les plus agiles
23:09pour adopter
23:10de la meilleure manière
23:12possible
23:12ces nouvelles technologies
23:13d'intelligence artificielle
23:14et créer du chiffre
23:16d'affaires
23:16et du bénéfice supplémentaire.
23:18Est-ce que vous êtes
23:18d'accord avec cette idée-là
23:19et dans l'idée
23:20des winners
23:21et losers,
23:22comment est-ce qu'on navigue
23:23justement
23:23en 2026 là-dessus ?
23:26Pierre-Alexis.
23:26Dans les winners
23:27et les losers,
23:28souvenons-nous
23:28qu'Alphabet était vu
23:29comme un loser
23:30et maintenant est devenu
23:31un winner.
23:31Et ça a pris 80%
23:32depuis le mois de juin.
23:33Donc ça va aller vite
23:35et un des risques
23:36clairs de l'IA
23:38c'est l'obsolescence
23:40technologique.
23:41Et donc quand vous êtes
23:42sur les créateurs
23:43de la technologie,
23:45vous prenez un risque
23:45supplémentaire
23:46d'obsolescence technologique
23:47puisque ça va très vite
23:48et visiblement
23:50la nouvelle génération
23:51de tchat GPT
23:52qui va sortir
23:53est encore mieux
23:53etc.
23:54Donc on est
23:54dans ce risque-là.
23:56Donc nous,
23:57on est tout à fait d'accord
23:59que ce qui nous semble logique
24:01aujourd'hui pour 2026
24:03dans l'arrivée
24:04à maturité de l'IA
24:05qui devient vraiment
24:06un phénomène.
24:07C'est-à-dire que maintenant
24:08qu'on parle de 400 milliards
24:09d'investissement
24:09rien que pour les
24:10MacLeod & Madison 7
24:11c'est une contribution
24:13d'un point au PIB américain
24:16ça va être 0,6 en 2026
24:17donc c'est de jouer
24:19la diffusion.
24:20La diffusion,
24:21vous pouvez la jouer
24:21sur les CAPEX
24:22donc ça vous connaissez
24:22l'énergie,
24:24les data centers
24:25et autres,
24:25on l'a bien.
24:27Et la deuxième
24:28qui est à mon avis
24:29l'éléphant dans la pièce
24:31c'est l'usage.
24:33Donc quelles sont
24:33les entreprises
24:34et pour nous
24:35il y a trois...
24:36Là il n'y a rien de gelé
24:38pour l'instant.
24:39Un publiciste
24:40a pu être vu
24:40moi je me souviens
24:41très bien
24:412023 publiciste
24:42fait une super année
24:43je crois
24:43juste après l'arrivée
24:45de ChatGPT
24:45on se dit
24:46ouais c'est les créateurs
24:47ils vont se saisir
24:47de l'IA
24:48puis ensuite ça a été
24:49vu comme un loser
24:49et puis là depuis septembre
24:51le marché corrige un peu
24:51enfin bref
24:52la même boîte
24:53peut passer par tous
24:54les statuts de ce produit-là.
24:55Et là Capgemini
24:55est revenu
24:56comme plutôt un winner
24:58parce qu'il va falloir
24:59mettre en place
24:59on voit bien
25:00que les solutions
25:00il y a
25:00ça ne se met pas
25:01en place tout seul.
25:02Vous avez
25:03REL
25:04qui était vu
25:05comme un winner
25:05et maintenant
25:06qui est vu comme un loser.
25:07Mais on va naviguer
25:07tous les trois mois
25:08avec un marché
25:09qui va changer de...
25:10C'est les conséquences
25:11de l'obsolescence technologique
25:12c'est-à-dire qu'on ne sait pas bien
25:13on sait que ça va avoir
25:15des gros effets
25:16à un moment
25:17on voit un risque
25:17il se déplace
25:19à un autre endroit
25:19donc l'idée aujourd'hui
25:21là-dessus
25:21c'est que nous
25:22on croit à ce thème
25:23alors ça va jouer
25:24d'un point de vue sectoriel
25:25pour nous
25:26il y a trois gros
25:27indicateurs
25:28qu'il faut regarder
25:29un la productivité
25:30donc est-ce que ça
25:31va faire progresser
25:33la productivité d'entreprise
25:34donc ça vous regardez
25:34très simplement
25:35le chiffre d'affaires
25:36pour l'employé
25:37donc est-ce qu'il progresse
25:38voilà
25:38ça c'est assez simple
25:39la deuxième
25:41c'est est-ce qu'il y a
25:42des plans IA
25:43avec des budgets
25:44attachés
25:45et pas
25:46moi je fais de l'IA
25:47mais on ne sait pas trop comment
25:48voilà ça c'est
25:49donc il faut regarder
25:49j'ai acheté copilot
25:50j'ai copié
25:52j'ai mis mon pilot
25:52à mes employés
25:54bon ok
25:55c'est super
25:56on peut commencer par là
25:58et le troisième
26:00c'est
26:01est-ce que vous avez
26:02beaucoup de main d'oeuvre
26:03et est-ce que vous utilisez
26:04beaucoup de data
26:05dans vos business models
26:09de telle façon
26:09à ce que l'IA puisse
26:11oui
26:11pas d'IA sans data
26:12interagir rapidement
26:14et c'est vrai que là
26:15vous avez 4-5 secteurs
26:17qui ressort
26:17la banque
26:18banque assurance
26:20voilà
26:21et on a vu
26:22parce que beaucoup de données
26:23parce que beaucoup de données
26:24et beaucoup de tâches automatisées
26:25voilà maintenant
26:26il y a des
26:26des KYC
26:28des entrées en relation
26:29qui sont entièrement gérées
26:31chez l'Ing
26:31par exemple
26:32via l'IA
26:33ils sont en train de mettre ça
26:34en avant
26:35et donc ça c'est
26:36c'est évidemment
26:37et
26:38étant dans ce secteur là
26:40il y a
26:41il y a en effet
26:42pas mal de choses à faire
26:43sur
26:43oui
26:44vous savez aussi bien que moi
26:46qu'on travaille encore
26:46avec des feuilles de papier
26:47pour des subscriptions
26:48pour beaucoup de choses encore
26:49dans ces métiers là
26:50tout le monde n'est pas encore ING
26:52de ce point de vue là
26:53peut-être
26:53voilà
26:54donc vous avez
26:55tout ce qui est services aux entreprises
26:56vous avez
26:57la partie distribution
27:00aussi
27:01qui peut
27:01voilà
27:01Walmart est vu comme un grand gagnant de l'IA
27:03pas les autres
27:05aujourd'hui
27:06pas les autres retailers
27:08pourquoi
27:08bon
27:08ça peut évoluer
27:10il faut regarder
27:11il y a des
27:12il y a des initiatives
27:13qui sont mises en place
27:14dans cette partie là
27:17et potentiellement aussi la santé
27:18où on a des gains potentiels
27:20de rapidité de mise sur le marché
27:21ma question c'est
27:22est-ce que c'est juste une histoire de productivité
27:24ou est-ce que c'est aussi du chiffre d'affaires supplémentaire
27:27c'est pas tout à fait les mêmes histoires
27:29pour l'investisseur
27:30à l'arrivée
27:30parce que
27:31ça peut être de la productivité
27:32mais ça peut être aussi
27:34je sais pas
27:35déflationniste du point de vue du chiffre d'affaires
27:37à un certain point
27:39pour moi
27:40ce sera sectoriel
27:41et intra-sectoriel
27:42c'est-à-dire que
27:43ce que vous
27:44vous disent les entreprises
27:45c'est que
27:46elles vont quand même
27:47beaucoup réinvestir
27:49les économies faites dans l'IA
27:50pour gagner des nouveaux
27:52des nouveaux clients
27:54donc vous le verrez
27:55soit par la productivité
27:56soit par la progression du chiffre d'affaires
27:57mais en tout cas
27:58pour nous c'est une thématique majeure
27:59sur l'IA l'année prochaine
28:00Guillaume
28:01pour poursuivre la discussion
28:02je veux bien qu'on revienne au secteur bancaire
28:04parce que
28:04évidemment
28:05si vous n'aviez pas de banque cette année
28:07c'était difficile de faire de la perf en Europe
28:09si vous n'aviez pas de banque depuis 5 ans
28:11c'était difficile de faire de la perf
28:13en Europe
28:14ou en tout cas
28:14c'est un secteur fort depuis 5 ans
28:16qui surperforme
28:17même je crois le Nasdaq
28:18je me tourne vers vous désolé
28:19Elias pour parler du Nasdaq
28:20je sais
28:21Bank of America
28:22mais qui surperforme le Nasdaq
28:23depuis 2020
28:24je pensais pas poser un jour
28:26cette question dans ma carrière
28:27est-ce qu'il y a une bulle
28:28sur les banques européennes
28:29aujourd'hui
28:29notre réponse simple
28:32elle est non
28:32c'est que certes
28:33on a eu 5 ans de surperformance
28:34mais avant
28:35on a eu une décennie
28:36complètement perdue
28:38pour les banques
28:39donc ça c'est le premier élément
28:41de la réponse
28:41deuxième point
28:42c'est que quand on regarde
28:43la valorisation du secteur bancaire
28:44alors oui
28:45les valorisations
28:46elles ont doublé
28:46mais on partait de PE
28:48qui était à 4 ou 5
28:49aujourd'hui
28:51le secteur est plus aux alentours de 10
28:53effectivement
28:53on a fait un bon bout de chemin
28:55mais quand on regarde le secteur
28:57il est moins régulé
28:58qu'il ne l'était auparavant
29:00enfin on va dire plutôt
29:01on a connu 10 ans
29:02où année après année
29:03on avait davantage de réglementation
29:05un choc réglementaire permanent
29:06on est arrivé à une sorte de plateau
29:08et là
29:09au moins en Europe
29:10on a même l'espoir
29:11qu'on pourrait commencer
29:12à redescendre
29:14donc ça c'est un élément
29:15qui est positif
29:16deuxième point
29:17c'est que l'environnement de taux
29:18il reste quand même
29:18très favorable
29:19pour les banques
29:20on en a parlé
29:21la macro européenne
29:22on n'est pas en train
29:22de sauter sur la table
29:24mais globalement
29:25elle a bien tenu cette année
29:26et on a de bonnes raisons
29:27de penser que l'année prochaine
29:28ça va aller mieux
29:28le coût du risque
29:30il est largement
29:31sous contrôle
29:33au niveau des coûts
29:35monsieur vient de l'évoquer
29:36les banques
29:37effectivement
29:37on est tous bien placés
29:38pour savoir
29:39qu'il y a énormément de data
29:41il y a énormément de process
29:42qui sont très très récurrents
29:43donc il y a un boulevard
29:44en termes de coûts
29:45pour automatiser tout cela
29:46et les banques
29:47sont quand même
29:47des très gros animaux
29:48donc ils ont les moyens
29:50financiers
29:50en fait
29:51de déployer ce genre de solutions
29:53et puis le troisième élément
29:57c'est que c'est un secteur
29:59qui génère structurellement
30:00plus de cash qu'auparavant
30:02les fusions transnationales
30:04en Europe
30:04on a compris que c'était compliqué
30:05et les management
30:07ont compris que les investisseurs
30:08n'aimaient pas trop
30:08que le cash s'accumule au bilan
30:09donc en fait
30:10c'est un secteur
30:11qui devient un vrai pourvoyeur
30:13de dividendes
30:14et de rachats d'actions
30:15donc en fait
30:16ils continuent à cocher
30:17beaucoup de cases
30:18alors à vous dire
30:18est-ce que l'année prochaine
30:19le secteur bancaire
30:20va prendre 80%
30:21je ne pense pas
30:23c'est pas notre scénario
30:24mais est-ce que ça reste
30:25un secteur
30:26qu'on a envie de privilégier
30:27aujourd'hui
30:28oui
30:29quand on fait la liste
30:30de tous ces éléments
30:31positifs
30:31oui
30:32est-ce qu'il y a des choix à faire
30:33il y a des banques
30:35qui ont pris de l'avance
30:35je pense notamment
30:36aux banques italiennes
30:37espagnoles etc
30:38par rapport à des banques
30:39cœur de zone
30:41qui ont bien performé
30:43mais avec un peu moins
30:45de flamboyance
30:46nous en termes de banques
30:47c'est les banques
30:48dans lesquelles
30:48il y a ce qu'on appelle
30:49du self-help
30:49c'est-à-dire
30:50qui maîtrisent finalement
30:51leur devenir
30:53en clair
30:54les sociétés
30:55sur lesquelles
30:55on joue essentiellement
30:56une amélioration
30:57de la base de coût
30:58on l'a évoqué
30:58je crois un petit peu
30:59tout à l'heure
30:59Société Générale
31:00c'est une banque
31:01qui coche ces cases-là
31:02finalement sur Société Générale
31:04c'est essentiellement
31:05une question d'exécution
31:06de mise en place
31:07du plan
31:07qui nous a été annoncé
31:08il y a maintenant
31:09deux ou trois ans
31:09plus qu'une question
31:11de savoir
31:11est-ce que le PIB européen
31:12va passer de 1,6
31:13à 1,8
31:14c'est mieux qu'il soit
31:151,8 qu'à 1,6
31:16mais c'est pas le gros
31:17de l'histoire
31:17et donc on aime bien
31:18finalement ce genre
31:19de société
31:22et on est
31:23pas au début de l'histoire
31:24mais on pense
31:24qu'il y a encore
31:25du chemin
31:26à faire
31:27un mot d'un autre secteur
31:29qui a été un secteur
31:29pilier pour les performances
31:31en Europe
31:31c'est tout ce qui tourne
31:32autour de la défense
31:34des dépenses
31:35d'investissement
31:36liées à la défense
31:37qui sont des dépenses
31:38d'investissement public
31:39en grande partie
31:40aujourd'hui
31:40Guillaume
31:41le marché
31:43quand on change
31:44de paradigme
31:45le marché aime bien
31:46mettre un prix
31:46assez vite
31:47sur les choses
31:47est-ce qu'on a déjà
31:48mis un prix assez élevé
31:49sur ce thème
31:51de la défense
31:51je parle d'un point
31:52de vue boursier
31:53bien sûr
31:53ou est-ce qu'il y a
31:55vraiment
31:55le secteur de la défense
31:57c'est un secteur
31:58qui est assez débattu
31:59aujourd'hui
31:59pour les raisons
32:00que vous venez
32:00d'évoquer
32:01parce qu'il a eu
32:01une performance
32:02vraiment très bonne
32:03et en partie
32:04de rêver
32:05par du re-rating
32:05là aussi pareil
32:06il y a 3 ans
32:09c'était un secteur
32:09dont c'était
32:10l'équivalent du tabac
32:11personne ne voulait
32:12en entendre parler
32:13Rheinmetall
32:13ça s'est payé quoi
32:1460 fois à un moment
32:15Rheinmetall
32:16peut-être
32:16oui c'est ça
32:17ça vient de 7 fois
32:18ça vient de 7
32:19il y a eu
32:21un énorme re-rating
32:22dans cette phase là
32:23elle est derrière nous
32:23voire même
32:24potentiellement
32:25on a du re-rating
32:26on l'a vu récemment
32:26lorsque le secteur
32:27a corrigé de quasiment
32:2820 ou 25%
32:29en quelques semaines
32:31donc maintenant
32:31ce qu'il faut
32:32c'est de la croissance
32:32des bénéfices
32:34ça devient des secteurs
32:36qui se normalisent alors
32:37bah oui forcément
32:38rien qu'avec l'effet de base
32:40déjà on a cette normalisation
32:42après
32:42j'allais dire
32:43le fonds de l'air
32:44pour la défense
32:44en Europe
32:45il reste quand même
32:46plutôt favorable
32:46pour ces sociétés
32:47parce que globalement
32:48on a 25 ans
32:49de sous-investissement
32:50derrière nous
32:51et on a compris
32:52deux choses
32:52c'est que la Russie
32:54était une menace
32:55qui était structurelle
32:56et que les Américains
32:57en avaient marre de payer
32:58et qu'ils ne le feraient pas
32:58donc ça ça restera
33:00l'éléphant dans la pièce
33:01boursièrement parlant
33:03et c'est là-dessus
33:04que le marché réagit beaucoup
33:06c'est à chaque fois
33:07qu'on a un news flow
33:07sur cessez-le-feu
33:08ou pas en Ukraine
33:09donc là il est certain
33:10que si on a un cessez-le-feu
33:12en Ukraine
33:12le secteur de la défense
33:14il va corriger
33:15parce qu'on a tout un pan
33:16de la défense
33:17qui aura un point d'équité
33:18mais ça ne veut pas dire
33:19que c'est un secteur
33:19dont il faudra sortir forcément
33:20ça ne veut pas dire
33:20qu'il faut sortir forcément
33:22parce que derrière
33:23il y a quand même
33:23des tendances sous-jacentes
33:25qui sont très très longues
33:26et c'est une industrie
33:27vraiment de cycle long
33:28enfin quand on parle
33:29aux industriels de la défense
33:30il parle à 10-15 ans
33:33parfois
33:34et donc il faudra garder ça
33:35en tête
33:37quand on apprécie
33:38le potentiel du secteur
33:39je reviens sur les questions
33:40d'IA
33:41Elias
33:41avec vous
33:42c'est une des grandes nouveautés
33:43aussi de ces derniers mois
33:45et de cette année 2025
33:46l'IA devient un sujet crédit
33:49désormais
33:49c'est un nouveau driver
33:51ou un nouveau déterminant
33:52dans ces marchés de crédit
33:53avec des émissions
33:54massives
33:55réalisées par des entreprises
33:57alors qui émettaient
33:58sur ces marchés de crédit
33:59mais pas à ces niveaux-là
34:01en fait pour moi
34:02c'est peut-être
34:03le développement
34:04le plus important
34:05de 2025
34:06j'ai un jour clé
34:08qui me revient en tête
34:10systématiquement
34:10c'est ce fameux
34:1219 septembre
34:13lorsque Oracle
34:14annonce
34:15ses émissions obligataires
34:16de l'ordre de 18 milliards
34:18qui ont été suivies
34:18par des émissions
34:20jumbo
34:20de méta
34:21d'Amazon
34:22et en fait
34:22en quelques
34:23en deux mois
34:24il y a eu
34:24plus de 80 milliards
34:26d'émissions
34:26de ces hyperscalers
34:28d'une partie
34:29des sept magnifiques
34:30et en fait
34:31quelle est la signification
34:34cyclique
34:34de ces émissions
34:35c'est que l'IA
34:36qui était
34:36depuis fin 2022
34:38un thème action
34:40est devenu
34:41un thème systémique
34:42et à partir de maintenant
34:43les crédits de Vigilantis
34:45pour reprendre
34:46l'expression
34:46du monde Vigilantis
34:47mais les crédits de Vigilantis
34:49vont décider
34:50du tempo
34:51de la croissance
34:52des investissements
34:53décidés par les CFO
34:55et en fait
34:56ça change la dynamique
34:57puisque depuis 2023
34:59on a eu
35:00trois années consécutives
35:01avec des gains
35:03de au moins
35:0410%
35:04du S&P 500
35:05mais à partir de là
35:07une fois que
35:08le crédit
35:09s'emmêle
35:09il est beaucoup plus difficile
35:11en fait
35:12de montrer
35:12de l'exubérance
35:13en annonçant
35:14des chiffres
35:14de CAPEX
35:15mirobolant
35:16et c'est là
35:17où je pense
35:18qu'à partir
35:18de maintenant
35:19en fait
35:20la capacité
35:22de croissance
35:22du prix
35:23de revalorisation
35:25elle sera décidée
35:26par les investisseurs
35:27obligataires
35:28des entreprises
35:28de la tech
35:29ça veut dire
35:30peut-être
35:30un peu moins
35:31d'exubérance
35:32du côté des equity
35:34mais ça veut dire
35:35aussi quelque chose
35:35de plus sain quand même
35:36à partir du moment
35:37où les obligataires
35:38ou les gens du crédit
35:39sont dans le jeu
35:40comme vous dites
35:41ça met des garde-fous
35:42solides et sérieux
35:44quoi
35:44absolument
35:45ça met des garde-fous
35:46ça réduit le potentiel
35:47non pas que les investisseurs
35:48d'action
35:48ne soient pas solides
35:49et sérieux
35:49mais
35:50on connaît
35:50la différence
35:51de vue
35:51c'est deux types
35:53d'investisseurs
35:54j'ai fait mes armes
35:55du côté crédit
35:57il en reste toujours
35:58quelque chose
35:59c'est souvent le crédit
36:01en fait
36:01qui décide
36:01des cycles
36:02des cycles
36:03actions
36:03et par contre
36:04aujourd'hui
36:04ce qui est assez remarquable
36:06c'est qu'on termine
36:06l'année par exemple
36:07avec la 15e plus grosse
36:09capitalisation boursière
36:10du S&P 500
36:11Oracle
36:12qui traite à des niveaux
36:13de CDS
36:14c'est-à-dire
36:15pour se couvrir
36:15contre le risque
36:16du défaut d'Oracle
36:17à un niveau
36:19en fait
36:19considéré comme
36:20High Yield
36:21donc aujourd'hui
36:22on considère
36:23qu'Oracle
36:23est quasiment
36:24une entreprise
36:25côté High Yield
36:25si Oracle
36:26passe effectivement
36:28du côté High Yield
36:28ils sont encore
36:29triple B et plus
36:29je crois
36:30pour le moment
36:30ils sont triple B
36:31et Oracle
36:33c'est 95 milliards
36:34d'encours
36:34de dette obligataire
36:35si Oracle
36:36passe du côté High Yield
36:37vous avez le plus gros
36:39Fallen Angel
36:39vous savez
36:40c'est une entreprise
36:40qui passe
36:41de Investment Grade
36:42à High Yield
36:42de l'histoire
36:43jamais enregistrée
36:44et c'est quand même
36:45un point assez important
36:46parce qu'en fait
36:47ça veut dire
36:48qu'à partir de maintenant
36:49à partir du mois de septembre
36:51les spreads de crédit
36:52vont commencer
36:53à s'écarter
36:53et lorsque les spreads
36:54de crédit s'écartent
36:56c'est toujours plus compliqué
36:57pour le marché action
36:58de délivrer
37:00en termes de performance
37:01parce que
37:01ça veut dire quoi ?
37:02ça veut dire que
37:03les CFO
37:04de ces entreprises
37:05de la tech
37:05ils vont être
37:06beaucoup moins enclins
37:07à effectuer
37:08des buybacks
37:08et les buybacks
37:09c'est le principal
37:10moteur
37:11des actions
37:13depuis 2009
37:14ça peut vraiment changer
37:15en profondeur
37:16la dynamique
37:16de la partie action
37:17pour ces entreprises-là
37:19ça la change déjà
37:21ça la change déjà
37:22puisqu'on voit que
37:22par exemple
37:23on a une recomposition
37:24des sets magnifiques
37:25et j'ai vu aujourd'hui
37:26par exemple
37:26que Tesla
37:27était au plus haut historique
37:28Google
37:29est le plus haut
37:30dans le top 10
37:32des capitalisations
37:33boursières américaines
37:34pourquoi les choses
37:34changent très rapidement
37:35bien sûr
37:35effectivement
37:37cette arrivée
37:38des hyperscalers
37:39dans les marchés de crédit
37:40ça change la donne
37:41dans quelle mesure
37:42quand vous regardez
37:43ces marchés
37:43Pierre-Alexis
37:45et l'autre question
37:46que j'aime bien poser
37:47désormais
37:47c'est est-ce qu'il y aura
37:48de la place pour tout le monde
37:49est-ce que
37:49la dette de Google
37:51Meta
37:52j'ai aucun doute
37:53qu'elle va s'arracher
37:54que tout le monde
37:55en voudra
37:56l'afficher dans ses portefeuilles
37:57avec un peu d'extra-heel
37:59peut-être pour que
37:59tout ça passe bien
38:00mais pour des émetteurs
38:01plus traditionnels
38:02qui vont avoir besoin
38:03de se financer
38:03de se refinancer
38:04est-ce qu'il y aura
38:04la demande en face
38:05l'an prochain
38:05ou est-ce que
38:06par effet miroir
38:08il y aura
38:10des émissions
38:11plus difficiles
38:12pour d'autres secteurs
38:13alors oui
38:14je vous le disais
38:152026
38:16c'est le moment
38:16du réalisme
38:17pour lire
38:18ça c'est sûr
38:19il va plus suffire
38:21de dire
38:21ah je fais 100 milliards
38:22d'investissements
38:23dont je sais pas où
38:24puis moi j'en fais 100
38:25et moi j'en fais 250
38:26parce que je suis
38:27voilà
38:27je fais plus que toi
38:29et c'est
38:30voilà
38:30il y a un moment
38:31en effet
38:32le real money
38:35arrive
38:35et donc
38:36parce que
38:37l'actif coeur
38:38ça reste quand même
38:39en cours
38:39c'est la dette
38:40les actions
38:41c'est
38:42c'est tout petit
38:44donc
38:44et là
38:45en effet
38:45on le voit
38:46avec Oracle
38:47je pense que
38:48les gens qui ont acheté
38:49le Oracle
38:49le jour
38:50de l'annonce
38:51avec OpenAI
38:52de l'annonce
38:53des résultats
38:54un des plus belles
38:56portes de salaud
38:56qui
38:58ce qui est dingue
38:59c'est qu'un mois avant
38:59ça prenait 30%
39:00en une séance
39:01sur l'annonce
39:02d'un deal
39:03avec OpenAI
39:04voilà
39:04et donc
39:04voilà
39:05donc attention
39:06je pense que
39:07ça met en exergue
39:08en effet
39:09il y a
39:09une dynamique générale
39:11qui est très forte
39:13mais
39:13du risque
39:14individuel
39:16qui est à mon avis
39:16plus fort
39:17et il y aura plus de tri
39:18ça c'est évident
39:19voilà
39:21et de ce fait
39:22moi je suis tout à fait
39:23d'accord
39:23avec vous
39:24c'est que l'Europe
39:25c'est anti-consensuel
39:27l'IA c'est le consensus
39:28l'Europe c'est anti-consensuel
39:29si vous voulez vous diversifier
39:31l'Europe ça me semble
39:32parce que là
39:33vous avez une asymétrie
39:34positive
39:35plus personne ne croit
39:37au plan de relance allemand
39:39je rappelle
39:39moi ça fait 30 ans
39:40que je suis sur les marchés
39:41le plan de relance allemand
39:42c'était le catalyseur majeur
39:45pour investir en Europe
39:466 mois après
39:48plus personne n'y croit
39:48donc vous avez une asymétrie
39:49positive intéressante
39:50et dernier point
39:51vous voulez
39:52je n'ai pas ce horaire
39:54mais
39:54oui
39:56sur les
39:57sur l'effet d'éviction
39:58pour moi le risque
39:59il est sur l'Egovis
40:00c'est ça
40:02c'est ça
40:02on préférera de plus en plus
40:04le crédit d'Egovis
40:05toujours
40:06on préfère un méta
40:07à la France
40:08ça c'est
40:08je vous le dis
40:10alors si on veut être
40:12encore moins consensuel
40:14quand on regarde l'Europe
40:15qu'est-ce qu'on fait
40:16avec ce qu'on appelle
40:17la quality growth
40:18Guillaume
40:20qui sont des secteurs
40:22il y a le luxe
40:23traditionnellement
40:23le food and beverage
40:26l'agroalimentaire
40:26traditionnel
40:28la santé aussi
40:29peut-être
40:30et quand on regarde
40:31en relatif
40:31par rapport au reste du marché
40:33ce sont des segments
40:34qui ont sous-performé
40:35comme jamais
40:35peut-être cette année
40:36depuis deux ans
40:38à peu près
40:38je pense que c'est un segment
40:39de marché
40:39qui a dû sous-performer
40:40de 30%
40:41le reste du marché
40:42donc c'était vraiment
40:43un perfect storm
40:44pour ces secteurs
40:45global
40:45pour donner quelques explications
40:48les éléments négatifs
40:49le dollar
40:50ils se sont pris en plein
40:51dans les dents
40:52parce que c'est des sociétés
40:52qui sont très exposées
40:54à l'international
40:54qui dit exposition
40:56à l'international
40:57du exportateur
40:57aux Etats-Unis
40:58dit tarif
40:58vous rajoutez
41:01ça au fait
41:01que les investisseurs
41:03s'étaient plutôt positionnés
41:04au moins au début d'année
41:05sur les valeurs domestiques
41:07pour contrecarrer
41:08ces deux éléments-là
41:09et jouer le plan allemand
41:10donc voilà
41:10c'est des secteurs
41:11qui étaient extrêmement
41:12complètement défavorisés
41:14et après
41:14il y avait aussi
41:15des sujets
41:15qui étaient spécifiques
41:16à chacun des secteurs
41:17notamment dans la partie
41:18agroalimentaire
41:19il y avait des grosses questions
41:20sur la bonne tenue
41:20du consommateur américain
41:22la qu'échappe économie
41:23dont on a parlé tout à l'heure
41:24je crois
41:24donc voilà
41:25néanmoins
41:26quand on regarde
41:27quand on fait le bilan aujourd'hui
41:28moins 30 de sous-performance
41:29en deux ans
41:30des valorisations relatives
41:31qui sont à moins
41:33deux écarts-types
41:34par rapport à la moyenne
41:35à la moyenne historique
41:36et quand on regarde
41:38donc un momentum
41:38de révision bénéficiaire
41:40donc derrière ce gros mot
41:41qu'est-ce qu'on veut dire
41:41c'est la manière
41:42dont les analystes
41:43révisent les bénéfices
41:45sur ces secteurs-là
41:46depuis trois ou quatre mois
41:47elle n'est pas divergente
41:48du reste du marché
41:49donc on a
41:51on pense
41:51en étant sélectif
41:53envie plutôt
41:54et on l'a fait
41:55dans les portefeuilles
41:55de revenir sur
41:57certains pans du secteur
41:58donc on a refait
41:59un peu de luxe
42:00on a refait un peu de santé
42:01on a refait encore
42:02très récemment
42:02de l'agroalimentaire
42:03tout simplement
42:05pour diversifier
42:06un petit peu
42:07nos expositions
42:08et encore une fois
42:09le marché
42:09sans doute
42:09allait trop loin
42:10en termes de sanctions
42:11sur un certain nombre
42:12de valeurs
42:14vous avez
42:14on a évoqué tout à l'heure
42:16RELX dans les médias
42:16c'est l'archétype
42:17de la valeur qualité
42:18et avec l'IA
42:19tout le monde se dit
42:20que RELX
42:20ils vont faire faillite
42:21alors RELX
42:21c'est britannique
42:22je ne dis pas de bêtises
42:23c'est du data services
42:24c'est ça
42:25typiquement
42:26juridique
42:27juridique
42:27légal
42:28mais petite partie
42:29de leur activité
42:30liée au data services
42:31dans le légal
42:32si j'ai bien compris
42:32non
42:33ça c'est significatif
42:34alors autant bon
42:35c'est significatif
42:35mais le marché
42:36a considéré
42:37que ce serait
42:38un perdant de l'IA
42:39le marché s'est dit
42:40qu'au lieu d'utiliser
42:41les produits de RELX
42:41je pourrais poser la question
42:42directement à Tchad GPT
42:43qui ne me coûtera rien
42:44mais sauf qu'à chaque fois
42:45c'est quand même
42:46un petit peu plus compliqué
42:47sauf qu'ils ont quand même
42:47un historique de données
42:48qui a un peu de valeur
42:50j'imagine
42:50voilà
42:50c'est ça
42:51mais le marché a été très loin
42:52donc typiquement RELX
42:53finalement elle avait souffert
42:54de ce bashing
42:55il y a plus tard
42:56que les autres
42:56qu'un publiciste par exemple
42:57donc elle n'a pas encore rebondi
42:58mais sur publiciste
42:59ou Capgemini
43:00voilà
43:00c'est des signaux comme ça
43:01qui sont quand même intéressants
43:02qui nous font montrer
43:04que oui il y aura sans doute
43:05beaucoup plus de discrimination
43:06sur l'IA
43:07en gros l'IA
43:08l'approche du marché
43:08c'était de dire
43:09il y aura des secteurs winners
43:10et des secteurs losers
43:11et je vends tout
43:12j'achète tout
43:13et en fait on est peut-être
43:14dans la deuxième phase
43:15où au sein de chacun des secteurs
43:16là le marché est en train de se dire
43:18il y aura des boîtes plus agiles que d'autres
43:20au sein d'un secteur
43:21plus agiles que d'autres
43:21selon deux angles
43:22donc l'angle gain de productivité
43:24qu'on a évoqué
43:25et après un autre gain
43:27c'est ce qu'on appelle
43:27le time to market
43:28c'est que ça va permettre aux sociétés
43:29de développer des produits et services
43:30plus rapidement que leurs concurrents
43:32et donc potentiellement
43:33gagner des parts de marché
43:34donc là on est dans une phase
43:36d'un peu de maturation
43:37de cette thématique IAS
43:38qui crée des opportunités
43:39un mot des taux obligataires
43:41pour finir peut-être
43:42Elias
43:43est-ce que dans les réponses
43:45que vous avez recueillies
43:46auprès des investisseurs institutionnels
43:47est-ce qu'ils sont à l'aise
43:48avec les courbes de taux
43:49telles qu'elles sont dessinées
43:51et pentues aujourd'hui
43:52est-ce qu'ils jouent
43:54encore plus de pentification
43:55quoi les perspectives
43:57qu'on peut avoir
43:57de ce point de vue là
43:58c'est là où le bas blesse
43:59c'est parce que les investisseurs
44:01pensent que les taux vont monter
44:02on a la plus forte conviction
44:04depuis 2022
44:05que les taux longs vont monter
44:07et que les courbes des taux
44:08vont être de plus en plus pentues
44:10et en fait c'est là où nous
44:11dans mon équipe
44:13on prend un peu de recul
44:14avec l'enquête
44:16de la Fund Manager Survey
44:17parce qu'en fait
44:17ça veut dire quoi ?
44:18ça veut dire que
44:19est-ce que les actifs risqués
44:20est-ce que cette exubérance
44:22un peu cet optimisme
44:23fera face
44:25à un environnement
44:26supportera un environnement
44:27où les taux longs
44:28seraient au-dessus de 5%
44:29j'y crois pas
44:31taux longs c'est quoi ?
44:3130 ans ?
44:3230 ans typiquement
44:33un taux long américain
44:34à 30 ans
44:35au-dessus de 5%
44:35c'est souvent en fait
44:36la ligne rouge
44:37des policy makers
44:39aux Etats-Unis
44:39parce qu'à 30 ans
44:40c'est ce qui déclenche
44:41le taco trade
44:42c'est ça
44:42pour dire les choses
44:44donc nous on dit
44:45que systématiquement
44:46lorsque la dette américaine
44:47atteint 30 ans
44:48le 30 ans
44:49le 30 ans
44:50atteint 5%
44:51il faut acheter
44:53et on pense
44:53qu'à partir de là
44:54la macro étant
44:55beaucoup plus
44:56beaucoup moins
44:57en fait résiliente
44:58que ce que les investisseurs pensent
45:00on pense qu'il y a effectivement
45:01beaucoup de valeur
45:01dans tout ce qui est
45:02sensible
45:03au taux d'intérêt
45:04les secteurs sensibles
45:05au taux d'intérêt
45:06typiquement home builders
45:07et typiquement aussi
45:08consommateurs américains
45:09Proxy Bonds
45:10merci beaucoup
45:10on s'arrêtera là
45:11pour ce soir
45:11merci beaucoup
45:12pour vos éléments d'analyse
45:13vos perspectives
45:14et ces questions ouvertes
45:16pour 2026
45:17avec Elias Gallou
45:18Bank of America
45:18Global Research
45:19Guillaume Laconi
45:20Edmond Rotil
45:21Asset Management
45:22et Pierre-Alexis Dumont
45:23Sycomore Asset Management
45:24Le dernier quart d'heure
45:36de Smartbourg
45:37chaque soir
45:37c'est le quart d'heure
45:38thématique
45:39le thème ce soir
45:40c'est justement
45:40le palmarès
45:41de la gestion thématique
45:42au terme de cette année 2025
45:44en tout cas
45:45les grandes thématiques
45:46qui sont présentes
45:47dans les marchés
45:48que nous analysons
45:49chaque mois
45:49avec les équipes
45:50de Galilée Asset Management
45:51quelles ont été
45:52les grandes thématiques
45:53positives
45:54cette année
45:55quelles ont été
45:56les thématiques
45:56hors retard
45:57nous faisons le point
45:57avec Rony Michali
45:58président de Galilée
45:59bonsoir Rony
46:00bonsoir Grégoire
46:01qui est venu avec un gérant
46:02des équipes de Galilée
46:03Asset Management
46:04Antoine Rob
46:05bonsoir Antoine
46:05bonsoir Grégoire
46:06merci beaucoup d'être là
46:07tous les deux
46:08pour ce palmarès
46:09on va voir les tops
46:10et les flops de l'année
46:11mais un mot peut-être
46:12déjà de l'ambiance
46:13en cette fin d'année
46:14pour les 25 thématiques
46:16c'est ça que vous analysez
46:17avec les outils propriétaires
46:19le codex des thématiques
46:20notamment
46:20on raconte ça
46:21tous les mois
46:22Rony
46:23c'est quoi un peu
46:24le message général
46:25de cette fin d'année ?
46:27alors à l'image
46:27de 2023
46:28et 2024
46:29on a une année
46:30qui est plus croissance
46:32les thématiques croissance
46:33performent mieux
46:34de manière générale
46:35et c'est dû à plusieurs facteurs
46:37déjà la baisse des taux
46:38on a eu trois baisses de taux
46:40l'année dernière
46:41trois baisses de taux
46:42cette année
46:43on en attend deux
46:44pour l'année prochaine
46:44donc ça c'est vraiment
46:46un facteur qui favorise
46:47les thématiques croissance
46:48bien sûr
46:49mais aussi on a des
46:50meilleures données macroéconomiques
46:54avec un PIB1
46:55un petit peu meilleur
46:56qu'attendu
46:57des PMI
46:57qui sont aussi en hausse
47:00et donc ça bien sûr
47:01ça a favorisé
47:02évidemment les thématiques
47:04autour de la croissance
47:05ensuite
47:06on a aussi
47:07l'essor de l'IA
47:08qui bien sûr
47:09va favoriser
47:10les thématiques
47:11autour de la tech
47:12comme le cloud
47:14ou encore
47:16des thématiques
47:17plus paiements digitaux
47:19des thématiques
47:20qui tournent
47:21autour de la tech
47:22et on a des partenariats
47:24qui ont été noués
47:25entre OpenAI
47:26Nvidia
47:26entre Nvidia
47:27et Synopsys
47:28vous savez
47:29le leader
47:30des logiciels
47:31de conception de puces
47:32et donc tout ça
47:33ce sont évidemment
47:34des facteurs
47:35qui favorisent
47:36les thématiques croissance
47:36mais attention
47:37certaines thématiques value
47:39se sont glissées
47:39quand même
47:40dans le palmarès
47:43en tout cas
47:43dans le top 10
47:44et on a quand même
47:46une année
47:47qui n'est pas non plus
47:48à 100%
47:49sur la croissance
47:49mais un petit peu
47:50aussi sur la value
47:51on l'a vu en Europe
47:51et globalement
47:52sur 25 thématiques
47:53quelles sont celles
47:54combien il y en a
47:55qui ont bien fait
47:55de votre point de vue
47:57Rony ?
47:57Alors il y en a 10
47:58qui surperforme
47:59le MSCI World
48:00mais elle le surperforme
48:02beaucoup
48:03c'est-à-dire
48:03si on prend
48:04le palmarès
48:05par exemple
48:05la thématique
48:06exploration spatiale
48:07plus 56%
48:08versus la performance
48:10du MSCI
48:10c'est quand même
48:11beaucoup plus
48:11et les thématiques
48:12qui sont en dessous
48:13elles sont un petit peu
48:14en dessous
48:14je comprends
48:15il y a une forme
48:16d'asymétrie
48:17c'est un peu
48:17en marche d'escalier
48:18quand il y a
48:18la surperformance
48:19c'est massif
48:20quand ça sous-performe
48:21ça reste léger
48:23par rapport
48:24à l'indice
48:25de référence mondiale
48:26en l'occurrence
48:26tout à fait
48:27c'est ça
48:27bon bah allons-y
48:28exploration spatiale
48:30Antoine
48:30donc c'est le haut du podium
48:33la première place
48:34sur le podium
48:34avec une perf
48:35de plus de 55%
48:36depuis le 1er janvier
48:38qu'est-ce qu'on peut dire
48:39de cette thématique Antoine ?
48:40on peut dire
48:40que c'est une deuxième année
48:41sur le podium
48:42déjà l'année dernière
48:43c'était la meilleure thématique
48:44de 2024
48:45avec plus de 42%
48:46plus de 56%
48:48cette année
48:48c'est vraiment une thématique
48:49qui reste en vogue
48:50aux yeux des investisseurs
48:51qui est assez récente
48:52on n'en parlait pas autant
48:53il y a quelques années
48:54aujourd'hui c'est une thématique
48:56qui profite
48:57on va dire
48:57des forts investissements
48:58des états
48:59les états vont plus directement
49:00aller dans la NASA
49:01dans l'ESA
49:02ils vont passer par des acteurs privés
49:03ça apporte des flux
49:04ça apporte une pérennité
49:05dans les contrats aussi
49:06ça apporte finalement
49:08ça permet à de nombreux acteurs
49:09d'émerger
49:09donc on a tout un écosystème
49:10qui est en train
49:11de se construire
49:12et qui profite de cette dynamique
49:15on a des changements structurels aussi
49:17on n'a plus seulement
49:17l'espace pour aller
49:19sur diverses planètes
49:20on a des besoins
49:20de télécommunication
49:22pardon
49:22de réseau 5G
49:23d'imagerie aussi
49:24je pense à Planète Lab
49:26Planète Lab
49:26qui avec des nanosatellites
49:28vont être capables
49:28de modéliser la Terre
49:30pour faire des études
49:31de topographie
49:33d'hydrographie
49:34Planète Lab
49:34c'est quand même
49:35plus 350%
49:36depuis le début de l'année
49:37c'est énorme
49:38de manière générale
49:39c'est les promesses
49:39ça
49:40on avoue
49:42c'est des valeurs
49:44on achète le futur
49:45c'est sûr
49:46de manière générale
49:47les fondamentaux sont quand même bons
49:48croissance du chiffre d'affaires attendu
49:50sur les 3 prochaines années
49:519% par an
49:51pour la thématique
49:52pour la thématique
49:53on regarde la moyenne
49:54des acteurs
49:55des sous-jacents
49:56pour les bénéfices par action
49:57on a 13% par an
49:58on a des acteurs
49:59très typiques
50:00Rocket Lab
50:01dans les lanceurs
50:02c'est du 20%
50:03voire du 40%
50:04attendu par an
50:05dans les prochaines années
50:06de manière générale
50:07on a une thématique
50:08qui est devenue
50:09excusez-moi pour le jeu de mots
50:10mais l'univers d'investissement
50:12à part entière
50:12et qui profite
50:15de cet engouement
50:16de cette nouveauté
50:17et puis de l'actualité
50:18on a l'IPO aujourd'hui
50:19de SpaceX
50:19l'année prochaine
50:20on verra combien ça pèse
50:21dans la thématique
50:23exploration spatiale
50:24mais ça peut faire exploser
50:25tous les compteurs
50:26et tous les ratios
50:27effectivement
50:27de mesure de cette thématique
50:29la thématique
50:30qui arrive juste après
50:31mais vraiment
50:31coup d'à coup de Rony
50:32c'est la thématique
50:33des énergies propres
50:35qui signe un peu
50:36son retour quand même
50:37Exactement
50:38on était un peu
50:39sur courant alternatif
50:41on va dire
50:42pour cette thématique
50:43il y avait la bulle green
50:44qui s'était dégonflée
50:46un peu violemment
50:47et là on revient
50:48un peu dans le jeu
50:49c'est le retour en grâce
50:50clairement
50:51de cette thématique
50:52que personne n'attendait
50:54puisqu'après l'élection
50:55de Donald Trump
50:55on pensait effectivement
50:57qu'il allait couper
50:58les budgets etc
50:58mais en fait
50:59ce qui a sauvé
51:00un petit peu cette thématique
51:01c'est que l'IA
51:02génère une demande
51:04d'énergie
51:04qui est très importante
51:06et donc du coup
51:07le congrès américain
51:08même s'il y a
51:09certains avantages fiscaux
51:10qui ont été supprimés
51:12etc
51:12n'a pas coupé
51:13les fondamentaux
51:16de cette thématique
51:17loin de là
51:17puisqu'on a effectivement
51:19toujours besoin
51:20de plus d'énergie
51:21et notamment
51:21avec le développement
51:22de l'IA
51:23et de tout ce qui est
51:24autour de l'IA
51:25bien sûr
51:25donc évidemment
51:27une super performance
51:28en 2020
51:29plus 132%
51:31c'est la meilleure performance
51:33de toutes les thématiques
51:34qu'on regarde
51:34des années
51:35et après
51:37beaucoup plus compliqué
51:38et globalement
51:40cette année
51:41on a un retour en grâce
51:42alors plus de 51%
51:43l'année dernière
51:44on n'était pas non plus
51:44catastrophique
51:45on était à moins 13%
51:46mais c'était une bonne année
51:47moins 22%
51:48l'année d'avant encore
51:49on peut dire aussi
51:51que c'est centré
51:52aussi sur l'idée
51:53que 90%
51:55des nouvelles
51:56des nouvelles usines
51:58de l'augmentation nette
52:01de la capacité électrique
52:02c'est renouvelable
52:03aujourd'hui
52:03donc vraiment
52:04on investit là-dedans
52:06et ça ne se paye pas cher
52:08alors voilà
52:08c'est ça
52:09on n'est pas revenu
52:09sur les niveaux
52:10de valo de la bulle
52:10bien sûr
52:11il y a une normalisation
52:12des ratios
52:12de ce point de vue là
52:14on était à 40 fois
52:15on n'est plus qu'à 20 fois
52:15ça se paye moins cher
52:16que le MSI World
52:17le retour donc
52:18des énergies propres
52:19dans le haut du palmarès
52:21au terme de cette année 2025
52:23et puis
52:23sur la troisième marche
52:24du podium
52:25Antoine si je puis dire
52:26donc le thème
52:27des mobilités du futur
52:29mobilité au pluriel
52:30peut-être un thème
52:31qu'il faut un peu préciser
52:32d'ailleurs
52:32oui alors on a trois
52:33grandes familles
52:34dans cette thématique
52:35on va avoir les constructeurs
52:36tels qu'on les a toujours connus
52:37les Renault
52:39les Volkswagen
52:39les Stellantis
52:40qui ont eu
52:41pardon qui eux
52:43ont eu un début d'année
52:44un petit peu délicat
52:45on se rappelle au premier semestre
52:46on avait des craintes
52:47sur les dépenses
52:47discrétionnaires
52:48en face
52:49on avait des investissements
52:50colossaux pour répondre
52:51à des nouvelles normes européennes
52:52que ce soit sur la sécurité
52:53sur l'environnement
52:54parallèlement
52:55en plus de tout ça
52:56on a eu des mesures
52:57protectionnistes
52:58avec les droits d'ouane
52:58aussi au premier semestre
53:00donc un premier semestre délicat
53:01ça allait un petit peu mieux
53:03sur la deuxième partie
53:04de l'année
53:04deuxième grande famille
53:05les disrupteurs
53:06donc plutôt les
53:07on va dire les acteurs
53:08de véhicules électriques
53:10qu'on ne connaissait pas avant
53:11principalement asiatiques
53:12je pense à BYD
53:13pour le plus connu
53:13mais il y a aussi
53:14Lyoto
53:15il y a aussi Xpeng
53:16il y en a beaucoup
53:17qui eux pour le coup
53:18ont eu une deuxième partie
53:19d'année plus compliquée
53:20on a eu une contraction
53:21des ratios de valorisation
53:22et là où la thématique
53:23devient intéressante
53:24et on touche pas mal
53:24le secteur
53:25c'est qu'il y a
53:25beaucoup d'acteurs
53:26qui vont aider
53:27ou qui vont apporter
53:28finalement
53:28une plus-value dans l'IA
53:30encore une fois
53:31dans la connectivité
53:32dans les équipements
53:33je pense à Forvia
53:34qui est un acteur français
53:34qui fait plus de 50%
53:35depuis le début de l'année
53:36rentre dans cette thématique
53:37tous les acteurs aussi
53:39dans le stockage de l'énergie
53:40je pense à Delta Electronics
53:42qui est un acteur taïwanais
53:44dans la gestion d'énergie
53:45en Amérique
53:46on a QuantumScape
53:47qui va faire des batteries
53:48à lithium
53:48pour véhicules électriques
53:50et c'est des performances
53:51QuantumScape
53:51c'est plus de 130%
53:53depuis le début de l'année
53:53donc voilà
53:54il y a beaucoup de disparités
53:57de la thématique
53:58mais dans sa globalité
53:59ça a été une belle année
54:00oui oui effectivement
54:01plus de 30% de performances
54:02on en vient au flop 2025
54:04Rony
54:05alors intéressant
54:05parce que dans les trois flops
54:07que vous avez sélectionnés
54:08il n'y a qu'une seule thématique
54:09qui affiche une performance négative
54:11on revient un peu à ce qu'on disait
54:12même ceux qui ont sous-performé
54:14affichent quand même
54:14des performances positives
54:16on est autour de 5% de performances
54:18alors pour les thématiques
54:19du défi alimentaire
54:21et de l'économie du sport
54:22alors défi alimentaire
54:23c'est à peine 5% de performances
54:26si je puis dire
54:26sur cette année
54:28effectivement un thème très défensif
54:31qui sous-performe quoi
54:34tout à fait
54:35en fait
54:35pour cette thématique
54:37elle avait bien fonctionné
54:38quand il y a eu
54:39le conflit russo-ukrainien
54:41qui avait eu des pénuries
54:42de denrées
54:43le blé, le maïs
54:44l'huile de tournesol
54:45tout ça
54:45et puis finalement
54:47le marché s'est hyper rapidement adapté
54:49et puis
54:50les fondamentaux
54:51sont vraiment retombés
54:53notamment pour l'agribusiness
54:54tout ce qui est agribusiness
54:56je parle même pas de la crise agricole
54:57en France
54:58on a eu des manifestations aussi
55:00dans plein de pays d'Europe
55:01en Grèce à l'époque
55:02et la thématique
55:03elle a été impactée
55:04de plein fouet
55:05par les droits de douane
55:06en avril
55:07ça va un peu mieux
55:08avec
55:09Donald Trump
55:10qui a signé
55:11récemment
55:12un moratoire
55:13sur les droits de douane
55:13notamment avec
55:14la Chine
55:15la Chine
55:16s'est engagée
55:17à acheter
55:18du soja
55:19bien sûr
55:20et il y a une suppression
55:22des droits de douane
55:22sur pas mal de denrées
55:23le poulet
55:24le blé
55:24le maïs
55:25qui sont quand même
55:26des produits agricoles
55:27mais bon
55:27tout ça ça reste fragile
55:28alors là
55:28pour le coup
55:29Grégoire
55:30je ne viens qu'avec
55:30des thématiques
55:31pour ma part
55:32qui ne se payent pas très cher
55:34par rapport à
55:35l'exploration spatiale
55:36celle-ci
55:38c'est 15,4 fois
55:39donc on est
55:39largement en dessous
55:41du pays du MSI
55:41quand on regarde
55:43cette thématique
55:44autour de l'alimentaire
55:45et du défi alimentaire
55:47l'économie du sport
55:48qu'on retrouve également
55:49en bas de classement
55:50Antoine
55:51qu'est-ce qui explique
55:53cette sous-performance
55:54pour la thématique
55:54il y a trois grandes raisons
55:56première déjà
55:57vous en parliez
55:58on a une rotation
55:59des actifs sectoriels
56:00on est allé plutôt
56:01vers de la croissance
56:02cette année
56:02on a eu quelques baisses
56:03de taux ces dernières années
56:04donc ça aide
56:05et les thématiques
56:07comme l'économie du sport
56:08ne sont pas complètement value
56:09on est plus blaine
56:10mais ce ne sont pas
56:11les privilégiés
56:11dans les portefeuilles
56:12des investisseurs
56:14deuxièmement
56:15une fois n'est pas coutume
56:15l'impact des droits de douane
56:17ce sont des acteurs
56:19qui produisent
56:20principalement en Asie
56:21donc forcément
56:22fortement impactés
56:23et voilà
56:24finalement
56:25quand on rajoute à cela
56:26la baisse de la consommation
56:27on a des entreprises
56:29dont les résultats
56:30dont les chiffres d'affaires
56:31et les marges
56:31ont été fortement impactés
56:32Puma
56:33qui dès le quatrième trimestre
56:352024
56:36avait fortement déçu
56:37moins 23%
56:38le jour de la publication
56:39et a continué
56:40dégringolé au fil de l'année
56:41on est à moins 50%
56:43year to date
56:43Adidas
56:44c'est pareil
56:45a du mal
56:46bon ça va un peu mieux
56:46en cette fin d'année
56:47mais
56:47c'est des poids lourds quoi
56:49voilà
56:49on voit que les gros
56:50massos d'entre ont du mal
56:51et puis Adidas
56:52est pénalisé
56:53et perd 30%
56:53year to date
56:5430 secondes
56:55sur la filière bois
56:56pour garder un peu de temps
56:58pour parler de 2026
56:59Ronnie
57:00filière bois
57:01d'ailleurs je ne sais même pas
57:01si c'est une thématique
57:02qu'on a explorée avec vous
57:03bon
57:04moins 6,5%
57:05mais peut-être que ça vaudra
57:06le coup d'en parler
57:07d'en faire un quart d'heure
57:08thématique plein
57:09pour expliquer
57:10mais qu'est-ce qu'on trouve
57:11dans cette filière bois
57:12absolument
57:13alors bon
57:14concernant cette
57:15on va dire
57:15économie du bois
57:16franchement
57:18effectivement
57:1830 secondes
57:19ça suffit
57:19puisque ça a très mal marché
57:21ces dernières années
57:22bon
57:23c'est pas des performances
57:24catastrophiques
57:25moins 2
57:27l'année dernière
57:27voilà
57:28cette année
57:29encore moins 5
57:30donc
57:31il y a en fait
57:32une surproduction
57:33de bois
57:33qui fait que
57:35bien sûr
57:36la demande
57:37est supérieure
57:38à l'offre
57:39pardon
57:40l'offre est supérieure
57:41à la demande
57:41bien sûr
57:41surcapacité
57:42et donc surcapacité
57:43qui vont faire
57:44qu'on a une faiblesse
57:46parce que la construction
57:48est en berne
57:48aussi
57:49l'indice des nouvelles
57:50mises en chantier
57:51c'est moins 25%
57:52depuis 5 ans
57:53donc
57:5430 secondes Antoine
57:55pour mettre en perspective
57:57et en valeur
57:58une thématique
57:59pour démarrer
58:002026
58:00vous avez choisi
58:01cloud et IoT
58:02exactement
58:03on a choisi le cloud
58:03alors en tant que bon gestionnaire
58:04on n'en mettra jamais
58:05qu'une seule thématique
58:06mais si on se concentre
58:07sur celle-là
58:08qui change un petit peu
58:09de l'IA
58:10comme on l'a connue
58:10ça reste un pilier
58:11très important aujourd'hui
58:12dans les nouvelles technologies
58:13parce qu'il y a des mastodontes
58:15à l'intérieur
58:15des hyperscalers
58:16on a aussi des produits
58:17des SaaS
58:18je pense à Datadog
58:19qui est très intéressant
58:19comme valeur
58:20des valeurs très intéressantes
58:21mais surtout
58:22on peut voir sur le graphique
58:23du PI
58:24on a un PI
58:25qui est moins élevé
58:26qu'en moyenne
58:26de ces dernières années
58:27on a vu 26
58:28contre 29
58:29ces dernières années
58:29alors ça reste plus cher
58:31que le marché
58:32mais quand le marché
58:33lui a une tendance
58:34à s'apprécier
58:35la thématique
58:35est à stagner
58:36le chiffre d'affaires
58:38incroyable
58:38on attend 11% de croissance
58:40sur les trois prochaines années
58:40pour la thématique
58:4124% pour les bénéfices
58:43par action
58:43elle fait partie des meilleurs
58:44donc ça reste une très belle thématique
58:46on aura l'occasion
58:47d'en reparler en 2026
58:48merci beaucoup messieurs
58:49merci d'être venu nous présenter
58:50ce palmarès des thématiques
58:51Ronnie Michali
58:52et Antoine Rob
58:53Galilée Asset Management
58:54dans ce dernier quart d'heure
58:55de Smart Bourse
58:56Sous-titrage Société Radio-Canada
59:02Sous-titrage Société Radio-Canada
59:04Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire