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  • il y a 13 heures
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00Parce qu'Alexis Cuvillier nous a rejoint, bonsoir Alexis du service politique de BFM TV,
00:04parce qu'il y a une personnalité jusqu'à présent discrète qui a toujours évité les polémiques, les débats,
00:10qui va, en tout cas de son fait, ça a été malgré elle, qui va se retrouver là un peu au centre des débats.
00:17C'est Brigitte Macron qui a qualifié de sale conne des militantes qui ont interrompu un spectacle de l'humoriste Harry Habitant.
00:24Ça s'est passé samedi.
00:25Oui, c'est une vidéo qui est très commentée, notamment sur les réseaux sociaux.
00:29Elle a été publiée par le site de l'hebdomadaire public.
00:33On y voit Brigitte Macron vraisemblablement dans les coulisses du spectacle d'Harry Habitant.
00:39L'humoriste est de retour sur scène.
00:41Vous vous en souvenez, il a été accusé de viol par une jeune femme en 2021.
00:46L'instruction a abouti il y a quelques mois à un non-lieu dans cette affaire qui a été confirmé en appel.
00:53Elle lui demande son état d'esprit.
00:56L'humoriste lui répond dans cette vidéo que nous ne pouvons pas encore diffuser qu'il a, je cite, peur, faisant référence à l'interruption d'un de ses spectacles dans les jours qui ont précédé.
01:08S'il y a des sales connes, on va les foutre dehors, lui répond alors la première dame.
01:13Surtout des bandits masqués, référence à l'utilisation par des manifestantes qui avaient perturbé l'un des spectacles de masques de l'humoriste.
01:24L'entourage de Brigitte Macron a été contacté.
01:29Pour l'instant, ils s'en tiennent un commentaire qui a été fait et envoyé auprès de l'agence France Presse, signe que l'affaire est tout de même prise au sérieux au palais.
01:37Il ne faut voir dans cet échange qu'une critique de la méthode radicale, je cite, employée par ceux qui ont perturbé, masqué, je le disais à l'instant, le spectacle d'Harry Habitant samedi soir.
01:48Pour empêcher que l'artiste se produise sur scène, Brigitte Macron n'approuve pas cette méthode radicale.
01:56Qu'on comprenne bien, c'est que les militantes, quatre militantes, avaient perturbé le spectacle la veille au soir.
02:03Et donc là, on est le lendemain, le dimanche, c'est pour ça que Brigitte Macron fait référence à cette interruption en parlant de Salkon pour qualifier ces militantes féministes.
02:17Alors ce qui est intéressant, c'est que le magazine Public avait publié cette vidéo sur ses réseaux sociaux et ils ont tout enlevé.
02:23La vidéo n'était en effet plus visible tout à l'heure sur certains réseaux sociaux du magazine.
02:30Il semble qu'un certain nombre de vidéos avec le nom de l'hebdomadaire continuaient à être trouvables assez facilement sur les réseaux sociaux.
02:39Pour des histoires de droits de diffusion, pour l'instant, vous ne la voyez pas à l'écran.
02:43Mais les propos qui sont tenus ont été retranscrits à l'écrit et le commentaire que vous voyez de l'entourage de Brigitte Macron envoyé à l'agence France Presse.
02:53Charles Consigny, la femme du président ne devrait pas parler ainsi ?
02:57Ah, je ne suis pas d'accord. Elle a le droit de dire ce qu'elle veut.
02:59Ça ne vous choque pas ?
03:00Non, pas du tout. Je pense que ce sont des propos privés et je déteste quand on utilise contre quelqu'un...
03:07Elle n'était pas filmée à son insu. C'était filmé par le magazine, visiblement en tout cas par le journaliste.
03:12C'était dans la loge d'un riaquitant. Il y avait plusieurs personnes et un portable comme ça qui prenait le moment.
03:18Elle savait qu'elle était filmée.
03:19À voir. Je demande à vérifier si elle savait qu'elle était filmée.
03:23Quand elle tombe la tête, elle a l'air un peu gênée de réaliser qu'elle était filmée quand même.
03:25Oui, mais on voit d'autres personnalités qui sont là. Ils prennent une photo, etc. Tout ça est filmé.
03:29Franchement, si on est à la merci en permanence d'un portable qui traîne, qui filme, etc.
03:34Mais sur le fond, elle l'a prononcé, c'est bon.
03:36Oui, mais ce n'est pas une déclaration officielle. Elle a le droit de le penser à réhabitant à bénéficier.
03:40C'est la femme du président de la République.
03:42Oui, mais sur le fond, elle dit ce que tout le monde pense, en fait.
03:45Oui, aujourd'hui, qui est agressif ?
03:47Non, je ne pense pas que tout le monde pense ça.
03:49Non, mais beaucoup de gens pensent ça.
03:50Qui est agressif aujourd'hui ? Qui vient interrompre des spectacles ?
03:53Qui vient interrompre des fêtes populaires ?
03:56C'est toujours les mêmes. C'est des militants radicalisés de gauche.
03:59Je suis désolé, il y a plein de féministes qui ont d'autres moyens d'action.
04:02Non, mais là, c'est la femme du président. Pardon.
04:03Oui, c'est la femme du président, effectivement.
04:05C'est pas une citoyenne lambda qui...
04:07Non, mais la femme du président, moi, ça me rassure qu'elle soit capable de dire des gros mots.
04:11Et ça me rassure qu'en plus, dans un cadre quand même privé, elle n'est pas derrière un public.
04:15Ça me rassure qu'elle soit capable de dire des gros mots.
04:16Qu'est-ce qu'on n'avait pas dit de Nicolas Sarkozy, qui avait traité de pauvre con un passant ?
04:21Écoutez, je n'ai pas fait partie de ceux qui ont beaucoup critiqué à l'époque, d'autant que j'avais 11 ans.
04:26Mais je trouve ça bien, car à des moments, on voit que ces personnalités-là, évidemment, sont capables d'avoir un vocabulaire qui est celui de tout le monde.
04:34Vous n'êtes pas choqué.
04:34Non, mais je ne suis pas sûr. D'abord, qu'elle ait su qu'elle était filmée.
04:37Et ensuite, Harry Habitant a été mis en examen de mémoire pour viol.
04:42Il a eu un non-lieu.
04:44Bon, il a eu, je pense, sa carrière plus ou moins détruite par cette histoire, alors qu'il a été innocenté par la justice.
04:52Donc, voilà, continuer de l'interrompre son spectacle, etc. Ce n'est pas respecter ses droits, sa présomption d'innocence. Et on est quand même dans un état de droit. Ce n'est pas les militants qui font le droit.
05:04Donc, voilà. Ça, plus le fait qu'à mon avis, elle n'avait pas conscience qu'elle était filmée. Je pense qu'il n'y a pas de... Moi, à mes yeux, en tout cas, je ne suis pas choqué. Non.
05:15Par ces déclarations.
05:16En tout cas, l'entourage dit que les propos ont été tenus, en fait.
05:22Confirme l'authenticité de cette vidéo à une ère où, c'est vrai, la question forcément se pose. Nous aussi, nous avons été prudents lorsque nous avons vu cette vidéo.
05:30Et l'entourage a fait une réaction auprès de l'agence France Presse, celle que nous avons vue à l'écran il y a quelques instants.
05:36Elle s'adresse... Elle n'approuve pas cette méthode radicale, donc en aucun cas, elle ne dément ses propres propos.
05:44Les propos ne sont pas démentis.
05:45Elle le pense vraiment.
05:47Non, mais elle le voit la vie de son.
05:49Il n'y a pas de regret.
05:50Elle peut le dire aussi pour soutenir un artiste.
05:52Non, mais il n'y a pas de regret.
05:53Merci.
05:54Je voyais ce que je disais.
05:55Pardon, mais elle pourrait dire, je regrette d'avoir utilisé ces mots qui étaient trop forts.
05:59Oui, oui, oui. Mais les propos volés, vous savez, on peut leur faire dire tout ce qu'on veut.
06:02À suivre.
06:03Oui, on ne pense pas toujours ce qu'on dit.
06:05Ah bon ?
06:05Non, c'est pour ça que, par exemple, quand on...
06:07Mais non, parfois, on dit quelque chose à quelqu'un et on ne pense pas exactement...
06:10Merci, messieurs.
06:11Il est temps de retrouver...
06:13Tu dois aller contre l'union des droites, contrairement à ce qu'il a dit ce soir.
06:17Mais pour les besoins de l'émission, il a tenu une position qui n'a rien à voir.
06:20Il est temps de retrouver, s'il vous plaît, messieurs, il est temps de retrouver Marc Fauvel.
06:22Il rejoint le Nouvel Obs à partir de la semaine prochaine.
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