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  • il y a 18 heures
Ce lundi 24 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Julien Nebenzahl, responsable des solutions d'épargne chez eToro, Barbara Thomas-David, notaire à Paris, Gustav Sondén, co-fondateur de Colbr, et Matthias Baccino, directeur Europe Trade Republic, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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00:00Le marché bourdonne en cette fin d'année, mais il n'arrive toujours pas à trouver de vraie direction.
00:06Beaucoup d'incertitudes, que vaut l'IA, baisse des taux de la Fed, pas baisse des taux, la fiscalité française, on en parle peut-être pas.
00:13Bref, le paysage n'est pas plus clair et vous avez encore besoin de beaucoup de conseils, d'idées fraîches, d'idées neuves pour organiser votre capital, votre patrimoine.
00:21Et pour vous aider, on va déchiffrer l'actualité du jour, encore très très foisonnante avec Gustave Sanden de Colbert et Mathias Baccino de Trade Republic.
00:28Plan de trading complet aussi avec Michel Delobel d'MW Gestion.
00:31Aujourd'hui, si vous êtes exposé en action, jettera d'ailleurs un petit coup d'œil sur le marché allemand, qui n'a pas l'air de trop réagir à toutes les dynamiques d'investissement, de développement promise depuis le début de l'année.
00:42On va essayer un peu d'éclaircir les choses.
00:44Et puis bien sûr, du pratique au pratique, votre feuille de route patrimoniale, on va ouvrir la boîte à outils avec maître Barbara Thomas-David ce matin.
00:51Quand même bien s'organiser en couple quand on fait un gros investissement, les bonnes questions à se poser.
00:55Quand on est investi sur le marché actions, comment prendre le pouls du sentiment ambiance, surtout en ce moment, c'est compliqué.
01:00On fera un petit pré-bilan de l'année avec Julien Nebenzal, 10 euros.
01:05Enfin, on fera le point aussi sur le fameux fonds de private equity de BPI France consacré à la défense.
01:09Les spécialistes de BPI qui seront avec nous en fin d'émission.
01:13Vos questions, vous nous les posez par mail, bien sûr.
01:15Comme d'habitude, direct à bfmbusiness.fr.
01:18Vous pouvez nous envoyer des SMS aussi au 7 32 16, vous tapez le mot-clé business suivi de votre message.
01:24Vous pouvez me joindre également sur X sur Twitter et je répondrai à vos questions en cours d'émission.
01:30Le reste de l'actualité du jour.
01:31Alors, c'est le traditionnel chassé-croisé du mois de novembre.
01:34Le budget arrive au Sénat et c'est sans surprise la copie du gouvernement qui prend la navette.
01:39Après le rejet massif du texte par les députés ce week-end, 404 voix contre et 1 pour seulement.
01:45Toutes les taxes votées jusqu'ici passent à la trappe.
01:48Et ce sera clairement une autre ambiance dès ce matin au Sénat car il reste encore une trentaine de jours pour faire adopter le budget avec différentes portes de sortie possibles.
01:55Et avant de prendre la main même sur le budget de l'État, les sénateurs ont voté ce week-end pour une hausse du temps de travail des salariés.
02:01C'est dans le cadre du budget de la Sécu.
02:0312 heures de plus par an pour un rendement supérieur à 10 milliards d'euros selon l'abondement.
02:07Le ministre du Travail se dit solidaire de la mesure mais appelle tout de même à renvoyer à plus tard cette piste de débat.
02:12L'actualité internationale, les négociations qui avancent sur l'Ukraine.
02:15Les pourparlers ont été constructifs à Genève.
02:18Dixit la Maison-Blanche qui affirme désormais aux côtés de Kiev qu'un futur accord de paix devra pleinement respecter la souveraineté de l'Ukraine.
02:24Américains et Ukrainiens qui ont rédigé ensemble une nouvelle version affinée d'un cadre de paix.
02:29Et ça peut maintenant aller très très vite nous dit hier soir le secrétaire d'État Marco Rubio.
02:32La clôture de la COP30 ce week-end à Belém après 24 heures de prolongation et finalement l'adoption d'un accord vraiment à minima entre les participants.
02:41Texte que la France juge elle-même sans ambition où seuls des efforts volontaires sont mentionnés sur la réduction des énergies fossiles.
02:48Il y a quand même quelques acquis, notamment sur les questions de financement mais enfin le bilan est quand même très maigre.
02:52Et si leur Lusotica prêt à se positionner sur Armani, le franco-italien serait intéressé pour prendre 5 à 10% du groupe de luxe selon la presse italienne.
03:00Et si leur Lusotica qui figurait dans le testament d'Armani ne souhaiterait en revanche pas jouer de rôle actif dans la gestion de l'entreprise.
03:07Et puis il y a du mouvement également dans le dossier SFR.
03:09Les concurrents Bouygues, Fri et Orange travaillent à une nouvelle offre un mois après le refus de leur première à 17 milliards d'euros.
03:14Ils cherchent aussi à accélérer leur calendrier pour boucler une opération avant l'élection présidentielle française.
03:19Dossier complet de Mathieu Pêcheberti à retrouver sur notre site internet bfmbusiness.fr.
03:25Allez tout de suite, le tableau de bord de vos marchés.
03:33Le marché continue à bourdonner mais ne sait toujours pas trop où il va.
03:39On a l'impression d'un petit bourdon perdu dans les fleurs d'automne on va dire.
03:44Plus 0,29% pour le CAC 40 qui a quand même reconquis les 8000 points.
03:488600 points mais voilà pour le reste on reste quand même très embêté pour prendre des décisions cruciales avant la fin de l'année.
03:58Est-ce qu'on n'a pas déjà signé des performances intéressantes ?
04:03Est-ce qu'on n'a pas des marchés maintenant trop chers pour légitimer un rallye de fin d'année ?
04:08On a trop d'incertitudes sur la valorisation de l'IA d'un côté, sur les possibilités de baisse de taux du côté de la Fed de l'autre.
04:16Les spéculations ont repris bon train alors que le président de la Fed de New York, c'est vraiment la courroie de transmission de la politique de la Fed directement sur les marchés.
04:26Wilfried Galland le précisait ce matin, il a tout à fait raison.
04:28C'est vraiment un acteur très très regardé dans cette actualité monétaire et voilà un président de la Fed de New York qui dit il reste de la marche pour une baisse de taux avant la fin de l'année.
04:41On l'écoute et ça fait vraiment baisser les taux et relever les anticipations de baisse de taux de la Fed.
04:45Malgré tout, on voit que si Wall Street a correctement réagi vendredi soir, avec notamment les PME, l'indice Russell 2000 qui a un grimpé de quasiment 3% sur ces nouvelles,
04:57avec des hausses quand même sympathiques du côté du Nasdaq et du Dow Jones, il n'y a pas trop d'écho ce matin en Europe.
05:03Plus 0,3% donc pour le CAC, 8600 points.
05:05La tech a un petit peu de vent, mais enfin Gare Plus à plus 0,43% pour le Next Tech Leaders.
05:09Et à noter, plus 0,38% au compteur pour l'Eurostock 50, le DAX à Francfort un petit peu plus fort à plus 0,88%.
05:16Alors qu'est-ce qui grimpe à Paris ?
05:18Écoutez, on a quand même un bilan sur le mois écoulé, sur les semaines écoulées, très intéressant du côté de Capgemini.
05:24Est-ce que la société n'est pas en train de trouver sa place dans les dynamiques de développement high-tech du moment ?
05:30En tout cas, Capgemini gagne encore 3% à 135,45 euros, plus forte hausse du CAC 40, après une semaine quand même déjà très intéressante.
05:37Derrière, on retrouve ArcelorMittal qui gagne quasiment 3% à 35,03.
05:42Stellantis aussi, plus 2,63 à 8,67.
05:45Et Société Générale, plus 2,58 à 58 euros.
05:47La prime au gagnant, parce que c'est vraiment parmi les meilleures performances, ces quatre titres en particulier des dernières semaines en bourse.
05:54À la baisse, on a encore des allégements, comme vendredi sur le secteur de la défense, assez marqué.
05:59Autour de Thalès qui perd quasiment 2% à 222,40.
06:02Safran, moins 1,38 à 285,40.
06:05Danone, moins 1,25 à 77,48.
06:09Qu'est-ce qui bouge sur le SBF 120 ?
06:11Ubisoft qui continue de grimper, plus 3,4% à 7,27.
06:14En revanche, la plus forte baisse, elle est pour SES, l'opérateur satellite, qui perd 3% à 5,48.
06:21Dans le domaine de la défense dont on parlait, il y a Exocense aussi qui est en baisse d'1,6% à 41,60.
06:26Parmi les choses à suivre, il y a aussi l'échange.
06:29Et on a une vraie forte consolidation autour de l'euro-dollar.
06:32On décroche complètement d'un 16 et on se fixe à 1,15,36.
06:36Ça va un tout petit peu mieux du côté du bitcoin qui semble avoir rebondi, du côté des 80, 83 000 dollars.
06:43Ça semblait être un garde-fou après la très forte correction de ces dernières semaines.
06:47Là, on monte à 85 921.
06:49Enfin, ça reste quand même très très fragile.
06:51Sur le pétrole, on a une forte consolidation aussi, avec un baril de brut léger américain qui décroche les 60 dollars.
06:58On est plutôt du côté des 57,50 en ce moment.
07:01Le Brent de mer du Nord redescend du côté des 61.
07:05L'argent et l'or, l'once d'or fin à 4 067 dollars.
07:09On est à 49,82 sur l'once d'argent.
07:11Tout de suite, on déchiffre l'actualité du jour.
07:15Tout pour investir, le déchiffrage.
07:18Le déchiffrage, bien sûr, avec Gustave Sondaine de Colbert.
07:23Bonjour Antoine.
07:23Merci d'être là en direct avec nous.
07:25En plateau ce matin, Mathias Baccino, Trade Republic.
07:27Bonjour.
07:28Bonjour.
07:29On parlait du bitcoin il y a un instant, Mathias.
07:33Oui.
07:34Voilà, et cette question, est-ce qu'on est rentré en bear market ?
07:37Est-ce que la cassure de ces dernières semaines a provoqué un changement complet de tendance ?
07:42Moi, c'est la question que j'aimerais bien alimenter,
07:45parce que c'est vrai qu'on ne parle pas beaucoup de bitcoin dans cette émission.
07:47Il y a Sandra Gandois qui s'en occupe très bien l'après-midi.
07:50Mais du côté patrimonial, du côté investisseur,
07:54est-ce qu'il n'y a pas lieu de se dire que le bitcoin semble souffrir d'une sorte de prime sur son cours
08:00qui en ferait un indicateur de la volatilité et de l'incertitude des marchés, en fait ?
08:05Un petit peu comme le VIX.
08:06On sent vraiment qu'il y a des allégements massifs du côté du grand public,
08:10du côté des institutionnels sur le bitcoin.
08:12C'est vrai que ceux qui sont positionnés dessus ne sont pas très rassurés en ce moment.
08:16C'est presque comme si le bitcoin était devenu un actif risqué comme les autres.
08:21J'ai presque envie de dire une action tech américaine.
08:24Alors, il y a plusieurs facteurs effectivement qui laissent penser,
08:28ou qui peuvent laisser penser,
08:30que le bitcoin serait entré dans un marché baissier de moyen terme.
08:35C'est-à-dire que pendant plusieurs trimestres, là, le bitcoin souffre.
08:39C'est entre autres le fameux cycle du bitcoin qui, historiquement, positionne à ce moment-là, à peu près, le début d'une baisse.
08:48Mais il n'y a pas eu la fameuse « alt season », c'est-à-dire la période de forte hausse sur les cryptoactifs autres que le bitcoin,
08:58Solana, Ethereum, parce que peut-être que cette saison haussière, un peu comme ça, très positive,
09:07a été faite, en fait, sur les bitcoin treasury companies.
09:11On est effectivement assez loin maintenant après le précédent halving,
09:14donc au moment du cycle où c'est censé baisser.
09:16Et on est par ailleurs dans un moment où, effectivement, l'incertitude économique aux États-Unis est très forte,
09:21et où l'appétit pour le risque s'est considérablement réduit depuis deux semaines.
09:24Il y a un truc très important qui s'est passé la semaine dernière.
09:27Vous parliez des bitcoin treasury companies.
09:30C'est un messiaire.
09:31Donc, non, c'est pas ça.
09:32Ah, pardon.
09:33C'est une boîte, bon, je retrouverai le nom,
09:37qui était très, très positionnée, justement, sur l'Ether,
09:41qui avait décidé de faire sa trésorerie en Ether.
09:43On a vu Stratégie, l'ancien MicroStratégie, pendant des mois dire
09:49« Nous, on vend nos actions, on achète du bitcoin. »
09:53Eux, ce qu'ils ont fait la semaine dernière,
09:54ils ont vendu de l'Ether pour pouvoir acheter leurs actions et soutenir leurs cours.
09:58Est-ce qu'il n'y a pas un symbole là-dedans du pivot ?
10:01On est peut-être un petit peu allé trop loin, justement, sur cette doctrine,
10:05enfin, cette méthode de la part des entreprises
10:08qui veulent se positionner sur les cryptos, peut-être un petit peu trop.
10:11Oui, c'est la revanche de la tradfie, je dirais.
10:13C'est le retour de bâton, entre guillemets, de la finance traditionnelle,
10:17qui n'est pas encore prête à se laisser dévorer aussi simplement que ça par la blockchain.
10:22Donc, effectivement, il y a un vrai doute là qui est en train d'apparaître,
10:27spécifiquement sur le bitcoin.
10:29Maintenant, il faut quand même noter que la quantité de bitcoin va aller,
10:33de nouveaux bitcoin va aller en se raréfiant.
10:36On a aussi vu on-chain, comme on dit, sur les quelques dernières semaines,
10:40les trois dernières semaines, qu'il y avait beaucoup de bitcoins
10:42qui n'avaient pas bougé depuis longtemps,
10:45qui ont bougé, qui ont été mis à la vente.
10:47Donc, il y a aussi toute la dynamique de prise de bénéfices.
10:50Ensuite, vous avez une nouvelle dynamique qui est intervenue aussi,
10:53et qui est celle des ETF bitcoin aux États-Unis,
10:55et donc de l'arrivée des gérants sur le bitcoin aussi,
10:59qui sont sortis avec l'inquiétude sur l'instabilité économique américaine depuis trois semaines.
11:05Entre autres, BlackRock, on a vu des allégements massiers.
11:07Il y a vraiment deux écoles.
11:08C'est-à-dire, soit, effectivement, le narratif du bitcoin vient d'en prendre un coup plus fort que ce qu'on pense,
11:14et c'est pour ça que le Nasdaq, après le 10 octobre, lui, avait tenu,
11:17c'est pour ça que Nvidia avait tenu, mais le bitcoin n'a pas tenu.
11:21Et là, effectivement, on pourrait aller sur plusieurs trimestres maintenant difficiles,
11:25ou alors, c'est principalement des prises de bénéfices,
11:28et si jamais la Fed venait à baisser ses taux et à être plus accommodante en décembre,
11:32on pourrait voir le bitcoin repartir à la hausse.
11:35Il semblerait quand même qu'il y avait deux seuils.
11:39Il y avait 90 000 dollars et 75 000, 80 000 dollars.
11:4490 000 dollars, ça a cédé vendredi.
11:47Et 80 000, ça a tenu.
11:49Et là, je ne sais pas où on en est, mais il y a une heure, on était à 86, 87 000 dollars.
11:55Signe qu'à 80 000, dimanche, le bitcoin a trouvé acheteur quand même.
11:59Donc voilà, c'est trop tôt pour dire, et je pense que c'est uniquement après la décision de la Fed de décembre
12:07qu'on pourra y voir plus clair sur le narratif moyen terme sur le bitcoin.
12:11À ce stade, il n'y a pas de raison de penser que ça va retourner à 30 000, comme je l'ai lu ce week-end.
12:16Un petit commentaire, parce que c'est vrai qu'après...
12:20Non mais Wall Street, les investisseurs, ils sont toujours prêts à brûler leurs icônes d'avant-hier.
12:23C'est effrayant.
12:25Ah oui, la mémoire...
12:25Ça ne changera jamais.
12:27Gustave, un petit commentaire sur le bitcoin ?
12:31Oui, c'est presque le nouveau VIX.
12:32Oui, c'est ça.
12:33C'est effectivement de plus en plus corrélé à l'évolution de la volatilité.
12:37Je pense qu'il y a deux différences avec les cycles précédents, si on synthétise.
12:41C'est que finalement, on-chain, comme le disait Mathias, il y a moins de pigeons qu'avant.
12:44C'est-à-dire que les alts ne sont pas systématiquement vendus et on regarde un petit peu plus ce qu'on achète.
12:50Et off-chain, la grosse différence, ça fait 24 mois qu'on parle d'institutionnalisation de la blockchain de manière beaucoup plus marquée,
12:57fait qu'on a effectivement des porteurs institutionnels qui, je le rappelle, ont des contraintes d'allocation d'actifs.
13:03Et donc, eux, ils cèdent parfois des actifs, non pas parce qu'ils trouvent que c'est cher, pas cher, ou peu importe,
13:08mais simplement parce qu'ils n'ont pas le choix.
13:09Et ça, c'est le fait de mettre des institutionnels sur une classe d'actifs, ça crée du coup des ventes en masse,
13:15soudaines, de temps en temps, qui ne sont pas liées à l'appréciation du cours, à proprement parler,
13:20mais plutôt à l'appréciation de leur allocation d'actifs propre.
13:23Ça, je pense que c'est une vraie nouveauté dans le marché.
13:26En tout cas, le narratif du « le bitcoin, c'est l'or numérique », là, vient d'en prendre un coup quand même assez clair.
13:33C'est peut-être ça, justement, ce symbole, c'est peut-être ce décalage de cours qui en est la meilleure expression, c'est vrai.
13:40On passe à NVIDIA, alors c'est un petit peu lié, parce qu'avec quoi on le mine, le bitcoin ?
13:45Des cartes graphiques NVIDIA, les bonnes vieilles RTX, il n'y a pas de souci, ça marche très bien.
13:50NVIDIA, qui a été l'objet du nouveau Big Short de Michael Burry.
13:56On a vu qu'il s'était complètement cramé à ce petit jeu, qu'il avait dû liquider son fonds en disant « bon, je me suis complètement gouré ».
14:01J-1, d'ailleurs, avant sa nouvelle stratégie, il a dit que le 25, c'est-à-dire demain, il dévoilerait une nouvelle stratégie plus intéressante,
14:13parce que là, effectivement, il reconnaît cette fée plumée en disant que NVIDIA était surévaluée, il a shorté à fond NVIDIA, il y a perdu tout ce qu'il a voulu.
14:20Est-ce que NVIDIA peut continuer comme ça à être un vrai objet de défiance de la part de certains investisseurs, on va dire, très activistes ?
14:32Normalement, la semaine dernière, ça devait couper court la discussion.
14:36Absolument.
14:37Vous avez des résultats stratosphériques sur des objectifs eux-mêmes stratosphériques,
14:43et donc la discussion aurait dû être close et les marchés ont dû reprendre, puisque c'est finalement ce qu'on attendait tous.
14:47Bon, dès que NVIDIA aura publié, on verra bien où on en est sur la bulle IA, c'était un consensus.
14:53Et en fait, pas du tout.
14:53Et en fait, non.
14:54Enfin, ça a duré deux heures.
14:55En deux heures, vous aviez le temps de prendre vos profits, Antoine, j'espère que vous l'avez fait.
15:00Au-delà, c'était un petit peu plus compliqué, et du coup, on est un peu forcés d'ouvrir un petit peu plus le capot,
15:09et comprendre aussi ce qui anime certains investisseurs short, comme Michael Burry,
15:13et il se trouve qu'eux ouvrent vraiment bien le capot.
15:15On en parle ici pour le coup souvent, c'est tout ça lié finalement au caractère très endogame du marché d'intelligence artificielle,
15:23du circuit fermé, des acheteurs, des vendeurs, etc.
15:26Et si on va regarder un petit peu la comptabilité en détail, c'est ce qu'on fait, ces investisseurs,
15:30ils disent, oula, il y a des choses quand même qui nous paraissent pas idéales.
15:34Donc, le premier élément qu'ils ont noté, c'est un différé d'encaissement.
15:37Donc, vous avez des créances fournisseurs qui sont très importantes et anormalement importantes
15:40pour le marché des puces et des semi-conducteurs en général.
15:44Donc, ils le regardent aussi en relatif.
15:46Pourquoi ce différé d'encaissement ?
15:49Ou pourquoi ce niveau de créances fournisseurs ?
15:52Le deuxième élément qui n'est pas plus rassurant pour le coup,
15:55et qui vous surprendra peut-être Antoine, c'est une hausse du stock.
15:59Si je vous dis, je suis hyper tendu, je n'arrive pas à soutenir ma production par rapport à la demande,
16:03et que je vous dis, j'ai les stocks qui augmentent...
16:05C'est qu'il y a un truc qui ne va pas.
16:06Bon, on en parlait hors antenne avec Mathias, on avait peut-être un élément d'explication,
16:11ce qui serait la vétusté tellement rapide des anciens modèles,
16:16qui ferait que parfois, certains arrivent en production déjà vétustent.
16:18Et ça, ça pourrait être un élément d'explication, mais quand même, on a donc cette augmentation du stock.
16:22Et le dernier élément, ça pour le coup, qui intéresse les plus financiers des investisseurs,
16:27c'est la différence entre le résultat net et le free cash flow.
16:30Et là encore, on a un décalé qui pose question,
16:36et tout ça est probablement lié à ce circuit,
16:39puisque finalement, les flux sont quand même...
16:42Il y a un peu de recyclage, on en a déjà parlé.
16:45Et donc, c'est finalement là le nœud qu'il va falloir...
16:47Est-ce que ce circuit fermé peut s'auto-alimenter ad vitam ou de manière perpétuelle ?
16:54Ou est-ce qu'il y a un moment où le flux va se raréfier ?
16:58Je pense que la grande question, c'est ça.
17:00Mathias, en plus, qui a mis un petit peu le feu aux poudres
17:02et ce qui a fait renaître les inquiétudes,
17:03après, c'est vrai, des performances pharaoniques d'Nvidia,
17:08c'est un petit truc, une actualité de marché,
17:10mais Barclays passe à vendre sur les titres de dette Oracle,
17:16en disant « ça va nulle part, ça ».
17:18Ouais, on a eu une première grosse écharpe dans le pied
17:22de ce fameux circuit fermé tant critiqué.
17:25Quand on réconcilie les risques comptables,
17:28les risques financiers, etc.,
17:30en fait, c'est ce que je disais, je crois, il y a deux semaines ici,
17:33le principal risque aujourd'hui est technologique.
17:36C'est-à-dire, on est en train d'investir,
17:37ces entreprises sont en train d'investir
17:39des centaines de milliards de dollars dans des infrastructures.
17:42La grande question n'est pas de savoir quand est-ce que ça va s'arrêter,
17:47si ça va s'arrêter, pardon, mais de savoir quand.
17:50Parce qu'il y a bien un moment où les infrastructures
17:52dans lesquelles on est en train d'investir deviendront obsolètes.
17:55Mais bien sûr !
17:55Et le pari de Michael Burry, c'est de dire que des boîtes
17:58comme Oracle, Nvidia et Google d'ailleurs aussi,
18:02ont des amortissements sur 4, 5 ans, 6 ans sur leurs puces,
18:07alors qu'en fait, en 2 ans, elles auraient dû les amortir intégralement,
18:10ce qui ferait évidemment des résultats très différents.
18:13Et donc, l'enjeu, c'est de savoir à quel moment
18:15cette technologie actuelle va être dépassée.
18:18Est-ce que Nvidia peut maintenir un tel taux de croissance
18:20ad vitam aeternam ?
18:22Non, c'est sûr que non.
18:23La question, c'est est-ce que ce sera un atterrissage brutal
18:26ou non pour cette entreprise, aujourd'hui, leader de la cote ?
18:29Ou est-ce que ce sera un atterrissage progressif
18:32avec, petit à petit, une diversification, plusieurs trimestres
18:35pour encaisser les amortissements, etc.
18:37Donc, l'enjeu, aujourd'hui, est avant tout technologique.
18:41La semaine dernière, il ne faut pas oublier qu'Alphabet fait quand même
18:43plus suite, si je ne dis pas de bêtises, sur la semaine,
18:46la maison mère de Google.
18:47Donc, il y a aussi des entreprises qui vont bien dans ce secteur-là,
18:50y compris la semaine dernière.
18:51Donc, a priori, moi, ce que je vois, c'est qu'on est sur une marée haute
18:55des investissements, un peu comme dans les télécoms, finalement,
18:58dans les années 2000, et que quand la marée va baisser,
19:01eh bien, effectivement, c'est là qu'on verra
19:03quelles sont les entreprises qui ont encore un maillot de bain.
19:05Et le maillot de bain, c'est la diversification des revenus.
19:08Et là-dessus, Oracle est clairement en retard par rapport à un Google.
19:12Et il me semble que Nvidia est en train, depuis six mois,
19:16de mettre en place énormément de choses pour diversifier ses revenus
19:19dans les années qui viennent.
19:20La question, c'est est-ce qu'ils iront assez vite pour le faire ?
19:23Donc, là, on est dans un énorme brouillard
19:25lié à la conjoncture américaine et à ce fameux shutdown
19:28qui, finalement, aura eu plus d'impact que ce qu'on pensait
19:30en retardant la publication des données économiques.
19:33Et on est dans ce brouillard, évidemment,
19:36face à des doutes bien légitimes
19:37sur ces investissements colossaux dans l'IA.
19:39Je rappelle quand même que, là, on s'inquiète beaucoup
19:42du fait qu'ils aient émis des obligations
19:43et qu'il y ait de la dette pour financer tout ça.
19:45Ça reste quand même marginal par rapport aux investissements
19:47en capitaux propres qui ont été faits.
19:48Et le niveau d'endettement de ces entreprises
19:50est parfaitement raisonnable encore aujourd'hui.
19:52Donc, voilà, il faut bien avoir en tête
19:54qu'on a une vision sans doute un peu extrême
19:58par moment de la situation dans les deux sens.
20:01Parfois avec trop d'euphorie, parfois avec trop de peur.
20:03Quand l'indice de fear and greed de ce média américain
20:07dont j'ai oublié, donc de la peur et de la cupidité,
20:09est à entre 0 et 10, où tout le monde est absolument terrifié
20:12par la situation actuelle, c'est sans doute un peu extrême.
20:16OK. Peut-être dans quelques secondes,
20:17d'une déclaration du Premier ministre, Sébastien Lecornu,
20:20qui doit s'exprimer au sujet du budget.
20:23Le budget qui est désormais dans les mains du Sénat,
20:25alors qu'il a été complètement rejeté
20:28du côté de l'Assemblée nationale.
20:30Il avait une voix pour.
20:32444 contre.
20:33Encourageux.
20:34Voilà. Donc, à suivre.
20:36Mais effectivement, il devrait peut-être faire une déclaration
20:38sur le perron de Matignon dans quelques instants.
20:41Et ça n'enlèvera rien, Antoine, au fait qu'on a fait peur aux gens,
20:45quand même, aux entrepreneurs et aux consommateurs.
20:47Et aux investisseurs, depuis quatre semaines,
20:50pour des discussions qui n'ont absolument pas abouti.
20:53C'est-à-dire que la copie du budget qui vient d'être envoyé au Sénat
20:55est la copie initiale du gouvernement.
20:57Oui, c'est complètement ça.
20:58Donc, la hausse de la flat tax, non.
21:01La réforme de...
21:02La suspension de la réforme des retraites, non.
21:05L'impôt sur la fortune improductive, en fait, non.
21:07Tout ça, c'est en fait, non.
21:08Donc, voilà, c'est vraiment dur à vivre, je pense,
21:12pour les entrepreneurs et les investisseurs que nous sommes.
21:14Peut-être un tout petit commentaire là-dessus, Gustave ?
21:16Oui, c'est ça.
21:16On prend les mêmes et on recommence.
21:18Donc, remaniement, changement de Premier ministre,
21:21nouveau gouvernement,
21:22et effectivement, des propositions semblables,
21:25des compromis qui vont dans une direction
21:27qui n'est pas forcément celle qu'on pourrait imaginer
21:29quand on voit les résultats des élections.
21:30et des résultats, du coup, qui ne sont pas là,
21:34parce que finalement, il n'y a aucune majorité
21:35ni au Parlement, ni dans la population
21:37sur ces problématiques.
21:39Donc, c'est bien pour faire de la presse,
21:40mais en revanche, en dehors, c'est plus compliqué.
21:42Ça, on en a fait, pour essayer d'expliquer tout ça.
21:44Donc, c'est mission accomplie.
21:45Voilà.
21:46Bon, au moins, on aura essayé de faire le job
21:48aussi bien que possible.
21:50Gustave Sanden de Colbert
21:51et Mathias Baccino de Trade République.
21:54Merci d'avoir été avec nous.
21:55Et à l'instant, Sébastien Lecornu, Premier ministre,
21:57prend la parole au sujet du budget Écoute.
21:59Mesdames, Messieurs, bonjour à toutes et à tous.
22:01Merci à la presse de s'être mobilisée
22:03pour me permettre de m'adresser aux Françaises
22:05et aux Français.
22:06Cette mi-temps, à ce mi-parcours,
22:08en quelque sorte, des procédures budgétaires
22:11à l'Assemblée nationale et au Sénat
22:13me permettre de rendre compte à la nation
22:16de là où nous en sommes.
22:18Alors, les recettes pour la sécurité sociale
22:21pour 2026 ont été adoptées, vous le savez,
22:25il y a de cela quelques jours à l'Assemblée nationale.
22:28Les recettes, c'est-à-dire la fiscalité essentiellement
22:30pour le budget pour 2026, pour l'État,
22:34ont été rejetées il y a de cela quelques jours
22:37et ça m'amène évidemment à devoir faire un point
22:39devant vous de compréhension,
22:42d'analyse également de ce que le gouvernement en retient
22:45et surtout de propositions en méthode
22:48pour avancer et tenter d'éviter un blocage
22:51étant entendu qu'au moment où nous nous parlons,
22:54nous sommes dans quelque chose qui est encore
22:55somme toute relativement normal.
22:57Et au fond, ce sera mon premier commentaire,
23:00on voit bien qu'il y avait quelque chose d'assez attendu
23:03à cette première lecture à l'Assemblée nationale puisque,
23:07classiquement, sur un débat aussi long, aussi politique
23:09que la question de la fiscalité, avec autant d'amendements,
23:13chacun cherche évidemment à pousser ses propres convictions,
23:16à poser en quelque sorte son drapeau idéologique et avec derrière une difficulté de compréhension et de cohérence globale de ce texte.
23:25Évidemment, chacun cherche à se compter dans cet exercice et on le voit bien à un moment donné que cette cohérence nous manque
23:34et nous empêche d'avancer, mais on la retrouvera dans un instant évidemment dans les deuxièmes lectures à l'Assemblée nationale et au Sénat.
23:40Je pense que cette situation nous amène à des points de vigilance.
23:46La première des choses, c'est que certains partis politiques, certains candidats à l'élection présidentielle
23:53estiment au fond que le compromis n'est pas compatible avec leur propre stratégie électorale
24:01et qu'au fond, derrière, il y a une forme de cynisme qui est en train de se dégager
24:06et qui peut mener à ce que certains errements idéologiques de certains partis politiques bloquent la situation.
24:13Et ça, pour moi, c'est un point de vigilance important. On l'a vu notamment dans les comportements de la France insoumise
24:19et même parfois du Rassemblement national. Cela nous amène, à mon avis, à plusieurs choses dans les temps qui viendront
24:26et à deux convictions. La première, c'est qu'il y a toujours une majorité à l'Assemblée nationale
24:34pour permettre de voter un budget pour l'année prochaine. Pour la première fois, des députés se sont parlé,
24:41ont travaillé ensemble, ont trouvé des chemins de compromis sur certaines thématiques, sur certains objets
24:47qui étaient pourtant très difficiles de travailler. Il y a de cela maintenant encore quelques semaines.
24:52La deuxième des choses, c'est que les parlementaires doivent défendre le Parlement.
24:58Et il y a quelque chose d'assez stupéfiant au fond de voir certains parlementaires,
25:03certaines forces politiques, parler déjà de lois spéciales, d'échecs, d'ordonnances.
25:10Au moment où le Parlement peut se saisir, justement, de cette responsabilité historique
25:15pour donner un budget à la nation. Et donc, au fond, on le voit bien, il faut que celles et ceux
25:20qui veulent avancer arrivent à rompre les ponts et à ne pas se laisser contaminer
25:25par les forces politiques qui, elles, promeuvent ce blocage.
25:30Alors, si au fond, il n'y a rien de définitif dans tout cela,
25:35c'est tout de même une alerte pour la suite.
25:39Et on voit bien certains sujets, si on va y arriver, d'autres nécessitent évidemment d'y travailler.
25:44Alors, en méthode, je vais recevoir l'ensemble des formations politiques
25:48représentées à l'Assemblée nationale et au Sénat dans les prochains jours,
25:52avec, dans un instant, une réunion exceptionnelle des membres du gouvernement,
25:56ce soir, une réunion des chefs des groupes qui soutiennent l'action du gouvernement.
26:03Et puis aussi, pour la première fois depuis le mois de septembre,
26:07de nouveau, un certain nombre de réunions avec les partenaires sociaux
26:10représentant les syndicats salariés, mais également les représentants du patronat.
26:16Et dans ces rendez-vous, dans ces réunions, nous allons poser cinq thèmes de discussion,
26:22car si ce n'est plus le budget du gouvernement, vous l'avez bien compris,
26:26c'est le budget désormais du Parlement, dans cette navette entre l'Assemblée nationale et le Sénat,
26:30il appartient néanmoins au gouvernement d'assurer de la clarté,
26:34pour nos concitoyens et nos concitoyens, pour le monde économique,
26:37mais aussi de la cohérence, notamment sur un certain nombre de thèmes
26:40qui ne peuvent pas attendre l'échéance présidentielle de 2027.
26:45Ça m'amène donc à détailler ces cinq thèmes, thématiques prioritaires pour la France.
26:52La première, évidemment, c'est que nous devons, dans le cadre budgétaire global,
26:57garder une cible de déficit à moins de 5% du PIB.
27:01C'est une priorité absolue, ça pose la question évidemment des économies,
27:05notamment des économies de court terme, dont malheureusement nous n'avons pas réussi
27:09encore suffisamment à parler dans le débat public,
27:11mais également à l'Assemblée nationale et au Sénat,
27:13et en se méfiant là aussi d'une opposition entre parfois des impôts qui n'existent pas
27:19et qui ont rendu la copie insincère et invotable en quelque sorte à l'Assemblée nationale,
27:23mais aussi des mesures d'économie qui pourraient être tout aussi insincères et ne pas exister.
27:27Donc ça va poser cette question aussi d'équilibre entre fiscalité et mesures d'économie,
27:33réelles, réalistes, et puis on le voit bien aussi,
27:35un débat qui, dans le secret des alcôves, commence à apparaître entre, au fond,
27:39un déficit très réduit mais avec beaucoup de fiscalité,
27:44ou au contraire, un déficit un peu plus dégradé avec moins de fiscalité.
27:47Ce que propose le gouvernement, c'est de revenir tout simplement aussi à une logique de bon sens,
27:51c'est d'être capable de faire des économies et de permettre justement de réduire cette cible de déficit public.
27:55Ça posera aussi la question du train de vie de l'État,
27:58sur lequel je serai amené à reprendre la parole prochainement.
28:00Ça pose la question évidemment du succès de ce projet de loi de lutte contre les fraudes sociales et fiscales,
28:06qui est un texte qui a été examiné sur la proposition du gouvernement au Sénat
28:10et qui arrivera prochainement à l'Assemblée nationale.
28:13La deuxième des thématiques sur lesquelles je souhaite que nous puissions avancer avec les formations politiques,
28:18mais aussi avec les partenaires sociaux,
28:20c'est évidemment la question de la réforme de l'État,
28:23de la décentralisation, de la clarification des compétences,
28:26de l'exercice des missions de services publics dans le pays.
28:28Ça pose davantage la question, au fond, des économies à moyen et long terme,
28:33mais il faut traiter certains mots à la racine.
28:36Et on le voit bien que l'enchevêtrement des responsabilités est un énorme enjeu.
28:41Les congrès des maires des régions et des départements de France se sont tenus récemment.
28:46Des pistes sont importantes, en tout cas des pistes importantes ont été posées, pardonnez-moi,
28:51et ont été mises sur la table.
28:52Et donc je tiens à avancer rapidement pour un projet de loi
28:55qui pourrait être proposé au Conseil des ministres dans les temps à venir.
28:58La troisième des thématiques que je souhaite poser dans le débat public rapidement,
29:04c'est la question de l'énergie.
29:05C'est un enjeu économique, c'est un enjeu de souveraineté,
29:08c'est un enjeu industriel, c'est un enjeu écologique,
29:11c'est un enjeu d'aménagement du territoire,
29:13et puis on le sait, c'est aussi un énorme enjeu de pouvoir d'achat
29:15pour les Françaises et les Français.
29:18Être amené à devoir clarifier la stratégie de la programmation pluriannuelle
29:22pour l'énergie pour le pays, c'est un enjeu majeur.
29:25Il n'est pas sans impact sur les finances publiques,
29:27il n'est pas sans impact sur l'avenir d'EDF,
29:29de nos filières souveraines en matière de production et énergie renouvelable.
29:32Et le moment aussi est venu de considérer la stratégie énergétique
29:36de nos territoires d'outre-mer avec beaucoup plus de priorités
29:39que nous n'avons pu le faire jusqu'à présent,
29:41sans oublier évidemment la Corse.
29:42Donc ça, c'est un thème important
29:44qui ne peut pas attendre les élections présidentielles de 2027
29:46et qui viennent s'enchevêtrer au fond, en quelque sorte,
29:49dans les discussions budgétaires
29:50et sur lesquelles je souhaite pouvoir entendre
29:52les différentes formations politiques
29:53pour prendre des décisions d'ici à Noël.
29:56L'autre thématique, elle est d'actualité,
29:58elle est brûlante, elle est essentielle,
29:59elle touche aussi à notre souveraineté et à notre modèle productif.
30:02C'est évidemment l'agriculture,
30:04dans lequel nous savons l'actualité liée à ce traité de libre-change
30:07qu'est le Mercosur,
30:08mais également, et peut-être tout aussi importante,
30:11la question de la négociation de la future politique agricole commune
30:15avec Bruxelles,
30:16sur lequel nous devons poser les premiers jalons
30:18dans les semaines qui vont venir
30:19et sur lequel je tiens à ce qu'un consensus
30:22le plus large possible
30:23puisse se dégager de l'Assemblée nationale et du Sénat.
30:26Et là aussi, on ne peut pas détacher
30:27la question de la politique agricole commune,
30:29l'ensemble des questions agricoles,
30:31des questions budgétaires.
30:33Et puis enfin, évidemment, la dernière thématique,
30:35c'est la question de nos sécurités,
30:37intérieures et extérieures.
30:39Intérieures, on le voit bien avec ce fléau
30:40qui est le narcotrafic.
30:41Donc je rappelle que s'il devait ne pas y avoir de budget
30:44pour l'année prochaine,
30:46ça serait quelques 1 400 créations de postes de policiers.
30:50D'ailleurs, la moitié sont potentiellement des enquêteurs
30:52sur ces questions de narcotrafic.
30:54C'est la question des prisons de haute sécurité.
30:57Autant de sujets qui seraient retardés
30:58par une défaillance, en tout cas,
31:01un retard dans l'adoption du budget
31:04et sur lesquels on ne peut pas dire d'un côté
31:05que c'est une priorité majeure
31:06et de l'autre côté, ne pas donner les moyens
31:08à celles et ceux qui luttent efficacement
31:09contre le narcotrafic, de le faire.
31:12Et puis la question de la défense,
31:14la question évidemment de nos sécurités extérieures
31:16qui ont occupé beaucoup les débats
31:18ces derniers temps, ces derniers jours,
31:20sur lesquels, vous le savez,
31:20l'augmentation de ces moyens
31:21est absolument considérable
31:23puisque nous proposons,
31:24le gouvernement propose,
31:26plus de 6,7 milliards d'euros
31:27pour l'année prochaine.
31:29C'est-à-dire que s'il y a un budget,
31:30ces 6,7 milliards d'euros
31:32seront bien au rendez-vous.
31:34Mais s'il n'y a pas de budget,
31:35la défense, les armées,
31:36notre sécurité collective,
31:38les industries de défense
31:39seraient en quelque sorte
31:40les premières victimes
31:41aussi d'un échec
31:42de notre discussion.
31:44Et donc cette question
31:45de la sécurité intérieure
31:47comme extérieure
31:48est celle qui me préoccupe le plus
31:49au moment où nous parlons
31:50dans le cadre
31:51de ces discussions budgétaires.
31:53Et donc au fond,
31:54de ces thématiques,
31:55nous allons essayer
31:56d'en tirer un consensus,
31:58je ne le pense pas,
31:59cela me paraît difficile,
32:00en tout cas,
32:01une majorité,
32:02des capacités
32:03à trouver des compromis.
32:05Et au fond,
32:06ce que nous allons essayer
32:07de faire dans les temps à venir,
32:08c'est non pas d'isoler
32:09ces débats du reste,
32:10on a besoin de parler
32:11de tous les autres sujets
32:13ou thématiques
32:13ou politiques publiques
32:14dont je n'ai pas pu
32:15les évoquer devant vous
32:16ce matin,
32:17mais je vais demander
32:18aux formations politiques
32:19de se positionner.
32:21Parce qu'au fond,
32:22l'échec de ce vote
32:24sur les recettes
32:26du budget de l'État
32:27prive l'Assemblée nationale
32:28de discuter d'un certain nombre
32:30de ces thématiques,
32:31notamment des sujets
32:32de sécurité ou de défense,
32:34d'agriculture,
32:35d'énergie,
32:35je ne les recite pas tous,
32:36mais qui correspondent
32:37tout de même
32:38à des priorités
32:38qui sont absolues.
32:40Et donc,
32:40de ces discussions,
32:42petit à petit,
32:43le gouvernement n'exclut pas
32:44de les verser
32:45à des votes,
32:46à des débats spécifiques
32:47à l'Assemblée nationale
32:48et au Sénat
32:49qui pourraient donner lieu
32:50à des votes ad hoc
32:52pour permettre justement
32:53de créer ce cadre
32:54de compromis
32:56pour l'avenir.
32:57Et c'est ainsi d'ailleurs
32:57que nous allons démarrer
32:59avec les questions
32:59de sécurité extérieure,
33:01les questions militaires,
33:01les questions de défense
33:02où je saisirai
33:03l'Assemblée nationale
33:04et le Sénat
33:05d'un vote
33:06dans les tout prochains jours,
33:07sûrement la semaine prochaine,
33:09qui va permettre
33:09de clarifier aussi
33:10ce que le gouvernement
33:11propose en matière militaire,
33:14mais de permettre aussi
33:14aux formations politiques
33:15de voter
33:16et de dire
33:17si oui ou non
33:18elles souhaitent s'engager
33:19vers un renforcement
33:20de nos armées.
33:21C'est au fond aussi
33:22la suite de cette méthode,
33:23de cet entonnoir budgétaire
33:24dans lequel nous nous trouvons,
33:25dans lequel les procédures budgétaires
33:27vont être tenues
33:28sur la sécurité sociale
33:29et l'État
33:30entre les deux chambres,
33:31mais sur lesquelles
33:31le gouvernement
33:32souhaite associer
33:33les partenaires sociaux
33:33et les formations politiques
33:35avec une méthode
33:35un peu différente
33:36en marge
33:37qui va nous permettre
33:38justement d'avancer
33:39et d'y arriver.
33:42On va y arriver,
33:42ai-je dit,
33:43dans cette même cour
33:44de Matignon,
33:45il y a de cela
33:45quelques semaines.
33:47La réponse est toujours
33:48oui,
33:49nous pouvons y arriver
33:49à la condition
33:50d'y travailler,
33:51de sortir aussi
33:52de cette situation
33:53de blocage politique
33:55que certains veulent installer
33:56comme étant au fond
33:57une toile de fond
33:58à la prochaine élection
33:59présidentielle
34:00et au fond
34:01on doit défendre le Parlement,
34:03l'Assemblée nationale
34:03n'est pas un théâtre,
34:05le budget n'est pas
34:06un décor de fond de scène
34:08et la France
34:08n'est pas à tremplin
34:09et donc chacun doit
34:10évidemment désormais
34:11avec responsabilité,
34:13sens de l'intérêt général,
34:15regarder le budget
34:16pour 2026
34:17avec beaucoup de sérieux,
34:19beaucoup d'engagement
34:19en tout cas,
34:20c'est ce que le gouvernement
34:21va faire,
34:22ce gouvernement vous le savez
34:23n'a aucun autre agenda
34:24si ce n'est de permettre
34:25à la France
34:26d'avoir un budget
34:27pour l'État
34:28et pour la sécurité sociale
34:29pour l'année prochaine.
34:30Je vous remercie.
34:32Sébastien Lecornu,
34:33Premier ministre
34:33qui s'exprimait
34:34au sujet du budget
34:36donc on est reparti
34:37sans doute
34:37pour de longues négociations
34:40on commentera
34:41dans quelques secondes
34:42tout cela
34:42avec Gustave Sanden
34:43de Colbert
34:44qui nous a fait l'amitié
34:45de rester,
34:46rester à l'écoute
34:47de Tout pour investir
34:48on continue après
34:49une petite page de pub
34:50merci.
34:51Tout pour investir
34:54sur BFM Business
34:55Et donc Sébastien Lecornu
34:58qui s'exprimait
34:59il y a quelques secondes
35:00à propos du budget
35:01il s'exprimait d'ailleurs
35:02il a terminé
35:02sur les considérations
35:03de défense
35:03on y reviendra
35:04en fin d'émission
35:05avec TPI
35:06l'événement
35:07notre partenariat
35:08on sera avec BPI France
35:10justement pour faire le point
35:11sur le fonds
35:12de Private Equity
35:13de BPI
35:13consacré à la défense
35:14je voulais demander
35:17à Gustave Sanden
35:18de Colbert
35:19qui nous a fait
35:19l'amitié de rester
35:20ce qu'il pensait
35:21un petit peu
35:22de l'intervention
35:22de Sébastien Lecornu
35:23on en retient quoi
35:24qu'on est reparti
35:25pour des négociations
35:26qui a priori
35:27vont nulle part
35:29enfin il dit
35:30il reste une majorité
35:31à l'Assemblée
35:32pour voter le budget
35:33au dernier des comptes
35:34c'est quoi
35:34c'est une voix
35:35c'est pas tout à fait
35:37la majorité
35:37enfin voilà
35:38où est-ce qu'on va
35:40j'ai retenu une expression
35:42qui m'a interpellé
35:43dans son discours
35:43c'est entonnoir budgétaire
35:45donc on voit l'approche
35:46vous voyez comment ça marche
35:47on entonnoir
35:47on presse
35:48on presse
35:48et donc l'objectif
35:50c'est que ça finisse par passer
35:51la méthode employée
35:53il bâtit sur ce qui fait
35:55consensus en France
35:56c'est son cinquième point
35:57sécurité intérieure
35:58et extérieure
35:59il joue aussi sur sa crédibilité
36:01dans son ministre des armées
36:02et il dit
36:04si on ne trouve pas
36:04consensus là-dessus
36:05chacun va devoir faire face
36:06à ses responsabilités
36:07il en appelle du coup
36:08à la responsabilité
36:09des différents partis
36:10qu'il a cités pour certains
36:11pour leur irresponsabilité
36:13supposée
36:14donc on voit bien la méthode
36:15c'est plutôt celle du forceps
36:17autour de ces thèmes
36:19qui sont censés faire
36:20consensus
36:20donc a priori
36:21on ne doit pas s'attendre
36:22à des grandes surprises
36:23on sait dans quelle direction
36:24les compromis ont plutôt
36:25été engagés
36:27dans cette première voie
36:28de discussion
36:29donc c'est quand même
36:30clairement sur l'aile gauche
36:31de l'Assemblée
36:32pour autant
36:33ça n'a pas trop abouti
36:34jusqu'à présent
36:35on verra
36:35en tout cas
36:36sécurité
36:37c'est plutôt un thème de droite
36:38donc c'est intéressant
36:39de voir que
36:39dans les problématiques parlementaires
36:42ou les discussions parlementaires
36:43tous les compromis sont à gauche
36:44mais quand il s'agit
36:45de trouver un consensus
36:46on va à droite
36:47évidemment
36:47et c'est probablement
36:48l'écart qu'il y a
36:49entre finalement
36:50ce qu'ont voté
36:51les Français
36:51et ce que font
36:53finalement nos responsables
36:54que ce soit le gouvernement
36:54ou l'Assemblée
36:55depuis quelques semaines
36:56qui créent cette dissonance
36:58une voie
36:59une voie
36:59la responsabilité
37:01peut-être aussi
37:01côté gouvernement
37:03qui a quand même proposé
37:04cet énième budget
37:06Merci infiniment
37:08Gustave Sanden
37:09de Colbert
37:10d'avoir commenté à chaud
37:11cette déclaration
37:13de Sébastien Lecornu
37:14le Premier ministre
37:14à propos du budget
37:17on passe tout de suite
37:18on ouvre la boîte à outils
37:19on est très en retard
37:20mais on l'ouvre
37:20parce qu'il y a des choses
37:21intéressantes dedans
37:22Avec Maître Barbara
37:30Thomas
37:30David
37:31notaire à Paris
37:32bonjour
37:32bonjour
37:33ben oui
37:34l'actualité
37:35le concret
37:35le pratico-pratique
37:37avec les bons réflexes
37:39juridiques à adopter
37:40quand on fait
37:40un gros investissement
37:42à deux
37:42on est en couple
37:44on est soit
37:45paxé
37:45soit marié
37:46on doit faire
37:47un gros investissement
37:48alors je ne sais pas
37:48je pense à l'immobilier
37:49bien sûr c'est le premier truc
37:50qui me vient à l'esprit
37:51mais ça peut être autre chose
37:53qu'est-ce qu'il faut faire
37:55qu'est-ce qu'il faut
37:56qu'est-ce qu'il faut prendre
37:58comme précaution
37:59avant l'achat
38:00vous savez
38:01un achat immobilier
38:02c'est souvent le projet
38:04d'une vie
38:04c'est souvent les économies
38:05d'une vie
38:06et si on n'anticipe pas
38:07les choses
38:07quand on est à deux
38:08ça peut avoir des conséquences
38:10assez dramatiques ensuite
38:11j'ai envie de dire
38:12vous savez
38:12en amour on ne compte pas
38:13cet âge d'âge
38:15je crois qu'il faut le faire mentir
38:16quand on achète
38:17un bien immobilier
38:18en toute sérénité
38:19en discutant avec son conjoint
38:20en discutant avec son conseil
38:22pour justement
38:23qu'il n'y ait pas ensuite
38:23des drames
38:25parce que
38:26malheureusement
38:27quand on revend
38:28quand on se sépare
38:30quand il y a un décès prématuré
38:31et bien on fait les comptes
38:33il ne faut pas que ces comptes
38:34deviennent finalement
38:35quelque chose d'un peu catastrophique
38:36pour le couple
38:37ou l'ex-couple
38:38alors suivant
38:39qu'on n'ait pas accès
38:40ou marié
38:41quel conseil
38:41vous donneriez justement
38:42avant de procéder à un achat
38:44alors je dirais que
38:45le mariage
38:45il encadre les choses
38:46c'est un mode de conjugalité
38:48où en fonction
38:49de votre régime matrimonial
38:51les cartes sont déjà
38:52rebattues
38:53vous savez que
38:53dans un régime de communauté
38:55et bien le bien
38:55il sera commun
38:56dans un régime
38:57de séparation de biens
38:58le bien
38:59il adoptera les pourcentages
39:00que vous avez choisis
39:01et encore une fois
39:02qui doivent
39:03coller
39:04au financement
39:05de chacun
39:06quand on est
39:07concubin
39:08ou quand on est
39:10simplement
39:11paxé
39:11c'est différent
39:12il faut vraiment
39:13parce que c'est le régime
39:14de l'indivision
39:15qui s'applique
39:16il faut vraiment
39:16se poser
39:17pour déterminer
39:19les pourcentages
39:20d'acquisition
39:21parce que ces pourcentages
39:22ils sont gravés
39:23dans le mar
39:24vous ne pouvez pas
39:24ensuite aller
39:25on va dire
39:26frapper à la porte
39:26de l'étude
39:27de votre notaire
39:28en disant finalement
39:28on a changé d'avis
39:30c'est plus 25-75
39:31c'est 50-50
39:32ça ne marche pas
39:33comme ça
39:34il faut refaire
39:35sinon un acte
39:36donc c'est compliqué
39:36donc l'anticipation
39:38c'est le conseil
39:39que je donne
39:41pour que finalement
39:43les choses
39:43se passent au mieux
39:44et que ça colle
39:46au financement
39:47des uns et des autres
39:48bon en cas de séparation
39:50que devient le bien
39:52alors le bien
39:54en cas de séparation
39:54il reste
39:55en indivision
39:56il devient
39:57ce que
39:58évidemment
39:58chacun des membres
39:59du couple
40:00veut bien en faire
40:00c'est à dire que
40:01soit il y en a un
40:02qui rachète la part
40:03de l'autre
40:04soit on vend le bien
40:05donc il y a deux choses
40:06il faut
40:07primo être d'accord
40:08sur le principe
40:09même
40:10de la vente
40:11et secondo
40:12c'est là où il y a
40:13souvent le bas qui blesse
40:15il faut être d'accord
40:16sur la valeur
40:17mais surtout
40:19sur le pourcentage
40:21de répartition
40:22du prix de vente
40:23et si finalement
40:24ce pourcentage
40:26il ne correspond pas
40:27à ce qui s'est passé
40:28ensuite
40:28je vous donne un principe
40:30vous dites
40:31on achète moite moite
40:32on met 50%
40:33dans l'acte
40:34des deux côtés
40:35et finalement
40:36il y en a un qui dit
40:36à l'autre
40:37écoute finalement
40:37je vais rembourser
40:38la totalité du crédit
40:39et toi tu t'occupes
40:40des dépenses du ménage
40:41et donc là
40:42vous voyez
40:42ça ne colle plus
40:44à ce qui était inscrit
40:45dans l'acte
40:45là vous allez avoir
40:46toutes les peines du monde
40:47à reconstituer
40:49les créances
40:49des uns et des autres
40:50donc l'anticipation
40:51et le respect
40:52de ce qui est inscrit
40:53dans les actes
40:54bon et puis
40:54il faut bien tout prévoir
40:55en cas de décès
40:56comment ça se passe
40:57alors en cas de décès
40:59encore une fois
41:00le mariage
41:01ça prévoit
41:02l'héritage
41:03ça prévoit
41:04que le conjoint
41:05ne va pas être mis
41:05à la porte
41:06le conjoint
41:07il va hériter
41:07sauf si on le déshérite
41:09évidemment
41:09en cas de pax
41:11ou de concubinage
41:12il faut faire un testament
41:14il faut faire un testament
41:15croisé
41:15à minimum
41:16du laïc
41:17de l'usufruit
41:18c'est-à-dire
41:19de la jouissance
41:20du bien
41:20pour que le survivant
41:21ne se retrouve pas
41:22en cas de décès
41:23prématuré à la porte
41:24donc il faut anticiper
41:26l'anticipation
41:27je dirais que c'est le
41:27c'est le maître mot
41:29comme souvent
41:30merci beaucoup
41:32maître
41:33Barbara
41:33Thomas-David
41:34notaire à Paris
41:35merci d'avoir été
41:36avec nous
41:37en direct
41:37pour commenter
41:39un petit peu
41:40ces dispositions
41:41qui sont toujours
41:42toujours très utiles
41:43à prévoir
41:43un gros achat
41:45merci beaucoup
41:45et à une prochaine fois
41:46pour une boîte à outils
41:47tout pour investir
41:51le placement à suivre
41:53et nous retrouvons en plateau
41:56Julien Ebbenzal
41:57dit au reau
41:58bonjour
41:58bonjour Antoine
41:59c'est bien de vous recevoir
42:00en direct
42:00de temps en temps
42:01on va faire
42:02peut-être un pré-bilan
42:04de ce marché
42:05alors qu'approche
42:08la fin de l'année
42:082025
42:09on reste quand même
42:11sur
42:11je disais
42:12en intro de cette émission
42:14des marchés
42:14un peu bourdonnants
42:15c'est-à-dire qu'il y a
42:17beaucoup d'activités
42:18mais en même temps
42:19très peu de directions
42:19enfin à présent
42:21c'est vrai qu'on sort
42:22de gains massifs
42:23et notamment sur l'IA
42:24etc.
42:25qui ont été le principal driver
42:26malgré tout
42:27on sent pas de grosses directions
42:29alors on essaie d'anticiper
42:30un rallye de fin d'année
42:31mais il peine à prendre record
42:32
42:32où on en est globalement
42:34du cycle
42:35alors le cycle
42:39de la bourse
42:40la première chose
42:42c'est une évidence
42:42il repose sur le cycle économique
42:44j'ai eu l'occasion
42:45d'en parler
42:45je crois que c'était
42:46il y a deux semaines
42:46du cycle de Kitchin
42:47il y a plusieurs cycles
42:49qui animent l'économie
42:50de durées différentes
42:52celui qu'on regarde
42:54plus facilement
42:54c'est le cycle de Kitchin
42:55qui est assez court
42:56trois ans et demi
42:57le dernier point bas
42:58d'activité
42:59il est quelque part
43:00au premier trimestre 2023
43:01et comme les cycles
43:04se mesurent de point bas
43:05à point bas
43:05ça doit nous amener
43:07quelque part
43:07pour le prochain point bas
43:08de cycle
43:09à courant 2027
43:11alors évidemment
43:12ça peut sembler étrange
43:13de dire aujourd'hui
43:14pourquoi parlez-vous
43:15d'un point bas
43:16courant 2027
43:17dans la situation actuelle
43:19alors c'est justement
43:20ce que j'allais développer
43:21sur le cycle de Kitchin
43:22c'est de dire
43:22l'activité économique américaine
43:25va plutôt se contracter
43:27d'ici
43:28pour former un point bas
43:30d'activité
43:30mi-2027
43:31donc ça c'est un premier point
43:33alors je ne rentre pas
43:34pourquoi ça se forme
43:35c'est la logique des cycles
43:36c'est encore un autre débat
43:37maintenant
43:38comment les marchés financiers
43:39notamment la bourse réagit
43:41en général
43:42la corrélation est plutôt bonne
43:43ce qu'on ne connaît pas
43:45ce sont les amplitudes
43:46mais ce qu'on sait
43:47c'est qu'il y a
43:48toujours environ
43:49six mois d'avance
43:50c'est à dire que
43:51si vous regardez le point bas
43:52le dernier point bas important
43:54qui est lié au cycle de Kitchin
43:56c'est l'automne 2022
43:58on voit bien
43:59qu'on est six mois avant
44:00le point bas d'activité
44:02maintenant qu'on sait ça
44:04on sait qu'on va avoir
44:06un point bas
44:06en théorie de bourse
44:08quelque part
44:09en début 2027
44:10et comme on est sur un pas haut
44:11qu'est-ce que ça signifie ?
44:13et là
44:14il faut sortir un peu du cycle
44:16il faut rentrer
44:17dans du cycle économique
44:18il faut rentrer
44:18dans la partie psychologie
44:19un marché haussier
44:21avant qu'il ne corrige
44:23il a en général
44:24trois temps de hausse
44:26et il est entrecoupé
44:27de deux corrections
44:28donc on a eu une correction
44:30importante en 2023
44:31c'est le moment
44:33où les taux longs
44:34se mettaient un peu à monter
44:35c'était après la hausse de taux
44:36et on avait notamment
44:38quelques banques américaines
44:39régionales
44:40qui étaient en difficulté
44:42c'est à dire
44:43un certain des mois
44:43on se demandait financièrement
44:44si on allait tenir le coup
44:46parce que je vous rappelle
44:46qu'on a monté
44:47de 400 points de base
44:48en quelques semaines
44:49et puis en termes de psychologie
44:51là aussi
44:51banque, problème
44:53voilà
44:53exactement
44:54tout de suite
44:55ça fait augmenter
44:56la prime de risque
44:56c'était la première alerte
44:58et en fait
44:58un marché haussier
44:59se caractérise
45:00par
45:00c'est la fameuse phrase
45:02de Templeton
45:03au début
45:04quand même
45:05aucun optimisme
45:06plutôt du scepticisme
45:07et puis en fait
45:08on monte avec des problèmes
45:09on monte sur un
45:10on dit qu'on monte
45:11sur un mur de lamentation
45:12en quelque sorte
45:13wall of worries
45:14c'est très bon ça
45:14c'est une manière
45:15de le traduire
45:16et on a eu ce premier choc
45:18puis on a eu un deuxième choc
45:20alors ça c'était
45:20d'ailleurs en 2003
45:21c'était pas un choc
45:22c'est une consolidation
45:22en bon ordre
45:23on a eu quelque chose
45:24qui est plus domaine du choc
45:25c'est avril
45:25évidemment 2025
45:27ça c'est le moment
45:29de l'annonce
45:30des tarifs
45:31et de la manière
45:32dont Trump voyait
45:33les relations commerciales
45:34pendant son administration
45:35pendant les 4 ans à venir
45:36et juste avant ça
45:38il y avait quand même
45:38une zone un peu grise
45:39parce que l'arrivée de Trump
45:40c'était justement
45:41une incertitude
45:42tout à fait
45:42le marché n'avait pas
45:43beaucoup de direction
45:44et puis finalement
45:45il s'y est fait
45:46oui oui oui
45:47il s'y est fait
45:48mais ce qui est intéressant
45:49c'est de montrer
45:49les deux points
45:50qui ont généré des corrections
45:52depuis notre combat
45:52de 2022
45:53donc la première partie
45:55de hausse
45:56avant 2023
45:57c'était
45:57on retrouve
45:58un marché
45:59qui était redevenu
46:00peu cher
46:00attractif
46:01voilà le
46:01la deuxième partie
46:032023
46:04jusqu'au
46:04Libération Day
46:06pas Capitulation Day
46:07Libération Day
46:08c'est en gros
46:10toute l'attaque
46:12qu'elle y a
46:12c'est le grand driver
46:14et de manière
46:14extrêmement légitime
46:16et qu'est-ce qu'on a
46:17depuis le point bas
46:18du Libération Day
46:20on a un peu ce phénomène
46:22qui réapparaît
46:23mais cette fois-ci
46:24de manière spéculative
46:25alors quand je dis spéculatif
46:27c'est pas un jugement
46:28de valeur de ma part
46:29non non
46:29c'est l'utilisation du mot
46:30voilà
46:31c'est l'utilisation du mot
46:32de spéculation
46:33c'est-à-dire
46:34ça vient au départ du latin
46:36c'est-à-dire voir d'en haut
46:37mais c'est devenu un peu
46:38au fil du temps espionné
46:39et puis ensuite
46:40c'est faire des choses
46:41en anticipant que
46:42et là on voit aujourd'hui
46:43tous les commentateurs le disent
46:44qu'il y a des anticipations
46:46sur ce marché
46:47de l'intelligence artificielle
46:48en quoi c'est spéculatif
46:50et là je vais m'appuyer
46:51non pas sur mon avis
46:52mais sur des études
46:52qui ont été faites
46:53c'est de dire que
46:55l'intelligence artificielle
46:56contribue beaucoup
46:57en ce moment
46:58à la dynamique
46:59de l'économie américaine
47:00donc
47:01pour conclure
47:03un marché haussier
47:04se termine de manière spéculative
47:06nous sommes
47:07très logiquement
47:08dans une période spéculative
47:10donc il faut en tenir compte
47:11pour ces investissements
47:12il va falloir peut-être
47:13commencer à faire un peu
47:15attention
47:15vous le dites
47:16Julien Ebbenzal
47:17merci beaucoup
47:17on a tendance à vous croire
47:18parce que
47:19voilà
47:20la finance comportementale
47:22ça vous connaît
47:22et on est très heureux
47:23de vous recevoir à chaque fois
47:24pour éclairer un petit peu
47:25le paysage
47:26Julien Ebbenzal
47:27d'Itoro
47:27merci beaucoup d'avoir été
47:28avec nous en direct
47:29tout pour investir
47:32l'événement
47:33sur BFM Business
47:35et on termine
47:37cette émission
47:37comme on l'avait dit
47:39on a entendu
47:39Sébastien Lecornu
47:40nous parler du budget
47:41de la défense
47:42pendant son allocution
47:43qui a été commentée
47:45au milieu de cette émission
47:46nous recevons
47:47Adeline Le Maire
47:48directrice fonds de fonds
47:49chez BPI France
47:50bonjour
47:50bonjour
47:51alors on a beaucoup parlé
47:52ces dernières semaines
47:53de ce fameux fonds
47:54de private equity
47:55de BPI France
47:56consacré à la défense
47:57on va peut-être
48:00faire un petit point d'étape
48:01comment ça marche
48:02TPI l'événement
48:03c'était jeudi dernier
48:04et on a eu
48:04un de vos confrères
48:05qui était
48:05pendant la spéciale
48:07de 14 à 15 heures
48:08qui nous a expliqué
48:09qu'il commençait
48:11à y avoir
48:11des dynamiques
48:12et des premiers chiffres
48:13intéressants
48:13en matière de souscription
48:14oui absolument
48:15on sent que
48:18effectivement
48:18ce fonds répond
48:19à une attente
48:20des français
48:21des investisseurs
48:22particuliers
48:23qui souhaitaient
48:24pouvoir chacun
48:24à leur mesure
48:25participer
48:27à cet effort collectif
48:28pour renforcer
48:29nos entreprises
48:30de la base industrielle
48:31et technologique
48:32de la défense
48:33en fonds propres
48:34en quasi fonds propres
48:35c'est tout l'objet
48:35de ce fonds
48:36qui commence à construire
48:37son portefeuille
48:38alors pour les chiffres
48:39vous les attendez
48:40on est aujourd'hui
48:41à un petit peu plus
48:41de 15 millions d'euros
48:42qui ont été collectés
48:43avec un petit peu
48:44plus d'un mois
48:45puisque nous avons lancé
48:46le 14 octobre
48:47et c'est plus de 3000 investisseurs
48:50personnes physiques
48:51individuelles
48:52qui nous ont fait confiance
48:53jusque là
48:54donc c'est une très bonne dynamique
48:56aujourd'hui
48:56ce sont des chiffres
48:57de souscription
48:58via la plateforme
48:59fonds défense.bpifrance.fr
49:01et puis très prochainement
49:03ce fonds sera aussi disponible
49:05chez un certain nombre
49:05de partenaires
49:06bancaires
49:07assureurs
49:08qui pourront proposer
49:09le produit
49:10dans les différents
49:11produits d'épargne
49:12distribués
49:13à leur clientèle
49:14assurance vie
49:15PEA, PME
49:16plan d'épargne retraite
49:17par exemple
49:17alors j'allais dire
49:19c'est vrai que c'était
49:20c'était quand même
49:21quelque chose
49:21qui était très attendu
49:22de la part du grand public
49:23de manière à pouvoir
49:24investir
49:25de manière concrète
49:26on répète
49:27c'est un fonds
49:27de private equity
49:28qui chapote
49:29des entreprises
49:30qui sont
49:31finalement très petites
49:32qui ont besoin
49:33de beaucoup de fonds propres
49:34beaucoup de trésorerie
49:36pour pouvoir
49:36investir
49:37dans une augmentation
49:38de leur cadence
49:39et d'investissement
49:39donc je dirais à la fois
49:41que c'était une demande
49:42de la part du grand public
49:43mais aussi de la part
49:44des entreprises
49:45oui absolument
49:46et c'est pour ça
49:47qu'on est heureux
49:48nous BPI France
49:49de pouvoir utiliser
49:49ce rôle d'acteur de place
49:51qui est le nôtre
49:51pour connecter en fait
49:52vraiment ces deux attentes
49:53en fait ce qu'on a mis
49:55ensemble avec ce fonds
49:56c'est à la fois
49:57notre expertise
49:58à l'investissement
49:58dans des entreprises
49:59de la défense
50:00puisque depuis toujours
50:01BPI France investit
50:02dans le secteur de la défense
50:03et a même structuré
50:04des véhicules dédiés
50:05notamment le fonds
50:06Def Invest
50:07qui est piloté
50:07par nos équipes
50:08d'investissement directs
50:09en partenariat
50:10avec la direction générale
50:11de l'armement
50:11et puis sur la partie
50:13fonds de fonds
50:14nous avons toujours
50:14pu accompagner
50:15des fonds d'investissement
50:16qu'ils soient spécialisés
50:17ou non dans la défense
50:19mais en étant
50:20tout à fait d'accord
50:22pour que ces fonds
50:23puissent accompagner
50:24des entreprises
50:24de la défense
50:26on est d'un côté
50:27cette expertise historique
50:28de l'investissement
50:29dans la défense
50:29et de l'autre
50:30depuis 2020
50:31notre expérience
50:33de structuration
50:34et de distribution
50:35de fonds d'investissement
50:37ouverts aux particuliers
50:38pour leur permettre
50:39de s'exposer
50:40au secteur
50:41des entreprises
50:41non cotées
50:42En plus
50:43j'allais dire
50:43on sort d'un discours
50:44de Sébastien Lecornu
50:45sur le budget
50:46qui a terminé
50:47justement sur les
50:48sur les considérations
50:50autour de la défense
50:51on sent aussi
50:51sa vocation
50:52d'ancien ministre
50:53de la défense
50:54là-dessus
50:54mais est-ce que ça va pas
50:55devenir finalement
50:56ces structures
50:57d'investissement
50:57de la part de BPI France
50:59mais de la part
51:00d'autres investisseurs aussi
51:02est-ce que ça va pas
51:03devenir encore plus
51:04crucial dans le domaine
51:06du financement
51:06de la défense
51:07alors qu'il reste
51:07toutes ces incertitudes
51:08politiques
51:09aussi bien chez nous
51:10que du côté européen
51:11finalement
51:12Je pense que c'est un
51:14c'est un levier
51:15effectivement
51:15le fait de pouvoir
51:16faire appel
51:17aux particuliers
51:18pour flécher
51:20cet investissement
51:21vers
51:22les entreprises
51:23non cotées
51:24de manière générale
51:24les entreprises
51:25industrielles
51:26et les entreprises
51:26de la défense
51:27là c'est l'objet
51:28de ce fonds
51:29BPI France Défense
51:30et on est très heureux
51:31que d'autres sociétés
51:32de gestion
51:32de la place
51:33est aussi structuré
51:34ce type de produit
51:36c'est très complémentaire
51:37et c'est intéressant
51:38pour les investisseurs
51:39d'avoir une pluralité
51:40d'offres
51:41à disposition
51:42donc oui effectivement
51:44c'est important
51:45pour les investisseurs
51:47c'est important
51:48pour les entreprises
51:49néanmoins
51:49la commande publique
51:51le fait que les donneurs
51:52d'ordre
51:52continuent à passer
51:53des commandes
51:54de façon croissante
51:56et de plus importante
51:57pour soutenir
51:59le carnet de commande
52:00des PME
52:01et des entreprises
52:01de taille intermédiaire
52:02du secteur
52:03c'est aussi
52:04très important
52:05et ça fait partie
52:05des grandes tendances
52:07qui sous-tendent
52:07la croissance du secteur
52:08Allez il nous reste
52:09un petit peu moins
52:10d'une minute
52:11est-ce qu'on peut
52:11je sais pas
52:12élaborer le portrait robot
52:14de qui peut investir
52:15dans ce fonds-là
52:16et comment on le fait
52:17de manière très pratique
52:18Alors le portrait robot
52:19il n'y en a pas
52:20parce que c'est vraiment
52:20ouvert à tous
52:21donc c'est aujourd'hui
52:22tout résident fiscal français
52:24peut investir
52:25dans ce fonds
52:26et ça peut être
52:27des tout petits montants
52:28au départ
52:28Le ticket minimum
52:29c'est 500 euros
52:30Donc évidemment
52:31il y a un test d'adéquation
52:33c'est un produit
52:33d'investissement
52:34je rappelle qu'il est risqué
52:35il y a un risque
52:36de perte totale
52:37ou partielle
52:38de sa mise
52:39le rendement cible
52:40qui est de 5%
52:41avec une durée
52:42de détention recommandée
52:43de 10 ans
52:44n'est pas garanti
52:45c'est un objectif
52:47que nous nous fixons
52:48que nous pensons
52:49pouvoir atteindre
52:49grâce à la grande
52:50diversification
52:51du portefeuille
52:53qu'on construit
52:53je rappelle
52:54500 entreprises
52:55en cible
52:56à l'horizon 4-5 ans
52:57on commence à construire
52:58ce portefeuille
52:58aujourd'hui
52:59mais ce n'est pas
53:00mais ce n'est pas garanti
53:02donc il faut que ça s'insère
53:03dans un portefeuille
53:04plus large
53:04que ce ne soit pas
53:05le seul produit
53:06d'investissement
53:06du particulier
53:08et comment on investit
53:09alors
53:09fonds-défense.bpifrance.fr
53:12une plateforme
53:13d'investissement
53:14directe
53:15simple
53:15sécurisée
53:16j'insiste
53:17sur cet aspect là
53:18en partenariat
53:20avec Thilia Invest
53:21notre partenaire
53:22dans la gestion
53:23de cette plateforme
53:24et puis
53:25d'ores et déjà
53:26chez AXA
53:27qui distribue
53:27le produit
53:28et très vite
53:29chez d'autres partenaires
53:31on avait déjà annoncé
53:32BPCE
53:32et Meilleur Taux
53:34et puis d'autres
53:34vont suivre
53:35nous avons plus d'une dizaine
53:36de conversations
53:37ce produit rencontre
53:39beaucoup d'intérêt
53:40et donc
53:40dans les mois qui viennent
53:41il va progressivement
53:42être disponible
53:43dans de plus en plus
53:44d'établissements
53:45et bien on va continuer
53:46à suivre ça avec attention
53:47merci beaucoup
53:48Adeline Le Maire
53:48directrice des fonds de fonds
53:50chez BPI France
53:51merci
53:51tout pour investir
53:54l'événement
53:55sur BFM Business
53:56et TPI
53:59c'est fini
54:00pour aujourd'hui
54:00on se retrouve demain
54:01bien entendu
54:02même heure
54:0211h midi
54:03d'ici là
54:04je vous retrouve
54:04à 15h30
54:05aux côtés de Guillaume Somrère
54:06pour BFM Bourse
54:07et je vous laisse
54:07entre les mains
54:08expertes de Marie Coeur de Roi
54:10c'est les experts de Limo
54:11à demain
54:11tout pour investir
54:15sur BFM Business
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