- il y a 7 heures
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00Il est l'heure d'accueillir notre invité qui nous attend patiemment.
00:03Bonsoir Jean-Louis Borloo.
00:05Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation, ancien ministre, président fondateur de l'UDI.
00:11On va évidemment revenir et expliquer ce que vous proposez vous pour la France,
00:17c'est-à-dire une république fédérale à la française.
00:20Mais juste avant, je voulais avoir votre regard à vous sur la percée du Rassemblement National.
00:24Est-ce que c'est la première fois que vous voyez le RN aussi proche du pouvoir ?
00:29Moi, je ne commande pas des sondages un an et demi avant.
00:32Ce qui m'intéresse, c'est la situation de la France.
00:34C'est la marche blanche de Marseille, c'est la maman d'Elias,
00:38c'est ce qui se passe dans les hôpitaux français,
00:41c'est un déficit unique dans l'histoire de France,
00:44avec une charge fiscale indépendante, c'est-à-dire un pays qui se désarticule.
00:47Alors, après, on peut discuter des sondages.
00:50Mais honnêtement, je n'ai pas de temps à perdre, ça m'est complètement...
00:53Ça vous est égal, mais est-ce que...
00:55Je vais poser la question différemment.
00:57C'est que je ne vais pas passer mon temps à commenter des sondages.
01:00Moi, j'ai tout quitté, ça fait 15 ans ou 13 ans.
01:03Je suis un peu revenu là pour expliquer aux Français
01:06à quel point notre pays était désarticulé et en très grand danger.
01:12Je pense que ce n'est pas un sujet technique,
01:13c'est un sujet de destin,
01:15et pas pour commenter des sondages d'un truc qui se passera peut-être dans 18 mois.
01:19Est-ce que ce n'est pas là-dessus que le RN prospère ?
01:21Mais, attendez, que tous les extrêmes prospèrent d'une manière générale
01:25sur la conséquence de nos inconséquences,
01:31parce qu'on ne peut pas avoir tous les sujets en crise.
01:35Il y a des pays qui ont une crise,
01:37les Allemands, ils ont la clé de l'énergie.
01:39Nous, tout se dégrade.
01:41Mais, tout se dégrade, pas parce qu'on a des dingues à la tête,
01:44pas parce qu'on est un pays de crétins en le fainéant,
01:47pas parce qu'on a une désorganisation
01:50à laquelle vous vous êtes tous, moi aussi, habitués,
01:53qui est folle.
01:55Il n'y a aucune organisation au monde,
01:57pas un État, pas une religion, pas un saint,
02:00aucune, pas une ONG, pas une entreprise
02:03qui n'est ni centralisée, ni fédérale.
02:06Ça n'existe pas.
02:08C'est-à-dire qu'on a, au fil du temps,
02:09avant c'était simple,
02:10l'État faisait tout,
02:11en gros, la CGT, la CPDT, le patronat géré, la Sécu,
02:15mais au moins, l'État faisait tout,
02:17on savait qu'il faisait quoi.
02:18C'était un modèle qui avait ses vertus et ses défauts.
02:21Et puis, petit à petit,
02:23on a désarticulé tout ça.
02:27On a créé un nombre de strates inimaginables,
02:30de fièvres de plein exercice inimaginables.
02:33On est les seuls au monde à inventer le mot cofinancement.
02:37Cofinancement, ça veut dire,
02:38tu veux faire n'importe quoi,
02:39une crèche ou une piscine,
02:41eh bien, il te faut sept financeurs,
02:43sept études, sept fiefs,
02:46donc des coordinateurs,
02:48des comités de pilotage,
02:49des comités de suivi,
02:50c'est une folie.
02:51Essayer de construire une maison,
02:52une usine en France,
02:54c'est dingue.
02:55Vous voulez que je vous le raconte ?
02:57Comment il faut faire ?
02:58Est-ce qu'il faut revenir à un centralisme mieux maîtrisé ?
03:02Ou est-ce qu'il faut,
03:03ce qui est quand même l'histoire de la France,
03:05où est-ce qu'il faut un fédéralisme ?
03:10Il faut inventer autre chose.
03:11Je voudrais au moins qu'on se mette d'accord sur une chose.
03:14Une chose.
03:15Le système hybride français,
03:17il est mort,
03:19il est dramatique,
03:20il est ruineux,
03:21et il est inefficace.
03:22On ne s'occupe plus des enfants de ce pays,
03:24parce qu'on a plein de dispositifs.
03:26Alors tu as l'équipe des travailleurs sociaux de la CAF,
03:29du département,
03:30de l'ASE,
03:31de la PJJ,
03:32de la ville.
03:33On est fous.
03:34Je n'ai jamais vu un gamin frapper à la porte d'un dispositif.
03:36Donc le système ne marche pas.
03:38Dans aucun pays,
03:39pour aller construire un pavillon,
03:42un immeuble,
03:42pour une usine,
03:43tu as le schéma régional,
03:45le schéma départemental,
03:46le plus,
03:46le plus...
03:47Attends,
03:47ce n'est pas fini.
03:48Non,
03:48parce qu'il faut qu'on se rende compte.
03:52À quel point la situation est...
03:54L'ANA,
03:55l'ANU,
03:56les SLM,
03:58mais quand tu construis,
03:59tu as le quota du préfet,
04:00puis tu as le quota de l'UDAF.
04:02Mais on est complètement...
04:03Qu'on soit encore à peu près debout...
04:05Alors c'est pour ça qu'on a une dégradation douce et lente douce.
04:10Parce qu'une boîte en faillite,
04:11elle est en faillite dans tous les domaines.
04:13J'ai encore jamais vu une boîte en faillite
04:14qui est juste en faillite sur un sujet.
04:16Juste les brevets,
04:16juste le commercial,
04:17ça n'existe pas.
04:19Donc on défaille.
04:20Notre désorganisation,
04:22elle est absolument mortelle.
04:23Pour revenir à la question,
04:25je sais une seule chose.
04:26Les systèmes incohérents
04:28sont des systèmes ruineux et inefficaces.
04:30Donc qu'on demande aux Français,
04:32est-ce que vous voulez revenir à un système centralisé
04:34comme les Portugais ou les Grecs ?
04:37Très bien.
04:38Ou est-ce que vous voulez un système fédéral
04:40comme tous les autres ?
04:41Comme les Suisses,
04:42comme les Autrichiens,
04:43comme les Italiens,
04:44comme les Espagnols ?
04:45Enfin, je veux dire...
04:45Est-ce que vous voulez, vous ?
04:47Vous voulez une République fédérale ?
04:49Non, non, je ne veux plus ce système-là.
04:51Voilà.
04:52Il est scandaleux pour les enfants.
04:53Il est scandaleux pour les...
04:56Mais alors, comment vous le faites sauter ?
04:57Comment vous le faites sauter, ce système-là ?
04:58On fait la révolution, vous faites quoi ?
05:00D'abord, est-ce qu'on peut être d'accord
05:01sur le diagnostic ?
05:02Le système hybridé,
05:03il est mortel.
05:04Et ça va s'accélérer, la dégradation.
05:08Et même dans l'affectation des ressources.
05:11Est-ce que vous réalisez
05:12qu'avec un problème de chaîne judiciaire comme on a,
05:15on a 9 000 magistrats
05:17pour 15 000 mecs
05:19qui font les prévisions à Bercy,
05:20à la Boucle de France et à l'INSEE ?
05:22Il n'y a pas un petit problème.
05:23Et vous ne croyez pas en la capacité...
05:25Donc l'affectation est folle.
05:26Jean-Louis Borloo,
05:27vous ne croyez pas en la capacité
05:28de Sébastien Lecornu
05:29de redresser la situation ?
05:30Lui, justement,
05:31il a promis un grand acte
05:32de décentralisation.
05:33Mais ça ne peut pas venir
05:34d'un des acteurs.
05:36Quelle que soit la sympathie,
05:37la tendresse amicale
05:38que je puisse avoir
05:38pour tel ou tel.
05:39Ce n'est pas un problème de gouvernant.
05:42C'est un problème
05:42de gouvernance du pays.
05:44Il faut bien comprendre
05:45que la République française
05:47doit se réorganiser.
05:48On a eu une monarchie,
05:51on a eu une République révolutionnaire
05:52avec des principes d'ailleurs.
05:55Après, on a eu un système
05:56vertical napoléonien.
05:58Et là, on est désarticulé
05:59et on ne peut pas s'en sortir.
06:01Il faut bien comprendre
06:02que du coup,
06:03comme vous avez
06:04plein de fiefs explosés,
06:06qu'est-ce qui se passe ?
06:07Vous avez forcément
06:08en permanence
06:09du comité de suivi,
06:10du comité de pilota,
06:11de la coordination,
06:12de l'inspection.
06:13On est devenu
06:14un pays de contrôleurs.
06:16On est un pays d'inspecteurs.
06:17Regardez les agriculteurs
06:18parce que vous parliez
06:19d'agriculture tout à l'heure.
06:21C'est monsieur...
06:21Très bien.
06:23Est-ce que vous savez
06:24combien il y a de contrôleurs
06:25pour le nombre d'agriculteurs ?
06:26Je crois qu'il y a...
06:26Deux.
06:28Il y a deux contrôleurs
06:29pour un agriculteur.
06:30Mais est-ce qu'on n'est pas
06:31complètement timbré ?
06:32La taille des faits.
06:32Non, mais franchement...
06:33Bon.
06:34Donc, revenons à des choses simples.
06:36Voilà.
06:37Il faut d'essayer l'un ou l'autre.
06:38Moi, je pense que les Français
06:40vont pas revenir
06:42à l'État centralisé.
06:44me semble-t-il
06:45que c'est pas...
06:47Bon.
06:47Si c'est pas ça...
06:49Mais une fois de plus,
06:49les deux sont possibles.
06:51Si c'est pas ça,
06:52faisons un saut fédéral.
06:53Ça veut dire quoi un saut fédéral ?
06:55Ça veut dire quoi pratiquement ?
06:56Ça veut dire que
06:58la République,
06:59c'est pas le gouvernement
07:00qui décentralise
07:01tout en gardant la norme.
07:03Ce qu'on a fait.
07:04Bon.
07:05L'État,
07:05la nation décide
07:07que tout ce qui concerne
07:08les peines et soins,
07:09c'est-à-dire vous,
07:10l'adulte handicapé,
07:12l'éducation des jeunes,
07:13le soutien scolaire,
07:15la santé opérationnelle,
07:16le logement,
07:18l'urbanisme,
07:18l'écologie,
07:19c'est la province
07:20et la province seule
07:21qui est compétente,
07:23regroupant
07:23toutes les autres organisations.
07:25Oui, mais vous recréez
07:26une organisation
07:28dans le fédéralisme,
07:29c'est aussi ce côté vertical
07:30que vous dénoncez
07:32à juste titre.
07:32Est-ce que je peux
07:33juste finir ma phrase ?
07:34Je vous promets,
07:35je vous réponds.
07:36Vous créez un seul outil
07:38qui est la démocratie
07:40de la province,
07:41qui aura ses lois de province,
07:42les bretons vont décider.
07:44Ça fait longtemps
07:44qu'on n'a pas entendu
07:45un responsable politique
07:46parler de province.
07:47Oui, mais parce que
07:48c'est la stricturalité.
07:49C'est bien, c'est bien.
07:50C'est la stricturalité.
07:51Non, parce qu'on a cette idée,
07:53alors d'abord,
07:54on ne voit même pas
07:55à quel point on est dingue,
07:56et deuxièmement,
07:57il y a cette idée
07:58qu'il faut contrôler,
08:00il faut respecter,
08:01mais dans votre métier,
08:02là, l'ARCOM,
08:03elle compte à la minute près
08:04de l'intervention.
08:05Est-ce que vous...
08:05On a une commission
08:06de surveillance des sondages.
08:07On est devenu
08:08un pays de contrôleurs
08:09d'inspecteurs.
08:10Bon, faisons confiance
08:11au territoire.
08:12Donc, on fait tout ça.
08:13Tout ce qui est...
08:14Alors, attendez,
08:14donc tout ce qui est
08:15proximité, locale, etc.,
08:17ce sont les provinces.
08:17Tout ce qui est proximité,
08:18éducatif,
08:19soins, social...
08:19Tout ce qui est régalien,
08:20la sécurité intérieure,
08:22la sécurité extérieure,
08:23l'international,
08:24c'est l'État.
08:24Pardon, pardon,
08:25ça serait bien
08:25que l'État s'occupe
08:26de la sécurité intérieure.
08:27La chaîne judiciaire,
08:30la chaîne pénitentiaire,
08:31la sécurité extérieure,
08:33la recherche,
08:34l'avenir,
08:35l'espace,
08:36la mer et les océans,
08:37la collecte de l'impôt
08:38et le contrôle du peuplement.
08:40Pardon,
08:40ça fait déjà
08:41un vrai bon bloc.
08:43Si on ne s'occupait
08:44que de ça,
08:45si les élections
08:46se jouaient sur ça
08:47et non pas
08:48une présidentielle
08:49où ça va être...
08:50Allez, ça va être
08:51Zuckman,
08:52je ne sais pas quoi,
08:52travailler plus pour gagner...
08:53Enfin, on va prendre
08:54tous les sujets,
08:55il n'y aura pas de mandat.
08:56Bon, il n'y aura pas
08:57de mandat.
08:57C'est pour ça
08:58qu'on dramatise
08:59notre élection
08:59parce que c'est
09:00une très grande partie
09:01de la vie des citoyens
09:02qui a été gérée
09:03par la province.
09:04Il y aurait les grandes
09:05élections de province
09:06sur ces sujets-là
09:07et on réserverait
09:08le reste
09:09pour les sujets
09:10d'action.
09:10Jean-Louis Borloo,
09:11ce que vous dites là,
09:12ça ne peut se faire
09:13qu'à l'occasion
09:14d'une élection,
09:15en l'occurrence
09:16en France présidentielle,
09:18et que ce projet
09:19soit porté par quelqu'un.
09:20Alors, ce qui est sûr,
09:21c'est que c'est un projet
09:22du peuple français.
09:24Oui.
09:24Ce n'est pas 15 mecs
09:25à Paris
09:26qui vont...
09:27Ça, c'est une certitude.
09:28Mais il faut que vous
09:28le portiez, vous,
09:29ce projet, Jean-Louis Borloo.
09:30Mais vous pouvez le faire
09:31demain matin
09:32par référendum.
09:33Vous savez,
09:33la question sera assez simple.
09:35Vous faites la liste,
09:37après vous définissez
09:38le périmètre.
09:39Est-ce que c'est la province
09:40qui regrouperait
09:41les régions actuelles
09:42redéfinées
09:43un peu plus identitaires ?
09:45Je vais vous dire,
09:46ça va être le débat
09:46des Français.
09:47Mais ne faites pas la mine.
09:48Vous voulez qu'on garde
09:49notre système ?
09:50Non, non, je vous dis
09:51que c'est pas la province.
09:52La province,
09:53historiquement,
09:54elle a plusieurs noms.
09:55Ça peut être le département
09:56au sens de la révolution.
09:57Non, non, non.
09:58Ça peut être les régions
09:59d'avant celle de François Hollande.
10:00Ça peut être les régions
10:01d'actuages Hollande.
10:02Je vous ferai passer
10:03la note sur ce sujet.
10:05En gros,
10:05il y a 20-22 identités provinciales.
10:08Bon, il y en a 20-22.
10:10Mais ça peut être 18...
10:11C'est les Français
10:12qui décideront.
10:13C'est une fusion
10:13de régions et de départements.
10:14C'est ça ?
10:15Non, pas seulement.
10:16De tous les services de l'État
10:17qui ont les tutelles à Paris,
10:18c'est terminé.
10:19Sur les 380 000 décrets
10:22et arrêtés ministériels
10:23dont la moitié concerne
10:25ce qu'on transfère,
10:26c'est autodissous dans l'année,
10:28chacun va redéfinir ses règles
10:29de zéro artification ou pas,
10:32de ZFE ou pas,
10:34de schéma directeur ou pas.
10:36Mais donc finalement,
10:37Jean-Louis Borloo,
10:37vous avez un projet...
10:38C'est un projet de liberté.
10:40Un projet de liberté.
10:41Très bien.
10:41Et de confiance.
10:42Qui est très précis,
10:44que vous avez élaboré.
10:45Est-ce que vous seriez prêt,
10:46vous, à le porter en 2027 ?
10:48Est-ce que c'est quelque chose ?
10:49Est-ce que vous seriez prêt
10:49à servir la France en 2027
10:51et à porter ce projet ?
10:52Honnêtement, moi,
10:53j'ai fait mon temps
10:54et je ne suis pas en train
10:54de bâtir une équerrie présidentielle.
10:56Mais il y a une chose
10:56que je vais vous dire.
10:57Un, la France,
10:58elle ne se redressera pas
10:59avec l'élection suprême,
11:02sublime,
11:02au Sichrave Universet,
11:04avec une équipe...
11:05Mais c'est une blingue !
11:07La complexité française...
11:09Moi, je prépare des équipes
11:10pour revoir
11:11toute la chaîne judiciaire
11:12qui est encombrée,
11:13embolisée,
11:14la césure.
11:14Tu as un juge qui décide,
11:16puis tu as un autre
11:17qui applique.
11:18Il faut voir
11:19les pauvres magistrats
11:20écouter ceux de Marseille.
11:22Ils n'en peuvent plus.
11:23Le procureur général
11:24d'Aix-en-Prance
11:25a annoncé un SOS judiciaire.
11:26Donc, il y a un certain
11:27de trucs qui ne marchent pas,
11:28y compris dans le régalien.
11:29Donc, il faut une équipe.
11:30Une équipe de gens
11:31qui est déjà gérée
11:32des complexités,
11:34qui viennent de cultures différentes.
11:35Vous avez déjà une équipe
11:35autour de vous
11:36qui est en train d'essayer
11:37de porter ce projet.
11:39Je suis assez frappé
11:40de voir qu'il n'y a
11:42que dans la haute
11:43que ça paraît compliqué
11:44de faire confiance
11:45à la province.
11:46Un sondage IFOP
11:47dit, il y a récemment,
11:4971% des Français
11:50sont pour une République fédérale.
11:52Ils ne sont pas
11:52complètement crétins.
11:53En plus,
11:54c'est contre-intuitif.
11:55C'est contre-intuitif.
11:56Parce qu'on a le sentiment
11:57que l'État est garant.
11:58va à l'école à Grigny,
12:02va voir une prison en France,
12:04va voir les sorties de prison.
12:06L'hôpital,
12:07l'hôpital,
12:08les mêmes là,
12:09qui te disent
12:10moi je vais gérer
12:10à ta place la tutelle.
12:12Il y a 15 ans,
12:13l'hôpital a été géré
12:14par les médecins.
12:15D'accord ?
12:17Combien frais de structure
12:18et administratif ?
12:195%.
12:20On a viré les médecins,
12:21ils ne savent pas gérer,
12:23non,
12:23ils ne savent pas savoir
12:24quelle est la bonne équipe médicale,
12:26le bon recrutement,
12:26le bon...
12:27Non, non,
12:27ils ne savent pas.
12:27Bien entendu,
12:28bon,
12:29donc on a mis
12:29des petits hommes en gris,
12:30résultat des courses,
12:31et on a remis l'ARS
12:32entre les deux.
12:34Alors l'ARS,
12:34qui est le ministère,
12:35mais en province,
12:36déconcentré...
12:37Non mais on est complètement...
12:39Alors vous savez
12:39ce qui s'est passé ?
12:41On est passé de 5%
12:42à 37% de frais de structure,
12:44madame.
12:4437%.
12:45Mais on est entre,
12:46je ne sais pas
12:47ce que ça représente,
12:48mais ça doit être
12:49du 60,
12:4980,
12:5080 milliards.
12:51On ferme des lits,
12:52on en ouvrait.
12:52Avant on ne savait pas
12:53combien on gagnait,
12:54maintenant on sait
12:55combien on gagnait
12:55tous les mois.
12:56Ce projet-là,
12:58ça veut dire
12:59qu'on en finit
12:59avec l'homme providentiel
13:00qui est le président
13:01de la République ?
13:01Évidemment,
13:02mais qui n'est plus
13:03providentiel.
13:04Comme la machine
13:05ne marche pas,
13:06on a des commentateurs,
13:08on a des influenceurs,
13:10mais c'est ça
13:10la réalité.
13:12Parce que
13:12les principes
13:14des boîtes
13:14en faillite,
13:16c'est que
13:16un,
13:17tout est dégradé,
13:18deux,
13:19les comptes sont flatteurs
13:20par rapport à la réalité
13:21de la dégradation,
13:22parce que tu ne mets pas
13:23tout leur bilan,
13:24l'état de la prison,
13:24l'état de l'université,
13:26avec le pire déficit
13:27qu'on a,
13:27et trois,
13:28c'est toujours la même chose.
13:30Quand ça ne marche pas,
13:30on fait de la réclame.
13:32Je veux dire,
13:32les boîtes en difficulté
13:33font beaucoup plus
13:34de publicité,
13:35de gesticulation,
13:36invite le banquier
13:37en Tunisie
13:38pour montrer que tout va bien.
13:39Bon,
13:40ben nous,
13:40on fait de la publicité,
13:41on fait de la réclame,
13:42on fait de la gesticulation.
13:43Donc Emmanuel Macron là,
13:44vous allez dire,
13:45son rôle,
13:45il ne pèse plus lui.
13:46Mais madame,
13:47que ce soit lui ou un autre,
13:48je ne personnalise pas,
13:50ça m'est égal.
13:51Mais je vous assure,
13:51vraiment.
13:51Mais la politique,
13:52vous savez mieux que moi
13:54que la politique,
13:54c'est une affaire de personnalité aussi.
13:56Il n'y a pas un Français
13:57qui croit,
13:58il n'y a pas un Français
13:58qui croit
13:59qu'il ne faut pas
14:00une équipe de redressement.
14:01Qui n'est pas exactement
14:02les mêmes qualités.
14:04Mais vous avez vu
14:04où vous êtes dans les sondages,
14:06Jean-Louis Borloo,
14:06vous allez croire
14:06que je suis une obsession.
14:08Vous avez vu ce sondage
14:09du mois dernier de l'IFO,
14:12vous êtes la personnalité politique
14:13préférée des Français.
14:14Oui, vous parlez.
14:15Mais c'est pas...
14:16À 43%,
14:17comment vous l'expliquez ?
14:18D'abord parce que
14:20je ne dis rien depuis 13 ans.
14:22Donc c'est quand même une qualité
14:23qui se lève.
14:24Quand vous l'ouvrez,
14:26on vous écoute.
14:27C'est quand même
14:28la même que vous voyez
14:29toutes les semaines,
14:29vous l'écoutez moins.
14:31Bon, ça dépend.
14:32C'est assez raisonnable.
14:33Avant, quand vous étiez
14:34aux affaires,
14:35vous étiez populaire.
14:35Vous étiez populaire
14:36depuis très longtemps,
14:37Jean-Louis Borloo.
14:37Mais par contre,
14:38quand vous dites...
14:38Mais parce que je ne disais rien non plus.
14:39Attendez, pardon.
14:40Quand vous dites qu'il faut
14:41trouver une équipe de redressement,
14:42vous ne montez pas
14:43une écureuil présidentielle
14:44et je vous crois.
14:45En revanche,
14:46tous les gens là
14:47qui essaient d'en monter une,
14:48il n'y en a pas
14:48qui sont venus sonner
14:49à votre porte ?
14:50Parce que ce n'est pas
14:51la première fois
14:52que vous venez parler,
14:52ça fait un moment
14:53que vous prenez la parole,
14:54on vous entend.
14:55Non, non, mais vous avez
14:55quand même pris la parole.
14:56Est-ce qu'il y a
14:57des équipes de redressement
15:01qui sont utopées
15:02à votre porte ?
15:03Oui, mais alors je peux vous dire,
15:04si vous saviez le nombre
15:05d'élus de terrain
15:06dans des endroits complexes
15:08qui sont des génies
15:09absolument purs,
15:11qui savent gérer...
15:12Parce qu'en fait,
15:12c'est quoi tout ça ?
15:14C'est gérer
15:14de la ressource humaine.
15:15En réalité,
15:16avoir un cadre simple
15:17qui permette aux ressources
15:19de s'exprimer
15:20et vous,
15:20vous ne faites que gérer
15:21le cadre de la ressource humaine.
15:23Voilà.
15:24Parce qu'au fond,
15:24il n'y a que deux façons
15:25de voir un pays.
15:26Soit vous pensez
15:27que vous avez des mecs
15:27qui ont tous pensé pareil
15:28sur la police,
15:29Sciences Po Paris,
15:30c'est la biodiversité maximale
15:32et c'est leur génie
15:33qui va remisseler
15:33sur le monde du peuple.
15:35L'autre,
15:36vous pensez
15:36que c'est la force d'un peuple
15:37qui fait la force d'un pays.
15:39Voilà.
15:39Oui, mais là,
15:40il manque un échelon,
15:41Jean-Luc Borloo.
15:41Attendez,
15:42quand je vois que 20%
15:43des gamins de France,
15:44des jeunes,
15:4520% ne sont pas dans le train.
15:47On a 1,5 million de jeunes
15:48qui sont au pied des immeubles.
15:50Alors,
15:51nos brillants statisticiens
15:52appellent ça des nix,
15:54sans emploi,
15:55mais ça,
15:55d'autres appellent ça
15:56des perdus de vue,
15:57c'est plus romantique,
15:58mais c'est quand même
15:58les mêmes gamins
15:59qui sont au pied des immeubles.
16:00Est-ce que vous réalisez
16:01à quel point
16:03on est dans une mexicanisation
16:05de la cité française ?
16:06Parce que la mexicanisation,
16:08elle peut s'appliquer
16:09à l'antrisme,
16:10au narcotrafique,
16:12mais il y a des tas
16:12d'autres choses.
16:14Une fois que vous avez
16:15des gamins
16:16qui n'ont pas de place
16:17dans une société,
16:18il n'y a plus d'éducateurs,
16:20le métier le plus beau,
16:21la France,
16:22c'est un pays d'éducateurs.
16:23La France,
16:24on est toujours sorti
16:24par l'éducation.
16:25Mais pourquoi il n'y en a plus ?
16:27Parce que notre modèle,
16:29avec nos brillants cerveaux,
16:32sciences polies,
16:32sciences de Paris,
16:33pour les plus audacieux,
16:34ceux de courant,
16:35on est sec,
16:36parce que tu n'as plus
16:38d'agriculteurs,
16:39tu n'as plus de médecins,
16:39tu n'as plus d'ingénieurs.
16:40C'était quoi l'État français
16:42avant ?
16:42Les ingénieurs,
16:43les ingénieurs des mines,
16:44les ingénieurs des ponts,
16:45les ingénieurs des télécoms,
16:47les ingénieurs de l'espace,
16:48c'était ça.
16:49On était un pays
16:50d'ingénieurs,
16:50d'agriculteurs,
16:51de médecins.
16:53Maintenant,
16:53on est un pays
16:54de contrôleurs,
16:54d'administrateurs.
16:55Il en faut un peu,
16:56mais quand ils ont pris
16:57100% du pouvoir,
16:58ils sont nombreux.
16:58Oui, mais attendez,
16:59Jean-Louis Barlow,
17:00il manque à mon sens
17:01un échelon
17:01dans votre raisonnement
17:02ou dans votre révolution.
17:03On parle d'infranationale
17:04ou nationale depuis tout à l'heure
17:05de décentralisation.
17:07Enfin, il y a...
17:07Non, je ne vous parle pas
17:07de décentralisation.
17:08Non, non, mais en tous les cas,
17:09on parle de régions,
17:10de provinces.
17:11Je t'envoie un peu d'oseille,
17:12t'envoie,
17:13mais c'est moi qui fais la norme.
17:15J'ai essayé de reprendre
17:16votre propos.
17:16La décentralisation,
17:17le logement, c'est toi,
17:19sauf que c'est la fille du trésor
17:20qui dit combien t'as vraiment fait.
17:21En tous les cas,
17:21on parle de provinces,
17:22de régions, de départements,
17:23on parle d'États.
17:24Enfin, il y a quelque chose
17:25au-dessus
17:25qui s'appelle l'Europe aussi.
17:34Si vous voulez bien.
17:35Et on a une phrase.
17:36Une phrase, c'est ce qui ne va pas.
17:38C'est qu'on s'est fait imposer
17:40une Europe des consommateurs.
17:42Voilà.
17:42Au lieu d'avoir...
17:43Ou des producteurs.
17:44Au lieu d'avoir une Europe
17:45des producteurs.
17:46C'est dingue.
17:47Tous nos drames,
17:48c'est celui-là.
17:49Alors l'Europe des consommateurs,
17:51eh bien là aussi,
17:51t'as des contrôles.
17:52Alors tu passes ta vie
17:53à chier de la directive
17:54pour contrôler,
17:56coordonner, etc.
17:57Et moi, je pense que
17:59nos amis saxons,
18:00on va avoir du mal
18:00à les persuader.
18:01Donc je propose
18:02qu'on commence
18:03une petite tournée
18:04avec nos amis latins.
18:05Tu vois, tu vas avoir
18:06les Grecs,
18:07tu vas avoir les Roumains,
18:08tu vas avoir les Slomèdes,
18:09les Polonais,
18:10parce qu'ils sont catholiques,
18:11donc c'est plus facile
18:11pour parler.
18:12Les Hongrois,
18:13ça devient plus compliqué.
18:14Non, non, pas les Hongrois.
18:14Non, les Latins.
18:15Parce qu'on a les mêmes
18:16sensibilités.
18:18Donc les Espagnols,
18:19les Italiens,
18:20est-ce qu'elle nous convient
18:22tout à fait ?
18:23Nous, on a un enjeu,
18:23par exemple,
18:24c'est notre Sud.
18:25Nous, on perçoit
18:26que l'Afrique est notre drame
18:27ou notre chance.
18:28Je ne suis pas sûr
18:29que ça soit exactement,
18:30et ça paraît normal,
18:31une pensée de Copenhague.
18:32Il ne s'agit pas
18:33de faire une scission.
18:34Il s'agit de poser,
18:35de redéfinir.
18:36Moi, je pense
18:37qu'il faut une Europe
18:38de la recherche.
18:39Il faut une Europe
18:40de la production.
18:41Il faut une Europe
18:42de l'IA.
18:43Il faut, mais profondément,
18:45et cette Europe
18:46où la grande direction,
18:47c'est la direction générale
18:48de la concurrence
18:49qui a empêché
18:50les méga-fusions
18:52des entreprises européennes
18:53alors que les Chinois
18:54ont fusionné 17.
18:56Mais on est complètement dingue.
18:58Oui, on a un problème européen.
19:00Il faut supprimer
19:01la Commission européenne.
19:02Mais la Commission,
19:03mais attendez,
19:05ça devrait être
19:05un secrétariat général.
19:08Parce qu'au titre
19:08du consommateur...
19:10Mais à vous écouter,
19:11il faut tout changer.
19:12Ça va prendre
19:13combien de temps ?
19:14C'est à quelle échéance ?
19:15Non, mais ça,
19:15c'est des phrases
19:16très très faciles
19:17quand on est sur un plateau.
19:18Il faut que tout change
19:18pour que rien ne change.
19:19Je suis aussi là
19:19que la situation
19:20des mamans de France,
19:21des gamins de France,
19:22moi, elle ne me fait pas rigoler.
19:24Je suis bien d'accord avec vous.
19:25Mais ça, ça va prendre du temps.
19:26Mais non, il n'y a rien de plus.
19:27Ce qui est infaisable,
19:29c'est de modifier à la marge.
19:31Voilà.
19:31C'est impossible.
19:32Il y a un gouvernement
19:32qui dit
19:33« Oh, l'ARS peut... »
19:34Non.
19:35Ou tu fais une proposition
19:37aux Français.
19:38Et puis, ils diront
19:38« Oui ou non. »
19:39Parce que peut-être
19:40que je me trompe.
19:41Et peut-être qu'ils ont envie
19:42de rester dans ce schéma-là.
19:44Moi, je ne sais pas.
19:46J'ai un peu le sentiment...
19:49Qu'ils ont eu le changement.
19:49...
19:49Aller croiser dans la rue
19:50qu'une société de confiance
19:52où on arrête
19:52de t'expliquer
19:53un décret ministériel,
19:55comment on fait...
19:56Comment on taille les...
19:58Enfin...
19:59Quelle est la taille
20:01des fenêtres de...
20:02Est-ce que vous savez
20:03qui...
20:03Un EHPAD,
20:05c'est financé par qui ?
20:06Vous êtes incapable
20:07de me le dire.
20:08Et je ne vous en veux pas.
20:09Moi non plus.
20:10Une crèche ?
20:10Impossible.
20:11Alors, t'as un bout.
20:12C'est la ville.
20:13Un bout.
20:13Alors, c'est la CAF.
20:15Mais c'est la CAF.
20:16Mais le pourcentage
20:17de prise en charge résiduelle,
20:19c'est l'État.
20:19Mais la ville...
20:22Non mais on est...
20:24Rien ne peut fonctionner comme ça.
20:26J'ai lu récemment
20:27un article sur vous
20:28et dans lequel
20:29il était question
20:30de Dominique de Villepin.
20:31Pour lequel vous aviez...
20:32Pour qui vous aviez
20:33beaucoup d'estime ?
20:35Évidemment.
20:36Non mais ça pourrait...
20:37Quelqu'un qui pourrait porter...
20:38Mais attendez...
20:39Attendez, moi je ne suis pas
20:41en train de me dire
20:41quel est le candidat.
20:43Je suis en train de dire
20:43quelle est la France.
20:45Je vous dis que
20:45quand on est à ce degré
20:46de désarticulation,
20:49d'échec opérationnel
20:51sur ce qui fait de nation,
20:53pour ce qui fait de nation,
20:54est-ce que vous vous rendez compte
20:55de la violence
20:56dans laquelle on est ?
20:57Est-ce que vous vous rendez compte
20:57de l'affrontement
20:58dans lequel on est ?
20:59Non mais...
21:00Lisez le rapport d'inspection
21:01sur l'affaire du petit Elias.
21:03L'ASE qui ne fonctionne pas avec...
21:05Non mais c'est d'une gravité extrême.
21:07Nos marges de manoeuvre
21:08sont gigantesques.
21:09Je vous jure.
21:09On redéfinit...
21:108 moins 5 ?
21:11Oui, oui.
21:11Mais attendez...
21:12La France, elle sert...
21:13C'est un truc
21:14beaucoup plus compliqué que ça.
21:15On réorganise.
21:17Il y a un souffle.
21:18Alors il y aura un débat,
21:18la taille de la province,
21:20tout ça demande un peu de travail.
21:21Mais c'est plus simple
21:22qu'ajuster à la marge
21:24de faire le choc de simplification,
21:26de faire l'étape 4
21:27de la décentralisation.
21:29Tout ça, c'est déjà foutaise.
21:31La vérité, c'est
21:31on réorganise ou pas le pays.
21:33On a le débat
21:34avec les partenaires sociaux
21:35qui sont devenus
21:36des organismes de gestion.
21:38Mais est-ce que c'est vraiment
21:39ce que la République souhaite ?
21:41Peut-être qu'il peut y avoir
21:42une plus grande place,
21:43différente,
21:43mais quand c'est eux
21:44qui gèrent,
21:44ce n'est pas du tripartisme.
21:46C'est eux en vrai.
21:47Donc il y a une réflexion générale.
21:48Une dernière question,
21:49Jean-Louis Bourleau,
21:50sur ce qu'on vit actuellement
21:51en France.
21:52Comment vous voyez les choses ?
21:53Est-ce que le gouvernement
21:54va passer l'hiver ?
21:55Je n'ai aucune idée.
21:55Qu'est-ce qu'il faut ?
21:57Quel est le meilleur scénario ?
21:59D'ici 2027,
22:00il faut une dissolution ?
22:01Il faudrait une démission ?
22:02Non, le meilleur scénario,
22:04c'est que les Français
22:04sachent qu'il y a
22:07un énorme espoir de redressement
22:09où on peut redresser
22:10ce pays très très vite.
22:11Les 408.
22:12Mais non, parce que les Français,
22:14ils ne se mobilisent
22:14que pour des épopées.
22:16Pour des épopées.
22:17Notre-Name,
22:18c'est 350 000 petits donateurs.
22:21La France, c'est ça.
22:22Eh bien, l'épopée de la confiance.
22:24Faire confiance à la province
22:26avec des règles strictes,
22:27avec des péréquations.
22:29Enfin, je veux dire,
22:29il ne fallait pas faire un truc
22:30qui parte comme ça.
22:32On reste dans la République française
22:33dans ses principes.
22:35Je peux vous dire
22:35que c'est une très belle épopée
22:36qui va donner du souffle.
22:37Il faut reconstruire la France
22:38comme on a reconstruit Notre-Dame.
22:40Mais exactement.
22:41Mais Notre-Dame,
22:42c'est un exemple.
22:43En France, normalement,
22:45on n'aurait pas commencé les travaux.
22:47Dans l'organisation française,
22:49il aurait fallu avoir
22:50l'argent de la région,
22:51des départements,
22:51du FEDER,
22:52Oui, mais il y en a un
22:53qui l'a fait,
22:53c'est le président.
22:54Mais non, mais laissez-moi terminer,
22:55soyez gentils.
22:58Ensuite, pour les règles légales françaises,
23:01l'avis de l'ABF,
23:02l'avis des voies navigables,
23:03de l'élection civile,
23:04de l'ABF,
23:05tout ça, c'était impossible.
23:07Donc, qu'est-ce qu'on a fait ?
23:08Eh bien, on arrête
23:09toutes les règles françaises.
23:12Tous les organismes français,
23:14c'est une loi d'exception.
23:16Donc, ça prouve que notre machine
23:17ne permettait pas de le faire.
23:18Si vous voulez, la démonstration,
23:20tu nommes un général,
23:22formidable d'ailleurs,
23:22paix à son âme,
23:23et c'est des donateurs privés.
23:25Donc, tu ne fais pas le scénario
23:27que tu fais pour tous les autres équipements.
23:30C'est ça, la différence.
23:31Et il faut s'en inspirer, selon vous.
23:33Merci beaucoup.
23:33– Génial.
23:34– Jean-Louis Borloo.
23:35– Je suis un peu passionné,
23:38il ne faut pas m'en vouloir.
23:39– C'est pour ça qu'on est invité.
23:41– Il faut aller tout le temps,
23:42parce que ce n'est pas évident.
23:43– Le renoncement n'est pas un chemin.
23:45– Et ce sera le mot de la fin.
23:46Merci beaucoup, Jean-Louis Borloo,
23:47d'être passé nous voir.
23:49– Merci beaucoup.
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