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Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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00:00Générique
00:00...
00:11Bonsoir et bienvenue dans BFM Grand Soir.
00:13Je suis ravie d'être avec vous.
00:15Ça s'est passé la nuit dernière.
00:17Vous l'avez peut-être raté.
00:18L'Assemblée nationale a très largement rejeté la partie recette du budget.
00:23Seul un député a voté pour.
00:25Regardez.
00:26Je vais donc mettre au voie la première partie du projet de loi de finances pour 2026.
00:34Le scrutin est ouvert.
00:40Le scrutin est clos.
00:44Résultat du scrutin.
00:46Votant 489, exprimé 405.
00:49Majorité 203 pour 1 contre 404.
00:53L'Assemblée nationale n'a pas adopté.
00:57Pour en parler, on est avec Bruno Jeudy.
00:59Bonsoir Bruno.
00:59Bonsoir Émilie.
01:00Éditorialiste politique BFM TV.
01:02Directeur délégué de la tribune dimanche.
01:04Il en sera question tout à l'heure.
01:05Hélène Rouet, bonsoir.
01:06Bonsoir Émilie.
01:07Journaliste au JDD.
01:08Et Marc Toiti, bonsoir.
01:09Bonsoir Émilie.
01:10Économiste chez Etaureau.
01:12Bruno Jeudy, c'était pendant que vous dormiez.
01:14Il était environ 1h du matin.
01:16Hier, quand vous vous êtes réveillé, vous vous êtes dit quoi ?
01:19Ah bah, c'était évident, ce budget-là, il allait être rejeté.
01:22En tout cas, la partie recette.
01:24Je me suis dit, et d'ailleurs, ça...
01:28Je me suis dit la même chose que le Premier ministre qui parle un peu dans la tribune dimanche.
01:31Ah, les grands âges de rencontre.
01:33Non, non, mais je vais vous dire pourquoi.
01:34Il dit lui-même, ce n'est pas une...
01:36Finalement, ce vote n'est pas une surprise.
01:38Son résultat n'est pas une surprise.
01:39Mais je pense que très peu de personnes imaginaient hier, un, que ce serait un vote positif
01:45et donc la copie de l'Assemblée serait adoptée.
01:50Deux, vu les consignes de vote des différents groupes, on avait bien compris qu'il n'y aurait pas de vote pour.
01:55On avait même imaginé qu'il n'y ait personne qui vote pour, ce qui aurait été gaguesse.
01:59Mais là, il n'y en a qu'un.
02:00Alors, une seule voix pour.
02:02Et qu'est-ce qu'il lui a appris de voter pour, d'ailleurs ?
02:03Il l'avait indiqué, Harold Huvert, député du groupe Lyot, député Nogent-le-Rotrou, si ma mémoire est bonne,
02:11avait indiqué que lui, il restait fidèle à l'idée qu'il faut coûte que coûte un budget, un budget de compromis,
02:19et il voterait pour.
02:21Il faut espérer maintenant, pour le Premier ministre, qu'ils seront aussi nombreux que lui,
02:23et se dire qu'il faut un budget d'ici le 23 décembre, date à laquelle le budget devrait être transmis au Conseil constitutionnel.
02:34En tous les cas, Sébastien Lecornu n'en fait pas une jaunisse de cette affaire.
02:38– Vous non plus, visiblement.
02:40– Se dit que le budget va partir au Sénat, donc avec la copie initiale, sans les amendements quand même.
02:45Donc ça, c'est quand même un élément de difficulté supplémentaire pour Sébastien Lecornu.
02:49Et lui, il reste convaincu qu'après le Sénat qui votera compte, après la commission mixte paritaire
02:55qui échouera les députés et les sénateurs qui vont rapprocher leur copie,
03:01il y aura un vote en deuxième lecture à l'Assemblée, et là, ce sera le vrai vote de responsabilité.
03:05Et il imagine que d'ici là, chaque groupe aura réfléchi et prendra ses responsabilités.
03:13En tous les cas, il répète dans la tribune dimanche qu'il n'engagera ni l'article 47 pour les ordonnances,
03:19il ne fera pas non plus, il n'est pas déterminé à aller sur la loi spéciale, il est toujours confiant.
03:24– On va voir justement tout ce qu'il va être possible de faire,
03:26mais d'abord, je constate que vous, vous êtes couché tranquillement en sachant que ce budget serait rejeté.
03:31Vous, vous n'avez évidemment pas fermé l'œil de l'anime, Marc Toiti.
03:34– Non, tout à fait, mais j'espérais qu'il allait avoir une surprise.
03:38Non, clairement, on se rend bien compte que ça fait quand même désordre tout ça.
03:42Même si on s'attendait à ce que ça ne soit pas voté, mais tout de même, quasiment tout le monde,
03:46à part un qui vote contre, et puis surtout, ça veut dire qu'on repart à la case départ.
03:50Donc bon, il y a eu 125 heures de débat, on s'est fait peur aussi,
03:53parce qu'on a vu, oui, attention, les impôts vont augmenter, etc.
03:56Pour l'instant, on remet tout ça à zéro, ça va arriver au Sénat.
04:00On se dit, ensuite, comment vont réagir les partis, c'est-à-dire notamment le PS, etc.,
04:04qui avait dit, attention, nous, on veut faire passer des amendements,
04:06on veut faire passer des lois, faire augmenter les impôts, etc.
04:08Ça, finalement, ça n'arrive pas.
04:09Donc on va revenir sur quoi ? Sur le budget initial.
04:11Je vous rappelle que le budget initial, il y a quand même 19 milliards d'augmentation des impôts,
04:15ne l'oublions pas tout de même, alors que vous êtes déjà numéro 1 du monde des impôts.
04:18Donc là, on continue de les augmenter.
04:20Pas de baisse de la dépense publique, qui commence, qui continue d'augmenter de l'ordre de 30 milliards d'euros.
04:25Elle augmente moins que ce qui était prévu, mais globalement, elle continue d'augmenter.
04:29Et donc, c'est-à-dire un déficit public qui va être bien plus élevé que prévu.
04:33Donc, même madame de Monchon...
04:34Donc, très mauvaise nouvelle pour vous, en fait.
04:36Clairement, c'est...
04:37Non, mais ce n'est pas anodin ce qui s'est passé, donc, la nuit dernière.
04:40Oui, c'est pas anodin, et puis surtout, ça montre qu'on navigue à vue, finalement.
04:43On gagne du temps, on gagne du temps en espérant que, finalement, voilà, un budget va arriver,
04:48puis qu'il n'y aura peut-être pas de besoin de censure.
04:50On se dit, après, il y aura les municipales, etc.
04:52Après, on va arriver en septembre, on dit, bon, ben voilà, puis M. Macron sera resté jusqu'à la fin de son mandat.
04:58Ça donne vraiment cette impression-là.
04:59Donc, par rapport à tous les Français qui souffrent, que ce soit les chefs d'entreprise,
05:03vous savez qu'il y a des records de faillites d'entreprise historiques.
05:05On n'a jamais eu de tel niveau de façon aussi forte.
05:08On a également un chômage qui est en train d'augmenter.
05:10Donc, quand on voit ces difficultés des Français, et qu'on voit que, finalement, à l'Assemblée nationale,
05:14on ne fait que gagner du temps, c'est un grand cirque, une grande pièce de théâtre,
05:18on se dit que c'est quand même dommage, et ça accroît la déconnexion entre nos dirigeants,
05:23les députés, etc., et puis la réalité économique, qui est bien difficile.
05:26Il y en a une qui a bien l'intention de mettre un terme à ce cirque, comme vous l'appelez,
05:30c'est Marine Le Pen, qui s'est tant pressée d'écrire ce message sur les réseaux sociaux.
05:35Le rejet de la partie recette du PLF à la quasi-unanimité par la représentation nationale est une première.
05:40La force de ce rejet ne peut avoir qu'une conclusion, la démission du gouvernement
05:45et la dissolution afin que le peuple se choisisse une majorité d'alternance.
05:50Hélène Rouet, il y en a une qui n'y a pas renoncé à la démission de ce gouvernement, c'est Marine Le Pen.
05:55Oui, bien sûr, le Rassemblement National est pour l'instant toujours très décidé à vouloir voir cette dissolution.
06:01Maintenant, effectivement, je pense que, si vous voulez, le chemin parlementaire du budget est quand même très engagé.
06:07Maintenant, ça arrive au Sénat.
06:09J'avais le plaisir de lire dans la tribune dimanche que Jean-François Husson, lui, pour le coup, en plus,
06:13estime que c'est une assez bonne nouvelle, finalement, que la copie du gouvernement, corrigez-moi si je me trompe,
06:18mais que c'est une bonne nouvelle que la copie, effectivement, qui arrive au Sénat soit celle initialement du gouvernement,
06:22pour ne pas, justement, que le Sénat ait à examiner l'intégralité des amendements qui avaient été décidés à l'Assemblée Nationale.
06:29Donc, effectivement, maintenant, j'ai un peu le sentiment, quand même, que la navette parlementaire va continuer de se faire
06:33jusqu'à la commission mixte paritaire, etc.
06:35On n'a aucune idée de comment ça va se finir, sauf que, là, en tout cas, le scénario de la résolution...
06:40Est-ce qu'elle a raison, alors, Marine Le Pen, d'appeler à la démission du gouvernement ?
06:44Est-ce qu'elle a raison ? Ça, pour le coup, c'est pas forcément à moi de le dire.
06:47En revanche, c'est normal, c'est-à-dire qu'elle est cohérente avec tout ce qu'elle dit depuis des mois et des mois et des mois.
06:51Maintenant, de là à ce que ça marche, effectivement, je ne vois pas trop le scénario d'une censure ou d'une dissolution
06:55qui arrive dans les prochaines semaines.
06:57Ça sert à quelque chose, Bruno Jody, d'appeler à la démission du gouvernement, ou elle est juste dans son rôle ?
07:01Elle est cohérente, c'est ce qu'elle réclame depuis le début.
07:05Comme les Insoumis réclament, eux, la démission, voire la destitution du président, ils sont également cohérents.
07:11Je pense qu'aujourd'hui, il y a des voisins qui la demandent.
07:16Je crois que ça n'arrivera pas. Si ça avait dû se faire, ça se serait fait au moment, finalement, du début du débat budgétaire.
07:24C'est sans doute que plus on avance, plus on voit bien que le calendrier joue plutôt en faveur soit d'un compromis,
07:32soit peut-être d'une loi spéciale.
07:36Les élus vont basculer dans une autre séquence qui va être les municipales.
07:39Beaucoup des députés vont être engagés dans cette campagne.
07:44Pour vous, il y a trop d'échéances politiques qui font que ça ne pourra plus bouger ?
07:48Que plus personne ne va oser lever le petit doigt ?
07:50C'est-à-dire qu'il y a un moment, si vous engagez la France dans une dissolution,
07:54d'abord, ça veut dire que vous changez le calendrier électorale,
07:56vous ne pourrez pas faire des législatives et des municipales en même temps.
08:00Ça veut dire repousser les municipales en mai ou en juin.
08:03Tout ça va devenir compliqué.
08:04Et tout ça, les élus n'en voudront plus.
08:06Donc, bon, après, on n'est jamais à l'abri d'une censure
08:11qui interviendrait à la fin de l'année,
08:14au moment, peut-être, s'il y a un rejet définitif du budget,
08:19si la France n'a pas de budget et qu'elle s'engage dans une loi spéciale,
08:22ce qui serait un camouflet pour le Premier ministre.
08:24Mais on voit bien que ce scénario-là commence à être compliqué à envisager,
08:31qu'il a peut-être moins de partisans.
08:35Marine Le Pen la réclame ce soir.
08:36Elle est cohérente, les Insoumis le veulent.
08:38Mais on voit bien qu'à gauche, ils sont moins nombreux à le...
08:41Ce sera le PS, évidemment.
08:43C'est pour ça qu'il va falloir regarder quand même ce qui va se passer
08:45avec la suspension de la réforme des retraites.
08:47On sait que là, le Sénat est très décidé à la détricoter,
08:49à voir ce qui va se passer en commission de liste paritaire.
08:51Et encore une fois, si je ne me trompe pas,
08:53Bruno Retailleau s'est exprimé dans Le Parisien dimanche, donc demain.
08:56Bruno Retailleau...
08:57Vous me devancez parce que je voulais justement montrer les déclarations.
09:00Je vous laisse, allez-y, je vous en prie.
09:01Mais vous avez raison, justement.
09:02Regardez, on va aller voir justement ces déclarations dans Le Parisien.
09:06C'était il y a quelques heures.
09:07Ce budget, c'est le hold-up du siècle.
09:09C'est à la fois un hold-up fiscal, un hold-up social, un hold-up démocratique.
09:14Et puis il poursuit.
09:15Il y a bien une majorité à l'Assemblée nationale.
09:17C'est celle du parti fiscaliste qui va de la France insoumise jusqu'au Rassemblement national.
09:22Moi, ce que j'ai trouvé surtout intéressant dans les déclarations de Bruno Retailleau,
09:25c'est qu'en fait, selon lui, l'accord en commission mixte paritaire,
09:27il est impossible tant que la réforme des retraites, elle est suspendue.
09:30Sauf que la réforme des retraites, comme vous l'avez rappelé,
09:32c'est vraiment le totem, pour le coup, du parti socialiste
09:35qui, effectivement, est vraiment un faiseur de roi, là, dans cette situation, pour la censure.
09:39Vous avez l'air de l'applaudir des deux mains, Marc Poitier.
09:42Ah oui, complètement.
09:42J'aurais pu sortir la même phrase, presque, mais c'est vrai que...
09:44Non, c'est-à-dire que ce qui est incroyable,
09:46ce qui m'a beaucoup choqué dans toutes ces discussions autour de la fiscalité,
09:49parce qu'en fait, il n'y avait que ça.
09:51Les dirigeants, quel que soit leur parti, finalement,
09:53ont dit, ben non, le seul moyen de réduire le déficit,
09:56c'est en augmentant les impôts.
09:57Ce qui est évidemment une erreur de débutant, si vous voulez.
09:59C'est-à-dire qu'on sait très bien, on apprend ça aux étudiants en économie en première année,
10:02si vous augmentez les impôts,
10:03sachant que la France est déjà numéro un du monde des impôts,
10:06si vous augmentez les impôts, vous allez casser l'activité économique,
10:09vous allez réduire ce qu'on appelle l'assiette fiscale.
10:11Vous allez ponctionner plus...
10:12C'est pas les impôts de tout le monde qu'il s'agissait d'augmenter.
10:14Ah si, mais au niveau macroéconomique, ça allait évidemment augmenter.
10:18Donc en augmentant cette pression fiscale,
10:21vous donc réduisez finalement l'assiette fiscale,
10:23et donc vous ponctionnez plus, mais sur un gâteau plus petit.
10:25Donc à la fin, vous avez moins de recettes fiscales,
10:27et donc plus de déficit.
10:28Donc c'est exactement l'inverse de ce qui était souhaité.
10:31Moi, ce qui m'a beaucoup choqué,
10:32on revient sur justement cette mesure qui était, vous savez,
10:35l'impôt sur la fortune improductive.
10:37Improductive, le terme est assez particulier,
10:39mais qui a proposé cette loi d'augmentation des impôts ?
10:42C'est pas LFI, c'est pas le RN,
10:43c'est le modem, le parti de M. Bayrou,
10:46en disant effectivement,
10:47vous allez avoir une augmentation des impôts,
10:50notamment sur l'assurance-vie,
10:54et ce qu'on appelle les fonds en euros,
10:56c'est-à-dire là où vous achetez la dette publique.
10:58Déjà, deux choses, ça veut dire qu'on admet
11:00qu'acheter de la dette publique française,
11:02des obligations d'État, c'est improductif,
11:03et puis surtout, ça veut dire qu'on dit,
11:05il y a un paradoxe incroyable,
11:07on dit à ceux qui achètent de la dette publique,
11:08on va vous taxer davantage.
11:09Donc ça va pas inciter, évidemment, à acheter cette dette publique.
11:11Donc c'était complètement cascaïen, complètement...
11:14C'était proposé par le Modem,
11:15et ça a été voté par le Rassemblement National,
11:18par le Parti Socialiste.
11:19C'est ça aussi qui vous inquiète ?
11:20C'est ça qui m'inquiète,
11:21c'est qu'en fait, on ne pense pas,
11:23aujourd'hui, l'essentiel,
11:24ce serait de réduire la dépense publique,
11:25et pas la dépense sociale forcément,
11:27surtout les dépenses de fonctionnement
11:28qui ont explosé ces dernières années,
11:30et nous, on ne pense qu'à augmenter les impôts.
11:31Donc c'est ça qui est très dangereux.
11:33Moi, je suis justement pour qu'on arrête tout cela.
11:35Moi, je serais...
11:35Bon, alors, c'est pas évidemment,
11:36comme disait Bruno,
11:37c'est pas ce qui se décide,
11:39ou ce qui se dessine,
11:40mais néanmoins, moi,
11:40je serais pour justement une dissolution,
11:42remettre tout à zéro,
11:42et puis comme ça, on part sur une...
11:44Peut-être, c'est pas sûr,
11:45mais au moins une vraie majorité,
11:47et nous pourrons savoir...
11:49Ah, ben, il y a encore une personne,
11:51à part Marine Le Pen,
11:52qui appelle à la dissolution.
11:53Alors, il y a Marc Jotier.
11:54Le problème, Marc,
11:55c'est qu'on n'est pas du tout sûr
11:55qu'il y ait une majorité,
11:57probablement pas une majorité absolue,
11:58mais...
11:59Je ne vois pas comment on va tenir le pays,
12:00parce que ça, c'est ça qu'on s'agit.
12:01OK, on va avoir un budget.
12:03Admettons, comment on va tenir le pays
12:04pendant un an et demi
12:05avec aucune majorité à l'Assemblée ?
12:08Ce n'est pas sérieux.
12:09Donc, c'est ça qui, pour moi, me peine,
12:11je dirais, parce que je suis inquiet
12:13par rapport aux Français,
12:13par rapport aux entreprises.
12:15Vous n'avez pas tort, mais remarquez bien
12:16que le calendrier d'élections anticipées
12:19est toujours très serré,
12:20et faire une présidentielle,
12:21par exemple, dans l'absolu aujourd'hui,
12:23ça veut dire 40 jours de campagne,
12:25les mêmes qui la réclament
12:26diraient que la campagne
12:26n'a pas été assez longue,
12:28et on a vu ce que c'était
12:29qu'une campagne courte
12:30pour la dissolution.
12:31Mais bon, pour l'instant,
12:32ce n'est pas sur la table.
12:33Ce qu'il faut plutôt se dire,
12:37je trouve intéressant
12:38ce que dit Bruno Retailleau.
12:40Alors, Bruno Retailleau,
12:40il retrouve ses accents
12:41très anti-Macron,
12:45très anti-parti macroniste,
12:47lesquels il gouvernait
12:48il n'y a pas si longtemps.
12:50Et là, il fait une anaphore
12:51autour du thème du hold-up.
12:54Le budget, franchement,
12:55le budget 2025,
12:56beaucoup de choses
12:57qui n'étaient pas si éloignées
12:58que du projet de budget actuel.
13:00Mais encore une fois,
13:01il fait de la politique,
13:02il retrouve sa casquette DLR.
13:03J'ai l'impression
13:04qu'il n'y a rien
13:04qui vous étonne ce soir.
13:05Oui, et puis il est blasé.
13:07Non, je ne suis pas du tout blasé.
13:09Et surtout,
13:09il essaie de retrouver
13:11des couleurs
13:12dans les sondages
13:12où il a plutôt reculé
13:14ces derniers temps.
13:15Je trouve intéressant
13:16et je suis d'accord,
13:18la voix de ce sénateur
13:20Husson,
13:21qui n'est pas très connu,
13:21mais qui est le rapporteur
13:22général du budget,
13:23c'est lui qui était
13:24très en pointe
13:25contre les dissimulations
13:28de déficits
13:29de l'époque
13:29Macron-Lemaire,
13:31budget 23 et 24,
13:34c'est que lui,
13:35il dit
13:35il faut donner
13:36un budget à la France.
13:38Dans son interview,
13:40il est beaucoup moins raide
13:41que Bruno Retailleau.
13:43Il estime
13:44qu'il y a des compromis possibles.
13:46Évidemment,
13:46il respecte
13:47les grandes lignes DLR.
13:48Ça veut dire quoi ?
13:49Ça veut dire
13:49qu'à l'intérieur
13:50de la droite sénatoriale,
13:52elle est beaucoup
13:53plus multiforme
13:54que ne le laissent
13:55penser les déclarations
13:57de Bruno Retailleau.
13:58Il y a quand même
13:58toute une partie
13:59des sénateurs
13:59qui sont soumis
14:00à l'élection
14:01de l'année prochaine.
14:02On sait que
14:02les élections sénatoriales,
14:03ce n'est pas tout à fait
14:04les mêmes élections
14:05que les députés.
14:05Justement,
14:05je voulais vous parler
14:06des sénateurs.
14:07Et donc,
14:07ça laisse dire
14:08qu'ils vont détricoter
14:09le budget,
14:10mais jusqu'où ?
14:10On ne le sait pas.
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