- il y a 1 jour
Tout savoir sur les grandes tendances du marché de l'immobilier avec les meilleurs experts et notre journaliste maison, Marie Coeurderoy, et vous !
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00BFM Business présente les experts de l'IMO, Marie-Cœur de Roy.
00:07Et il est midi une sur BFM Business lors des experts de l'IMO, mais avant cela un rappel des principaux titres de l'actualité.
00:13L'économie mondiale qui résiste mieux que prévu, le CDE relève sa prévision de croissance pour l'Europe et pour les Etats-Unis.
00:19Ce sera 1,3% cette année pour la zone euro, 2% pour le PIB américain.
00:23La France fera également mieux que prévu avec une croissance de 0,8% en 2025 puis 1% l'an prochain.
00:30Le CDE qui pointe tout de même des fragilités pour l'économie mondiale met en avant la résilience des grandes puissances
00:37grâce notamment aux investissements dans l'intelligence artificielle, les politiques des banques centrales et les soutiens à la demande.
00:44La poursuite de nos débats budgétaires, le projet de loi de finances de la sécurité sociale revient aujourd'hui en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale.
00:50Les députés devraient notamment réintroduire la suspension de la réforme des retraites supprimée par les sénateurs.
00:56Ils devraient également réindexer les minimas sociaux et les pensions de retraite sur l'inflation.
01:01Les débats pourront aller jusqu'à dimanche en vue d'une éventuelle adoption mardi prochain.
01:06Dans l'actualité des entreprises, notez d'abord la validation de l'offre de reprise de Carmat,
01:10le fabricant du cœur artificiel par le tribunal de commerce de Versailles.
01:1488 emplois seront sauvegardés, 39 supprimés.
01:18Et puis notez que la compagnie des Alpes va exporter pour la première fois le parc Astérix hors de France.
01:23Ce sera en Allemagne.
01:25Pour ça, le groupe va transformer le parc Bélandis à Leipzig, acheté en avril dernier à horizon 2030-2031.
01:32Enfin un mot de la 21e édition des BFM Awards.
01:36Ce sera ce soir depuis la pyramide du Louvre.
01:38Événement à retrouver en direct sur BFM Business dès 18h30 pour le Bifor,
01:43suivi de la cérémonie qui sera comme chaque année animée par Laure Closier.
01:46Ce sera à partir de 20h à suivre sur BFM Business.
01:49Allez, c'est l'heure des experts de l'IMO.
01:50Retrouvez votre rendez-vous avec bien ici, le site de recherche immobilière avec une carte 3D pour tout localiser.
02:03BFM Business présente les experts de l'IMO.
02:06Marie-Cœur de Roi.
02:08Et les experts de l'IMO, c'est tous les jours à l'heure de votre déjeuner sur BFM Business.
02:12Entre midi et midi 30, une demi-heure pour parler de notre immobilier, de nos logements.
02:17Et comme tous les jours, ça démarre par cette séquence à mi-professionnelle de ce secteur de l'immobilier,
02:22le pro de l'IMO.
02:23Des témoignages terrain de vos métiers, de vos défis et parfois de sacrés défis.
02:28Aujourd'hui, on va vous raconter l'histoire de la vente d'une bastide d'exception,
02:32une vente compliquée par un divorce conflictuel.
02:36On verra ça dans quelques instants.
02:38Ensuite, retour en plateau pour le débat du jour.
02:41On prend le temps de discuter d'un sujet spécifique.
02:43Et en l'occurrence, ça faisait longtemps, on va parler immobilier de luxe.
02:47On va se faire du bien.
02:48Mais d'abord, c'est donc l'heure du pro de l'IMO.
02:51Les experts de l'IMO, le pro de l'IMO.
02:55Et on est en ligne avec Sylvie Grunder, conseillère Capifrance à Lançon-de-Provence.
03:00Bonjour Sylvie.
03:02Bonjour.
03:02Alors, je le disais en préambule, vous allez nous raconter l'histoire d'une vente
03:06qui, sur le papier, se déroulait plutôt bien,
03:10jusqu'à ce que vous découvriez des surprises pas très bonnes du côté de la vendeuse.
03:15Vous nous racontez ?
03:16Oui, tout à fait.
03:18Donc, en fait, il y a presque deux ans, avec ma binôme Périne, de Capifrance,
03:23on rentre en contact avec la propriétaire d'une bastide, comme vous l'avez dit,
03:26d'exception vraiment, sur Salon-de-Provence.
03:28Plus d'un million cinq d'euros estilé.
03:31Donc, voilà, on la prend, la bastide à la vente.
03:33La propriétaire ne s'étend pas trop sur sa vie privée, au départ,
03:38avocant une vente guidée par un des parents dans une autre région, avec son compagnon.
03:42Après trois visites, quelques mois, on a la chance, nous, d'avoir un couple d'acquéreurs
03:48qui se présentent, parisiens, médecins, et qui ont un coup de cœur direct pour la maison.
03:53Les choses vont assez vite.
03:54En quelques jours, ils se positionnent.
03:56La propriétaire, après négociation, accepte leur offre.
04:00Et tout semble parfait.
04:01Alors, tout est simple.
04:03Ils ont vendu leur appartement en région parisienne, d'un montant en plus extrêmement proche
04:07que celui qu'ils achètent, de la bastide.
04:09Donc, tout est bien.
04:10Ils se rapprochent de leurs enfants.
04:12Et puis, en fait, tout prend une nouvelle tournure.
04:14Un mois après, en octobre, lorsqu'un liquidateur judiciaire nous passe un coup de fil,
04:19maintenant, on sent que dans le cadre d'une procédure litigieuse de divorce,
04:23en fait, la propriétaire n'est plus exactement propriétaire de la bastide.
04:27Ils sont devenus liquidateurs judiciaires et, sans doute, à consulter pour tout acte de vente.
04:34Ils se situaient, en fait, pour la vente de la maison.
04:36Alors, ça devient beaucoup plus compliqué, surtout que, bien sûr, ça se traite en territoire d'outre-mer,
04:43pour le tribunal responsable du divorce.
04:46Alors, bien sûr, il est hors de question de lâcher la vente, vous imaginez bien.
04:49Autant pour la propriétaire, d'ailleurs, qui ne veut pas voir sa maison partir aux enchères,
04:55en étant vendue aux enchères.
04:57Autant aussi pour les adorables acquéreurs qui ont trouvé la maison de leur vie.
05:01Donc, on commence des mois de bataille, très bien épaulés, il est vrai, par les juristes de Capifrance
05:07et aussi par une notaire qui est très réactive et qui va nous aider dans cette démarche.
05:12On fait une requête en outre-mer auprès des tribunaux, c'est obligatoire.
05:15Et surtout, on accompagne en grande transparence les acquéreurs en leur expliquant toutes les démarches
05:21et comment ils vont devoir montrer pas de blanche.
05:23Mais oui, Sylvie, parce que là, j'ai l'impression qu'on est sur une histoire qui prend énormément de temps.
05:29Moi, j'étais acheteuse au départ, je ne finis pas par me lasser quand même ?
05:34Je ne finis pas par abandonner et jeter l'éponge ?
05:36Alors, neuf mois quand même, un accouchement.
05:39C'est long, on sait, c'est long.
05:41Neuf mois, en fait, on tombe sur des acquéreurs qui ont tellement envie de cette maison
05:47et qui me font confiance de bout en bout, c'est une très grande chance.
05:50Mais aussi, on est transparent du début à la fin, c'est-à-dire qu'on ne leur cache rien,
05:55on ne dissimule rien, on demande aussi leur aide pour accompagner dans les questionnements
05:59des liquidateurs et du coup des tribunaux qui veulent vérifier qu'ils sont bien solvables
06:03et qu'ils vont pouvoir acheter cette maison sans aucune contrainte.
06:06Et pour le coup, ils nous suivent parce qu'ils veulent cette maison,
06:10ils savent que c'est la maison de leur vie, il y a aussi une espèce d'instinct.
06:13Et on les suit dans cette démarche, on y croit jusqu'au bout.
06:16Ils nous font confiance, on se fait confiance aussi.
06:19Et après plusieurs blocages du liquidateur, qui bien sûr n'est pas du tout heureux de cette situation,
06:24on y arrive.
06:25Et au bout de neuf mois, on ne fait qu'une vente d'ailleurs.
06:28Vous connaissez les démarches, normalement compromis et signatures authentiques.
06:31Là, on va être sur un acte unique, c'est exceptionnel dans ce type de vente.
06:35On est sur un acte unique chez le notaire.
06:37Et au bout de neuf mois, on arrive enfin à vendre.
06:41Et on arrive à ce qu'ils deviennent propriétaires.
06:42Et aujourd'hui, ce sont les acquéreurs les plus heureux du monde.
06:45Quel prix du coup à la fin ? Parce que moi, c'est ça ma question.
06:48On était parti à 1,5 million, c'est ça ?
06:50On n'est pas très loin du compte au bout du compte.
06:53Ils ont fait une négociation, je crois 150 000 euros en dessous du prix.
06:57L'histoire de la négociation et de ces neuf mois d'attente n'ont rien changé à ce prix.
07:02Ce qui a changé, c'est qu'entre-temps, vous savez que l'administration fiscale
07:05a fait évoluer un petit peu les frais de notaire.
07:08Malheureusement, ils ont dû passer par cette augmentation.
07:11Du fait que ça a duré neuf mois, on n'a pas pu y échapper.
07:13Donc un peu plus coûteux pour eux en termes de frais de notaire.
07:16Mais par contre, sur le prix de la vente, pas d'évolution.
07:19On reste sur le même prix, pas d'essence énorme du prix.
07:23On est resté quand même assez stable, heureusement.
07:25Tant mieux pour la fin de cette histoire, tant pis pour les frais de notaire.
07:30Et oui, c'est l'histoire de nos vies immobilières, ces fameux DMTO.
07:34On rappelle qu'effectivement, depuis avril, les départements pouvaient l'augmenter.
07:39Ils ont été assez nombreux à décider d'augmenter ces fameux droits de mutation à titre onéreux.
07:43Puisque je voulais juste rappeler qu'on dit frais de notaire comme ça.
07:47Mais je sais que les notaires, ça leur hérisse le poil quand on le dit comme ça.
07:51On rappelle que c'est évidemment de l'argent qui va essentiellement à l'État et aux départements et aux communes.
07:56Merci beaucoup Sylvie.
07:57Sylvie Gründer, conseillère Capifrance à Lançon-de-Provence.
08:00Si comme Sylvie, vous avez un témoignage terrain de votre métier, vous n'hésitez pas à nous écrire.
08:04On a une adresse mail, lesexpertsdelimo.bfmbusiness.fr.
08:08Allez, c'est l'heure du débat.
08:09Et c'est Laurent Demeur qui est avec nous.
08:16Bonjour Laurent, Laurent Demeur, président de Colwell Banker Europa Realty.
08:20Bonjour Marie.
08:20Vous avez vu comment j'ai fait des efforts pour le dire hyper bien ?
08:23L'anglais pratique.
08:24Je me suis entraînée des heures avant.
08:26Merci beaucoup.
08:27A vos côtés également, Antoine Blandin, expert en immobilier de luxe chez Varennes.
08:31Bonjour Antoine.
08:32Merci de m'inviter, bonjour.
08:33Je suis ravie de vous avoir tous les deux parce que ça faisait un petit moment qu'on n'avait pas parlé de cet immobilier de luxe.
08:39On va prendre différentes échelles aujourd'hui.
08:41On va s'amuser, on va escalader.
08:43On va regarder le terrain parisien et on va prendre aussi un peu de hauteur sur l'intégralité de notre pays et de l'Europe.
08:49Mais d'abord, messieurs, j'ai une première question compte tenu du contexte géopolitique actuel,
08:55de la politique internationale entre nos sujets de droite d'oie, nos sujets du conflit en Ukraine avec la Russie, etc.
09:01Est-ce que cet immobilier de luxe a un lien avec tout l'aspect géostratégique du moment ?
09:09Et si oui, lequel en ce moment ? Laurent ?
09:12Écoute, Marie, c'est vrai que l'immobilier de luxe a sa vie en elle-même,
09:18mais évidemment, elle n'est pas immune complètement par rapport à tout ce qui se passe autour.
09:21Et la géopolitique a un gros impact sur des décideurs en matière d'investissement.
09:25Quand on fait un peu le panorama, c'est vrai, comme tu le cites, les droits de douane, les tarifs américains,
09:33le jour de la libération, au mois d'avril, ça a eu un impact sur beaucoup d'investisseurs.
09:38La conséquence, finalement, de tout ça, à la fin de l'année, les bourses s'étaient effondrées,
09:43elles ont remonté, plus 14%, mais le dollar s'est effondré 14%.
09:46Oui, parce qu'il y a aussi ça. On dit beaucoup que l'immobilier de luxe est très résilient,
09:50mais il y a quand même des impacts qui n'existent pas sur le reste de l'immobilier.
09:53Et cette question d'échange, elle est très impactante.
09:55Tout à fait, parce que finalement, un inquéreur américain a perdu 14% de pouvoir d'achat
10:00entre le début de l'année et la fin de l'année.
10:03Donc, s'il n'a pas acheté en début de l'année, il se retrouve avec 14% de budget en moins,
10:07un budget constant.
10:09L'impact aussi, je dirais, de la situation économique,
10:11même si l'OCDE remonte légèrement, comme ça a été dit, tu l'as dit tout à l'heure,
10:17on voit quand même une situation européenne, qui est quand même une situation assez complexe,
10:22que ce soit la France, bien évidemment, l'Allemagne qui est en stagnation depuis deux ans,
10:28qui commencerait en 2026 à recouvrir un petit peu.
10:32Mais l'Allemagne paye un peu le coût, je dirais, de l'énergie,
10:36paye aussi la concurrence chinoise sur son industrie.
10:39Oui, d'ailleurs, il y a les industriels allemands qui ont sonné l'alerte ce matin,
10:43en disant attention, on ne fait pas la politique qu'il faut,
10:45et on a une production industrielle qui est en baisse depuis quatre ans d'affilée en Allemagne.
10:48Tout à fait. Maintenant, ce n'est pas pour ça que le marché de l'immobilier et de luxe,
10:54en lui-même, va s'effondrer. Il va souffrir un peu, il va avoir des perturbations.
11:00Je prends l'exemple de l'Allemagne. Nous, au niveau Colombanker,
11:03l'Allemagne est un pays où nous ne sommes pas implantés aujourd'hui.
11:06Je suis en train de travailler sur l'implantation d'Allemagne,
11:09avec l'espoir d'ouvrir des premiers trimestres ou deuxièmes trimestres 2026.
11:13Comme quoi ? Parce qu'on anticipe une reprise de l'activité.
11:17Et donc, une reprise de l'activité dit une reprise de la confiance,
11:20donc une reprise des investissements immobiliers.
11:24Paradoxalement, les pays, Portugal, Espagne, Italie,
11:30qui étaient un peu Grèce aussi aujourd'hui, on le voit en poupe.
11:34Ce sont des pays qui ont une très forte attractivité.
11:37Et on le voit de plus en plus avec l'Italie,
11:39qui fait une concurrence importe, qui jette de l'ombre à la France.
11:44Initialement, quand on regardait avant le Covid,
11:46quand on regardait l'international, les recherches des internationaux
11:49sur les sites Internet, globalement, la France était numéro un.
11:52Espagne, Italie, Portugal, cumulés,
11:55faisaient 70% des recherches par rapport à la France.
11:59J'ai regardé là, il y a trois mois, les recherches.
12:01Les Italiens font le double de la France,
12:04qui est quasiment à égalité avec l'Espagne.
12:06Ce qui amène à s'interroger aussi, quand même, sur notre attractivité.
12:11La France a quand même une attractivité, notamment Paris,
12:14pour revenir un petit peu plus au niveau micro et Paris.
12:17Pourquoi Paris ? Parce qu'il y a la culture,
12:19et Paris a encore des top jobs.
12:21Il y a encore des headquarters, avec la Défense,
12:23qui est quand même le quatrième centre d'affaires mondiales,
12:28deux à New York et un au Japon.
12:30La Défense est le quatrième centre d'affaires mondiales.
12:32Bien évidemment, il y a des jobs, donc il y a des expats.
12:34Il y a des gens qui viennent travailler, et donc il y a un immobilier de luxe aussi pour les loger.
12:37Oui, bien sûr.
12:38Mais on n'est pas à l'abri.
12:40Et notamment, la situation politique française vient impacter.
12:46Pourquoi ? Parce que l'investissement immobilier, c'est avant tout de la confiance.
12:50C'est du plaisir, et c'est de la confiance.
12:51Et dans ceux qui nous gouvernent aussi.
12:53Et pas de budget, des impôts.
12:56On ne sait pas si l'Assemblée vote des impôts supplémentaires,
12:59si le Sénat les défait, si le gouvernement va les garder.
13:01Enfin bref, on n'en sait rien.
13:02Et forcément, ce qu'on observe,
13:05c'est que sur le segment des cadres supérieurs,
13:08professions libérales, chefs d'entreprise, PME,
13:11c'est-à-dire la clientèle entre 3, 7, 8 millions,
13:14il y a un peu d'attentisme en se disant
13:15qu'est-ce qui va se passer ?
13:17La clientèle au-dessus de 15, 20...
13:18Elle ne regarde pas, mais c'est ça.
13:20Elle a les moyens, elle a déjà de s'organiser.
13:22Bref, voilà un peu la situation.
13:24Après, est-ce qu'on aura un budget, pas de budget ?
13:26Je te dirais que l'Espagne, ça fait 3 ans qu'ils n'ont pas de budget.
13:29Et ça marche bien.
13:30Et ça marche très bien.
13:31Comme quoi, finalement, on n'est pas obligé de tout attendre.
13:33Antoine, j'ai envie de vous poser la même question.
13:35Est-ce que vous, au quotidien, vous constatez,
13:37finalement, à la fois cette forme de résilience,
13:38on parlait de Paris,
13:40mais en même temps, ces questionnements
13:42sur ce segment spécifique de ceux qui se disent
13:44« Oh mon Dieu, à quelle sauce fiscale aussi,
13:47je vais te manger ? »
13:47Mais je rejoins complètement ce qu'a dit Laurent
13:50et je suis d'accord avec, comment dire, le constat.
13:54Mais c'est vrai que l'immobilier de prestige,
13:56c'est quand même résilient.
13:57Et d'ailleurs, pour reprendre une citation
13:59qu'il avait faite dans une interview,
14:00c'est un peu une valeur refuge comme l'or,
14:02c'est-à-dire que l'immobilier, la pierre,
14:03c'est un peu une valeur intemporelle.
14:06Et on a quand même, parce que nous, finalement,
14:08l'année est quand même très bonne.
14:09Donc, on a encore des gens qui font confiance à la pierre,
14:12encore plus précisément sur la rive gauche,
14:14parce que c'est un peu le graal pour les étrangers
14:17d'être sur la rive gauche.
14:18Donc, forcément, il y a une demande
14:20qui a été soutenue encore plus depuis septembre.
14:22Mais je suis d'accord sur le fait
14:24qu'on a un peu un ras-le-bol du gouvernement
14:27et de ce qui va se passer.
14:28Et il y a certains profils qui sont en attente.
14:30Ça, c'est complètement vrai.
14:31Et ils vous disent quoi, en fait, concrètement ?
14:33Parce que moi, ça, ça m'intéresse d'avoir...
14:35Les clients, en fait, ils disent quoi ?
14:36Ils disent « Oh là là, mon Dieu, j'attends de voir ! »
14:38Si je peux me permettre,
14:41ce qui n'est pas politiquement correct,
14:43beaucoup de clients disent « C'est un pays de fous ! »
14:45Ah oui, oui !
14:45C'est ça !
14:46Et ils regardent de plus en plus
14:49pour de l'expatriation.
14:51Oui, parce que là, on parle spécifiquement...
14:53Et Laurent, c'est hyper intéressant
14:54parce qu'on parle spécifiquement de la clientèle.
14:55On a parlé de la clientèle étrangère,
14:56c'est un vrai sujet sur l'immobilier de prestige.
14:58Mais les clients français,
14:59nous, on a eu beaucoup de témoignages
15:01d'avocats fiscalistes,
15:03de gestionnaires de patrimoine
15:04qui nous disent qu'ils ont de plus en plus d'appels
15:05de gens qui veulent partir !
15:07Oui, Marie, en 17 juillet 2014,
15:11j'étais à l'Assemblée nationale.
15:12C'était une commission d'enquête parlementaire
15:15sur l'exil des forces vives.
15:17J'ai bien peur qu'on soit bientôt réinterrogés
15:19sur l'exil des forces vives
15:20et que ça revienne, le sujet.
15:22Nous, notre agence de Montreux,
15:24qu'on a ouverte en début d'année,
15:26commence à avoir pas mal d'appels de Français.
15:28Et on voit bien dans l'écosystème
15:30qu'est-ce que vont chercher les gens, en fait, finalement.
15:34Au-delà même d'un impôt
15:35moins cher ou plus cher,
15:37ce qui n'est pas forcément ça, finalement, à l'arrivée.
15:38Ce qu'ils veulent, c'est de la stabilité.
15:39C'est ça, oui.
15:40Ils veulent pouvoir prévoir les événements,
15:43prévoir demain, si j'investis,
15:44qu'est-ce qui va se passer dans les 15-20 ans,
15:46que ça reste la même chose.
15:47L'inconvénient de la France aujourd'hui,
15:50c'est que, et déjà, je l'ai vécu
15:51en tant que chef d'entreprise depuis des années,
15:53mais c'est de pire en pire,
15:54c'est qu'on fait des analyses, des lois de finances.
15:56On a des réunions au début mars
15:58et on fait des rectificatifs en octobre
16:00et on a des nouvelles réunions en disant
16:01ce qu'on vous avait dit en mois de mars,
16:02que vous deviez appliquer cette année,
16:03ne l'appliquez pas
16:04parce que ça a déjà changé.
16:07Voilà, il faut suivre les événements.
16:09Et là, on parle d'un IFI
16:12qui est modifié.
16:13Un impôt sur la fortune immobilière
16:15qui deviendrait un impôt sur la fortune improductive.
16:18Mais qui a été encore changé par le Sénat,
16:20qui l'a rebaptisé autrement,
16:22qui va revenir en commission.
16:23En fait, il y a une lassitude, en fait,
16:25des gens, je suis d'accord.
16:26Mais du coup, vous avez aussi des vendeurs
16:28qui vous disent, moi, je vends
16:29parce que je pars en Suisse, je vais à Montreux.
16:31Ils ne nous le disent pas de manière aussi brutale.
16:34Mais on sent que oui,
16:35c'est un départ pour une fiscalité peut-être plus allégée
16:39ou un ras-le-bol de ce marasme un peu,
16:42de ce changement depuis un an.
16:43C'est quand même, effectivement,
16:44ça change tous les trois mois.
16:46Alors d'un coup, ça va être 3% sur le patrimoine.
16:48Ensuite, on va peut-être remettre un autre impôt.
16:50Ensuite, on va l'enlever.
16:51Et du coup, c'est vrai qu'on se dit
16:52est-ce que j'y vais ?
16:53J'y vais pas.
16:53C'est vrai que parfois, dans le luxe,
16:54il y a des achats aussi plaisir.
16:56Est-ce que le plaisir ne va pas me coûter un peu trop cher ?
16:58Donc j'attends un peu.
16:59Mais on a aussi des gens qui ont besoin quand même de se loger,
17:02qui font aussi confiance sur le long terme
17:04et se disent, moi, j'y vais quand même
17:05parce que j'ai l'adresse qui est rare,
17:07parce que je sais qu'un bien comme ça,
17:08il n'y en a pas deux.
17:09Donc il y a aussi deux poids, deux mesures.
17:12Mais je suis complètement d'accord avec ceci.
17:14Mais du coup, ce n'est pas des opportunités.
17:15C'est mon éternel optimisme, en fait.
17:17Est-ce que finalement...
17:18Les opportunités sont très rares, je dirais.
17:20On est quand même sur un marché d'immobilier de luxe national.
17:24Je parle du français, là.
17:25Je reste sur le français, notamment le parisien.
17:27Il y a une telle pénurie d'objets de qualité
17:31que de toute façon, je dirais,
17:33il n'y a pas énormément d'opportunités.
17:35Il y a quelquefois, une personne va se défaire d'une belle pièce
17:38comme un collectionneur va se défaire d'un très beau tableau.
17:40Et il y aura tout de suite quelqu'un qui va le prendre.
17:43Mais il n'y a pas d'opportunités
17:44comme pourrait se supposer
17:45où je vais l'acheter en dessous de la valeur.
17:47Pas du tout.
17:48Voilà.
17:48Après, c'est vrai que les clients, aujourd'hui,
17:50regardent pour se réorganiser, se restructurer.
17:53Je pars vendredi à Dubaï
17:54parce que la semaine prochaine,
17:56j'ai quelques clients français
17:57qui commencent à regarder le marché de Dubaï.
17:59Il y a des nouveaux pôles de compétitivité.
18:01Il y a des nouveaux pays
18:02qui sont de plus en plus attractifs.
18:03Il y a des nouvelles zones géographiques
18:05qui émergent.
18:07Hier, j'avais une réunion sur Tahiti.
18:09Papette et Bora Bora.
18:12Il y a un immobilier de luxe
18:13qui est en train de démarrer sur Tahiti.
18:15Et aujourd'hui, des personnes
18:17qui viennent investir là-bas,
18:19avantage, une TVA à 8%,
18:20ça reste la France avec certains avantages.
18:22Il y a un marché de luxe
18:23qui commence vraiment à démarrer.
18:24Et il y a une vraie concurrence
18:25à l'égard de Paris Métropole.
18:28Après, c'est pas la même chose.
18:30Bora Bora et Paris.
18:30C'est pas les mêmes enjeux.
18:31C'est pas le même climat, surtout.
18:34Et après, c'est vrai qu'à Paris,
18:36il y a aussi cet effet rareté
18:37parce qu'il y a très peu
18:37de nouvelles constructions.
18:38Donc, en fait, quand on a un emplacement
18:39ou une pièce rare,
18:40il n'y en aura pas d'autres.
18:42Donc, c'est vrai que c'est pour ça
18:44que l'immobilier de luxe,
18:45ça reste attractif.
18:45Mais du coup, j'avais envie
18:46quand même de faire rêver aujourd'hui.
18:47Antoine, donnez-moi des exemples
18:48de ce que vous avez vendu récemment.
18:51Faites-nous du bien, là, un peu.
18:53Dernièrement, moi, j'ai un appartement
18:54que j'ai adoré.
18:55C'était rue Barbé-de-Jouy.
18:56On est dans le 7e arrondissement.
18:58C'est dans un ancien hôtel particulier.
19:00Donc, vous avez plus de 4 mètres de hauteur,
19:02un duplex, 35 mètres carrés d'extérieur.
19:05Donc, ça, c'est vrai que c'est tout de suite
19:06assez exceptionnel.
19:07On veut des prix, hein ?
19:08On veut des prix.
19:09Il est parti 4,3 millions avec le studio.
19:13Donc, c'est plutôt pas mal
19:14pour 170 mètres carrés.
19:16On a vendu aussi un très bel appartement
19:17à des Américains, rue Saint-Sulpice,
19:19160 mètres carrés.
19:21La hauteur sous plafond,
19:22c'est ce qui fait vraiment la différence.
19:233,40 mètres qui est parti à 4,160 millions.
19:26Donc, 26 000 euros le mètre carré.
19:27Ce qui est quand même soutenu.
19:29On reste sur des valeurs
19:30qui sont quand même importantes.
19:32Je dirais, on a même encore des dossiers
19:34chez Colin Banker au-delà de 30 000
19:36sur certaines très belles pièces parisiennes.
19:38C'est-à-dire, 7e arrondissement,
19:40la privacy totale avec une grande terrasse
19:43qui est invisible de l'extérieur.
19:45Je dirais, il n'y a plus de valeur, en fait.
19:48Il y a des choses qui ont envie
19:48de se faire plaisir.
19:49J'allais vous poser la question.
19:50À chaque fois, j'essaye,
19:51parce que je fais partie du commun des mortels.
19:53Le jour où je peux acheter
19:55ce que vous me proposez, évidemment,
19:56il faudra nous appeler.
19:58Mais le fait est qu'à chaque fois,
19:59j'essaie de trouver quand même
20:01une espèce de corrélation au marché classique.
20:04Là, on a beaucoup dit
20:05que les ventes avaient repris
20:06sur l'immobilier ancien,
20:08que les prix recommençaient même
20:10à légèrement augmenter du côté de Paris.
20:12Comment on peut qualifier ce marché
20:14de l'immobilier de luxe en France,
20:15à fortiori à Paris également ?
20:17Est-ce qu'on a eu finalement
20:18ces mêmes tendances ou pas ?
20:20C'est un marché qui reste résilient.
20:22Il a une légère reprise sur les prix,
20:25sur certaines belles pièces.
20:27Après, le marché médian,
20:29il y a eu une correction.
20:30Le dernier trimestre de hausse à Paris,
20:33c'était le troisième trimestre 2020.
20:34Depuis, ça s'est légèrement corrigé.
20:36Comme je rappelle souvent,
20:37corriger de 7-8% quand vous êtes monté
20:39de 50-100% sur 15 ans,
20:43ce n'est pas dramatique.
20:44Oui, bien sûr.
20:45Je rappelle, c'est des temps longs,
20:47l'immobilier.
20:47C'est des temps longs,
20:48ce qu'on oublie souvent.
20:50Maintenant, c'est nationalement,
20:52quand je regarde un petit peu,
20:53le marché effectivement a repris en 2025.
20:56Nous, on l'a vu sur nos chiffres
20:57qu'on les banqueurs,
20:57on fera une année à plus de 21%.
21:00Ah oui ?
21:01Cette année a quand même
21:02un côté assez paradoxal,
21:04c'est que ça a été énormément boosté
21:05par le premier trimestre.
21:07Le premier trimestre a été,
21:09versus le trimestre,
21:11le premier trimestre 2023,
21:13a été absolument incroyable
21:14en termes de reprise.
21:16Évidemment, il était 2023 assez bas
21:18en termes de volume.
21:20Mais c'est aussi,
21:21comme on le parlait tout à l'heure,
21:23pour reprendre sur...
21:25Avant la hausse des frais de notaire,
21:26il y a eu beaucoup d'actes
21:26qui ont été signés.
21:27C'est ça, ils ont accéléré en fait.
21:28Surtout sur des prix à 4 millions
21:30et des bananes quand même.
21:31Bien sûr.
21:311% ça fait un petit peu...
21:32Ça devient moins anecdotique.
21:34Non et après,
21:35la tendance se fait toujours
21:36sur des...
21:37Enfin, l'attractivité
21:38sur des choses assez exceptionnelles.
21:39quand vous cumulez l'adresse,
21:42l'extérieur,
21:43une rénovation,
21:44parce que maintenant,
21:44on a aussi des rénovations
21:45d'architectes.
21:46Donc, c'est des appartements
21:48qui sont signés
21:48par un architecte de renom.
21:49Tout ça fait que
21:50l'immobilier de luxe
21:51reste quand même
21:52une valeur sûre.
21:53Il y en aura de plus en plus
21:54quand on parle d'architectes
21:56qui signent des appartements.
21:57On a aujourd'hui
21:57un marché mondial,
21:58mais qui n'est pas encore développé
21:59vraiment en Europe.
22:01C'est les résidences brandées.
22:02Oui, c'est vrai.
22:03Résidences Armani,
22:04résidences...
22:05Comme à Dubaï.
22:06Vous avez à Dubaï,
22:08vous avez à Miami,
22:09vous avez un peu partout.
22:10Ça commence un tout petit peu.
22:13Moi, encore,
22:14pas pour l'instant
22:14vraiment en Europe,
22:15ça commence,
22:16mais c'est encore
22:17très marginal
22:19comme marché.
22:20Mais c'est l'avenir.
22:21Le segment du luxe,
22:23quand on parle du luxe,
22:24on parle du luxe à la française.
22:26Les grandes maisons de luxe,
22:27elles se sont d'abord
22:28sur leurs produits naturels,
22:30les vêtements.
22:31Elles sont allées
22:31sur la bijouterie,
22:32sur les parfums,
22:33sur la restauration,
22:34sur l'hôtellerie.
22:35Sur la pâtisserie,
22:37pour certaines.
22:39Glacier,
22:40même maintenant,
22:40l'été,
22:41on achète des glaces,
22:41je ne veux pas citer la marque.
22:43Mais c'est ça,
22:43c'est ça qui est dingue.
22:44L'étape suivante,
22:45c'est l'immobilier,
22:46mais bien sûr.
22:47L'étape suivante,
22:47c'est l'immobilier de luxe,
22:48avec la résidence brandée
22:49au nom de la grande marque.
22:51Ah, mais bien sûr.
22:51J'ai quand même une question,
22:52il ne nous reste que trois minutes,
22:53messieurs,
22:53j'ai quand même une question,
22:54on va essayer de se projeter.
22:56C'est-à-dire que je comprends bien
22:57qu'effectivement,
22:57cet immobilier de prestige,
22:58il n'est pas soumis
23:00aux mêmes règles
23:00que cet immobilier traditionnel
23:02qu'on achète
23:03quelque chose d'autre,
23:04en fait,
23:04finalement,
23:05que du mètre carré.
23:06C'est clairement autre chose.
23:07Mais le fait est,
23:08effectivement,
23:09que nos incertitudes,
23:11tout ce qu'on s'est dit
23:12en début d'émission,
23:13qu'elles soient
23:13politico-politiques en France,
23:16mais même à l'échelle internationale,
23:18encore une fois,
23:18je vous pose la question,
23:19est-ce que finalement,
23:20le sujet ne va pas plus
23:21se porter sur 2026 ?
23:23Est-ce qu'on ne va pas avoir,
23:25entre guillemets,
23:26finalement,
23:26un contre-coup
23:27sur notre immobilier
23:28de prestige à la française ?
23:29Est-ce qu'on ne peut pas
23:30s'attendre à ce que cette reprise
23:31qu'on a tous constatée
23:32patine un tout petit peu
23:33en 2026 ?
23:34Que peut-on attendre
23:35des volumes de vente
23:36et des prix ?
23:36Je vous demande de vous projeter,
23:37s'il vous plaît.
23:38Messieurs ?
23:39Sur le cycle immobilier,
23:40le cycle immobilier
23:41est un cycle de reprise du volume,
23:42clairement.
23:43Le cycle immobilier,
23:44je rappelle très souvent,
23:45comme on dit,
23:46c'est du temps long,
23:46l'immobilier,
23:47beaucoup de gens oublient
23:47que l'immobilier,
23:48c'est une alternance de cycles,
23:50favorable aux vendeurs
23:51puis favorable aux acquéreurs.
23:52Après,
23:52ils n'ont pas forcément
23:53la même durée.
23:54Donc sur un cycle immobilier,
23:55on voit bien
23:55qu'on est sur la reprise des volumes.
23:57La reprise des volumes
23:58fait perdre un petit peu
23:59de pouvoir d'achat
24:00et naturellement aux acquéreurs
24:01et entraîne une hausse
24:03des prix derrière consécutive.
24:05Le seul bémol
24:06et le seul warning,
24:07effectivement,
24:08c'est la situation
24:09fiscale,
24:11budgétaire française
24:11avec toutes ces inquiétudes.
24:14Qu'est-ce qui va arriver
24:15à la fin de l'année ?
24:16Est-ce qu'il y aura
24:17des impôts nouveaux ?
24:18Est-ce qu'il y aura
24:18des taxations nouvelles ?
24:20Tout ça reste
24:20une grande incertitude.
24:21Et ça peut,
24:21ça ne fera pas basculer
24:24le marché
24:24dans une autre dynamique,
24:25mais ça peut freiner
24:26cette croissance-là.
24:28Antoine,
24:29même perspective ?
24:30Même perspective.
24:30Après,
24:31je suis quand même
24:31assez positif pour 2026
24:33parce qu'il y a aussi
24:34deux types de clients.
24:34Il y a des clients
24:35qui effectivement se disent
24:36« moi,
24:36si je suis trop taxé,
24:37je m'en vais ».
24:38Et puis il y a des gens
24:38qui n'ont pas envie de partir
24:39et qui sont là
24:40et qui ont quand même
24:40envie d'investir
24:41et qui se disent
24:41« de toute façon,
24:42j'ai une pièce unique,
24:43elle va continuer à prendre
24:44de la valeur un peu
24:45comme un tableau ».
24:46Et donc c'est vrai
24:47que là,
24:47sur les perspectives
24:48qu'on a pour janvier-février,
24:49elles sont assez positives.
24:50Donc j'ai le bémol
24:52effectivement de savoir
24:53à quelle sauce
24:53on va être mangée,
24:54mais ça reste quand même positif.
24:56Donc vous ne voulez pas
24:56me dire que peut-être
24:57que moi,
24:57je vais pouvoir me lancer
24:58dans un achat
24:59d'immobilier de prestige
24:59grâce à une baisse de prix
25:01qu'on pourrait…
25:01Grâce à une augmentation
25:02de salaire ?
25:03Alors en fait,
25:05ça c'est très très très bien.
25:06Non, mais ça c'est parfait.
25:07Vous pouvez le redire, Laurent.
25:09C'est vérité.
25:11Augmentation de salaire
25:11et baisse de prix
25:12sur l'immobilier de luxe.
25:13Comme ça,
25:14vous allez me vendre
25:14des superbes besoins
25:15avec 3,40 mètres de hauteur
25:16sous plafond
25:17pour en mettre 4 comme moi.
25:18On a une demande,
25:20nous c'est minimum 3,60 mètres de hauteur
25:21sous plafond.
25:22Minimum 3,60 mètres,
25:23ben voilà,
25:23ça ne fait pas partie de ma famille,
25:24nous on est tout petit.
25:26Merci à tous les deux
25:27de nous avoir fait un peu rêver
25:28et prendre de la hauteur
25:29sur cet immobilier de prestige
25:31qui est passionnant
25:31parce que les impacts
25:32sont considérables
25:33et ça nous permet
25:34de parler de beaucoup d'éléments.
25:36On vous reviendrait sur le plateau
25:37parce que j'aimerais bien aussi
25:38qu'on essaye de parler spécifiquement
25:40de qui sont ces vendeurs,
25:42qui sont ces acheteurs
25:42parce que ça, ça m'intéresse
25:43encore plus spécifiquement.
25:44Merci à tous les deux.
25:45Laurent Demeure,
25:46président de Colwell Banker,
25:47Europa Realty.
25:49Merci Marie,
25:50bonne journée à toi.
25:51Et Antoine Blandin,
25:52expert en immobilier
25:53de luxe chez Varennes.
25:53Merci à tous les deux.
25:55Je vous dis à demain
25:55pour les experts de l'Immo
25:56mais d'ici là,
25:57vous le savez,
25:58c'est une journée très spéciale
25:59pour BFM Business.
26:01C'est l'heure des BFM Awards
26:02ce soir,
26:02la 21ème édition
26:04à partir de 18h30
26:05pour le BIFOR
26:06et à partir de 20h
26:07pour la cérémonie
26:08animée comme tous les ans
26:09par Laure Closier
26:10à suivre évidemment
26:11sur BFM Business.
26:12Moi, d'ici là,
26:13je vous dis à demain
26:14pour les experts de l'Immo.
26:17Les experts de l'Immo
26:18sur BFM Business.
Écris le tout premier commentaire