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Budget à l'Assemblée : 125 heures de débats... pour rien ? - 22/11
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il y a 5 minutes
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00
Générique
00:00
...
00:11
Bonsoir et bienvenue dans BFM Grand Soir.
00:13
Je suis ravie d'être avec vous.
00:15
Ça s'est passé la nuit dernière.
00:17
Vous l'avez peut-être raté.
00:18
L'Assemblée nationale a très largement rejeté la partie recette du budget.
00:23
Seul un député a voté pour.
00:25
Regardez.
00:26
Je vais donc mettre au voie la première partie du projet de loi de finances pour 2026.
00:34
Le scrutin est ouvert.
00:40
Le scrutin est clos.
00:44
Résultat du scrutin.
00:46
Votant 489, exprimé 405.
00:49
Majorité 203 pour 1 contre 404.
00:53
L'Assemblée nationale n'a pas adopté.
00:57
Pour en parler, on est avec Bruno Jeudy.
00:59
Bonsoir Bruno.
00:59
Bonsoir Émilie.
01:00
Éditorialiste politique BFM TV.
01:02
Directeur délégué de la tribune dimanche.
01:04
Il en sera question tout à l'heure.
01:05
Hélène Rouet, bonsoir.
01:06
Bonsoir Émilie.
01:07
Journaliste au JDD.
01:08
Et Marc Toiti, bonsoir.
01:09
Bonsoir Émilie.
01:10
Économiste chez Etaureau.
01:12
Bruno Jeudy, c'était pendant que vous dormiez.
01:14
Il était environ 1h du matin.
01:16
Hier, quand vous vous êtes réveillé, vous vous êtes dit quoi ?
01:19
Ah bah, c'était évident, ce budget-là, il allait être rejeté.
01:22
En tout cas, la partie recette.
01:24
Je me suis dit, et d'ailleurs, ça...
01:28
Je me suis dit la même chose que le Premier ministre qui parle un peu dans la tribune dimanche.
01:31
Ah, les grands âges de rencontre.
01:33
Non, non, mais je vais vous dire pourquoi.
01:34
Il dit lui-même, ce n'est pas une...
01:36
Finalement, ce vote n'est pas une surprise.
01:38
Son résultat n'est pas une surprise.
01:39
Mais je pense que très peu de personnes imaginaient hier, un, que ce serait un vote positif
01:45
et donc la copie de l'Assemblée serait adoptée.
01:50
Deux, vu les consignes de vote des différents groupes, on avait bien compris qu'il n'y aurait pas de vote pour.
01:55
On avait même imaginé qu'il n'y ait personne qui vote pour, ce qui aurait été gaguesse.
01:59
Mais là, il n'y en a qu'un.
02:00
Alors, une seule voix pour.
02:02
Et qu'est-ce qu'il lui a appris de voter pour, d'ailleurs ?
02:03
Il l'avait indiqué, Harold Huvert, député du groupe Lyot, député Nogent-le-Rotrou, si ma mémoire est bonne,
02:11
avait indiqué que lui, il restait fidèle à l'idée qu'il faut coûte que coûte un budget, un budget de compromis,
02:19
et il voterait pour.
02:21
Il faut espérer maintenant, pour le Premier ministre, qu'ils seront aussi nombreux que lui,
02:23
et se dire qu'il faut un budget d'ici le 23 décembre, date à laquelle le budget devrait être transmis au Conseil constitutionnel.
02:34
En tous les cas, Sébastien Lecornu n'en fait pas une jaunisse de cette affaire.
02:38
– Vous non plus, visiblement.
02:40
– Se dit que le budget va partir au Sénat, donc avec la copie initiale, sans les amendements quand même.
02:45
Donc ça, c'est quand même un élément de difficulté supplémentaire pour Sébastien Lecornu.
02:49
Et lui, il reste convaincu qu'après le Sénat qui votera compte, après la commission mixte paritaire
02:55
qui échouera les députés et les sénateurs qui vont rapprocher leur copie,
03:01
il y aura un vote en deuxième lecture à l'Assemblée, et là, ce sera le vrai vote de responsabilité.
03:05
Et il imagine que d'ici là, chaque groupe aura réfléchi et prendra ses responsabilités.
03:13
En tous les cas, il répète dans la tribune dimanche qu'il n'engagera ni l'article 47 pour les ordonnances,
03:19
il ne fera pas non plus, il n'est pas déterminé à aller sur la loi spéciale, il est toujours confiant.
03:24
– On va voir justement tout ce qu'il va être possible de faire,
03:26
mais d'abord, je constate que vous, vous êtes couché tranquillement en sachant que ce budget serait rejeté.
03:31
Vous, vous n'avez évidemment pas fermé l'œil de l'anime, Marc Toiti.
03:34
– Non, tout à fait, mais j'espérais qu'il allait avoir une surprise.
03:38
Non, clairement, on se rend bien compte que ça fait quand même désordre tout ça.
03:42
Même si on s'attendait à ce que ça ne soit pas voté, mais tout de même, quasiment tout le monde,
03:46
à part un qui vote contre, et puis surtout, ça veut dire qu'on repart à la case départ.
03:50
Donc bon, il y a eu 125 heures de débat, on s'est fait peur aussi,
03:53
parce qu'on a vu, oui, attention, les impôts vont augmenter, etc.
03:56
Pour l'instant, on remet tout ça à zéro, ça va arriver au Sénat.
04:00
On se dit, ensuite, comment vont réagir les partis, c'est-à-dire notamment le PS, etc.,
04:04
qui avait dit, attention, nous, on veut faire passer des amendements,
04:06
on veut faire passer des lois, faire augmenter les impôts, etc.
04:08
Ça, finalement, ça n'arrive pas.
04:09
Donc on va revenir sur quoi ? Sur le budget initial.
04:11
Je vous rappelle que le budget initial, il y a quand même 19 milliards d'augmentation des impôts,
04:15
ne l'oublions pas tout de même, alors que vous êtes déjà numéro 1 du monde des impôts.
04:18
Donc là, on continue de les augmenter.
04:20
Pas de baisse de la dépense publique, qui commence, qui continue d'augmenter de l'ordre de 30 milliards d'euros.
04:25
Elle augmente moins que ce qui était prévu, mais globalement, elle continue d'augmenter.
04:29
Et donc, c'est-à-dire un déficit public qui va être bien plus élevé que prévu.
04:33
Donc, même madame de Monchon...
04:34
Donc, très mauvaise nouvelle pour vous, en fait.
04:36
Clairement, c'est...
04:37
Non, mais ce n'est pas anodin ce qui s'est passé, donc, la nuit dernière.
04:40
Oui, c'est pas anodin, et puis surtout, ça montre qu'on navigue à vue, finalement.
04:43
On gagne du temps, on gagne du temps en espérant que, finalement, voilà, un budget va arriver,
04:48
puis qu'il n'y aura peut-être pas de besoin de censure.
04:50
On se dit, après, il y aura les municipales, etc.
04:52
Après, on va arriver en septembre, on dit, bon, ben voilà, puis M. Macron sera resté jusqu'à la fin de son mandat.
04:58
Ça donne vraiment cette impression-là.
04:59
Donc, par rapport à tous les Français qui souffrent, que ce soit les chefs d'entreprise,
05:03
vous savez qu'il y a des records de faillites d'entreprise historiques.
05:05
On n'a jamais eu de tel niveau de façon aussi forte.
05:08
On a également un chômage qui est en train d'augmenter.
05:10
Donc, quand on voit ces difficultés des Français, et qu'on voit que, finalement, à l'Assemblée nationale,
05:14
on ne fait que gagner du temps, c'est un grand cirque, une grande pièce de théâtre,
05:18
on se dit que c'est quand même dommage, et ça accroît la déconnexion entre nos dirigeants,
05:23
les députés, etc., et puis la réalité économique, qui est bien difficile.
05:26
Il y en a une qui a bien l'intention de mettre un terme à ce cirque, comme vous l'appelez,
05:30
c'est Marine Le Pen, qui s'est tant pressée d'écrire ce message sur les réseaux sociaux.
05:35
Le rejet de la partie recette du PLF à la quasi-unanimité par la représentation nationale est une première.
05:40
La force de ce rejet ne peut avoir qu'une conclusion, la démission du gouvernement
05:45
et la dissolution afin que le peuple se choisisse une majorité d'alternance.
05:50
Hélène Rouet, il y en a une qui n'y a pas renoncé à la démission de ce gouvernement, c'est Marine Le Pen.
05:55
Oui, bien sûr, le Rassemblement National est pour l'instant toujours très décidé à vouloir voir cette dissolution.
06:01
Maintenant, effectivement, je pense que, si vous voulez, le chemin parlementaire du budget est quand même très engagé.
06:07
Maintenant, ça arrive au Sénat.
06:09
J'avais le plaisir de lire dans la tribune dimanche que Jean-François Husson, lui, pour le coup, en plus,
06:13
estime que c'est une assez bonne nouvelle, finalement, que la copie du gouvernement, corrigez-moi si je me trompe,
06:18
mais que c'est une bonne nouvelle que la copie, effectivement, qui arrive au Sénat soit celle initialement du gouvernement,
06:22
pour ne pas, justement, que le Sénat ait à examiner l'intégralité des amendements qui avaient été décidés à l'Assemblée Nationale.
06:29
Donc, effectivement, maintenant, j'ai un peu le sentiment, quand même, que la navette parlementaire va continuer de se faire
06:33
jusqu'à la commission mixte paritaire, etc.
06:35
On n'a aucune idée de comment ça va se finir, sauf que, là, en tout cas, le scénario de la résolution...
06:40
Est-ce qu'elle a raison, alors, Marine Le Pen, d'appeler à la démission du gouvernement ?
06:44
Est-ce qu'elle a raison ? Ça, pour le coup, c'est pas forcément à moi de le dire.
06:47
En revanche, c'est normal, c'est-à-dire qu'elle est cohérente avec tout ce qu'elle dit depuis des mois et des mois et des mois.
06:51
Maintenant, de là à ce que ça marche, effectivement, je ne vois pas trop le scénario d'une censure ou d'une dissolution
06:55
qui arrive dans les prochaines semaines.
06:57
Ça sert à quelque chose, Bruno Jody, d'appeler à la démission du gouvernement, ou elle est juste dans son rôle ?
07:01
Elle est cohérente, c'est ce qu'elle réclame depuis le début.
07:05
Comme les Insoumis réclament, eux, la démission, voire la destitution du président, ils sont également cohérents.
07:11
Je pense qu'aujourd'hui, il y a des voisins qui la demandent.
07:16
Je crois que ça n'arrivera pas. Si ça avait dû se faire, ça se serait fait au moment, finalement, du début du débat budgétaire.
07:24
C'est sans doute que plus on avance, plus on voit bien que le calendrier joue plutôt en faveur soit d'un compromis,
07:32
soit peut-être d'une loi spéciale.
07:36
Les élus vont basculer dans une autre séquence qui va être les municipales.
07:39
Beaucoup des députés vont être engagés dans cette campagne.
07:44
Pour vous, il y a trop d'échéances politiques qui font que ça ne pourra plus bouger ?
07:48
Que plus personne ne va oser lever le petit doigt ?
07:50
C'est-à-dire qu'il y a un moment, si vous engagez la France dans une dissolution,
07:54
d'abord, ça veut dire que vous changez le calendrier électorale,
07:56
vous ne pourrez pas faire des législatives et des municipales en même temps.
08:00
Ça veut dire repousser les municipales en mai ou en juin.
08:03
Tout ça va devenir compliqué.
08:04
Et tout ça, les élus n'en voudront plus.
08:06
Donc, bon, après, on n'est jamais à l'abri d'une censure
08:11
qui interviendrait à la fin de l'année,
08:14
au moment, peut-être, s'il y a un rejet définitif du budget,
08:19
si la France n'a pas de budget et qu'elle s'engage dans une loi spéciale,
08:22
ce qui serait un camouflet pour le Premier ministre.
08:24
Mais on voit bien que ce scénario-là commence à être compliqué à envisager,
08:31
qu'il a peut-être moins de partisans.
08:35
Marine Le Pen la réclame ce soir.
08:36
Elle est cohérente, les Insoumis le veulent.
08:38
Mais on voit bien qu'à gauche, ils sont moins nombreux à le...
08:41
Ce sera le PS, évidemment.
08:43
C'est pour ça qu'il va falloir regarder quand même ce qui va se passer
08:45
avec la suspension de la réforme des retraites.
08:47
On sait que là, le Sénat est très décidé à la détricoter,
08:49
à voir ce qui va se passer en commission de liste paritaire.
08:51
Et encore une fois, si je ne me trompe pas,
08:53
Bruno Retailleau s'est exprimé dans Le Parisien dimanche, donc demain.
08:56
Bruno Retailleau...
08:57
Vous me devancez parce que je voulais justement montrer les déclarations.
09:00
Je vous laisse, allez-y, je vous en prie.
09:01
Mais vous avez raison, justement.
09:02
Regardez, on va aller voir justement ces déclarations dans Le Parisien.
09:06
C'était il y a quelques heures.
09:07
Ce budget, c'est le hold-up du siècle.
09:09
C'est à la fois un hold-up fiscal, un hold-up social, un hold-up démocratique.
09:14
Et puis il poursuit.
09:15
Il y a bien une majorité à l'Assemblée nationale.
09:17
C'est celle du parti fiscaliste qui va de la France insoumise jusqu'au Rassemblement national.
09:22
Moi, ce que j'ai trouvé surtout intéressant dans les déclarations de Bruno Retailleau,
09:25
c'est qu'en fait, selon lui, l'accord en commission mixte paritaire,
09:27
il est impossible tant que la réforme des retraites, elle est suspendue.
09:30
Sauf que la réforme des retraites, comme vous l'avez rappelé,
09:32
c'est vraiment le totem, pour le coup, du parti socialiste
09:35
qui, effectivement, est vraiment un faiseur de roi, là, dans cette situation, pour la censure.
09:39
Vous avez l'air de l'applaudir des deux mains, Marc Poitier.
09:42
Ah oui, complètement.
09:42
J'aurais pu sortir la même phrase, presque, mais c'est vrai que...
09:44
Non, c'est-à-dire que ce qui est incroyable,
09:46
ce qui m'a beaucoup choqué dans toutes ces discussions autour de la fiscalité,
09:49
parce qu'en fait, il n'y avait que ça.
09:51
Les dirigeants, quel que soit leur parti, finalement,
09:53
ont dit, ben non, le seul moyen de réduire le déficit,
09:56
c'est en augmentant les impôts.
09:57
Ce qui est évidemment une erreur de débutant, si vous voulez.
09:59
C'est-à-dire qu'on sait très bien, on apprend ça aux étudiants en économie en première année,
10:02
si vous augmentez les impôts,
10:03
sachant que la France est déjà numéro un du monde des impôts,
10:06
si vous augmentez les impôts, vous allez casser l'activité économique,
10:09
vous allez réduire ce qu'on appelle l'assiette fiscale.
10:11
Vous allez ponctionner plus...
10:12
C'est pas les impôts de tout le monde qu'il s'agissait d'augmenter.
10:14
Ah si, mais au niveau macroéconomique, ça allait évidemment augmenter.
10:18
Donc en augmentant cette pression fiscale,
10:21
vous donc réduisez finalement l'assiette fiscale,
10:23
et donc vous ponctionnez plus, mais sur un gâteau plus petit.
10:25
Donc à la fin, vous avez moins de recettes fiscales,
10:27
et donc plus de déficit.
10:28
Donc c'est exactement l'inverse de ce qui était souhaité.
10:31
Moi, ce qui m'a beaucoup choqué,
10:32
on revient sur justement cette mesure qui était, vous savez,
10:35
l'impôt sur la fortune improductive.
10:37
Improductive, le terme est assez particulier,
10:39
mais qui a proposé cette loi d'augmentation des impôts ?
10:42
C'est pas LFI, c'est pas le RN,
10:43
c'est le modem, le parti de M. Bayrou,
10:46
en disant effectivement,
10:47
vous allez avoir une augmentation des impôts,
10:50
notamment sur l'assurance-vie,
10:54
et ce qu'on appelle les fonds en euros,
10:56
c'est-à-dire là où vous achetez la dette publique.
10:58
Déjà, deux choses, ça veut dire qu'on admet
11:00
qu'acheter de la dette publique française,
11:02
des obligations d'État, c'est improductif,
11:03
et puis surtout, ça veut dire qu'on dit,
11:05
il y a un paradoxe incroyable,
11:07
on dit à ceux qui achètent de la dette publique,
11:08
on va vous taxer davantage.
11:09
Donc ça va pas inciter, évidemment, à acheter cette dette publique.
11:11
Donc c'était complètement cascaïen, complètement...
11:14
C'était proposé par le Modem,
11:15
et ça a été voté par le Rassemblement National,
11:18
par le Parti Socialiste.
11:19
C'est ça aussi qui vous inquiète ?
11:20
C'est ça qui m'inquiète,
11:21
c'est qu'en fait, on ne pense pas,
11:23
aujourd'hui, l'essentiel,
11:24
ce serait de réduire la dépense publique,
11:25
et pas la dépense sociale forcément,
11:27
surtout les dépenses de fonctionnement
11:28
qui ont explosé ces dernières années,
11:30
et nous, on ne pense qu'à augmenter les impôts.
11:31
Donc c'est ça qui est très dangereux.
11:33
Moi, je suis justement pour qu'on arrête tout cela.
11:35
Moi, je serais...
11:35
Bon, alors, c'est pas évidemment,
11:36
comme disait Bruno,
11:37
c'est pas ce qui se décide,
11:39
ou ce qui se dessine,
11:40
mais néanmoins, moi,
11:40
je serais pour justement une dissolution,
11:42
remettre tout à zéro,
11:42
et puis comme ça, on part sur une...
11:44
Peut-être, c'est pas sûr,
11:45
mais au moins une vraie majorité,
11:47
et nous pourrons savoir...
11:49
Ah, ben, il y a encore une personne,
11:51
à part Marine Le Pen,
11:52
qui appelle à la dissolution.
11:53
Alors, il y a Marc Jotier.
11:54
Le problème, Marc,
11:55
c'est qu'on n'est pas du tout sûr
11:55
qu'il y ait une majorité,
11:57
probablement pas une majorité absolue,
11:58
mais...
11:59
Je ne vois pas comment on va tenir le pays,
12:00
parce que ça, c'est ça qu'on s'agit.
12:01
OK, on va avoir un budget.
12:03
Admettons, comment on va tenir le pays
12:04
pendant un an et demi
12:05
avec aucune majorité à l'Assemblée ?
12:08
Ce n'est pas sérieux.
12:09
Donc, c'est ça qui, pour moi, me peine,
12:11
je dirais, parce que je suis inquiet
12:13
par rapport aux Français,
12:13
par rapport aux entreprises.
12:15
Vous n'avez pas tort, mais remarquez bien
12:16
que le calendrier d'élections anticipées
12:19
est toujours très serré,
12:20
et faire une présidentielle,
12:21
par exemple, dans l'absolu aujourd'hui,
12:23
ça veut dire 40 jours de campagne,
12:25
les mêmes qui la réclament
12:26
diraient que la campagne
12:26
n'a pas été assez longue,
12:28
et on a vu ce que c'était
12:29
qu'une campagne courte
12:30
pour la dissolution.
12:31
Mais bon, pour l'instant,
12:32
ce n'est pas sur la table.
12:33
Ce qu'il faut plutôt se dire,
12:37
je trouve intéressant
12:38
ce que dit Bruno Retailleau.
12:40
Alors, Bruno Retailleau,
12:40
il retrouve ses accents
12:41
très anti-Macron,
12:45
très anti-parti macroniste,
12:47
lesquels il gouvernait
12:48
il n'y a pas si longtemps.
12:50
Et là, il fait une anaphore
12:51
autour du thème du hold-up.
12:54
Le budget, franchement,
12:55
le budget 2025,
12:56
beaucoup de choses
12:57
qui n'étaient pas si éloignées
12:58
que du projet de budget actuel.
13:00
Mais encore une fois,
13:01
il fait de la politique,
13:02
il retrouve sa casquette DLR.
13:03
J'ai l'impression
13:04
qu'il n'y a rien
13:04
qui vous étonne ce soir.
13:05
Oui, et puis il est blasé.
13:07
Non, je ne suis pas du tout blasé.
13:09
Et surtout,
13:09
il essaie de retrouver
13:11
des couleurs
13:12
dans les sondages
13:12
où il a plutôt reculé
13:14
ces derniers temps.
13:15
Je trouve intéressant
13:16
et je suis d'accord,
13:18
la voix de ce sénateur
13:20
Husson,
13:21
qui n'est pas très connu,
13:21
mais qui est le rapporteur
13:22
général du budget,
13:23
c'est lui qui était
13:24
très en pointe
13:25
contre les dissimulations
13:28
de déficits
13:29
de l'époque
13:29
Macron-Lemaire,
13:31
budget 23 et 24,
13:34
c'est que lui,
13:35
il dit
13:35
il faut donner
13:36
un budget à la France.
13:38
Dans son interview,
13:40
il est beaucoup moins raide
13:41
que Bruno Retailleau.
13:43
Il estime
13:44
qu'il y a des compromis possibles.
13:46
Évidemment,
13:46
il respecte
13:47
les grandes lignes DLR.
13:48
Ça veut dire quoi ?
13:49
Ça veut dire
13:49
qu'à l'intérieur
13:50
de la droite sénatoriale,
13:52
elle est beaucoup
13:53
plus multiforme
13:54
que ne le laissent
13:55
penser les déclarations
13:57
de Bruno Retailleau.
13:58
Il y a quand même
13:58
toute une partie
13:59
des sénateurs
13:59
qui sont soumis
14:00
à l'élection
14:01
de l'année prochaine.
14:02
On sait que
14:02
les élections sénatoriales,
14:03
ce n'est pas tout à fait
14:04
les mêmes élections
14:05
que les députés.
14:05
Justement,
14:05
je voulais vous parler
14:06
des sénateurs.
14:07
Et donc,
14:07
ça laisse dire
14:08
qu'ils vont détricoter
14:09
le budget,
14:10
mais jusqu'où ?
14:10
On ne le sait pas.
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