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  • il y a 12 heures
Jeudi 9 octobre 2025, retrouvez Grégoire Ginoux (Gérant Actions US, Mansartis), Gilles Etcheberrigaray (Cofondateur, président et directeur des investissements, Elkano Asset management), Alexandre ATTAL (Directeur de la Gestion Multi-actifs, France, RUSSELL INVESTMENTS) et Roland Kaloyan (Responsable de la stratégie actions européennes, Société Générale CIB) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart4Change pour rester à l'écoute des marchés chaque jour.
00:14Vous nous suivez en direct à 17h à la télévision via vos box, vous nous suivez en live également sur nos réseaux sociaux et notamment sur le compte LinkedIn de Bsmart4Change
00:22et vous nous retrouvez en rattrapage bien sûr chaque soir en replay sur bsmart.fr ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:30Au sommaire de cette édition ce soir, le thème de l'IA qui reste un thème dominant dans ces marchés avec de nouveaux records pour pas mal d'indices mondiaux aujourd'hui.
00:40Le thème de l'IA qui suscite de plus en plus d'interrogations, ce qui est plutôt sain effectivement au regard des montants d'investissements
00:48qui ont été déployés ces derniers mois pour bâtir ces infrastructures d'intelligence artificielle et la puissance de calcul de l'IA nouvelle génération.
00:59Les dernières prises de parole, que ce soit de Jensen Yang hier sur la télévision américaine ou de TSMC à l'occasion de la publication de son activité trimestrielle,
01:07vont plutôt dans le bon sens. Chiffres de croissance de TSMC maintiennent l'idée quand même que la demande pour des infrastructures et des équipements de base autour de l'IA
01:18est encore très forte aujourd'hui. Pauline Grattel vous apportera un peu plus de détails effectivement sur les messages envoyés,
01:25notamment du côté de TSMC, la plus grosse capitalisation boursière d'Asie aujourd'hui, dont le cours de bourse a déjà gagné plus de 30% depuis le début de l'année.
01:34Et puis les entreprises vont être à l'honneur dans les prochains jours et les prochaines semaines avec le retour des publications trimestrielles.
01:41On commence doucement avec les chiffres de PepsiCo et de Delta Airlines aux Etats-Unis et puis nous rentrerons dans le vif du sujet la semaine prochaine
01:49avec la publication traditionnelle du secteur bancaire américain et puis les premières publications en Europe également avec la semaine prochaine
01:57les chiffres trimestrielles de LVMH par exemple qui seront un des premiers marqueurs importants pour nos marchés européens.
02:05Voilà pour l'ambiance du jour. L'Europe nous en parlerons spécifiquement dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse ce soir
02:10avec le responsable de la stratégie Action Européenne de Société Générale CIB, Roland Calloyan, qui sera notre invité à 17h45.
02:28Tendance mon ami, chaque soir nous retrouvons Pauline Grattel qui vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
02:33Bonsoir Pauline. Bonsoir. Petite séance de pause visiblement après tous les records encore marqués ces derniers jours
02:40et ces dernières heures. En Europe notamment les indices actions évoluent sans véritable tendance et plutôt en ordre dispersé.
02:46Oui le stock 600 évolue en léger repli. En France le CAC 40 s'offre les 8100 points au cours de la séance.
02:53Aux Etats-Unis le Nasdaq a clôturé hier soir sur des niveaux records au-delà de 23 000 points.
02:59Aujourd'hui les indices américains ouvrent autour de l'équilibre.
03:01Le MSCI World a inscrit un nouveau record. Du côté des métaux, l'argent marque un record historique à plus de 50 dollars après s'être envolé de 70% cette année.
03:12En Asie, le Nikkei affiche à nouveau une très belle séance aujourd'hui battant ainsi un nouveau record.
03:18Oui le Nikkei a clôturé en hausse de 1,8% et inscrit son quatrième record en cinq séances.
03:23Cette nouvelle hausse de l'indice japonais porte sa progression à plus de 20% depuis le 1er janvier.
03:30A noter sur le marché obligataire que le rendement japonais à 10 ans est au plus haut depuis un an à 1,70%.
03:37Et puis la microéconomie est en train de prendre la relève avec pas mal d'actualités autour de publications d'entreprises.
03:43TSMC notamment a fait un point sur son activité du troisième trimestre.
03:46Oui le groupe rassure en publiant un chiffre d'affaires supérieur aux attentes en septembre par rapport à l'année précédente.
03:53Soutenu par l'essor de l'intelligence artificielle, les ventes progressent de plus de 30% au troisième trimestre.
03:58Côté américain, les investisseurs ont pris connaissance des publications de résultats de Delta Airlines et de PepsiCo.
04:04Oui commençons avec Delta Airlines qui dépasse les attentes au quatrième trimestre avec la reprise de la demande et l'augmentation des prix.
04:11Les perspectives sont optimistes, le titre bondit de 7%.
04:15PepsiCo dépasse les attentes aussi en termes de chiffre d'affaires et de bénéfices par action au troisième trimestre.
04:22Le groupe américain nomme également un nouveau directeur financier.
04:25Le titre est en légère hausse.
04:27En France, au sein du CAC 40, Danone et Michelin font le grand écart aujourd'hui.
04:32Danone grimpe de 4% en tête du CAC 40.
04:36Les analystes de JP Morgan se montrent optimistes.
04:39Ils anticipent une forte croissance organique des ventes au troisième trimestre.
04:43Michelin, au contraire, déçoit et le titre abandonne 4%.
04:47Lors d'une conférence téléphonique, le groupe a annoncé que ses ventes trimestrielles seraient inférieures aux attentes.
04:53Et puis une chute notable et spectaculaire en Europe sur le marché italien, notamment celle de Ferrari.
04:59Oui, le titre plonge de plus de 15% au cours de la séance.
05:03Une baisse historique.
05:05Ferrari a présenté ses prévisions à horizon 2030, jugées trop prudentes.
05:09Le groupe a lancé sa première voiture électrique, mais annonce que les voitures électriques ne représenteront que 20% de sa gamme,
05:17contre 40% annoncés il y a trois ans.
05:19Qu'est-ce qu'on peut noter aujourd'hui du côté des marchés obligataires, Pauline ?
05:22Les rendements sont stables en Europe et aux Etats-Unis.
05:25Le rendement allemand à 10 ans s'établit autour de 2,70% et le rendement américain à 10 ans évolue autour de 4,15%.
05:32Sur le marché d'échange, l'euro dollar est stable autour de 1,16,20.
05:36Quel sera le programme de demain à l'agenda pour les investisseurs ?
05:39Ce soir, on prendra connaissance des résultats de Levis.
05:42Demain, côté macro, la confiance des consommateurs du Michigan est attendue pour le mois d'octobre.
05:47Mais le shutdown aux Etats-Unis se poursuit et nous empêche de prendre connaissance du rapport sur l'emploi du département du travail reporté s'inédié.
05:56Tendance, mon ami.
05:57Chaque soir, Pauline Grattel est avec nous en ouverture de Smart Bourse pour vous apporter les infos clés du jour sur les marchés.
06:02Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
06:16Gilles Etchibé-Rigaraï est avec nous, le président, cofondateur et directeur des investissements d'Elcano Asset Management.
06:22Bonsoir Gilles.
06:22Bonsoir.
06:23Merci d'être là.
06:24Merci à Alexandre Rattel d'être avec nous ce soir également.
06:26Bonsoir et bienvenue Alexandre.
06:28Bonsoir.
06:28Vous êtes le directeur de la gestion multi-actifs de Russell Investments en France.
06:32Et Grégoire Ginoux qui nous accompagne également.
06:34Bonsoir Grégoire.
06:35Bonsoir.
06:35Vous êtes gérant Action Américaine chez Mansartis.
06:38Parlons des Etats-Unis, de la cote américaine et du thème de l'IA bien sûr Grégoire.
06:44Alors je crois que la force du thème de l'IA n'est plus à démontrer.
06:48C'est donc peut-être le moment de s'intéresser aux fragilités éventuelles derrière ce thème de l'IA.
06:53Avec beaucoup d'interrogations tous les jours qui font la une de la presse.
06:57Est-on dans une bulle ?
06:59Est-ce que les montants dépensés seront un jour rentabilisés ?
07:02Bref.
07:03Déjà beaucoup de questionnements.
07:04Est-ce que ces questions sont légitimes à ce stade Grégoire ?
07:08Et comment est-ce qu'on peut essayer de répondre aux interrogations qui surgissent aujourd'hui ?
07:15C'est une bonne question.
07:17En effet, l'idée d'une bulle est présente dans presque tous les esprits.
07:22Depuis septembre, l'élément un petit peu vraiment déclencheur, c'est la publication d'Oracle et l'annonce de méga contrats avec OpenAI, 300 milliards.
07:32Le jour où Oracle prend 30%, c'est ça ?
07:33Exactement.
07:34Et on redécouvre la réalisone, etc.
07:36Exactement.
07:37Le vieux monde revient.
07:39Il faut saluer les efforts qui ont été faits par Oracle, mais ça a soulevé des interrogations sur le financement.
07:48En fait, jusqu'ici, on va dire que tous ces CAPEX, avec des chiffres déjà assez astronomiques,
07:55on était sur quelque chose de 250 milliards cette année, mais étaient dépensés par des sociétés très riches qui avaient de la visibilité, qui les monétisaient.
08:05Et donc, on avait des interrogations sur la durabilité des modèles comme OpenAI et éventuellement leur monétisation ultérieure,
08:13mais là, on est rentré dans un stade supérieur et ça ne fait que s'accélérer depuis avec d'autres annonces.
08:23Et puis, il y a cette idée aussi de cette musique qui monte, je dirais, de financement circulaire un peu contanguin entre certains leaders de la technologie, les modèles et Hyperscaler.
08:39Je prends une participation, tu m'achètes des puces, je finance mes clients, je finance mon sous-traitant.
08:44Je crée la boîte carrément.
08:48Dire un livre de Ponzi, sans aller jusque-là, ça suscite des interrogations.
08:53Je pense que c'est difficile d'avoir une vue d'ensemble parce qu'il y a des news toute la journée.
09:00Un jour, OpenAI signe avec Nvidia, on parle de 100 milliards avec une prise de participation.
09:06Quelques jours après, il a signé avec Microsoft, il va chez Oracle, il est passé par ici.
09:13Oui, il repassera par là.
09:15Il va en Asie avec les Coréens, avec les Japonais.
09:18En fait, finalement, les inquiétudes se cristallisent beaucoup autour d'OpenAI.
09:24Évidemment, il y a le financement de beaucoup de startups d'IA sur lesquelles on n'a pas énormément d'informations puisqu'on est dans la sphère du non-côté.
09:31Et puis, on a des chiffres qui nous arrivent depuis un certain temps quand le patron d'Nvidia parle d'un trillion de dépenses d'infrastructures.
09:44On parle de 3 à 4 millions.
09:46McKinsey a publié une note un peu plus tôt dans l'année qui parlait de 5 000 milliards de dollars.
09:54De CAPEX.
09:55De CAPEX.
09:55De dépenses d'infrastructures à venir.
09:57De CAPEX ici 2030.
09:58Donc, en fait, c'est des chiffres.
09:59On est entre 10 et 15 % du PIB américain.
10:02Donc, on nous parle de révolution industrielle, technologique.
10:07Et en face, c'est certain que le modèle économique de l'IA reste encore un petit peu flou.
10:16OpenAI est systémique de ce point de vue-là.
10:18Ça devient effectivement…
10:19Alors, j'en parlais comme le roi Midas en début de semaine.
10:22C'est-à-dire que dès qu'OpenAI touche ou approche une entreprise, on voit le cours de bourse de cette entreprise s'envoler.
10:28Tout tourne beaucoup autour d'OpenAI dans la construction de cette architecture et cette infrastructure d'IA.
10:35Il y a aussi ce marché à deux vitesses.
10:36C'est-à-dire que ce n'est pas…
10:38Par exemple, si on compare avec des bulles des années 2000, ce n'est pas un secteur technologique qui s'enflamme.
10:43C'est au sein d'un secteur.
10:45Certains sont vus comme les gagnants.
10:47D'autres sont vus potentiellement comme les disruptés.
10:49Et ça peut changer en 3 à 6 mois.
10:52Donc, voilà.
10:52Il y a cette nervosité.
10:53Et donc, il y a une bascule du marché vers celui qui est perçu comme…
10:58Embarqué, sauvé par OpenAI parce que partenaire et éventuellement l'autre qui sera à le discuter vraiment.
11:05Partant de ce constat, Grégoire, et quand on est forcément investi sur le marché des actions américaines,
11:10puisque c'est votre job chez Mansartis, comment on navigue ?
11:14On ne peut pas être absent du thème de l'IA, j'imagine.
11:16C'est incontournable et c'est un vrai thème structurant de moyen long terme.
11:20Et en même temps, ces risques commencent à remonter un peu à la surface.
11:25Je dirais…
11:27Enfin, comme je disais, il faut arriver à prendre un peu de hauteur et essayer d'avoir une vue d'ensemble
11:31et essayer de se dire que qu'est-ce qui est en train de se passer
11:34et est-ce que les chiffres qui arrivent sont à peu près cohérents.
11:40Ce qui n'est pas facile, c'est qu'on est dans un…
11:43Je fais encore un parallèle avec les précédentes bulles,
11:45mais il y a de l'appétit pour les capitaux.
11:50Il n'y a pas beaucoup, il y a une certaine rareté en ce moment,
11:53parce qu'il n'y a pas énormément d'introduction en bourse.
11:54Les sociétés rachètent leurs actions.
11:57XCI de Musk, par exemple, va lever peut-être 20 milliards.
11:59Voilà, voilà.
12:01Quand Tesla levé 5 milliards en claquant des doigts, on se disait que c'était déjà incroyable.
12:04C'est une année de free cash flow pour une boîte comme Volkswagen.
12:07Là, XCI va pouvoir peut-être lever 20 milliards comme ça.
12:09Tout à fait, parce qu'il y a un optimisme très fort.
12:14Et cet optimisme, il est aussi lié au fait qu'il y a un soutien politique massif.
12:18C'est-à-dire qu'aux États-Unis, il y a des plans gouvernementaux de soutien à l'Irak,
12:21il y a des plans aux infrastructures.
12:23Et il y a quand même, je dirais même que toutes les entreprises de la tech sont optimistes vis-à-vis de l'Irak.
12:28Et donc, il y a cette idée que ça va se décliner et que ça va aller probablement beaucoup plus vite qu'Internet.
12:34Internet a mis 20 ans à pénétrer, je dirais, 20 ans.
12:37Voilà, on a une base installée quand même déjà par rapport à l'aventure Internet des années 2000.
12:43Quand on regarde l'aventure Internet, même Netflix qui a mis une décennie à atteindre les 100 millions d'abonnés,
12:48OpenAI a mis moins de 3 ans à atteindre quasiment le milliard d'utilisateurs.
12:53Alors, ce ne sont pas des utilisateurs payés.
12:54Alors, il faut voir qui l'utilise et pourquoi.
12:56Il y a quand même cette idée, l'optimisme du marché, il est aussi lié au fait qu'on se dit que ça peut être monétisé rapidement.
13:05Alexandre, d'un point de vue de gestion multi-assets, justement, comment vous regardez ce marché américain ?
13:10Comment vous regardez le thème de l'IA ?
13:12Est-ce qu'il y a un salut en dehors de l'IA pour ce marché américain ?
13:15D'ailleurs, ça peut être une question.
13:16Mais déjà, le côté un peu hot, comment est-ce que vous le gérez ? Comment le pilote ?
13:22Le thème de l'IA, on ne peut pas l'écarter, clairement.
13:24C'est très bien rappelé.
13:25C'est une lame de fond.
13:28Et effectivement, on le voit en termes de taux d'utilisation dans les entreprises.
13:32Il y a deux ans, c'est 3% global d'utilisation de l'IA parmi toutes les entreprises, tout secteur confondu.
13:37Là, on est quasiment à 10%.
13:38Tout secteur confondu, c'est-à-dire x3 en l'espace de deux ans.
13:42Alors, ça ne peut paraître rien, 10%.
13:43Mais c'est encore une très, très grande marge de progression,
13:45ce qui montre qu'il y a un véritable soutien en termes d'activité.
13:49Et en plus, c'est très disparate secteur par secteur.
13:51Dans le secteur technologique, l'information ou même le secteur financier,
13:54c'est entre 20 et 30% aujourd'hui d'utilisation de l'IA dans l'activité et dans la production,
14:00un peu moins dans d'autres secteurs.
14:02Donc oui, c'est une vraie lame de fond.
14:03Pour nous, ça a été un phénomène de soutien sur nos investissements sur le marché américain.
14:09C'est pour ça qu'on a été plutôt surpondérés depuis plusieurs mois, plusieurs années.
14:12Ça nous a aidés, effectivement, à profiter de nos allocations, de la dynamique des marchés américains.
14:18Pauline l'a rappelé en introduction.
14:20On est au plus haut sur le Nasdaq, on est au plus haut sur le S&P 500.
14:23C'est tiré par un effet IA.
14:24Il y a d'autres éléments, la Fed, l'activité microéconomique, les résultats des entreprises.
14:31Mais aujourd'hui, on voit qu'il y a un effort de bascule entre la consommation des ménages,
14:35qui certes ralentit un petit peu aux Etats-Unis,
14:38et les dépenses en investissement en IA qui permettent de compenser le gain en croissance.
14:42Qui deviennent le principal moteur de la croissance américaine,
14:45au moins sur les quelques derniers mois ou trimestres.
14:47Sur les 6 derniers mois, 6-8 derniers mois,
14:49on est sur des vecteurs de soutien à la croissance très nouveaux.
14:54Et effectivement, ce qui est intéressant, c'est que finalement,
14:57c'était très dominé par les méga caps américaines il y a un an, un an et demi.
15:01On parlait beaucoup d'NVIDIA, la capitalisation boursière et les très grandes larges caps,
15:04d'où l'indice Nasdaq qui progressait.
15:07Et là, on le voit, ça se diffuse davantage avec les petites entreprises qui en profitent aussi.
15:12Et d'une certaine manière, ça a permis un regain de performance
15:15sur les petites et moyennes valeurs aux Etats-Unis,
15:17qui ont très très bien performé sur les 3, 4, 5 derniers mois.
15:22La Fed a aidé également à apporter de la liquidité, à apporter un soutien.
15:26Mais la diffusion de l'IA en termes de secteur et de vecteur de croissance est assez significative.
15:32Donc, ça permet quand même de déconcentrer un peu ces investissements, par exemple, Alexandre ?
15:36C'est vrai que le thème Nasdaq, qui était un thème très très fort en 2023-2024,
15:41l'est un petit peu moins en 2025, parce qu'effectivement, il y a des relais de croissance
15:45en dehors de la bulle techno, ou en tout cas en dehors des méga caps américaines
15:50sur le secteur technologique.
15:52Ça, c'est intéressant, effectivement, dans une logique de diversification des allocations
15:54que nous, on met en place dans nos portefeuilles.
15:56Bon, sur le thème de l'IA, et notamment côté américain, on est en 96 ou on est au quatrième trimestre 99 ?
16:04Si on prend juste les deals circulaires qu'on voit, moi, ça me rappelle Tramber signé avec Sprint,
16:10Cisco et Sprint, l'opérateur télécombe.
16:13Le fait que Cisco finançait Sprint, et en décembre, Tramber, Cisco annonce que la demande s'évapore,
16:28qu'il y a un gel des embauches chez Cisco, et Cisco qui était la première valeur mondiale à l'époque,
16:34enfin, je ne sais plus, mais qui l'avait été en mars, il n'est disparu.
16:37Aujourd'hui, le problème de l'IA, ce n'est pas le problème de l'investissement, ils sont là.
16:41Mais on voit dans TSMC, on voit dans NVIDIA, c'est le chiffre d'affaires.
16:45Aujourd'hui, c'est 30 milliards de dollars de chiffre d'affaires en comptant tout,
16:47y compris les calculs chez Microsoft.
16:49Oui, bien sûr.
16:50Et les 15 milliards de dollars...
16:51Personne ne gagne de l'argent avec l'IA, mis à part ceux qui vendent des U et de l'infrastructure.
16:56Et OpenIA qui signe les contrats pour, dans 5 ans, qu'il fallait gagner 300 milliards,
17:02c'est 150 milliards de besoins de Rick Hachelot déclarés dans des publications Amis,
17:08alors qu'ils ont besoin.
17:10On ne sait pas si OpenAI existera encore dans 5 ans.
17:13Et voilà, donc, on est dans une spéculation effrénée.
17:15Ce n'est peut-être pas le nouveau Google.
17:16Peut-être que le nouveau Google, il est encore ailleurs.
17:19Peut-être que c'est Google aujourd'hui.
17:20Ah, l'IA, c'est les larges linguages mondiales.
17:22Je pense qu'il y a une erreur fondamentale à la base, c'est que c'est des mondiales de langage, traductions.
17:27D'ailleurs, je vous dirais qui est le plus gros utilisateur de tchat GPT après.
17:31Et de l'autre côté, l'IA, on pense que c'est Skynet ou Jarvis qui fait tout au quotidien.
17:40Aujourd'hui, c'est le plus gros.
17:41Alors, le plus gros utilisateur, c'est Duolingo.
17:45Duolingo est le plus gros utilisateur.
17:46Oui, c'est une appli américaine de langues.
17:49Très connue, bien sûr.
17:50Et donc, il travaille sur les langages.
17:52Ce qu'aujourd'hui, il a l'ADEME, c'est les langages et les traductions.
17:54D'ailleurs, on réengouboge les traducteurs pour passer derrière les rouvaux,
17:58mais les traducteurs sont au pain maigre depuis...
18:02Donc, le premier vrai usage d'une IA générative comme CGT, c'est la traduction.
18:07L'IA générative n'existe pas, l'IA intelligente n'existe pas.
18:11Aujourd'hui, c'est un large langage.
18:13Et c'est vrai que le plus gros utilisateur documenté, c'est Duolingo.
18:16Et qui, en fait, est une boîte extrêmement rentable, extrêmement intéressante,
18:19parce qu'eux, ils ont remplacé quasiment leurs producteurs par de l'IA.
18:23Mais c'est des gens qui font des cours.
18:25Alors, des chèques maintenant et de maths,
18:27mais à l'origine, c'est des gens qui faisaient des cours de langue.
18:29Et donc, c'est vraiment le cœur de l'application.
18:32Et donc, aujourd'hui, les 15 milliards ou 16 milliards de chiffre d'affaires de TchadDBD,
18:38c'est de 17 ou 18 milliards de pertes.
18:40C'est-à-dire qu'ils dépensent 2 dollars chaque fois qu'ils se manquaient 1 ou 1, 6.
18:45On ne sait pas quelle est la demande salvable.
18:47Sur les entreprises, il y a eu quand même une baisse,
18:49il y a eu un rapport de MIT qui montrait que les entreprises étaient en train de sortir,
18:53enfin, une grande partie des insufficités, le champ de l'IA.
18:58Ah bon ?
18:59Ben oui, parce qu'un exemple tout con, c'est...
19:02Je ne sais plus quelle est cette chaîne de hamburgers.
19:06Je crois que c'est Wendy's.
19:07Ils avaient mis des kioskis en grande pompe et ils ont débranché.
19:11Parce que ça ne marchait pas, c'était des travers.
19:12Ça coûtait trop cher.
19:13Parce qu'après, il y avait des inférences à chaque fois.
19:15La manière dont ils ont voulu utiliser l'IA en première intention,
19:18ce n'est pas avéré être la bonne.
19:19Non, et aujourd'hui, on met tous les licenciements américains,
19:22on en reparlera sur le compte de l'IA,
19:24parce que c'est une explication facile.
19:25En fait, il y a un problème de demande sous-jacente.
19:27Tout le monde met ça sur le compte de l'IA.
19:29Ça permet d'être dans l'air du temps en disant...
19:31Donc il y a une ferme d'aveuglement ?
19:32Y compris du point de vue macro.
19:34On a l'impression que tout va bien aux Etats-Unis,
19:36mais c'est parce qu'il y a cet effort et ce push énorme sur l'IA
19:40qui masque aussi en partie le reste.
19:42Oui, et aujourd'hui, hier, l'ITF, même stock, a été réanimé
19:45après avoir disparu en 22.
19:47Aujourd'hui, il y a eu 5 milliards de dollars d'investissement
19:50par les particuliers américains, au record en septembre.
19:53Aujourd'hui, on a une ruée vers l'IA pure et dure.
19:58Les 8, si on met pas de commande plus vite, c'est 76% du Nasdaq 100.
20:01La concentration augmente au fur et à mesure.
20:04Et la seule chose qui monte à côté, c'est les mêmes stocks.
20:07Non rentables, quoi.
20:08Non rentables, les plus shortés.
20:10Aujourd'hui, un des meilleurs indices à être long, c'est-à-dire.
20:12Les valeurs les plus shortés par les professionnels, ça fait mieux qu'il y a.
20:15Ça fait mieux qu'il y a.
20:17Voilà, donc on a une ruée des particuliers de 100 milliards de dollars
20:19qui sont en train d'arracher sur ce passage
20:21parce qu'ils pensent que la Fed est en train de brader.
20:25Donc, c'est la ruée vers les actifs réels.
20:27Je veux dire, voilà, le problème est là.
20:30Les valeurs font un pari pascalien.
20:33Ça marche, on en est.
20:34Ça marche pas.
20:34Tout le monde sera dans les mêmes bateaux.
20:37Voilà, et c'est là où aujourd'hui, on en est probablement sur le marché américain.
20:40Grégoire, le marché américain, ça n'est pas que l'IA.
20:43C'est un marché vaste, large, profond.
20:46Évidemment, le premier marché du monde, quand vous le regardez dans son ensemble,
20:51est-ce qu'il y a d'autres zones d'intérêt quand même ?
20:53Est-ce qu'il n'y a pas que l'IA dans ce marché-là ?
20:57Oui, et puis en fait, si même quand on regarde la contribution des investissements dans l'IA à l'économie,
21:07on l'évoquait, qui est très forte, il y a une volonté politique de remettre l'énergie abondante
21:15pour être capable d'alimenter ces infrastructures, puisque sans énergie abondante.
21:21Et le problème macro que ça soulève, c'est que si les factures d'électricité augmentent trop fort
21:28parce que la demande est accaparée par l'IA, le consommateur américain pauvre qui votait Trump
21:35va commencer à se retrouver étranglé.
21:39Et donc, il y a cette logique de baisse de taux pour compenser aussi les effets de l'inflation,
21:48cette déréglementation pour accélérer ce cycle d'investissement.
21:52Aujourd'hui, globalement, ce qu'on voit quand même, donc je sors un tout petit peu de cette partie-là,
21:56c'est que les entreprises américaines sont relativement riches, ont envie d'investir.
22:03La déréglementation fait que si vous voulez racheter votre concurrent, vous pouvez le faire rapidement.
22:07Si vous voulez construire une usine, construire des infrastructures, vous pouvez le faire beaucoup plus rapidement qu'avant.
22:12Donc, la dynamique sous-jacente n'est pas si mauvaise que ça, même si on a quand même cette impression
22:17que le consommateur américain souffre des tarifs douaniers.
22:21Donc, ayant vu cela, il y a aussi d'autres secteurs qui sont moins regardés aujourd'hui,
22:30je pense notamment dans la santé, même parfois dans la consommation.
22:34Il y a certains secteurs, il y a des arbitrages, quand les marchés vont vraiment sur l'IA, ils en délaissent d'autres.
22:41Il y a tout ce qui sert, je dirais, cette réindustrialisation américaine.
22:48Donc, oui, il y a d'autres secteurs, il y a des opportunités intéressantes pour vous aujourd'hui.
22:52Il y a du stock picking et c'est vrai qu'avoir une approche équilibrée, je pense qu'il faut garder,
22:58il ne faut pas être dans le déni de l'IA parce que je pense qu'il y a un vrai risque d'abaissement des attentes,
23:06notamment parce que vous avez évoqué le fait que, par exemple, pour PNA, il y aura du mal à monétiser.
23:11Et en plus, surtout avec des concurrents comme Google, ils peuvent l'empêcher de monétiser avant un certain temps.
23:15Et donc, on peut avoir des à-coups.
23:17Si je pense qu'à long terme, je ne sais pas, 10 ans, il y a cette révolution qui va se diffuser.
23:25Les infrastructures vont être posées, elles seront utilisées.
23:27Mais avant ça, il y aura des à-coups.
23:29Mais avant ça, il y aura des à-coups.
23:30Et donc, c'est important d'avoir, je dirais, de diversifier.
23:34On a des opportunités de stock picking ailleurs.
23:37Sur la saison de publication qui commence, là, je ne sais pas, est-ce qu'il y a déjà des premiers signaux ?
23:43Les boîtes américaines sont les spécialistes pour bien préparer le marché, bien préparer le consensus.
23:48Est-ce qu'il y a eu des nouvelles particulières qui doivent ou nous rassurer, ou nous alerter, Grégoire ?
23:54Alors, certaines étaient prudentes sur les tarifs douaniers.
23:59Ça commence à se diffuser dans l'économie.
24:02Et donc, il pourrait y avoir quelques surprises à certains niveaux.
24:04Même si, globalement, ce qui semble se passer, c'est que les entreprises encaissent.
24:10Et ensuite, augmentent les prix progressivement.
24:14Il peut y avoir quelques surprises.
24:16Mais globalement, en fait, tout dépendra aussi de la capacité, en effet, du consommateur.
24:24Mais globalement, le consommateur, si on enlève la classe la plus pauvre,
24:28connaît un effet richesse à des prix de l'énergie qui sont plutôt en baisse.
24:31Donc, il y a, a priori, je dirais que la saison de publication de résultats devrait, semble plutôt bien partie.
24:42Les attentes ont été relevées.
24:45Le terrain est préparé pour une bonne saison de publication de résultats.
24:49D'accord avec ça, Alexandre ?
24:49Et la hausse des marchés renforce l'effet richesse des consommateurs.
24:53Le marché américain est au plus haut.
24:54Donc, effectivement, on continue à profiter de la bonne dynamique des cours.
24:57Donc, oui, finalement, des publications qui, aujourd'hui, pour le troisième trimestre,
25:02qui vont commencer la semaine prochaine, un peu débuter cette semaine,
25:05mais vraiment, le gros va débuter la semaine prochaine.
25:07Les analystes ont eux-mêmes revu à la hausse leurs propres anticipations,
25:10ce qui est relativement rare.
25:11On a souvent des analystes qui sont plutôt prudents.
25:14Puis après, les surprises arrivent.
25:15Oui, et il serait à juste une fois les publications effectuées.
25:19C'est ce qu'on a vu au Q2, par exemple.
25:20L'impact des tarifs donnés avait été très, très fortement surestimé par les analystes.
25:25Ils avaient été très, très prudents.
25:27Et finalement, on a eu des résultats qui ont surpris positivement.
25:29Effectivement, les tarifs donnés n'avaient pas encore été mis en place.
25:31Alors, au troisième trimestre, une partie au moins des tarifs est mise en place.
25:34Une partie en place.
25:34Depuis août, grosso modo, les tarifs sont en place.
25:37Mais le temps que ça se diffuse,
25:38et puis les entreprises ont quand même réussi à absorber une partie des impacts des tarifs.
25:42Il n'y a pas, pour l'instant, d'inquiétude à avoir sur le résultat.
25:46Et on s'attend, effectivement, à ce qu'on soit autour des 8,
25:48entre les 8 et 10 % de croissance des bénéfices sur le troisième trimestre.
25:52Donc, un secteur américain qui, oui, peut être un petit peu aveuglé par l'IA,
25:57mais qui, derrière, il y a des relais de croissance.
25:59Et la notion de diversification, effectivement, est pour nous une valeur sûre,
26:03vraiment, de construction d'un portefeuille américain,
26:06même d'un portefeuille global, à la marche d'action.
26:08On reviendra sur les sources de diversification,
26:10que ce soit sur le marché américain ou en dehors des États-Unis,
26:13d'ailleurs, parce que beaucoup de marchés payent.
26:15Tout paye, aujourd'hui, à peu près, dans le monde.
26:19Gilles, sur la saison de pulsation de résultats,
26:21ce n'est pas encore une saison trop périlleuse,
26:24parce que c'est vrai qu'au Q2, il n'y avait pas de tarifs,
26:26les annonces étaient là, mais au Q3, pas encore vraiment.
26:29Il y a encore une trêve entre la Chine et les États-Unis, je crois.
26:31Enfin, on n'est pas encore en full tarif.
26:34Oui, et il y a deux choses, la macro et la micro.
26:36La macro, il faut voir deux choses,
26:38qui sont importantes pour comprendre le marché américain aujourd'hui.
26:41Un, Trump a infligé un choc d'offres au marché américain,
26:46à la fois avec l'immigration, l'offre de travail,
26:49et avec les tarifs sur les constructions d'usines.
26:52Il n'y a pas de demande de construction d'usines,
26:53parce que je voudrais construire des petits parodies de machines-outils dans le monde,
26:56c'est les Japonais et les Européens.
26:57Et donc, construire une usine devient encore plus cher.
26:58Ça devient encore plus cher.
27:00Donc, on a un choc d'offres.
27:01C'est plus rapide sur le papier, mais ça coûte plus cher.
27:03En théorie, et ensuite, quand les Coréens viennent aider à régler les usines de batterie,
27:10ils finissent au trou, 400 ou 500 Coréens finissent au trou,
27:12ce qui n'améliore pas les choses pour...
27:16Ce qui n'incite pas, effectivement, à revenir.
27:18Voilà, à revenir et à accélérer et à aider à investir aux Etats-Unis.
27:24Donc, il y a un choc d'offres qui est réduit d'un pourcent à peu près
27:27la croissance en espérée des Etats-Unis.
27:30Donc, ça veut dire déjà, là, comment on répond à ça ?
27:32Normalement, il faut stimuler la demande, mais il faut stimuler l'offre.
27:35Mais c'est difficile.
27:36Et on va peut-être répondre en baissant les taux,
27:37donc en stimulant la demande, ce qui est plutôt inflationniste.
27:39Les équilibres encore un peu plus.
27:40Les équilibres encore plus que la Chine.
27:41Donc, ça, c'est le premier point sur la macro.
27:44Deuxième point, on parlait de la consommation des ménages.
27:46Aujourd'hui, les 10% des Américains les plus riches
27:48représentent plus de 50% de la consommation globale finale.
27:52Les classes moyennes sont en train de baisser en volume du fait de l'inflation.
27:56Aujourd'hui, pourquoi ?
27:56On a un effet de richesse monumental depuis deux ans.
27:58Je veux dire, c'est quelque chose qui est extrêmement fragile.
28:00Si on repart dans le sens, la consommation américaine doit se désintégrer d'un coup.
28:05La psychologie du consommateur, peut-être 10% peut très vite...
28:08On l'avait vu déjà en mai, on commençait les restaurants en New York.
28:11C'est anecdotique, on commence à se vider au moment du rebond du marché.
28:14Il faudra...
28:15Ça va baisser que pendant un mois, mais si on est sur deux ou trois mois de baisse,
28:19on ne sera plus...
28:20Ça, c'est des choses à surveiller sur quelque part.
28:23Où est la constructeur américaine ?
28:24Est-ce qu'on est sur relance ou fragilité ?
28:26Et pour les entreprises, alors ?
28:27Et pour les entreprises, c'est les 5-6.
28:31Je vois, il y a trois risques.
28:33Il y a un, Tesla, qui est en lévitation, par rapport...
28:36Alors, il va faire mon trimestre, puisqu'on vient de supprimer les 7500 dollars de subvention.
28:41Donc, les gens qui voulaient acheter Tesla l'ont fait.
28:43C'est plutôt Q4 qui va être vraiment problématique derrière.
28:45Parce que, bon, il y a un moment où les mensonges vont se faire.
28:51Encore sur les robotaxis Tesla, c'est un robotaxi parce qu'il y a un conducteur à gauche, à droite.
29:01Le passager n'est pas derrière le volant.
29:02Voilà, c'est la différence avec une voiture normale.
29:04Une voiture normale.
29:07Il y a Tesla qui est toujours en problème.
29:09Après, c'est...
29:10Est-ce qu'un jour, Nvidia fait un Chambers, fait un Cisco et annonce que c'est en dessous ?
29:16Parce que finalement, elle ne demandait pas là.
29:17Voilà.
29:17Bon, il y a ce soir, il disait qu'elle était encore...
29:18Non, mais là, je pense, vu avec tout ce qui se passe, on est encore...
29:22Mais on se rapproche de plus en plus du trimestre de ça.
29:24Et après, c'est les hyperscalers parce qu'eux aussi,
29:27Meta a ralanché l'amortissement des JPY de 4 à 6 ans.
29:32Pour le moment, ils ont multiplié par 4 ou 5 les investissements
29:35et par 1,5 les amortissements.
29:37C'est-à-dire que pour le moment, rien ne passe...
29:38D'accord.
29:39Rien ne passe dans le bilan.
29:39Ils prolongent, ils reportent tout ça, quoi.
29:41Rien n'est passé dans le bilan.
29:42Ils espèrent que les revenus vont arriver avant que ça...
29:44Donc, le jour...
29:45Il y a du stock, quoi.
29:45Oui, mais surtout, ils ne passent pas par le compte de résultat.
29:48Il y a un jour, ça ne vient pas passer par le compte de résultat.
29:50Et là, quelle sera la réaction de marché ?
29:53Juste une dernière chiffre.
29:54Quand Zuckerberg Meta avait cramé 30 milliards pour le Metaverse,
29:58le stock avait perdu 35%.
30:00Là, il a cramé 30 milliards sur l'IA.
30:03Ça a gagné 35%.
30:04Est-ce que, voilà, les mêmes effets feront les mêmes...
30:07Parle plus du Metaverse, on continue de parler de l'IA.
30:09Oui, mais voilà.
30:11Il y a un moment où ces dépenses ne finissent pas à se voir.
30:14Et donc, il y aura un moment de vérité.
30:17Ils espèrent qu'ils auront les revenus en face.
30:19Mais il est déjà temps de s'y préparer.
30:20Il faut déjà être très méfiant vis-à-vis de ces valeurs-là.
30:22Le problème, c'est que ça viendra avec ces îlots, quoi.
30:25C'est ça le...
30:26Impossible à timer.
30:27C'est ça que la problématique...
30:29Alexandre, vous avez réveillé.
30:30Très compliqué à timer.
30:31C'est pour ça qu'effectivement, il faut continuer à rester investi
30:34sur la thématique américaine, globalement.
30:38Jouer la diversification, on l'a dit tout à l'heure.
30:39Mais le timing du trimestre qui décevra les marchés,
30:45c'est effectivement celui-ci qui pourra ouvrir le pas
30:47à davantage d'exposition internationale.
30:49On l'a vu dans les portefeuilles, notamment en début d'année.
30:51Alors, comment on se diversifie ?
30:53C'est la question à la fois sur ce marché américain
30:54et en dehors du marché américain aujourd'hui.
30:57On est rentré quand même dans une phase
30:59où la Fed va réentamer son processus de baisse des taux.
31:02On a eu une première baisse en septembre, il y a deux semaines.
31:05On s'attend à deux nouvelles baisses d'ici la fin de l'année.
31:07Et on le voit, il y a eu un effet assez forte corrélation
31:12sur le marché émergent.
31:13Les marchés émergents ont très bien profité.
31:15Et on est à la fois drivés par l'Asie, la Chine,
31:18mais également l'Amérique latine qui se comporte bien.
31:20L'indice Bovespa, il est quasiment à son plus haut niveau
31:22au marché brésilien.
31:25Et donc, on le voit, il y a des liquidités
31:26qui réaffluent sur les marchés émergents.
31:27Et c'est une véritable logique de diversification
31:29dans les portefeuilles.
31:30Alors, il y a le risque de devise
31:31qu'il faut prendre en compte pour tout investisseur.
31:34Mais ce qui est intéressant, c'est qu'on voit
31:36que cette performance des marchés émergents,
31:37elle est valable à la fois sur le marché actions,
31:39mais également sur le marché obligataire.
31:41Le marché obligataire émergent,
31:42qu'il soit en devise locale ou même en devise dure
31:45et libellée en dollars,
31:48s'est très, très bien comporté depuis le début de l'année.
31:50Ça a été une véritable source de croissance
31:53dans des solutions diversifiées.
31:54Arthur, vous mentionnez,
31:56cette année, quasiment tout a progressé.
31:57Et effectivement, la dette émergente avait même progressé
32:00avant même les actions émergentes
32:02qui ont pris le pas un petit peu plutôt
32:04sur le deuxième, troisième trimestre
32:06en termes de performance.
32:07Donc oui, les émergents, pour nous,
32:09ça reste un facteur de soutien,
32:10un facteur d'exposition
32:11et un facteur de diversification
32:13dans toute proportion gardée,
32:15savoir mesurer son risque
32:16qui est plus idiosyncratique, effectivement.
32:19Mais ça reste un facteur de soutien.
32:21Et après, il y a des thématiques porteurs
32:22sur les infrastructures.
32:24Plus globalement, on a beaucoup parlé d'IA
32:27pendant ces 10, 15, 20 minutes,
32:28mais d'infrastructures au sens large.
32:32On parle des ponts, des concessions, des aéroports.
32:35On est dans une logique de reconstruction.
32:37On a tout de suite un plan de défense
32:38qui avait été annoncé,
32:40une volonté européenne de renforcer la défense.
32:42Il y a la logique d'infrastructure
32:43qui gravite autour de cette notion
32:45de dépense de défense.
32:47Donc oui, là aussi,
32:48on est sur une approche globale,
32:50à la fois américaine, européenne,
32:52marché émergent,
32:53qui profite également de ces logiques
32:55de flux de capitaux,
32:57à la fois sur les stratégies cotées,
33:00clairement,
33:01qui nous animent,
33:02mais également sur les stratégies non cotées.
33:03Les actifs privés, bien sûr.
33:03Les actifs privés,
33:04qui, on le voit,
33:05la demande d'infrastructures
33:06qui est beaucoup plus diffusée,
33:08que ce soit pour les grands investisseurs institutionnels,
33:11mais également pour les investisseurs
33:12plus retail,
33:13plus particuliers,
33:14dans une logique de distribution.
33:15Et là, on le voit,
33:16l'infrastructure est très recherchée.
33:18L'histoire des émergents,
33:19comme on vous l'a regardé,
33:20Gilles, déjà,
33:21est-ce que vous l'accompagnez
33:22dans votre stratégie ?
33:23Oui, on a été présent, oui.
33:24Et est-ce que c'est essentiellement,
33:27voire uniquement lié
33:28à ces baisses de taux de la Fed ?
33:30Alors,
33:31combien,
33:31c'est toute la question,
33:32mais est-ce que c'est
33:33très mécaniquement corrélé
33:34à cette histoire-là ?
33:35Ou est-ce que c'est
33:36une vraie histoire
33:37qui reprend
33:38après un cycle complet
33:40où les émergents
33:41ont été très décevants
33:43et désertés
33:43par la plupart
33:44des investisseurs globaux ?
33:45Oui, mais il y a de tout
33:46dans tout ça.
33:47Il y a un cycle
33:48sur les devises émergentes
33:49en particulier liées
33:50à la baisse de la Fed
33:51parce qu'en fait,
33:52le dollar aspirait tout
33:53à 5%.
33:54Le dollar haussier,
33:55tout le monde le mettait
33:56aux Etats-Unis.
33:56D'ailleurs,
33:56tout le monde a vu
33:58avec effroi
33:58en début d'année
33:59les non-résidents américains
34:00qu'ils avaient beaucoup
34:00d'exposition
34:01et au dollar
34:01et aux Etats-Unis
34:03et ils ont couvert le dollar
34:04au cours des premières semaines
34:05en catastrophe.
34:06Donc, il y a un aspect
34:07lié à ces dollars.
34:09Après, il y a un aspect
34:10de retour aussi lié
34:11à la nature.
34:11Avant, on était dans
34:12le software.
34:13Maintenant, on va peut-être
34:14passer plus à l'énergie.
34:15On voit un rebond
34:16des énergies renouvelables.
34:18Je vais en parler.
34:18Même s'il s'agit
34:19de son problème en compte,
34:20on voit bien partout
34:21le solaire,
34:22les problèmes de réseau.
34:24Donc, on a ces...
34:25Les minières,
34:27or et ailleurs,
34:28marchent bien.
34:29Ça, c'est plutôt
34:29les émergents
34:30que celui.
34:32Donc, on a cet aspect-là
34:33des choses.
34:33Juste un point,
34:34tactiquement,
34:35par contre,
34:36c'est clair que le dollar
34:37est allé un peu vite,
34:38un peu loin
34:38et là, on commence
34:39à sentir que...
34:40Il ne baisse plus
34:41depuis quelques mois.
34:42Il baisse et même
34:42il monte largement
34:43et il reste deux séances.
34:46Il n'est pas exclu
34:47que la Fed retrouve
34:47une colonne vertébrale.
34:49Deux séances.
34:50Deux séances pour la Fed.
34:52Je n'ai pas compris.
34:52Deux séances pour la Fed.
34:54Deux décisions.
34:55Ah, deux décisions.
34:56Ah oui.
34:57Deux séances,
34:57pour moi,
34:57c'est une journée.
34:58Oui, oui, pardon.
34:59D'accord.
34:59Deux comités.
35:01Deux comités.
35:02Il n'est pas exclu
35:03que la Fed retrouve
35:03une colonne vertébrale.
35:04Oui.
35:05Et au vu
35:05de la chaîne inflation,
35:06même si on est à la diète
35:07comme tout le monde,
35:08on n'a pas de chiffre d'inflation,
35:09pas de chiffre de chômage,
35:10on ne sait pas combien de temps.
35:11Et que chacune de ces réunions
35:12ne donnera pas forcément lieu
35:13à une baisse de taux.
35:13Voilà.
35:14Et pas aussi fort principé
35:15qu'à le marché.
35:15Et donc,
35:16nous,
35:16on n'exclut pas
35:17qu'on a un moment...
35:18Un petit rallye sur le dollar.
35:19Un petit rallye
35:19et puis un contre-coup
35:20parce que l'optimisme
35:21devant le débasement...
35:23Parce qu'aujourd'hui,
35:23ce qui a mis le faux-poudre,
35:24c'est la théorie de débasement.
35:25Dire Trump et la Fed
35:27vont capituler,
35:29maintenir les taux longs
35:29et courts bas
35:30et donc acheter
35:31des actifs réels
35:32de l'or,
35:32du bitcoin,
35:33même si c'est le côté réel,
35:35je ne sais pas,
35:35mais...
35:36Le concert pourrait
35:37se rebalancer
35:38un petit peu dans le temps.
35:38À court terme.
35:39Il y aura un changement
35:40de gouverneur en mai.
35:41Mais il se trouve
35:42qu'il reste deux séances
35:43à la fin de l'année
35:44et la Fed,
35:44je ne l'ai pas complètement jouée
35:46d'ici à la fin de l'année.
35:47Et donc,
35:48nous,
35:48on est très optimistes
35:49sur les émergents devises.
35:50On a beaucoup de devises.
35:51Là,
35:51on regarde le rang du Sud-Africain
35:53et je trouve ça.
35:55Mais on n'occupe pas
35:56un petit coup de bambou
35:57dans le sens
35:57si jamais la Fed
35:59surprend tout le monde.
35:59Vous savez quoi ?
36:01Nos deux baisses...
36:02Octobre,
36:03on verra
36:03et puis ensuite,
36:04il y a mi-décembre,
36:04effectivement.
36:05Oui,
36:05c'est...
36:06Voilà.
36:08Mais sur le moyen terme,
36:10oui,
36:10c'est émergent.
36:11On a eu une décennie perdue.
36:13Il y a...
36:13Voilà.
36:15Et les devises,
36:15là,
36:15les devises sont aussi
36:16assez intéressantes
36:16parce qu'ils sont vraiment...
36:17Mais c'est un cycle.
36:18C'est un nouveau cycle
36:19qui s'ouvre.
36:20Oui,
36:20mais pas...
36:21On a eu la première partie
36:22et on risque
36:22peut-être un petit rebond.
36:23Il faudra gérer aussi
36:25la fin de la construction américaine.
36:27Grégoire,
36:27le poids de la Fed
36:29dans la bonne dynamique
36:30du marché américain,
36:31il ne faut pas le minorer.
36:35C'est un poids important
36:36et quand je dis
36:36le poids de la Fed,
36:37c'est surtout le poids
36:38de ce que le marché anticipe
36:40que la Fed va faire
36:41jusqu'à...
36:42pour les 12 prochains mois,
36:44j'ai envie de dire.
36:45Ça,
36:45c'est toujours
36:45une bataille permanente
36:47entre la Fed
36:47et les marchés
36:48et c'est vrai que souvent,
36:49le curseur peut vite bouger
36:50d'un côté ou de l'autre.
36:51Mais oui,
36:52dans les bonnes performances
36:53des marchés actions américains,
36:54c'est quand même
36:54un sujet central.
36:57C'est un facteur de soutien,
36:58c'est évident.
37:00Après,
37:00les classes d'actifs
37:02qui ont beaucoup progressé
37:04aujourd'hui,
37:04les secteurs,
37:05n'ont pas forcément besoin
37:06d'un stimuli
37:07de la Fed.
37:09Donc,
37:09je dirais,
37:11ce qui peut soutenir
37:14les marchés,
37:15c'est quand on a
37:15une transmission
37:16de la courroie
37:17dans l'économie
37:19un peu plus réelle,
37:19donc le cycle immobilier,
37:22la consommation
37:24qui a besoin
37:25en effet
37:25de se stimuler
37:26de la Fed.
37:27Donc,
37:27si on n'avait pas
37:28ces baisses de taux,
37:29il pourrait y avoir
37:30en effet
37:30un phénomène,
37:33je dirais,
37:34après,
37:35tout dépend
37:35pourquoi la Fed
37:36ne baisse pas ses taux.
37:37Finalement,
37:38est-ce qu'elle constate
37:39que l'emploi
37:42résiste bien,
37:43la consommation
37:44résiste bien,
37:44l'économie va bien
37:45et l'inflation
37:47reprend un peu
37:48du terrain,
37:49donc elle n'a pas
37:49forcément besoin
37:50d'y aller.
37:51Et à contrario,
37:52si elle baisse
37:53plus rapidement ses taux
37:54parce que l'emploi
37:56se dégrade
37:56et qu'elle voit
37:57la consommation
37:58baisser,
37:59l'interprétation...
38:02Ça peut amener
38:02des réactions
38:03de marché
38:03très différentes.
38:04Pour une même
38:05baisse de taux
38:06ou des baisses
38:07de taux
38:07ou non baisses.
38:08Non baisses.
38:09Je dirais,
38:10on est sur une ligne
38:12de crête
38:12qui est presque
38:13quasi inespérée.
38:14il y a encore
38:15quelques mois.
38:16Goldilocks !
38:17Oui,
38:17tout à fait.
38:19Et aujourd'hui,
38:19on ne peut pas
38:20considérer...
38:20En fait,
38:21les conditions
38:21ne sont pas
38:22si restrictives
38:22que ça
38:23pour l'économie
38:23américaine
38:24puisqu'elle continue
38:25d'investir.
38:26Elles sont restrictives
38:27pour une partie
38:27de la population
38:28qui vote Trump.
38:32Et c'est vrai
38:32qu'il y aura
38:32une pression,
38:33évidemment,
38:34sur la fête
38:34dans quelques mois.
38:35Je ne peux pas...
38:37Après,
38:38on parlait
38:40de l'évolution
38:40du dollar.
38:41C'est vrai
38:41qu'il y a
38:42les équilibres
38:43à la fois budgétaires
38:44et de la balance
38:45commerciale.
38:46Et c'est vrai
38:46qu'il y a
38:49des rentrées
38:49fiscales
38:50et des exports
38:50d'énergie,
38:51de gaz
38:52qui peuvent faire
38:53aussi évoluer
38:54pas mal les choses.
38:56Donc,
38:56tous les facteurs
38:57qui ont suscité
38:59beaucoup de craintes
38:59sur le dollar
39:01il y a six mois
39:02sont quand même
39:04un petit peu
39:04en train
39:05de s'éteindre
39:06les uns
39:06après les autres.
39:07ne serait-ce
39:09que même
39:09que l'intérêt
39:10pour les marchés
39:11américains,
39:12le fait
39:12que la croissance
39:12soit supérieure.
39:14On le voit,
39:15le dollar
39:15ne baisse plus.
39:16Il a même
39:16le dollar,
39:18l'indice dollar
39:18pondéré
39:19a même repris
39:20un peu de couleur
39:21depuis quelques semaines.
39:22D'ailleurs,
39:22c'est le paradoxe
39:23avec l'or.
39:23Et c'est là
39:24où c'est la théorie
39:25des basements
39:25chez les particuliers.
39:26On a 100 milliards
39:28de dollars
39:28d'achats
39:28de particuliers.
39:30C'est vraiment
39:30la peur
39:31que Trump
39:32mette la main
39:33sur la fête
39:34et que derrière
39:35la fin du dollar.
39:37Il y a un décalage
39:38entre cette perception
39:40des particuliers
39:42de se mettre à l'abri
39:44et la réalité
39:44à la fois
39:45de l'économie américaine
39:46et de la Fed
39:47qui pose problème
39:49aujourd'hui.
39:50Est-ce que l'or
39:50devient
39:51plus uniquement
39:54un actif
39:54de couverture
39:55ou un anxiolytique
39:56comme ça a longtemps
39:57été présenté ?
39:58Est-ce que ça devient
39:59un vrai thème
39:59d'investissement ?
40:00Et quand je dis l'or,
40:01c'est précieux
40:01puisque c'est aujourd'hui
40:02l'argent
40:02qui est la vedette
40:04du jour
40:04dans le secteur
40:05des précieux
40:06et puis derrière
40:06les métaux précieux,
40:07est-ce que c'est
40:08aussi l'ensemble
40:09du compartiment
40:10des métaux,
40:10des matières premières
40:11qui doit être regardé
40:12avec plus d'intérêt
40:13aujourd'hui ?
40:13Avant d'acheter
40:14de l'or pour bien dormir,
40:15c'était une manière
40:16d'avoir de l'or
40:17sur le dessin
40:18ou d'avoir de l'argent
40:19sur le matelas.
40:21Maintenant,
40:21effectivement,
40:21l'or,
40:22c'est un actif
40:22d'exposition,
40:24de performance.
40:24C'est un actif
40:25traditionnel
40:26alors que ce n'est pas
40:26un actif de rendement
40:27mais c'est un actif
40:29qui fait 50%
40:30depuis le début
40:31de l'année
40:31et donc c'est un actif
40:32qui est performant
40:33pour plein de raisons.
40:34Les banques centrales
40:35qui en achètent,
40:38la crainte sur le dollar
40:39effectivement,
40:41l'envie effectivement
40:42de diversifier
40:43son portefeuille
40:43et donc d'utiliser
40:44d'autres leviers,
40:46l'or et les métaux
40:47comme source de croissance
40:48et source de valuation
40:49mais oui,
40:49effectivement,
40:50et nous on l'a
40:51totalement intégré,
40:52ça fait partie
40:52de notre position
40:53qu'on en a
40:53dans nos portefeuilles.
40:55C'est ce qui aussi
40:55permet de réduire
40:57le risque de volatilité.
40:59Alors avant,
40:59c'est vrai que l'or
41:00c'est quand il y avait
41:01un phénomène de risque-off
41:02que finalement
41:02ça permettait d'asseoir.
41:03Maintenant,
41:03ce n'est même plus le cas.
41:04Ça performe
41:05même quand tout performe.
41:08Parfois,
41:08ça peut créer
41:09des déséquilibres
41:09de diversification,
41:10de décorrélation finalement
41:11parce que ça ne fonctionne
41:13plus comme avant
41:14ou en tout cas,
41:15ce n'est plus là
41:15où j'ai envie
41:16de placer mon argent
41:17pour échapper
41:18à un risque non prévu.
41:20Mais clairement,
41:21on est dans une logique
41:22effectivement où l'or
41:22désormais
41:23et les météos précieux
41:24et les matières premières
41:26de manière plus large
41:27deviennent des actifs
41:28d'exposition,
41:29de performance,
41:30de croissance
41:32du capital
41:33indépendamment
41:34d'être juste
41:34le fameux anxiolytique
41:36ou le somnifère
41:37qui permettait
41:38de bien dormir
41:38il y a une dizaine d'années.
41:39D'accord,
41:40il y a un thème
41:41autour des précieux
41:42mais autour
41:42des matières premières
41:43en général
41:44qui se déclarent
41:45aujourd'hui, Gilles ?
41:46Il y a deux aspects
41:47de la matière première.
41:48Il faut séparer
41:49l'énergie
41:49et le pétrole
41:50qui a une dynamique
41:51et qui a avancé
41:54probablement
41:54le pic
41:55non pas de production
41:56mais de consommation
41:56pétrolière 2030
41:57donc on va devoir gérer
41:58la baisse de la consommation
41:59pétrolière assez rapidement
42:00et les métaux
42:02et clairement
42:02on voit les métaux
42:03les métaux rares
42:04de consommation du pétrole
42:05parce que derrière
42:05le mouvement d'électrification
42:06est en train de devenir
42:07un peu visible
42:08significatif
42:09et prendre la place.
42:10Le choc mondial
42:11sur l'énergie
42:11ça a été l'électrification
42:12des mobilités urbaines
42:13en fine
42:13et ce n'est pas parce que
42:14Xi Jinping
42:15est un grand écologiste
42:16ça on le voit
42:18dans les chiffres
42:19de demande
42:19et de croissance
42:20de la demande du pétrole
42:221 million
42:23à 2 millions
42:24paris le jour
42:24en moins
42:25du fait de l'électrification
42:26des mobilités
42:27à l'énergie
42:27et ce n'est pas parce que
42:29Xi Jinping
42:29est un grand écologiste
42:30c'est parce qu'il ne veut pas
42:31être subi un blocus
42:32en cas de guerre
42:33avec Taïwan
42:34et donc
42:35mais c'est un choc
42:36et c'est un vrai choc
42:36et c'est une vraie réalité
42:37et ça a avancé probablement
42:38de 5 à 10 ans
42:39le pic de consommation pétrolière
42:42aujourd'hui
42:43les deux seuls segments
42:44qui progressent sur le pétrole
42:45c'est le plastique
42:46et le kérosène
42:47et l'aviation
42:47ça on n'a pas trouvé
42:48voilà
42:49mais
42:49donc en dehors du pétrole
42:51en dehors du pétrole
42:51sur les métaux
42:52oui on voit un vrai phénomène
42:53on voit les métaux rares
42:55on voit les valeurs minières
42:57de façon en Chine
42:57et c'est pour ça
42:58que les émergents
42:59on s'intéresse au rang sud-africain
43:01qui est une
43:01bien sûr
43:02minière
43:02par excellente
43:03voilà
43:04on voit que ça bouge
43:05parce qu'effectivement
43:06les gens
43:07toute la transition énergétique
43:08la suite
43:09la transition énergétique
43:10va devoir
43:11passer sur le métal
43:12un mot juste
43:13sur le racheté
43:14et on le voit
43:16d'autant plus en France
43:17ces phénomènes d'endettement
43:18et donc face à la peur
43:19de l'endettement
43:20et donc la peur
43:21du risque de vise
43:22finalement leur sert
43:23de valeur refuge
43:24mais plus la valeur refuge
43:25d'inflation
43:26comme on avait pu connaître
43:27il y a une dizaine d'années
43:28mais la valeur refuge
43:29du défaut
43:29de l'endettement
43:30et donc
43:31alors c'est aussi
43:32cette manière
43:32de lutter
43:33contre l'endettement
43:34massif des économies
43:35on en parle beaucoup
43:36en France
43:36c'est le sujet
43:38mais ce n'est pas que
43:39la preuve
43:40le shutdown américain
43:41c'est qu'on a bien
43:42atteint des niveaux
43:42aussi de dépenses
43:44et de l'endettement
43:45qui sont assez libés
43:46voilà donc oui
43:46c'est un thème
43:47qui est en train
43:48de monter
43:49toutes les minières
43:50et l'uranium
43:51avec un effet
43:52de levier
43:52par rapport
43:52au prix spot
43:54des métaux
43:55qui a cessé
43:55du marché
43:56c'était tout
43:58qui marchait
43:58qui ont été endormis
44:00pendant 20 ans
44:00et sur les cas
44:01des flux d'argent
44:02arrivent
44:02parce que les mines
44:03d'uranium
44:04sont à plus
44:0470-80
44:05il n'y en a pas beaucoup
44:06voilà
44:06c'est des choses là
44:08qui se marchent bien
44:10merci beaucoup messieurs
44:11merci à vous trois
44:12d'avoir été les invités
44:13de Manette Marché
44:13ce soir
44:14Gilles Etieberi-Garaille
44:15le président
44:16et cofondateur
44:16Delcano
44:17Asset Management
44:19Alexandre Attal
44:20le directeur
44:20de la gestion multi-actifs
44:21de Russell Investment France
44:23et Grégoire Ginoux
44:24le responsable
44:25et le gérant
44:26action américaine
44:27de Mansartis
44:33Le dernier quart d'heure
44:40de Smartbours
44:40chaque soir
44:41c'est le quart d'heure
44:41thématique
44:42le thème ce soir
44:43c'est celui de l'Europe
44:44et comment conduire
44:45une stratégie
44:47quand on investit
44:47dans les actions européennes
44:49nous en parlons
44:49avec Roland Calloyan
44:50le responsable
44:51de la stratégie
44:51action européenne
44:52de Société Générale
44:53CIB
44:54à mes côtés en plateau
44:54bonsoir Roland
44:55bonsoir Révoire
44:56parlons de l'Europe
44:56et des excellentes
44:58performances boursières
44:59de nos marchés
45:00européens
45:01là je reprenais
45:02le DAX
45:02c'est à plus 25%
45:03depuis le 1er janvier
45:05l'indice italien
45:06Futimib
45:06est à plus 25% aussi
45:08au Portugal
45:09l'indice PSI
45:10est à plus 30%
45:10l'IBEX
45:11en Espagne
45:12à Madrid
45:12est à plus 35%
45:14des performances
45:15pour ces marchés européens
45:16qui sont largement équivalentes
45:17voire supérieures
45:18aux performances
45:19qu'on trouve
45:19sur le marché
45:20boursier américain
45:21d'autant plus
45:21quand on corrige
45:22ces performances américaines
45:23de la baisse du dollar
45:25de plus de 10%
45:26sur cette année
45:28donc allons-y
45:29pour crever de l'abcès
45:30Roland
45:32une fois que j'ai dressé ce tableau
45:33je n'ai pas parlé évidemment
45:34de la France
45:34est-ce que la situation
45:36de blocage politique en France
45:37change quelque chose
45:39ou ne change rien
45:40à ces dynamiques
45:41qu'on peut observer
45:42sur ces marchés européens
45:44qui forment le marché européen
45:45dans son ensemble
45:46vous n'avez pas cité le CAC 40
45:48je n'ai pas cité le CAC
45:48qui est un petit peu plus en retrait
45:50mais qui est très positif
45:51ça c'est important aussi
45:52de le mentionner
45:53depuis le début de l'année
45:54effectivement
45:54on a eu pas mal
45:56de vagues d'incertitudes
45:57j'ai envie de dire
45:58en France
45:58et on voit que le CAC 40
46:00il n'est pas à moins 10
46:01il est positif
46:02une bonne performance
46:03après
46:05effectivement
46:06quand on regarde
46:07la situation française
46:08si on se met à la place
46:09d'un investisseur
46:10international
46:11on se rend compte
46:13qu'effectivement
46:14il y a un manque de visibilité
46:15sur la politique
46:16mais aussi
46:17d'un point de vue fiscal
46:18ce qui veut dire aussi
46:19que les investissements
46:20les entreprises
46:21se posent des questions
46:22sur la France
46:24donc c'est plutôt
46:25un frein
46:25effectivement
46:26sur l'indice boursier
46:27c'est pour ça
46:28qu'on a
46:28en relatif
46:29à tous les indices
46:30que vous avez cités
46:31un CAC 40
46:32qui fait moins bien
46:32on fait 10-15 points de mois
46:34à peu près
46:34que ces indices
46:35donc on est quand même
46:36un petit peu en retrait
46:37dans la performance
46:38par rapport
46:39à d'autres pays
46:40autour de nous
46:41mais justement
46:41dans ce jeu relatif
46:42quand un investisseur global
46:45l'international regarde l'Europe
46:46et regarde d'ailleurs
46:47les différents pays européens
46:49est-ce que la situation
46:50de la France
46:50ça lui donne
46:51encore plus envie
46:52d'aller sur d'autres
46:53marchés européens
46:54est-ce qu'il y a d'autres histoires
46:55sur les autres marchés européens
46:57que j'ai pu citer
46:58qui sont des histoires
46:59spécifiques
47:00qui sont des histoires fortes
47:01je pense à la périphérie
47:03ce qu'on appelle
47:04toujours la périphérie
47:05de l'Europe
47:05l'Allemagne aussi
47:07qui reste un marché leader
47:08au cours de cette année 2025
47:11est-ce que là
47:11il y a des histoires
47:12qui méritent
47:13de l'intérêt
47:14toujours
47:14alors sur les périphériques
47:16effectivement
47:17la performance
47:17j'ai envie de dire
47:19économique macro
47:20est très bonne
47:21il y a aussi
47:22une bonne performance
47:24budgétaire
47:25dans ces pays là
47:26il y a une meilleure amélioration
47:27on voit aussi
47:28que les agences de rating
47:29commencent à bien entendre
47:30nous en France
47:31ce qui est en train
47:31de se passer
47:32c'est plutôt des améliorations
47:34de ces pays là
47:35donc effectivement
47:35ça contribue
47:36la part des investisseurs
47:37à revisiter
47:38leur exposition
47:39sur l'Espagne
47:40sur l'Italie
47:41et même des pays
47:42plus petits
47:42mais la grande histoire
47:44j'ai envie de dire
47:45en Europe
47:46en 2025
47:47elle vient surtout
47:48de l'Allemagne
47:48c'est là effectivement
47:50où finalement
47:51on va retrouver
47:52un peu
47:52tout ce qu'on manque
47:53en France
47:55c'est-à-dire
47:55une visibilité politique
47:56vous avez une coalition
47:58donc vous avez
47:59une stabilité
48:00et une visibilité politique
48:01on a passé les élections
48:02ils se sont mis d'accord
48:03donc a priori
48:04on est parti
48:05sur une période
48:05de stabilité
48:06et une bonne visibilité
48:07et puis
48:08là où d'autres pays
48:10y compris
48:11les pays dits périphériques
48:12doivent faire des efforts
48:13au niveau fiscal
48:14en Allemagne
48:15c'est le seul pays
48:16qui dépense
48:16qui n'a jamais rien dépensé
48:17et là
48:18vous avez un virage
48:19à 180 degrés
48:20qui est très impressionnant
48:22qui est fait en Allemagne
48:23où effectivement
48:24il y a
48:24la relance fiscale
48:25donc ça effectivement
48:26c'est quelque chose
48:27aussi que les étrangers
48:28ratent beaucoup
48:28et vous dites
48:296 mois après
48:29parce que je crois
48:30que Merz
48:31dans son discours de mars
48:33je crois
48:34voilà
48:34signale l'ouverture
48:36et ce virage
48:37à 180 degrés
48:386 mois après
48:39on n'a pas encore
48:40les investisseurs
48:41n'ont pas encore
48:42pris totalement
48:42la mesure
48:43de ce que ces efforts
48:45pourraient générer
48:46comme croissance supplémentaire
48:49alors je parle au niveau macro
48:50mais pour des entreprises allemandes
48:51on n'a pas encore
48:52pris totalement
48:53la mesure
48:53de ces efforts
48:54qui vont être déployés
48:55sur plusieurs années
48:56bien sûr
48:56c'est ça la difficulté
48:57j'imagine Roland
48:58mais à ce stade
48:59le marché
49:00n'a pas encore
49:00totalement tout intégré
49:01alors pas tout intégré
49:03effectivement la performance
49:04comme vous le signalez
49:05et surtout aujourd'hui
49:06en Allemagne
49:07elle est aidée
49:08par cette annonce
49:10après moi
49:11quand je regarde
49:12les valorisations
49:12par exemple
49:13le marché allemand
49:13et le marché français
49:14se traitent à peu près
49:15sur les mêmes multiples
49:15on n'a pas de prime
49:17de valorisation
49:18ou de décote
49:19d'ailleurs
49:19si on regarde
49:19côté français
49:20donc de ce point de vue là
49:22effectivement
49:22tout n'est pas pour moi
49:23dans les prix
49:25je pense que ça va
49:26prendre un petit peu de temps
49:26le plan
49:28le plan qui a été annoncé
49:29sur les infrastructures
49:30c'est 12 ans
49:31donc voilà
49:33500 milliards sur 12 ans
49:34c'est un cycle très long
49:35après il y a des mesures
49:37fiscales
49:37qui ont été annoncées
49:38en particulier
49:40de baisser le taux
49:41d'imposition des sociétés
49:42d'un point par an
49:43à partir de 2028
49:44donc là aussi
49:45vous allez me dire
49:46ok les investisseurs
49:47bon c'est pas
49:482026-27
49:49donc c'est un petit peu plus loin
49:50et en revanche
49:53il y a quelque chose
49:53qui est très intéressant
49:54c'est que
49:54l'Allemagne a annoncé
49:56qu'elle accélérait
49:57qu'elle permettait
49:57d'accélérer
49:58les amortissements
49:59sur les investissements
50:00et ça
50:01c'est un point très important
50:03dès la première année
50:04de 30%
50:05donc vous imaginez
50:06vous faites des investissements
50:07sur vos cash flows
50:08ça a quand même
50:09un impact très important
50:10et donc on voit
50:12arriver en Allemagne
50:14des initiatives
50:15made for Germany
50:17not made in Germany
50:19mais made for Germany
50:20donc fait pour l'Allemagne
50:21au mois de fin août
50:23est annoncé
50:2461 entreprises
50:25et pas que les Allemands
50:26il y a du Roche
50:27il y a du NVIDIA
50:28que du privé
50:30que du privé
50:31on était à plus de 600 milliards
50:32et là
50:33il y a d'autres entreprises
50:34qui se sont jointes
50:35quarantaine d'entreprises
50:36donc on est monté
50:37à 105 entreprises
50:38qui se sont mis d'accord
50:39l'investissement
50:40qui est annoncé
50:41c'est 735 milliards
50:43pour les 3 prochaines années
50:46et c'est indépendant
50:47des montants annoncés
50:48par la sphère publique
50:48on est bien d'accord
50:49là c'est l'investissement privé
50:50en Allemagne
50:51pour construire des usines
50:52pour investir dans l'énergie
50:53etc.
50:54c'est combien 700 milliards ?
50:56plus de 700 milliards
50:57pour les 3
50:57d'ici 2028
50:58d'ici 2028
50:59donc
51:00et je pense que le fait
51:01effectivement d'avoir
51:02mis des incitations
51:05fiscales
51:06via l'amortissement
51:07ben
51:07effectivement
51:08ça pousse
51:08les entreprises
51:09aussi
51:09plus
51:10ce qu'on disait au début
51:11donc la visibilité
51:12politique
51:13fiscale
51:14ça attire effectivement
51:15les investisseurs
51:16enfin les entreprises
51:17en tout cas
51:17à investir plus
51:18c'est quoi une bonne stratégie
51:19action
51:19quand on se tourne
51:20vers l'Allemagne
51:21aujourd'hui
51:22comment on aborde
51:22ce marché allemand
51:23alors pour moi
51:25il y a
51:26déjà investir dans le DAX
51:28enfin regarder l'indice
51:29c'est ce qu'on a vu
51:30cette année
51:30ça surperforme quand même
51:32l'indice
51:32l'indice CAC 40
51:33et aussi l'indice
51:34l'Eurostock 50
51:35la deuxième stratégie
51:37c'est peut-être aussi
51:38descendre au niveau
51:38des small et mid cap
51:40donc là il y a un indice
51:41c'est pas le MDAX
51:41donc on va avoir
51:43des entreprises
51:43un peu plus sensibles
51:45à l'économie allemande
51:46et après évidemment
51:47ça serait aller chercher
51:48là où on aura
51:49des entreprises
51:50un peu plus sensibles
51:51donc typiquement
51:52infrastructures
51:53infrastructures énergétiques
51:54on sait que l'Allemagne
51:55un des talons d'Achille
51:56de l'Allemagne
51:56moins le cas en France
51:58on a le nucléaire
51:58c'est l'énergie
51:59et puis on sait aussi
52:02que c'était un des pays
52:02qui était très
52:03très sensible
52:07au gaz russe
52:08bien sûr
52:08le modèle économique allemand
52:10reposait sur cette énergie
52:11peu chère
52:12venue entre autres
52:13de la Russie
52:13bien sûr
52:14donc ça il faut aussi
52:14repenser le modèle
52:16énergétique allemand
52:17donc effectivement
52:18toutes les entreprises
52:19qui sont dans ce domaine là
52:20peuvent en bénéficier
52:22bon mais c'est bien
52:22avant tout
52:23des entreprises allemandes
52:24et quand vous parlez
52:24du MDAX
52:25c'est aussi
52:25tout le Mittelstand allemand
52:27c'est bien ces entreprises là
52:29qui vont profiter
52:30le plus
52:31de ces dépenses
52:32d'investissement
52:33oui tout à fait
52:33on est vraiment plus sur
52:35je prends beaucoup
52:37la part des investisseurs
52:38internationaux
52:38en disant
52:39oui mais est-ce qu'il n'y aura
52:39pas des effets
52:40qui vont découler
52:41sur le reste de l'Europe
52:42oui il y en aura
52:42forcément
52:43l'Allemagne
52:44c'est la première économie
52:45mais je pense que
52:47l'effort
52:47sera beaucoup en Allemagne
52:50effectivement
52:50l'initiative
52:52Made for Germany
52:53effectivement
52:53qui rassemble
52:54des dizaines d'entreprises
52:55oui c'est le signal
52:57aussi que l'environnement
52:58est propice
52:58à ce genre d'initiative
53:00venue du secteur privé
53:01en l'occurrence
53:02il y a un marché
53:03dont on n'a pas parlé
53:04et dont on parle
53:04très peu
53:05y compris dans cette émission
53:06avec regret
53:07Roland
53:08qui alors
53:09continue d'appartenir
53:10somme toute à l'Europe
53:11disons-le comme ça
53:12ne serait-ce que
53:13géographiquement parlant
53:14c'est le marché britannique
53:16alors avec une situation
53:17toujours de laboratoire
53:18moi j'appelle ça
53:19un laboratoire
53:20le UK
53:21sur le plan politique
53:22je ne dis pas
53:24qu'ils n'ont rien
53:24envie à la France
53:25mais bon
53:25ils sont passés
53:26par tellement
53:26de complications politiques
53:27que pour l'instant
53:28ils n'ont rien à envier
53:29à ce qui se passe en France
53:31je crois que
53:31le parti réforme
53:33de Farage
53:33était à 35%
53:34dans les sondages
53:35et que le labor
53:36aujourd'hui au pouvoir
53:37doit être au plus bas
53:38peut-être de son histoire
53:39ou son histoire récente
53:42en tout cas
53:42ça c'est la partie politique
53:44mais comment vous regardez
53:45ce marché britannique
53:46qu'est-ce qu'il a intégré
53:47et est-ce que c'est un marché
53:48très value j'imagine
53:49est-ce que c'est un marché
53:50qui mérite
53:51d'être regardé là aussi
53:53totalement
53:54moi je pense que c'est un marché
53:55qui mérite
53:55d'être revisité
53:56un petit peu
53:57alors il y a l'aspect
53:58effectivement value
53:58ça c'est clair
53:59on a des dividendes
54:01très très importants
54:02les multiples sont très bas
54:03par rapport aux autres
54:04de l'Europe
54:05donc ça c'est le premier point
54:06et qui quelque part
54:07reflète aussi
54:08la part du UK
54:09dans les allocations
54:10aujourd'hui
54:10donc qui est plutôt
54:11extrêmement basse
54:13le deuxième point
54:14moi je trouve
54:14toujours intéressant
54:15d'avoir en tête
54:17c'est que
54:17quand on regarde
54:18un petit peu
54:18les cycles monétaires
54:19on a la BCE
54:22qui est déjà à 2%
54:23peut-être qu'elle baissera
54:24encore un petit peu
54:24mais en tout cas
54:25elle a bien
54:25entamé son cycle
54:27de baisse de taux
54:28la Fed
54:29on se posait la question
54:30c'était la question
54:31de 2025
54:31finalement
54:32bon elle a plus ou moins
54:33annoncé que ça y est
54:34elle a rentré dans un cycle
54:35de baisse de taux aussi
54:36puisqu'elle a fait
54:36ça y est
54:37donc là on va avoir
54:38les baisses de taux
54:39et puis il y a la question
54:40sur la Banque d'Angleterre
54:41alors je voudrais bien
54:42donc on n'interpre plus rien
54:43ce qui est pricé
54:44c'est d'ici l'été
54:4530 points de base
54:46on sait la situation
54:48en Angleterre
54:50il y a toujours de l'inflation
54:50effectivement
54:51mais la situation
54:51en Angleterre
54:52est en train de se détériorer
54:53et je pense effectivement
54:54que la Banque d'Angleterre
54:55pourrait être
54:56beaucoup plus pragmatique
54:57l'année prochaine
54:57nous on est sur un scénario
54:58à 100 points de base
54:59contre 30
55:01voilà
55:01donc effectivement
55:02là vous redonnez
55:03un peu une bulle d'oxygène
55:04à votre économie
55:05si vous baissez les taux
55:07donc ça c'est le premier point
55:08et le dernier point
55:09qui est peut-être
55:10plus important
55:11j'aime bien dire le Food600
55:12c'est un peu le Nikkei
55:13de l'Europe
55:14parce que
55:15ça veut dire quoi
55:16parce qu'en fait
55:17quand on regarde le Nikkei
55:19c'est des entreprises
55:19cotées au Japon
55:20mais elles sont
55:21des exportatrices
55:22et donc elles sont très sensibles
55:23aux Yens
55:25à la devise
55:25et là aussi
55:27en fait on a 78%
55:28des revenus
55:29du Food600
55:30donc de l'indice anglais
55:31qui viennent de l'extérieur
55:32donc si vous avez
55:34effectivement
55:34des baisses de taux
55:36de la Banque d'Angleterre
55:37vous allez avoir un Sterling
55:38qui va aussi
55:38probablement se déprécier
55:40et donc effectivement
55:42ça pourrait être positif
55:43pour les grandes exportatrices
55:44et je donnerai un dernier point
55:45aussi puisqu'on est dans
55:46un jeu relatif en Europe
55:47pour ne pas oublier les tarifs
55:50on a eu 15%
55:51dans l'Union Européenne
55:53ils ont eu 10%
55:54donc c'est-à-dire
55:55que 5 points
55:56c'est pas négligeable
55:57ça peut être très important
55:58sur les marges
55:59sur l'impact
56:00que ça peut avoir
56:00sur la compétitivité aussi
56:01ça veut dire que potentiellement
56:03si vous avez une entreprise
56:04qui fabrique en Angleterre
56:06contre une entreprise
56:06qui fabrique en France
56:08ou en Allemagne
56:08et bien vous allez avoir
56:10potentiellement
56:11une plus grande compétitivité
56:12quand vous êtes basé
56:13au Royaume-Uni
56:13en tout cas dans ce jeu
56:15entre l'Union Européenne
56:16et le Royaume-Uni
56:17donc si vous mettez tout ça
56:18bout à bout
56:19je pense effectivement
56:20que c'est pas mal
56:21de revisiter
56:22l'exposition
56:22sur les valeurs anglaises
56:24bon ben voilà
56:25le Royaume-Uni
56:25comme fer de lance
56:27d'une stratégie
56:28d'action européenne
56:30aujourd'hui
56:31et l'Allemagne bien sûr
56:32dont on parlait
56:32avec Roland Caloyant
56:33merci beaucoup Roland
56:34merci d'avoir été avec nous
56:35en plateau
56:35pour ce dernier quart d'heure
56:37de Smart Bourse
56:37Roland Caloyant
56:38donc le responsable
56:39de la stratégie
56:39d'action européenne
56:40de Société Générale CIB
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