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Mercredi 10 décembre 2025, retrouvez Sébastien Delattre (Associé, Ambre Patrimoine), Jérôme Rusak (Président, Groupe Rayne), Bastien Baron (Conseil en gestion de fortune et fondateyr, Justae Gestion Privée) et Antoine de Ravel d'Esclapon (Docteur en droit et diplômé notaire) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:11Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la compréhension
00:14mais aussi dans le décryptage des tendances et des actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:18Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart4Change,
00:22sur les réseaux sociaux de Bsmart4Change et bien sûr,
00:24vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:28Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec patrimoine thématique
00:31et avec un sujet de fin d'année pour débuter cette émission.
00:36Nous regarderons quel est l'entourage, la considération fiscale des présents de fin d'année.
00:42Nous en parlerons avec Maître Antoine de Ravel Desclapon, docteur en droit et diplômé notaire.
00:47Nous enchaînerons ensuite avec enjeu patrimoine, un enjeu patrimoine consacré au CGP
00:52mais plus particulièrement à la clientèle jeune, des conseillers en gestion de patrimoine.
00:57Comment convaincre cette clientèle plus jeune ?
01:00Quels sont leurs comportements d'investisseurs ?
01:03Et comment les convaincre donc de la nécessité d'un accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine ?
01:07Nous en parlerons avec Jérôme Russac, fondateur du groupe REIN,
01:10mais aussi avec Bastien Baron, conseiller en gestion de fortune et fondateur de Justaé, gestion privée.
01:15Et puis enfin, dans la dernière partie de l'émission, dans l'œil de l'expert,
01:18nous ferons un focus sur l'investissement forestier et son impact fiscal.
01:22Un focus que nous ferons avec Sébastien Delattre, associé chez Ambre Patrimoine.
01:26On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:33Quelles sont les règles qui encadrent les présents et les dons de fin d'année,
01:39notamment les règles fiscales ?
01:39Voilà le sujet qui va nous animer à présent avec Maître Antoine de Ravel-Desclapon qui nous accompagne à distance.
01:45Bonjour Maître Antoine de Ravel-Desclapon.
01:48Bonjour cher monsieur et joyeux Noël à l'avance parce qu'on va le préparer concrètement par vos questions.
01:53Exactement, on va le préparer avec un petit peu d'avance.
01:56Je rappelle que vous êtes docteur en droit et diplômé notaire.
01:58Vous êtes également l'auteur de l'ouvrage de référence Le Patrimonio dans le domaine justement des questions
02:05en matière de gestion de patrimoine et notamment en matière de fiscalité.
02:09Première question Maître Antoine de Ravel-Desclapon.
02:12Dans le contexte de Noël qui arrive dans quelques semaines à présent, est-ce qu'un cadeau est fiscalisable ?
02:18Alors, c'est une question beaucoup plus délicate et difficile qui n'y paraît.
02:23Le principe en effet c'est qu'il y a une certaine tolérance, une vraie tolérance,
02:28à la fois du droit civil et du droit fiscal.
02:30Et le droit fiscal va dire c'est un présent d'usage qui est associé à un événement, ici Noël.
02:37On trouverait la même chose pour un anniversaire, pour un diplôme, pour une circonstance particulière de la vie
02:44et l'administration est plutôt tolérante en la matière.
02:48Néanmoins, c'est vrai que si nous sommes au-delà de certaines proportions,
02:53l'administration va y voir quelque chose de fiscalisable.
02:56Pour vous donner un ordre d'idée, dans une succession quand il n'y a pas de lien de parenté,
03:01la fiscalité est après un abattement de 1 594 euros.
03:06Donc vous voyez, par rapport à un cadeau généreux de Noël, on n'est pas très loin.
03:11Alors je me suis renseigné pour vous plus précisément,
03:15et par exemple j'ai trouvé une réponse ministérielle du 3 avril 2013.
03:19Alors vous allez apprécier la réponse de l'administration.
03:23L'appréciation de la nature d'un don manuel et son caractère apportable de don en fonction de son importance,
03:28c'est une question de faite.
03:29La qualification de présent d'usage pour un cadeau consenti
03:32résulte donc au plan civil comme au plan fiscal d'un examen de circonstances concrètes
03:38de chaque affaire incompatible avec l'application de critères normatifs préétablis.
03:43Donc malheureusement, je n'ai pas un montant à vous donner.
03:47Mais concrètement, Maître Antoine de Ravel d'Esclapon, quels sont les éléments sur lesquels se baser ?
03:52Ça veut dire qu'on va regarder les revenus de celui ou celle qui fait le cadeau pour estimer...
03:56Oui, mais il n'y a pas de sa fortune au global, exactement.
03:59Et donc c'est vrai que, voilà, on va dire facilement plusieurs milliers d'euros,
04:03a priori il n'y aura aucun souci.
04:05Si on est sur des montants beaucoup plus substantiels,
04:08ça pourra amener l'administration fiscale à requalifier par la suite,
04:12en disant que c'était un manque à gagner, vous auriez dû à tout le moins le déclarer,
04:16pas forcément être fiscalisé.
04:18Ça dépend de l'abattement dont vous bénéficiez.
04:20Dans le contexte actuel, Maître Antoine de Ravel d'Esclapon,
04:23certains pourraient être tentés de faire des cadeaux un petit peu plus conséquents en cette fin d'année,
04:28en attendant une fiscalité qui pourrait se durcir dans les années suivantes.
04:31Comment est-ce qu'on peut donner sans se dépouiller et en gardant le contrôle ?
04:35Alors, ça c'est un sujet, le premier sujet qu'on a vu, c'est effectivement celui des présents d'usage.
04:41Voilà, c'est à l'occasion d'où elle, vous avez trop bien.
04:43Maintenant, vous êtes sur une réflexion beaucoup plus vaste.
04:46En général, nos clients sont face à une contradiction,
04:51à la fois fiscalement, et vous avez raison,
04:54ils veulent transmettre le plus tôt possible,
04:56parce qu'ils ont bien compris que la règle, la loi fiscale,
05:00leur permettait beaucoup davantage à anticiper la transmission.
05:05Ça, c'est la politique fiscale française, et c'est en mieux.
05:07Mais d'un autre côté, ils ne veulent pas perdre le contrôle et ne pas se dépouiller.
05:11Et très souvent, la réponse pour ces deux exigences,
05:16qui, vous le reconnaissez, ont l'apparence d'être contradictoires,
05:19ça va être la société, et plus particulièrement la société civile.
05:22Par exemple, je veux transmettre ma propre résidence principale,
05:26parce que la fiscalité sera avantageuse pour mes enfants,
05:28mais je ne veux pas me dépouiller.
05:30Si je passe l'étape intermédiaire de prendre ma résidence principale,
05:33de l'apporter à la société, ce qui est exonéré de droit d'enregistrement,
05:37exonéré de plus-value, donc fiscalement très peu coûteux,
05:40ça va me permettre ensuite de transmettre des parts de société.
05:44Et grâce aux règles que j'ai pu civilement intégrer dans ma société,
05:49garder les pleins pouvoirs, et même avoir des pouvoirs plus importants encore
05:54que ce que j'aurais pu avoir par le droit commun,
05:57même renforcé par une donation au dernier vivant,
06:00entre personnes mariées par exemple.
06:01– Là, on va au-delà de la période de Noël,
06:03Maître Antoine de Ravel d'Esclaver,
06:04c'est quelque chose qui pourrait se faire toute l'année.
06:06– Non, c'est vers l'infini et même au-delà, on est d'accord.
06:10– Et on parle pour le coup de société civile,
06:13est-ce qu'il existe des dispositifs qui concernent les autres types de sociétés
06:17quand on parle à une clientèle d'entrepreneurs, Maître ?
06:20– Alors, vous avez tout à fait raison,
06:22il existe un dispositif très important à connaître pour tout entrepreneur,
06:26c'est le fameux pacte d'Utreil, du nom d'un ministre de l'économie
06:32qui avait mis en place, sous certaines conditions de fonction,
06:37de direction, de détention du capital, de conservation
06:40et d'activité opérationnelle de l'entreprise,
06:44un avantage fiscal considérable pour faciliter la transmission des entreprises.
06:50L'avantage va vous plaire, une exonération de 75%,
06:55ce qui veut dire, de l'assiette taxable,
06:57ce qui veut dire que concrètement, je veux transmettre à mes enfants
07:00une entreprise qui vaut 1 million,
07:02je vais pouvoir être fiscalisé grâce à ce dispositif
07:06seulement sur 250 000 euros, ça sera l'assiette de l'impôt.
07:11Ensuite, nous ne l'oublions pas, c'est combinable avec d'autres techniques
07:14et en particulier avec ce qu'on appelle les holdings,
07:18on devrait plutôt dire les sociétés mères,
07:20je peux très bien dire ma société opérationnelle est détenue par une société mère
07:24et la société mère détient d'autres actifs,
07:27par exemple l'immobilier d'entreprise qui lui n'est pas éligible au pacte du treuil,
07:31mais pour autant, mes enfants auront quand même à due proportion,
07:35c'est une règle de trois après, l'avantage fiscal considérable.
07:38Dernière question, Maître, si on revient sur les présents d'usage
07:42dont on parlait au début, donc effectivement des cadeaux
07:45qui peuvent être au moment de Noël, mais au moment d'anniversaire ou autre,
07:48est-ce qu'il faut les déclarer à l'administration fiscale
07:51quand on a un doute sur la qualification, par exemple, du montant ?
07:56Alors, dans le doute, c'est toujours bien de les déclarer.
08:00Néanmoins, comme je le disais d'emblée, c'est une tolérance,
08:04en principe elle n'est soumise ni civilement ni fisculement à la moindre formalité.
08:09Toutefois, si on est sur des montants un peu substantiels,
08:14quoique vous l'avez vu, je n'ai pas de critères malheureusement à vous donner
08:17et c'est ainsi la position de l'administration fiscale,
08:20effectivement, il faudra les déclarer et à partir du 1er janvier de l'année prochaine,
08:25donc c'est tout proche, il faudra les déclarer en ligne
08:29puisque maintenant ça va être centralisé, tout le système sera de le déclarer en ligne,
08:34sauf quelques rares exceptions ou ceux qui n'ont pas accès à l'Internet,
08:37vous devrez faire toutes vos déclarations de dons entre particuliers en ligne
08:44et ce à partir du 1er janvier 2026.
08:47On parle de dons de somme d'argent, on ne parle pas des louets ou faire à Noël.
08:53Voilà, je suis d'accord, quoique ça arrivera peut-être.
08:57Merci en tout cas de nous avoir accompagné, Maître Antoine de Ravel Desclapons,
09:00je rappelle que vous êtes docteur en droit et diplômé notaire,
09:03merci de nous avoir accompagné à distance et à très vite dans Smart Patrimoine
09:07quant à nous on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:14Comment convaincre une clientèle plus jeune ?
09:16Voilà le sujet qui va nous animer à présent dans Enjeu Patrimoine
09:18et pour en parler nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine
09:21Jérôme Russac tout d'abord, bonjour Jérôme Russac.
09:23Bonjour Nicolas.
09:24Merci d'être avec nous, vous êtes président du groupe Rhein
09:26et nous avons le plaisir d'accueillir également Bastien Baron.
09:28Bonjour Bastien Baron.
09:29Bonjour Nicolas, bonjour Jérôme.
09:30Vous êtes conseil en gestion de fortune et fondateur de Justaé Gestion Privée.
09:33Alors l'idée c'est de prendre un petit peu de recul sur votre métier messieurs
09:36pour comprendre comment on réussit aujourd'hui à convaincre une clientèle un petit peu plus jeune.
09:41C'est vrai que la clientèle plus jeune, on peut avoir idée qu'elle a des comportements d'investisseurs
09:46un petit peu différents, que peut-être il y a une concurrence des plateformes digitales
09:50dans la décision d'investissement.
09:52Comment est-ce qu'on arrive à convaincre, de faire appel à un conseil en gestion de patrimoine ?
09:57On peut peut-être commencer avec vous Bastien Baron, directement dans le vif du sujet.
10:00Est-ce qu'il y a des difficultés à convaincre une clientèle plus jeune ?
10:03Est-ce qu'il y a un discours différent aujourd'hui ?
10:05Forcément, nous déjà en type de clientèle, on va retrouver deux catégories qui vont venir vers nous
10:11pour ce sujet-là ou qu'on va aller chercher.
10:13Premièrement, ça va être ceux qui ont bénéficié de donations au héritage important.
10:16D'accord.
10:17Ou qui ont déjà une première réussite entrepreneuriale assez jeune.
10:21Donc, on en voit dans la tech ou autre, ça arrive assez régulièrement.
10:24Bien sûr.
10:24Et donc là, ils ont des besoins finalement qui sont assez similaires à les personnes
10:28qui sont un peu plus âgées mais qui ont un patrimoine, qui ont déjà un patrimoine assez important.
10:32Et la deuxième catégorie, c'est ceux qui n'ont pas encore, on va dire, cet argent,
10:36mais qui vont l'avoir dans les années à venir.
10:38Qui anticipent déjà qu'ils vont l'avoir dans les années à venir.
10:39Parce que l'héritage arrivera ou parce que la situation professionnelle fait que peut-être
10:45que ça arrivera dans les années à venir, c'est ça ?
10:46Oui, tout à fait.
10:48Potentiellement, on voit beaucoup de jeunes entrepreneurs
10:49qui ont un vrai attrait parce qu'ils connaissent déjà des personnes
10:53qui ont eu des premières réussites, qui ont potentiellement fait des erreurs.
10:57Et en fait, il y a un vrai cercle, je trouve, au niveau des jeunes entrepreneurs pour céder.
11:00Donc, ils ont des groupes WhatsApp, etc., sur lesquels ils cèdent.
11:03Et en fait, le premier conseil qu'ils ont, c'est fais-toi accompagner sur la partie corporate,
11:08peut-être pour aller lever des fonds, sur la partie bancaire
11:10et sur la partie accompagnement plus globale.
11:12Et c'est là, du coup, on peut intervenir et les accompagner dès maintenant
11:15sur tous les aspects juridiques, fiscaux, familiaux, entre associés, de pouvoir les conseiller
11:20et mettre en place, en fait, les choses aussi pour potentiellement leur ouvrir les portes
11:23sur la partie financement pour pouvoir se développer
11:26et un peu pousser les portes des institutions financières.
11:28Ce qu'eux ont plus de mal à faire parce que, généralement, ils sont clients de banques en ligne.
11:32D'accord.
11:32Donc, c'est quand même le premier réflexe ?
11:34Oui, c'est souvent ça.
11:36Ils sont chez Boursorama, HelloBank et autres, et Revolut, etc.
11:40Et sur la partie pro, ils ont eu l'habitude de quoi ?
11:43De comptos, etc., de ce genre de choses.
11:45Donc, ils n'ont pas forcément de conseillers en direct
11:47et ils ont besoin d'avoir un partenaire qui va pouvoir les aider sur un certain nombre de choses
11:50et aussi leur permettre de profiter de son réseau.
11:53Ça veut dire, avant d'entendre Jérôme Roussac sur le sujet,
11:55ça veut dire que pas de difficultés particulières à convaincre une clientèle plus jeune aujourd'hui
11:58ou on leur parle quand même un peu différemment ?
11:59On leur parle différemment et aussi pas par les mêmes canaux.
12:02D'accord.
12:02C'est-à-dire que nous, en règle générale, on crée des boucles WhatsApp aussi, c'est ça ?
12:04WhatsApp ou Signal ?
12:05Je reprends l'exemple que vous donniez sur les entrepreneurs.
12:08Oui, tout à fait.
12:08On a des boucles sur WhatsApp et sur Signal avec l'équipe et le ou les dirigeants notamment
12:13pour pouvoir les accompagner.
12:14Signal, parce qu'on a pas mal de clients qui sont jeunes et qui sont dans la cybersécurité.
12:18D'accord.
12:19Jérôme Roussac, même question.
12:20Est-ce que le discours est différent quand on est face à une clientèle plus jeune ?
12:23Est-ce qu'il y a un peu plus de freins à l'idée de se faire accompagner
12:26par un conseiller en gestion de patrimoine quand on a autant d'outils en ligne à disposition ?
12:30Oui, clairement, il y a une rupture dans la pédagogie, dans l'approche,
12:34même dans la rencontre avec cette nouvelle génération,
12:36parce qu'ils ne sont clairement pas dans les cercles ou dans les canaux
12:39qu'on avait l'habitude d'utiliser pour rencontrer nos clients habituels.
12:45Il y a une rupture, je dirais, générationnelle, mais il y a une rupture technologique.
12:48C'est-à-dire qu'ils sont nés avec un téléphone ou un outil digital dans la main.
12:52Bien sûr.
12:52Ils ne regardent plus la télé, je suis désolé pour vous, ils ne lisent plus la presse traditionnelle.
12:56Donc, ils ont d'autres endroits où ils se retrouvent.
13:00Et en fait, notre travail, c'est de comprendre ça,
13:02d'avoir des outils technologiques adaptés ou rencontrer ces jeunes-là.
13:06Et après, je crois que les messages restent à peu près les mêmes.
13:11Il y a un besoin de plus de pédagogie, d'accompagnement,
13:13parce qu'on en parlait précédemment, mais il y a beaucoup d'influenceurs,
13:18il y a beaucoup de sujets aussi sur Internet.
13:21C'est une concurrence, ça, pour une clientèle plus jeune,
13:22des influenceurs qui donnent des informations vraies ou fausses, d'ailleurs,
13:25parce qu'il y a des influenceurs très sérieux,
13:27et il y en a qui sont beaucoup moins sérieux.
13:29C'est considéré comme une concurrence ?
13:31C'est nécessairement une concurrence,
13:32parce qu'eux prennent leur information sur les réseaux.
13:34Bien sûr.
13:35C'est ces gens-là qui font la pluie et le beau temps.
13:38Et donc, notre travail, parfois, c'est de reprendre en pédagogie,
13:41de les accompagner, mais avec leur code.
13:43Avec leur code.
13:43Et donc, c'est un souci d'évolution pour nos cabinets, pour notre culture.
13:47Ça veut dire que les cabinets doivent être présents en ligne à l'heure actuelle
13:50et aller sur le même terrain que les influenceurs, ou pas forcément ?
13:53C'est un sujet qu'on se pose tous.
13:56Moi, je réfléchis sur les réseaux de type TikTok, Instagram,
14:00savoir s'il faut être présent, avoir exactement les mêmes codes.
14:03Pour l'instant, on a fait le choix de ne pas y être,
14:05entre guillemets, de ne pas céder à cela,
14:07mais on y réfléchit, clairement.
14:09Bastien Baron, même question.
14:10Est-ce que ça veut dire qu'il faut aller occuper le terrain
14:11là où on estime que la clientèle la plus jeune est présente ?
14:14Je pose la question parce qu'on pourrait se dire
14:16que quand on parle de sujets d'argent,
14:18c'est des sujets sérieux qui ne sont pas forcément sur TikTok.
14:21Et pourtant, on voit des appartements à plusieurs millions d'euros
14:23et des vendeurs d'appartements qui, effectivement,
14:26arrivent à faire des ventes sur TikTok.
14:28Est-ce que c'est un sujet aussi pour les cabinets en gestion de patrimoine ?
14:31Alors, ça dépend de la cible.
14:33Je suis d'accord.
14:33Je pense qu'il y a beaucoup de mass markets
14:35qui vont être sur TikTok, etc.
14:37Je pense que quelqu'un qui est dirigeant, etc.,
14:39va avoir moins de temps pour aller passer beaucoup de temps sur TikTok.
14:41Oui, bien sûr.
14:42Mais c'est vrai qu'après, avec les algorithmes,
14:43quand on commence à faire un certain nombre de recherches,
14:46on va se retrouver potentiellement avec, effectivement,
14:48des appartements qui sont dans la cible,
14:50avec certains conseils qui se sont positionnés.
14:51Moi, j'en connais,
14:52qui se sont positionnés très tôt sur TikTok, par exemple,
14:54et qui sont aujourd'hui largement suivis
14:56et qui arrivent, en fait, à profiter de ça
14:59dans le sens où ils ont des afflux naturels qui arrivent.
15:01D'accord.
15:02Tout le monde en rêve.
15:03Tout le monde dirigeant d'entreprise en rêve, exactement.
15:05Pas que dans le secteur de la gestion.
15:06Exactement.
15:06Tout le monde se dit, tiens, ça y est, il est arrivé,
15:07il m'a vu sur TikTok une vidéo que j'ai faite hier, avant-hier, etc.
15:10Et puis, hop, on reçoit des leads naturels qui arrivent.
15:13Donc, tout le monde en rêve.
15:14Et ça, ça fonctionne.
15:15Par contre, c'est beaucoup de temps.
15:16Je sais que les algorithmes,
15:17on n'est pas là pour parler de trop de tech,
15:19mais dans le sujet, c'est qu'il faut communiquer régulièrement,
15:22c'est quotidiennement qu'il faut prendre du temps.
15:24On voit aussi que la partie influence,
15:26c'est beaucoup professionnalisé.
15:28Bien sûr.
15:28Donc, ce n'est pas juste, on est avec son téléphone comme ça.
15:30Il y a des spots, on a pris un peu les codes des médias, en fait.
15:33Donc, il y a pas mal de choses, c'est beaucoup de boulot.
15:35Donc, c'est de l'investissement aussi du dirigeant d'entreprise.
15:38Le conseil en gestion de patrimoine est un dirigeant d'entreprise aussi.
15:40Et donc, ça veut dire qu'il faut y aller.
15:42Si on y va, il faut prendre en compte que c'est un vrai investissement,
15:45si je comprends bien.
15:45Complètement, oui.
15:46Et est-ce que c'est nécessaire pour parler à une clientèle plus jeune ?
15:48Pas forcément, du coup, si je comprends bien,
15:49puisque vous avez fait le choix de ne pas y aller,
15:50vous parlez quand même à une clientèle plus jeune.
15:52Alors, c'est un vrai sujet de réflexion,
15:53parce que notre industrie, aujourd'hui, elle est divisée en deux.
15:56Depuis le Covid, il y a les purs players, on va dire, du digital.
16:00Mais alors, effectivement, si on va au-delà des influenceurs,
16:03les plateformes digitales qui proposent d'investir,
16:06effectivement, de manière autonome.
16:08Là aussi, c'est une concurrence, c'est de la pédagogie en plus,
16:11où il faut faire comprendre que c'est deux manières différentes d'aborder le sujet.
16:16C'est de la pédagogie.
16:17Je pense que quand on démarre, on a envie de tout faire par soi-même.
16:21Et donc, ces plateformes répondent, au départ, à une volonté et un souhait.
16:25Mais dès qu'on commence à avoir de vrais projets
16:27et à vouloir construire un patrimoine
16:29et à mettre des fondations dans ce patrimoine,
16:31là, on pense qu'il faut être bien accompagné.
16:33On cherche un tiers de confiance.
16:34C'est là où les cabinets de gestion de patrimoine ont un vrai rôle à jouer.
16:38Donc, il faut savoir prendre le relais, parce que ce n'est pas facile.
16:40C'est là où ils sont présents.
16:41D'accord, parce qu'on arrive après.
16:42Exactement.
16:42Peut-être parce qu'on a commencé avec des moyens un peu moins conséquents
16:47et qu'on arrive vers le conseil en gestion de patrimoine
16:49quand on a des moyens un peu plus conséquents,
16:50Bastien Barron ?
16:51Oui, complètement.
16:51Je pense que le vrai sujet, c'est vraiment ça, c'est la cible.
16:53C'est qu'au départ, quand on a un petit peu d'argent,
16:55on peut le faire soi-même.
16:56Les risques ne sont pas énormes.
16:57On apprend énormément aussi en faisant ses premiers investissements.
17:00Que ce soit, on l'a vu beaucoup avec le Covid,
17:02sur toute la partie action, sur la partie crypto.
17:05Bien sûr.
17:06Donc, chacun essaie de faire un...
17:06Bien sûr.
17:07Parlons-en de la partie crypto.
17:08Est-ce que les gens qui ont entre 25 et 30 ans
17:11et qui rentrent dans vos cabinets
17:12sont éduqués à l'investissement ?
17:15Pardon.
17:15Un peu différemment de ceux que vous aviez l'habitude d'avoir avant,
17:18puisque justement, il y a ce côté crypto
17:20qui a éduqué d'une certaine manière,
17:22mais aussi peut-être donné l'impression
17:24qu'investir, c'était prendre beaucoup de risques.
17:27Oui, je vois que vous avez toujours envie de réagir.
17:28C'est un vrai piège.
17:29Je te laisse la parole juste ensuite.
17:30C'est un vrai piège pour nous, cette crypto,
17:33parce qu'il y a réellement des gens
17:34qui sont devenus millionnaires.
17:36On peut le dire comme ça,
17:37mais quasiment sans rien faire,
17:38parce qu'ils ont été au bon moment, au bon endroit.
17:40Oui, il y en a beaucoup qui ont perdu aussi.
17:42Et nous, on a récupéré beaucoup de personnes
17:43qui ont perdu beaucoup d'argent.
17:44Ils ne mesurent pas les risques,
17:45ils ne mesurent pas la volatilité.
17:47Donc, il ne faut pas écarter
17:48ou mettre 100% de son patrimoine.
17:50Il faut comprendre ce type d'actifs.
17:52Et en fait, ça répond plus à une demande
17:54et des attentes culturelles.
17:55Les jeunes vont vers la crypto,
17:58pas seulement parce que ça amène de l'argent,
18:01mais c'est une manière de dire
18:02qu'on est en dehors du système,
18:03on a cassé un peu les codes classiques
18:05de la système de patrimoine.
18:06Donc, il faut comprendre cela aussi.
18:07Mais quand on a vécu justement cette adrénaline
18:11un petit peu de la crypto,
18:12est-ce qu'on comprend qu'un placement
18:13à 5-6% par an pour préparer sa retraite,
18:16c'est aussi une stratégie ?
18:17C'est difficile.
18:18C'est difficile ?
18:19C'est difficile.
18:20Après, comme l'État français,
18:21on en parlait aussi, intervient
18:23et qu'on sait qu'il y a de la fiscalité à payer.
18:25Même si on a fait quelques millions d'euros
18:26et qu'on comprend qu'il va falloir en donner
18:27au moins 30% à l'État français,
18:30on se dit qu'il va falloir mettre de la stratégie
18:32dans ce qu'on est en train de faire
18:33et pas seulement profiter d'un effet de mode.
18:35Bastien Marron,
18:36Je trouve que la grosse différence,
18:37surtout par rapport aux générations plus âgées,
18:39c'est qu'ils vont beaucoup plus regarder
18:40les investissements qu'ils vont réaliser.
18:42Donc là, on parle des cryptos,
18:43mais ils vont aussi beaucoup plus regarder
18:44quand on fait une allocation potentiellement
18:46pour des clients qui sont plus âgés.
18:48Ils vont un peu moins rentrer dans le détail, etc.
18:50Ils vont un peu moins être sur les sujets
18:52potentiellement aussi.
18:53ISR ?
18:53ISR, exactement,
18:54sur la partie environnement et autres.
18:57Alors que les plus jeunes générations
18:58sont beaucoup plus pointilleuses
18:59pour savoir, d'accord, c'est quoi ce fond.
19:01Le nom dit qu'un peu quelque chose,
19:02mais ils veulent un peu rentrer dans le détail
19:03pour dire ça, d'accord.
19:04Il n'y a pas que la performance.
19:05Il n'y a pas que la perf.
19:07Alors, ils recherchent la perf,
19:08mais il faut un peu leur choix.
19:09C'est-à-dire qu'ils ont plutôt des briques
19:10perf, risque,
19:11et d'autres où ils se disent
19:12« là, par contre, je veux que mes investissements
19:13servent à tel ou tel secteur. »
19:15Ça veut dire que, je caricature,
19:17c'est évidemment du cas par cas,
19:18mais entre une personne qui aurait 50 ans
19:20et une personne qui aurait 30 ans,
19:22vous ne travaillez pas, vous,
19:22avec les mêmes partenaires
19:23pour répondre aux besoins d'investissement ?
19:26Alors, les mêmes partenaires
19:27où on dépose les fonds, si,
19:29mais par contre,
19:30les partenaires avec lesquels
19:30on va travailler sur les fonds d'investissement
19:32qu'on va mettre à l'intérieur
19:33de ces plateformes, potentiellement, non.
19:36D'accord.
19:36Donc, c'est vraiment des stratégies différentes
19:38et on peut faire une généralité
19:39aujourd'hui sur le sujet,
19:41en fonction de l'âge, simplement.
19:42En tout cas, on voit les pondérations,
19:44parce que souvent, on se dit,
19:44il y a souvent la règle un peu
19:45des 80-20 qu'on regardait,
19:46et là, on a eu des obligations réglementaires
19:48depuis quelques années
19:49pour savoir, en fait,
19:50sur la partie,
19:51quand on fait un profil investisseur,
19:52pour savoir si la personne
19:53a plutôt des appétences,
19:55on va dire, sur les sujets
19:56de durabilité et autres.
19:58Bien sûr.
19:59En fait, on se rendait compte
20:00que finalement,
20:00les personnes un peu plus âgées,
20:01la performance primait,
20:03et on le voit moins
20:04sur les plus jeunes générations,
20:05quand même.
20:06Elles ont besoin, en fait,
20:06de plus choisir
20:08et comprendre ce qui se passe,
20:09parce que je pense aussi
20:10que l'accès à l'information,
20:12il n'est pas du tout le même.
20:13On n'en a pas encore parlé,
20:14mais ChatGPTO,
20:15c'est forcément aussi un concurrent
20:16qui va arriver.
20:16Oui, oui, on n'a pas parlé d'IA,
20:17bien sûr,
20:18mais ça vous fait peur, ça,
20:19l'arrivée de l'IA
20:20sur les sujets
20:22de gestion de patrimoine ?
20:23Non, c'est magnifique.
20:25On va rentrer dans l'ère
20:26du CGP augmenté.
20:28D'accord.
20:28Voilà, c'est comme se dire,
20:29il y a 20 ou 30 ans...
20:30Ça ne va pas pour remplacer,
20:30mais par contre,
20:31ça va être un outil supplémentaire.
20:32Pas du tout,
20:32ça va nous faire gagner
20:33un temps fou,
20:34ça va...
20:35Tout le monde a ChatGPT,
20:36globalement,
20:36donc tout le monde
20:37va être au même niveau
20:37sur l'IA,
20:38et la différence,
20:39elle va être humaine.
20:39C'est le surplus
20:40de savoir-faire,
20:42de compréhension,
20:42de stratégie
20:43qu'on va apporter
20:43qui va finir par convaincre
20:45cette nouvelle génération.
20:47Mais moi,
20:47je n'opposerais pas
20:47les 30 et les 50 ans.
20:49C'est sûr qu'il y a
20:49une quête de sens
20:50pour cette nouvelle génération.
20:52Et ce qu'ils ont compris
20:53avant nous,
20:54c'est cette notion
20:54de critère extra-financier.
20:56C'est-à-dire que nous,
20:57on a été élevés
20:57à la culture du rendement.
20:58Bien sûr.
20:59Et eux, pas.
21:00Voilà,
21:01donc ils nous ont amenés
21:01à réfléchir
21:02sur notre manière
21:03de proposer les choses.
21:04Et je crois que
21:04la nouvelle génération,
21:06l'ancienne génération,
21:08pardon de moi,
21:08a compris aussi le sujet.
21:10D'accord.
21:10Et revient.
21:10Donc, on est en train
21:10de converger.
21:11On est en train de converger.
21:12Donc, il n'y a pas de cassure
21:13entre comment conseiller
21:14l'ancienne
21:15et comment conseiller
21:15la nouvelle.
21:16Mais est-ce qu'on en parle
21:16de la même manière ?
21:17C'est ça la question ?
21:18Est-ce qu'on met
21:19les mêmes arguments en avant ?
21:21Alors, oui.
21:22Globalement, oui.
21:23Mais sur des sujets
21:24un peu différents.
21:25D'accord.
21:25La méthodologie reste la même.
21:27Mais il nous amène
21:28à découvrir d'autres sujets.
21:29Notamment la notion
21:30de critères extra-financiers.
21:31On ne s'y intéressait pas
21:32il y a, disons,
21:33très très peu.
21:33Aujourd'hui,
21:34c'est devenu le cœur
21:35de nos réflexions.
21:36Et les asset managers,
21:37nos partenaires,
21:37aujourd'hui,
21:38ont des offres pour ça.
21:39Donc, voilà,
21:39on est chez les mêmes partenaires
21:40mais ils ont diversifié
21:41leurs offres
21:41et on répond aux attentes
21:42aussi de cette nouvelle génération.
21:44L'IA,
21:45ce n'est pas une menace,
21:46du coup,
21:46pour rebondir
21:47sur ce que vous disiez
21:47il y a un instant ?
21:48Non, on le voit.
21:49On le voit nous aussi
21:50en interne, en fait.
21:51On voit qu'un senior
21:52versus un junior,
21:53même avec l'IA,
21:54en fait,
21:54le senior va avoir
21:55les réflexes de comprendre
21:56où est-ce qu'il peut aller
21:56un peu plus loin.
21:57Le junior ne va pas
21:58forcément l'avoir
21:58donc j'imagine
21:59c'est un peu la même chose
22:00avec un client
22:01qui n'a pas tous ces réflexes-là,
22:03qui va faire ses recherches.
22:05Je pense qu'il y en a
22:05qui vont se faire
22:05un peu piéger aussi
22:06par rapport à ça
22:07mais sinon je pense
22:08que ce n'est pas forcément
22:09un frein.
22:11C'est toujours la même chose
22:11c'est qu'il y en a aujourd'hui
22:12par exemple quand on parle
22:13des plateformes en ligne,
22:14il y en a qui ont besoin
22:14uniquement de gestion financière.
22:16Ils n'ont pas besoin
22:16d'accompagnement
22:17sur la partie juridique,
22:18fiscale, familiale, etc.
22:19Ces personnes-là,
22:20elles seront potentiellement
22:21très bien traitées
22:22avec ChatGPT et autres.
22:24Par contre,
22:24dès qu'il y aura
22:24des besoins avec
22:26on va dire
22:26des verticales
22:28un peu différentes,
22:29c'est là où ça va
22:29devenir plus compliqué
22:30et il va y avoir
22:30besoin de quelqu'un
22:31qui sera un peu au-dessus
22:32et qui va pouvoir
22:32un peu manager tout ça.
22:34Merci messieurs,
22:35on va devoir s'arrêter là
22:36malheureusement.
22:36Merci Bastien Baron,
22:37merci Jérôme Russac
22:38et quand à nous
22:38on se retrouve tout de suite
22:39dans L'Oeil de l'Expert.
22:44Pourquoi s'intéresser
22:45au groupement forestier
22:46d'investissement ?
22:47Voilà le sujet
22:47qui va nous animer
22:48à présent dans L'Oeil de l'Expert
22:49et pour en parler
22:50nous avons le plaisir
22:50de recevoir sur le plateau
22:51Sébastien Delattre.
22:52Bonjour Sébastien Delattre.
22:53Bonjour Nicolas.
22:54Merci d'être avec nous,
22:55vous êtes associé
22:55chez Ambre Patrimoine.
22:57Première question,
22:57pourquoi s'intéresser
22:58au GFI,
22:59un groupement forestier
22:59d'investissement
23:00dans une stratégie patrimoniale ?
23:02Alors déjà,
23:02qu'est-ce qu'un GFI ?
23:03C'est une société civile
23:05un peu comme une SCPI
23:06mais à la place
23:07de gérer un patrimoine
23:08immobilier bâti
23:09qui va générer
23:11un revenu locatif,
23:12c'est une société civile
23:14qui va s'investir
23:15sur la forêt
23:16et sur les terrains aboisés.
23:18Donc la forêt
23:19est un investissement
23:20qui va être durable
23:21et écologiquement responsable.
23:25On peut difficilement
23:26faire plus responsable
23:27que la forêt
23:29et qui va être
23:30peu corrélée
23:31au marché financier.
23:33Donc en termes
23:34de diversification patrimoniale,
23:35c'est quelque chose
23:36qui va être extrêmement intéressant.
23:38D'accord.
23:38Et puis en plus,
23:39il y a une revalorisation potentielle
23:41sur le long terme.
23:42Revalorisation effectivement
23:43des valeurs départs.
23:44Tout à fait,
23:45la valeur départ
23:45qui dépend des valorisations
23:47des forêts.
23:47D'accord.
23:48même si les performances
23:49passées ne présagent pas
23:50des performances futures,
23:51si on regarde les chiffres
23:52sur les 15-20 dernières années,
23:55les grandes forêts françaises,
23:56celles qui dépassent
23:5725 hectares,
23:58qui sont le cœur
23:59d'investissement
23:59des GFI,
24:01ont eu une progression
24:02en termes de valeur
24:03de 4 à 5% par an.
24:04D'accord.
24:05Et alors,
24:05en matière d'avantages fiscaux
24:07ou de considérations fiscales,
24:10est-ce qu'il y a des avantages
24:11particuliers avant le 31 décembre
24:12par exemple,
24:13Sébastien Delattre ?
24:14Il y a des gros avantages fiscaux.
24:16D'accord.
24:16Déjà par rapport au 31 décembre,
24:18on est en pleine frénésie fiscale
24:20et on a une réduction d'impôt,
24:22d'un taux de 18%
24:24de nos investissements
24:25dans les GFI.
24:26Mais ce n'est pas
24:27le seul avantage fiscal
24:28qu'on va avoir.
24:29On en a un deuxième
24:30qui va être sur l'IFI,
24:31l'impôt sur la fortune immobilière,
24:33puisque dans la majorité
24:34des fonds de ces GFI,
24:35on va avoir une exonération totale
24:38de l'IFI.
24:39D'accord.
24:39Pas surtout,
24:40s'il y en a quelques-uns
24:41qui auront un abattement
24:42qui est de 75%.
24:43Donc on n'augmente pas
24:44son acier de l'IFI
24:45quand on investit en forêt ?
24:46Non, sur la majorité
24:47des fonds GFI,
24:48on a une exonération totale.
24:50D'accord.
24:50Parce que quand on détient
24:51la forêt en direct,
24:52c'est 25% de retenue,
24:55donc 75% d'abattement.
24:57Mais ce n'est pas tout.
24:58Il y a un troisième
24:58avantage fiscal
24:59et qui peut être colossal.
25:01C'est un avantage fiscal
25:02sur la transmission du patrimoine.
25:04Bien sûr.
25:04Puisqu'on va avoir
25:05un abattement de 75%
25:06sur la valeur,
25:07donc on ne retient
25:08que 25% de la valeur
25:09pour le calcul
25:10des frais de succession.
25:11Ce qui peut être colossal.
25:12Même en direct,
25:14c'est-à-dire en transmission
25:15vers ses enfants,
25:16quand on dépasse
25:161,8 million de patrimoine,
25:18c'est 45% de frais de succession.
25:20Alors 45% sur 25%
25:25de la valeur
25:25ou sur 100%,
25:26c'est colossal.
25:28Au-delà de la fiscalité,
25:29est-ce qu'il y a
25:29des bénéfices
25:30à avoir en tête ?
25:32Est-ce qu'il y a
25:32un sujet valeur ?
25:33Un sujet,
25:34enfin valeur d'investissement,
25:36un sujet fiscalité ?
25:37Est-ce qu'il y a
25:37autre chose à avoir en tête
25:38quand on veut aller
25:39sur des groupements
25:39forestiers d'investissement ?
25:40Le but,
25:41c'est également
25:42ce côté socialement responsable,
25:44cet investissement écologique.
25:46On est sur un actif concret,
25:48réel,
25:48et écologiquement,
25:50qui apporte énormément de choses.
25:52Investir dans la forêt,
25:53c'est permettre
25:54la sauvegarde
25:55de la forêt française
25:56avec tout ce qui en découle,
25:57une gestion durable,
25:59la sauvegarde
26:00de la biodiversité,
26:02mais également
26:02la lutte contre
26:03le réchauffement climatique.
26:05En effet,
26:06le réchauffement climatique
26:07vient en partie
26:08des effets de serre,
26:09des gaz à effet de serre,
26:10notamment le dioxyde de carbone
26:12qui est absorbé
26:13par les forêts.
26:13Donc si on fait
26:15un résumé du GFI,
26:17on a beaucoup
26:17d'avantages fiscaux.
26:19On a des avantages fiscaux
26:20patrimoniaux
26:20grâce à une diversification,
26:22un potentiel de revalorisation,
26:24les avantages liés
26:26à la fiscalité,
26:27et pour terminer,
26:28l'impact écologique
26:29qui est colossal.
26:30Très rapidement,
26:31qu'est-ce qu'on regarde
26:32avant d'investir dans un GFI ?
26:33Est-ce qu'il y a une méthodologie ?
26:35Alors la méthodologie,
26:36c'est déjà de vérifier
26:37par rapport
26:38à ses attentes patrimoniales,
26:40toujours faire attention
26:42que ce soit bien
26:43en adéquation
26:44avec ses attentes,
26:45faire attention
26:45à la qualité
26:46du gestionnaire,
26:48du fonds,
26:48et la qualité des actifs
26:49qui vont être à l'intérieur.
26:51Faire attention
26:51à la diversification
26:52des essences,
26:54des localisations,
26:55ce qu'on va trouver
26:56dans la majorité
26:57des GFI.
26:59Mais il faudrait
27:00y faire attention
27:00pour que ce soit
27:01un bon GFI.
27:02Merci Sébastien Delattre
27:03de nous avoir accompagné
27:04dans l'œil de l'expert
27:05à la dernière partie
27:05de Smart Patrimoine.
27:06Je rappelle que vous êtes
27:07associé chez Ambre Patrimoine.
27:08Merci beaucoup.
27:09Merci Nicolas.
27:10Merci à vous également
27:10de nous avoir suivis.
27:12On se retrouve très vite
27:13sur Be Smart for Change.
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