Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 16 heures
Mercredi 3 décembre 2025, retrouvez Benjamin Prod’homme (Associé Gérant, Cézembre Capital), Christophe Gerschel (Associé fondateur du cabinet Alerion et fondateur de l’ONG Green Sanctuaries), Adrien Dinneweth (Co-gérant associé, Reward Patrimoine) et Thaïs Castang (Associée, L&A; Finance) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:11Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la compréhension des enjeux et des tendances au sein du secteur de la gestion de patrimoine.
00:17Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Be Smart for Change, sur les réseaux sociaux de Be Smart for Change.
00:23Et bien sûr, vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:27Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Patrimoine Thématique,
00:32au sein duquel nous nous demanderons comment faire face aux défis de la transmission d'entreprises familiales.
00:38Un point que nous ferons avec Christophe Gerschel, associé fondateur du cabinet Allerion.
00:43Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu Patrimoine, un enjeu patrimoine consacré aux produits structurés,
00:47avec une question simple, pourquoi cette année tout le monde fait-il des produits structurés ?
00:52Une question que nous poserons à deux professionnels de l'accompagnement en gestion de patrimoine.
00:56à Thaïs Castan, associé au sein du cabinet L&A Finance,
00:59mais aussi à Adrien Dinewet, co-gérant associé chez Reward Patrimoine.
01:03Et puis enfin, dans la dernière partie de l'émission, dans l'œil de l'expert,
01:07nous nous demanderons ensemble ce qu'est une gap, une garantie actif-passif.
01:11Une question que nous poserons à Benjamin Prodom, associé gérant chez Ses Ambres Capital.
01:15On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:17Comment faire face aux défis de la transmission d'une entreprise familiale ?
01:27Voilà le sujet qui va nous animer à présent dans Patrimoine Thématique.
01:29Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine,
01:33Christophe Gerschel.
01:33Bonjour Christophe Gerschel.
01:34Bonjour Nicolas.
01:35Merci d'être avec nous.
01:36Vous êtes associé fondateur du cabinet Allerion, en charge notamment d'une équipe M&A et d'une équipe fiscale.
01:42Vous êtes également, et on en parlera, fondateur de l'ONG Green Sanctuaries.
01:46Vous accompagnez régulièrement des entrepreneurs, des entreprises face à ce défi de la transmission.
01:53Est-ce qu'on parle de défi véritablement quand il s'agit de transmettre une entreprise familiale, Christophe Gerschel ?
01:59Oui, c'est un défi parce que ce sont des opérations complexes qui mettent en lumière un certain nombre de sujets différents.
02:07On a des sujets émotionnels, on a des sujets juridiques, on a des sujets fiscaux.
02:11Et donc, il faut, pour qu'une transmission soit réussie, ce qui est l'objectif, il faut bien la préparer et bien y penser.
02:17Le plus difficile, c'est quoi ? C'est les sujets juridiques, fiscaux ou c'est l'émotionnel, la préparation, l'idée même potentiellement
02:23qu'il y ait une succession aux fondateurs ou en tout cas aux dirigeants actuels de l'entreprise ?
02:28Alors, ça va dépendre des sociétés et des groupes, bien entendu.
02:32Mais la semaine dernière, il y a eu une étude de la BPI qui disait que 370 000 entreprises vont changer de main dans les 5 ans qui viennent.
02:39Bien sûr.
02:40C'est relativement important.
02:42Et quand on est dans une très petite entreprise, ce n'est pas tout à fait la même chose que quand on est dans une grande entreprise.
02:47Mais je dirais que ce sont les enjeux émotionnels auxquels on pense le moins et qui sont sans doute les plus importants.
02:52Et ce sont des enjeux qu'il faut bien préparer, à la fois vis-à-vis du dirigeant ou de la dirigeante en place, qui est souvent l'actionnaire, et qui va laisser la main.
03:04Bien sûr.
03:05Ah oui, déjà, il faut accepter de laisser la main, c'est ça ?
03:06Il faut accepter de laisser la main, vous savez, c'est des choses qui ont été théorisées.
03:11On a des syndromes, le syndrome du général qui veut revenir, le syndrome du fantôme qui soi-disant a disparu, mais qui de temps en temps...
03:17Qui est toujours là, d'accord.
03:17Et puis c'est aussi un problème, en tout cas une préparation à faire avec ceux qui reprennent.
03:25Et dans ce dont on va parler ce matin, c'est-à-dire la transmission des entreprises familiales, sont souvent les enfants.
03:30Bien sûr.
03:30Et souvent il y a des enfants, et ce ne sont pas tous les enfants qui reprennent.
03:34Et donc voilà, il y a des problématiques à gérer qui touchent la famille et qui touchent l'émotionnel.
03:39Concrètement, quelles sont les problématiques quand on parle de transmission d'entreprises familiales ?
03:42Est-ce qu'il y a différents cas ? Et quelles sont les manières d'accompagner sur le sujet ?
03:46Alors nous, si je le prends avec mon prisme d'avocat, évidemment on a la technique, c'est-à-dire qu'il va falloir faire des réunions,
03:55il va falloir faire des pactes de famille, il va falloir faire des pactes d'associés, il va falloir changer les statuts de la société.
04:00Ça c'est la première chose. Il va y avoir des problématiques fiscales, on en parlera peut-être tout à l'heure,
04:05mais on a un certain nombre d'outils importants pour transmettre dans des bonnes conditions fiscales.
04:11Et puis ensuite, il faudra préparer justement en faisant des réunions de famille pour voir comment ça peut s'organiser,
04:18sachant que les enfants qui vont reprendre ne sont pas tous nécessairement, n'ont pas tous vocation nécessairement à devenir dirigeants.
04:25Ils peuvent être des bons actionnaires et de très bons actionnaires sans être dirigeants.
04:28Et on prépare quand même la transmission avec tous les futurs actionnaires, même ceux qui ne seront pas dirigeants pour le coup.
04:36C'est là un peu la complexité aussi.
04:37Bien sûr, parce que pour être un... si je pars du moins exécutif vers le plus exécutif,
04:43pour être un bon actionnaire, il faut être préparé.
04:46Pour être un bon membre du board, il faut être préparé.
04:48Et pour être un bon dirigeant, il faut aussi être préparé.
04:50Ce n'est pas que celui ou celle qui sera dans les sujets opérationnels, c'est tout le monde.
04:54Exactement. Et ce qui est bien aussi, c'est de ne pas avoir trop de non-dits.
04:58Et c'est pour ça que les réunions à l'intérieur de la famille, avec plusieurs générations,
05:01sont très utiles parce qu'elles font sortir les sujets importants.
05:05Et nous, en tant qu'avocats, on est là aussi pour accueillir et accompagner ces sujets.
05:10On tourne cette émission en fin d'année 2025.
05:12Le sujet fiscalité est un sujet qui n'est pas encore tout à fait stabilisé au niveau national.
05:16Pour autant, quand il s'agit de transmission d'entreprises familiales,
05:19comment est-ce qu'on regarde l'aspect fiscalité ?
05:22Je crois que vous allez recevoir Renaud-Dutreuil prochainement.
05:29On a d'abord ce fameux pacte d'Utreil, qui aujourd'hui est l'objet de toutes les attentions.
05:37On a pas mal de...
05:38C'est un outil qui facilite énormément la transmission d'entreprises familiales.
05:40Oui, alors il la facilite parce qu'il y a un abattement de 75%.
05:43Bien sûr.
05:44Et cet abattement peut se cumuler avec un autre abattement de 50%
05:48si on donne son entreprise avant 70 ans, voire un abattement supplémentaire
05:52si on donne de manière démembrée.
05:56Donc c'est soit les 50%, soit l'abattement pour le démembrement.
05:59Mais ces deux abattements peuvent se cumuler avec 75%.
06:01Des 75% de l'abattement d'Utreil, c'est relativement important
06:05parce que vous savez que le taux des droits de donation en France monte jusqu'à 45%.
06:10Bien sûr.
06:10Et donc l'idée, c'est de ne pas avoir à vendre l'entreprise lorsqu'on la transmet.
06:14Est-ce qu'il y a d'autres aspects fiscaux à anticiper
06:18quand on veut transmettre son entreprise familiale ?
06:21Ou ça tourne beaucoup autour du Dutreil et du Pacte Dutreil ?
06:24Non, ça tourne quand même beaucoup autour du Pacte Dutreil.
06:27Peut-être un point d'attention, c'est que jusqu'à maintenant,
06:31en gros, il y a un abattement de 75%.
06:34Ça ne vise que la partie non patrimoniale,
06:39c'est-à-dire les entreprises qui sont opérationnelles
06:43et les holdings, soit animatrices, soit patrimoniales,
06:46mais qui détiennent directement des entreprises opérationnelles.
06:49Donc ça, c'est une première contrepartie.
06:51La deuxième contrepartie, c'est que les repreneurs doivent garder pendant un certain temps.
06:55Et ce certain temps, c'était aujourd'hui 6 ans.
06:58Un pacte collectif de 2 ans, un pacte individuel de 4 ans.
07:01Et on est en train de...
07:02Aujourd'hui, hier, il y avait des questions au Sénat
07:05sur l'allongement de 6 à 8 ans de cet engagement.
07:09Et je pense que ça serait assez logique, finalement.
07:13Et on a aussi certains actifs non professionnels
07:18qui seraient exclus, quand bien même la majorité serait professionnelle.
07:21Vous évoquiez aussi l'idée, effectivement, de la reprise
07:27et de la stratégie de la reprise des enfants.
07:31Qu'en est-il de l'intégration de valeurs ou de questionnements,
07:36par exemple, sur les sujets environnementaux ou sur les sujets sociaux,
07:38qui sont des sujets qui reviennent beaucoup à l'heure actuelle,
07:42quand ça n'a pas été pris en charge, par exemple,
07:44par la génération en place à l'heure actuelle,
07:47mais que c'est une volonté des générations futures.
07:49Est-ce que ça devient un défi supplémentaire dans la transmission de l'entreprise ?
07:54Oui. Alors, Nicolas, c'est un sujet qui me tient beaucoup à cœur
07:57parce que, vous l'avez dit tout à l'heure,
07:59j'ai fondé une ONG qui s'appelle Green Sanctuaries
08:02et qui protège les forêts, notamment les forêts tropicales humides autour du globe
08:06et qui s'intéresse donc à la biodiversité.
08:08Et on voit que sur ces sujets de lutte contre le réchauffement climatique,
08:11de protection de la biodiversité ou les sujets sociaux,
08:15eh bien, il y a des potentiels conflits de génération.
08:20Pas toujours, pas toujours, mais parfois, les jeunes générations
08:23sont plus intéressées par ces sujets,
08:26veulent soit aller vers une entreprise à mission,
08:29soit...
08:29Faire évoluer l'entreprise familiale qu'on leur aura transmise.
08:32Exactement.
08:32Faire évoluer l'entreprise familiale.
08:34Et ça peut donner lieu à des petites frictions.
08:36Là aussi, on doit accompagner.
08:37Alors, moi, j'accompagne avec un biais,
08:39parce que j'essaye de faire comprendre
08:41que c'est important aussi de réfléchir plus largement que dans l'entreprise, bien sûr.
08:46C'est l'entreprise qui prime et ses performances économiques,
08:49mais il y a aussi le reste qui est très important.
08:53En conclusion, Christophe Gerschel, un conseil,
08:56comment est-ce qu'on fait pour réussir sa transmission entreprise familiale ?
08:59Déjà, ça prend combien de temps, une transmission réussie ?
09:03Alors, pour répondre à la première question,
09:06je dirais un seul mot, il faut anticiper.
09:07D'accord.
09:08Y réfléchir et être transparent et bien communiquer.
09:12Voilà, anticiper, anticiper, anticiper.
09:14C'est ça, le maître mot.
09:15Combien de temps ça prend ?
09:16Je dirais que, voilà, six mois, un an de réflexion, de réunion,
09:21pour bien faire les choses, ça me paraît un minimum.
09:23Merci, Christophe Gerschel, de nous avoir accompagné
09:25dans la première partie de Smart Patrimoine.
09:27Je rappelle que vous êtes associé du fondateur du cabinet Allerion.
09:30Merci beaucoup.
09:31Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:37Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine,
09:40où nous allons tenter de prendre un petit peu de recul
09:42sur la profession des gestionnaires de patrimoine.
09:46Nous allons nous demander ensemble pourquoi tout le monde,
09:49ou pourquoi une majorité de la profession,
09:51propose à l'heure actuelle des produits structurés.
09:54Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau
09:56de Smart Patrimoine deux experts du sujet
09:58et surtout deux experts de l'accompagnement en matière de gestion de patrimoine.
10:02Nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Thaïs Castan.
10:04Bonjour Thaïs Castan.
10:04Bonjour.
10:05Vous êtes associé au sein du cabinet L&A Finance
10:07et nous avons le plaisir d'accueillir également Adrien Dinouette.
10:10Bonjour Adrien Dinouette.
10:11Bonjour.
10:11Vous êtes co-gérant associé chez Reward Patrimoine.
10:14Vous faites l'un et l'autre des produits structurés.
10:16Vous proposez des produits structurés à vos clients ?
10:18Oui, oui, absolument.
10:20Thaïs Castan également ?
10:20Oui, surtout en ce moment.
10:21Et alors, première question, peut-être pour vous, Thaïs Castan,
10:24qui est d'ailleurs la thématique de l'émission.
10:25Pourquoi tout le monde fait-il depuis un an, un an et demi,
10:28voire deux ans, des produits structurés ?
10:30C'est vrai qu'on a vu beaucoup de gens,
10:31beaucoup de professionnels de la gestion de patrimoine
10:33nous évoquer l'opportunité qu'il pouvait y avoir
10:35sur les produits structurés à capital garanti.
10:37On a l'impression qu'il ne se passe plus une fois
10:42où l'on demande des stratégies un petit peu globales
10:44en matière de gestion de patrimoine
10:45sans qu'on évoque les produits structurés.
10:47Comment est-ce qu'on explique ça, Thaïs Castan ?
10:49Je pense que c'est essentiellement dû à l'incertitude
10:51sur les marchés boursiers.
10:52C'est-à-dire qu'avant, il y avait des crises
10:54qui étaient plus espacées.
10:56Aujourd'hui, les crises sont très rapprochées,
10:59les marchés sont très volatiles
11:00et puis il y a aussi un climat anxiogène
11:02par rapport à l'avenir.
11:03Donc je pense que le fait d'avoir un produit
11:05avec un scénario connu à l'avance,
11:07ça rassure, ça rassure les clients,
11:09ça rassure peut-être aussi les conseillers.
11:11Bien sûr.
11:11Et en tout cas, c'est une solution
11:13qui permet dans son portefeuille
11:14à la fois d'investir intelligemment
11:16parce qu'on a une rentabilité
11:17qui est quand même intéressante,
11:18tout dépend des produits, mais bon...
11:20Et qui est donnée à l'avance.
11:21Aussi, et puis aussi plus intéressante
11:23que des produits, vous voyez, à capital garantie
11:26comme les fonds en euros ou autres.
11:28Et puis en plus de cela,
11:29on connaît les conditions.
11:31Ça veut dire que, comme vous le dites,
11:32on connaît à la fois
11:33est-ce qu'on va avoir une barrière
11:35de protection en capital,
11:36quelle va être la rentabilité,
11:37quelle va être la durée aussi potentiellement
11:39du produit.
11:40Donc c'est intéressant.
11:42Donc ça rassure dans un contexte d'incertitude,
11:43ça rassure le client
11:44et potentiellement celui ou celle
11:45qui conseille le produit aussi,
11:47si je comprends bien.
11:48On est plus encadré,
11:50on est plus sécurisé,
11:51on est plus confort sur le conseil
11:52qu'on propose aux clients.
11:54Adrien Dinouet, même question.
11:55Selon vous, pourquoi est-ce que
11:56tout le monde se met
11:57ou s'est mis depuis deux ans
11:58à faire des produits structurés ?
12:00Je vais rejoindre Thaïs.
12:01Effectivement, en ce moment,
12:03quand on regarde les marchés,
12:03même les marchés actions,
12:04ils sont quand même plutôt assez élevés.
12:07Tout le monde parle un petit peu
12:07de la bulle IA qu'on peut avoir
12:09aux Etats-Unis.
12:11Si on regarde le marché européen
12:12et même le marché asiatique,
12:13on reste quand même sur des niveaux
12:14qui sont quand même assez élevés.
12:16Et donc, les produits structurés,
12:18effectivement, apportent
12:18une certaine certitude,
12:20en tout cas, sur les rendements
12:21qu'on peut proposer.
12:23Il y a eu beaucoup de produits
12:24à capital garantie
12:25qui ont été proposés,
12:26je dirais, depuis deux ans.
12:28Au début, on a vu un petit peu
12:29ce qu'on appelle les notes taux fixes,
12:31qui sont des produits
12:31qui donnent un rendement
12:33qui est garanti par l'émetteur
12:35sur une durée en général de 12 ans
12:37avec un rappel au gré de l'émetteur.
12:39Ça, c'était des produits
12:39qu'on avait vus
12:40quand il y a eu la remontée des taux
12:41je dirais il y a deux ans.
12:43Donc ça, c'est ce qui a fait
12:43le retour des produits structurés.
12:44C'est le retour des produits structurés,
12:46même de cabinets en gestion de patrimoine
12:47qui ne faisaient pas forcément
12:48des produits structurés
12:49et qui se sont mis
12:49aux produits structurés
12:50à ce moment-là.
12:52Après, on a vu pas mal
12:53de produits structurés
12:53sur le CMS 10 ans.
12:55Donc le CMS 10 ans
12:56qui a un taux moyen européen
12:58à 10 ans,
12:59mais qui est grosso modo
12:59le rebord 6 mois
13:01en moyenne
13:01sur une durée de 10 ans.
13:04Il y a eu beaucoup de produits
13:04là-dessus qui ont été faits
13:06avec des rendements
13:07qui pouvaient atteindre
13:08des 6, 7, 8, voire 10 %
13:10suivant les conditions.
13:12Aujourd'hui, on voit
13:12pas mal de produits
13:13sur le rebord 12 mois.
13:15D'accord.
13:15Pourquoi ?
13:16Parce que finalement,
13:17je pense que toute la classe d'actifs,
13:20toutes les personnes
13:21de la profession
13:22se sont rendues compte
13:23que finalement,
13:24il y a eu un peu plus
13:24de lisibilité
13:25sur les taux courts
13:26que sur les taux longs.
13:27Bien sûr.
13:27Du coup, aujourd'hui,
13:28on voit plutôt des produits
13:29sur le rebord 12 mois,
13:30le rebord 3 mois
13:31qui sont beaucoup plus corrélés
13:33aux annonces des banques centrales
13:35et aux anticipations.
13:36Donc, on voit quand même
13:37des évolutions
13:38dans les produits proposés
13:40aux clients,
13:41Thaïs Castan,
13:42même si,
13:43parce qu'on parle
13:43de la grande famille
13:44des produits structurels
13:45et puis après,
13:45il y a autant de stratégies
13:46qu'on veut.
13:46Ça a commencé
13:46avec les produits à capital.
13:48D'ailleurs,
13:48je crois que ce n'est pas
13:49capital garanti,
13:50mais capital protégé
13:51à l'échéance.
13:52C'est un terme
13:52qui est un peu galvaudé.
13:53C'est une barrière
13:53de protection à capital
13:54et c'est à l'échéance,
13:55effectivement.
13:55Il y a toujours
13:56effectivement le risque émetteur
13:58qu'il faut toujours regarder
13:59en cas de faillite de l'émetteur.
14:01Néanmoins,
14:01je vais rajouter
14:02un petit point.
14:04On a vu quand même
14:05la faillite de Crédit Suisse
14:06qui finalement
14:07ne s'est pas si mal passée
14:09parce que les investisseurs
14:10qui étaient sur
14:11des produits Crédit Suisse
14:12sont retrouvés
14:13sur finalement
14:14des produits
14:14qui sont gérés
14:15par UBS aujourd'hui.
14:16Donc,
14:17on a eu un petit peu
14:17le scénario de marché
14:18des risques émetteurs.
14:20Mais le risque émetteur
14:21est un risque
14:21qui a été à prendre en compte.
14:22Thaïs Castan, oui.
14:23Non, je rejoins Adrien
14:24sur le sujet aussi
14:24où on en a un peu
14:25pour tous les goûts,
14:26c'est-à-dire que
14:26contrairement aux produits
14:29à capitaux garantis
14:30où on va retrouver
14:31par exemple
14:31uniquement le fonds en euros
14:32et on n'a pas tellement
14:33le choix chez les assureurs,
14:35là, en termes
14:35de produits structurés,
14:36on a une diversité
14:37finalement aussi bien
14:39d'émetteurs
14:40que de stratégies,
14:42que de conditions
14:44également au sein du produit.
14:45Donc,
14:46c'est intéressant
14:46de pouvoir répondre
14:47aussi aux besoins du client
14:48grâce à cette classe d'actifs
14:50en fonction de comment
14:50il est conçu
14:51et de ne pas être dépendant
14:52d'une seule stratégie finalement.
14:55Oui, bien sûr.
14:56La question qu'on peut se poser
14:57vu de l'extérieur,
14:58c'est est-ce que
14:59c'est le retour,
15:01enfin c'est la baisse des taux,
15:02enfin le retour
15:03des produits
15:04à capital garantis
15:05qui a amené la profession
15:06à se réintéresser au sujet
15:07et maintenant du coup,
15:08en fait,
15:09on voit différentes stratégies
15:11se mettre en place
15:13ou est-ce que c'est
15:13le contexte de marché
15:15qui explique
15:15qu'on fait appel
15:16à des produits structurés
15:19aujourd'hui
15:19et puis ça changera demain,
15:20est-ce qu'il y a des sujets
15:21peut-être aussi
15:22de rémunération
15:23ou autres
15:23qui peuvent rentrer
15:24en ligne de compte ?
15:25Comment est-ce qu'on explique
15:26que ce soit une stratégie
15:27qui soit très développée
15:29aujourd'hui ?
15:30Thaïs Castan
15:31et ensuite Adrien Dinouet.
15:33Bon, je dirais que
15:34c'est plutôt par rapport
15:35au contexte de marché.
15:36C'est vrai qu'on est arrivé
15:38à un moment donné
15:38il y a 3-4 ans
15:39où les fonds en euros
15:40ne rapportaient plus grand-chose
15:42malgré la garantie
15:43qu'il y avait en face.
15:43Donc la question se posait
15:44de se dire
15:44on a une inflation
15:45qui est galopante
15:46mais les fonds en euros
15:48ne rapportent moins
15:49que cette inflation.
15:50Donc quoi faire ?
15:51Là, se sont structurés
15:52ces produits
15:53qui permettent à la fois
15:54d'apporter une rentabilité
15:55plus intéressante
15:56tout en ayant des garanties
15:58en face pour l'investisseur.
16:00Suite à ça
16:00il y a eu aussi
16:01l'immobilier
16:01qui a commencé
16:02à être chahuté.
16:03Donc quels allaient être
16:04les produits refuge finalement ?
16:06Donc je pense que c'était
16:07vraiment un contexte
16:08de marché.
16:10Après en ce qui concerne
16:11la rémunération
16:12c'est vrai qu'il y a
16:12différentes politiques
16:13à ce niveau-là.
16:14Nous le cabinet
16:14elle est à finance
16:15c'est très clair sur le sujet
16:16on préfère
16:18évidemment
16:20le choix
16:22de la rémunération
16:22va être un critère
16:24de sélection
16:24mais ce n'est pas
16:25le prioritaire
16:26parce qu'en réalité
16:27nous on sélectionne
16:28des produits structurés
16:29qui sont à échéance courte
16:30c'est-à-dire
16:30ils sont rappelés
16:31au bout de un an et demi
16:32et on préfère
16:33que nos clients
16:33soient satisfaits
16:34à court terme
16:35pour refaire
16:36un investissement
16:37par la suite
16:37une fois que les fonds
16:38seront rappelés
16:39et puis pourquoi pas
16:40nous recommander aussi
16:41à leur entourage
16:41qu'il y aurait
16:42les mêmes problématiques
16:42plutôt que de se rémunérer
16:43sur un seul produit
16:46en front
16:47et puis après
16:47ne plus avoir
16:48de nouvelles du client
16:49c'est plutôt sur le long terme
16:51je dirais
16:51Adrien Dinouette
16:52même question
16:53est-ce qu'il y a aussi
16:53un aspect rentabilité
16:55pour les CGP
16:56sur les produits structurés ?
16:57Forcément
16:58je pense
16:59après ça va dépendre
17:00des cabines de régestion
17:01de patrimoine
17:01ça va dépendre
17:02des réseaux
17:02des stratégies
17:03en général
17:03quand on voit
17:04des produits bancaires
17:06en réseau bancaire
17:06ils sont ultra margés
17:07pour les clients
17:08quand vous avez
17:08des produits structurés
17:10pour les cabines
17:11de régestion de patrimoine
17:11en général
17:12ils sont beaucoup moins margés
17:13après effectivement
17:14il y a une stratégie
17:15qui peut être mise en place
17:16chez certains cabinets
17:17pour la mise en place
17:19des produits structurés
17:20et de certaines marches
17:21nous au cabinet
17:23en tout cas
17:23on fait également
17:24attention à ça
17:24je pense que le plus important
17:25ça reste de proposer
17:27un produit qui soit cohérent
17:28avec le client
17:28qui soit rappelé
17:30également rapidement
17:30parce que mine de rien
17:31quand vous avez un produit
17:32qui est rappelé rapidement
17:32ça augmente également
17:34le rendement pour le client
17:35quand vous partez
17:36sur un produit
17:37qui part sur 10-12 ans
17:39vous ne savez pas
17:40à la fin
17:41si vous allez être rappelé ou pas
17:42soit ça va être zéro
17:42soit ça va être
17:43une performance à 50%
17:45d'accord
17:45finalement une sortie
17:46une sortie
17:47oui effectivement
17:48parce que quand vous avez
17:49une sortie plus rapide
17:50ça augmente mécaniquement
17:52ce qu'on appelle le TRI
17:52donc le taux
17:53le taux de rendement
17:54pour le client
17:56donc avoir une stratégie
17:57qui à la fois
17:58effectivement on peut
17:59rémunérer le cabinet
18:00mais surtout le client
18:01et une stratégie
18:03qui est assez courte
18:03en termes de sortie
18:04c'est une stratégie
18:05qui est plutôt intéressante
18:06mais qui n'est pas toujours simple
18:08d'accord
18:09d'ailleurs c'est ce qu'on a vu
18:10aussi avec les produits
18:11sur le CMS 10 ans
18:12où finalement
18:13si on regarde
18:14il y a un an
18:15jour pour jour
18:16les taux de la Banque Centrale Européenne
18:17ils étaient à 3%
18:18le CMS était à 2%
18:20donc le CMS 10 ans
18:21anticipait vraiment
18:22une baisse des taux
18:23de la Banque Centrale Européenne
18:24aujourd'hui on a
18:26les taux de la BCE
18:26qui sont à 2%
18:27et un CMS qui est à 2,80
18:28d'accord
18:29donc il y a toujours
18:31une stratégie
18:31dans les produits structurés
18:32de savoir à quel moment
18:33il faut rentrer
18:33typiquement il y a un an
18:35c'était pas le moment
18:35d'y aller sur les CMS 10 ans
18:37mais voilà
18:39le timing est important
18:39la marge effectivement
18:40c'est important
18:41mais il vaut mieux
18:42avoir un produit
18:43qui est plus margé
18:45qui est au bon timing
18:46qui est un produit
18:47qui est moins bien margé
18:47qui est au mauvais timing
18:48ça reste
18:51les conditions de marché
18:52c'est ce qui fait
18:53je vais en dire
18:54le plus du produit structuré
18:56mais même de tout type
18:57de classe d'actifs
18:58c'est intéressant
18:59Thaïs Kastan
18:59c'est vrai qu'on dit
19:00les produits structurés
19:00les produits structurés
19:01les produits structurés
19:02parce qu'on rentre pas
19:02dans le détail de chaque client
19:03mais derrière
19:04ça nécessite quand même
19:06quand on est professionnel
19:07de la gestion de patrimoine
19:08de connaître son sujet
19:09de connaître le timing
19:10de marché
19:11comme on investira en action
19:12comme on investirait
19:13sur des fonds obligataires
19:14bien sûr
19:14et puis il y a une approche
19:15plus globale du client
19:16c'est à dire que
19:17on ne lui propose pas
19:18uniquement des produits
19:18structurés
19:19il faut que cette solution là
19:21corresponde à sa stratégie globale
19:23parce que oui
19:24il a une épargne financière
19:25qu'il faut bien répartir
19:27produits structurés
19:28et autres également
19:28il faut diversifier
19:29il ne faut pas tout mobiliser
19:30sur cette classe d'actifs là
19:31et puis aussi
19:32il y a d'autres leviers
19:33que l'on peut utiliser
19:34le levier des produits
19:36retraite
19:37les leviers
19:37de l'endettement
19:38du crédit
19:39tout ça rentre
19:40les produits structurés
19:40rentrent dans une approche
19:41globale du client
19:42et ce qui est
19:44je dirais
19:44pratique
19:46dans cette classe d'actifs
19:46des produits structurés
19:47c'est qu'il y a une grande diversité
19:48et voilà
19:49et comme l'a dit Adrien
19:50il y a par exemple
19:51un an ou deux ans
19:52ce n'était pas opportun
19:53d'investir sur telle ou telle classe
19:55d'actifs
19:56sur les produits structurés
19:57et sur
19:58voilà
19:58sur d'autres salaires
20:00donc
20:00dernière question
20:02pour vous deux
20:03on commence avec vous
20:03Thaïs Castan
20:04cette fin d'année 2025
20:05est-ce que c'est toujours intéressant
20:06d'aller sur une stratégie
20:08qui intègre des produits structurés
20:10au vu des contextes
20:11de marché actuels
20:11oui
20:12oui
20:13complètement
20:13complètement
20:14alors encore une fois
20:16sélectionner
20:17le produit structuré
20:18qui va correspondre
20:19au timing
20:20au point d'entrée
20:21ce qui est
20:22voilà
20:22le sujet intéressant
20:24sur les produits structurés
20:25c'est qu'on a une fenêtre de tir
20:26qui est courte
20:27en réalité
20:27c'est un mois à peu près
20:28donc sur un mois
20:29on arrive quand même à viser
20:31un point d'entrée
20:32qui est intéressant
20:32aussi bien sur
20:33le secteur d'activité
20:35que sur la classe d'actifs
20:36que sur la zone géographique
20:37donc c'est ce qui va permettre
20:39avec l'actualité
20:39de cibler
20:40les opportunités
20:41Adrien Dinouet
20:43même question
20:43dans le contexte
20:44de marché actuel
20:45dans les prévisions
20:46qu'on peut avoir
20:46pour 2026
20:47même si c'est très compliqué
20:47de savoir ce qui se passe
20:48sur les marchés financiers
20:49mais est-ce que c'est toujours
20:50une stratégie adéquate ?
20:52Oui oui
20:52c'est toujours adéquate
20:53il y a toujours
20:54un produit structuré
20:55qui sort au bon moment
20:56au bon timing
20:57effectivement
20:58c'est ce qu'on disait
20:58tout au début
20:59les marchés actions
21:00sont quand même
21:00assez élevés aujourd'hui
21:01donc un produit
21:02à capital garanti
21:03admettons sur un horribord
21:04de 12 mois
21:05qui vise potentiellement
21:06une baisse de taux
21:07pour être rappelé
21:09oui ça reste une stratégie
21:10qui me paraît assez cohérente
21:11aujourd'hui
21:12il faut toujours
21:13bien sûr regarder
21:14une barrière haute
21:15pour que les coupons
21:16puissent être détachés
21:17pour le client
21:17mais si les conditions
21:19sont là
21:19il n'y aura pas de sujet
21:20Et quand vous dites
21:21il y a toujours
21:22un produit structuré
21:23qui sort
21:23ça veut dire que le rôle
21:24du conseil en gestion
21:25de patrimoine
21:25c'est d'aller sélectionner
21:26les produits structurés
21:26on peut aussi demander
21:27à les créer ?
21:28Exactement
21:29ça dépend de la stratégie
21:30des cabinets en gestion
21:30de patrimoine
21:31nous on aime bien faire
21:31nos propres produits structurés
21:33donc on choisit
21:34soit un émetteur en direct
21:35soit un broker
21:36avec lesquels on va faire
21:37des produits structurés
21:38après vous pouvez également
21:40enfin un cabinet en gestion
21:41de patrimoine
21:42peut sélectionner
21:42un produit structuré
21:43qui a déjà été lancé
21:44qui est disponible
21:45dans un contrat d'assurance vie
21:46X ou Y
21:47chez un assureur
21:48ou un produit
21:50qui a déjà été émis
21:51par des confrères
21:52et sur lequel
21:53ils veulent s'adosser
21:53Chez Aléa Finance ?
21:55Alors on a une approche
21:56complémentaire
21:56du coup
21:57on sélectionne
21:58les gérants
22:00qui sont en capacité
22:00de concevoir ces produits
22:02et c'est l'expertise
22:03de ce gérant
22:03que l'on sélectionne
22:04parce qu'on sait que
22:05peu importe finalement
22:06je dirais
22:06la classe d'actifs
22:07ou la conception
22:09de ce produit structuré
22:10ce gérant a fait ses preuves
22:12par la suite
22:12et qu'il va choisir
22:13les bonnes opportunités
22:15donc intéressant
22:16Merci beaucoup
22:17Thaïs Castan
22:18associée au sein du cabinet
22:19Aléa Finance
22:20merci également
22:20Adrien Dinouet
22:21co-gérant associé
22:22chez Reward Patrimoine
22:23merci à tous les deux
22:24merci à vous également
22:25et on se retrouve tout de suite
22:26dans l'œil de l'expert
22:28et nous finissons cette émission
22:33comme d'habitude
22:33avec l'œil de l'expert
22:34où nous allons nous demander
22:35à présent
22:36ce qu'est une GAP
22:37une garantie
22:38actif passif
22:39et pour en parler
22:40nous avons le plaisir
22:40de recevoir sur le plateau
22:41de Smart Patrimoine
22:42Benjamin Prodom
22:43bonjour Benjamin Prodom
22:44bonjour Nicolas
22:45merci pour votre invitation
22:46merci d'être avec nous
22:47vous êtes associé gérant
22:48de Césambre Capital
22:49alors est-ce que vous pouvez
22:50nous expliquer
22:50ce qu'est une garantie
22:51actif passif
22:52alors la GAP
22:54elle est déterminée
22:55en fait
22:55lors de la vente
22:56d'une société
22:57dans l'acte de cession
22:58l'enjeu
22:59ça va être
23:00de sécuriser
23:01l'acquéreur
23:02par l'intermédiaire
23:03d'un article
23:04dans lequel le vendeur
23:05va s'engager
23:06à indemniser
23:07cet acquéreur
23:08si certains engagements
23:09ou certaines hypothèses
23:11ne sont pas respectées
23:11donc ça peut concerner
23:12des actifs
23:13ou des passifs
23:14par exemple
23:14donc par exemple
23:16une dette fiscale
23:17qui ne serait pas connue
23:18lors de la cession
23:18mais qui serait connue
23:19post-cession
23:20donc elle va vraiment
23:21venir sécuriser
23:22la transaction
23:22et éviter au maximum
23:24les vices cachés
23:25Quels sont les principaux
23:27termes d'une garantie
23:28actif passif ?
23:29Alors vous en avez
23:30beaucoup
23:31mais si on prend
23:32les deux principaux
23:32ça va être le montant
23:33d'habitude on est
23:34environ 10 à 20%
23:36du produit de cession
23:37donc pour une cession
23:38de 10 millions d'euros
23:39ça va être 1 à 2 millions d'euros
23:41et il y a la durée
23:43également évidemment
23:44qui est d'habitude
23:45de 12 à 36 mois
23:46et le montant
23:46il va être dégressif
23:47dans la plupart des cas
23:49sur la durée
23:50C'est forcément le vendeur
23:51qui met en place
23:52cette garantie
23:52qui fournit la garantie ?
23:55Alors les garanties
23:56en fait
23:56elles sont fournies
23:57soit par des banques
23:58soit par des assureurs
24:00donc ça va permettre
24:02vraiment de sécuriser
24:03cette transaction
24:04et l'acheteur
24:06va pouvoir
24:06appeler la GAP
24:07s'il estime
24:08que les engagements
24:08ou les hypothèses
24:09ne sont pas respectées
24:10si c'est la banque
24:11qui la met en place
24:12ça va être une GAPD
24:13une garantie
24:14à première demande
24:15et dans ce cas de figure
24:17le litige
24:18il va devoir être prouvé
24:20par le vendeur
24:21parce que l'acheteur
24:22va pouvoir venir
24:23se servir automatiquement
24:24sans apporter de preuves
24:25en allant chercher la GAP
24:28D'accord
24:28s'il estime
24:28qu'il y a un vice caché
24:29il se sert
24:29exactement
24:30ce sera au vendeur
24:31de contester
24:32C'est ça
24:32exactement
24:33tout à fait
24:33et dans le cas
24:34d'une GAP assurantielle
24:35dans ce cas-là
24:36il faut qu'il y ait
24:37un accord préalable
24:38entre l'acheteur
24:39et le vendeur
24:40dans la plupart des cas
24:41pour que l'acheteur
24:42puisse venir se servir
24:43sur la GAP
24:45donc la GAPD
24:46elle est beaucoup
24:46plus engageante
24:47la GAP bancaire
24:49est beaucoup plus engageante
24:50que la GAP assurantielle
24:50Et qui
24:51dans les négociations
24:53de cession d'entreprise
24:54qui décide
24:55de mettre
24:55ou non
24:56une garantie
24:58active-passive
24:58ça se fait automatiquement
24:59ou c'est dans certains cas seulement ?
25:00C'est dans la plupart des cas
25:02mais ce n'est pas obligatoire
25:03et d'habitude
25:04c'est entre les différents conseils
25:05qui peuvent apporter ce conseil
25:08donc c'est des avocats
25:08M&F
25:09fiscalistes
25:10qui vont apporter ce conseil
25:11ou des notaires spécialisés
25:13dans les transactions
25:13d'entreprise
25:14Et alors
25:15quand on parle des banques
25:16ou des sociétés d'assurance
25:18comment est-ce qu'elles-mêmes
25:19se couvrent
25:20pour assurer ce risque ?
25:23Alors pour couvrir ce risque
25:24en fait
25:24les avocats l'appellent
25:25en fait
25:25cette partie-là
25:26la garantie de la garantie
25:27finalement
25:28ça va être
25:29l'ouverture
25:31d'un contrat d'assurance-vie
25:32d'un contrat de capitalisation
25:33ou d'un compte-titre
25:34il va y avoir des sommes
25:35qui vont être placées
25:36sur ce contrat
25:36qui vont être sur des supports
25:38sans risque
25:38donc du monétaire
25:39du fonds euro
25:40de l'obligataire court terme
25:41par exemple
25:42pour un montant au moins égal
25:43à celui de la GAP
25:44et donc
25:44ça va être en fait
25:46une partie du produit de cession
25:47qui va être nantie
25:48sur un contrat
25:49jusqu'à l'extinction de la GAP
25:51Un mot sur le coût
25:53d'une telle garantie
25:54pour le cessionnaire ?
25:56Alors les coûts
25:56ils peuvent être assez variables
25:57nous chez Saison de Capital
25:59on a réussi à obtenir
26:00des conditions dérogatoires
26:01pour nos clients
26:02donc il n'y a pas de frais de dossier
26:03déjà c'est un point important
26:04et ensuite le coût
26:06des GAPD
26:07il est d'habitude
26:07de 0,1 à 0,3%
26:09et le coût
26:10de la GAP assurantielle
26:11elle est gratuite
26:12donc c'est un point
26:13évidemment important
26:14Et donc on passe directement
26:15par sa banque
26:16ou par sa société d'assurance
26:17ou on passe par des courtiers
26:18pour faire appel
26:19à une garantie
26:20active-passive ?
26:21Vous pouvez passer par les deux
26:22évidemment
26:23souvent la GAP
26:25c'est le grand oublié
26:26de l'acte de cession
26:27c'est-à-dire que tout le monde
26:28pense que c'est l'autre
26:28qui va s'en occuper
26:29donc l'avocat va penser
26:31que c'est le client
26:31le client va penser éventuellement
26:33que c'est sa banque d'affaires
26:34s'il y a une banque d'affaires
26:34etc.
26:35Donc tout le monde se rejette
26:35un peu la responsabilité
26:36nous on est capable
26:38de mettre des GAP en place
26:39sous un délai de 15 jours
26:40donc c'est extrêmement rapide
26:41d'habitude dans les banques
26:43classiques traditionnelles
26:43c'est au moins un mois
26:44et ça peut entraîner
26:45des décalages de closing
26:46ce qui peut être assez pénalisant
26:48pour tout le monde
26:48donc c'est vraiment
26:49une vraie plus-value
26:50qu'on peut apporter
26:51après en termes de coût
26:52d'habitude
26:53les banques classiques
26:55traditionnelles
26:55elles sont plutôt
26:56autour de 1%
26:57donc vous voyez
26:58qu'on peut avoir
26:58des tarifications
26:59qui sont 3 à 10 fois
27:00moins chères
27:01et puis après
27:02un point aussi important
27:03de passer par un courtier
27:04indépendant
27:06comme par l'intermédiaire
27:07de 16 ans de capital
27:08c'est le côté discrétion
27:09parce que parfois
27:10notamment en région
27:11il y a des cessionnaires
27:12qui ne veulent pas
27:13que leurs produits de cession
27:14arrivent sur leur compte bancaire
27:15classique traditionnel
27:16Merci Benjamin Prodom
27:18de nous avoir accompagné
27:19sur le plateau
27:19de Smart Patrimoine
27:21je rappelle que vous êtes
27:21associé gérant
27:22de Cézambres Capital
27:24merci beaucoup
27:24et quant à nous
27:25on se retrouve très vite
27:25sur Bsmart4Change
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations