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  • il y a 14 heures
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00Les jeunes femmes, des féministes qui ont interrompu son spectacle avec des masques,
00:04lui demandaient comment ça va, j'ai peur, t'as peur de quoi lui demande-t-elle, de tout dit-elle.
00:09Elles disent s'il y a des sals-connes, on va les foutre dehors, allusion à ce qui s'était passé la veille.
00:13C'est pas possible, surtout des bandits masqués.
00:16Depuis la première dame, Brigitte Macron est dans la tempête.
00:19On va voir ça avec vous justement, Nargis Hadji.
00:22Deux petits mots, sals-connes, qui ont enflammé les réseaux sociaux.
00:25Oui, en quelques heures, la vidéo de cet échange que vous venez de citer entre Harry Habitant et la première dame devient virale,
00:32très largement postée et repostée sur les réseaux sociaux.
00:35Un compte X, par exemple, a cumulé 1,4 million de vues en postant cette vidéo.
00:41Et pour vous rendre compte de l'ampleur, Brigitte Macron, Harry Habitant et sals-connes sont aujourd'hui dans le top 5 des postes X les plus populaires.
00:50L'insulte se transforme très rapidement en slogan féministe et le hashtag sals-conne explose sur les réseaux sociaux,
00:57partagé et repris notamment par le collectif, nous toutes, mais pas seulement.
01:01Des internautes, mais aussi des personnalités publiques, publient des messages en soutien aux militants.
01:06Regardez, Marion Cotillard, c'est tout juste une herse.
01:08Quentin Moreau, notre chef d'édition, qui l'a trouvé, elle a partagé ce hashtag sals-conne.
01:13Judith Gaudrech a déclaré, moi aussi, je suis une sals-conne.
01:16L'insulte s'invite aussi dans le débat politique. Écoutez.
01:20Aucune excuse de la part de la première dame, alors que ses propos sont graves ici,
01:25mais moi je le dis, on ne peut pas dire des choses comme ça, d'autant plus quand on est une première dame,
01:29on ne peut pas expliquer que le problème, ce sont les femmes qui dénoncent ce qu'on subit
01:33ou ce que disent avoir subi d'autres femmes.
01:35Ça n'est pas possible et une première dame ne devrait pas dire ça.
01:39Je rappelle que M. Macron, en 2017, avait, en devenant président de la République,
01:44dit que les violences faites aux femmes seraient la grande cause du quinquennat.
01:47J'ai envie de vous dire, grande cause toujours.
01:48Et la polémique dépasse même nos frontières, outre-manche.
01:53Le média britannique The Times consacre un article à l'incident pour rappel
01:57l'entourage de la première dame, répond que ses propos visaient uniquement la méthode,
02:02jugée donc radicale des militantes et non leur cause.
02:04Merci, Nargis Adjili.
02:07Bonsoir Ariane Anemoyanis.
02:09Vous êtes étudiante, vous êtes militante au sein du mouvement d'extrême-gauche Révolution Permanente,
02:14candidate d'ailleurs aux élections municipales à Paris.
02:17Vous pourriez dire, je suis une sale conne ?
02:19Oui, alors moi, pour le dire simplement, effectivement, le mouvement féministe, il est insulté depuis des décennies pour son combat contre un système patriarcal.
02:30Il y a 60-70 ans, c'était les femmes qui se battaient pour le droit à l'avortement qui étaient traitées de salopes.
02:36Aujourd'hui, on est insulté de sale conne.
02:38Moi, je préfère le dire, je préfère être une sale conne qu'une vieille bourgeoise réactionnaire qui défend un système
02:43dans lequel les femmes, elles sont en première ligne des violences sociales, sexistes, patriarcales, économiques.
02:50Et je voudrais remercier toutes les sales connes et toutes les salopes qui nous ont permis d'avoir accès au droit à l'avortement,
02:56à la contraception, au divorce, à un compte bancaire et qui ont fait face à la répression, aux insultes
03:02qui se sont battues contre un certain nombre de gouvernements pour qu'on ait des droits.
03:06Elle n'est pas dans ce combat-là, Mme Macron ? Vous ne pensez pas qu'elle a profité de ce combat-là aussi,
03:11aujourd'hui, que c'est une femme émancipée de son temps ?
03:14Mais écoutez, il y a les insultes de Brigitte Macron et ensuite, il y a l'action...
03:17C'était la méthode qui est visée de ce qu'on fait.
03:19Et ensuite, il y a l'action d'Emmanuel Macron. Je pense qu'en réalité, Brigitte Macron, elle dit tout haut
03:23ce que la Macronie pense tout bas des féministes et de celles et ceux qui luttent contre le système
03:28parce qu'en réalité, la politique de Macron, elle va dans le même sens que ses propos insultants.
03:34C'est la réforme des retraites qui précarise les femmes.
03:36C'est l'austérité qui vient casser les services publics de santé et de maternité.
03:40C'est le réarmement démographique qui est une menace à peine voilée contre le droit à l'avortement.
03:45Tout à fait, je pense que c'est le symbole d'une politique.
03:47Et oui, je l'assume, je suis une sale conne comme toutes les féministes qui se sont battues avant moi.
03:50Juste précision sur la méthode, c'est effectivement, certaines féministes ont interrompu la veille
03:56le spectacle d'Harry Abitant.
03:57D'où la réaction de la première dame.
04:00C'est une action avec des masques et des slogans.
04:03Je pense que ce qui est choquant, c'est le témoignage accablant de cette femme.
04:07Les lésions béantes qui ont été constatées par le médecin, c'est les violences sexistes et sexuelles.
04:13C'est les violences sexistes et sexuelles qui sont choquantes.
04:16Et je pense qu'au-delà de l'action sur Harry Abitant, je pense que c'est un système qui est dénoncé.
04:23Et moi, c'est ça aussi que je dénonce, c'est un système structurel, des violences structurelles.
04:27On protège les agresseurs et les violeurs, c'est ça ?
04:29C'est un système avec des politiques à la fois sur le terrain social et à la fois sur le terrain politique.
04:34Emmanuel Brisson, bonsoir.
04:35Vous êtes présidente du Parti politique Vivement Demain.
04:38Est-ce que Mme Macron a perdu l'occasion de se taire ?
04:41Écoutez, moi, je n'ai pas pour habitude de défendre la famille Macron.
04:44Mais je pense qu'il faut rappeler quelque chose de très simple, qui est un fait juridique.
04:48Dans l'affaire Abitant, la justice a rendu un non-lieu définitif, point à la ligne.
04:53Il y a quand même eu trois ans d'enquête, vous avez essayé de le rappeler il y a quelques minutes.
04:57Alors, excusez-moi, mais on ne va pas dire chaque jour, il faut respecter une décision de justice.
05:01Et quand ça ne plaît pas à une minorité qui est radicalisée, tout d'un coup, on va continuer l'acharnement.
05:07Non, excusez-moi, mais dans cette histoire, Brigitte Macron n'a rien dit de plus que d'énoncer une méthode d'intimidation disproportionnée.
05:16Et si vous me demandez si sa phrase est élégante, je vais vous dire que non.
05:21Mais en revanche, si vous me demandez si dans le fond, elle a raison, je vais vous dire que oui.
05:26Pourquoi ? Parce qu'il y a plein de Français, on est très nombreux, à ne plus en pouvoir de ces féministes complètement radicalisées
05:34qui vont décider qui peut se produire dans une salle de spectacle, qui a le droit de parler, qui a le droit d'être dans l'espace public.
05:40Elles ont le droit de manifester aussi.
05:42Elles ont le droit de manifester, mais au bout d'un moment, on en a assez.
05:46Il ne faut pas confondre l'engagement et l'agressivité.
05:48Donc vous êtes en train de dire que Brigitte Macron est finalement la porte-parole d'une majorité silencieuse qui en a marre des féministes, c'est ce que vous dites.
05:55Déjà, Brigitte Macron, elle n'était pas sur le perron de l'Elysée, elle n'a pas fait un discours officiel.
06:00Elle était dans les coulisses des folies hébergères.
06:02Oui, elle était dans une loge.
06:04Excusez-moi, mais qui n'a pas tenu un jour ce genre de propos ?
06:08Vous êtes journaliste, je suis politique, on a tous eu des mots un petit peu vulgaires.
06:12Ce n'était pas élégant, mais au bout d'un moment, elle a dit que...
06:15Sur le fond, vous êtes d'accord avec ce qu'elle dit ?
06:16Sur le fond, bien sûr que je suis d'accord avec ce qu'elle dit, parce que ça n'a rien de féministe que ces femmes font.
06:21Moi, je suis une femme et j'ai l'impression que c'est du vandalisme politique.
06:24Moi, je ne me reconnais pas dans ce féminisme aux cheveux bleus où on met les seins à l'air,
06:28où on va aller interrompre des spectacles.
06:30Ce n'est pas Simone Veil, ce n'est pas ma conception du féminisme et on n'en peut plus.
06:34C'est un féminisme d'extrême-gauche et au bout d'un moment, ça suffit.
06:38Je suis désolée, on n'est pas dans le même camp.
06:40Moi, je revendique cette action, elle est légitime.
06:43Les actions des féministes, elles ont toujours, en tout temps, été criminalisées.
06:46La femme qui est face à moi, il y a 70 ans, elle aurait traité les femmes qui avortaient de salopes.
06:50C'est la continuité de cette politique.
06:53Donc, en réalité, oui, moi, je revendique complètement la légitimité.
06:56Mais vous l'empêchez de travailler, il y a eu un non-lieu.
06:58Ce n'est pas à vous de faire la loi.
07:00Il ne s'agit pas du spectacle d'un réhabitant, il peut se produire.
07:04Moi, ce que je défends, c'est une action qui remet en cause tout un système.
07:08Un système dans lequel, je rappelle, une femme sur deux, elle est victime de violences sexuelles.
07:12Dans lequel, une femme meurt tous les deux jours sous le coup de son conjoint ou de son ex-conjoint en France.
07:19Dans lequel, 86% des cas de violences sexuelles sont classés sans suite.
07:25Les féministes, elles aient d'interprunté un spectacle.
07:27Mais ça, c'est une action qui a vocation à remettre en question un système.
07:31Et la réalité, c'est que vous, vous êtes plus choqués par le fait que des féministes,
07:35elles chantent des slogans dans une salle de spectacle qui est leur droit,
07:38comme le fait que des militants se produisent dans...
07:41Ah non, c'est pas leur droit, non.
07:42Elles n'ont rien à faire là.
07:43Bien sûr que si.
07:43C'est une action militante comme une autre.
07:45On veut manifester à l'extérieur.
07:47Si on criminalise ce type d'action, on va criminaliser demain des pétitions
07:51ou le simple fait de chanter des slogans féministes.
07:55C'est pas la même chose de manifester à l'extérieur de la salle
07:57que de s'introduire dans une salle pour perturber un spectacle.
07:59La réalité, c'est que c'est le droit de militants et de militantes de manifester pour leur droit.
08:04Il y a le droit et des devoirs.
08:05Le problème avec votre féministe, c'est que vous ne supportez pas les hommes.
08:07Le problème avec le féminisme d'aujourd'hui, moi je ne m'y reconnais pas du tout,
08:16c'est qu'il est extrêmement grave.
08:17C'est-à-dire que vous voulez constamment faire la distinction entre les hommes et les femmes.
08:21Votre féministe, c'est faire des réunions qu'entre femmes.
08:23Si demain, c'est des messieurs faisaient une réunion qu'entre hommes,
08:26je pense que tout le monde crierait scandale.
08:28Et nous, on n'en peut plus, vous voyez.
08:30Et c'est pas que la droite, c'est les trois quarts des Français.
08:32On en a assez, parce que vous êtes absolument ridicules.
08:35Parfois, pour faire bouger les choses, il faut un peu bousculer aussi l'ordre établi.
08:38C'est ce que disait militante.
08:40C'est-à-dire que s'il n'y avait pas eu des manifestations pour demander l'IVG dans les 70...
08:44Il y a eu un non-lieu, ça veut dire quoi ? Elles font la justice ?
08:47Est-ce qu'il n'y a qu'un féminisme aussi ? La question se pose.
08:51Justement, Ariane, vous remettez en cause cette décision de justice ou pas ?
08:55Je comprends, parce que vous dites que c'est tout un système.
08:57Et vous incluez la justice dans ce système ou pas ?
08:59Oui, moi, je rappelle les chiffres. Il y a 86% des...
09:02Non, mais je parle des cas d'Arihabitant, parce que vous dénoncez un système.
09:05Oui, mais précisément, en fait, le problème, c'est qu'il n'y a pas juste Arihabitant.
09:10Vous voyez, lui, c'est le symbole d'un système où, effectivement, il y a des cas comme celui d'Arihabitant,
09:17où il y a des non-lieux, et où pourtant, en fait, les violences, elles sont systémiques,
09:22elles sont structurelles, et c'est ça qu'on dénonce.
09:24Et oui, les féministes, elles ont le droit d'user de chants, de slogans, d'actions, de manifestations.
09:29Vous dites que c'est un système qui profite aux violeurs, alors, finalement, c'est ça ?
09:32Moi, je pense qu'aujourd'hui, on est en train de discuter,
09:35on est en train d'essayer de couvrir la réalité d'une phrase qui a été celle de Brigitte Macron,
09:40qui est une insulte et un crachat au mouvement féministe,
09:43qui nous a permis d'obtenir un certain nombre de droits, et aujourd'hui, qui sont criminalisés.
09:47Je pense que la réalité, c'est que c'est ça qui est invisibilisé aujourd'hui.
09:51Mais quand la justice s'est prononcée, et qu'elle dit, c'est non-lieu,
09:58par deux fois, en première instance, et en appel, vous ne croyez pas cette justice ?
10:02Vous la croyez que si elle condamne, c'est ça ?
10:03Non, pour moi, la justice, elle est patriarcale,
10:05elle ne permet pas de faire justice précisément à toutes les femmes et toutes les personnes...
10:09Donc en fait, vous ne faites pas confiance à la justice française ?
10:11Non, je ne fais pas confiance à la justice française.
10:13Ça, c'est une évidence, et je pense qu'il faut se battre...
10:15Donc c'est compliqué, alors, dans ce cas-là...
10:16Je vous dis que la justice, elle fait partie d'un système...
10:18La plupart des femmes, elles sont victimes de violences sexistes et sexuelles,
10:23et elles n'obtiennent pas justice dans les institutions.
10:25Oui, moi, je fais partie d'un féminisme...
10:26Elle ne supporte pas les hommes.
10:27Je fais partie d'un féminisme qui défend davantage de moyens pour les services publics,
10:32plutôt que pour la police, ou pour des moyens sécuritaires.
10:35Je fais partie d'un féminisme qui se bat contre la réforme des retraites,
10:39contre l'austérité, qui, oui, je pense...
10:41Non, mais aggrave le silence faite aux femmes.
10:43Ici, Brigitte Macron ne remet pas en cause le féminisme.
10:46Et je pense que c'est ça, le féminisme, c'est de se battre dans la rue contre le système.
10:48Donc il faut continuer à perturber le spectacle d'Ari Abitant ?
10:51Mais ce n'est pas le sujet, Ari Abitant, vraiment, ce n'est pas mon sujet aujourd'hui.
10:54Ça part de là, quand même.
10:55Non, ce n'est pas ça.
10:56Les féministes, elles ont toujours usé de méthodes et d'actions et de manifestations
11:00pour mettre en question un système.
11:03Et lui, il est le symptôme de ce système.
11:04Qu'on peut débattre de ces méthodes radicales, qu'on peut être aussi féministe
11:08et estimer que ces méthodes sont trop radicales et qu'elles ne vont pas dans le bon sens.
11:13Mais non, je vous dis, l'histoire du mouvement féministe, elle a été...
11:15Donc il n'y a qu'une méthode, c'est la vôtre.
11:16L'histoire du mouvement féministe, elle a été faite de ses actions...
11:19Elle est plurielle, non, elle est plurielle.
11:20Je suis désolée, mais...
11:22Simone Veil était différente de ce que vous dites également.
11:24Elle n'était pas d'extrême-gauche, par exemple.
11:25Mais regardez, les femmes qui se battaient pour le droit de vote...
11:26Mais l'avortement, c'est aussi Lucien Neuville, c'est un homme.
11:28Le droit à l'avortement, elles ont été criminalisées en leur temps.
11:31Elles auraient été traitées de sale conne par Brigitte Macron.
11:33Donc il n'y a qu'une seule fois.
11:34Non, mais Brigitte Macron n'a pas remis en cause le féminisme.
11:36Ici, Brigitte Macron a répondu à un artiste dans sa loge qui lui disait « j'ai peur ».
11:41Elle a réprouvé des méthodes qui sont complètement radicales.
11:45Des méthodes que vous déployez constamment et qui fait qu'aujourd'hui,
11:48beaucoup de femmes, dont moi, se détournent de votre féminisme.
11:51Parce que vous l'avez dit tout à l'heure, vous avez peur dans la justice.
11:54Vous êtes en soutien du gouvernement et de la droite.
11:55Vous trouvez qu'il y a trop d'hommes dans la justice.
11:56Vous n'aimez pas les hommes, vous êtes dangereuses.
11:59Ce qui vous choque, c'est les actions et les manifestations.
12:01Ce n'est pas les faits de cet homme, ce n'est pas le témoignage attablant.
12:03Mais les faits de cet homme, trois ans d'enquête, Madame.
12:05Trois ans d'enquête.
12:06On parle de supplications qui ont été admises par Harry Addison lui-même.
12:12Et en réalité, ce qui vous dérange, c'est que oui, les féministes,
12:15elles sont encore en train de lutter, qu'elles soient en train de faire valoir...
12:19Mais parce que vous avez des vraies causes.
12:21Parce qu'à l'époque de Simone Veil, il y avait des vraies causes.
12:23Aujourd'hui, il y a une réalégalité entre les hommes et les femmes.
12:26Ça suffit.
12:27On n'est pas d'accord.
12:27Les femmes, elles sont en première ligne de la précarité.
12:30Elles sont en première ligne de la case des services publics.
12:32Elles sont en première ligne des violences sexistes et sexuelles.
12:34Vous dites qu'on a gagné l'égalité.
12:37Alors qu'il y a une femme qui meurt tous les deux jours sous les coups de son conjoint.
12:40Et vous dites qu'on a acquis l'égalité.
12:42Il y a des femmes qui sont en première ligne de la pauvreté à l'international.
12:45Et vous dites que le féminisme n'a plus lieu d'être aujourd'hui.
12:48C'est-à-dire que vous avez parlé par des gens comme vous.
12:49Des gens qui sont complètement radicalisés, qui débarquent en hurlant dans des salles de spectacle.
12:54Je suis désolée.
12:55La cause des femmes est beaucoup plus importante que ce que vous êtes en train de faire.
12:58Là, depuis, il y a ces silences radio du côté de l'Elysée.
13:00Hier, l'entourage a dit ce qu'il y avait à dire.
13:02Et puis maintenant, terminé.
13:03Terminé et pas de réaction prévue de la première dame.
13:07On a évidemment, une nouvelle fois, sollicité son cabinet.
13:10Et il n'est pas prévu ni de déplacement à notre connaissance ou de réaction publique de la part de Brigitte Macron.
13:16On comprend bien parce qu'effectivement, ces propos qui ont été tournés en coulisses, filmés au portable, ce n'est pas un portable indiscret.
13:25C'est-à-dire que visiblement, c'était quand même une agence de presse qui était là pour tourner.
13:28Je crois que c'est Bestimage, d'ailleurs.
13:30Je pense pour le magazine People Public.
13:32C'est ça.
13:33C'est comme ça que ça a été filmé.
13:35Mais ça a sans doute débordé un peu les entourages.
13:38Dans un premier temps, sans forcément que le son ne soit audible.
13:42Cela a ensuite été, vous savez, comme ces vidéos virales, sous-titrées.
13:46Et la polémique a enflé, on l'a vu avec Nargis.
13:49Viralité sur les réseaux sociaux en seulement quelques heures.
13:51Et plus d'un million et demi de vues.
13:54Malaise, forcément, dans l'entourage de la première dame.
13:56Qui, je le répète pour cette heure, s'est contenté de la réaction que nous vous avions.
14:00Et son mari n'a rien dit, madame.
14:01Absolument.
14:02On n'a pas pu être interrogé, par ailleurs, sur le sujet pour l'instant.
14:05Merci à vous, Ariane Anemoyanis, Emmanuel Brisson, d'avoir été avec nous.
14:11On va...
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