- il y a 3 mois
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00On va parler politique. Désormais, oui, forcément, François Bayrou qui poursuit ses entretiens à Matignon à moins d'une semaine du vote de confiance,
00:08entretien d'une heure ce matin entre les leaders du RN et le Premier ministre, qui n'aura visiblement pas servi à grand-chose.
00:15À en croire, Jordan Bardella, on l'écoute.
00:18Nous avons exprimé au Premier ministre ce que nous disons publiquement depuis qu'il a annoncé soumettre sa responsabilité à un discours de politique générale,
00:27à savoir que nous étions en désaccord total avec les orientations qu'il a lui-même prises en acceptant la fonction de Premier ministre
00:36et qui sont celles menées par Emmanuel Macron depuis son élection en 2017,
00:42qu'il y avait dans ses annonces notamment budgétaires des lignes rouges qui nous apparaissaient extrêmement nocifs pour le pays.
00:50Le miracle n'a pas eu lieu et évidemment que cet entretien, même si encore une fois il y a du respect pour la fonction de Premier ministre,
00:58ne fera pas changer le RN, David.
01:01Laurent Jacobelli nous a rejoint, député RN de Moselle, Yves Treyard est de retour,
01:07Marc Toitier également, Victor Hérault, content de vous retrouver.
01:11Bon, donc ça n'a pas beaucoup avancé finalement.
01:13Il n'y a aucun point d'entente avec François Bayrou ?
01:16Non, il n'y a pas aucun point d'entente.
01:18Et puis, écoutez, M. François Bayrou nous a dit qu'il nous demandait la confiance.
01:23Il ne nous a pas dit qu'il allait négocier un budget.
01:24Nous avons, au cours de l'été, envoyé un courrier signé par Marine Le Pen pour demander à M. Bayrou de nous recevoir,
01:30pour lui faire des propositions, pour avoir un budget plus équilibré et qui améliorerait la situation économique de la France.
01:36Il n'y a pas répondu.
01:37Je crois qu'aujourd'hui, M. Bayrou est en stage de survie.
01:40Il lui reste six jours.
01:42Il va en profiter.
01:43Il va vivre sa baisse-là.
01:44Vous avez vu ?
01:45En accumulant, bien sûr, en accumulant les médias, il est omniprésent, comme s'il avait quelque chose de nouveau à raconter.
01:53Bon, écoutez, je crois que le glas a sonné.
01:55Là-dessus, c'est vrai que sur la méthode, peut-être un mot, Yves Tréard, là-dessus, que peut-on en dire ?
02:00Il est à nouveau, et on en est ravis.
02:02Il est chez Apolline de Malherbe demain, à 8h20.
02:04J'en profite pour le signaler à nos téléspectateurs.
02:09Mais il est partout, il parle tout le temps, et pour autant, on a l'impression qu'il n'y a pas tellement de progrès.
02:13Ça patine.
02:14Non, mais c'est parce que, probablement, qu'il y a eu quelques erreurs, néanmoins, de sa part, de méthode, dans ce dossier, dans la procédure depuis le début.
02:24D'abord, et c'est peut-être voulu qu'il procède ainsi, parce qu'il s'était dit qu'il y avait peu de chances, finalement, dans un pays comme le nôtre,
02:33où la culture du compromis est quand même très rare et très faible, et bien que ça débouche sur quelque chose.
02:40Mais c'est vrai qu'il a mis, d'une certaine façon, la charrue avant les bœufs.
02:43C'est-à-dire que, le 15 juillet, il nous donne le plan d'économie qu'il souhaite faire, et un mois après, un peu plus d'un mois après,
02:54il dit, bon, ben voilà, maintenant, on va se mettre autour d'une table, et puis on va discuter du contenu.
02:59Il aurait peut-être fallu qu'il fasse le contraire, c'est-à-dire que, dans un premier temps, il sollicite ses partenaires pour dire,
03:06bon, ben voilà, qu'est-ce que vous voulez, même s'il n'y avait pas trop de secrets, pas tellement d'inconnus,
03:10qu'est-ce que vous voulez, qu'est-ce que vous souhaitez, ou qu'est-ce que vous ne voulez pas ?
03:14Et puis, après, je décide, moi, Premier ministre, avec mes troupes, de l'enveloppe qu'il faut consacrer aux économies.
03:26Et là, il n'a pas fait ça. Et aujourd'hui, le sentiment qu'il donne, c'est un sentiment d'impréparation.
03:32Et c'est un sentiment de, on rattrape le temps perdu, quoi.
03:36Donc, il prend la parole tout le temps, alors que, d'ailleurs, Donald Trump lui-même, ça fait six jours qu'il n'a pas parlé,
03:43alors qu'il parlait sans arrêt.
03:45Même Donald Trump !
03:46Non, mais c'est toujours inquiétant quand un homme ou une femme politique prend la parole sans arrêt.
03:54Ça veut dire qu'elle a quelque chose, ou il a quelque chose à rattraper, et qu'il n'est pas sûr de son coup.
03:59Donc ça, c'est manifeste. Et là, je ne vois pas très bien, si vous voulez.
04:03Comment il va s'en sortir ?
04:04Comment il va s'en sortir ?
04:05Vous avez vu, Laurent Jacob, il dit que le gouvernement veut restreindre les soins pris en charge par l'AME,
04:09l'aide médicale des États, l'aide médicale, pardon, d'État pour les étrangers sans papier.
04:14Ça va dans votre sens, ça ? Est-ce que ce n'est pas un pas vers vous ?
04:16C'est surtout une reconnaissance admirable que ce que nous disons depuis des années est vrai.
04:20Rappelez-vous, il y a quelques semaines, le Premier ministre et le gouvernement nous ont déclaré
04:25qu'ils allaient diminuer la contribution de la France en budget de l'Union européenne.
04:29Nous le demandons depuis des années. Pas à la même échelle, bien sûr.
04:32Et on nous disait, mais c'est impossible, vous êtes des fous.
04:33Vous voulez sortir de l'Europe, il y aura la guerre, c'est monstrueux, la France va s'écrouler.
04:37Et ils le font finalement, tout petit, mais ils le font.
04:40Mais donc, ils font un pas vers vous.
04:42L'AME, rappelez-vous, quand sur ce plateau, je vous parle de supprimer l'AME, ça s'appelle un compromis.
04:47Mais ça ne s'appelle pas un compromis, ça s'appelle essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
04:52D'abord, la seule conclusion que j'en tire, c'est que nous n'avons jamais menti et que ce que nous proposons est tout à fait possible.
04:56Oui, mais dans le cadre des discussions, pardonnez-moi, vous ne nous répondez pas.
05:00Dans le cadre des discussions, c'est un pas vers vous.
05:04C'est une toute petite mesure, oui, mais c'est une drague lourde, mais qui n'aboutira pas.
05:10Si on veut supprimer l'AME, si on veut réduire le budget, la contribution de la France au budget de l'Europe,
05:15si on veut faire maigrir cet État devenu obèse, si on veut lutter contre la fraude sociale et fiscale,
05:20alors il faut que M. Béroud parte, il faut des élections et que M. Jordan Bardella arrive à Matignon.
05:25Sinon, on n'y arrivera pas avec les mêmes qui font des demi-mesures, qui réagissent par la peur et pas par conviction.
05:31Est-ce que vous croyez, une seconde, que si on sauve la peau de M. Béroud, il aura la peau de l'AME ?
05:36Bien sûr que non. M. Retailleau a promis 50 fois en 4 mois qu'il allait supprimer l'AME.
05:41L'AME est toujours là.
05:43Donc, si vous ne vous les croyez encore, honnêtement, le père Béroud arrivera à Matignon.
05:46Donc, votre solution à vous, Laurent Jacobelli, c'est une dissolution ultra rapide.
05:51Je reprends les mots de Marie Lebet.
05:52Ça veut dire quoi ? Le 8 au soir ?
05:54Mais dès qu'on sait qu'on n'a plus de Premier ministre,
05:56dès qu'on sait qu'on ne trouvera pas de Premier ministre qui rassemblera une majorité.
06:00Sans majorité, on ne peut pas prendre des mesures fortes.
06:02Or, la France, elle a besoin de mesures fortes.
06:03Elle est surendettée. L'insécurité explose.
06:06Nos chefs d'entreprise sont démobilisés totalement
06:08parce que créer une entreprise ou essayer d'investir dans ce pays, c'est un calvaire.
06:13L'immigration est devenue incontrôlable.
06:15Il faut donc une politique forte qui corresponde aux attentes des Français.
06:18Pour ça, il faut une majorité.
06:19Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale aujourd'hui.
06:21Il faut donc retourner très très vite aux urnes.
06:23Aurez-vous une majorité ?
06:24Il y a un sondage qui vient de sortir dans le Figaro, notamment Yves Tréhard,
06:28et qui montre effectivement, et on comprend l'engouement du RN pour l'option dissolution,
06:33qui montre une nette avance du RN en cas de dissolution.
06:37Très nette avance, parce que c'est plus de tiers des suffrages.
06:39Donc effectivement, s'il y a une dissolution demain,
06:42le premier bloc qui arrive en tête, c'est très largement le Rassemblement national.
06:45Après, si la gauche est unie, c'est-à-dire si les quatre parties de gauche sont unies,
06:50ils arrivent à flirter avec les 25% de suffrage d'après ce sondage.
06:55S'ils sont divisés, ils sont en dessous.
06:58Mais c'est comme en 2024 à peu près les résultats.
07:00Alors le grand truc, c'est que...
07:02Pardon, la grande nouveauté, parlons correctement,
07:07c'est que le bloc central, qu'on appelle le bloc,
07:10s'effondre par rapport à ce qu'il était, et il arrive à 15%.
07:14Quel que soit le cas de figure, si la gauche est unie ou désunie, 15%.
07:19Et la surprise aussi relative, alors que là, il montre un spectacle un peu d'éclatement,
07:24c'est que la droite, les Républicains, serait à 14%.
07:29Justement, dans ce contexte, M. Jacobelli, en cas de dissolution,
07:34la probabilité quand même que vous ayez une majorité absolue n'est pas la plus forte.
07:38C'est vous qui le dites.
07:39C'est moi qui le dis, tout à fait.
07:40C'est moi qui le dis, et je pense peut-être même le sondage du Figaro.
07:44Partons de cette hypothèse-là, si vous le voulez bien.
07:47Ça ne vous fait pas tant souffrir que ça.
07:49Ce n'est pas l'hypothèse qui met la plus chère.
07:51Mais je vous écoute avec beaucoup d'attention.
07:52Je vous en remercie.
07:53Tant de politesse sur ce plateau.
07:55Allez-y, Rache.
07:56C'est possible encore.
07:59Et j'espère ne pas vous faire bondir.
08:01Est-ce que vous êtes prêt à une union des droites ?
08:05Et quel est le frein ?
08:06Je m'explique.
08:07Vous savez très bien que pour gouverner, vous ne pourrez pas gouverner seul.
08:10En tout cas, la probabilité est plutôt faible.
08:12Qu'est-ce qui est aujourd'hui un frein ?
08:14Et n'y voyez aucune forme de provocation dans ma question.
08:16Ce n'est pas votre genre.
08:17Ce n'est pas mon genre.
08:17Pas cette fois-ci, en tout cas.
08:20Qu'est-ce qui serait un frein à cette union des droites-là ?
08:23Qu'est-ce que vous appelez droite ?
08:25Parce qu'il va falloir qu'on définisse les choses.
08:26Pour vous, M. Bruno Retailleau, par exemple, qui appelle à ne pas censurer M. Bérou et à ne pas demander la démission de M. Macron, est de droite.
08:35Oui, et ce n'est pas sur ces critères-là que...
08:37M. Retailleau, qui n'arrive pas à ramener la sécurité en France, à faire diminuer l'immigration, et qui n'a pris aucune mesure, de fait.
08:45Non, je ne crois pas que ce soit la droite.
08:46Je crois que c'est la Macronie.
08:48Je ne sais pas ce que ça veut dire.
08:49Donc, pas d'union.
08:50Alors, pardon.
08:51Je vais vous dire, nous, on leur a tendu la main.
08:53A l'époque, le président de l'LR s'appelait M. Éric Ciotti.
08:56Il nous a rejoints dans une grande alliance.
08:57Donc, ce chemin, nous l'avons fait.
08:59Et il y a d'autres LR qui n'ont pas voulu suivre ce chemin en se disant, mon Dieu, mais on nous propose la soupe à côté.
09:04Donc, j'ai d'un côté mes convictions, de l'autre la soupe, je vais aller du côté de la soupe.
09:08Mais vous savez, nous, pour prendre des mesures que nous devons prendre, qui sont des mesures fortes,
09:12pour amener l'ordre économique et l'ordre dans la rue en France, il va falloir des gens de conviction, pas des gens qui cherchent un gagne-pain.
09:20Et donc, c'est là toute la limite de ce que vous appelez l'union des droites, que moi, j'ai du mal à définir.
09:24Vous savez, l'union de la gauche, l'union des droites, c'est bien, mais si c'est pour faire une nupes de l'autre côté, on a vu ce que ça donnait.
09:29Mais sauf que ce que vous risquez derrière, Laurent Jacobelli, c'est...
09:32Si on faisait l'union des Français.
09:33Parce que, vous savez, les Français, ils sont majoritaires sur beaucoup de sujets.
09:36Deux tiers des Français pensent qu'il y a trop d'immigration.
09:38Deux tiers des Français pensent que la justice est laxiste.
09:40Deux tiers des Français pensent que nous sommes dans un pays où l'insécurité explose.
09:44Deux tiers des Français pensent que les macronistes, le centre, etc., ont très mal géré la dette.
09:48Et d'ailleurs, la majorité... Enfin, le premier parti pour les Français qui pourraient régler le problème de la dette,
09:52je vais peut-être vous surprendre, c'est le Rassemblement National.
09:55Donc, unissons ces gens-là, plutôt que des appareils politiques qui sont prêts à se vendre.
09:59Et on le voit, malheureusement...
09:59Donc, la conclusion, Laurent Jacobelli, c'est que vous risquez de tomber dans le piège d'une majorité relative,
10:04c'est-à-dire pas assez de sièges à l'Assemblée pour faire passer des textes.
10:06Mais moi, je veux bien qu'on fasse de la politique fiction.
10:08Mais si je peux terminer...
10:09C'est une réalité, c'est un vrai risque, quand même.
10:11Vous êtes persuadés d'avoir une majorité absolue ?
10:13Brouillon, il y a quelques mois, avec les dernières législatives.
10:16On était bien partis pour gagner.
10:17D'ailleurs, dans toutes les rédactions, les gens se disaient, mais comment ils vont gouverner ?
10:20Avec qui ? Est-ce que Jordan Bardella arrive demain ou après-demain ?
10:22Et qu'est-ce qui s'est passé ?
10:24On a eu l'alliance des contraires.
10:26On a eu ce cocktail imbuvable.
10:28Le fameux barrage où vous avez des gens d'extrême-gauche qui se retirent pour faire passer Mme Borne
10:33en disant « nous ferons sauter la réforme de Mme Borne ».
10:35Vous avez des gens de droite qui se retirent pour faire passer l'extrême-gauche violente que nous avons en France.
10:41Ce mélange des contraires n'aura plus lieu.
10:43Parce qu'aujourd'hui, je n'imagine pas qu'un électeur de droite...
10:46Donc, et c'est une question que je vais vous poser à tous,
10:48un représentant du Rassemblement national.
10:50Est-ce qu'il est possible que le RN, en cas de dissolution et donc de nouvelles élections législatives,
10:55le RN obtienne une majorité absolue, puisque le Front républicain, selon les sondages,
10:59n'est plus tellement d'actualité ?
11:00Sur le papier, plutôt non.
11:02Pourquoi ? Parce que d'abord, le Front national qui est déjà très haut...
11:05On dit Rassemblement national.
11:07Sinon, pour le reste, vous dites et ses filles...
11:08Vous avez raison, vous avez raison.
11:10Mais vous voyez, c'est...
11:12Donc, le Rassemblement national et ses alliés est à 133 ou 132 députés.
11:19143 avec UDR.
11:20Oui, à peu près, oui.
11:21Et si on regarde ce qui s'est passé la dernière fois avec le nombre de candidats
11:28qui ont raté l'élection, avec le niveau à peu près...
11:32Il y a eu deux sondages, de fait.
11:33Un dans le Figaro, là, aujourd'hui, et un tribune dimanche BFM le week-end dernier.
11:38Grosso modo, on est autour de 31, 32, 33%.
11:41C'est-à-dire, à peu près, ce qu'il y a eu la dernière fois,
11:43en fait, on voit bien qu'il est en capacité de monter à 210, 220, peut-être 230 députés.
11:50Max !
11:50Mais c'est loin, pour l'instant, des 289.
11:53Ça ne veut pas dire que la campagne ne va pas créer un élan pour ça.
11:56Mais pour l'instant, on est plutôt sur ces baisards.
11:58Ce qui serait, évidemment, jamais il n'a été aussi élevé.
12:03Et ça en ferait, comme dirait Michel Barnier, la plus grande des minorités.
12:08C'est comme ça qu'il a qualifié le bloc et l'ère Renaissance-Horizon.
12:13Victor Hérault.
12:13Ajoutons, si vous voulez, que si les Français, une majorité des Français,
12:16s'opposent désormais au barrage républicain,
12:19ce sont les partis qui l'orchestrent lors des triangulaires
12:22en proposant des accords où le troisième se retire de la campagne
12:26et donc ses électeurs à lui vont voter pour celui qui se retrouvera face au Rassemblement National.
12:30Mais ça mène à la question que je voudrais poser à Laurent Jacobelli.
12:33Vous l'avez dit, vous êtes la force vive du pays.
12:35Vous êtes le premier parti du pays.
12:36Vous avez une forte dynamique.
12:37Or, il serait bon de connaître, du coup, votre disponibilité vis-à-vis de Matignon.
12:42Jordan Bardella disait il y a peu dans une interview,
12:45il faudrait atteindre 289 députés, donc la majorité absolue,
12:48pour que nous envisageons d'aller à Matignon.
12:52Je me souviens hier soir sur BFM TV, de Jean-Philippe Tanguy,
12:55qui dit une forte majorité relative.
12:57Moi, la question que j'aimerais vous poser, c'est quel est le seuil d'accessibilité
12:59du Rassemblement National à Matignon ?
13:01Quand est-ce que vous décidez que vous pourriez aller au ministère de Matignon ?
13:06Jordan Bardella a été très clair, il ne sera pas un Premier ministre de deux jours.
13:10C'est-à-dire que si on va à Matignon pour sauter à la première motion de censure,
13:14ça ne sert absolument à rien.
13:15Nous, on est là pour être utile, on veut réformer ce pays.
13:18On veut qu'on dise aux Français, on ne vous fera pas les poches,
13:20on ne vous prendra pas un centime,
13:22tant qu'on n'aura pas réduit de 18 milliards le coût de l'immigration,
13:25tant qu'on n'aura pas baissé de 5 milliards la contribution au milieu européen.
13:27Donc ça vous dit que ça, vous ne pouvez pas le faire sans majorité absolue ?
13:29En revanche, ça ne veut pas dire que nous aurons la majorité seule.
13:34Je crois que si nous avons un très bon score,
13:39il y aura forcément des élus qui voudront travailler avec nous
13:42et qu'il n'est pas l'étiquette Rassemblement National ou UDR d'Éric Ciotti.
13:46Ce n'est pas grave si ce sont des gens de bonne volonté
13:48qui ont l'intérêt général au cœur.
13:50Vous misez sur l'éclatement de LR.
13:52Mais LR est éclaté.
13:54Aujourd'hui, regardez, je ne vais pas faire de outing ici,
13:58mais regardez les correspondances de vote de certains députés LR.
14:01Ils sont à 99% les mêmes qu'avec nous et à 20 ou 30% avec la Macronie.
14:07Et pourtant, leur parti soutient officiellement la Macronie.
14:09Donc à partir du moment où on est dans une logique majoritaire,
14:12certains vont faire sauter les digues et vont travailler avec nous.
14:15Ce que je veux dire, c'est qu'il est en train de se passer quelque chose aujourd'hui
14:17parce que là, on est en train de spéculer, etc.
14:19On ne sait pas trop ce qui va se passer.
14:21Ce qui est sûr, c'est qu'on rentre dans une crise politique dramatique.
14:24Une instabilité, une incertitude qui est énorme.
14:27Et la psychologie aujourd'hui des investisseurs est en train de changer.
14:30On n'en a pas trop parlé, mais les taux d'intérêt ont fortement augmenté aujourd'hui.
14:34Le taux d'intérêt de la dette publique française à 10 ans est sur un plus haut depuis novembre 2011.
14:39Et la dette publique à 30 ans, on est à 4,5%, un plus haut depuis juin 2009.
14:44Donc il y a bien un mouvement de panique qui est en train de se créer.
14:47Et là, évidemment, si les taux d'intérêt continuent à augmenter,
14:49si on n'a pas de clarification de la situation après le 8 septembre,
14:52ce qui paraît peu probable malheureusement, alors là, ça va s'aggraver.
14:56Ce que je veux dire, ça va coûter plus cher évidemment pour les Français,
14:59parce que quand les taux d'intérêt augmentent, ça casse l'activité économique,
15:01ça fait du chômage, ça va coûter également plus cher pour le financement de cette dette publique.
15:05Et qui est le responsable selon vous, Marc Toitier ?
15:06Tout le monde est responsable.
15:07Déjà, le budget en tant que tel, si vous voulez, il ne devait pas passer.
15:12Et donc là, évidemment, on a mis de l'huile sur le feu, donc ça ajoute.
15:14Mais la clé, ça va être effectivement le 12 septembre.
15:16Moi, je suis en train de me poser la question, de me dire,
15:18est-ce que peut-être, il y a l'agence de notation Fitch qui se réunit le 12 septembre,
15:22qui va certainement dégrader la note de la France ?
15:24Peut-être qu'elle a déjà annoncé ça au gouvernement français,
15:27peut-être même avant la semaine dernière,
15:29et peut-être que ça a hâté effectivement certaines décisions.
15:31Parce que là, à ce moment-là, si on a cette dégradation,
15:34j'ai envie de dire, qu'il y ait une majorité ou pas,
15:37et bien là, on va changer de catégorie, on va tomber à simple A.
15:39Donc pour beaucoup d'investisseurs, ils ne pourront plus acheter notre dette.
15:43Et donc là, les taux d'intérêt vont très fortement augmenter.
15:45Et c'est ça qui est très inquiétant, parce que,
15:46c'est attention, si vous prenez le pouvoir à ce moment-là,
15:48et qu'on est dans une situation de marasme financier et économique,
15:51ça va être particulièrement compliqué.
15:53Donc il faudra surtout rassurer.
15:55Vous faites confiance, vous, en tant qu'économiste ?
15:57Rassurer également les Français.
15:57Vous faites confiance au programme économique du RN ?
16:00Il faut qu'il soit précisé, je veux dire, globalement aujourd'hui.
16:02Moi, ce qui m'inquiète vraiment fortement, à tous les niveaux,
16:05c'est en termes, justement, de dynamique sur la dépense publique.
16:08C'est-à-dire qu'effectivement, là, vous êtes plus raisonnable.
16:11Parce qu'hier, j'entendais quelqu'un qui disait,
16:12oui, c'est 60 milliards d'euros sur l'immigration.
16:15Là, vous avez évoqué plutôt 20 milliards d'euros.
16:17C'est plus proche de la réalité.
16:19Mais un de vos collègues du RN, il dit...
16:21Il y a toujours une épine dans le pied.
16:23Il faut faire attention.
16:24Il y a toujours une épine dans le pied.
16:25C'est ce qu'ils veulent, la retraite.
16:27Oui, mais attendez, c'est 30 milliards d'euros publics.
16:31Il faudra clarifier la situation, bien entendu.
16:33Il faudra clarifier, parce que là, ça ne passera pas, bien entendu.
16:36C'est ça qui est important.
16:37Il ne faut pas simplement faire du marketing,
16:39comme le font nos dirigeants depuis des années.
16:40Il faut des mesures concrètes et des engagements concrets.
16:43Comment vous comptez faire des économies en rabaissant l'âge de la retraite à 62 ans ?
16:46D'abord, Jordan Bardella a été très clair devant les patrons.
16:50Il leur a dit, nous incarnerons la stabilité.
16:52Parce que l'instabilité, c'est aujourd'hui.
16:54On n'a pas de majorité.
16:55Donc, on ne sait pas quel budget va sortir.
16:56Et on a des chefs d'entreprise qui ne savent pas, à six mois, un an,
16:59quel sera le niveau des taxes, au niveau des contributions sociales,
17:02et qui donc ont du mal à investir et du mal à embaucher.
17:04Nous, nous voulons une majorité, évidemment, Rassemblement National,
17:07pour qu'ils aient de la visibilité,
17:09qu'ils aient un programme sur lequel ils puissent s'appuyer
17:11et qu'ils sachent comment prévoir les années à venir.
17:14C'est ça qui est important pour des chefs d'entreprise.
17:15Comment on va faire des économies ?
17:17Il y a des dépenses dont les Français ne veulent plus.
17:20Si on écoutait le bon sens français,
17:21ils disent que les dépenses d'immigration n'en veulent pas.
17:24L'immigration n'est pas une chance.
17:25L'immigration, c'est l'insécurité.
17:26L'immigration, c'est la baisse du niveau scolaire.
17:28L'immigration, c'est le trou dans les caisses sociales.
17:31Donc, il faut arrêter.
17:31Les Français ne pensent pas tout ça.
17:34Deux tiers des Français.
17:35C'est beaucoup déjà, il faut les entendre.
17:36Deux tiers de Français, depuis des années, on ne les écoute pas.
17:38On leur impose des migrants et le coût des migrants.
17:40Donc, c'est 18 milliards d'économies.
17:42Cet État devenu obèse...
17:44Je ne sais pas comment vous avez...
17:44Je vous l'enverrai.
17:47Cet État devenu obèse qui s'auto-entretient,
17:50qui nourrit des administrations,
17:51qui pompe des normes pour nourrir des administrations.
17:54Il faut arrêter.
17:54Il faut arrêter avec l'ARCOM.
17:56L'ARCOM, c'est quoi ?
17:57C'est une machine à censure et à fermer des chaînes.
17:59Il faut arrêter avec l'ADEME.
18:01Ça suffit à financer le retour à la retraite à 62 ans ?
18:03On a un vérificateur sur le plateau.
18:08Sur la retraite, on ne pourra pas.
18:09C'est vrai que sur la retraite, ça serait compliqué de revenir effectivement sur 62 ans.
18:12Mais surtout, moi je dis sur la retraite, il faut donner le choix aux Français.
18:15Il faut laisser le choix effectivement aux Français.
18:17Par contre, ce qui est clair, c'est qu'aujourd'hui,
18:18le système de retraite par répartition du système privé est à l'équilibre.
18:23Non, il est à l'équilibre.
18:24Sur le système privé, ce qui coûte très cher, c'est le système de la retraite publique,
18:27qui coûte 50 à 80 milliards d'euros.
18:29Et là, ça va être compliqué de financer,
18:31parce qu'il y a aujourd'hui 6,1 actifs dans la fonction publique,
18:36mais 6,3 retraités.
18:38Donc il y a plus de retraités que d'actifs.
18:39Donc ça va être compliqué là aussi effectivement à financer.
18:42Donc il faudra rassurer de ce point de vue-là.
18:43Si je peux rajouter un mot, et vous êtes économiste,
18:45et c'est pour ça que j'aimerais dire ça aujourd'hui,
18:47le problème de la France, c'est qu'on ne crée plus vraiment d'emplois,
18:51c'est qu'on ne crée plus d'industrie,
18:52et donc on ne crée plus de richesses et plus de contributions aux caisses sociales.
18:55Ce qu'il faut, c'est alléger la vie des entreprises,
18:57libérer nos entrepreneurs, créer de l'emploi.
18:59Ça fait 50 ans qu'on en parle.
19:01Oui, mais nous on va le faire.
19:02Ça fait 50 ans qu'on en parle, et que ces parties-là ne font rien.
19:05Par exemple, c'est l'État qu'on supprime.
19:05Si je peux me permettre.
19:06Ça rapporte quoi ?
19:07Ça rapporte 1,5 milliard d'euros.
19:09Oui, mais on ne prendra pas aux Français.
19:11On berne les Français avec cette histoire.
19:13Ça fait je ne sais pas combien de temps qu'on nous parle de supprimer les agences.
19:15Alors, suprémons-les d'ailleurs.
19:17Ne vous énervez pas, je vais terminer en raisonnement.
19:19Ne vous énervez pas, je vais résoudre.
19:20Non, mais c'est un vrai point, c'est un vrai point.
19:22C'est un véritable point.
19:23Il va falloir que j'aille au bout de ma phrase, parce que sinon...
19:25Allez-y, allez-y, Laurent.
19:26Vous l'avez bien...
19:27Donc, recréer de l'emploi, ça créera des cotisations sociales,
19:30ça créera de la richesse dans notre pays,
19:33ça veut dire supprimer les normes aberrantes,
19:35ça veut dire arrêter avec la mondialisation sans règles et sans foi ni loi,
19:38ça veut dire la priorité nationale aux achats aux entreprises françaises,
19:42ça veut dire libérer notamment des impôts de production à nos entreprises.
19:46Ce sont des mesures très fortes.
19:47Mais si on recrée de l'emploi en France, si on redevient attractif,
19:50eh bien, il y aura moins de chômeurs et il y aura plus de cotisations.
19:53C'est cette vision-là que n'ont pas nos dirigeants.
19:55Ils ont une vision à un mois.
19:56Comment on va remettre un franc, un euro dans la tirelire pour essayer de manger ?
20:00Ça ne marche pas.
20:01Qui a dû vous faire plaisir aujourd'hui, c'est celle de Nicolas Sarkozy,
20:05dans le journal d'Itreillard, dans le Figaro.
20:07Samy Saxy nous a rejoint.
20:08Alors, lui, il dit la dissolution de l'Assemblée nationale,
20:11c'est l'unique solution à la crise politique actuelle.
20:14Qu'est-ce qu'il dit précisément ?
20:15Il est très explicite et il n'y va pas avec le don d'ailleurs concernant Emmanuel Macron et François Bayrou.
20:20Mais effectivement, pour lui, la seule solution, c'est la dissolution.
20:23Voici ce qu'il dit à nos confrères du Figaro.
20:26« La désastreuse dissolution de l'année dernière a agi comme une bombe à fragmentation.
20:31Après de longs mois d'instabilité,
20:33nous sommes aujourd'hui dans l'un des derniers soubresauts de cette funeste décision prise par Emmanuel Macron. »
20:40Il ajoute également, et il s'adresse directement au chef de l'État,
20:44« Il serait curieux d'avoir choisi de dissoudre hier quand rien ne l'exigeait
20:48et de s'y refuser aujourd'hui quand la décision s'impose. »
20:51Alors, ça, c'est pour le président concernant François Bayrou.
20:54Alors là, il y a un air de revanche.
20:56On se rappelle que 2012, mon cher Yves, il avait appelé à voter, en tout cas contre Nicolas Sarkozy,
21:01visiblement si elle lui est restée en travers de la gorge.
21:03Alors, voici ce qu'il dit.
21:05« Quelle drôle d'idée que de demander la confiance aux formations politiques
21:08avant même de dire que le chemin raisonnable eût été d'essayer de trouver un compromis sur le budget
21:15puis d'officialiser ce compromis par un vote de confiance,
21:19en ajoutant que c'était un véritable suicide politique sur ce point.
21:23Ça aurait été difficile de lui donner tort. »
21:25Et puis, par ailleurs, il explique que non, il n'appelle pas à la démission d'Emmanuel Macron.
21:32Et je rappelle que Nicolas Sarkozy est suspendu au délibéré de son procès de l'affaire libyenne.
21:36Ce sera le 25 septembre prochain.
21:38Emmanuel Macron doit pouvoir aller au bout de son mandat qu'il lui ont confié les Français.
21:41Il faut ajouter une chose qui est très importante.
21:43Il dit que le Rassemblement National figure dans l'arc républicain.
21:48Ce que ne reconnaît pas, semble-t-il, ce soir, le président de la République actuelle.
21:54Il dit ça.
21:56Il dit, deuxièmement, je pense que s'il y a une élection législative demain,
22:01eh bien, le Rassemblement National peut éventuellement avoir une majorité relative.
22:07Il dit d'ailleurs que le RN, c'est parti de l'arc républicain.
22:09C'est ce qu'il dit.
22:10Oui, c'est ça.
22:11Et donc, ça, c'est quand même nouveau dans la bouche de Nicolas Sarkozy.
22:14Et un pas de la part de Nicolas Sarkozy.
22:14Ça dit quoi, d'ailleurs, pardon ?
22:16Il pourrait mener vers l'Union des droites.
22:18Vous y donnez, vous aussi.
22:19Non, non, mais Nicolas Sarkozy, vous tend la main.
22:21Il fait un pas vers vous.
22:22L'Union des bonnes volontés, bien sûr.
22:25Mais vous savez, peut-être qu'il y a aussi des bonnes volontés à gauche.
22:27Mais ce que j'entends, moi, dans la bouche de Nicolas Sarkozy,
22:30c'est qu'il a été président de la République.
22:31Des bonnes volontés à gauche, pardon, on m'arrête un instant.
22:32Le nouveau dépassant du climat de droite-gauche.
22:34Ah oui, il y a des gens très bien.
22:35Vous pourriez...
22:36Mais si M. Montebourg veut travailler avec nous à l'industrie,
22:40je crois qu'il n'y aura pas de problème.
22:41Je pense qu'on partage la même vision souverainiste de l'économie.
22:45Une fois encore, notre pays va mal.
22:47Ce n'est pas une question de droite-gauche.
22:48Ce n'est pas une question d'autre chose.
22:50C'est une question de bonne volonté.
22:51Il y a ceux qui veulent défendre la France
22:53et ceux qui veulent défendre la mondialisation.
22:54Il y a ceux qui veulent défendre les Français
22:56et ceux qui veulent accueillir les migrants.
22:58Il y a tout un tas de clivages.
23:01Et on peut rassembler des gens qui pensent que nous...
23:02Mais Nicolas Sarkozy, il a été président de la République.
23:05Il sait très bien que la situation actuelle, elle est ingérable.
23:08Et donc, on a un homme qui a une expérience,
23:09qui parle à un homme qui est omnubilé par sa trace dans l'histoire,
23:13Emmanuel Macron.
23:14Espérons qu'Emmanuel Macron entende les conseils qui viennent de toutes parts,
23:17y compris chez les LR,
23:19contrairement au redomontage de M. Bruno Retailleau,
23:23qui n'arrive pas d'ailleurs à ramener l'ordre dans son propre parti.
23:25On ne voit pas comment il le ramènerait en France.
23:26Ça dit quoi, pardon ?
23:28Et donc, allons-y.
23:28Ça dit quoi de Nicolas Sarkozy ?
23:30Il se rapproche du Rassemblement National ?
23:31On sait qu'il a vu Jordan Bardella à plusieurs reprises.
23:35Qu'est-ce que ça dit ?
23:36Sébastien Chenu.
23:38Sébastien Chenu également.
23:39Il y a les mauvaises langues qui voient effectivement
23:42qu'il y a un verdict qui va bientôt être rendu
23:46sur l'affaire du financement.
23:47Le 25 septembre.
23:48Présumé.
23:50Présumé financement libyen de sa campagne électorale de 2007.
23:54Je dis bien présumé parce que rien n'est encore, rien n'est prouvé.
23:59On attend effectivement la décision de justice.
24:01Et cette décision de justice, le réquisitoire a été extrêmement sévère
24:06puisqu'il a été requis 7 ans de prison ferme.
24:09Il a été requis, je crois, 300 000 euros de dommages à intérêt.
24:13Et il a été requis aussi 5 ans, je crois, d'inéligibilité.
24:17Mais c'est surtout les 7 ans de prison ferme, je ne sais pas si vous vous rendez compte,
24:227 ans de prison ferme qui ont été requis contre le président de la République.
24:27On est suspendu à la décision du 25 septembre.
24:30Alors, certaines mauvaises langues disent
24:32mais oui, mais il veut que le Rassemblement National arrive au pouvoir
24:35pour gracier éventuellement ce qui est un peu l'Uberlu, je vais vous dire.
24:39Et ce serait donc l'objet de cette drague ON ?
24:42D'abord, s'ils arrivent à Matignon, je ne vois pas très bien
24:45comment ils peuvent gracier quoi que ce soit.
24:47C'est exactement ce que j'allais dire.
24:48Et que le président de la République, la Grasse, maintenant, vous savez...
24:52Il y a une autre hypothèse.
24:54Pour un président de la République, si d'aventure,
24:56il y a un président de la République du Rassemblement National,
24:58c'est une autre affaire, ça.
24:59Merci beaucoup.
25:00Il y avait quand même une autre hypothèse.
25:01Alors, vous avez 10 secondes.
25:02Plutôt que des tractations improbables, comme l'a dit M. Tréard,
25:05c'est que simplement M. Sarkozy voit la réalité,
25:06il connaît un peu la France et il sait très bien que le seul parti
25:08capable d'avoir une majorité, c'est nous.
25:10Et il sait très bien que nous sommes des républicains
25:11et que les Français n'ont rien à craindre.
25:13Au contraire, ils pourraient gagner de la stabilité et de la vision
25:15et au moins, ils auraient un gouvernement qui les écoute.
25:17Avec M. Sarkozy à Matignon, peut-être ?
25:19Mais je ne crois pas, non, puisqu'à Matignon...
25:20Dans le cas d'une victoire du Rennes ?
25:22Mais Matignon, nous voyons Jordane Bardella,
25:25qui est du Rassemblement National et qui est notre candidat.
25:27Merci Laurent Jacobelli.
25:29Merci d'autres invitations.
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