- il y a 1 semaine
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00– Dans l'actualité, ce lundi, il y a également cette lettre secrète de Bruno Le Maire à Emmanuel Macron,
00:08une lettre datant de 2024, écrite alors qu'il était ministre de l'économie.
00:13Il y alertait le président sur le dérapage des finances publiques.
00:17Cette lettre, Bruno Le Maire a décidé de la révéler maintenant.
00:21Beaucoup de réactions depuis, la France insoumise qui dénonce une omission d'État,
00:26le Rassemblement National des mensonges.
00:28On va donc tout vous expliquer. Bruno Jeudy est avec nous.
00:30Cette lettre volée dans la tribune dimanche, que dites-le précisément ?
00:34Elle date du 6 avril 2024 et porte la mention, elle est estampillée, secret.
00:40– Oui, courrier secret. Alors qu'on ne se méprend pas le courrier secret du ministre de l'économie au président,
00:45c'est aussi pour que les informations qui sont contenues dans ce courrier
00:48ne soient pas portées à la connaissance aussi de, j'allais dire, pas seulement des citoyens,
00:54parce qu'après tout, beaucoup de choses sont portées à la connaissance du Parlement,
00:57et surtout des prêteurs et tout ça qui n'ont pas été au courant d'un certain nombre d'informations.
01:02C'est important quand vous dites 6 avril.
01:04Il y a la chronologie, cette lettre secrète adressée par le ministre de l'économie au président de la République.
01:09Pourquoi le 6 avril ?
01:11Bruno Le Maire fait état d'un constat de dérapage des comptes publics à la fin de l'année 2023.
01:17Début de l'année 2024, il constate que ça ne s'améliore pas, il décide d'aller à la télévision
01:23et annonce qu'on va réduire drastiquement les dépenses de 15 milliards.
01:29Il annonce comme ça à la télévision, c'est à l'époque, c'est assez rare en début d'année.
01:33Et derrière, une fois qu'il a annoncé cette décision, une décision prise avec le président, le Premier ministre,
01:40il constate que des dépenses importantes continuent à se faire et il vise notamment la Première ministre.
01:47Là, on est sous Attal, mais avant, il visait aussi des dépenses qui avaient été faites en 1923.
01:51Et là, donc, il voit que finalement, ça bouge assez peu.
01:56Il constate que des dépenses sont encore annoncées,
01:58qu'on ne sort pas définitivement de toutes les politiques de boucliers divers et variés,
02:04les aides aux boulangers, l'essence, l'énergie, l'électricité, enfin, que sais-je encore,
02:08et que finalement, on ne sort pas de ce quoi qu'il en coûte.
02:11Et il décide d'écrire au président de la République ce courrier dans lequel il dit...
02:15On va lire ensemble, tiens, les différentes parties de cette lettre adressée le 6 avril 2024.
02:22Précisément, nous ne pouvons pas continuer à nous singulariser
02:25par le niveau élevé de notre dépense et de nos prélèvements, dit-il.
02:29La chute des recettes fiscales en 2023 a porté notre déficit pour 2023 à 5,5%
02:34au lieu des 4,9% attendus.
02:38Toute stratégie d'évitement est vouée à l'échec.
02:41Faute de loi de finances rectificatives,
02:43nous ouvrirons immédiatement un contentieux avec les oppositions
02:46qui nous accuseront d'insincérité.
02:49Il faut une stratégie ambitieuse de contrôle de nos finances publiques.
02:55Ça, c'est la lettre, donc, Bruno, qu'il a adressée à Emmanuel Macron.
02:58Vous pourriez ajouter aussi qu'il pointe le risque juridique et constitutionnel
03:05que représenterait la dissimulation d'une partie de la copie budgétaire.
03:10C'est ce qu'il écrit de mémoire.
03:11Ça veut dire quoi ?
03:12Ça veut dire qu'aussi, Bruno Le Maire alerte le président de la République
03:16sur le fait qu'une partie du projet de budget des dépenses
03:20n'ont pas été soumis, comme ça doit être fait,
03:25aux commissions ad hoc, c'est-à-dire commissions des finances rapporteurs du budget
03:28à l'Assemblée et au Sénat,
03:30ainsi qu'aux conseils des finances publiques.
03:35Donc, Bruno Le Maire, là, c'est l'alerte rouge maximum.
03:37Qu'est-ce qui se passe derrière cette lettre ?
03:40Le président de la République, dans les jours qui suivent,
03:43il a une réunion, il participe à une réunion avec des présidents...
03:46Avec les chefs de la majorité ?
03:47Les chefs de la majorité et les membres de la commission et des finances.
03:50Et il leur indique, parce que c'est l'objet du courrier,
03:53qu'il n'y aura pas de loi rectificative du budget.
03:56Je n'en vois pas l'intérêt.
03:57Je n'en vois pas l'intérêt.
03:58Il balaie ça d'une main parce qu'il estime,
04:00c'est ce qu'explique l'Élysée aujourd'hui quand on leur demande les détails,
04:02qu'il n'y a pas la majorité à l'époque pour obtenir cette majorité
04:08et qu'il ne se passe rien.
04:11Évidemment, on est en avril.
04:12Deux mois plus tard, il y a des élections.
04:14Il y a aussi sans doute de ne pas vouloir, peut-être...
04:16Initier un débat sur le budget avant les élections.
04:18Initier un débat sur le budget avant les élections
04:20qui, évidemment, serait très pénalisant pour la liste macroniste
04:25et globalement, cette majorité relative qui soutient le gouvernement
04:30de Gabriel Attal, Premier ministre de l'époque.
04:34Et c'est là où...
04:36Parce qu'il se passe quand même des choses.
04:38Le rapporteur du budget au Sénat, qui n'est pas très connu,
04:41c'est un sénateur, qui s'appelle Jean-François Husson,
04:44lui, quand il voit, avant même la lettre, il ne sait pas qu'il y a la lettre.
04:47Lui, il va à Bercy et en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés
04:55par sa position, il décide de réclamer des documents
04:59pour voir où en sont exactement les comptes.
05:02La suite de tout ça, c'est qu'il y aura des commissions d'enquête
05:04où le maire sera entendu.
05:06Jamais il ne fera état de cette lettre.
05:09Et c'est là où, évidemment, elle sort aujourd'hui.
05:11Vous aurez remarqué que dans ce courrier,
05:13il parle de 5-5, risque de dépassement du budget à 5-5.
05:16Il faut le ramener sous 4-9.
05:17C'est exactement le débat que nous avons aujourd'hui,
05:20depuis plusieurs jours à l'Assemblée,
05:21ramener le budget sous la barre des 5% du déficit.
05:25Comment vous l'interprétez ?
05:27Est-ce qu'il y a eu une volonté de dissimulation
05:29de la part du chef de l'État ?
05:31Non.
05:32Je dirais plusieurs choses.
05:34D'abord, on se demande pourquoi Bruno Le Maire révèle ça maintenant,
05:38alors que s'il n'était pas d'accord avec la politique conduite
05:40par le président de la République,
05:41il n'avait qu'une seule chose à faire,
05:42ce qui avait fait chevènement du temps de l'Irak,
05:45première guerre du Koweït,
05:47démissionner.
05:50Voilà, se soumettre.
05:52Ça, c'est la première chose.
05:53La deuxième des choses, alors là, je vais être très très dur.
05:56Et je pense que Jean-Marc serait peut-être d'accord avec moi.
05:59Je ne sais pas.
06:00On va voir ça dans un instant.
06:02Tous les partis politiques,
06:04tous les partis politiques,
06:07tous les responsables politiques,
06:08je vais être très cru,
06:09se foutent éperdument de la dette.
06:13Mais attendez, ça fait 51 ans
06:15qu'on vote des budgets en déséquilibre,
06:18et ça fait 51 ans
06:20qu'on nous rabâche les oreilles
06:22en nous disant
06:23c'est grave, c'est grave,
06:24plus ou moins grave.
06:25Moralité, jamais rien ne se passe.
06:27Il y a 49 ans, c'était moins grave que maintenant.
06:30Non, non, non, mais j'entends bien.
06:31Mais attendez, là, ça fait quand même...
06:32Depuis un moment, on pourrait...
06:34Vous posez, on va voir M. Corbière.
06:35Vous êtes d'accord, tiens, avec ça, alors ?
06:36Vous avez M. Corbière, je termine, je termine.
06:39Vous avez M. Corbière.
06:40Les partis de gauche, généralement,
06:43ne mettent pas la dette comme priorité,
06:45et je suis désolé,
06:46les partis de droite
06:47ne mettent pas non plus la dette
06:49en superbe priorité.
06:50Oui, enfin, pour autant...
06:51Et je vais encore aller plus loin.
06:53Vous avez autant que moi la mémoire
06:55de la période de la crise sanitaire
06:59où tous les partis politiques,
07:01mais tous les partis politiques,
07:04demandaient au pouvoir en place,
07:06et notamment à Bruno Le Maire,
07:07de défendre un tel, un tel, telle corporation,
07:11telle...
07:12Et ça a duré comme ça,
07:13le quoi qu'il en coûte,
07:14et qu'est-ce qu'il disait ?
07:15Oui, vous dites que c'est la faute
07:16de tout le monde, en gros,
07:17que tout le monde a laissé filer la lettre,
07:19mais pour autant, pour autant, Yves Tréhard...
07:21Mais regardez les chiffres !
07:23Oui, mais c'est pas anodin non plus
07:24que cette lettre qu'il ait voulu alerter
07:28le président de la République,
07:29que le président de la République,
07:30juste avant les élections,
07:32ait dit, on n'en parle pas,
07:33on ne sort pas les chiffres,
07:36ça, c'est pas dérangeant ?
07:37Mais Bruno Le Maire,
07:38il a aussi des ambitions pour plus tard.
07:41Et pourquoi il sort ça maintenant ?
07:42Parce que peut-être qu'un jour,
07:43effectivement, il y aura un scandale,
07:46un vrai scandale d'État,
07:47puisque c'est l'expression
07:48qu'a employée Mme Le Paire.
07:50Donc c'est pour se couvrir ?
07:51Évidemment, c'est pour se protéger.
07:53Mais attendez,
07:53on ne comprend pas pourquoi aujourd'hui,
07:5710 novembre,
07:58enfin 9 novembre,
07:59puisque c'était hier,
08:009 novembre 2025,
08:02l'ancien ministre de l'économie
08:05qui a été particulièrement discret
08:07depuis qu'il a quitté le gouvernement,
08:09enfin depuis qu'il n'a pas été reconnu.
08:10Mais Yves,
08:11on comprend,
08:12il est accusé,
08:13il est affublé du surnom de l'homme
08:15aux 1 000 milliards d'euros de dette.
08:17Il aurait pu se défendre plus tôt.
08:19Il aurait pu se défendre plus tôt.
08:20Donc,
08:20il voit bien qu'il est en train de porter le chapeau
08:23pour tout le monde,
08:23qu'il devient le bouc émissaire
08:24de la classe politique,
08:26et il se défend,
08:27c'est assez naturel.
08:28Il aurait pu se défendre plus tôt.
08:29Je suis d'accord sur le constat
08:30que sans doute qu'il fallait qu'il démissionne,
08:33puisque il s'estime...
08:34Si il estimait que c'était si grave,
08:37il aurait dû démissionner,
08:38c'est ce que vous dites.
08:39Parce que la lettre est grave,
08:40quand même,
08:40elle est grave, je crois.
08:41La lettre, elle est...
08:42Ce qui est sûr,
08:43c'est qu'il veut reprendre les rênes de son récit.
08:45Et dans la réponse que fait l'Elysée,
08:47il y a en effet au moins un élément
08:48qui donne raison à Yves Trier,
08:51c'est qu'il est écrit,
08:52il n'y a pas de majorité.
08:54Il n'y a pas de majorité
08:55pour faire en réalité
08:56les réformes structurelles nécessaires
09:00pour réduire le train de vie de l'État.
09:02À cette époque,
09:02personne n'avait envie de réduire
09:03le train de vie de l'État.
09:04On est au monde de la campagne européenne.
09:06C'est pas plus aujourd'hui.
09:07Exactement.
09:08C'est pas plus aujourd'hui.
09:09Tout à fait.
09:10Ça aurait été extrêmement impopulaire.
09:12Ça aurait été extrêmement impopulaire.
09:13Donc, on comprend bien en effet
09:15le réflexe peut-être instinctif,
09:18peut-être cette espèce d'assurance vie
09:20qu'est cette lettre
09:20et qui aujourd'hui sort,
09:22lettre secrète.
09:23On se doute qu'elle est diffusée,
09:24que sa diffusion trouve son origine
09:27dans le camp du côté de Bruno Le Maire
09:29et qu'il a envie d'être absout
09:33finalement de ce bilan
09:34qui est en partie quand même le sien.
09:36Il ne peut pas non plus totalement faire fi.
09:39Et comme le disait Yves,
09:41rien ne l'empêchait à un moment de démissionner
09:43ou alors de reprendre en tout cas en main
09:45le narratif, le récit
09:47avant d'en arriver là.
09:50Beaucoup de réactions.
09:52Éric Coquerel, je vous donne le micro,
09:54Jean-Marc Sylvestre.
09:55Éric Coquerel qui parle d'une omission d'État.
09:58Marine Le Pen, nous l'avions clairement annoncé,
10:00le maquillage des comptes publics
10:02à quelques mois seulement des élections de 2024
10:04devait nécessairement mener à une véritable purge fiscale
10:07et sociale imposée par la Macronie
10:08aux contribuables.
10:10Nous y sommes.
10:11Jean-Marc Sylvestre,
10:12est-ce que vous partagez donc,
10:14puisqu'il vous posait la question tout à l'heure,
10:16Yves Préa,
10:17tout le monde s'en fout de la dette,
10:18l'opposition aussi ?
10:19Je suis sans voix.
10:20Mais sur un point,
10:23je pense que Bruno Le Maire aujourd'hui,
10:26il veut tomber dans le camp des gens raisonnables.
10:29Il sait très bien qu'on va approcher
10:31de la campagne électorale,
10:33de la sélection même
10:34de ceux qui pourront concourir à la présidence.
10:38Dont il fait partie.
10:39Dont il peut faire partie.
10:41Vous avez plus renseigné que moi.
10:44Tu es optimiste.
10:45Oui.
10:45Dont il peut faire partie.
10:47Je voudrais terminer.
10:48Donc il essaie de tomber dans le camp
10:51de ceux qui sont raisonnables et responsables.
10:54Pour en revenir sur le plan général de la dette,
10:56et là, je reprends ma casquette d'économiste,
10:58c'est vrai que la France a vécu pendant très longtemps,
11:01et encore aujourd'hui,
11:03sous l'emprise de la doctrine keynésienne,
11:06qui était de dire,
11:07on peut dépenser de l'argent,
11:09on peut investir,
11:10parce que c'est facteur de croissance,
11:11parce que c'est générateur de croissance
11:13et d'investissement.
11:15Et s'il faut emprunter,
11:16eh bien, empruntons, finalement.
11:18Et on a emprunté beaucoup.
11:20Toutes les 30 glorieuses se sont faites avec des emprunts
11:23qu'on n'a pas remboursés,
11:25parce qu'on a trouvé cette invention formidable de l'inflation
11:27qui a permis de rembourser ces emprunts en monnaie de 5.
11:30Et puis on a déjà parlé.
11:31Alors aujourd'hui, on ne peut plus le faire,
11:33compte tenu de l'euro,
11:35et on doit avoir des comptes qui soient à peu près justes.
11:38Alors, quant à rechercher aujourd'hui les coupables de cette affaire,
11:42moi, bon courage, parce qu'en fait, tout le monde est coupable.
11:46Là, tu as raison, tout le monde est coupable.
11:48Mais j'irai même plus loin.
11:50Personne n'a alerté, à ce moment-là,
11:53le risque de dérapage.
11:54Et je ne connais pas un chef d'entreprise
11:56qui ait refusé, de la part de Bercy,
11:59de bénéficier d'une aide.
12:00Je ne connais pas une seule personne
12:02qui ait refusé de toucher le chèque
12:04pour aller chercher la moitié de la subvention sur l'énergie,
12:08ou même le resommage de ses chaussures.
12:11Vous vous souvenez de ça ?
12:11Mais les budgets sont insincères,
12:14et on le sait depuis des années.
12:15Tout le monde était très content de savoir
12:17que l'argent magique pouvait tomber comme ça.
12:18Tiens, justement, Alexis Corbière nous a rejoint,
12:21député écologiste et social de la Seine-Saint-Denis.
12:23Tout le monde est coupable dans cette affaire,
12:25dit Jean-Marc Sylvestre.
12:26Trop facile.
12:28Ça, c'est l'opération de Bruno Le Maire.
12:30Vous ne rendez pas service au débat,
12:31dire que tout le monde est coupable.
12:32Les milieux populaires ne sont pas du tout coupables.
12:33Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
12:34On parle des politiques.
12:35Non, mais même, d'ailleurs, ce n'est pas vrai.
12:37Premièrement, ce que dit Bruno Le Maire,
12:38vous l'avez pointé, c'est une opération...
12:39On n'a pas entendu beaucoup de responsables politiques
12:40s'opposer à tout ça.
12:42Si, parce que...
12:43Lisez bien la lettre de Bruno Le Maire.
12:44Premièrement, vous l'avez pointé,
12:45c'est une opération politique
12:46d'un homme carbonisé dans son camp
12:47qui dit « je vous l'avais prévenu,
12:48je vous l'avais prévenu ! »
12:49Lettre secrète, il n'y a pas de lettre secrète.
12:51Il a quand même le ministre des Finances
12:52écrit au président de la République.
12:53Bon, tout ça, il y a une mise en scène.
12:55J'avais prévenu dans le long...
12:56Non, il y a un dialogue politique.
12:57Qu'est-ce qu'il dit dans sa lettre ?
12:59Et qu'est-ce qu'il dit devant le Sénat ?
13:01Déjà, Bruno Le Maire,
13:02avant les élections européennes,
13:03c'est qu'il y a un problème de recette.
13:06Un problème de recette.
13:07Le problème, c'est qu'il n'y a pas eu
13:08trop de dépenses sociales
13:09dans le budget d'État,
13:10tel qu'on peut l'entendre.
13:11À savoir que ça a été la gabegie,
13:13tout le monde s'est servi,
13:14vous, la gauche,
13:15qui demandez des aides sociales,
13:16on vous a tellement donné
13:17que maintenant on a creusé la dette.
13:18Non, ce n'est pas ça que dit Bruno Le Maire.
13:20Et ce n'est d'ailleurs pas ça que nous disons.
13:21Nous disons que la politique d'Emmanuel Macron
13:23a limité les recettes.
13:29Non contrôlée d'ailleurs.
13:31Ça n'a pas seulement profité
13:31aux petits tissus économiques
13:33qu'il y en a besoin,
13:33mais aux grands groupes.
13:34Et donc, ça a creusé la dette.
13:36D'accord ?
13:36Ce que nous dit le rapport du Sénat,
13:38là encore, je pense à le rapport
13:39de Fabien Gué.
13:40Lui, il dit 219 milliards.
13:42Certains disent non,
13:42que ça, on me dise, qu'importe.
13:43Mais cet argent public a servi.
13:45Et on nous disait...
13:46Quand vous dites que c'est un problème de recette,
13:47c'est parce que la croissance a chuté.
13:48Ce n'est pas du tout pour la raison.
13:49Vous dites non, pas du tout.
13:50Non, mais c'est bien sûr.
13:51Pas du tout.
13:51Alors, là, pas deux secondes.
13:52C'est parce que la croissance a beaucoup chuté.
13:55C'est très rare, moi.
13:55Et vous dites...
13:56Mais vous répétez tout le temps ça.
13:58Non, ben non.
13:59Attendez, soyez un peu raisonnable quand même.
14:01Mais vous, vous n'êtes pas raisonnable.
14:02Mais non, parce que vous dites tout le temps ça.
14:04J'avais dit ça.
14:05Non, pardon.
14:06Quand la croissance...
14:06Allez-y.
14:06Attention.
14:07Vous n'avez moins de recette.
14:08Alexis Cambière.
14:09Mais c'est vous qui vous énervez.
14:10Ah bon ?
14:11Non, alors là, je dois dire,
14:12c'est vous qui vous énervez, Yves Tréard.
14:14Mais vous avez raison d'intervenir quand même.
14:15Je veux dire, on a compris.
14:16Oui, mais c'est un débat qui est très rare.
14:18Mais dans Figaro, c'est BFN, il a le droit.
14:20Je ne suis pas d'accord avec ce qu'il dit.
14:22La gauche n'est pas d'accord avec...
14:23Ce que nous disons,
14:24mais ce que je trouve, moi, le point qui est peu soulevé,
14:26c'est que même Bruno Le Maire le dit dans sa lettre.
14:29Il y a un problème de recette.
14:30Ben oui, c'est ça.
14:30D'accord ?
14:31Bon, donc c'est le sujet.
14:32Parce qu'il y a moins de recette.
14:34Alors, oui, d'où ça vient ?
14:35Ça ne prend pas du ciel, moins de recette.
14:37Parce qu'il y a moins de croissance.
14:38Mais non, mais non.
14:38C'est ce que la gauche n'a jamais compris.
14:40Mais c'est une farce.
14:40Jamais.
14:41Mais c'est une farce.
14:42Est-ce que...
14:42Donc, tout le débat qui est posé,
14:44par exemple, que les choses soient claires.
14:46Attendez, attendez.
14:47Laissez Alexis Pembert terminer sa phrase.
14:49Monsieur Béron, vous avez quand même eu le Covid,
14:51qui a tué la croissance.
14:52Vous avez eu l'après-Covid,
14:54qui a retué la croissance.
14:55Et vous n'avez pas été capables...
14:57Nous n'avons pas été capables
14:58de retrouver un rythme de croissance raisonnable.
15:00Mais est-ce qu'il est vrai
15:01qu'on a eu ces derniers temps
15:02une accumulation de richesses,
15:04une concentration de richesses ?
15:05Tout le débat qui vous faisait hurler Yves Treyard
15:06de la même façon,
15:07Tac Zuckman,
15:08qui est de dire
15:08qu'est-ce qui s'est passé,
15:10notamment, pas seulement,
15:11mais depuis 2017.
15:12Une politique économique
15:13qui a été structurée,
15:14qui avait sa cohérence.
15:15J'étais en total désaccord
15:16d'Emmanuel Macron.
15:17On va baisser les recettes.
15:18On va aider.
15:19On va faire baisser le coût du travail,
15:20etc.
15:21Il a généré du profit.
15:24Oui, mais il y a un problème.
15:25Mais précisément,
15:26il y a un problème aujourd'hui
15:28que une concentration de richesses
15:29qu'on n'a jamais vue,
15:30on a...
15:31Et est-ce qu'il faut,
15:32d'un point de vue fiscal,
15:33pour faire rentrer des recettes,
15:34solliciter les 1 400 personnes
15:36qui n'ont pas très important ?
15:37Alors, moi,
15:38j'ai vint de passer
15:38des nuits entières
15:39à l'Assemblée nationale.
15:40Ce que j'ai vu,
15:41c'est ce qui reste
15:42du bloc central,
15:43qui est une espèce
15:43de bloc sans tête,
15:44en vérité,
15:45aidé par le Rassemblement national,
15:47qui ne veut pas
15:48d'une fiscalité
15:49qui sollicite
15:49les plus fortunés.
15:50Et donc,
15:51il ne veut pas modifier
15:51les recettes.
15:52On va parler du budget.
15:54Elle est d'accord
15:54avec Bruno Le Maire,
15:55en vérité.
15:56Marine Le Pen,
15:57qui dit
15:57que ces mensonges
15:59ont évidemment porté
16:00atteintes à la sincérité
16:01des élections européennes
16:02du 9 juin 2024.
16:04Est-ce que, d'abord,
16:04vous êtes d'accord
16:05avec ce constat ?
16:07Mais elle aussi,
16:08elle participe aux mensonges.
16:09Je vais vexer Yves Tréard,
16:10qui est le même.
16:11Elle ne veut pas poser
16:11le problème des recettes.
16:12J'ai passé des nuits,
16:13je les vois.
16:13Elle porte les mêmes
16:14mensonges que vous.
16:16C'est pas le sujet.
16:16Bien sûr.
16:17Sauf que moi,
16:17je les ai vus
16:18à l'Assemblée nationale
16:19quand nous proposons
16:19une fiscalité
16:20qui permet notamment
16:22que les plus fortunés
16:23qui ont profité
16:23de la politique
16:24d'Emmanuel Macron
16:24soient davantage sollicités
16:26pour, non pas
16:27pour les punir,
16:28mais pour faire revenir
16:29des recettes
16:29dans les caisses de l'État.
16:30Ils sont contre
16:31et ils votent
16:32comme le bloc central.
16:33Donc, c'est une farce.
16:34Le problème dans ce pays,
16:35vous savez,
16:35c'est très simple.
16:36L'économie,
16:38c'est de la tuyauterie.
16:39Le débat qu'a posé
16:40François Bérouge,
16:40il en était même reconnaissant.
16:42C'est qui doit payer désormais ?
16:43Est-ce que c'est aux petites gens ?
16:44Parce que de quoi je vous parle ?
16:45Mais pardon, pardon.
16:45Moi, j'aimerais qu'on reste
16:46un instant sur cette lettre.
16:47C'est la lettre.
16:48La lettre, elle dit ça.
16:49Plutôt que le budget.
16:50Voilà, mais vraiment,
16:51sur ce que ça raconte.
16:53Bruno Jeudy, peut-être,
16:54sur la réaction
16:55du Rassemblement National,
16:57que ça a porté atteinte
16:58à la sincérité
16:59des élections européennes.
17:00Qu'est-ce qu'elle sous-entend,
17:01Marine Le Pen, là ?
17:01Que les élections européennes
17:02étaient versées.
17:03Que l'aurait pu gagner
17:04plus largement.
17:04Elle a déjà gagné
17:05très largement ses élections.
17:06Si les Français avaient su ?
17:08Je ne sais pas
17:09si les Français
17:09auront encore davantage
17:10sanctionné
17:11la liste Renaissance
17:13qu'elle ne l'a été.
17:14Je rappelle qu'elle doit
17:14terminer à 14 et quelques pourcents
17:16d'un cheveu
17:17devant celle de Raphaël Glucksmann.
17:19Donc, de toute façon,
17:21la liste de Emmanuel Macron,
17:23enfin, soutenue par Emmanuel Macron,
17:25elle perd quasiment
17:266 ou 7 points
17:26par rapport
17:27aux élections précédentes.
17:28Donc, sur l'insincérité
17:29de l'élection,
17:30elle peut dire
17:30comme ça intellectuellement
17:31oui, mais le Rassemblement National
17:33a très largement
17:34gagné ses élections.
17:35Donc, je ne crois pas
17:37que ce soit ça
17:37la principale critique
17:39qu'on puisse faire.
17:40La principale critique,
17:41c'est qu'effectivement,
17:42et Bruno Le Maire
17:43le pointe lui-même,
17:44c'est le risque juridique
17:45et constitutionnel
17:46d'avoir dissimulé
17:48une partie de la copie budgétaire.
17:49Ça, c'est quelque chose
17:50qui me paraît...
17:51Et est-ce que le risque aussi
17:52n'est pas du côté
17:53de l'opinion publique
17:54qui va peut-être pouvoir se dire
17:55nous, on va devoir payer des enfants
17:57pour réparer les bêtises
17:58du président
17:59qui nous a cachés ?
17:59Vous avez absolument raison, Julie.
18:00Avec ces révélations,
18:03ces difficultés
18:04à avoir des comptes sincères,
18:08c'est le consentement
18:09à l'impôt à l'arrivée
18:10qui commence à peut-être
18:12faiblir,
18:13même si on a une administration
18:15qui est championne
18:17dans la collecte de l'impôt.
18:19Il y a quand même
18:20des interrogations à avoir.
18:21Je trouve qu'on affaiblit
18:23un peu tout ce qui est
18:24citoyenneté,
18:25le paiement de l'impôt,
18:26l'adhésion
18:26aux politiques.
18:28Je ne comprends pas
18:29pourquoi les gens
18:29le redécouvrent.
18:30Il n'y a pas de scoop
18:30dans la lettre de Bruno Le Maire.
18:31Il annonce ce que François Béroud
18:33dira après,
18:34à savoir les 15 milliards
18:35de coupes de dépenses publiques,
18:38ce n'est pas assez,
18:38il faut en faire plus.
18:39Les Français l'ont compris.
18:40Je trouve que vous mettez en scène
18:43quelque chose
18:43qui est une opération
18:44pour sauver...
18:45On ne met pas en scène, pardon.
18:46On découvre qu'il y a une lettre
18:48pour alerter
18:49sur le dérabage
18:50des finances publiques
18:51qui a été mis sous le tapis.
18:52Mais vous ne nous écoutez pas assez,
18:54vous n'écoutez pas assez
18:54Éric Coquerel.
18:56On ne cesse de dire
18:58et que tout ça est insincère.
19:00Nous le disons.
19:01Lui, ce que dit Bruno Le Maire
19:02quand on l'écoute bien,
19:03il conçoit qu'il avait déjà
19:05une prévision, je crois,
19:05de 15 milliards de réduction
19:07et il dit que ce n'est pas assez,
19:09il faut en faire plus.
19:10C'est ce qui a eu lieu
19:10avec François Béroud
19:11qui ensuite a été carbonisé.
19:15C'est que ça vous le dit,
19:16les Français l'ont compris.
19:16Ils n'en veulent pas.
19:17Pour ça, vous allez vraiment
19:18engueuler le débat.
19:19Sauf que Bruno Le Maire,
19:21il n'est pas dans ce sujet-là.
19:22J'en ai parlé longuement avec lui.
19:24Alors, il a tort
19:24ou il a raison ?
19:25Bruno Le Maire,
19:26quand il alerte,
19:27et je me souviens très bien
19:28avoir eu des conversations
19:29avec lui,
19:30où il disait
19:30la croissance faiblie,
19:32on n'a pas de retour
19:37parce que l'activité
19:38est en train de se casser la figure.
19:40Et donc, il faut qu'on trouve,
19:42il a dit 15 milliards,
19:43mais il avait dit 10 milliards
19:44juste avant.
19:45En tout, c'était 24 milliards.
19:4610 milliards,
19:47fin 2023, 15 milliards.
19:48C'est toute la relance
19:49de l'activité.
19:50Si vous supprimez
19:51des investissements publics,
19:52les communes ne vont plus
19:54faire les travaux,
19:55les gens ne vont pas consommer.
19:56Mais en l'occurrence,
19:57il les supprime.
19:58C'est deux logiques
19:58qui s'affrontent.
19:59Deux logiques qui s'affrontent.
20:00Nous, il n'a pas fait.
20:01On a une dépense publique
20:02qui est importante en France.
20:03Personne ne peut le nier
20:04et tout le monde l'accepte
20:06puisqu'on veut avoir
20:07notre modèle social.
20:08Simplement, il y a deux façons
20:10de le financer.
20:11Soit on le finance
20:12par l'impôt,
20:13comme Alexis Corbière le suggère,
20:16et en taxant les plus riches
20:18parce que c'est là
20:18où effectivement est l'argent
20:20tel que la gauche le définit.
20:22Ou alors,
20:24vous décidez au contraire
20:25de baisser
20:26tout ce qui est prélèvements
20:28et notamment
20:29les prélèvements sociaux.
20:30Et à ce moment-là,
20:31vous vous dites,
20:32vous faites le pari
20:34que la croissance
20:35et l'activité reprend.
20:36Et donc,
20:37c'est deux façons
20:37de déjuvrir.
20:37Est-ce qu'on peut dire
20:38à ceux qui nous écoutent
20:39qu'il y a eu un choix
20:40fait par Emmanuel Macron
20:42de baisser les impôts
20:43des plus riches ?
20:44C'est vrai.
20:44dont la mesure symbolique
20:45était notamment l'ISF,
20:47mais pas seulement.
20:48La flat tax, etc.
20:49Premier mandat.
20:49Donc, tout ça.
20:50Premier mandat.
20:51On est dans les faits
20:52de l'économie,
20:52ce n'est pas du jour au lendemain.
20:53On est dans l'effet de tout ça.
20:55Mais la conjoncture
20:55était totalement différente.
20:56Mais non, arrêtez.
20:57Nous, on vous l'a annoncé à l'époque.
20:59Si vous baissez les recettes
21:00de l'État,
21:00vous allez réduire
21:01les moyens de l'État.
21:02Et donc,
21:02réduire l'investissement.
21:03Et donc, ça va,
21:04y compris faire bugger
21:05l'économie.
21:06Parce que,
21:07c'est dire la croissance.
21:08Admettons.
21:09Qu'est-ce que c'est
21:09qui est aussi un élément
21:10de relance d'activité économique ?
21:12C'est l'activité populaire.
21:15C'est les petites gens.
21:17Si vous bloquez les salaires,
21:18si vous amenez
21:18une situation aujourd'hui
21:20où le gel du point d'indice
21:21pour les fonctionnaires,
21:22ou y compris dans le budget.
21:23C'est pour ça, pardon,
21:23je fais le lien avec le fait
21:24que là, on est en plein débat budgétaire.
21:26Ce qu'ils continuent à proposer,
21:27c'est que vous allez payer
21:28plus cher les médicaments,
21:29c'est que vous allez avoir
21:30moins de...
21:30Oui, on va y revenir.
21:31Mais attendez, attendez,
21:32attendez,
21:33Jean-Marc Sylvestre,
21:33ça c'est très important
21:35ce que vous venez de dire
21:36parce qu'il n'y a pas eu blocage
21:37de ce côté-là.
21:38Les revenus ont été distribués
21:40et ils sont allés se stocker
21:41à la caisse d'épargne.
21:42Vous savez combien il y en a
21:43qui sont stockés à la caisse
21:44qui ne sont pas rentrés
21:45dans le circuit économique.
21:46Ils sont allés à la caisse d'épargne.
21:47J'espère que vous vous moquez de moi.
21:49Pas du tout.
21:49Vous pensez que les milieux populaires
21:50ils ne se parlent pas ?
21:51Mais on ne parle pas des mêmes gens.
21:52Mais c'est sidérant.
21:54Je parle du livret du A
21:57de la caisse d'épargne.
21:57Donc en tout cas,
21:58vous connaissez le montant ?
22:01Oui ou non ?
22:02Mais c'est quoi le sujet ?
22:03La suite c'est que l'argent...
22:05Le problème des Français
22:05c'est qu'ils épargnent.
22:06C'est ça le problème.
22:08C'est un problème.
22:09On va en parler après.
22:10On va en parler sur la mesure...
22:11On a plein de choses
22:14dont on veut parler.
22:15Je suis d'accord.
22:16Mais pour terminer,
22:17on va parler de tout ça.
22:18Mais pour terminer sur ce sujet,
22:21vous vous dites
22:21rien de nouveau sous le soleil.
22:23On savait déjà tout.
22:24Donc quand le RN parle
22:25d'un énorme scandale d'État,
22:26ce sont les mots de Guillaume Bigot,
22:27députés du Rassemblement National.
22:29On n'a pas la chance.
22:30Je tords un peu le trait.
22:31C'est intéressant comme document.
22:32Éric Coquerel dit quand même
22:33que c'est une omission d'État.
22:33Non mais je veux dire,
22:34il a raison.
22:35Il n'est pas si loin que ça d'Éric Coquerel.
22:36Éric Coquerel qui était en lien avec...
22:37Je pense,
22:38je n'ai pas discuté avec Éric Coquerel,
22:39je pense qu'il savait,
22:40y compris...
22:41C'est un homme assez ouvert,
22:42Bruno Le Maire,
22:42et intelligent.
22:43Je veux dire,
22:44lui-même,
22:44on voyait bien,
22:45ça fait un moment,
22:45depuis un an et demi,
22:46deux ans,
22:46qu'il n'était pas totalement d'accord
22:47avec les choix qui étaient faits.
22:48Enfin,
22:48il les a assumés,
22:49il les portés,
22:49etc.
22:50Mais je rappelle que,
22:51pour le coup,
22:52ce que propose Bruno Le Maire,
22:52je ne vais pas répéter,
22:53il ne propose pas d'un seul coup
22:54de dire,
22:55il faut changer de politique.
22:56Il dit qu'il faut l'aggraver,
22:57l'approfondir.
22:59Est-ce qu'il peut y avoir,
23:00parce que vous disiez,
23:00ce pose de risque juridique,
23:02Bruno Jeudy,
23:03ce pose de risque constitutionnel,
23:05est-ce que la suite de ça,
23:07d'une lettre qui n'a pas été prise en compte,
23:10il peut y avoir des actions en justice ?
23:12Non,
23:12je ne crois pas.
23:13Mais je trouve que le fait
23:14que Bruno Le Maire va jusqu'à écrire
23:17et pointer ce risque,
23:19s'adressant,
23:20écrivant uniquement
23:21au président de la République
23:22avec copie au Premier ministre,
23:24je trouve que ça montre
23:25à quel point
23:25il essaie d'alerter le plus possible.
23:28Et c'est peut-être la dernière alerte,
23:29parce qu'il en a déjà fait plein
23:30et qu'il n'a pas été entendu.
23:32Parce que Bruno Le Maire,
23:33c'est une astuce,
23:35c'est une astuce,
23:35il a fait exprès.
23:36Bruno Le Maire,
23:37depuis la fin,
23:37tout le monde veut parler.
23:38Yves Réa.
23:39La grande différence,
23:40justement,
23:40c'est que Bruno Le Maire,
23:41en France,
23:42il fait ça,
23:43c'est grave,
23:44ça peut être une alerte et tout.
23:46En Allemagne,
23:47vous avez la cour de Karlsruhe
23:48qui interdit,
23:50et c'est inscrit dans la Constitution,
23:52vous avez une règle d'or
23:53et vous n'avez pas le droit
23:54de faire un déficit faramineux.
23:58Et donc là,
23:59vous êtes passible
23:59d'une décision de justice,
24:01vous êtes passible
24:02du système judiciaire.
24:03Ce n'est pas le cas en France.
24:04Est-ce qu'on peut se dire
24:05que cette lettre,
24:05quand il l'écrit Bruno Le Maire,
24:06il se fait une assurance vie ?
24:08Premièrement.
24:09Il se couvre, c'est ce qu'on disait.
24:10Oui, il se couvre.
24:10Il se couvre, voilà.
24:12Il dit,
24:12c'est un marin,
24:13il se dit, demain on verra.
24:14Et deuxièmement,
24:14ce que fait Macron,
24:15c'est faire de la politique.
24:16L'autre, il lui dit,
24:16à deux mois d'une élection,
24:18il faut que tu annonces encore plus
24:19que de serrer encore plus la vice.
24:22Et Emmanuel Macron,
24:23qui fait de la politique,
24:24et à mon avis,
24:24j'ai peu de sympathie
24:26pour Emmanuel Macron,
24:27mais d'autres avant lui
24:28se disent,
24:28à deux mois d'élection,
24:29c'est un fou.
24:29Je ne vais pas le faire.
24:30Donc, ça a pu modifier
24:33les résultats des élections ?
24:34Oui, mais comme l'a pointé Bruno jeudi,
24:35ils ont pris une belle dérouillée
24:37malgré tout.
24:37Parce que les Français
24:38l'avaient vu venir.
24:39C'est pour ça,
24:39je veux dire,
24:40de ce point de vue-là,
24:41je crois que les Français
24:42ont compris le message.
24:43Mais le paradoxe,
24:44là je vais faire l'heure avec d'autres trucs,
24:45c'est qu'ils ont beau perdre
24:46les élections,
24:46ils restent en place.
24:47Ils ont pris une dérouillée
24:48pour autre chose,
24:49c'est pas pour ça.
24:49C'est le même sujet.
24:52On n'est pas loin de penser
24:54que le président Emmanuel Macron
24:56a essayé de racheter
24:57l'assurance divine
24:58de Bruno Le Maire.
25:00En l'invitant au gouvernement
25:01et en essayant
25:02de l'installer au gouvernement
25:03au poste de ministre
25:05de la Défense,
25:05ça n'a pas joué.
25:06C'était une façon
25:07de racheter l'assurance-vie
25:10et en disant
25:10on va clore ce problème
25:12parce que ça risque quand même
25:13de flamber.
25:14Je pense,
25:15je ne suis pas comme...
25:16Il y avait une validation
25:17des comptes publics
25:19par Moscovici
25:19qui avait de toute façon
25:20ces données.
25:21Donc faire passer aujourd'hui,
25:23alors Bruno Le Maire
25:24pour un lanceur d'alerte,
25:26c'est quand même
25:26légèrement folklorique.
25:27Notons que s'il avait été
25:29nommé à la Défense,
25:31ministre de la Défense,
25:33il est fort probable
25:33que cette lettre
25:34n'ait jamais été
25:35sorti.
25:35C'est pas tout à fait vrai,
25:36Rachel ?
25:36Je vais vous expliquer,
25:38il donne une interview
25:39à France 5 hier soir
25:40et le début de l'interview,
25:42Caroline Roux,
25:42notre consoeur,
25:43l'interroge
25:44et lui dit
25:45parce qu'entre temps
25:46elle l'interroge
25:47sur le fait
25:47qu'est-ce qu'il retournera
25:48à Gouvernement
25:49et il ne dit jamais.
25:51C'est ça qui est marrant.
25:51Deux jours plus tard
25:52en fait,
25:53elle a été interrogée
25:54avant.
25:56Vous savez qu'il y a
25:57un épisode comparable
25:58qu'on a vécu
26:00il y a 18 ans.
26:01C'était en 2007.
26:02On n'était pas nés.
26:03François Fillon.
26:04À peine, Jean-Marc.
26:06Au cours d'un banquet
26:07dans une campagne.
26:10En Corse.
26:10En Corse.
26:11C'était en Corse.
26:12J'étais.
26:12Il dit
26:12la France est en faillite.
26:14Mais il s'est fait
26:16engueuler par Sarko
26:18parce qu'évidemment
26:19il foutait le feu.
26:21En plus,
26:21le terme était impropre
26:22parce qu'on n'était pas
26:23en faillite.
26:24Il dit
26:25à la tête de l'État.
26:26Je suis
26:27à la tête d'un État
26:28en faillite.
26:29Mais là,
26:30c'était pareil.
26:30Le président de la République
26:32l'a immédiatement repris
26:33et il n'était pas content.
26:34Non mais
26:35la phrase,
26:36je vous la reprends.
26:37Vous avez été merveilleuse.
26:38Faire passer Bruno Le Maire
26:39pour l'ensemble d'aller.
26:40Honnêtement,
26:42c'est cocasse.
26:43Bon,
26:43il y a une mesure
26:44en tout cas
26:44qui vous met très en colère
26:45aujourd'hui,
26:46Alexis Corbière
26:47puisqu'on parle
26:48des débats budgétaires.
26:49Ah bon ?
26:49Vous dites Jean-Marc Sylvestre.
26:51Les députés ont voté
26:52en faveur d'une mesure
26:52qui limite à 30 jours
26:53la durée des arrêts de travail
26:55pour une première prescription
26:57et à deux mois
26:58en cas de renouvellement.
26:59Des dérogations
27:00seront possibles
27:01quand même
27:01si elles sont justifiées
27:02par la situation
27:03du patient.
27:04Je vous lis les chiffres
27:05quand même
27:05qui ont été donnés
27:06pour justifier
27:06cette mesure
27:09par la ministre de la Santé.
27:1111 milliards de dépenses
27:12sur les arrêts maladie
27:13c'est plus 6% par an
27:15depuis 5 ans.
27:18Il fallait trouver
27:19une façon
27:19de limiter
27:21cette embellie des chiffres.
27:23Ça, et merci de dire
27:24une petite lumière salaire
27:25en disant
27:26il doit y avoir
27:27de la bulle là-dedans.
27:28Donc le débat commence
27:29mais il ne faut pas
27:30être hypocrite.
27:31Je ne parle pas de vous.
27:32C'est le débat
27:32qui a eu lieu
27:32à l'Assemblée nationale.
27:34C'est que soit on dit
27:35il y a de l'abus
27:37avec deux responsables
27:38soit les médecins
27:39soit les faux malades.
27:41Ça peut exister.
27:42Il y en a ou pas ?
27:44Ça peut exister
27:45en mettant en place
27:46des contrôles.
27:48Y a-t-il des moyens
27:49qui sont donnés
27:50supplémentaires au contrôle ?
27:510 plus 0.
27:52Il y en a même moins.
27:53D'accord ?
27:54Non mais après...
27:54Donc vous dites
27:55qu'il faudrait presque plus ?
27:55Je crois même
27:56que la Caisse nationale
27:58d'assurance maladie
27:59sur les longues maladies
28:01en vérité
28:01c'est quasi rien.
28:02Les petits abus
28:03peut-être
28:04si vous voulez même
28:04qu'on ait la discussion
28:05sur un jour ou deux jours
28:06mais globalement
28:07sur les longues maladies
28:08pipo.
28:09Donc il n'y a pas d'abus
28:10sur les longues maladies ?
28:11Il y a des abus
28:12sur les plus arrêts ?
28:13Il y a des mauvais journalistes
28:14et il y a des mauvais...
28:16Il n'y en a aucun
28:16sur ce plateau.
28:16Non mais ce que je veux dire
28:17c'est soit on mène
28:18un débat public
28:19en disant
28:20voilà on a un problème
28:21vous savez quoi ?
28:22Et les braves gens
28:22se disent
28:23ça suffit
28:24il faut limiter ça.
28:25Mais là moi je dis non.
28:27Je veux dire c'est
28:27quand quelqu'un...
28:28Donc soit il y a de l'abus
28:29et il n'y a aucun moyen public
28:30qui sont donnés
28:30pour vérifier tout ça
28:31et de l'abus qui peut venir
28:32y compris de médecins
28:34pas seulement des gens.
28:35D'accord ?
28:35Là il n'y a rien
28:36qui prouve
28:36aucun moyen supplémentaire.
28:37Deuxièmement
28:38qu'est-ce que c'est
28:38qui a eu lieu
28:38et l'histoire
28:39la discussion était intéressante ?
28:40Moi je sais
28:40je suis élu de Saint-Saint-Denis
28:41d'abord c'est
28:42les collègues
28:43de milieu ruraux
28:44de périurbien
28:44qui disent
28:45il y a le problème
28:45des déserts médicaux.
28:46Mais même la Seine-Saint-Denis
28:47est aussi un désert médical.
28:48Qu'est-ce que ça va entraîner ça ?
28:50C'est que vous avez l'air
28:50beaucoup de gens.
28:51C'est pas simple
28:51d'obtenir un rendez-vous médical.
28:53Ça peut sembler fou
28:54de dire ça aujourd'hui
28:54sur un plateau télé.
28:55Mais c'est vrai.
28:56Et donc qu'est-ce qui va se passer ?
28:57Vous allez réduire
28:58et nombre de gens
28:59qui dans le premier temps
29:00un praticien
29:01dit voilà vous en avez
29:01je vais dire n'importe quoi
29:02pour un mois et demi.
29:03là avec la décision
29:05qui a été prise
29:05donc on a fini sur quoi ?
29:07Sur 30 jours
29:08et il faudra
29:09après retrouver un médecin.
29:11Ça permet deux comportements.
29:12Le salarié
29:13qui n'est pas complètement en forme
29:14mais qui est un peu remis
29:15qui dit
29:15je retourne au boulot
29:16même s'il aurait mieux valu
29:17que je m'arrête 6 semaines
29:18mais comme j'ai 4 semaines
29:19j'y retourne.
29:20Moi j'aime pas cette société
29:21où on fait revenir des gens.
29:22Mais alors comment on fait ?
29:2311 milliards de dépenses
29:24donc 6% par an
29:26de plus ?
29:27Ah bon alors c'est quoi la réponse ?
29:28De quoi on parle ?
29:29On parle du problème
29:30de la sécurité sociale.
29:32Mes amis vont hurler
29:32mais il y a un problème aussi
29:34de recettes.
29:35La sécurité sociale
29:36c'est pas le budget.
29:37Mais oui mais
29:38parce que la sécurité sociale
29:39je vais vous dire une chose messieurs
29:40c'est pas vous qui l'avez inventé.
29:42C'est le nouveau ouvrier
29:42qui l'a inventé.
29:43D'abord c'est des cotisations
29:45de travailleurs
29:45et d'employeurs.
29:47D'accord ?
29:47Oui dont c'est les 80 ans.
29:49C'est pas les libéraux
29:50pardon avec beaucoup de respect
29:51c'est pas votre courant de pensée
29:53Yves Tréhard
29:53ou M. Sylvestre
29:55qui l'avait inventé.
29:56D'abord on mutualise
29:57sur la base d'une cotisation
29:58à la fois des salariés
30:00et des employeurs.
30:01Donc ce qu'on nous dit
30:02c'est qu'on pourra avoir
30:02très bien le débat
30:03parce que c'est pas
30:04de l'argent magique
30:05c'est de l'argent des travailleurs.
30:07Non mais laissez-moi taire
30:07c'est important
30:08parce que c'est peu dit
30:09c'est de l'argent de travailleurs
30:10qui est utilisé
30:11pour soigner les travailleurs
30:13avec un système
30:14non pas de capitalisation
30:15comme certains nous le proposent
30:16mais de répartition
30:17et de solidarité.
30:18Ça c'est très important.
30:20Donc moi je ne suis pas
30:20pour qu'on réduise
30:21à l'heure actuelle
30:22les soins des gens.
30:23Écoutez-moi les gens
30:24dans la télévision
30:25parce qu'hier soir
30:25beaucoup ce qu'ils proposent
30:27les amis du lanceur d'alerte
30:28Bruno Le Maire
30:32toujours baisser
30:33l'accès aux soins
30:34et c'est dégueulasse
30:35je vais le dire vulgairement.
30:36Sauf qu'on a discuté
30:37du fait que ça y est
30:38les ALD
30:39les maladies de longue durée
30:41ils veulent réduire
30:42les droits des gens
30:43sur les maladies de longue durée.
30:44Ils disent qu'il y aurait
30:44des dérogations
30:45si la situation
30:46justifie avec un médecin.
30:50Il faut donner le détail
30:51de la dérive.
30:53Le détail de la dérive.
30:54Quelle dérive ?
30:55Pourquoi utilisez-vous ce mot ?
30:56Avez-vous une étude ?
30:57Un rapport ?
30:58Des comptes.
30:59Oui mais dérives.
30:59Ah oui.
31:00Il parle des plus 6%
31:02par an depuis 5 ans.
31:04Non mais la souffrance au travail
31:05les maladies au travail
31:06c'est pas la souffrance au travail
31:07Yves Tréa
31:07Yves Tréa
31:08Yves Tréa
31:08C'est les congés
31:10c'est les arrêts de travail
31:13les longs arrêts de travail
31:15ça vient d'où ?
31:16On peut-être se poser la question
31:17c'est pas les gens qui
31:19enfin il y a probablement
31:20des abus
31:21Yves Tréa
31:21on se la pose la question
31:22ça vient d'où ?
31:23Mais attendez
31:23c'est parce que
31:24vous avez énormément aussi
31:26aujourd'hui
31:26de personnes
31:28qui ont des problèmes psychologiques
31:29d'ordre psychiatrique
31:31bon il s'agit peut-être
31:33de se poser la question
31:34il s'agit pas non plus
31:35de dire
31:36bon bah il faut toujours
31:37plus dépenser
31:38ça ira mieux
31:38Il y a plusieurs raisons
31:39qui ont été données
31:40la population active
31:42qui vieillit
31:43le rapport au travail
31:43qui évolue
31:44l'inflation qui augmente
31:45la facture
31:46et il y a aussi
31:47une part de fraude
31:47Est-ce qu'on peut discuter
31:50du fait
31:51je veux dire en gros mots
31:52qu'on est le pays
31:52où il y a le plus
31:53d'accidents mortels
31:54au travail
31:54par rapport à l'Europe
31:55Oui on est aussi
31:56le pays
31:56qui surveille le moins
31:58les travailleurs
31:59par la routine du travail
32:00et qui protège le moins
32:01le système de santé
32:03D'accord
32:04parce que je vais vous dire
32:04je vais ajouter à ça
32:05autre chose
32:06Et je fais pas du zola
32:07je suis pas en train
32:07de faire un numéro de violon
32:08la souffrance au travail
32:09ça existe
32:10Jamais
32:11les risques musculo-squelettiques
32:13on en parlait hier soir
32:14les corps abîmés
32:15qui touchent les femmes
32:16qui touchent les femmes
32:17notamment dans les secteurs
32:18de santé
32:18souvent les corps de femmes
32:20abîmés
32:20mais tout ça
32:21on en parle
32:22donc à partir où
32:23on a cette vision
32:24que le travail
32:25c'est pas un plaisir
32:26l'entreprise
32:26c'est pas une grande famille
32:27où tout le monde
32:27se tape dans le dos
32:28gentiment
32:28c'est des lieux
32:29de souffrance
32:30en particulier
32:30pour les plus modestes
32:31bon donc au bout d'un moment
32:33tout ça c'est pas de l'abus
32:34c'est un problème
32:35et moi je suis d'accord
32:35avec Yves Tréard
32:36c'est comment
32:36y compris dans la jeunesse
32:37mais ça me touche aussi beaucoup
32:39c'est comment
32:40on a de plus en plus
32:41de gens qui sont abîmés
32:42y compris psychologiquement
32:43donc tout ça
32:44soit on a des politiques
32:45d'aide publique
32:46parce qu'on est une belle société
32:47mais vous avez évoqué
32:47les contrôles
32:48vous savez très bien
32:48que les médecins
32:49et les syndicats
32:50sont contre
32:51oui les syndicats de médecins
32:53faut jamais toucher
32:53à leur business
32:54je l'ai encore vu hier soir
32:55il faut plus de contrôles
32:56mais avant ça
32:57on peut en discuter
32:58le problème des déserts médicaux
33:00c'est un vrai problème
33:00donc pour beaucoup de gens modestes
33:02prendre la voiture
33:03aller dans une commune
33:04de 10 ou 15 kilomètres
33:05pour avoir un nouveau
33:06certificat médical
33:08etc
33:09ce n'est pas simple
33:10donc on précarise
33:11des gens
33:12on les éloigne
33:12du droit à la santé
33:13moi ça ne me plaît pas
33:14cette société
33:14cette tendance
33:15je voulais vous soumettre
33:16une proposition
33:18de Gabriel Attal
33:18vous savez que
33:19la suspension
33:20de la réforme des retraites
33:22elle arrive
33:22ce mercredi
33:24vous allez devoir
33:25voter sur ce sujet
33:27explosif
33:29et alors Gabriel Attal
33:30suspense
33:31mais suspense
33:32on verra
33:33d'ailleurs vous voterez quoi
33:34vous ?
33:34suspense
33:35non non mais
33:36j'ai voté contre
33:39la partie 1
33:39je ne vais pas faire ce coup
33:40donc vous voterez contre
33:41la suspension
33:41de la réforme des retraites
33:42ça c'est non
33:43c'est pas ça que j'ai dit
33:44non mais c'est pas votre question
33:45je suis pour
33:46sans doute que je m'abstiendrai
33:47parce que je pense
33:48malgré tout
33:48que c'est une avancée
33:49mais je suis attentif
33:50à ce que me disent
33:50les organisations syndicales
33:51si vous voulez tout savoir
33:52et en particulier
33:53madame Sophie Binet
33:54qui souhaite que
33:55le seul vote qui est lieu
33:56sur la retraite
33:56n'acte pas en même temps
33:57la réforme des retraites
33:59vous me suivez
34:00donc ça amène une position
34:00compliquée quand même
34:01tout est tordu
34:03et monsieur Lecornu
34:04qui est très malin
34:05il y a beaucoup de manœuvres
34:06mais quand même
34:07la France insoumise
34:07dont vous ne faites plus partie
34:08mais dont vous restez proche
34:09la France insoumise
34:10qui dit on va voter
34:11contre la suspension
34:11de la réforme des retraites
34:12je ne trouve pas ça malin
34:13franchement
34:14non mais ça c'est des trucs
34:15c'est complètement gauchiste
34:17on ne comprend plus rien
34:17on ne comprend plus rien
34:19c'est contre-intuitif
34:19mais ceci dit
34:20le débat est très compliqué
34:21mais on parle de la mesure Attal
34:22tout ça est lié
34:27puisque Gabriel Attal
34:28propose la mesure suivante
34:29pour financer les retraites
34:31Samy Staxi ne parle pas
34:32je peux dire un mot
34:32comme député
34:33je tiens à rappeler
34:34que l'amendement
34:34moi je ne l'ai même pas vu
34:36c'est-à-dire qu'on a
34:36un débat public
34:37qui est engagé
34:38j'ai vu ça aujourd'hui
34:39d'un effet d'annonce médiatique
34:40le petit parlementaire
34:41que je suis
34:41j'ai regardé
34:42je ne sais même pas
34:42de quoi on parle
34:43il était supposé
34:44de déposer l'amendement aujourd'hui
34:45peut-être qu'à l'heure
34:46peut-être que c'est arrivé
34:47mais c'est intéressant
34:48comme méthode
34:49c'est-à-dire qu'on passe
34:50des nuits entières
34:50à discuter de choses
34:51et il y a des gens
34:52qui se font des effets
34:53d'annoncer un scoop
34:53sur la base d'un truc
34:54vidé je suis radicalement contre
34:56mais même au-delà
34:56je ne sais même pas
34:57de quoi on parle
34:58allez Samy Staxi
35:03expliquez-nous
35:03l'Etat qui donnerait
35:051000 euros par nouveau-né
35:06racontez-nous
35:07ça va pimenter en tout cas
35:08les débats à l'Assemblée nationale
35:09c'est une certitude
35:10parce que ce que propose
35:11Gabriel Attal
35:11c'est une vraie révolution
35:13alors on peut être pour
35:14on peut être contre
35:14bien sûr
35:15ça dépend des partis politiques
35:16j'imagine
35:16M. Corbière bien sûr
35:17contre mais en tout cas
35:19il s'attaque à ce tabou
35:20autour de la retraite
35:21par capitalisation
35:22on rappelle quand même
35:23ce que c'est
35:24la retraite par capitalisation
35:25en gros
35:26vous touchez la retraite
35:27que vous avez mis
35:28tout de côté finalement
35:29de votre vie
35:30tout au long de votre vie
35:31c'est plus les actifs
35:33qui payent pour nos retraités
35:35ce sont les actifs
35:36qui payent pour leur retraite
35:38en gros Gabriel Attal
35:39qu'est-ce qu'il veut faire
35:40il veut créer un fonds
35:41dans lequel il met
35:411000 euros
35:42pour chaque naissance
35:43en France
35:44et dans ce fonds
35:46les grands-parents
35:47les parents pourront
35:48également abonder
35:49ce sera défiscalisé
35:50alors ça voilà
35:50c'est un débat
35:52qu'on peut avoir
35:53ça va coûter quand même
35:54660 millions d'euros
35:56à l'Etat
35:56par an
35:57parce que
35:58c'est 660 000 naissances
36:00en tout cas
36:00c'est le chiffre
36:01de l'ICT
36:02c'est peu de choses
36:03par rapport aux économies
36:04ça va permettre
36:04ce système de retraite
36:05absolument
36:06que ça va engendrer
36:07mais ça M. Corbière sera
36:08et à la croissance
36:09que ça va générer
36:10évidemment on s'est d'accord
36:11avec cela
36:12mais c'est vrai
36:13que ça ouvre la voie
36:14au système
36:15par capitalisation
36:16c'est vrai que ce mot
36:16était quand même tabou
36:18alors ça va faire parler
36:19parce qu'également
36:20en Allemagne
36:21alors très rapidement
36:21en Allemagne
36:22ils voulaient faire pareil
36:23ils voulaient faire
36:23donner 10 euros par mois
36:25à chaque enfant
36:25dès l'âge de 6 ans
36:26jusqu'à 18 ans
36:28et alors
36:28cette comparaison maintenant
36:29qui ne va pas faire plaisir
36:31du tout à Gabriel Attal
36:32c'est avec Trump
36:33parce que c'est une idée
36:34quand même qui émerge
36:35de Donald Trump
36:35sauf que
36:36Donald Trump
36:37au mois de juin
36:37quand il en parle
36:38lui c'est uniquement
36:39pour les enfants
36:40qui sont nés sous son mandat
36:41et ces 1000 euros
36:42il va falloir les investir
36:43en bourse
36:44c'est quand même
36:44un pari extrêmement
36:45en tout cas
36:47ça n'a pas été défini
36:48mais voilà
36:49si ce n'est pas investi
36:50ça t'est quoi ?
36:51alors on récapitule
36:52donc
36:52l'Etat qui donnerait
36:54à la naissance
36:54de chaque enfant
36:551000 euros
36:55sans condition de ressources
36:58et cette cagnotte ensuite
37:00pourrait être abondée
37:01par la famille
37:02etc.
37:03jusqu'à ses 18 ans
37:04en profitant
37:04d'un abattement fiscal
37:05pourquoi vous trouvez
37:06que c'est nul ?
37:07parce que vous venez
37:08de le décrire
37:08déjà qu'est-ce que ça vaut
37:10la naissance
37:11quand vous partez à la retraite
37:12c'est 65 ans plus tard
37:131000 euros d'aujourd'hui
37:14ça vous convient dans 65 ans ?
37:16si vous le faites fructifier
37:17le but c'est quoi ?
37:20c'est de mettre de l'argent
37:22et d'ouvrir le fait
37:23qu'il y a des fonds de pensions
37:24donc votre retraite
37:26vous la faites fructifier
37:27c'est plus du tout
37:28la même idée
37:29de la solidarité
37:29de la retraite
37:30du mouvement ouvrier
37:31où on n'a pas
37:32on ne met pas en danger
37:33mais je sais que ça vous choque
37:34mais là
37:35c'est un système
37:36qui est lié
37:37qui est lié au fait
37:38de faire fructifier
37:39citez-moi le nombre de pays
37:42où les fonds de pensions
37:43ont été faillites
37:44à votre avis aujourd'hui
37:45le salarié de chez Total
37:47il travaille pour qui ?
37:49il travaille pour lui
37:50il travaille pour l'économie française
37:51il travaille aussi
37:52pour le retraité
37:53les veuves écossaises
37:55en Écosse
37:56et puis de BlackRock
37:57pourquoi ?
37:58parce qu'une partie
37:59du dividende
38:00va se financer
38:02et se capitaliser
38:02sur les retraites
38:03de BlackRock
38:04c'est le système actuel
38:05des retraites ?
38:05bien sûr
38:05oui mais c'est pas
38:06c'est ça le système
38:08par capitalisation
38:08vous l'autorisez
38:09à des multinationales
38:11qui vont investir
38:11à l'économie française
38:12et vous l'interdisez
38:13en France
38:14c'est pas un système
38:14par capitalisation
38:15alors je sais bien
38:16on va me sortir
38:16il y a l'exemple
38:17pré-fonds retraite
38:18pour les fonctionnaires
38:19mais fondamentalement
38:21notre système
38:21écoutez-moi
38:22déjà vous l'avez pointé
38:23un système
38:24qui vise à ce que d'ailleurs
38:25si vous avez papa
38:26qui a un peu d'argent
38:27et grand-papa
38:28qui a un peu d'argent
38:28vous n'aurez pas
38:29le même type de retraite
38:30c'est donc un système
38:30de retraite
38:31c'est pareil aujourd'hui
38:32donc c'est un système
38:32en vérité
38:33d'assurance
38:34sous une forme
38:35d'assurance privée
38:36qui est injuste
38:38parce qu'y compris
38:39même si mes voisins
38:41de table rigolent
38:42ça met en danger
38:42votre retraite
38:43parce que ce sera lié
38:44à l'avenir
38:46de ces fonds
38:47qui seront des fonds
38:47d'investissement
38:48et à la nature même
38:49du capitalisme
38:50du 21ème siècle
38:51on sait très bien
38:51et on a des exemples
38:53aux Etats-Unis
38:53de certains grands fonds
38:55qui étaient vraiment
38:55des institutions
38:56qui se sont effondrés
38:57donc c'est trop risqué
38:58mais bien entendu
38:59deuxièmement
39:00qu'est-ce que ça m'a entraîné
39:00puisque tout à l'heure
39:01Jean-Marc Sylvestre
39:02a juste raison reproché
39:03c'est une forme d'épargne
39:05en fait
39:05et bien c'est actuel
39:06il existe déjà
39:07une forme d'épargne
39:08pour financer
39:09sa propre retraite
39:10pour la capitalisation
39:11on ne maintient pas
39:11notre système actuel
39:12qui est un système
39:13de solidarité
39:14pourquoi se casse-t-il la gueule
39:15parce que les exonérations
39:17est-ce qu'on peut dire une chose
39:18les exonérations
39:19de cotisations patronales
39:21coûte chaque année
39:22à notre système de retraite
39:24je crois que l'année dernière
39:25c'était en 2023
39:2675 milliards
39:27aujourd'hui on a 80 milliards
39:28on fait en sorte
39:29notamment sur le SMIC
39:31que les patrons
39:31ne payent pas
39:32de cotisations retraites
39:33donc participe
39:35au trône de la sécurité sociale
39:36et crée des effets d'aubaine
39:38mais c'est la vérité
39:39arrêtez
39:39vous travaillez plus longtemps
39:40c'est la solution
39:41aucun rapport
39:42avec ce que je suis en train de dire
39:43strictement aucun rapport
39:44vous ne voulez pas entendre
39:47mais écoutez ce que je suis en train de dire
39:49mais quel est le rapport
39:50entre ce que je suis en train de vous dire
39:52vous pouvez y répondre
39:52pour quelle raison
39:53exonération de cotisations patronales
39:56à notre système
39:57de sécurité sociale
39:58qui produit des effets
39:59de SMICardisation
40:00dans les entreprises
40:01parce que les patrons
40:01n'augmentent pas les salaires
40:03pour ne pas payer
40:03des cotisations sociales
40:04tous les rapports nous le disent
40:06ces politiques là
40:07qui visent à dire
40:08au nom qu'il faut baisser
40:09le coût du travail
40:09pour s'aligner sur quoi ?
40:11sur les chinois de Chine
40:12dont on s'aperçoit
40:12qu'on n'arrivera jamais
40:14mais vous dites
40:14mais non
40:15mais c'est la vérité
40:15aujourd'hui on a des produits
40:17qui envahissent au territoire national
40:18non mais c'est quoi
40:20mais baisser le coût du travail
40:21jusqu'où ?
40:22par rapport à qui ?
40:23il était intéressant
40:24le débat de Chine
40:25c'est qu'aujourd'hui
40:25du fait de la mondialisation
40:27il y a des pays avec lesquels
40:28je vais vous le dire
40:28on ne s'alignera jamais
40:29et je ne le souhaite pas
40:30d'accord
40:31mais vous vous êtes toujours
40:32défendu le libre-échange
40:34non personne ne le veut
40:35mais c'est faux
40:35mais concrètement
40:36alors attendez
40:36attendez
40:37assumez le fait
40:38assumez le fait
40:41que vous êtes sur le plateau
40:42mais c'est un débat
40:43et moi ça me stimule
40:44il n'y a pas de problème
40:45issu
40:45vous défendez un courant idéologique
40:47un rapport à l'économie
40:48qui longtemps nous a vendu
40:49le libre-échange
40:50le libre-échange
40:50on ne va plus fabriquer
40:52de t-shirts en France
40:53mais attendez
40:54on s'éloigne du sujet là
40:56parce que l'idée c'est quoi
40:57il faut baisser le coût du travail
40:59et comment on baisse
40:59le coût du travail
41:00en exonérant les cotisations
41:01notamment de la sécu
41:03et après Gabriel Attal
41:04arrive comme fleur et nous dit
41:05attendez
41:05pas tous en même temps
41:06ça va être un système
41:07par capitalisation
41:08c'est-à-dire Coco
41:09tu sais quoi
41:10ta retraite ça dépendra
41:11de ce que vous viendrez
41:12ce que tu auras accumulé
41:13dans ta vie
41:14et si papy avait un peu d'argent
41:15et papa
41:15ta retraite sera meilleure
41:17donc vous dites
41:17oui Coco si vous voulez
41:18du coup c'est pas bien sûr
41:19concrètement
41:20comment on fait
41:20puisque la population vieillit
41:22il y aura bientôt
41:23plus assez d'actifs
41:24pour financer la retraite
41:27des personnes retraitées
41:28c'est déjà le cas
41:28nos actifs chers Julie
41:29sont plus productifs
41:30et génèrent plus de richesse
41:31que dans le système
41:32de sécurité sociale
41:33vous êtes d'accord
41:33avec ce constat déjà
41:34je ne suis pas contre
41:36ce constat
41:36le système de constat
41:37de dire qu'il y a
41:37un vice-pond de la population
41:38oui je ne suis pas contre
41:39et donc que le système
41:40actuel n'est pas viable
41:41puisqu'il n'y aura pas
41:42suffisamment d'actifs
41:43pour financer les retraites
41:44des organisations
41:44notamment je pense
41:45c'était monsieur Zemmour
41:47l'économiste
41:48pas le clown
41:49raciste
41:50le vrai
41:51ça c'est son
41:51faux propos
41:52oui enfin bon
41:53c'est quoi qu'il faut
41:54clown ou raciste
41:55non non mais je vous laisse
41:56je vous laisse
41:56si on augmente
41:59de 2% les cotisations
42:00avec 1% pour les salariés
42:021% pour les patrons
42:03et bien on peut
42:04avoir un système
42:05de retraite
42:06tout à fait
42:06vertueux
42:07de toute manière
42:07ce que c'est
42:08nous disons
42:08de renommer
42:09mais je termine
42:12vous qui parlez
42:13on ne peut pas
42:14vous contredire
42:15vous êtes là tous les soirs
42:16pour une autre chose
42:16vous voulez augmenter
42:19les taxes
42:20ça va tout le temps
42:21est-ce que vous regardez
42:22un petit peu le coût du travail
42:23en France
42:23par rapport au coût du travail
42:24de nos voisins
42:25simplement nos voisins
42:26européens
42:27les anglais
42:28les allemands
42:30les italiens
42:31les espagnols
42:32on a un coût du travail
42:33très supérieur
42:35donc on pourrait
42:36baisser
42:37le coût du travail
42:38et aussi baisser
42:39la dépense publique
42:40alors j'ai pas dit
42:41attention
42:41je ne dis pas
42:44de baisser
42:45la dépense publique
42:46n'importe comment
42:47c'est-à-dire que
42:47flécher
42:48pour des missions
42:50précises
42:50des missions importantes
42:52quelles que la recherche
42:52l'éducation
42:53c'est ce qu'on a fait
42:54depuis 2017
42:55mais malheureusement
42:55non
42:56et même sous
42:57François Hollande
42:58d'ailleurs
42:58malheureusement non
42:59et c'est ce qu'il faudrait faire
43:00ah bah dis donc
43:01bon
43:02il faut impérativement
43:05baisser
43:06le coût du travail
43:07dans un instant
43:08ce sera les libres arbitres
43:09mais juste
43:09le mot de la fin
43:10pour Jean-Marc Sivest
43:11c'est simplement un mot
43:12moi je suis surpris
43:14estomaqué
43:15désolé
43:16que dans votre discours
43:18jamais vous ne parlez
43:20de la responsabilité individuelle
43:21que ce soit du patient
43:23quand vous parliez
43:23de la santé
43:24parce qu'il a
43:24une responsabilité personnelle
43:26sur sa propre santé
43:28sur la façon
43:29dont il consulte
43:30la façon dont il se protège
43:31et la façon dont il se protège
43:34j'ai beaucoup de respect pour vous
43:35pourquoi vous ?
43:35jamais vous n'en avez parlé
43:36la responsabilité du médecin
43:38lui-même
43:39vous dites
43:39il faut que ce soit l'État
43:40qui en permanence intervienne
43:42l'État doit tout faire
43:44doit faire tout
43:44et dans la retraite
43:45et bien je pense que
43:47chaque individu
43:48peut avoir une part de responsabilité
43:49pour gérer sa propre retraite
43:51vous n'êtes pas gentil
43:52vous brisez le coeur
43:52moi je n'ai jamais dit
43:53c'est vous qui m'avez brisé le coeur
43:55avant
43:55vous avez brisé le coeur
43:58d'Alexis Cordia
43:58si vous voulez faire du contrôle
44:00faites-en
44:01moi je n'ai jamais
44:01on a 753 morts au travail
44:04envoyez des inspecteurs du travail
44:05contrôlés
44:07je n'ai pas de problème
44:08je pense qu'aujourd'hui
44:09au contraire
44:09les gens sont
44:09je vais vous prendre un exemple
44:10on avance
44:11on avance
44:12regardez
44:13regardez
44:14l'assurance automobile
44:15obligatoire
44:16elle n'est pas gérée par l'État
44:17elle marche bien
44:19elle est obligatoire
44:20elle marche bien
44:21il y a des bonus
44:21il y a des malus
44:22merci beaucoup
44:23Alexis Cordia
44:24si le système de retraite
44:26c'est génial
44:27si notre système de retraite
44:29c'est bonus malus
44:31honnêtement
44:31ça augure pas
44:32d'une société
44:33pourquoi pas
44:34moi je suis pour
44:35que quand on a travaillé
44:36toute sa vie
44:36votre retraite
44:37elle ne peut pas jouer en bourse
44:39ça ne peut pas être incertain
44:40il faut la sécurité
44:41notre système de retraite
44:43il est fragile
44:45mais par rapport à tout autre pays
44:47et j'ai de la famille
44:47en Amérique latine ou ailleurs
44:48on est le seul système
44:49qui malgré tout
44:50les gens voient à peu près
44:51ce qu'ils vont toucher
44:52pendant leur retraite
44:52sinon votre système à vous
44:53c'est incertain
44:54on ne sait pas combien ça vaudra
44:55c'est la barbarie
44:56je vous le dis
44:57c'est la barbarie
44:58parce que quand on est vieux
44:59quand on n'a plus rien
45:00que son système de retraite
45:01c'est en fait
45:02toute votre vie
45:02vous pensez que votre pension
45:03allez faire ça
45:03et puis en fait
45:04que ça s'est effondré
45:04parce que votre fond
45:05même si j'ajoute
45:06même si j'ajoute
45:08Alexis Corbière
45:09qu'une majorité de français
45:11est pour
45:11qu'une majorité de français
45:12est pour introduire
45:14la capitalisation
45:16je n'en comprends pas
45:16c'est un sondage élable
45:18très sérieux
45:18qui est sorti en février dernier
45:19je pense qu'ils ne comprennent pas
45:21très bien ce que ça veut dire
45:22c'est comme le coup d'attache
45:23je donne 1000 euros
45:24je donne 1000 euros
45:25les gens disent
45:25génial j'ai gagné 1000 euros
45:27voilà
45:28toute personne n'est compte 1000 euros
45:29sauf qu'en vérité
45:30il se fait plumer
45:30bon merci beaucoup
45:31Alexis Corbière
45:33c'est clair
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