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  • il y a 3 mois
Jeudi 18 septembre 2025, retrouvez Bastien Baron (Conseil en gestion de patrimoine et fondateur, Justae Gestion Privée), Thibault Delahaye (Président, Cabinet Delahaye Capital), Pascal Paul (CEO et fondateur, Kronos 360) et Sophie Nouy (Directrice du pôle ingénierie patrimoniale, Cyrus) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui accompagne les professionnels des placements et de l'investissement dans leur choix de gestion et dans les différentes façons d'accompagner leurs clients.
00:21Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart4Change, en replay sur bsmart.fr et bien sûr en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:28Au sommaire de cette édition, nous commençons tout d'abord avec un patrimoine thématique consacré aux montres d'investissement.
00:36Nous ferons le point avec Pascal Paul, le PDG de Chronos 360 sur ce marché de la montre d'investissement en cette rentrée 2025.
00:46Ce sera la première partie de l'émission. Nous enchaînerons ensuite avec Enjeux Patrimoine, un enjeux patrimoine consacré aux évolutions législatives et peut-être pourquoi pas fiscales, donc actuelles et futures.
00:59Comment lorsque l'on est CGP peut-on naviguer et tenter d'anticiper ces évolutions ?
01:04Nous poserons la question à Sophie Nouy, directrice du pôle expertise patrimoniale chez Cirrus, mais aussi à Bastien Baron, conseil en gestion de patrimoine et fondateur de Justaé, gestion privée.
01:13Et puis enfin, dans la dernière partie de l'émission, dans l'œil de l'expert, nous reviendrons sur un autre facteur d'incertitude, cette fois-ci la politique américaine.
01:21Et nous nous demanderons quelles sont les conséquences à long terme pour les choix d'investissement réalisés aujourd'hui.
01:26Nous poserons donc la question à Thibaut Delahaye, président du cabinet Delahaye Capital.
01:30On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:33Quelles sont les tendances sur le marché des montres d'investissement en cette rentrée de septembre 2025 ?
01:44Voilà le sujet qui va nous animer à présent dans Patrimoine Thématique.
01:47Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Pascal Paul.
01:51Bonjour Pascal Paul.
01:52Bonjour Nicolas.
01:52Vous êtes le PDG de Chronos 360.
01:55Comment est-ce que vous vivez cette rentrée ?
01:57Est-ce qu'il y a de grosses évolutions par rapport à la dernière fois où on s'est vus ?
02:00C'était quoi, il y a deux, trois mois ?
02:01Il y a deux, trois mois, oui.
02:02Comment est-ce que le marché a beaucoup bougé ?
02:05Est-ce qu'il a évolué, Pascal Paul ?
02:07Alors le marché reste toujours dynamique, puisque la montre garde quand même son statut de classe actif,
02:14de valeur refuge pour des investisseurs un peu aguerris,
02:17puisque ce n'est pas tout le monde qui vient sur ce marché.
02:20Mais globalement, nous on a notre index, Chronos Index, qu'on sort régulièrement et qu'on vient vous présenter ici.
02:25On a constaté une croissance assez forte sur le premier semestre,
02:29puisque le marché a accru, sur le marché secondaire je parle,
02:32accru de 2% sur cette période.
02:35Alors malgré un marché du neuf qui est quand même plutôt stagnant,
02:38voire un peu baissier, des 0,1% avec les chiffres de la Fédération horlogère suisse
02:43par rapport aux exportations qui sont faites,
02:46on a un marché qui tient la route.
02:47Donc le neuf stagne, mais le secondaire ?
02:49Exactement.
02:50Qui est toujours dynamique ?
02:50Exactement, le secondaire est toujours dynamique.
02:52D'ailleurs on voit arriver des investisseurs qui avaient un peu quitté le marché,
02:57puisque les points d'entrée sont redevenus attractifs.
03:00Donc on a les investisseurs spéculatifs qui reviennent et qui reprennent des positions.
03:06Donc ça maintient le marché, ça nous permet justement d'avoir une offre assez large
03:10et une nouvelle clientèle qui vient pour acheter des montres
03:13et continuer à investir sur ce produit un peu patrimonial et aussi de cœur.
03:18Le sujet droits de douane, est-ce que ça a un impact sur les montres d'investissement ?
03:22Oui, on a constaté un vrai impact.
03:24En fait les droits de douane qui ont été mis par les Etats-Unis,
03:27notamment sur la Suisse avec des montants de 39% appliqués sur les exportations horlogères.
03:33Donc il y a eu un effet par les fabricants qui ont, il y a un effet sur stock en fait,
03:38ils ont transvasé beaucoup de stocks vers ce marché pour pallier à une augmentation future.
03:45D'accord.
03:45Donc en l'occurrence, la réponse à la demande par les boutiques, notamment en Europe, en France,
03:54ça a tiré sous la disponibilité des presses et des pièces qui sont disponibles.
03:59Donc du coup, le marché secondaire, beaucoup de clients se retournent pour aller acheter de la seconde main
04:04parce qu'ils n'arrivent pas à avoir les pièces en neuf.
04:07Donc du coup, il y a un effet prix qu'on a constaté et ça retire un peu le marché vers l'euro.
04:12Mais le constat sur la demande que nous on a fait sur cette période,
04:16c'est que vous avez une croissance en valeur, par contre les volumes ne sont pas au rendez-vous.
04:21La croissance en valeur, elle est principalement tirée par le fait que vous avez un segment premium
04:27qui sont les montres, on va dire, à plus de 15 000 euros,
04:30qui a une croissance très très forte de plus de 20%.
04:32D'accord.
04:33Donc la demande est forte avec justement ces investisseurs un peu spéculatifs qui reviennent.
04:38Mais à contrario, sur la partie volume, on est aujourd'hui sous une décroissance de l'ordre de 0 à 1%.
04:44Alors on parlerait plutôt de stagnation.
04:46Oui, 0 à 1%, oui.
04:47Mais en l'occurrence, le volume n'est pas au rendez-vous,
04:50mais par contre c'est compensé par des paniers moyens plus élevés et qui maintiennent le marché.
04:53La dernière fois qu'on s'est vu, vous nous parliez de féminisation du marché,
04:57c'est toujours le cas aujourd'hui, vous le constatez toujours ?
05:00Tout à fait.
05:00Alors la féminisation du marché continue et d'ailleurs, aujourd'hui, si vous voulez,
05:04nous on a constaté que la montre est en train de devenir un vrai objet de fashion en fait.
05:09D'accord.
05:09La frontière entre la mode et l'horlogerie de luxe n'existe quasiment plus.
05:14Aujourd'hui, les montres font partie du garde-robe.
05:17D'ailleurs, les marques l'ont compris par cette féminisation.
05:19On a de plus en plus des modèles qui sortent, qui sont mis au catalogue avec des cadrans colorés.
05:26Il y a aussi pas mal d'éditions limitées qui sont faites,
05:28notamment avec Patek Philippe qui avait lancé la Nautilus avec Tiffany qui a été un vrai carton.
05:33Vous avez aussi des collections avec Marvel.
05:35Et on a tout ce qui est montres en or, le certissage, du rubis, du diamant.
05:39Il y a de plus en plus de pièces qui rentrent dans cette logique de tendance, de fashion.
05:43D'accord.
05:43Et aujourd'hui, c'est une vraie tendance du marché qui, on est vraiment sur un phénomène de fond.
05:48C'est pas un effet de mode.
05:50Et nous, pour vous donner quelques chiffres très probants,
05:52aujourd'hui, une vente sur trois chez Chronos 360,
05:56ce sont des pièces qui sont en métaux précieux.
05:59D'accord.
05:59Donc là, on est sur des produits très ciblés.
06:02Une montre sur quatre qu'on vend, c'est une pièce avec un cadran coloré,
06:06du fichiat, du vert, du bleu, du turquoise,
06:09qui sont des couleurs qui n'étaient pas très courants sur le marché de l'horlogerie.
06:14Et on a encore aujourd'hui une vente sur dix qui est faite à destination d'acheter par une femme
06:18ou acheter par un homme pour offrir à une femme.
06:20Donc, l'affinisation est présente.
06:22Et c'est un vrai relais de croissance qui continue de tirer le marché de l'horloger vers le haut.
06:26Si on regarde dans le détail les modèles,
06:28à chaque fois que vous venez, vous nous faites un petit peu le top trois
06:30des modèles qui progressent bien ou qui fonctionnent bien.
06:34Quels sont ceux que vous avez sélectionnés aujourd'hui ?
06:36Alors, on était venu vous présenter en début d'année notre top trois de montres à investir sur l'année 2025.
06:40Donc, ce qui est intéressant, c'est de regarder par rapport à ceux qui auraient suivi notre conseil,
06:44de voir ce que ça a donné.
06:46Alors, le modèle, le premier modèle qu'on avait proposé,
06:49qui est la Rolex GMT Master 2, dit Pepsi,
06:52avec la lunette noire et rouge.
06:55En l'occurrence, c'est un modèle qui avait bien monté au premier trimestre,
06:58mais aujourd'hui, il y a une forme de stagnation.
06:59C'est un modèle qui fait à peu près plus 1% sur cette période-là.
07:04Donc, on n'a pas une croissance très forte.
07:05Par contre, les deux autres modèles du classement,
07:07qui sont la Patek Philippe à Croix-Nôte, a fait plus 5%.
07:11Donc là, on est sur un gain qui est assez conséquent.
07:14Et puis, vous avez le petit nouveau du classement,
07:17qui était la Cartier Santos,
07:19où là, on faisait plus de 10% de croissance depuis le début de l'année.
07:22C'est vraiment un modèle qui cartonne,
07:23notamment auprès des Millenials,
07:24et la tendance continue.
07:26Et voilà, donc, ceux qui ont misé sur ces pièces-là,
07:29je pense qu'ils ne le regrettent pas.
07:31D'accord.
07:32Et voilà, on va voir ce que ça donne sur le dernier semestre.
07:34Mais en l'occurrence, la tendance est toujours bonne
07:36et continue de tirer vers le haut.
07:37Là, on est en rentrée, enfin, en septembre 2025,
07:40la rentrée 2025,
07:42on a des instabilités politiques, législatives,
07:47des droits de douane,
07:48des questionnements sur la politique américaine également.
07:51Comment est-ce que vous, vous abordez cette fin d'année,
07:52les trois mois qui restent, Pascal Paul ?
07:54Alors, moi, aujourd'hui,
07:56pour vous donner un constat qu'on fait, nous,
07:58parce qu'en tant que chef d'entreprise,
07:59on est quand même au front tous les jours,
08:01c'est vrai que les dispositions,
08:03avec l'instabilité qu'on a en termes de politique en France,
08:06avec les changements de ministre,
08:07et puis les dispositions,
08:08tout ce qu'on parle de Taxusman,
08:10toutes ces choses qui sont en train d'être imaginées,
08:12il y a vraiment une forme d'attentisme qui est constatée.
08:16Les achats coups de cœur,
08:17les achats plaisir sont remis au câlin de grec.
08:20Voilà, donc on est plutôt sur des personnes
08:25qui achètent dans une logique d'investissement malin,
08:27de se dire, je connais le produit,
08:29je sais, je rentre sur un point bas,
08:31j'essaie d'aller sur de la plus-value.
08:33Par contre, on est un peu dans beaucoup d'attentisme en face de nous.
08:37Et voilà, donc je suis incapable aujourd'hui
08:39de vous faire un plan à plus de six mois.
08:42Oh, personne n'est capable, je pense.
08:43Mais je reste, je suis un entrepreneur,
08:45je suis un éternel positif,
08:46donc comme tous les entrepreneurs de France,
08:48donc voilà, on garde la pêche comme on dit
08:49et puis on va essayer de continuer
08:51de faire en sorte que la croissance du pays soit au rendez-vous.
08:54Et est-ce qu'on peut espérer que la période de fin d'année Noël
08:57soit une bonne période pour les mondes d'investissement
08:58ou pas spécialement ?
08:59Ça va dépendre de ce que donne, je pense,
09:02le choix du gouvernement à venir
09:04et puis les positions.
09:06Après, les gens ont besoin de se faire plaisir.
09:08Donc bon, voilà, il faut croire dans la France
09:10et moi j'y crois, donc je pense qu'on va y arriver.
09:13Merci beaucoup Pascal Paul,
09:14je rappelle que vous êtes le PDG de Chronos 360.
09:16Merci beaucoup et quant à nous, on se retrouve tout de suite
09:18dans Enjeux Patrimoine.
09:20Merci.
09:24Et nous enchaînons à présent avec Enjeux Patrimoine,
09:26avec un sujet qui va nous animer aujourd'hui.
09:28Comment naviguer dans un contexte législatif mouvant,
09:32si on peut le qualifier ainsi ?
09:34Comment tenter d'anticiper,
09:35lorsque l'on est professionnel de la gestion de patrimoine,
09:37les évolutions législatives ?
09:39Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir
09:40deux experts du sujet
09:41et surtout deux professionnels qui vivent ça au quotidien.
09:44Sophie Nouy, tout d'abord, bonjour Sophie Nouy.
09:45Bonjour.
09:46Vous êtes directrice du pôle expertise patrimoniale
09:48chez Cirus et Rez
09:49et nous avons le plaisir d'accueillir également
09:50Bastien Baron.
09:51Bonjour Bastien Baron.
09:52Bonjour Nicolas.
09:52Vous êtes conseiller en gestion de fortune
09:53et fondateur de Justa et Gestion privée.
09:55Alors, Sophie Nouy, Bastien Baron,
09:57la seule chose qu'on peut dire à l'heure actuelle,
09:59c'est que ce qu'on sait,
10:00c'est qu'on ne sait pas grand-chose
10:01sur l'évolution du budget
10:03et les évolutions législatives.
10:05Ça fait, on le disait juste avant l'émission,
10:07Sophie Nouy,
10:07c'est pas nouveau pour les conseillers
10:09ou les professionnels de la gestion de patrimoine
10:11que vous êtes
10:11puisque ça fait un an
10:13que globalement,
10:14il faut avoir des certitudes,
10:16avoir des stratégies,
10:17expliquer quoi faire à ses clients
10:19alors même qu'on ne sait pas
10:20ce que le gouvernement nous réserve
10:21si tenté qu'on ait un gouvernement
10:23qui tienne effectivement à l'heure actuelle.
10:26Mais comment est-ce qu'on fait
10:27en septembre 2025
10:29pour conseiller à ses clients
10:31alors même que là, pour le coup,
10:33on est dans l'incertitude totale
10:34sur un prochain budget
10:36et sur les évolutions fiscales,
10:39législatives que ça peut prendre ?
10:41Alors c'est vrai que depuis un an,
10:42entre l'absence de loi de finances
10:43au 31 décembre de l'année dernière,
10:45le fait qu'elle est quand même passée
10:46en 49.3 avec beaucoup de flou cette année,
10:49on se dit qu'on est parti jusqu'en 2027
10:51pour beaucoup d'incertitudes
10:52et face à l'incertitude,
10:53on se donne des options.
10:55On diversifie au maximum les portefeuilles
10:57pour la partie placement financier,
10:58on se diversifie dans les classes d'actifs
11:00pour éviter que si tout d'un coup,
11:02il y a un gros sujet sur l'immobilier,
11:03qu'on soit obligé de vraiment utiliser
11:06cet immobilier et de l'acter tout de suite
11:07et puis on diversifie aussi les stratégies,
11:10on se donne la possibilité de faire des choses
11:11et puis pour les dispositifs de faveur
11:14qui existent encore,
11:15surtout, on ne perd pas de temps.
11:16Si on a la possibilité de faire
11:17des donations en Dutreil,
11:19on ne les fera pas en 2026,
11:20il vaut mieux les faire
11:21le plus rapidement possible
11:22pour bénéficier de l'état actuel des textes
11:25qui est plutôt favorable
11:26avec les holdings animatrices
11:27qui emportent sur toute la holding,
11:29y compris sur la trésor du groupe.
11:31Donc il faut profiter
11:32de ce qui existe aujourd'hui.
11:33C'est le cas du Dutreil,
11:35c'est le cas aussi de faire des donations.
11:36Le Dutreil qui a été pas mal décrié
11:37quand même à un moment.
11:38Complètement décrié.
11:39Il y a même eu un projet de loi
11:40qui a tenu six semaines,
11:42mais comme il y a eu d'autres priorités,
11:43le projet de loi a été enlevé,
11:45alors que les amendements qui arrivaient
11:46faisaient peur à toute la profession.
11:48Donc on a gagné au moins six mois,
11:50profitons-en,
11:51n'attendons pas que ça revienne
11:52sous le feu des projecteurs.
11:54Par exemple,
11:54au moment de la loi de finances de cette année,
11:56qui va à nouveau être très compliquée,
11:58je ne sais pas ce que vous en pensez,
11:59mais on a la même majorité
12:01que l'année dernière.
12:01Donc ça devrait être aussi difficile
12:03et aussi compliqué.
12:04On va avoir probablement à nouveau
12:05un 49.3,
12:06peut-être à nouveau
12:09un renversement de gouvernement.
12:11Est-ce qu'on aura une loi de finances
12:12au 31.12 ?
12:12Ce n'est pas complètement certain.
12:14En tout cas, ce qui est sûr,
12:15c'est que tous les dispositifs de faveur
12:17vont être sous le feu des projecteurs,
12:19fait à l'objet de beaucoup d'amendements.
12:20Il ne faudrait pas qu'on soit
12:21dans les amendements qui passent.
12:22Bastien Baron,
12:23je retiens deux choses
12:24de ce que nous dit Sophie Nouy.
12:25Il y a effectivement
12:25les dispositifs de faveur,
12:26mais il y a aussi ce sujet
12:27de diversifier un maximum,
12:28parce que si demain,
12:29quelque chose arrive sur l'immobilier,
12:31il faut être capable de s'en séparer
12:32ou en tout cas d'arbitrer très vite.
12:34On en est là aujourd'hui.
12:36Le sujet peut-être d'angoisse
12:38ou d'inquiétude des clients
12:39qui passent la porte de votre bureau,
12:41c'est en fait,
12:42est-ce que demain,
12:42le patrimoine que j'ai construit
12:43selon telle ou telle stratégie
12:44peut être totalement remis en cause
12:46avec un texte qui passerait comme ça
12:48alors que ce soit en 2026, 2027 ou 2028 ?
12:51Parce que la question se pose aussi après
12:53quand on construit un patrimoine
12:54de long terme.
12:55Complètement.
12:55Je pense que déjà,
12:57la diversification pour nous,
12:58elle est assez globale,
12:59on va dire,
12:59sur le plan géographique.
13:01La France,
13:02il ne faut pas oublier
13:02qu'on est assez petit finalement
13:04quand on parle d'un marché coté
13:05ou de private equity,
13:05enfin d'un actif privé également.
13:07Donc je pense que ce n'est pas
13:08le gros sujet sur cette partie-là.
13:10Le vrai sujet pour moi,
13:11il est effectivement sur les actifs
13:12qui sont tangibles en France
13:13et qui eux,
13:15on ne pourra rien faire de plus
13:17qu'acter,
13:18soit si on doit vendre,
13:20acter une plus-value,
13:21si on doit céder une entreprise,
13:22acter aussi la fiscalité.
13:24Donc je pense que c'est vraiment
13:25ces sujets-là
13:25qui sont les plus complexes
13:26et c'est pour ça qu'on entend
13:27beaucoup parler aussi,
13:28ça revient un petit peu
13:29au goût du jour,
13:29expatriation, etc.
13:31Ça s'était un petit peu perdu
13:32depuis quelque temps,
13:32ça revient un peu au goût du jour.
13:33D'accord.
13:34C'est vrai qu'on a vécu,
13:36on en parlait un petit peu
13:36en préambule,
13:37Macron 1,
13:38où c'était le projet
13:39de loi de finances
13:40qui sortait début octobre,
13:41la loi de finances
13:41qui était votée mi-décembre
13:43et c'était assez facile.
13:44Une stabilité fiscale.
13:45Une stabilité qui était assez simple.
13:47Ça a été un peu compliqué déjà
13:49sur la réélection
13:54l'année dernière.
13:54C'est vrai que ce n'est pas facile.
13:55Nous, on avait déjà aussi...
13:57Il faut aussi dire
13:57qu'il y a eu des opportunités
13:58à saisir
13:59et que ceux qui ne l'ont pas fait,
14:01c'est un petit peu dommage
14:02de se réveiller un petit peu maintenant.
14:03On parle du sujet
14:04des dividendes beaucoup.
14:05Ça a été très intéressant
14:07de le faire
14:07pendant un certain temps.
14:08Nous, on a toujours conseillé
14:09en fin d'année
14:11de commencer à se poser des questions
14:12pour les distribuer.
14:14Là, on a la CDHR
14:15qui intervient maintenant.
14:16Bien sûr.
14:17Il y a pas mal de changements.
14:18Qui remet en cause
14:18des versements de dividendes ?
14:19Potentiellement, oui.
14:20Surtout, ce qui se passe
14:21c'est que beaucoup avaient oublié
14:22que la fiscalité des dividendes
14:24on la connaît finalement
14:25seulement en fin d'année.
14:26Et les assemblées générales
14:27pour la plupart
14:28des chefs d'entreprise
14:29on va dire
14:29se passent au deuxième trimestre
14:31quand on est sur exercice civil.
14:33Donc là, ce qu'on fait
14:34c'est que finalement
14:34nous, on ne prend pas
14:35la décision aujourd'hui
14:36de se dire
14:37on se verse beaucoup,
14:39pas beaucoup
14:39ou un petit peu de dividendes.
14:41On se dit potentiellement
14:42on garde en réserve
14:43et on se repose à la question
14:45mi-décembre.
14:46On a la chance
14:46d'être en relation
14:48assez privilégiée
14:49entre guillemets
14:49avec nos clients
14:50et aussi leurs experts comptables
14:51etc.
14:52Donc on est en mesure
14:52de faire une assemblée générale
14:54extraordinaire
14:55en fin d'année
14:55si tenté
14:57qu'on ait une loi de finance
14:58en fin d'année.
14:59C'est ça, c'est la question
14:59que j'avais posée
15:00Sophie Nouy.
15:01Alors effectivement
15:01dans la situation actuelle
15:04on peut se dire
15:04que déjà
15:05ça va être compliqué
15:05de sortir un budget
15:06une loi de finance
15:07donc est-ce que
15:08il va y avoir
15:09des grosses évolutions
15:10sur les dividendes
15:11d'autres ?
15:11On n'est pas là
15:11pour faire de la politique
15:12mais est-ce que c'est
15:12un risque que vous envisagez
15:14quand vous conseillez
15:15vos clients à l'heure actuelle ?
15:16C'est toujours un risque
15:17et effectivement
15:17pour des clients
15:18qui ont la maîtrise
15:19de leurs revenus
15:19essayer de ne pas
15:21distribuer du revenu
15:22en début d'année
15:23et attendre la fin d'année
15:23pour voir ce qui se passe
15:24c'est toujours une bonne idée.
15:26Après ils prennent
15:26leurs décisions.
15:27Disons qu'aujourd'hui
15:28on a la CDHR
15:29qui vient renchérir
15:30le coût des dividendes
15:31pour les gens
15:31qui en ont beaucoup
15:32qui ont une grosse part
15:33de leur patrimoine
15:34qui est constitué
15:35de revenus à la flat tax
15:36et donc ils risquent
15:37d'être en dessous
15:37du fameux taux de 20%
15:39quand on ne compte pas
15:40les prélèvements sociaux.
15:41À 37,20
15:43est-ce que c'est encore cher
15:45de distribuer du dividende ?
15:46Je ne suis pas sûre
15:46que ce soit vraiment
15:47un seuil qui va empêcher
15:48des distributions de dividendes.
15:50Mais c'est vrai
15:50que pour des clients
15:51qui ont connu des dividendes
15:52à 30, 33 ou 34
15:54de leur dire que tout d'un coup
15:55c'est 37,20
15:56ils ont le sentiment
15:57que ça se renchérit.
15:58Ils sont assez lucides
15:59sur le fait qu'effectivement
16:00d'ici à 2027
16:01et probablement au-delà de 2027
16:02ça devrait beaucoup augmenter.
16:04Sous François Hollande
16:05on était plutôt autour de 50%
16:06sur le taux de fiscalité
16:07des dividendes
16:08selon les régimes
16:09auxquels vous y aviez droit.
16:10Donc on est quand même
16:11dans une situation
16:11qui reste relativement
16:13plus favorable
16:14que ce qu'on a pu connaître
16:15au cours des 15 dernières années.
16:16Pour autant
16:17ce n'est pas facile
16:18de se dire
16:18je ne voulais pas faire le chèque
16:20à 34
16:20et finalement
16:21il faut que je le fasse à 37.
16:22C'est important de se rappeler aussi
16:23qu'effectivement
16:24avant l'élection
16:26d'Emmanuel Macron
16:26on était peut-être
16:27dans un régime fiscal
16:28qui était moins favorable aussi.
16:29C'est vrai
16:29mais où les gens
16:30parlaient de partir beaucoup plus
16:31et c'est à nouveau le cas.
16:32Vous avez raison.
16:33On parle tous les jours
16:34aujourd'hui avec nos clients
16:35d'expatriation
16:36ou dans tout cas d'éventualité.
16:37Tous les jours
16:38c'est un sujet qui est abordé.
16:39Oui.
16:40Pas uniquement sur des sujets
16:41de fiscalité
16:42mais aussi sur des sujets
16:43d'ambiance
16:43la montée des extrêmes
16:45ça inquiète
16:45les clients fortunés
16:47et qui se posent
16:48la question de se dire
16:49est-ce que vraiment
16:49ils sont
16:50est-ce qu'ils ne seraient pas mieux
16:52en Italie par exemple
16:53en Israël
16:54pour la communauté
16:55qui est concernée
16:57en Espagne
16:58pourquoi pas
16:59on se pose ces questions-là
17:00et on regarde
17:01l'ensemble des conséquences
17:02sur le patrimoine
17:03mais pas que
17:04sur la famille également.
17:05Bastien Baron
17:06au moment du vote
17:08de la loi de finances
17:09pour 2025
17:10alors il y avait des sujets
17:11expatriation
17:11puis il y avait des sujets
17:12assurance vie luxembourgeoise
17:13même si on reste
17:14physiquement en France
17:15comment est-ce qu'on s'assure
17:17qu'on puisse faire bouger
17:19une partie
17:20de son patrimoine
17:22ça revient aussi
17:23ce sujet
17:23sur la table
17:24aujourd'hui ?
17:25Oui complètement
17:25ça revient à chaque fois
17:26tant que les élections présidentielles
17:27approchent
17:28des risques extrêmes
17:30à chaque fois ça revient
17:31on a le cas aussi
17:32on a quand même pas mal
17:33maintenant de clients
17:33aussi internationaux
17:34qui aiment bien avoir
17:35cette enveloppe-là
17:35et de manière générale
17:37tous nos clients
17:39ont une enveloppe
17:40luxembourgeoise
17:41parce qu'on peut faire
17:42on a plutôt la partie
17:43moyen terme
17:44on va profiter
17:44du fonds en euros
17:45notamment en France
17:46où on a une buy list
17:48assez limitée
17:50pour pouvoir faire
17:50les investissements
17:51et après tout le reste
17:52c'est au Luxembourg
17:52parce qu'on peut
17:54quasiment tout faire
17:55dedans en termes
17:55de gestion financière
17:56il n'y a pas uniquement
17:56le côté être en dehors
17:59de la loi Sapin 2
17:59par exemple
18:00si jamais les capitaux
18:01sont bloqués
18:02c'est aussi
18:03en dehors de ça
18:04c'est aussi intéressant
18:05je pense d'avoir
18:06d'une part les clients
18:07aiment bien avoir
18:07des capitaux à l'étranger
18:08que ce ne soit pas
18:09forcément uniquement en France
18:10dans une autre devise
18:10potentiellement
18:11c'est-à-dire aussi
18:12en termes de gestion financière
18:13qu'on peut faire
18:13beaucoup plus de choses
18:14notamment sur la partie
18:15des actifs privés
18:16qui se sont énormément développés
18:17il n'y a pas autant
18:18de possibilités
18:19dans ce qu'on peut faire
18:19dans un contrat français
18:20d'assurance vie
18:21donc tous nos clients
18:23sur leur partie longue
18:24et très longue
18:24est à Luxembourg en réalité
18:25sachant que
18:27quand on est résident
18:28fiscal français
18:28on paie quand même
18:29des impôts en France
18:29il n'y a aucun avantage fiscal
18:31quand on est résident français
18:33on n'a aucun avantage fiscal
18:33à avoir un contrat
18:35d'assurance vie à Luxembourg
18:35c'est exactement
18:36la même fiscalité
18:37que ce soit
18:37lorsqu'on fait un rachat
18:38ou lorsqu'on décède
18:39malheureusement
18:39c'est exactement la même chose
18:40donc ce n'est pas du tout
18:41ce choix-là
18:42mais ça offre aussi
18:43des possibilités
18:44potentiellement
18:44en cas d'expatriation
18:46parce que du coup
18:47la fiscalité du contrat
18:49va prendre la fiscalité
18:50du pays de résidence
18:50de l'assuré
18:52donc forcément
18:53ça ouvre plus de possibilités
18:55que de devoir
18:55on va dire
18:56tout nettoyer
18:58on va dire en France
18:59pour être officiellement
19:00résident potentiellement
19:01de l'Italie
19:01que l'on entend beaucoup
19:02notamment sur les sujets
19:03de transmission
19:04effectivement
19:04Sophie Nuit
19:05on se donne effectivement
19:06des options
19:07on se donne des choix
19:07l'avantage du contrat
19:09luxembourgeois
19:09c'est qu'il n'y a pas
19:10de fiscalité appliquée
19:11au Luxembourg
19:11donc si vous êtes en France
19:12vous avez effectivement
19:13la fiscalité française
19:14le jour où vous devenez
19:15résident israélien
19:16luxembourgeois espagnol
19:17c'est la fiscalité
19:18de votre pays de résidence
19:19qui va s'appliquer
19:20alors que si vous avez
19:21un contrat français
19:21la France appliquerait
19:22une retenue à la source
19:23donc il faudrait l'imputer
19:24enfin c'est beaucoup
19:25plus compliqué
19:25la France garde un lien
19:27avec vous
19:27si vous gardez vos placements
19:28en France
19:29l'avantage du Luxembourg
19:30c'est qu'effectivement
19:31on passe sur quelque chose
19:32d'offshore
19:32et donc c'est
19:33illégal
19:34et donc c'est une première étape
19:35peut-être aussi
19:35pour ceux qui réfléchiraient
19:37à l'expatriation
19:38Bastien Baron
19:38une question
19:39on est en septembre
19:40de 1925
19:41vous nous avez dit
19:42effectivement
19:42pour tout ce qui est
19:43versement de dividendes
19:44quand on accompagne
19:44des chefs d'entreprise
19:45on attend la toute
19:45toute fin d'année
19:46parce qu'on attend
19:47d'avoir le maximum
19:48d'informations
19:49qu'on peut avoir
19:49pour le reste
19:50qu'est-ce qu'on fait
19:50en fait on se dit
19:51que de toute façon
19:51tout va se jouer en décembre
19:52ou en fait on arrive
19:53quand même à conseiller
19:54d'aller sur des marchés actions
19:56sur du non-coté
19:58sur de l'immobilier
19:59on diversifie un maximum
20:00comme le disait
20:01Sophie Nouy
20:02au début
20:02est-ce qu'on arrive
20:03à avoir des convictions
20:04quand même d'investissement
20:05dans le contexte actuel
20:06oui tout à fait
20:07on peut avoir des convictions
20:08on peut aussi
20:09potentiellement profiter
20:10l'état français
20:11qui emprunte à des taux
20:12plutôt élevés
20:13actuellement à 350
20:14le sujet de dette
20:15ça peut être une opportunité
20:16ça peut être un sujet
20:17on peut estimer
20:18que dans les années à venir
20:19le sujet de croissance
20:20d'inflation etc
20:21notamment en Europe
20:21on ne va pas
20:23sur des croissances folles
20:24par rapport aux prévisions
20:25qui sont prévues
20:26par l'Union Européenne
20:28en Union Européenne etc
20:29donc ça peut être
20:30des sujets en tout cas
20:30et on a beaucoup
20:31de positions d'attente
20:32donc en fait
20:32on a plutôt mis en place
20:33des allocations stratégiques
20:34où on a une vision
20:35de ce qu'on veut faire
20:36notamment sur la partie
20:36actifs privés
20:37les actifs privés à déployer
20:38ça peut être la partie
20:39infrastructure
20:40on a beaucoup de sujets
20:42aussi pour nos clients
20:43de souveraineté européenne
20:44donc on peut
20:45un peu moins envie
20:46d'investir aux US
20:47notamment
20:48alors que c'est quand même
20:48le marché un petit peu phare
20:50sur les 20-30 dernières années
20:52en termes de performance
20:52il y a eu un
20:54sur les marchés cotés
20:55en tout cas
20:56il y a eu un sursaut
20:57de l'Europe
20:58sur fin d'année
20:59début d'année
20:59on voit que ça y est
21:00les US sont repassés devant
21:01aujourd'hui
21:01donc on a plutôt
21:02des sujets sur de la dette
21:03et sur des positions d'attente
21:04en attendant
21:05de déployer les capitaux
21:07et on a toujours
21:08des fonds monétaires
21:08ou des fonds obligataires
21:09qui rémunèrent
21:10aux alentours de 4 à 5%
21:11avec un risque assez limité
21:12et finalement
21:13rentrer aujourd'hui
21:14sur des rendements
21:15assez élevés
21:16qu'on va pouvoir conserver
21:17pendant un certain temps
21:17c'est pas idiot
21:19en tous les cas
21:20Sophie Nouy
21:20dernière question
21:21rapidement
21:22effectivement
21:22l'incertitude politique
21:24on l'a évoqué en France
21:25il y a aussi une incertitude
21:27sur les décisions politiques
21:28qui sont prises aux Etats-Unis
21:29sur la croissance américaine
21:31ou sur les décisions
21:33de banques centrales
21:34ça ça joue aussi
21:35sur la stratégie
21:35qu'on peut avoir ?
21:36ça joue forcément
21:37mais quand on diversifie
21:38correctement
21:38alors j'adhère à tout
21:39ce qui a été dit
21:40mais on peut aller
21:41un peu plus loin
21:41la dette
21:42la dette privée également
21:43aujourd'hui avec le niveau
21:45des taux
21:45les lenteurs
21:46des décisions bancaires
21:47les entreprises
21:48qui ont besoin de se financer
21:49elles ont besoin
21:50d'avoir une dette
21:50disponible rapidement
21:52elles sont prêtes
21:52à payer plus cher
21:53et on arrive à
21:54démocratiser entre guillemets
21:55pour des clients
21:56de gestion de fortune
21:57la possibilité de prêter
21:58de l'argent
21:58à des entreprises
21:59qui en ont besoin
22:00sur des durées courtes
22:01avec parfois
22:01des fonds evergreen
22:02donc qui ont une liquidité
22:03bien plus importante
22:04que certains fonds
22:05de dette privée
22:06ou de private equity
22:07qu'on a eu dans le passé
22:07on a la possibilité
22:09de prolonger
22:09les taux
22:10qu'on observe
22:11en termes de placement
22:12grâce aux produits structurés
22:13qui figent
22:14sur une durée
22:14un petit peu plus longue
22:15avec des possibilités
22:17d'être achetés
22:17mais beaucoup plus tard
22:18et donc qui figent
22:19cette rentabilité
22:19de l'argent
22:20avec une garantie
22:21assez forte
22:22sur longtemps
22:24et puis pour des clients
22:25qui sont un petit peu
22:25plus pushy
22:26et commencer à réinvestir
22:27sur des marchés
22:28qui ont été un peu décotés
22:29c'est le cas de l'immobilier
22:30par exemple
22:31quand on a du cash
22:32il y a forcément
22:33des acteurs
22:33qui ont besoin
22:34de se désaisir
22:34de l'immobilier
22:35alors sans parler
22:36du résidentiel
22:36mais il y a forcément
22:37des SCPI
22:38qui ont dû vendre
22:39à la casse
22:39des actifs
22:40pour rembourser
22:41leur porteur de part
22:44il y a eu des opportunités
22:45pour des gens
22:45qui avaient du cash
22:46et pour des nouvelles structures
22:47et des nouveaux véhicules
22:48d'investissement
22:48qui se sont montés
22:49donc c'est aussi
22:50vecteur de beaucoup
22:51d'opportunités
22:52et pour des clients
22:53de gestion de fortune
22:54ou de gestion privée
22:54qui ont du cash
22:55il y a des opportunités
22:56à saisir
22:57Merci beaucoup Sophie Nouy
22:58merci également Bastien Baron
22:59de nous avoir accompagné
23:00dans Smart Patrimoine
23:01et quant à nous
23:01on se retrouve tout de suite
23:02dans L'œil de l'expert
23:03Quelles conséquences
23:09de la politique américaine
23:10sur ces choix
23:11à long terme
23:12d'investissement
23:13c'est le sujet
23:13qui va nous animer
23:14à présent
23:14avec Thibaut Delahaye
23:16Bonjour Thibaut Delahaye
23:16Bonjour Nicolas
23:17Bienvenue sur le plateau
23:18de Smart Patrimoine
23:19vous êtes président
23:20du cabinet Delahaye
23:21Capital
23:22la question qu'on va
23:23se poser ensemble
23:24dans les quelques minutes
23:24qui nous restent
23:25c'est sommes-nous
23:26à l'aube
23:27d'un basculement durable
23:28de flux de capitaux
23:29hors des Etats-Unis
23:30Thibaut Delahaye
23:31Écoutez c'est effectivement
23:32une très bonne question
23:32une question essentielle
23:33pour l'ensemble
23:34des investisseurs
23:35et notamment
23:35des clients privés
23:36on a assisté
23:38pendant tout le 20ème siècle
23:41à un apport massif
23:42de capitaux étrangers
23:44que ce soit
23:45des pays émergents
23:45que ce soit de l'Europe
23:46vers les Etats-Unis
23:47or la nouvelle politique
23:49trumpienne
23:50remet à mon avis
23:51complètement en
23:53à plat
23:55excusez-moi
23:56ce sujet
23:57la politique trumpienne
23:59et parallèlement
24:00l'émergence
24:01de la Chine
24:01en tout cas
24:02le développement
24:02de la Chine
24:03qui est en train
24:04de devenir leader
24:05dans un certain nombre
24:06d'industries
24:07bien sûr
24:07comme l'IA
24:08vous savez que DeepSeek
24:09est aujourd'hui
24:10plus performant
24:10que OpenAI
24:11pour un coût
24:11dix fois moins élevé
24:12la Chine
24:14est devenue leader
24:15dans la robotique
24:16ils ont d'ailleurs
24:17lancé le premier hôpital
24:18complètement géré
24:19par l'IA
24:20bien sûr
24:20il y a 45 médecins
24:22virtuels
24:23qui ont opéré
24:23qui ont diagnostiqué
24:25par exemple
24:2510 000 patients
24:26en quelques jours
24:26alors que la Chine
24:28aujourd'hui
24:29ne pèse que 3%
24:31dans les indices mondiaux
24:34et donc ça veut dire
24:34qu'on a l'émergence
24:36de cet autre géant
24:37qui est la Chine
24:37effectivement
24:38qui n'est pas en reste
24:38en matière d'intelligence artificielle
24:40ou d'innovation
24:41et cette politique trumpienne
24:44pourrait aussi
24:45enfin ces deux aspects
24:47pourraient faire en sorte
24:48que des capitaux étrangers
24:50par exemple
24:51sortent des Etats-Unis
24:51pour aller s'investir ailleurs
24:52absolument
24:53en Chine
24:53par exemple
24:55l'objectif
24:57de Trump
24:59et de son gouvernement
25:00est donc
25:01d'essayer
25:02de réindustrialiser
25:03le pays
25:03pour réindustrialiser
25:05le pays
25:05ils ont donc mis
25:06des tarifs douaniers
25:07pour éviter
25:08que les produits
25:09bas marché
25:10se déversent
25:11chez eux
25:11et parallèlement
25:13ils ont pour objectif
25:14de faire baisser le dollar
25:14pour redonner
25:15la compétitivité
25:16à l'industrie américaine
25:19donc si vous donnez
25:20cette direction
25:21à l'ensemble
25:22des investisseurs
25:23notamment quand vous
25:24vous investissez
25:24aux Etats-Unis
25:25en dollars
25:25vous avez peur
25:26que ce dollar
25:27se dévalorise
25:27donc vous n'avez plus
25:28envie d'investir
25:29aux Etats-Unis
25:30et quand il y a
25:32de l'instabilité
25:33puisqu'en fait
25:33Trump crée de l'instabilité
25:35il y a peur
25:36et vous vous dites
25:36je vais moins investir
25:37dans cette zone
25:38donc comme j'ai des capitaux
25:39où est-ce que je vais
25:39les investir
25:40vous pouvez notamment
25:41les investir
25:41dans les pays émergents
25:42et notamment la Chine
25:43mais alors vous l'avez
25:44dit vous-même
25:44la Chine pèse 3%
25:46aujourd'hui dans les indices
25:47mondiaux
25:47donc pourquoi c'est aussi faible
25:48s'il y a ce constat
25:49que vous faites aujourd'hui ?
25:50Alors pour deux raisons
25:51la première raison
25:51c'est que grâce au développement
25:54ou à cause du développement
25:55des ETF
25:56quand vous avez 3%
25:57d'un indice mondial
25:58et que vous investissez
25:59dans l'ETF
25:59ça ne représente
26:00que 3% du nouveau flux
26:02qui va vers ce pays
26:03d'accord
26:04ça c'est la première raison
26:05et la deuxième raison
26:06c'est que les principaux
26:07producteurs d'indices
26:08sont américains
26:09et que les Etats-Unis
26:12ont notamment interdit
26:13à certains fonds de pension
26:14d'investir en Chine
26:15pour des questions
26:16de sécurité nationale
26:17donc si tout cela
26:20commence à s'inverser
26:20on pourrait avoir
26:21un phénomène d'accélération
26:22Dernière question
26:23qu'est-ce qu'on fait
26:23quand on est investisseur
26:24particulier en France
26:26et qu'on essaye
26:26du coup de comprendre
26:28l'émergence peut-être
26:29de cette évolution ?
26:31Écoutez alors déjà
26:31il n'y a pas d'urgence
26:33je ne suis pas en train
26:34de vous dire
26:34qu'il faut tout basculer
26:35c'est plutôt un phénomène
26:36s'il y a une inversion
26:37de ces flux
26:38ça va prendre de nombreuses années
26:39pour nous il faut
26:41sous-pondérer
26:42la zone Amérique
26:43dans son ensemble
26:44que ce soit la devise
26:45les obligations
26:46ou les méga caps
26:47même si elles ont eu
26:48un parcours boursier récent
26:49très élevé
26:50ça ne va pas durer
26:51donc il faut commencer
26:51à sous-pondérer
26:52ce type d'actifs
26:54au profit
26:55d'actions européennes
26:56notamment des petites
26:57et moyennes capitalisations
26:58d'actions émergentes
27:00dont la Chine
27:00mais on peut aussi
27:01investir hors de Chine
27:02et évidemment
27:03des actifs
27:03anti-inflation
27:04type des infrastructures
27:07type certains
27:08segments
27:09pardon
27:10de l'immobilier
27:10ou encore
27:12des
27:13ou voilà
27:15c'est les deux principaux
27:16les deux principaux
27:17excusez-moi
27:17donc la stratégie
27:20effectivement
27:21que vous proposez
27:22merci beaucoup
27:22Thibaut Delahaye
27:24merci d'être venu
27:24sur notre Smart Patrimoine
27:25je rappelle que vous êtes
27:26le président du cabinet
27:27Delahaye Capital
27:28et quant à vous
27:30merci également
27:30de nous avoir suivis
27:31je vous donne rendez-vous
27:32très vite sur
27:33Bismarck for Change
27:34Merci d'avoir regardé cette vidéo
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