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Tout savoir sur les grandes tendances du marché de l'immobilier avec les meilleurs experts et notre journaliste maison, Marie Coeurderoy, et vous !

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00:00BFM Business présente les experts de l'IMO, Marie Coeur d'Aurora.
00:07Et il est midi sur BFM Business, l'heure des experts de l'IMO, mais avant cela, un rappel des principes au titre de l'actualité.
00:13C'est le jour J pour le projet de loi de finances de la Sécurité Sociale, le texte sera mis au vote tout à l'heure à l'Assemblée Nationale.
00:19Et ça devrait se jouer à quelques voix près, alors qu'Olivier Fort pour le Parti Socialiste appelle à voter pour,
00:25et qu'Edouard Philippe pour Horizon, lui, prône l'abstention. Le vote des écologistes pourrait être décisif.
00:31Le texte intègre notamment la suspension de la réforme des retraites ou encore la hausse de la CSG sur le capital.
00:36Il prévoit au final un déficit de la Sécurité Sociale de 19,6 milliards d'euros en 2026, soit 2 milliards de plus que prévu.
00:44Le vote sera évidemment à suivre en direct sur BFM Business en fin de journée.
00:48L'actualité des entreprises et l'optimisme des compagnies aériennes mondiales.
00:51IATA, l'association internationale du secteur, annonce que les bénéfices cumulés des compagnies vont flirter cette année avec les 40 milliards de dollars,
01:0039 milliards et demi précisément, contre 36 milliards prévus l'été dernier.
01:05Et puis l'autre information des dernières heures concerne l'automobile et Ford qui choisit le Made in France.
01:11Le constructeur américain s'associe à Renault pour développer deux voitures électriques de sa marque dans le nord de la France.
01:17Allez, c'est l'heure des experts de Limon.
01:21BFM Business présente les experts de Limon, Marie-Cœur de Roua.
01:28Et les experts de Limon, c'est tous les jours sur BFM Business à l'heure de votre déjeuner et une demi-heure pour parler de notre immobilier, de nos logements.
01:35Et comme tous les jours, ça démarre par cette séquence.
01:38Amis professionnels de ce secteur de l'immobilier, le pro de Limon, un témoignage terrain de vos métiers, de vos fabrications.
01:45En l'occurrence, aujourd'hui, on va parler bois, retour aux sources, construction bois.
01:51C'est écolo, ça raccourcit les délais de chantier et c'est subventionné grâce au Préatozéro.
01:55On verra ça dans quelques instants.
01:57Ensuite, retour en plateau pour le débat du jour.
02:00Et aujourd'hui, quelle fierté les patrons des deux plus grands réseaux d'agences immobilières de France sont à mes côtés.
02:05On va commencer à débriefer cette année 2025 qui s'achève sur une reprise quand même de l'immobilier existant et essayer de voir quelle perspective nous réserve 2026.
02:15Mais avant cela, vous l'avez compris, c'est donc l'heure du pro de Limon.
02:19Les experts de Limon, le pro de Limon.
02:23Et on est en ligne avec Antoine Vandrome, directeur régionale Eau de France d'Exahome.
02:27Bonjour Antoine.
02:29Bonjour Marie, bonjour à tous.
02:31J'espère que vous allez bien.
02:31Mais ça va plutôt bien, malgré la grippe ambiante, pour tout vous dire, vu que vous me posez la question et que ça fait du bien qu'on se pose les questions comme ça.
02:39Antoine, ce n'était pas du tout pour parler de mon état grippal, que nous étions ensemble, mais bien pour parler de la construction bois, de la maison en bois.
02:47C'est votre dada.
02:49Oui, c'est un moment très important pour nous chez Exahome parce qu'on a démarré le chantier de notre première maison à Ossaturebois, 100% Exahome, à Montignan-Gohel.
02:58Ça, on est dans le Pas-de-Calais et la maison, en fait, elle est littéralement sortie de terre en une journée, trois heures pour faire l'élévation des murs et puis quelques heures de plus pour installer la charpente complète.
03:10C'est une maison qui est très écologique, une maison qui a une performance thermique extraordinaire et puis une maison qui est accessible parce que, comme vous aimez la transparence, Marie,
03:19on a signé un contrat de construction de 197 000 euros qui inclut pas mal de prestations, un peu haut de gamme, pour 110 mètres carrés.
03:26Donc, c'est une maison qui est accessible par notre clientèle de primo-accession et c'est de celle-là que je voudrais vous parler aussi un petit peu.
03:33Justement, allez, mais vous faites ça à Paris par hasard ? Non, je dis ça comme ça, c'est le problème, c'est le terrain, c'est ça ?
03:39Oui, on fait ça en Ile-de-France, bien sûr.
03:40Non, non, Paris, là.
03:41Allez me trouver un terrain à Paris.
03:43C'est mon nouveau challenge.
03:45Bon, d'ici là, quand même, effectivement, vous le disiez, vous vous adressez à cette primo-accession parce qu'effectivement, vous avez des exemples.
03:52Là, en l'occurrence, votre première maison, c'est un jeune couple.
03:55Oui, c'est un jeune couple locataire à Lille.
03:57On est vraiment dans la génération Z, un jeune couple avec une famille en devenir.
04:01Et cette génération Z, c'est la nouvelle clientèle qu'on voit venir, qu'on voit poindre dans nos points de vente Maison France Confort.
04:09Cette génération Z, elle a deux impératifs.
04:12D'abord, avoir à limiter son impact sur l'environnement dans son projet d'habitat.
04:16Et puis après, elle est jeune, la génération Z.
04:18Elle est née entre 95 et 2000, donc elle a un budget un peu limité.
04:22Et nos maisons à eussature bois, elles cochent les deux cases.
04:26D'abord, celle de l'écologie, parce que, évidemment, le bois, on est sur des matériaux renouvelables.
04:32Avec une construction propre, une méthode de chantier qui limite la pollution dans le sol.
04:39On a une performance thermique qui est incroyable.
04:41On est sur une étiquette DPE AA.
04:43Ça n'existe pas, vous mentez Antoine.
04:45AA, ça n'existe pas.
04:47Ça existe, j'ai la preuve.
04:49Ici, c'est l'étude thermique.
04:53Attendez, je vous interromps Antoine, je vous interromps parce que j'ai mon réalisateur qui est formidable,
04:56qui s'appelle Alban et qui est partie prenant de cette émission et qui m'interpelle souvent dans l'oreillette.
05:00Et qui me dit, mais ça bouge le bois.
05:02C'est vrai qu'il y a beaucoup de défiance encore sur le bois.
05:06Non, il n'y a pas de défiance sur le bois.
05:09On est sur un matériau déjà qui est durable.
05:13On est sur une construction hors site avec une qualité de fabrication millimétrique.
05:18En fait, les murs sont assemblés en usine.
05:21Ils sont assemblés, les murs sont construits en usine.
05:24L'isolant est assemblé en usine.
05:26Les menuiseries sont fabriquées et assemblées en usine.
05:28Et ensuite, on le livre sur le chantier où ils sont accrochés solidement.
05:30C'est du Lego, c'est du Lego.
05:32C'est du Lego, Antoine, c'est ça ?
05:34Ce n'est pas vraiment du Lego parce que l'image du Lego, elle est mauvaise.
05:37Oh, moi je la donne tout le temps l'image du Lego.
05:39Vous n'êtes pas sympa.
05:39Non, mais vraiment, on s'est accrochés solidement dans une dalle en béton et ensuite…
05:47Donc, ça ne bouge pas, il n'y a pas de risque d'incendie plus qu'ailleurs.
05:52Il faut qu'on casse quelques idées reçues quand même.
05:56Dans les murs pare-feu qu'autorisent les pompiers, il y a souvent du bois.
06:00Non, non, il n'y a aucun risque d'incendie.
06:02Le bois est même…
06:03Bon, on ne va pas rentrer dans le détail de l'incendie,
06:05mais le bois est même quelque chose qui se dégrade très lentement, très très lentement.
06:10Il n'y a pas de victime d'incendie dans des maisons en bois.
06:13Et surtout…
06:14Et juste sur le budget, parce qu'il ne nous reste que 10 secondes vraiment, Antoine,
06:17sur le budget, vous vous calculez l'économie réalisée avec le gain de temps et de loyer,
06:22du coup, pas dépensé en devenant propriétaire.
06:23On a gagné 4 à 5 mois de chantier, ça veut dire 4 à 5 mois de loyer,
06:274 à 5 mois de frais intercalaires.
06:29Nos clients, là, à Montignan-Guel, ils ont fait 6 à 8 000 euros d'économie.
06:32Ils ont pu se payer une chambre en plus par rapport à une construction traditionnelle
06:36avec une mensualité qui est totalement maîtrisée.
06:39On est sur un produit extraordinaire.
06:42Pour nous, c'est une très belle alternative.
06:44On est déjà sur les paliers 2028 de l'ARE 2020
06:47et c'est une très belle alternative à nos constructions traditionnelles habituelles.
06:51Merci Antoine.
06:51On voit les briques derrière vous.
06:53On a parlé du bois, reste plus que la paille.
06:55On aura fait les trois petits cochons.
06:56Merci Antoine Vendrome, directeur régional eau de France d'Exahome.
06:59Merci pour ces témoignages terrain que vous nous apportez, cette envie de construire bien
07:03et de rendre la maison accessible à tous.
07:06Si comme Antoine, vous avez un témoignage terrain de votre métier à nous apporter,
07:10à l'antenne de BFM Business, ça tombe bien.
07:11On a une adresse mail, lesexpertsdelimo.
07:13Arrobas bfmbusiness.fr.
07:15Allez, c'est l'heure du débat.
07:18Les experts de l'IMO, le débat.
07:22Et je le disais en préambule, quelle fierté d'avoir les patrons
07:24des deux plus grands réseaux d'agences immobilières de France.
07:26En l'occurrence, Charles Marinakis, le président de Ceinturie 21
07:29et Guillaume Martineau, le président d'Orpi à mes côtés.
07:31Bonjour, messieurs.
07:32Bonjour, Marie.
07:33Bonjour, Marie.
07:34Bon, ça ne vous aura pas échappé.
07:36Quoi qu'en dise, le temps quasi estival, nous sommes en décembre
07:39et donc arrive, bon an, mal an, la fin de cette année 2025.
07:43Année qui marquera peut-être, sans doute même,
07:45celle de la reprise dans notre immobilier existant, messieurs.
07:49Oui, peut-être, non ?
07:50C'est fait déjà, ça, non ?
07:52C'est fait, Charles ?
07:52Oui, le 9 décembre, c'est fait.
07:54J'en crois les notaires, ils annoncent 921 000 transactions
07:59sur les 12 derniers mois glissants, plus 11% par rapport à l'année dernière.
08:03Ce n'est pas que l'année soit finie, mais pas loin quand même.
08:05Donc, je pense que ça restera une bonne année.
08:08On annonce un atterrissage 945 000, 950 000 ventes,
08:11ça me paraît très, très optimiste.
08:12Je n'avais pas parié là-dessus.
08:14Non, parce que moi, j'ai quand même un petit ralentissement léger.
08:18C'est la fin d'année, quand même.
08:20C'est-à-dire que, comme Charles, c'est une bonne année.
08:23Nous, on est à plus 13,8, mais on a senti octobre-novembre...
08:27Vous n'êtes pas le seul à me dire ça.
08:28Un fléchissement, mais je crois que Charles, lui, on n'en a pas la semaine dernière,
08:31avait peut-être pas le même sentiment, mais jusqu'en septembre, ça marche très bien.
08:36Et je pense que l'instabilité gouvernementale, politique, on le paye sur l'automne.
08:41En tout cas, nous, chez Orpi, on a eu ce sentiment d'un léger ralentissement octobre-novembre,
08:46mais ça reste tout de même une bonne année par rapport à ce qu'on a vécu les dernières.
08:49Là, on serait sûr, plus haut depuis 2017, quelque chose comme ça ?
08:522017, oui.
08:53C'est quand même vachement bien, pardon, messieurs.
08:55Mais c'est vrai que parfois, j'ai l'impression qu'on est là en train de dire
08:58« Ouais, elle est là, la reprise, elle est fragile. »
09:00Non, mais je pense qu'on est tellement...
09:04On ne sait plus ce qui va se passer.
09:07En fait, on n'arrive presque plus à se réjouir.
09:08Donc, on se réjouit quand même, on cache notre joie,
09:10mais quand même, franchement, on fait une belle année.
09:13Donc, c'est bien, mais on est déjà, effectivement, en train de penser à 2026
09:17et à se dire « Qu'est-ce qui va se passer ? »
09:18Et là, l'incertitude est telle, sur le plan fiscal et budgétaire,
09:22qu'on ne sait pas.
09:23Mais au 9 décembre, effectivement, c'est une bonne année.
09:27Et il y a quand même un vrai sujet de cette reprise de 2025,
09:30c'est le retour des primo-accédants, quand même.
09:33On a eu la baisse des taux.
09:34Bon, là, ils se sont stabilisés bon an, mal an.
09:38C'est quand même ça, c'est le moteur de vos marchés respectifs, non ?
09:42Pas que, pas que.
09:43Moi, je crois que c'est...
09:45Là, vous venez de le dire, le marché a retrouvé un équilibre
09:47qu'on ne lui connaissait plus depuis presque trois ans maintenant.
09:50C'est-à-dire des taux qui sont acceptables autour de 3%
09:53et des prix qui ont quand même beaucoup baissé,
09:55même s'ils commencent à remonter très légèrement.
09:58Mais ça reste quand même très léger.
10:00Voilà, donc cette situation d'équilibre.
10:02Moi, Marie m'avait souvent entendu dire sur ce plateau
10:04que ce marché avait une faculté incroyable à s'autoréguler.
10:07Et il vient d'en faire encore la démonstration implacable.
10:10Entre juin 2022 et décembre 2025, il s'est autorégulé.
10:16Non, non, les primo-accédants, ils sont contributeurs.
10:19Je crois ici aussi contributeurs grâce aux prêts à taux zéro.
10:21Il ne faut pas se voler la face.
10:23Il y a quand même bien accompagné les primo-accédants.
10:26Mais pas que.
10:26Je crois que c'est l'ensemble du marché qui a retrouvé
10:28une espèce d'équilibre.
10:30Encore une fois, comme on ne l'avait pas vu depuis bien longtemps,
10:32parce qu'on est sorti dans des périodes très atypiques.
10:34Bien sûr, 2020, le Covid, 2021, une excroissance au niveau des ventes
10:38un peu aussi atypique qu'on ne retrouvera plus,
10:401,2 million de cent mille de ventes.
10:41C'est peut-être pas plus mal d'ailleurs, parce que vu ce que ça a amené les prix...
10:44Oui, mais on n'aurait pas pensé l'année dernière, d'ailleurs,
10:46c'était le patron de ce loger qui avait fait des prévisions optimistes
10:49et j'étais, moi, circonspect, forcé de reconnaître qu'il avait raison.
10:52C'était, il faut le lire quand on se trompe,
10:56on a plus de ventes qu'on aurait pensé en avoir l'année dernière.
10:59Et même pas, puisque 2024, on n'était pas dans cette dynamique.
11:02Non, du tout.
11:02Donc là, on a retrouvé, il n'y a pas que les prix moins excédents,
11:05on a retrouvé plus d'offres.
11:06Moi, ce qui m'a frappé, c'est à partir de septembre,
11:08il y a eu une légère envolée des prix,
11:10parce que les gens ont une amnésie, non pas passagère.
11:14Vraiment, Guillaume, je voulais vous en parler,
11:15parce que vous dites, voilà, les prix repartent un tout petit peu à la hausse.
11:18Mais enfin, quand même, il y a des villes, là,
11:20je regardais les chiffres des notaires.
11:21Dijon, plus 3%, Marseille, plus 2,5%, Toulon, plus 2,5%,
11:25Reims, même chose.
11:27Paris, on reprend, bon an, mal an, elle est à peu près 1%.
11:30On est quand même sur des prix qui, de base, sont quand même pas neutres.
11:34Est-ce qu'il n'y a pas un risque de réemballement au niveau des prix ?
11:37Oui, mais justement, on l'a vécu en septembre.
11:39C'est-à-dire que fin septembre, on a constaté que les vendeurs
11:42avaient tendance à vouloir réaugmenter.
11:44Et là, nos conseillers, mais je pense que c'est pareil partout dans tous les réseaux,
11:47ont tiré la sonnette en disant, attention, on est loin d'être sortis de la crise.
11:51Et cette instabilité politique et géopolitique
11:54doit nous conduire à la plus grande prudence.
11:56Donc, en fait, je pense que c'est un marché
11:58que les gens veulent toujours plus quand ils vendent,
12:02toujours moins quand ils achètent.
12:03Et nous, on est là pour réguler.
12:04Et là, on l'a fait entre octobre-novembre,
12:07parce qu'on a réussi à redresser,
12:08parce qu'on était passé, on n'était plus que nous,
12:10enfin, chez nous, chez Orpi, il y a plus de 3% d'augmentation des prix,
12:13alors que c'était un petit peu plus à fin septembre.
12:16Donc, il n'y a rien de gagné.
12:18On a toujours les difficultés sur le logement qui existe,
12:23une accumulation de choses qui bougent sans arrêt.
12:25En fait, en vous entendant, je m'entends pas être joyeux,
12:29et ce qui n'est pas bien, parce que je devrais être beaucoup plus joyeux.
12:31Mais oui, Guillaume, soyez plus joyeux.
12:33Oui, mais en fait, avec les années, on apprend à être circonspect.
12:36Et on se réjouit quand ça va,
12:38mais on sait aussi que la vérité d'hier, ça ne sera pas celle de demain.
12:41Et tout reste toujours fragile.
12:44Donc, tant mieux si on arrive à loger mieux nos compatriotes,
12:48mais il ne faut pas laisser s'emballer tout ça.
12:50Donc, on a un métier en 2026,
12:52il faudrait être aussi exigeant avec nous-mêmes et avec nos clients
12:54pour leur faire comprendre qu'on ne peut pas faire n'importe quoi.
12:56Parce que Charles, c'est vrai que vous avez,
12:57enfin, on les voit les vendeurs,
12:58je ne pense pas que vous alliez contredire Guillaume,
13:00mais c'est qu'ils sont toujours plus rapides à réaugmenter leurs tarifs
13:03à partir du moment où ils constatent que les taux rebassent un tout petit peu
13:05ou se stabilisent.
13:07Par contre, les baissés, quand on voit que les taux augmentent,
13:08ils ont mis du temps à comprendre.
13:10C'est humain.
13:11C'est tout le principe de l'autorégulation.
13:14Moi, je partage le traumatisme.
13:16D'abord, vous savez, le marché, il a perdu 32% en deux ans sur la volumétrie.
13:20Donc là, aujourd'hui, on retrouve 11%,
13:22mais on avait perdu 32%.
13:24Et c'est vrai que ce n'est pas tellement le fait qu'on ait traversé des crises.
13:27Je vais dire, malheureusement,
13:29moi, mes cheveux blancs prouvent que j'ai traversé quelques...
13:31C'est très sympa, les cheveux blancs.
13:32On aime ça, les cheveux blancs.
13:33Mais du coup, c'est la brutalité.
13:35On ne s'en souvient pas,
13:35mais c'est la brutalité avec laquelle ça s'est produit.
13:37La rapidité de la hausse du temps.
13:39La rapidité en juin 2022.
13:40Les taux ont augmenté d'un coup.
13:42L'inflation s'est emballée.
13:44Ça nous a échappé.
13:45Le truc est parti.
13:47Et en 6, 8 mois, 12 mois,
13:48le marché qui était extrêmement dynamique...
13:50Il est sclérosé complètement.
13:51Il est sclérosé comme si on avait appuyé à fond sur la pédale du frein.
13:54Donc on est un peu sur...
13:56Non pas qu'on ne soit pas heureux de cette situation, loin de là,
13:59mais on se dit,
14:00il ne faudrait pas qu'il y en ait un qui appuie sur la pédale de frein de nouveau.
14:02Et surtout que là, on voulait célébrer quand même,
14:05démarrer cette émission en célébrant le retour des primo-accédants,
14:08les volumes de transactions qui repartent.
14:10C'est quand même une bonne nouvelle.
14:11Des prix qui réaugmentent un peu,
14:13mais qui restent quand même sur quelque chose de mesuré.
14:15Enfin, le point noir,
14:16c'est quand même l'absence des investisseurs.
14:18Parce que là, on peut célébrer ce qu'on veut.
14:21Et c'est là où je vais rejoindre l'inquiétude que je sens poindre chez Guillaume.
14:25C'est quand même le sujet.
14:26C'est où sont ceux qui achètent pour mettre des biens à l'allocation ?
14:29Je vais vous donner un exemple.
14:31Vraiment, ce matin, dans notre agence,
14:33on a organisé des rendez-vous avec les investisseurs
14:36pour les accompagner, les aider.
14:38On a fait cette réunion il y a trois semaines.
14:39On avait pris rendez-vous aujourd'hui même,
14:41en leur disant rendez-vous à l'agence
14:42pour mettre en place tout ce qu'on doit faire.
14:45Les rendez-vous sont annulés
14:46parce que les investisseurs et ceux qui nous accompagnent
14:49et nous-mêmes, on est incapables de leur faire prendre une décision.
14:52Donc, on a préféré reporter cette réunion à la semaine prochaine
14:55puisqu'on attend le 15, que le 15 soit passé.
14:58Donc, ça fait des années qu'on se dit qu'il n'y a pas de cap,
15:00c'est une incertitude.
15:01Mais là, on commence à tutoyer les sommets.
15:04C'est-à-dire que là, en matière d'incertitude,
15:06on ne sait pas.
15:08Enfin, moi, je suis obligé de prendre des notes.
15:10Je n'arrive plus à suivre.
15:12On donne d'une main, on reprend de l'autre.
15:13Le lundi, je te donne ça.
15:14Mais mercredi, attention,
15:16donc c'est franchement, pour nos investisseurs,
15:19c'est catastrophique et pour nos locataires.
15:20parce que derrière des investisseurs,
15:22il y a des gens qui vont bénéficier de l'investissement.
15:24Vous prêchez une convaincue, Guillaume ?
15:27Non, non, mais ce qui est drôle,
15:29c'est qu'effectivement, on est obligé de suivre l'actualité
15:31quasiment au jour le jour.
15:33Bienvenue dans mon monde !
15:34Voilà, en fait, si vous voulez,
15:38le dispositif tel qu'il est latent aujourd'hui...
15:39On parle évidemment du statut du bailleur privé.
15:41Oui, on parle du statut du bailleur privé,
15:43mais bon, vous voyez bien le dispositif tel qu'il a été amendé par le Sénat.
15:48En fait, déjà, il faut avoir fait Polytechnique
15:50pour comprendre le mécanisme.
15:52Il y a 10 jours, on nous dit, on va aider l'ancien,
15:54enfin, on dit qu'un jour, on va aider l'ancien et le neuf,
15:56et puis là, maintenant, il n'y a plus que le neuf.
15:58Il n'y a plus que le neuf.
15:58Et un coup, c'est...
15:59L'ancien a disparu.
16:00Voilà, ça a disparu, on ne sait pas comment.
16:01C'est conditionné au loyer, enfin bon, voilà, tout ça.
16:03Et en fait, à la finale, à la finale,
16:05c'est 8 000 euros d'économie sur les revenus fonciers
16:07pour un bien, voilà.
16:09Chose que vous pouvez d'ores et déjà, je crois,
16:11obtenir quand vous déduisez vos intérêts d'emprunt,
16:13quand vous faites un investissement locatif.
16:15Oui, d'accord, mais le CELI était plafonné à 300 000 euros
16:19et permettait de déduire 8 333 euros par an plafonné sur 300 000 euros.
16:23Oui, mais sur l'intégralité des revenus,
16:25puisque là, on parle uniquement des revenus fonciers,
16:27et c'est bien l'un des principaux reproches
16:28qui est fait à ce statut du bailleur privé,
16:30c'est que visiblement, il n'aurait que très peu d'incidence,
16:33voire pas du tout.
16:35Mais l'investisseur privé, lui,
16:36qui n'a pas fait forcément des études très techniques,
16:39surtout, mettez-vous à la place de ces gens-là.
16:42C'est impossible à suivre.
16:43Sur le meublé, on vous donne des avantages qu'on vous retire,
16:45on repousse le nu, mais finalement, on reprend.
16:47On parle de nouveau d'encadrer les loyers.
16:50Et ça, alors, moi, je pense que ce n'est pas une bonne idée,
16:52parce que tout ce qui va aller dans le sens de la contrainte
16:54va faire que les gens vont se détacher encore un peu plus
16:57de la mise en location.
16:58Eh bien, dis donc, Guillaume, vous me cherchez,
17:00vous allez me trouver, parce qu'aujourd'hui,
17:01je sortais justement des chiffres
17:03d'un spécialiste de la data immobilière
17:05que vous devez connaître, qui s'appelle Priceable,
17:07parce qu'il y a une, effectivement, proposition de loi socialiste
17:10qui va être débattue ce jeudi à l'Assemblée nationale
17:12sur la pérennisation de l'encadrement des loyers.
17:15Et qu'est-ce qui montre ces chiffres ?
17:16Qu'en réalité, il n'y a pas une baisse d'offres de logements
17:20alloués plus fortes dans les villes avec encadrement
17:23par rapport aux villes sans encadrement.
17:25Je donne juste un exemple.
17:26Nice, depuis 2021, vous avez 55% d'annonces en moins
17:30à la location versus 52% en moins à Paris.
17:33En revanche, on voit un effet.
17:35Donc, c'est une baisse similaire,
17:36alors que Nice n'a pas d'encadrement des loyers,
17:38et Paris, oui. En revanche, vous voyez qu'effectivement,
17:40au niveau des loyers, vous avez une limitation de la hausse.
17:43On est sur une hausse moyenne des loyers à Paris
17:45qui est d'environ 10%, quasiment 20% à Nice
17:48sur les quatre dernières années.
17:49Ce que je veux dire, c'est que, techniquement,
17:51les chiffres qu'on a aujourd'hui ne prouvent pas
17:54que c'est l'encadrement des loyers
17:56qui soit à ce stade responsable
17:58de l'effondrement général des offres de biens alloués.
18:00En revanche, ça limite un peu la hausse des loyers.
18:02Est-ce que ce n'est pas finalement positif, cet encadrement ?
18:04Je ne sais pas, mais c'est un peu comme la météo
18:06avec le ressenti quand il y a des températures.
18:08Oui, mais la réalité, c'est que nos clients,
18:10quand on parle d'encadrement, pour certains,
18:13parce que là, c'est une démonstration brillante
18:14et très technique.
18:15C'est moi, c'est brillante et très technique.
18:16Et puis, priceable, rien à dire,
18:18on utilise les services de priceable.
18:20Mais cependant, je pense que dans l'esprit des gens,
18:23des classes moyennes, du français,
18:27je n'aime pas dire moyen, mais en tout cas,
18:28des gens qui n'ont pas une grande expertise,
18:30quand ils en parlent, contraintes, risques, encadrement,
18:34ça freine.
18:34La peur de l'impayé, etc.
18:35Ceux qui vont réfléchir vont dire,
18:36bon, je vais aller faire ça, mais...
18:37Si vous voulez, le plafonnement du loyer,
18:39c'est un des paramètres,
18:40ce n'est pas le seul paramètre.
18:42En réalité, la situation où la disparition des investisseurs,
18:44c'est l'agrégat de plusieurs facteurs,
18:46mais qui sont tous convergents en défaveur du propriétaire bailleur.
18:49C'est ça la difficulté, vous venez de le dire,
18:51il y a la situation des impayés,
18:53il y a le plafonnement du loyer,
18:53ça veut dire que votre espérance d'arriver à améliorer
18:56le revenu locatif est nul ou quasi nul.
18:58Pendant ce temps-là, si vous habitez à Paris,
19:00on a augmenté votre taxe foncière de 53%.
19:02Donc vous voyez, à un moment donné,
19:04c'est l'agrégat d'un contexte général
19:06qui fait que, eh bien,
19:09aujourd'hui, c'est vrai que l'investisseur,
19:12en tant que tel,
19:13il se gratte la tête à plusieurs fois.
19:15Avant, l'investissement immobilier,
19:16c'était presque un choix naturel.
19:18Les gens, ils venaient investir dans l'immobilier
19:20parce qu'ils savaient que globalement,
19:22et c'est la vérité, vous parliez de Marseille,
19:24sur les dix dernières années,
19:25le prix a pris 40% quand même.
19:27C'est ça, la réalité.
19:28Donc ce que n'incluent pas les investisseurs,
19:30moi, ce que je leur dis,
19:31vous devez, même si ce n'est pas ma philosophie
19:33de l'immobilier,
19:35mais on doit aussi inclure la plus-value
19:37à moyen ou long terme.
19:38C'est-à-dire, en fait,
19:38quand vous avez gagné 40 ou 50% du prix,
19:41même si vous n'avez fait que 2% pendant 10 ans ou 15 ans,
19:44il faut ajouter les 50 ou 60% de plus-value
19:46dans le rendement.
19:47Et donc le rendement, il n'est plus de 2,
19:48il est de 5.
19:49C'est ça, le vrai rendement.
19:50Mais vous avez tout à fait raison.
19:51C'est comme ça qu'il faut le calculer.
19:52Alors personne ne le calcule comme ça.
19:54Mais parce qu'au quotidien, dans la vraie vie,
19:57et c'est là où le législateur,
20:00d'abord le législateur, il se trompe,
20:02et Guillaume a bien fait de le rappeler,
20:04sur le profil moyen de l'investisseur.
20:06Ce n'est pas du tout l'investisseur capitalistique,
20:10un patrimoine immobilier.
20:11Il y en a, mais ce n'est pas la majorité.
20:12Il y en a, mais c'est à la marge.
20:13Il a raison de le rappeler, c'est à la marge.
20:15C'est à la marge.
20:16Nous, on croise beaucoup plus d'investisseurs,
20:19de cadres, moyens, d'ouvriers, d'employés, etc.,
20:21ou un investissement complémentaire,
20:23soit pour leurs enfants, soit pour leur retraite,
20:26soit pour les deux d'ailleurs,
20:27soit pour compléter leur revenu,
20:28peu importe la motivation, etc.
20:30Et donc, ça devient compliqué ce calcul-là.
20:33C'est-à-dire ce côté un peu spontané,
20:35où on se tournait vers l'immobilier,
20:37cette spontanéité, aujourd'hui, on se gratte la tête,
20:39on se dit, si je vis dans du livret A,
20:41finalement, ce n'est pas plus mal.
20:43On va le dire de manière très triviale,
20:45est-ce que ce n'est pas moins d'emmerde
20:46de mettre son argent sur des livrets d'épargne,
20:48plutôt que d'aller faire de l'investissement locatif ?
20:50– Il y a tellement d'agrégats, de contraintes,
20:54et en écoutant Charles, je me dis,
20:55mais alors ceux qui achètent des voitures,
20:56on leur dit, t'achètes de l'électrique,
20:58après on va te fiscaliser au kilomètre.
21:01En fait, c'est l'accumulation
21:02qui fait que les gens sont perdus.
21:05Donc, comme le dit Charles,
21:05ils vont aller se mettre ça sur un plan d'épargne.
21:09On a des volumes d'épargne qui sont monstrueux en France,
21:11donc ça ne circule pas,
21:12ça ne profite pas aux entreprises,
21:14enfin, ça profite indirectement,
21:15mais en tout cas, ce n'est pas de l'argent
21:16qui circule au jour le jour.
21:18Les gens ont tellement peur de l'avenir,
21:19donc nous, ce qu'on essaye modestement dans nos réseaux,
21:23c'est de dire au pouvoir public,
21:25sortez un peu, arrêtez de...
21:27Mais à force de le dire, j'y crois même plus.
21:28– Mais oui, mais c'est pour ça,
21:29je sens bien, Guillaume, que ça ne va pas.
21:31– Oui, c'est presque un...
21:33On va s'allonger, c'est presque un cabinet de psychiatre,
21:35mais on est plutôt d'une nature optimiste.
21:37Pour être patron de réseau,
21:38on sait, Charles comme moi,
21:39qu'il faut entraîner, bouger.
21:42Mais là, on rencontre des interlocuteurs,
21:44on leur dit la même chose,
21:44ils nous disent oui, oui, oui,
21:45et ils font oui comme ça.
21:47– Mais ça tombe bien, vous m'amenez,
21:49parce que comme il ne nous reste que 4 minutes
21:50et que le temps passe trop vite...
21:51– Vous ne voudrez pas démoraliser vos auditeurs ?
21:53– Mais justement, et moi, ma question,
21:54ça va être de trouver des solutions.
21:56On a compris que les pouvoirs publics,
21:57depuis quelques années quand même,
21:58déjà, avaient lâchement abandonné,
22:00je le dis très clairement,
22:01ce secteur de l'immobilier,
22:02du logement au sens large.
22:04Maintenant, comment vous,
22:05professionnels de ce secteur,
22:06qui avez les mains dans le cambouis tous les jours,
22:08comment vous arrivez à donner encore envie
22:10aux gens de vendre, d'acheter,
22:12de mettre à la location des biens immobiliers,
22:14et comment vous arrivez à faire fonctionner
22:16ce marché, en dépit de ceux qui nous gouvernent,
22:20j'ai envie de dire.
22:21– Bon, il y a trois réponses à ça.
22:22D'abord, moi, je suis stupéfait de voir,
22:25je vais juste faire une petite parenthèse politique,
22:27parce que je suis un peu comme Guillaume,
22:29je suis un peu à saturation,
22:31mais moi, je suis effaré de voir
22:33que les gouvernements successifs,
22:34parce qu'on parle de celui-là,
22:35mais les prédécesseurs n'ont pas fait mieux,
22:38comment on ne se pense pas davantage sur le logement
22:40qui représente 30 à 35 % des dépenses des Français.
22:42C'est-à-dire, on se préoccupe du prix de la baguette
22:44et du prix de la boîte de conserve en supermarché,
22:47mais personne ne se préoccupe de la dépense
22:49la plus importante des Français.
22:51Moi, je trouve ça, même stratégiquement
22:52et politiquement, stupéfait.
22:53Une fois que j'ai dit ça,
22:54il y a plusieurs choses.
22:55D'abord, un, il faut se rappeler,
22:58tous les sondages,
22:58et il y a un dernier sondage qui vient de sortir,
23:00le rappel,
23:01les Français ont une appétence certaine
23:03pour l'immobilier
23:03et l'accession à la résidence principale.
23:05Point.
23:05C'est plus de 85 %,
23:07entre 85 et 90 %
23:09en fonction des sondages.
23:10C'est régulier, Guillaume,
23:11des Français qui disent
23:12on veut être propriétaires
23:14de notre résidence principale.
23:15Donc, le job du gouvernement,
23:16c'est de servir les Français,
23:18voilà, ce qu'ils ne font pas,
23:19et de permettre aux gens
23:20d'accéder à la propriété.
23:22Nous, comment on fait ?
23:23Malheureusement, il y a des marchés contraints.
23:24Il y a des gens,
23:25ils viennent chez nous
23:26parce qu'il faut qu'ils déménagent,
23:27il faut qu'ils achètent,
23:28il faut qu'ils vendent.
23:29Et puis, il y a ceux
23:30qui ont fait un choix de vie
23:31d'investir malgré tout,
23:32non obstant le contexte politique
23:34parce que finalement,
23:35on vient de se le dire,
23:35l'année n'est pas mauvaise,
23:36c'était plutôt pas mauvais
23:37d'acheter en ce moment.
23:38Donc, on arrive encore à faire ça.
23:39On a plus de mal, c'est vrai,
23:40avec les investisseurs
23:41parce qu'on manque un peu d'arguments,
23:43même si on sait que nous,
23:44globalement,
23:45personne n'a jamais été déçu
23:46d'un investissement immobilier
23:47sur les 25-30 dernières années.
23:49C'est quand même plus dur
23:49de les pousser à investir aujourd'hui
23:50parce qu'on n'est pas sûr
23:51de garantir ce qu'un terme.
23:52Et on ne sait pas trop l'expliquer.
23:54On ne sait pas dire,
23:54écoutez, vous verrez,
23:56à la fin, ça sera bien.
23:57Et à la fin, ça sera bien.
23:59Mais on les pousse à acheter,
24:00non pas parce qu'on les pousse,
24:01c'est juste parce qu'il y a des besoins.
24:03Le logement, c'est...
24:04Moi, je suis frappé par la résilience
24:06de nos compatriotes,
24:07c'est-à-dire qu'avec tout ce qui se passe,
24:09et ils nous l'ont prouvé cette année,
24:11ils ne sont pas détournés
24:12des agences ou du secteur immobilier,
24:13ils ont continué à acheter.
24:14Donc, je pense qu'il y a
24:15des besoins naturels d'acheter
24:16parce que je suis muté,
24:18je suis licencié,
24:19je vais avoir des enfants,
24:20il y a un décès.
24:21Donc, tout ça fait que la vie
24:22est plus forte que le reste.
24:24Ce qu'on voudrait,
24:24c'est que pour...
24:25La vie, c'est plus forte que le reste,
24:27mais ce qu'on voudrait quand même,
24:28c'est que le législateur
24:29accompagne ça d'une manière plus souple
24:31en aidant les gens à...
24:33C'est un truc qui préoccupe tout le monde
24:35tous les jours de se loger.
24:36On en parlait hors antenne
24:37de où j'habite, comment j'habite.
24:39Parce que pour bien travailler,
24:40si on veut avoir des enfants,
24:41quand on dit qu'il faut une politique nataliste,
24:43il faut aussi que les gens
24:44puissent se loger correctement.
24:45Donc, les...
24:47C'est ça, la vraie question.
24:47Je l'ai dit souvent, celle-là,
24:48mais elle m'avait frappé.
24:49Pompidou avait dit
24:50arrêtez d'emmerder les Français,
24:51aider les Français
24:52à pouvoir se loger calmement,
24:54à gagner de l'argent,
24:55payer des impôts,
24:56faire ce que...
24:57Deuxième cause,
24:58la baisse de natalité en France,
24:59le logement.
24:59C'est vrai, c'est le logement,
25:01mais évidemment...
25:01Deuxième cause,
25:02première cause,
25:03en termes de services publics,
25:05première raison pour laquelle
25:06les Français ne font plus d'enfants,
25:07c'est la crèche
25:08et les conditions d'accueil des enfants.
25:09Et les jeunes savent pas
25:10s'il n'y a pas de parents
25:11pour aider derrière...
25:12C'est impossible.
25:12C'est impossible.
25:13Alors quand vous avez des familles
25:14nombreuses à l'Asie,
25:15vous ne pouvez pas aider
25:15tout le monde.
25:15Et deuxièmement,
25:16le logement.
25:17La baisse de la natalité, 20%.
25:19On n'était pas parti
25:20pour être pessimiste
25:21parce qu'on voulait célébrer...
25:22Mais on n'est pas pessimiste.
25:23Mais moi, je vais vous dire,
25:24messieurs,
25:24il nous reste 50 secondes
25:25juste pour vous dire au revoir
25:26et vous remercier
25:27parce qu'en fait,
25:27en réalité,
25:28on termine sur un vrai programme,
25:29messieurs.
25:30L'idée de relancer le logement...
25:32On va être ministre du logement
25:32conjoints tous les deux.
25:34Mais bien sûr !
25:34Moi, je partage ce siège volontiers
25:36avec Guillaume.
25:36Mais évidemment,
25:37le logement,
25:38première dépense des Français,
25:39qu'ils soient propriétaires
25:40avec leur mensualité de crédit
25:41ou locataires avec leur loyer,
25:43mais aussi la solution
25:44à tous nos problèmes,
25:45celui de la sécurité,
25:46celui de la tolérance,
25:47celui de l'éducation de nos enfants,
25:48l'accès à la santé...
25:50Dans toutes les banlieues,
25:50tout ce qui se passe actuellement...
25:51Évidemment !
25:52Mais on va le faire,
25:53notre programme, messieurs.
25:54Merci à tous les deux !
25:55Merci !
25:55Merci, Marie !
25:56Merci, Charles.
25:57Charles Marinakis,
25:57c'est une bonne fête de fin d'année.
25:58On a fait une bonne année immobilière,
26:01plus de 100% de marché,
26:03950 000, c'est cool.
26:05Non, c'est une bonne année,
26:06mais on voudrait de l'accompagnement
26:08pour les Français,
26:09que ce soit quand même plus simple.
26:10Allez, 2026,
26:11le million,
26:12Guillaume Martineau,
26:13pour Enfich,
26:14Charles Marinakis,
26:15pour Ceinturie 21,
26:16et votre serviteur,
26:17moi-même,
26:18demain,
26:18sur BFM Business
26:19pour le retour des experts de l'IMO.
26:21Merci beaucoup de nous avoir suivis.
26:24Les experts de l'IMO
26:25sur BFM Business.
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