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  • il y a 20 heures
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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00:00Alors justement, on va parler des municipales avec cette toute nouvelle vidéo de campagne de Rachida Dati.
00:05Alors on commence à s'y habituer.
00:07On avait vu Rachida Dati sur les trottoirs en train de remettre de l'ordre, avec les vélos notamment.
00:12On avait vu Rachida Dati auprès des éboueurs.
00:14Maintenant, voici Rachida Dati auprès des riverains victimes du fléau du crack à Paris.
00:20Regardez cet extrait. Elle a posté cette vidéo cet après-midi.
00:25Attends, attends, attends !
00:26Pour nous faire dégager ces toxicomanes, il n'y a personne. C'est infernal.
00:32Regarde, là, il y a des gens qui habitent ici. Ils sont venus me voir parce qu'ils ne peuvent plus passer là. Ils ont peur.
00:37C'est des gens qui ont testé dans l'eau. Au voisin, on n'a pas lancé dans l'eau.
00:40Moi, franchement, les enfants, je ne les laisse pas sortir tout seuls.
00:42Parce que là, la dernière fois, déjà, ils ont tué ici.
00:45Là, je l'ai ramené à la salle de sport et je vais retourner. Il faut que je vais les récupérer.
00:48Attends, attends, attends. Voilà. C'est comme ça, il n'y a pas de bagarre.
00:51On a été à l'enterrement de Melvin, 21 ans, qui a été assassinée parce que le parking était ouvert.
00:56Il a essayé de dissuader le toxicoman, de martyr. Il a été poignard.
00:59Vous prenez quoi comme drogue ?
01:01Le krach.
01:02Le krach, madame. Il faut qu'on puisse vous aider à arrêter.
01:05Les associations, si vous êtes à votre droguer, ça ne sert à rien.
01:09Ça fait 10 ans que la mairie de Paris fait des plans krach.
01:12Moi, comme maire de Paris, je ferai un plan anti-krach.
01:16Tugdual, Denis, qu'est-ce que vous dites quand vous voyez cette vidéo ?
01:18Est-ce que vous dites que c'est bien joué parce qu'en fait, la communication de Rachida Dati...
01:23Je trouve ça extrêmement efficace.
01:24Évidemment, aujourd'hui, l'image fait partie de la communication politique.
01:28Et en plus, elle, on sent que ce n'est pas surjoué parce qu'on connaît le tempérament de cette femme.
01:33Après, on peut partager ou pas ses idées, la trouver excessive ou pas.
01:36Mais en tout cas, elle ne joue pas son rôle.
01:38Elle est capable de parler à un craquet comme elle est capable de parler à un autre homme politique.
01:42On l'a vu même avec des gens de sa propre famille politique être capable d'être très véhémente.
01:47Donc, il y a une forme d'authenticité et d'efficacité qui, à la fin, donne un produit en termes de communication qui est extrêmement abouti, je trouve.
01:53Vous pensez quoi de cette façon de faire de la politique ?
01:55Est-ce qu'il y a un petit côté trumpisme là-dedans ?
01:58En tout cas, on est sur une communication qui s'affranchit complètement du politiquement correct.
02:04Moi, la question que je me pose toujours, c'est pourquoi est-ce qu'on met Rachida Dati derrière un camion poubelle ou au contact de Kraquet dans Paris, quartier Rosa Parks, dans le 19e arrondissement ?
02:14Pourquoi ça fonctionne ? Et pourquoi on met d'autres candidats ? Et là, tout de suite, c'est le grand malaise.
02:20Elle, ça fonctionne. Visiblement, à l'image, vous le voyez instantanément.
02:24Certains sont peut-être mal à l'aise en voyant ces vidéos.
02:25Après, il y a deux problèmes quand même auxquels va rapidement se heurter Rachida Dati.
02:30Premier problème, le mélange des genres avec ses fonctions de ministre de la Culture.
02:33Est-ce qu'une ministre de la Culture devrait faire ça ?
02:36Voilà. Au regard du code électoral, c'est pas si clair.
02:39Il y a des premières enquêtes qui commencent à sortir là-dessus.
02:42Bien évidemment, vous vous en doutez, ses concurrents, et notamment le socialiste Emmanuel Grégoire, recensent toutes ses apparitions.
02:48Et on verra à la fin si c'était tout à fait dans les clous ou si ça relevait d'un mélange des genres
02:53qui n'étaient pas tout à fait dans les clous de ce que permet une campagne électorale.
02:57Et le deuxième point, c'est qu'il va falloir qu'elle apporte des solutions.
03:02Enfin, vraiment. C'est-à-dire que, bien évidemment, fustiger le bilan d'Anne Hidalgo en particulier,
03:08son ennemi préféré en matière de propreté de la ville, de circulation, de...
03:12La dernière vidéo où elle était auprès des éboueurs a atteint plus de...
03:175 millions de vues.
03:18Ah, c'est 5 millions de vues.
03:195 millions et demi de vues. Et la question est de savoir si...
03:21De plus à jour que moi, j'étais à 4 millions à ce moment-là, quand j'avais regardé...
03:24Ça nous cesse de galoper.
03:25Mais après, encore une fois, des vues, ça ne fait pas des conversions en voix, nécessairement.
03:29Et donc, il faut être très prudent là-dessus.
03:31Petite anecdote quand même sur cette vidéo sur les craquettes.
03:34Elle a été retirée dans un premier temps hier soir.
03:37Elle a été repostée ce soir.
03:39Certains disent, parmi ses adversaires, qu'en réalité, elle a procédé à un petit ajustement,
03:44Rachida Dati, notamment parce que, là, elle parle du krach, mais parmi les plans qu'elle visait
03:50et qu'elle critiquait, il y a un plan du gouvernement de prévention de l'addiction au krach
03:56et un plan qui, malheureusement, est défendu par le gouvernement.
03:59Dans ce projet de loi de finances de la Sécurité sociale, comme elle appartient au gouvernement,
04:02c'était un peu gênant.
04:03Ah oui, petite boulette.
04:04Aurore Malval, vous pensez que c'est la formule gagnante aussi pour les municipales ?
04:08Est-ce qu'on doit passer par cette façon de faire de la politique aujourd'hui ?
04:12C'est une nouvelle façon ?
04:13C'est une nouvelle façon qui colle avec les usages, en tout cas, de la communication.
04:17Je ne peux pas...
04:19Quand on en avait parlé par rapport à sa première vidéo des éboueurs,
04:23on avait utilisé, certains sur ce plateau, le qualificatif de Trumpiste.
04:27Je ne suis pas sûre que ce soit approprié en l'espèce.
04:30Il y a peut-être des comportements de Rachida Dati qui sont plus...
04:33Non, mais on pense aussi à Donald Trump qui s'était retrouvé dans un fast-food,
04:36qui avait mis la main à la pâte.
04:37C'est vrai, mais je dirais que ça, c'est plutôt de la com' politique assez efficace.
04:41Rachida Dati aurait fait quelque chose de Trumpiste
04:43si elle avait mis des têtes sur les sacs poubelles de ses adversaires politiques
04:47en les mettant dans la benne.
04:49Ce n'était pas une vidéo...
04:52Vous allez lui donner des idées.
04:53On me confirme qu'elle n'a pas fait ça.
04:56Justement, c'était une vidéo, finalement, somme toute, assez classique.
04:59Il y a plein de politiques qui se mettent en scène comme ça,
05:01en se levant le matin ou en allant chez un boulanger,
05:04un boucher, les petits commerçants.
05:06Mais la plupart du temps, ça sonne faux.
05:07Ce qui est intéressant, c'est qu'on se rappelle,
05:10en tout cas pour les plus anciens d'entre nous,
05:12de la campagne ratée de Nathalie Cochusco-Morizé,
05:14qui justement avait été allée à la rencontre d'SDF
05:17avec un cuir, fumait une cigarette,
05:20et c'était une mise en scène comme ça dans la rue,
05:22prise par ces photographes de campagne.
05:25Ou Valérie Pécresse, qui avait fait le ménage aussi.
05:27Voilà, ça sonnait, ça sonnait faux.
05:30Mais Rachida Tati, pour l'instant, ça marche.
05:32Attention, ça ne veut pas dire qu'elle ne fera pas non plus la vidéo de trop
05:35ou quelque chose qui pourrait apparaître complètement en décalage et raté.
05:39Ça peut arriver aussi.
05:41Cette communication politique, c'est vraiment sur une ligne de crête
05:43pour que ce ne soit pas, effectivement, malaisant sur les réseaux.
05:49Mathieu Vallée, vous voyez faire tourner...
05:51À Lille.
05:52À Lille.
05:53Oui, pas à Paris, mais à Lille.
05:55Quoi qu'on dise mes directeurs qui m'aiment bien à Lille,
05:58mais simplement non,
05:59mais il y a un million de personnes qui consomment de la cocaïne en France.
06:02Alors le krach, c'est la drogue du pauvre, comme on dit,
06:04sans mépris pour les toxicomanes qui en consomment.
06:06Mais par exemple, moi j'aimerais savoir ce que Mme Dati va proposer
06:09concernant la prise en charge thérapeutique de ces personnes qui consomment.
06:12La police, elle fait un travail de dingue.
06:13Elle est à Rosa Parc, elle est à Porte-de-la-Villette,
06:16elle est à Stalingrad, elle est limitrophe à Aubervilliers,
06:18à Séville du 93, où il y a les cuisines,
06:20là où est fabriqué le crack souvent par des personnes
06:22qui sont d'origine et de nationalité étrangère,
06:25puisque c'est des chiffres que le ministère actuel communique sur les interpellations.
06:27Vous votez en touche, là ?
06:28Mais je votez en touche, moi je veux savoir ce que Mme Dati va proposer.
06:30Ah ben si, mais moi vous savez...
06:32Vous pourriez vous mettre en scène dans ce type de vidéos ?
06:35Non, mais moi je n'aime pas me mettre en scène.
06:36On a le droit...
06:37Vous tournez bien des vidéos pour les réseaux sociaux aussi ?
06:39Je sais bien, mais ce n'est pas se mettre en scène, si c'est sincère.
06:40Et les gens savent faire la différence, ils voyaient qu'on c'est faux,
06:43parce que c'est vrai.
06:43C'est une mise en scène.
06:45Quand j'ai rendu hommage aux victimes du 13 novembre,
06:47où j'étais officier et primo-intervenant,
06:49certains ont cru faire le buzz, des gauchistes évidemment,
06:51parce qu'il n'y a que eux qui ont le droit d'avoir une sélection
06:53des vraies victimes ou des fausses victimes,
06:54d'un hommage qu'on a rendu.
06:55Mais comme tout responsable politique,
06:57il est normal que pour commémorer, on communique.
06:59Il est normal que pour exprimer des positions, on communique.
07:02Il est normal que si on veut mettre en avant...
07:03Non, mais il y a communication et communication.
07:05Non, mais bien sûr.
07:05Demandez à Mme Dattic, elle est l'objet de sa vraie communication.
07:08Moi, j'aime bien communiquer pour à la fois dénoncer,
07:10mais mon rôle dans la santé publique, c'est aussi proposer.
07:12Quand je regarde sur votre plateau, j'essaye,
07:13on verra son sujet juste après,
07:15qu'on ait des propositions.
07:16Je pense que c'est les gens attendre,
07:17c'est juste faire du Muppet Show et du spectacle en 3DX.
07:21Ça n'intéresse personne.
07:22Ils vont à Pâté ou ils vont à UGC.
07:23Moi, je dis simplement que si c'est fait avec foi,
07:25avec sincérité, comme Marine Le Pen le dit,
07:26on ne transmet que la foi à laquelle on croit et qu'on a.
07:28Donc quand les gens sentent que c'est faux,
07:30vous l'avez dit, Mme Marvaz, sur Mme Kouzis-Comorosé,
07:32j'étais plus jeune, mais je m'en souviens très bien
07:34puisque je suivais déjà la vie politique.
07:36Évidemment que ça fait un bad buzz.
07:38Donc je pense que le but, c'est d'être sincère
07:39et de dire ce qu'on propose et de montrer aussi une réalité.
07:42Après, il faut s'être constaté.
07:42Déjà, c'est une sarco-girl.
07:44Elle le faisait déjà avec M. Sarkozy
07:45lorsqu'elle était chargée de mission au cabinet de M. Sarkozy à Beauvau.
07:48Si je ne dis pas de bêtises, il y a plus d'en saisir comment.
07:49Est-ce que vous vous auriez à la rencontre de consommateurs de crime ?
07:53Non, je viens m'enquérir de l'état de santé
07:56et de l'état de travail des agents pénitentiaires.
07:57Celle des détenus, ce n'est pas mon problème.
07:59Pareil, quand je vais dans les commissariats,
08:00je ne viens pas visiter les gardes à vue,
08:01je viens visiter les policiers,
08:03les OPJ qui n'en peuvent plus
08:04des 3 millions de procédures qui tiennent les armoires,
08:06qui n'en peuvent plus de cette procédure pénale
08:08qui est un carcan,
08:08qui n'en peuvent plus d'arrêter toujours les mêmes.
08:10Je vais par exemple aussi dans les centres de rétention administrative
08:12où on a de plus en plus sorties de prison
08:14qui sont violentes
08:14et qui créent un climat insurrectionnel
08:16dans nos 2000 places qu'on a en France en Outre-mer.
08:18Donc moi, je vais me concentrer sur les gens
08:20qui nous protègent,
08:22pas les gens qui font de la délinquance.
08:23C'est qu'elle va au contact de personnes qui sont addictes.
08:26Mais oui, et en l'occurrence...
08:28Vous pourrez aller voir les policiers de Paris.
08:29Oui, tout à fait.
08:31Mais moi, je fais un lien étroit
08:33entre la situation d'addiction, de dépendance
08:37dans laquelle se trouve aujourd'hui
08:38bon nombre de craquettes dans les rues de Paris
08:40que l'on voit dormir sous des ponts
08:42et le confort de vie des usagers de la voie publique.
08:47Je crois qu'on ne peut pas dissocier les deux.
08:49Quand vous évoquez la prison,
08:52vous mettez d'un côté les surveillants pénitentiaires
08:54et de l'autre, les détenus.
08:56Oui, parce qu'ils sont en pénitentiaires, M. Baudreuf,
08:57ils n'ont pas fait de conneries
08:58et ils n'ont pas fait d'infraction,
08:59ils n'ont pas fait de victimes.
09:00C'est comme normal que je me tâche d'abord
09:02à savoir si les gens ne sont pas agressés,
09:03s'ils ne gèrent pas une coursive
09:04tout seul à 80 voire 120 détenus
09:06quand leur collègue est en arrêt de maladie
09:07ou parce qu'il est en blessure,
09:08parce qu'il s'est fait agressé.
09:09Donc pardon de penser avant tout
09:11à ceux qui nous protègent
09:12et pas à ceux qui font des victimes.
09:13Je dis simplement que la surpopulation carcérale
09:15pèse et sur les détenus
09:16et sur les agents présidentiels
09:18et de la même manière,
09:19cette situation d'abandon
09:20dans laquelle se trouvent
09:21les personnes en situation de dépendance
09:24et en l'occurrence à la pire des drogues,
09:26le crâche...
09:26M. Hidalgo, elle crée des centres de shoot.
09:28Le but, ce n'est pas de shooter ces gens.
09:29Le but, c'est de les sevrer
09:30pour qu'ils sortent de cette spirale de la drogue.
09:31J'ai vu, Aldenis,
09:32quand vous êtes calme comme ça,
09:33c'est que vous voulez dire quelque chose ?
09:34Non, non, mais je n'ai rien à rajouter
09:36que ce que j'ai dit tout à l'heure.
09:38Je trouve que c'est une vidéo
09:39effectivement très efficace,
09:41que le sujet du crâche à Paris,
09:42c'est absolument infernal.
09:43Ceux qui vivent en province
09:44ne se rendent peut-être pas compte,
09:46mais il y a vraiment des quartiers de Paris.
09:47Ça existe en province aussi.
09:48Oui, mais en tout cas,
09:48c'est très prégnant à Paris.
09:49Vous avez vraiment des quartiers
09:50résidentiels avec des mamans
09:53et des papas qui passent tous les jours
09:54avec des poussettes,
09:55avec des enfants en bas âge
09:56qui sont parfois obligés
09:57de traverser des squares
09:58parce que c'est le seul passage possible
10:00et qui tombent sur des gens
10:01extrêmement agressifs.
10:02On l'a entendu,
10:02je ne sais pas si vos téléspectateurs
10:04ont remarqué,
10:04mais tout à l'heure dans la vidéo,
10:05il y a des gens qui sont poussés à l'eau
10:06dans le canal de l'Urk à Stalingrad.
10:09Il y a des gens qui sont agressés,
10:10il y a eu des morts.
10:11Donc effectivement,
10:12ce n'est pas un petit sujet.
10:14Et on voit bien d'ailleurs,
10:15et c'est ça pourquoi cette vidéo
10:17fait du buzz,
10:18c'est parce qu'il y a la scène d'agressivité
10:19entre Rachida Dati et un usager
10:23où elle lui dit
10:24on ne se bat pas, on ne se bat pas.
10:26Et en fait,
10:27on peut assez se projeter facilement
10:28dans cette scène,
10:29puisque c'est effectivement
10:29ce qui se passe avec le krach.
10:30Vous la trouvez courageuse, Rachida Dati ?
10:32Oui, bien sûr, bien sûr.
10:33Il faut aller au contact.
10:33Alors évidemment,
10:34il y a un service de sécurité autour, etc.
10:36Oui, on l'a vu,
10:36elle n'est pas toute seule,
10:37mais au moins,
10:37elle est en première ligne.
10:38Il y a d'autres hommes et femmes politiques
10:40qui n'auraient pas fait ça.
10:41Après, il y a quand même quelque chose
10:42sur cette question du krach
10:43qui n'est pas du tout simple.
10:44Enfin, s'il y avait une façon magique
10:46de résoudre le problème,
10:48je pense que ça aurait été mis en place avant.
10:51Et Rachida Dati ne pourra pas régler
10:52non plus seul,
10:53avec les seules compétences de la mairie,
10:55le problème du krach,
10:56parce que c'est un problème
10:57de santé publique aussi.
10:58C'est non seulement un problème
10:59d'insécurité dans les quartiers
11:01qui sont touchés
11:02et même qui se répandent
11:03à peu près partout dans la ville,
11:05mais aussi un problème de santé publique.
11:07Donc, tu en parlais tout à l'heure, Antoine,
11:09avec ce plan, justement,
11:10du ministère de la Santé,
11:11c'est des compétences
11:12qui sont extrêmement éclatées.
11:14Et donc, il y a quand même
11:15un petit côté, je dirais aussi,
11:16un peu facile de communication politique
11:18d'arriver en disant,
11:19voilà, moi, j'arriverai
11:20pour régler cette question,
11:21parce que de toute façon,
11:22s'il y a des choses qui se passent,
11:23c'est avec une multitude d'acteurs
11:25et qui ne sont pas que ceux
11:26de la mairie de Paris.
11:27Je boucle la boucle simplement
11:28avec le sujet précédent
11:29de l'Union des droites,
11:30parce que l'Union des droites,
11:31elle se joue aussi.
11:31Non, mais vous,
11:32vous voyez toujours un lien
11:33avec l'Union des droites,
11:34vous êtes incroyable.
11:35Non, mais parce qu'en l'occurrence,
11:37on a, pas plus tard que ce matin,
11:39les confidences au journal du dimanche,
11:41je crois, de Sarah Knafo,
11:43sur, précisément,
11:45dans une configuration d'entre-deux-tours
11:47où vous aurez potentiellement
11:48un Thierry Mariani
11:49pour la Rassemblement nationale
11:50au-delà des 10%,
11:51donc le seuil de maintien
11:52au second tour,
11:53une Rachida Dati
11:54qui aura fait son score
11:55et une Sarah Knafo,
11:56bon, vous avez trois potentiels de voix
11:59avec une Rachida Dati
12:00qui sera devant.
12:02Sarah Knafo, ce qu'elle dit,
12:03c'est que ce serait naturel
12:04de faire un accord d'entre-deux-tours
12:06entre Thierry Mariani
12:08du Rassemblement national,
12:09Sarah Knafo Reconquête
12:10et Rachida Dati.
12:11Donc, les discussions de programme
12:13et de fonds,
12:13vous serez amenés peut-être,
12:14potentiellement,
12:15dans quelques mois,
12:15en mars 2026,
12:16à les avoir avec Rachida Dati.
12:18Vous ne voulez pas réagir à ça ?
12:20Non, parce que notre candidat à Paris
12:21n'est pas encore déclaré
12:22ou notre candidat,
12:22mais dès qu'il le fera,
12:23il pourra vous répondre.
12:24C'est un secret de richesse.
12:24Allez.
12:25Merci.
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