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  • il y a 17 minutes
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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00:00Je voudrais qu'on reste sur le thème de la prison, mais avec un ancien détenu.
00:04C'est Nicolas Sarkozy qui annonce la publication de son tout nouveau livre,
00:08le journal d'un prisonnier, c'est ce que l'on a appris cet après-midi.
00:11Il raconte son expérience derrière les barreaux, il revient sur ses 20 jours passés en prison.
00:18Alors, on est aussi avec Thierry Sausset, bonsoir.
00:20Ancien conseiller communication de Nicolas Sarkozy, je vous donne la parole dans un tout petit instant.
00:25Je voudrais d'abord qu'on re-regarde la couverture de ce livre,
00:28le journal d'un prisonnier, c'est assez incroyable.
00:31Victor Hérault, seulement 10 jours après sa sortie de prison.
00:35Seulement 10 jours après sa sortie de prison, si j'étais même un petit peu taquin,
00:39autorisez-moi cette petite blague, mais le livre fait 216 pages,
00:41parce que beaucoup ont été surpris par le titre journal d'un prisonnier,
00:45tandis que Nicolas Sarkozy a passé 21 jours en prison,
00:48ça fait à peu près 10 pages par jour, ça fait un bon rythme d'écriture pour Nicolas Sarkozy.
00:52– En même temps, il l'expliquait aussi, il ne faisait quasiment qu'écrire.
00:55– Exactement, mais d'ailleurs, on le comprend.
00:57Non, c'est un livre assez inédit, ça va être assez intéressant,
01:01je le fais il y a très dès que je l'aurai reçu,
01:04assez intéressant à lire dans le sens où c'est le résumé de Nicolas Sarkozy
01:08dans une geôle de prison qu'on n'arrive toujours pas à saisir
01:11et qu'on va pouvoir découvrir à travers ces pages-là.
01:13Maintenant, ça fait le lien d'ailleurs avec le sujet qu'on évoquait précédemment.
01:16Si vous vous souvenez, ces détenus, ces co-détenus qui hurlaient,
01:20qui insultaient Nicolas Sarkozy à longueur de soirée,
01:22dont on voyait d'ailleurs les vidéos, parce qu'ils s'en vantaient,
01:25les vidéos sur les réseaux sociaux, filmées par leur propre téléphone portable.
01:28Voilà, c'est ce décage-là, entre la personne de Nicolas Sarkozy
01:30et le monde carcéral, qui va être assez intéressant de découvrir dans ce livre.
01:34– On va revenir justement sur les conditions de détention de Nicolas Sarkozy.
01:38Monsieur Botton, vous, vous avez été impressionné
01:41en entendant la sortie de ce nouveau livre de Nicolas Sarkozy.
01:44Vous le saviez, au fond de vous, que ce livre allait très vite sortir ?
01:47– Alors, moi, je vais être très sincère, Nicolas est mon ami, d'accord ?
01:51Depuis 40 ans.
01:52– Vous êtes un très proche de la famille Sarkozy.
01:53– Non, je ne suis pas un très proche.
01:54Je suis proche de la famille, mais je ne suis pas un très proche.
01:57De toute façon, je ne faisais pas ça.
01:58Et souvent, j'ai dit que quand, pour vous, c'était un président de la République
02:02qui rentrait en prison, moi, j'ai toujours dit que c'était un homme.
02:06Et ça, c'est le livre d'un homme enfermé.
02:09Et je trouve qu'il a un courage extraordinaire.
02:12Je répète, c'est mon ami.
02:13Donc, je ne suis forcément pas objectif.
02:15– Merci, et c'est très bien de rappeler, justement…
02:18– Oui, mais je trouve qu'il a un courage extraordinaire.
02:22Combien vous avez entendu, juste entendu, d'hommes d'un haut niveau,
02:28on va parler de Bernard Tapie, par exemple,
02:31parler de la prison en sortant de sa prison ?
02:33Combien vous avez entendu de gens, de ministres, de Claude Guéant,
02:38vous voyez, de tous ces gens-là ?
02:40Dire au tribunal, c'est dur, c'est très très dur,
02:46c'est un cauchemar pour tous les détenus.
02:49Je trouve que c'est un courage incroyable, surtout quand on connaît Nicolas.
02:54Surtout avec l'image de Nicolas.
02:55C'est-à-dire que jusqu'ici, les hommes politiques, vous savez,
02:57c'est des armures et rien ne me touche, rien ne m'atteint.
03:01Et je trouve ça extraordinaire, je le dis, je le trouve très très puissant.
03:05Et je trouve que c'est une très très grande chance pour la cause des prisons
03:08que je défends depuis 25 ans, où je me sens un petit peu seul.
03:11Et là, je trouve ça, je vous le dis, je trouve ça très fort.
03:15Et les mots qu'il a prononcés au tribunal sont très forts.
03:18Maintenant, sur le rythme…
03:20– Pardon, je voudrais juste te montrer, excusez-moi,
03:22quelques extraits de ce qu'il a mis,
03:24parce qu'il ne s'est pas contenté juste d'annoncer qu'il publiait cet ouvrage.
03:28Il a aussi écrit un message avec, et ça rejoint d'ailleurs ce que vous disiez, M. Botton.
03:33Voici ce qu'il dit, en prison, il n'y a rien à voir et rien à faire.
03:37J'oublie le silence qui n'existe pas à la santé, où il y a beaucoup à entendre.
03:41Le bruit, il est hélas constant, mais à l'image du désert,
03:45la vie intérieure se fortifie en prison.
03:47Là aussi, on va pouvoir en parler.
03:49C'est dur, c'est très dur, c'est ce qu'il confesse.
03:51Ça l'est certainement pour tout détenu.
03:53Je dirais même que c'est éreintant.
03:55« Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d'une humanité exceptionnelle
04:00et qui a rendu ce cauchemar supportable. »
04:02Peut-être une réaction avec vous, Thierry Sausset ?
04:04Là non plus, ce n'est pas un scoop, mais vous êtes un proche de Nicolas Sarkozy.
04:11Absolument.
04:12Écoutez, moi je crois qu'il a, pendant cette épreuve,
04:16pendant qu'il écrivait, moi je l'ai déjà vu écrire des livres,
04:19il a cette caractéristique de ne pas avoir des feuilles partout,
04:23de ne plus savoir où il en est, il prend quelques notes,
04:25mais surtout quand il commence à écrire, il écrit ligne par ligne,
04:29à très grande vitesse, il doit avoir cette espèce de capacité que nous n'avons pas tous.
04:35Et au fond, il est entré en prison en décidant d'écrire ce livre,
04:40et je pense qu'il a appliqué en fait, vous savez,
04:44cette magnifique phrase de l'apôtre Saint-Paul,
04:47qui disait, il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
04:52mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai.
04:55Et lui, il n'a pas éprouvé de joie, bien entendu, dans cette épreuve,
04:59il a manifesté de la résilience,
05:01mais en plus, il a voulu exprimer justement ce qui est sa vérité.
05:07Et souvent, quand on veut exprimer cette vérité,
05:10c'est vers la littérature qu'on se tourne,
05:13et c'est ce qu'il a fait, lui, depuis 30 ans dans sa vie.
05:15– Est-ce que vous pensez qu'il avait l'intention, de toute façon,
05:19d'écrire ce livre à partir du moment où il s'est retrouvé derrière les barreaux ?
05:23Il savait qu'il allait vouloir raconter son histoire ?
05:26– Écoutez, je pense qu'il avait décidé d'écrire un livre,
05:29je ne suis pas sûr que ce soit celui-là, pour ne rien vous cacher.
05:31Je pense que c'est un autre livre, la suite des livres précédents.
05:36Mais à partir de l'instant où il a su qu'il allait à la santé,
05:41oui, il a su que plusieurs heures par jour, il se mettrait à l'écriture.
05:46Et c'est cette forme de résilience que j'ai d'ailleurs connue avec lui
05:50dans toutes les épreuves traversées.
05:52Vous savez, il y en a eu, des traversées du désert et tout ça.
05:55Et il est toujours fabriqué comme ça.
05:57Il dit toujours, on ne peut pas profiter des hauts dans la vie sans avoir aussi des bas.
06:02Et il dit même assez souvent, il y a des gens qui traversent des épreuves
06:05tellement plus graves ou tellement plus importantes que la mienne.
06:09C'est-à-dire, au fond, cette forme de relativiser un peu les épreuves,
06:13de résilience, comme je le disais, c'est une des caractéristiques de son caractère.
06:19– Richard Verlet, vous nous avez aussi rejoint.
06:21Bonsoir.
06:21– Bonsoir.
06:21– Journaliste correspondant France et Europe pour le média suisse Blik.
06:26Comment est-ce que cet épisode-là est vu à l'étranger ?
06:29– D'abord, avec pas mal d'étonnement.
06:31D'abord, on l'apprend, tout simplement.
06:33On apprend que ce livre va sortir.
06:35C'est quand même la première fois, on le savait,
06:37qu'un ancien président de la République va en prison.
06:40C'est la première fois qu'un ancien président de la République
06:41commet un livre à peine sorti de prison.
06:44Je crois que ce qui frappe, j'ai regardé rapidement certains sites étrangers,
06:49la première chose, c'est qu'il y a beaucoup d'appétit pour ce livre,
06:51bien évidemment, tout le monde.
06:53Donc on peut penser que ce sera peut-être un succès de librairie,
06:55en tout cas ça fera un succès d'audience.
06:57Et que la conviction est que Nicolas Sarkozy sait écrire sa légende.
07:01Il faut lui reconnaître ça.
07:02Il y a, encore une fois, le contenu, je ne peux pas le juger
07:05puisque je ne le connais pas, donc on va le juger sur pièce.
07:08Mais il a cette capacité incroyable, comme ça vient d'être dit,
07:12à utiliser tous les événements de sa vie,
07:15y compris ceux qui sont les plus discutables.
07:17Et quand même, il y a eu, je le rappelle, un procès,
07:19il y a eu un jugement, il y a plusieurs affaires,
07:21tout ça on le sait.
07:22Eh bien, il tire sa force des épreuves.
07:25Et je crois que ce livre est en train de le prouver.
07:27Après, il faudra juger d'une part sur pièce,
07:30et d'autre part quand même, une question qui se pose,
07:33c'est qu'il est bien d'accord, il faut le répéter,
07:35tout le monde le sait, que ses conditions de détention,
07:38je ne parle pas de la prison elle-même,
07:39mais ses conditions de détention étaient tout à fait exceptionnelles.
07:42Et c'était logique, vu son statut d'ancien président,
07:45mais je ne pense pas qu'elle puisse être comparée
07:47à celle d'un détenu ordinaire.
07:48Elles étaient plus dures, monsieur.
07:51Elles étaient plus dures.
07:52Et je l'ai dit avant.
07:54J'ai dit que placé, moi j'ai fait 602 jours à l'isolement,
07:57il y a 25 ans, et c'est ce qu'il dit.
08:00Il dit, il n'y a rien à faire.
08:02Parce que quand vous êtes à l'isolement,
08:03on a une expression, on dit qu'on ne voit que du bleu,
08:05parce qu'on ne voit que la tenue des surveillants.
08:07Et donc vous n'avez rien à faire, vous n'avez pas d'activité,
08:10vous êtes dans une toute petite cour de promenade seul,
08:13vous êtes tout le temps seul.
08:15Et il dit deux choses très fortes, Nicolas.
08:17La première, il soulève l'oisiveté,
08:20ça répond à votre question sur le nombre de pages écrites par jour,
08:23parce que vous ne dormez pas,
08:25et vous avez une sensibilité,
08:28vous devenez une éponge.
08:30Vous vous retrouvez face à vous-même,
08:32président de la République ou pas,
08:33vous vous donnez face à vous-même.
08:35Et la deuxième chose qui est très forte,
08:37et que je voudrais que les gens retiennent,
08:38c'est qu'il dit la vie intérieure.
08:41Et la vie intérieure prend le pas.
08:43Moi, j'ai été baptisé catholique,
08:45je suis redevenu croyant en prison.
08:48Mais je ne veux pas parler de mon cas.
08:50Il y en a d'autres
08:51qui sont redevenus croyants en prison,
08:54mais pas forcément sur une religion de paix.
08:58Pas forcément avec un guide,
08:59pas forcément avec un guide ou avec des gens
09:02qui vont vous dire qu'il faut prôner la paix et l'amour des autres.
09:06Et c'est un moment où on est très sensible.
09:07Moi, je vous assure,
09:08j'ai un peu l'idée de ce qu'il y a dans le livre,
09:12et je vous assure que c'est un livre très très fort,
09:14parce qu'il vient de la part de Nicolas.
09:17Thibaut Chevillard,
09:18je voudrais qu'on s'arrête notamment sur ce silence dont il parlait,
09:22ce silence qui n'existe pas en prison.
09:24C'est vrai que ce sont les premiers témoignages
09:27qui nous sont venus de cette prison de la santé.
09:29C'est qu'il y avait beaucoup de bruit,
09:30et visiblement, c'est ce qui l'a particulièrement marqué,
09:33l'ancien président.
09:34C'est vrai que quand on rentre en détention,
09:36ce qui frappe, c'est le bruit,
09:38le bruit des détenus qui crient,
09:39qui tapent sur les barreaux.
09:42Une prison, c'est quelque chose de très vivant finalement.
09:45Il y a beaucoup, beaucoup de bruit,
09:46il y a beaucoup de gens qui sont entassés
09:48finalement dans des cellules de 9 mètres carrés,
09:50et tous ces gens-là, ils s'expriment,
09:52ils s'expriment le jour,
09:53ils s'expriment également la nuit.
09:55Et surtout la nuit, c'est ce que...
09:56Et surtout la nuit, oui, oui.
09:57Il suffit de passer à côté de la prison de la santé,
09:59en pleine nuit,
10:00et vous verrez que les lumières sont allumées,
10:02il y a des yo-yos à travers les fenêtres,
10:05les prisonniers vivent en fait la nuit,
10:07parce que finalement, comme le disait M. Botton,
10:09la nuit, il y a tous les démons qui se réveillent,
10:12on se pose beaucoup de questions,
10:14c'est le moment où on se sent très seul,
10:16et peut-être qu'effectivement,
10:18c'est aussi un moment où on est moins surveillé,
10:19ou peut-être un peu plus festif la nuit.
10:22Non, non, festif, je ne vous laisse pas dire festif en prison.
10:24Il n'y a pas de festif.
10:25Il n'y a pas de festif en prison.
10:27Non, non, non, pas festif.
10:28Non, non, je ne peux pas être juste.
10:30Un moment plus léger.
10:31Vous voyez, il y a une chose qui est incroyable.
10:33M. Botton, en tout cas, c'est le terme de Nicolas Sarkozy,
10:36il parle d'un cauchemar supportable.
10:37On est d'accord, mais juste,
10:39ce n'est pas méchant vis-à-vis de vous,
10:40mais vous voyez, il y a une chose,
10:42c'est que la prison, on ne peut pas en parler
10:45tant qu'on ne la connaît pas.
10:46Parce que quand vous allez visiter une prison,
10:49vous allez entendre le bruit et tout ça,
10:50mais vous n'allez pas aller la visiter la nuit.
10:52Pas cinq jours de plus.
10:54Nicolas, avant d'être dehors,
10:56il a passé deux jours,
10:58qui étaient deux jours où il n'y avait pas de parloir.
11:00Et j'avais dit que ça allait être très difficile.
11:02Ça allait être très, très dur.
11:04Parce que, justement, le week-end,
11:07la prison baisse comme ça.
11:09Vous voyez, elle baisse parce qu'il y a moins de mouvements,
11:11parce qu'il y a moins de choses,
11:12mais il y a toujours autant de bruit.
11:14Il faudrait que vous expliquiez ce que c'est qu'un yo-yo.
11:16Parce que je pense que les gens ne savent pas aller dire.
11:18Le yo-yo, en fait, c'est des draps
11:20qui servent à passer des objets entre les cellules.
11:23Donc, les prisonniers s'en servent.
11:24Ils le lancent à travers les barreaux de leurs fenêtres.
11:28Et un autre détenu qui se trouve dans une autre cellule
11:31le récupère et récupère surtout l'objet
11:33qui est accroché à cette corde artisanale.
11:37Et en fait, il y a beaucoup d'échanges
11:38dans les prisons.
11:42Et c'est d'ailleurs contre ça que veut lutter Gérald Darmanin
11:45avec son plan de sécurisation des prisons
11:49qu'il a annoncés ce matin,
11:51avec notamment le renforcement de ce système de caille-botique
11:54que vous dénoncez, d'ailleurs,
11:56puisque c'est un système qui occulte la lumière,
11:59qui empêche la lumière de passer,
12:00qui empêche les détenus de voir ce qui se passe dans la rue.
12:04Mais effectivement, il y a beaucoup d'objets
12:05qui circulent à travers les fenêtres grâce à ce système.
12:08Mais M. Bauton, est-ce que vous pensez
12:09que ça va le renforcer, finalement,
12:12cette expérience, Nicolas Sarkozy ?
12:13Moi, je ne crois pas à la phrase de Nietzsche.
12:15Je ne crois pas que ce qui ne tue pas renforcée.
12:16Ce qui ne tue pas renforcée.
12:17Je n'y crois pas du tout.
12:19Je vous dis franchement...
12:19Alors, ça rend comment ?
12:20Vous le voyez bien.
12:22Est-ce qu'il pouvait penser que Nicolas Sarkozy,
12:25ancien président de la République,
12:26avec le caractère qu'il a,
12:28pouvait dire, alors qu'il savait que ça allait être entendu,
12:31évidemment par les magistrats,
12:32mais également par toute la presse qui était là,
12:35qu'il était en train de vivre un cauchemar,
12:37quelque chose d'érentant, quelque chose de dur.
12:39On peut le voir d'une autre façon.
12:40On peut aussi se dire que c'est aussi une force
12:42d'admettre ses faiblesses.
12:43Oui, mais...
12:44Alors ça, je suis complètement d'accord avec vous.
12:46Mais je ne pense pas que c'était ce que montrait Nicolas.
12:49Et je pense qu'aujourd'hui,
12:50je crois que ça l'a touché.
12:54Et je pense que ça l'a fait devenir encore plus humain.
12:57Et on va s'en apercevoir, je crois.
12:59Et je trouve que c'est une très, très grande force.
13:00Et puis tant mieux pour la cause des prisons.
13:02Je vous le dis.
13:04Merci beaucoup.
13:05Pardon, mais il sera question évidemment d'en reparler,
13:07puisqu'on le rappelle, l'ouvrage sera bientôt publié.
13:10Merci beaucoup, M. Bauton,
13:11d'avoir été avec nous pour en parler.
13:13Merci.
13:14Merci.
13:15Merci.
13:16Merci.
13:17Merci.
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